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Europe et Union européenne - Page 527

  • Italie : le coup d’Etat bruxellois ? - Journal du Lundi 28 Mai 2018

  • Coup d’Etat institutionnel en Italie: les Bruxellois à la manœuvre

    drapeau-europeen-300x198.jpgBerlin la rouge, la cosmopolite, l’européenne… Les citoyens du monde  Berlinois se sont mobilisés hier dans la capitale allemande pour voler au secours de la folle politique immigrationniste d’Angela Merkel. Un rassemblement  mis sur pied  pour étouffer la voix de « la  grande manifestation pour l’avenir de l’Allemagne » organisée par  Alternativ für Deutschland (AfD), premier parti d’opposition à la coalition gouvernementale  avec 92 députés au Bundestag. Selon la police 5000 nationaux avaient fait le déplacement à Berlin, même si  la  crainte des violences de l’extrême gauche, qui avait annoncé sa volonté d’en découdre  sur les réseaux sociaux,  a dissuadé beaucoup de familles de venir.  20 000 contre-manifestants étaient  eux descendus dans la rue (la sociologie berlinoise leur donnait  incontestablement  l’avantage du nombre)   sous une forêt de drapeaux rouges, noirs, arc-en-ciel,   à l’appel des communistes,  socialistes,  anarchistes,  antifas et même des associations LGBTI et de sept  discothèques  de la ville assurant l’ambiance techno. Un soutien qui  ira certainement droit au cœur  des pieux musulmans…

     En Italie, les partisans de l’Europe (grande) ouverte,  très résiduels mais bien  présents dans les rouages de l’Etat,   font aussi de la résistance.  Hier le président italien le démocrate-chrétien Sergio Mattarella  a choisi la voie de l’affrontement  avec le peuple italien, du coup d’Etat institutionnel.  « J’ai accepté toutes les nominations (dans le nouveau gouvernement de coalition, NDLR) , sauf celle de ministre de l’Economie », a-t-il déclaré,  en l’espèce celle de l’économiste  très hostile à l’euro  (et brièvement ministre en 1993-1994)  Paolo Savona 

     « La désignation du ministre de l’Economie constitue toujours un message immédiat de confiance ou d’alarme pour les opérateurs économiques et financiers ».  « J’ai demandé pour ce ministère un représentant politique de la majorité cohérent avec l’accord de programme (…) qui ne soit pas vu comme le soutien à une ligne qui pourrait provoquer la sortie inévitable de l’Italie de l’euro », a déclaré Sergio Mattarella. Devant le tollé et l’indignation des Italiens, ce dernier a tenté de prendre les devants: « J’ai été informé de demandes de forces politiques d’aller à des élections rapidement. C’est une décision que je me réserve de prendre sur la base de ce qui arrivera au Parlement » a  fait savoir M. Mattarella qui a convoqué ce matin Carlo Cottarelli, ex haut responsable du Fonds monétaire international (FMI), pour former un « gouvernement du président » dans l’attente de nouvelles élections.

    Le  choix de Paolo  Savona,  qui était le fruit de l’accord conclu entre  la Ligue de Matteo Salvini et le M5S de Luigi Di Maio, s’avère  insupportable pour le président italien. La  constitution italienne  lui octroie   un rôle très symbolique,  mais aussi  le droit  (jamais ou très peu utilisé)  de nommer les ministres et de refuser de valider des lois risquant de peser sur le budget ne respectant pas les oukases de la  la Banque  centrale européenne (BCE). Un possibilité  de blocage  dont Emmanuel Macron  s’était félicité par anticipation  notions-nous la semaine dernière,   lorsqu’il s’était    dit confiant dans la capacité du président Mattarella à garantir que Rome continuera de travailler « de manière constructive avec l’UE…»

    Sergio Mattarella s’était certainement  ouvert à  ses amis européistes  de sa volonté d’enrayer  la mise  en  oeuvre des choix exprimés par les Italiens dans les urnes. C’est peut-être la raison pour  laquelle  Pierre Moscovici, commissaire européen aux Affaires économiques et financières, avait promis de travailler  avec  le  nouveau ministre italien de l’Economie quel  que soit  son identité… tout en exhortant le gouvernement italien à   maintenir une politique austéritaire  refusée  par la Ligue et le M5S .

    Les deux alliés se sont en effet  entendus sur une baisse des impôts mais aussi  des dépenses sociales. Un programme qui commanderait une sortie de l’euro  se réjouissent  ou déplorent  de nombreux observateurs. Il est certes  assez évident   que la politique de relance par  la croissance voulue par les vainqueurs des législatives entraînerait une forte hausse du déficit budgétaire (le plus élevé en Europe après celui de la Grèce)  qui aurait pour effet  d’enclencher  une nouvelle  crise de l’euro, dont la monnaie unique pourrait cette fois-ci  ne pas se remettre. 

    Le chef du gouvernement Giuseppe Conte a pris acte de cette volonté de Sergio Mattarella (poussé, appuyé par les cénacles euromondialistes)  d’empêcher la coalition  au pouvoir de mettre en place un pan capital de son programme. Il  a  donc  annoncé dimanche qu’il renonçait à son poste de  Premier ministre. Dans une vidéo diffusée en direct sur Facebook,  Matteo Salvini a évoqué «un conflit institutionnel sans précédent (…).  Dans une démocratie, si nous sommes toujours en démocratie, il n’y a qu’une seule chose à faire, laisser les Italiens avoir leur mot à dire. »  Et le dirigeant  de la Ligue d’ajouter sur son compte twitter : « Nous ne serons plus jamais les larbins de personne. L’Italie n’est pas une colonie, nous ne sommes pas les esclaves des Allemands ou des Français, du spread (l’écart entre les taux d’emprunt à dix ans allemand et italien, NDLR) ou de la finance. »

    «Nous étions à deux doigts de former un gouvernement mais nous avons été stoppés parce que, dans notre équipe, il y avait un ministre qui critiquait l’Union européenne» a déclaré Luigi Di Maio à la Rai , précisant  qu’il  souhaitait que le président italien soit mis en accusation pour « haute trahison»  ou « atteinte à la Constitution » comme  le prévoit article 90 de la Constitution italienne. M. Di Maio a également utilisé les réseaux sociaux pour  relever qu’ « il y a un grand problème en Italie : la démocratie».  «Nous étions prêts à gouverner et on nous a dit non, parce que le problème est que les agences de notation dans toute l’Europe étaient inquiètes à cause d’un homme qui allait devenir ministre de l’Economie.  Alors disons-le clairement qu’il est inutile d’aller voter, puisque les gouvernements ce sont les agences de notation, les lobbies financier et bancaire qui les font. Toujours les mêmes. »

    Notons pour conclure que cette peur panique des élites eurolâtres  (qui craignent surtout  pour leur avenir), est encore accrue par la tribune parue le 21 mai  dans le très sérieux quotidien de référence  d’outre-Rhin  Frankfurter Allgemeine Zeitung. Elle a été  signée par plus de 150 professeurs d’économie allemands qui demandent très fermement  à la chancelière Merkel l’ajout dans les traités européens  d’une  clause  permettant la  sortie de l’euro  -et le rejet du plan Macron de reforme de la zone euro. Jusqu’à quand la prison des peuples qu’est devenue l’Europe bruxelloise parviendra-t-elle à éviter le naufrage et à museler les aspirations démocratiques? Luigi Di Maio l’a noté comme Bruno Gollnisch, toutes les forces du Système entendent bien décourager les citoyens qui ne votent pas dans les clous en  remettant en cause les choix qu’ils expriment dans les urnes. Mais une mobilisation massive des Français, des Européens, dés l’année prochaine lors des élections européennes, reste bien une étape nécessaire,  la condition sine qua non  pour imposer enfin l’Europe des nations libres,  des choix politiques conformes aux aspirations populaires.

    https://gollnisch.com/2018/05/28/coup-detat-institutionnel-en-italie-les-bruxellois-a-la-manoeuvre/

  • L’Union européenne inquiète [Communiqué de l'Action française]

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    1409345534.jpgEn date du 25 mai 2018,

    l'Action française a publié le communiqué suivant :

    Les urnes ayant parlé, les prétendues élites donnent de la voix : le peuple, une fois de plus, s’est trompé. Il ne croit pas aux bénéfices de la mondialisation, il méprise les vertus de l’immigration, il est insensible aux charmes des diktats technocratiques de Bruxelles.

    Bref, les Italiens sont des sots, des gueux et des méchants, comme les Hongrois qui ont réélu Orban, les Allemands qui ont voté AfD, etc. Le suffrage universel, nous fait-on savoir, est devenu un instrument imprévisible et dangereux qui laisse le peuple décider, alors que le peuple doit obéir à ses doux maîtres européens. Ces mêmes maîtres qui manifestent leur compétence, leur ténacité et leur volonté face aux attaques de Trump, à la concurrence chinoise, aux menaces d’Erdogan et ne conçoivent l’exercice du pouvoir que comme le déni constant de la volonté des peuples. La chose est d’une ironie constante, et ce déni permanent de la légitimité de votes régulièrement exprimés en faveur de partis autorisés, dit assez la valeur véritablement accordée au Peuple, à la Démocratie et à la Liberté par tous ceux qui ont pourtant en permanence ces grands mots à la bouche !

    Il est bien trop tôt pour évaluer la pertinence du choix des Italiens, et nous ne pouvons en juger qu’en fonction de notre intérêt national français. Il est aussi trop tôt pour prédire l’échec ou le succès des politiques italiennes à venir, qui auront contre elles toute la puissance sans frein des technocrates de l’UE et des sectateurs européistes, qui ont montré avec la Grèce l’étendue de leur possible malfaisance. Le premier effet certain, pour la France, est qu’Emmanuel Macron, qui se rêve en refondateur d’une Europe encore plus méprisante des nations, est privé d’un allié. Le président français, à défaut de destin européen, va devoir se recentrer sur son pays et, au lieu de légiférer sur la vitesse des routes départementales, s’attaquer à ce qui constitue véritablement sa mission : le redressement national. Il est clair qu’il ne passe ni par la mondialisation, qu’il a constamment favorisée, ni par l’immigration, qu’il n’entend pas juguler, ni par la dissolution dans l’UE, qui est de plus en plus contestée par les Européens.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Le président italien refuse l’équipe gouvernementale anti-système. Di Maio veut engager la destitution du président.

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    « Le Président du conseil désigné Giuseppe Conte a remis son mandat au président Mattarella », selon le secrétaire général de la présidence. Le président italien, Matarella a rejeté la désignation de Paolo Savona au poste de ministre des Finances, en raison de son hostilité à l’euro et aux institutions européennes. Comme en Grèce la Haute banque s’interpose contre la volonté populaire clairement exprimée dans les urnes.

    Luigi Di Maio et Matteo Salvini, les chefs de file antisystèmes qui ont remporté les élections et s’étaient entendus pour désigner Guiseppe Conté comme Premier ministre sont en fureur:

     « C’est une crise institutionnelle sans précédent », s’est emporté le leader du mouvement 5-Etoiles, Luigi Di Maio, sur une vidéo diffusée en direct sur Facebook, jugeant « inacceptable » le rejet de Paolo Savona comme ministre de l’Economie par le président Mattarella. « Quel est l’intérêt d’aller voter si ce sont les agences de notation qui décident? », a poursuivi Di Maio, qui a appelé à « destituer » le président pour avoir « trahi la Constitution ».

    De son côté Mattéo Salvini de la Ligue enrage: « Nous avons travaillé pendant des semaines pour faire naître un gouvernement qui défende les intérêts des citoyens italiens. Mais quelqu’un, sur la pression de qui ?, nous a dit NON », a réagi M. Salvini,  sur les réseaux sociaux. « Nous ne serons plus jamais les larbins de personne. L’Italie n’est pas une colonie, nous ne sommes pas les esclaves des Allemands ou des Français, du spread , [qui est l’écart entre les taux d’emprunt à 10 ans allemand et italien, ndlr], ou de la finance », a-t-il insisté. « Les Italiens d’abord. Moi je ne lâche rien », a-t-il ajouté.

    Vers de nouvelles élections ?

    M. Salvini, le chef de file de la Ligue a annoncé que la seule solution désormais était la tenue de nouvelles élections législatives, probablement cette année. « Dans une démocratie, si nous sommes toujours en démocratie, il n’y a qu’une seule chose à faire, laisser les Italiens avoir leur mot à dire », a déclaré Matteo Salvini devant des partisans rassemblés dans le centre de l’Italie.

    De son côté, Sergio Mattarella a déclaré lors d’une allocution télévisée ne pas être celui à blâmer pour l’impasse politique. Il a dit avoir joué, en tant que chef de l’Etat, son rôle de garant. Il a proposé des alternatives pour le portefeuille des Finances, mais ses suggestions ont toutes repoussées par le M5S et la Ligue, a-t-il précisé. Mattarella prendra « rapidement » une décision sur la marche à suivre. Il n’a pas voulu se prononcer sur la tenue ou non d’élections anticipées. Source Le Figaro

    Plutôt qu’engager des élections législatives qui ont déjà eu lieu, ne vaudrait-il pas mieux destituer le président Matarella qui sert d’entrave à l’expression populaire italienne ? 

    C’est exactement ce que pense Luigi Di Maio:

    Le chef de file du Mouvement5 Etoiles, Luigi Di Maio, a déclaré dimanche soir que la seule solution à cette crise était d’obtenir du nouveau Parlement la destitution du président de la République, Sergio Matterella qui a refusé de nommer le ministre des Finance présenti: Savona.

    « La Ligue ne peut pas se défiler ». Luigi Di Maio a dit au cours d’un entretien téléphonique avec une émission de télévision qu’il comptait invoquer l’article 90 de la Constitution italienne, qui permet de mettre en accusation le chef de l’Etat devant le Parlement pour « haute trahison » ou s’il porte « atteinte à la Constitution ». « En portant cette crise au Parlement, nous éviterons qu’elle ne se répande hors du Parlement », a-t-il affirmé plus tard devant ses partisans rassemblés à Fiumicino, près de Rome. « Avec la Ligue (extrême droite, ndlr), nous avons la majorité, et la Ligue ne peut pas se défiler, elle doit aller au bout », a-t-il encore dit.  Source Europe 1

    Steeve Bannon qui s’était de nouveau rendu en Italie pour se réjouir de l’élection du gouvernement en gestation avait déclaré peu avant la démission de Guiseppe Conte que Di Maio et Salvini « doivent insister sur le professeur Savona [finances], ce sera une personne très dure, un grand négociateur, avec des idées très claires qui pourra faire entendre sa voix en Europe ». Bonnon, l’homme qui a fait élire Donald Trump aux USA était venu soutenir Marine Le Pen lors du congrès du Front national cette année.

     

    http://www.medias-presse.info/le-president-italien-refuse-lequipe-gouvernementale-anti-systeme-di-maio-veut-engager-la-destitution-du-president/92458/

  • Éric Zemmour : “On détruit un peuple avec l’immigration et on détruit une Nation avec le multiculturalisme

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    Fdesouche@F_Desouche
     

    Éric Zemmour : "On détruit un peuple avec l'immigration et on détruit une Nation avec le multiculturalisme" http://www.fdesouche.com/1011819-eric-zemmour-on-detruit-un-peuple-avec-limmigration-et-on-detruit-une-nation-avec-le-multiculturalisme 

  • Un petit pas vers l’Europa First ?

    tc3a9lc3a9chargement-15.jpgNe boudons pas notre plaisir. Tout ce qui permet de s’éloigner de la désastreuse politique étrangère de la France de l’ère Hollande est une excellente chose. C’est ce qui s’est passé lors de la visite du président français en Russie. Au-delà des nombreux contrats économiques signés entre les deux pays, c’est au niveau géopolitique et si je puis dire civilisationnel que l’inflexion française est la plus intéressante.

    Au niveau géopolitique la diplomatie française revient à la raison. Sur le dossier syrien on a eu la confirmation que la France ne cherchait plus à renverser le gouvernement en place. Emmanuel Macron est même allé plus loin en reconnaissant que le gouvernement syrien actuel possédait « la légitimité contemporaine ». Des mots très forts qui marquent une véritable rupture avec le duo infernal François Hollande-Laurent Fabius et qui entérinent la victoire stratégique de Vladimir Poutine dans la région.

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  • Royaume-Uni : Tommy Robinson condamné à 13 mois de prison pour avoir filmé le procès d’un gang de violeurs musulmans

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    Tommy Robinson avec Jean-Marie Le Pen le 1er octobre dernier lors de la journée de Synthèse nationale à Rungis

    Source Breiz Atao cliquez ici

    Le reporter Tommy Robinson a été arrêté hier devant le tribunal de Leeds et condamné à 13 mois de prison pour avoir couvert le procès d’un gang de violeurs pakistanais.

    Il a peu après été déféré devant le même tribunal et condamné à 13 mois de prison pour « troubles à l’ordre public » bien qu’il ne faisait que couvrir le procès du gang pakistanais.

    Les médias ont également reçu l’ordre du gouvernement de ne rien dire sur les faits, sous peine de poursuites.

    Les réactions politiques n’ont pas tardé, notamment au vu du fait que ce jugement s’est déroulé en moins de deux heures.

    « Arrêtez pour avoir troublé l’ordre public alors qu’il couvre le viol d’un gang de violeurs musulmans ? C’est l’Arabie Saoudite ? » s’est interrogé Geert Wilders, leader de la droite néerlandaise.

    Le député de l'UKIP (Souverainistes), Gerard Batten, a dénoncé lui aussi l’arrestation.

    Les gangs de violeurs musulmans sont extrêmement puissants, organisés et nombreux au Royaume-Uni. Il y a deux mois, un gang équivalent avait été découvert. On dénombre au moins 1000 victimes sur plus d’une quarantaine d’années, pour l’essentiel blanches.

    Le réseau était protégé par la police britannique.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • ITALIE : UNE AUTRE EUROPE EST POSSIBLE !

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    Nous avons le vent en poupe ! Près de deux ans après le Brexit, le tout récent succès électoral du Mouvement 5 étoiles et de la Lega en Italie le confirme. Comme l’avait prédit Steve Bannon au congrès du Front national de Lille : « L’Histoire est de notre côté et va nous mener de victoire en victoire. »

    Désormais, l’Italie est gouvernée par la coalition souverainiste de Matteo Salvini et Luigi Di Maio. Et cet avènement n’est pas anodin, car il s’agit d’un pays fondateur de l’Union européenne, le pays du traité de Rome, un pays qui pèse un poids non négligeable parmi les 28. Il en est la troisième puissance économique. Cette fois, les gardiens du temple de l’Union européenne vont avoir fort à faire et pourraient bien être contraints de revoir leur copie. Le temps du statu quo est terminé, le réveil des peuples est en marche.

    Leur Europe ne fonctionne pas. Le musèlement des nations souveraines par des technocrates non élus et l’ingérence dans les affaires des États ont assez duré. Le libre-échangisme sauvage et la submersion migratoire sont rejetés par les peuples qui ne veulent pas disparaître. L’Europe de Bruxelles, qui détruit la souveraineté des États, n’est pas une solution appropriée face au choc de civilisation que nous connaissons. Or, le nouveau gouvernement italien eurosceptique a annoncé la couleur et les eurocrates grincent des dents.

    Déjà, la commissaire Malmström voit des choses préoccupantes dans le contrat de gouvernement de la Ligue et du M5S. Le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, a appelé l’Italie à apporter « une réponse crédible » sur sa dette publique. Le ministre français Le Maire a appelé le futur gouvernement italien à « respecter les règles » en vigueur en Europe. Ce qui n’a pas manqué de faire vivement réagir le chef de file de la Ligue Matteo Salvini, qui a rappelé qu’il entendait mener à bien son projet de gouvernement pour les Italiens d’abord !

    Tourner le dos à l’austérité, combler les déficits tout en baissant les impôts, abandonner les sanctions contre la Russie, engager une politique restrictive en matière d’immigration sont autant de mesures de bon sens que s’engage à mettre en œuvre le nouveau gouvernement italien. Conscients de l’importance et de la place de la nation dans la refondation de l’Europe, ils ne cachent pas leur intention de rapatrier le pouvoir politique à l’intérieur du cadre national qui est le leur.

    Ce contrat de gouvernement passé entre le Mouvement 5 étoiles de Luigi Di Maio et la Ligue de Matteo Salvini s’inscrit donc sur le papier, majoritairement sur une ligne que nous défendons. C’est la raison de notre optimisme. L’avènement de cette coalition conforte nos positions et pour lesquelles nous solliciterons le suffrage de nos compatriotes dans un an. Les peuples sont de retour !

     Député européen du groupe ENL