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Europe et Union européenne - Page 629

  • Attentats de Londres : le but du djihad, c’est d’imposer la charia, point !

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    8877-20170609.jpgTrois attaques terroristes islamistes en moins de trois mois en Grande Bretagne. La dernière, à Londres, fut la plus meurtrière. Désormais, c’est à peine un événement, c’est un sanglant et abominable rituel. Rituelles aussi les réactions qui s’ensuivent. Après la condamnation unanime, l’expression de la solidarité des capitales étrangères et, à Paris, la Tour Eiffel éteinte une fois de plus – il faudrait installer un va-et-vient –, à Londres, les autorités assurent que la sécurité va être renforcée pour la énième fois ; il y a des bougies et des bouquets sur les lieux du drame, un concert où vont ceux qui croient effrayer Daesh en continuant à s’y trémousser héroïquement.

    Pourquoi ces attentats ? Le maire de Londres a répondu : « Parce qu’ils haïssent la démocratie », et notre ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, de renchérir avec la même vision : « La meilleure manière de riposter à ceux qui veulent atteindre la démocratie, c’est de riposter avec les armes de la démocratie, c’est-à-dire le bulletin de vote. » Contre les attentats suicides, les camions qui écrasent des innocents, contre les couteaux des égorgeurs, l’arme la plus efficace, c’est le bulletin de vote. Et c’est un spécialiste, ancien ministre de la Défense, qui vous le dit ! Les terroristes, foi de ministre, tremblent quand on brandit un tel bulletin, terrible « riposte » qui les fait reculer.

    De doctes commentateurs nous expliquent que ces assassins entendaient peser sur les élections en Grande-Bretagne, voire les empêcher, elles auront lieu jeudi.

    Or, s’il y a cette terrible flambée d’attentats en ce moment en Grande-Bretagne, certes, mais aussi en Egypte, en Irak, en Syrie en Indonésie, c’est pour des motifs non pas politiques mais religieux. C’est à cause du ramadan qui, dans la tradition musulmane, est une période pendant laquelle Dieu donne la victoire aux croyants, toutes les actions des pieux musulmans étant davantage récompensées par le Ciel.

    Pour les djihadistes, de telles « actions pieuses » incluent les attaques terroristes et les missions suicides.

    Ils se moquent de la démocratie comme d’une guigne ! Comment, avec un diagnostic erroné, peut-on lutter efficacement contre l’islamisme ?

    Ils ne veulent pas détruire la démocratie d’abord, leur objectif proclamé et répété c’est d’étendre le califat à toute la planète, d’imposer la charia. C’est le but du djihad. La fin de la démocratie en est la conséquence, mais ce n’est pas l’objectif.

    Au demeurant, en attendant la victoire finale de l’islam promise dans le Coran, la démocratie est bonne fille avec eux. C’est grâce à elle qu’ils peuvent dire : « Au nom de vos principes nous réclamons la liberté, au nom des nôtres nous vous la refusons. »

    C’est particulièrement vrai en Grande-Bretagne où ils ont obtenu tout ce qu’ils réclament encore en France, le communautarisme et le multiculturalisme étant cultivés comme des vertus nécessaires au « vivre-ensemble » au Royaume-Uni. Nos voisins d’outre-Manche croyaient donc, en ayant donné ces gages de bonne volonté, avoir acheté leur immunité contre la terreur islamique. Theresa May vient de se demander si, finalement, son pays n’avait pas manifesté « trop de tolérance vis-à-vis de l’extrémisme ». Il serait temps de s’en apercevoir !

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent daté du 7 juin 2017
    sous le titre « Attentats du ramadan »

    https://fr.novopress.info/

  • Farid Ikken : un terroriste loin de tout soupçon - Journal du jeudi 8 juin 2017

  • L’Europe que nous voulons, par Virginie Joron (conseiller régional FN)

    Virginie-Joron-300x329.jpgOui, nous sommes pour l’Europe ! Évidemment, que nous sommes pour l’Europe ! Nous sommes profondément européens ! Nous sommes d’ailleurs les seuls vrais Européens dans le paysage politique français.

    La civilisation européenne, cet ensemble unique de peuples, de cultures, de traditions, de conscience de soi face au reste du monde, a toujours été dans l’ADN de notre mouvement. La civilisation européenne, nous la revendiquons, nous la chérissons, nous voulons la mettre en valeur et nous voulons la protéger.

    La protéger contre la submersion migratoire. Les échanges avec les peuples non européens sont, bien sûr, une richesse et doivent être préservés.

    Mais nous n’accepterons jamais la destruction de notre identité, la prolifération sur notre terre de mouvements qui ont toujours été hostiles à notre civilisation, l’importation dans nos pays de conflits qui ne sont pas les nôtres. Nous voulons donc une Europe qui protège ses frontières extérieures et, en cas d’échec, nous autorise à protéger les frontières intérieures.

    La protéger contre l’ensauvagement généralisé de notre société, dont la submersion migratoire est l’une des causes principales. Nous voulons donc une Europe qui autorise nos forces de sécurité à prévenir et qui autorise notre Justice à punir. On doit pouvoir expulser les étrangers dangereux, fermer les centres de radicalisation, maintenir en détention (y compris à perpétuité) les nationaux condamnés pour des crimes et délits graves, sanctionner les magistrats qui jouent avec la vie des autres en libérant des récidivistes.

    La protéger aussi contre le post-humanisme et le consumérisme nihiliste et globalisé qui réduisent la dignité humaine à une volonté individuelle détachée de toute responsabilité et de toute appartenance. Appartenance à une famille, à un peuple, à une histoire, à une civilisation. La civilisation européenne, justement.

    L’Europe que nous voulons, c’est la grande alliance de tous les peuples européens, fiers de leurs racines et conscients du rôle qui a toujours été le leur dans l’histoire de l’humanité. L’Europe de Brest à Vladivostok, chère au général de Gaulle.

    Nous voulons une Europe qui valorise les territoires et le produire local, au lieu de les sacrifier au profit mondialisé. Une Europe qui fasse sentir sa voix sur la scène internationale, y compris à travers une alliance militaire continentale. Une Europe qui apprenne à ses enfants à redécouvrir leurs racines grecques, romaines, celtes, slaves et germaniques. À parler correctement leur propre langue. À connaître, d’abord, leur propre histoire.

    Que l’Union européenne, dans sa forme et son mode de fonctionnement actuels, soit un échec, même nos adversaires les plus « européistes » l’admettent. Est-il possible de la réformer pour qu’elle devienne réellement l’instrument de la grandeur retrouvée des peuples européens ? L’avenir le dira.

    À titre personnel, je préfère le modèle du Conseil de l’Europe, dont le siège est à Strasbourg. Une organisation plus ancienne que l’Union européenne et qui a un double avantage. Elle regroupe 47 pays européens, y compris la Russie, au lieu des 28 de l’Union européenne. Et, surtout, elle fonctionne sur un modèle intergouvernemental : chaque nation est libre d’adhérer ou pas aux conventions proposées par le Conseil de l’Europe et de coopérer ou pas sur tel ou tel projet. Un Conseil de l’Europe refondé, renforcé et disposant d’un volet en matière de coopération militaire et de sécurité ferait du bien à l’Europe, du bien à la France… et du bien à l’Alsace.

    Virginie Joron,
    conseiller régional (FN) du Grand Est

    Texte repris de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • L’Europe des peuples face à l’Union européenne

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    2786715063.jpgFranck Buleux avait écrit un livre fort intéressant l'an passé sur la logique réunification de la Normandie. Il récidive ces derniers jours avec un nouvel ouvrage consacré à l'Europe des peuples. Notre confrère et ami EuroLibertés l'a interrogé. Cela donne :

    Vous publiez un essai sur l’Europe par opportunisme, du fait de l’actualité porteuse ?

    L’Europe fait effectivement couler beaucoup d’encre, mais surtout du point de vue des obligations faites aux États et aux citoyens par les normes impératives issues de l’Union européenne. Il est plus question de directives que de peuples dans le discours ambiant, même si un « réveil » se fait perceptible, ici ou là.

    Un réveil ?

    Oui, un réveil des peuples : l’Europe est constituée de nations-États, nous ne remettons pas cela en cause, mais aussi de patries charnelles fortement identifiées à l’intérieur des structures étatiques constituées. En effet, une nation ne pourrait-elle pas être constituée de plusieurs peuples ? Eh bien, au sein des États, des peuples se réveillent, de la Catalogne à la Lombardie, de l’Écosse à la Corse, chaque patrie charnelle revendique sa propre identité, parfois issue du fond des âges, spécifique. Cette identité peut être fondée sur une langue, une histoire, des traditions ancestrales communes…

    Vous évoquez dans votre titre les peuples contre l’Europe. Est-ce toujours le cas ?

    C’est effectivement un raccourci médiatique. Un peuple peut d’abord vouloir s’émanciper de la nation-État dont il est issu et, a contrario, souhaiter s’intégrer au sein d’une volonté européenne, et donc d’une structure de type fédérale. Chaque courant identitaire a ses propres options. Enfin, il faut distinguer l’Europe, véritable Finistère du bloc eurasiatique et l’Union européenne, structure humaine et, par nature, éphémère.

    On peut donc être régionaliste et européen ?

    Oui, vouloir, comme une grande partie de la population de l’Écosse, se défaire du Royaume-Uni pour mieux réintégrer l’Union européenne est un exemple emblématique de ce type de choix. Par contre, il est clair que ce type de régionalisme, de populisme identitaire, n’est pas persona non grata au sein de l’Europe actuelle. Par contre, un régionalisme antieuropéen est le plus souvent diabolisé par les institutions. Mais, au-delà des institutions, on peut être régionaliste et européen, sur le modèle d’une Europe aux cent drapeaux. La notion de nation est parfois très récente, en tout cas plus récente qu’un territoire enraciné.

    Les régionalismes européens ne sont donc pas homogènes ?

    Ni même unis, loin de là ! Dans mon essai, vous lirez qu’il existe des régionalismes proches des Verts, donc de l’ultra-gauche, mais aussi des communistes, de la droite souverainiste, libérale ou identitaire. En matière idéologique, il n’y a pas d’unicité. Il y a une volonté émancipatrice issue d’un fondement, parfois l’identité étatique sera perçue comme une manifestation colonialiste, d’où l’évolution, dès les années 1960, de certains régionalistes vers la gauche idéologique.

    Peut-on parler de populisme ?

    Absolument, le populisme est une réaction populaire à un certain ordre, issu d’une élite. Ici, il s’agit d’une réaction contre un État jacobin ou considéré comme tel (Tous les États européens ne sont pas aussi jacobins que le nôtre…). Ce populisme s’appuie sur l’histoire des peuples, sur la mémoire européenne : en ce sens, il se veut pérenne.

    Cette forme de populisme identitaire est-elle purement historique, voire ethnique ?

    Non, justement, le populisme fiscal a largement investi les programmes politiques des régionalismes, même les plus enracinés. On constate que, le plus souvent, les régions les plus riches sont les plus revendicatrices en matière d’autonomie, de délégations de pouvoirs issues de l’État central. Le Pays basque, la Catalogne, l’Écosse, la Lombardie et la Flandre sont des territoires qui se plaignent de payer pour les autres territoires, plus pauvres. L’Italie du Nord contre le Mezzogiorno ! Il y a, aussi, une forme de « régional-égoïsme ». Mais à l’heure de l’homo economicus, comment pourrait-on leur en vouloir ? Il y a bien longtemps que le régionalisme identitaire basque est devenu un régionalisme européo-compatible. La fonction économique a dépassé, dans le contexte basque, la fonction biologique… Je fais référence à cette tradition indo-européenne qui fait de la population basque, un peuple issu d’une langue homogène.

    Quel est le rôle de l’Union européenne dans cette poussée des régionalismes ?

    L’Union européenne prend en compte les régions, notamment via un système de dotations financières. Elle a compris que certaines régions étaient plus fidèles à l’Union que les États dont ces régions sont issues… Parfois, le mouvement régionaliste rejette les deux structures, l’État et l’Union… L’Union européenne est une structure mutante, c’est-à-dire qu’elle n’a aucune figure préalable, elle peut-être un assemblage d’États comme une fédération supranationale ; en réalité, elle se situe entre les deux, mais elle pourrait favoriser les régions, pour pouvoir survivre. L’Union européenne est ce que les États en font, et surtout les majorités politiques issues de ces mêmes États… Elle ne théorise rien.

    Et la France ? Est-elle concernée ?

    Plus faiblement que la plupart de ses voisins.

    La France jacobine est menacée par l’autonomisme corse sur le Continent. Nous l’avons vu lors des élections régionales de 2005 : la victoire de l’union des autonomistes et des indépendantistes a choqué le pouvoir central. Vous lirez dans mon essai les liens entre les autonomistes et les institutions européennes. En métropole, les régionalistes obtiennent de bons scores en Alsace et en Bretagne (entre 5 et 8 %), des terres aux identités reconnues et maintenues. Au-delà, les territoires d’Outre-Mer sont plus sensibles aux sirènes indépendantistes, ce qui est logique compte tenu de leur éloignement géographique.

    L’Europe a perdu le Groenland…

    Oui, cela peut paraître anecdotique, mais je l’ai souligné dans mon essai car, outre le point de vue dimensionnel, cette terre est un véritable « pont » entre l’Europe et le Nouveau monde. La découverte de ce territoire par un homme du Nord est le début de la découverte du continent américain. La « perte » du Groenland est donc, symboliquement, dommageable car il isole l’Europe alors que notre territoire fut le véritable catalyseur du monde. Le Groenland fait toujours partie de la Couronne danoise, c’est une consolation.

    Et demain ?

    Je pense que l’Europe devrait se refonder sur les peuples qui la composent. Chaque ère de notre sous-continent a ses propres qualités : le Nord est porté, naturellement, vers la Mer, le Sud vers les relations méditerranéennes, l’Est a un rôle essentiel à réaliser avec notre partenaire russe.

    Et surtout, ne confondons pas l’Europe et l’Union européenne. L’une est éternelle, comme la vitalité de ses peuples.

    L’Europe des peuples face à l’Union européenne de Franck Buleux, préfacé par Georges Feltin-Tracol, éditions L’Æncre, collection « À Nouveau Siècle, Nouveaux Enjeux », dirigée par Philippe Randa, 226 pages, 25 euros.

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  • "LA HONGRIE SENTINELLE DE L'EUROPE", JEAN-CLAUDE ROLINAT S'EXPLIQUE...

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    Jean-Claude Rolinat, vous publiez aux éditions les Bouquins de Synthèse Nationale, votre 20e ou 21ouvrage, avec vous on ne sait plus ! Il est consacré à la Hongrie. D’où vous vient ce goût pour « l’étranger », au sens noble du terme. Vous trainez dans votre sillage la réputation d’être un « grand voyageur ». Vous avez d’ailleurs signé de nombreux papiers et reportages dans des titres amis comme National-Hebdo, Ecrits de Paris, Rivarol, Présent, Synthèse nationale et vous tenez chaque jeudi matin une petite chronique de politique étrangère sur RADIO LIBERTES, pourquoi ?

    JCR – Réputation un peu usurpée tout de même, il manque à ma collection, excusez du peu, l’Iran, la Chine, l’Australie, la Corée ou Taïwan, sans compter la…Corse, la plus proche de nos iles lointaines ! Les lectures de TINTIN, SPIROU et BUCK DANNY m’inspiraient plus que Le CID de Corneille ou LES PLAIDEURS de Racine ! J’ai sans doute été influencé par toutes ces aventures qui se déroulaient dans des pays réels ou imaginaires. Des occasions ici ou là, se sont présentées et j’ai un peu « bourlingué » partout où l’histoire s’écrivait. Ça continue, mais en classe « pépère ». Je pars en Pologne très bientôt, à la recherche du « plombier polonais » ! (rire…).

    Oui mais, la Hongrie, pourquoi consacrer un livre à la Hongrie ?

    JCR – C’est le premier titre d’une collection appelée, je l’espère, à s’enrichir d’un nouveau livre tous les 8 ou 9 mois, le temps d’une gestation en quelque sorte. La Hongrie est un pays à la longue mémoire, injustement traité par l’histoire, une terre matrice d’un peuple courageux : on l’a vu dans ses révoltes contre l’Autriche avant qu’il ne devienne un sage partenaire de l’Empire, face à la mainmise du bolchévique Béla Kun, dans son engagement – risqué – sur le front de l’Est, contre les Soviétiques par son héroïque résistance. Justement, l’année dernière, nous commémorions le 60e anniversaire de la révolte de Budapest qui, en 1956, fit l’admiration du monde entier. Les anciens du PC « F » à Paris doivent s’en souvenir encore, les murs de « l’HUMA » avaient eu chaud ! Ayant visité cet agréable pays - il y a de bonnes tables et la bière y est fraiche ! - et sa non moins séduisante capitale, Budapest, j’ai proposé à Roland Hélie ce titre, « La Hongrie, sentinelle de l’Europe ». Ce livre résume son histoire, analyse sa position actuelle de résistance – encore ! – à L’Union européenne, qui n’est plus qu’une sorte d’Union soviétique sans le goulag. Viktor Orban incarne cette fierté nationale, cette volonté de refuser l’invasion de sa patrie malgré le chantage et les diktats de Bruxelles. Pour cela, il est soutenu par les nationalistes de ce pays, notamment le JOBBIK, une variante très curieuse de l’espace nationaliste européen. Le seul mouvement classé à « l’extrême-droite » qui a, un peu, les « yeux de Chimène » pour la Turquie d’Erdogan.

    Mon éminent confrère Georges Feltin-Tracol, développe admirablement cet aspect dans un chapitre spécial.

    Cette collection « Notre belle identité européenne », est-elle appelée à s’enrichir ?

    JCR- Je l’espère. Le nombre de lecteurs de ce premier titre sera un indicateur. Il y a dans les terres de nos pères tant et tant de merveilles artistiques, touristiques, tant et tant de légendes et d’actes héroïques à vulgariser, qu’une vie ne suffirait pas à venir à bout de la tâche. Je pense à des Etats comme le Portugal ou la Grèce, et j’espère que des amis, spécialistes d’autres pays, pourront se joindre à nous et enrichir, au fil des ans, cette collection, une sorte « d’arsenal historico-politico-touristique » si vous me passez cette expression un peu « barbare » , pour lutter contre la désinformation qui gangrène nos chères petites têtes, de moins en moins blondes d’ailleurs….

    Jean-Claude Rolinat, nous vous remercions.

    Propos recueillis par Anne Ravinet

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  • Poutine à Versailles : j’y étais, je vous raconte

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    Voici un récit de la rencontre de Versailles vécue par Gabrielle Cluzel pourBoulevard Voltaire, publié hier mardi. Par ses référence historiques, mais aussi littéraires, ses réflexions d'ordre politique mais aussi culturel, on le verra, cet article de choses vues et les remarques qu'elles induisent, intéressera le lecteur royaliste, ou seulement patriote, de Lafautearousseau.  Rappelons pour ceux qui l'ignoreraient que Gabrielle Cluzel a participé - d'ailleurs brillamment - au colloque du Cercle de Flore « Refonder le bien commun », du 13 mai dernier, à Paris (Illustration ci-dessous)LFAR 

    110754293.jpgHier, Emmanuel Macron a reçu Vladimir Poutine à Versailles. Ils y ont tous deux donné une conférence de presse dans l’après-midi. J’ai eu la joie et le privilège d’y participer pourBoulevard Voltaire.

    Un journaliste de la presse alternative dans ce genre de rassemblement, c’est un peu Proust chez la duchesse de Guermantes. « C’est pour quel média ? », claironne, à l’entrée, la dame qui compulse ses listes d’un doigt mouillé, telle l’aboyeur à l’entrée du bal. « Boulevard Voltaire », chuchoté-je, en regardant à droite et à gauche comme si j’avouais être vendeuse dans un sex-shop. Non, tout va bien. Le cameraman, devant, me tient encore la porte. Il n’a pas dû entendre.

    Mais oui, j’ai pu rentrer. Mais non, on ne m’a pas refusé mon accréditation. Dites donc, on ne vit pas en Union soviétique, quand même… pour rester dans le registre géographique de la journée.

    Les journalistes sont invités à attendre dans la galerie des Batailles. Le cadre est somptueux, les murs sont couverts d’immenses tableaux chantant l’épopée militaire française sous l’Ancien Régime. Ils sont virils, guerriers, figuratifs, regorgent d’étendards dorés, d’uniformes chamarrés et de fierté française glorifiée : tout ce que déteste la gauche, mais on n’a rien trouvé de mieux pour en imposer au dirigeant d’une grande puissance avec lequel on souhaite négocier.

    « Il n’y a pas une culture française, mais des cultures françaises », a dit Emmanuel Macron, mais c’est pourtant celle-là – la grande, l’éternelle, la belle, la seule qui incarne notre pays dans l’imaginaire étranger, à défaut de peupler encore celui des Français – qu’il a choisie. Eh pardi ! Je le comprends : le premier qui réussit à inspirer le respect à qui que ce soit à l’ombre d’un plug anal vert pomme, assis dans l’entonnoir du vagin de la reine, me prévient.

    Si la ponctualité est la politesse des rois, on se souvient vite qu’en dépit du cadre, on est en république. Les journalistes poireautent, poireautent, poireautent. Les plus à plaindre sont les chaînes d’information continue. Elles se refilent le micro pour commenter, sur l’air d’une pièce de Beckett En attendant Macron. « Les deux présidents ont passé une heure à discuter ensemble, ils avaient beaucoup de choses à se dire. » Certes. Ils ont aussi passé une heure à table. Ils devaient avoir très faim, hein ? 

    Les présidents arrivent enfin.

    Macron évoque dès le début Pierre le Grand, et Poutine Anne de Kiev. Tous deux une amitié franco-russe qui n’a jamais cessé. Hollande, devant sa télé, doit s’étrangler. Poutine avoue être très impressionné par Versailles, qu’il n’avait jamais visité. Macron cite son ministre de la Culture, éditeur, qui a publié Tchekhov et Dostoïevski. L’un et l’autre annoncent un partenariat culturel, dans lequel les jeunesses des deux pays auront grande part.

    Puis vient le tour de la Syrie : la priorité absolue est la lutte contre Daech, et elle passe par la coopération des deux pays. Ils parlent même – à l’initiative d’un journaliste de l’AFP – de la rencontre entre Poutine et Marine Le Pen. Poutine ne renie rien, bien au contraire – « Marine Le Pen a toujours œuvré pour le rapprochement avec la Russie ». Macron ne lui en fait pas grief puisque, finalement, c’est lui qui a gagné.

    Le parcours d’Emmanuel Macron aurait été d’ailleurs presque sans faute… sans la question d’une journaliste de Russia Today : celle-ci s’étonne de l’ostracisme dont son média a fait l’objet durant sa campagne. « RT et Sputnik sont des organes d’influence, pas des journalistes », s’emporte-t-il, se prenant de ce fait légèrement les pieds dans le tapis : parce que tous ces braves gens de la presse française ici présents ont toujours été, peut-être, à l’endroit de Vladimir Poutine, d’une parfaite neutralité ?

    On retiendra cependant un mot de son discours : « Je suis un pragmatique », qui laisse enfin espérer un retour salvateur à un peu de realpolitik. On peut être de la presse alternative et constater les évolutions positives, non ?   

     Ecrivain, journaliste

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Un migrant ougandais viole une femme mais ne peut être expulsé car homosexuel

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    L’Ougandais Emanuel G. est demandeur d’asile en Allemagne car il prétend être persécuté pour son homosexualité dans son pays d’origine. L’individu, âgé de 37 ans, a suivi, en septembre 2016, dans la rue à Freising en Bavière, une femme se déplaçant à vélo.

    Il a saisi le guidon de l’engin, a attrapé la dame âgée de 29 ans, lui a déclaré désirer avoir une relation sexuelle, a jeté sa victime au sol, l’y a maintenue puis lui a abaissé avec l’autre main le pantalon et la culotte. Lorsque la victime a crié, l’Africain l’a menacée de tirer avec un pistolet. Après le viol, il a fui et a été arrêté un peu plus tard.

    L’agresseur vient d’être condamné à quatre ans de prison, mais devrait pouvoir sortir après avoir accompli la moitié de sa peine.

    Il ne pourra alors cependant pas être expulsé d’Allemagne vers l’Ouganda car, en tant qu’homosexuel, sa vie serait menacée dans ce pays.

    La victime a été incapable de travailler durant six semaines et a dû être prise en charge par un psychothérapeute.

    Le 22 mai 2017, toujours en Bavière, à Bad Reichenhall, un Allemand de 51 ans se déplaçant à pied a été agressé sexuellement par quatre individus à peau sombre après avoir été poussé dans un buisson, mais est arrivé à s’échapper. Il est légèrement blessé. Les agresseurs ont été arrêtés peu de temps après les faits à l’intérieur du foyer où ils résident.

    Alors que les autorités de divers pays d’Europe sont confrontées à la question de savoir comment déterminer si un réfugié prétendant être homosexuel l’est réellement, l’Allemagne a ouvert des centres pour demandeurs d’asile réservés aux homosexuels afin d’éviter à ceux-ci d’être agressés par des cohabitants peu enclins à accepter de les côtoyer. Au sein de foyers pour réfugiés, les agressions de personnes LGBT (lesbiennes, gay, bisexuelles ou transsexuelles) sont monnaie courante : violences physiques et psychiques, refus de traducteurs de parler avec elles, crachats, agressions et parfois même tentatives de meurtre.

    Si les agressions contre les femmes et enfants se produisent souvent en rue ou dans les piscines, les Allemands ne sont pas pour autant en sécurité à leur domicile. Ainsi, dans une autre partie de l’Allemagne, près de Wismar, au Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, une fille de 13 ans a été abusée sexuellement à son domicile par deux Turcs âgés de 19 et 31 ans, un vivant à Lübeck, au Schleswig-Holstein, et l’autre en Turquie. Lorsque la mère est rentrée à la maison, les agresseurs ont fui et ont été appréhendés par la police peu de temps après.

     Écrivain et journaliste belge francophone Son blog
  • Il y aurait 23 000 djihadistes potentiels au Royaume-Uni !

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    8871-20170531.jpg« Le Royaume-Uni abrite 23 000 djihadistes », titrait samedi le Times. Jusqu’ici, les autorités faisaient croire aux Britanniques qu’il y avait environ 3 000 djihadistes potentiels dans leur pays, dont 500 faisant l’objet d’une enquête active des services chargés de la sécurité intérieure (MI5). Mais après l’attentat de Manchester, commis par un ressortissant britannique d’origine libyenne qui avait été suivi par le MI5, l’on apprend que ces 3 000 djihadistes sont en fait ceux qui font l’objet d’une surveillance active et que ce nombre correspond en fait aux capacités de surveillance du MI5. Quand un nouvel individu doit être incorporé à ce lot, il faut en transférer un autre dans le lot des 20 000 ne présentant plus qu’un « risque résiduel ».

    Aussi bien Salman Abedi, 22 ans, revenu de Libye peu avant de commettre le massacre de Manchester, que Khalid Masood, 52 ans, qui a volontairement écrasé des piétons avec sa voiture et a poignardé un policier devant le palais de Westminster en mars, faisaient partie de ces 20 000 djihadistes potentiels ne présentant plus qu’un « risque résiduel ». Depuis l’attentat-suicide de Manchester du 22 mai qui a fait 22 morts et 116 blessés (dont 19 très graves), parmi lesquels des enfants et des adolescents, la police britannique a procédé à une vague d’arrestations et quatorze hommes sont toujours détenus sur des soupçons de liens avec l’entreprise macabre du musulman Salman Abedi.

    Parmi les personnes arrêtées, le cousin de Salman Abedi qui s’était déjà distingué en regrettant sur les réseaux sociaux qu’Hitler ne soit plus en vie pour brûler les juifs.

    Cela pourrait être pire, rassurent les autorités britanniques, puisque cinq projets d’attentat terroriste ont été déjoués entre l’attaque de Westminster et celle de Manchester. Certes, mais à l’instar des autorités françaises, les autorités britanniques font preuve d’une grande légèreté. C’est ainsi qu’elles laissent courir libres les djihadistes qui reviennent des zones de combat comme la Libye ou la Syrie. C’est encore une fois le Times qui a forcé la ministre de l’Intérieur Amber Rudd à reconnaître que la loi votée en 2015 pour permettre de bloquer provisoirement le retour des citoyens britanniques ayant lutté aux côtés des islamistes à l’étranger n’avait été à ce jour utilisée que pour un seul djihadiste.

    Pourtant, un sondage YouGov conduit après l’attentat de Manchester pour le Sunday Times montre que 55 % des Britanniques souhaiteraient que ces combattants musulmans jouissant de la nationalité britannique soient interdits de retour.

    Olivier Bault

    Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 31 mai 2017

    https://fr.novopress.info/206033/il-y-aurait-23-000-djihadistes-potentiels-au-royaume-uni/

  • Politique & éco n°133, la tribune des économistes N° 3 - La vérité sur l’Euro : un faux problème