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Europe et Union européenne - Page 672

  • Quand Sting invoque Allah au Bataclan ... Attentat à la décence ?

    Qui a bien raison de poser la question en titre et y apporte la réponse qui s'impose [Causeur, 14.11].

    Il y a une semaine s’éteignait Leonard Cohen, dont la chanson Hallelujah résonne en chacun de nous comme un cantique éternel. « J’ai entendu qu’il y avait un accord secret / Que David a joué, et il a plu au Seigneur / Mais tu ne t’intéresses pas vraiment à la musique, n’est-ce pas? (…) Ta foi était forte mais tu avais besoin de preuves / Tu l’as vue se baigner sur le toit / Sa beauté et le clair de lune t’ont renversé » … Par ces paroles mystérieuses, à la fois bibliques et profanes, s’ouvre un des plus beaux morceaux jamais composés, mêlant à des arpèges d’une beauté saisissante ce refrain sacré, Hallelujah - Dieu soit loué ! - qui se répète inlassablement, s’élève et s’abaisse, espère et renonce, s’exalte et se brise.

    Samedi soir, au Bataclan, dans un concert censé honorer les victimes du 13 novembre, le chanteur britannique Sting a choisi de célébrer un autre Dieu. Accompagné du trompettiste Ibrahim Maalouf, il a ainsi interprété Inchallah, un des titres de son dernier album qui rend hommage aux réfugiés perdus en mer Méditerranée. « La chanson raconte l’histoire d’une famille partie sur un petit bateau. Je n’ai malheureusement pas de solution politique pour la crise des migrants mais, s’il y en a une, je pense qu’on peut la trouver en faisant preuve d’empathie. En s’imaginant sur ce bateau avec vos enfants et ceux que vous aimez » a-t-il expliqué sur scène.

    Homo Festivus ne pouvait imaginer plus belle réouverture ni plus belle rédemption pour la salle de spectacle la plus tristement célèbre de la planète : un artiste engagé chantant l’Islam et l’amour. Dans un narcissisme qui confine au délire, faisant fi de la souffrance infinie de centaines de familles, Sting allait absoudre et sauver l’Humanité de la haine des victimes à l’endroit de leurs bourreaux, des peurs occidentales à l’égard des migrations orientales, des phobies archaïques vis-à-vis des lumières de la diversité.

    Sting a tenu à préciser au public qu’inchallah était « un très beau mot », comme pour appuyer un peu plus sa pédagogie lumineuse dans l’arène même où Allah était invoqué pour l’assassinat de 130 personnes, il y a un an.

    Souhaitant probablement faire définitivement taire les allahou akbar des terroristes, cet Inchallah très maladroit les a bien au contraire fait résonner.

    Il y a des choses que la pudeur commande de ne pas faire. Mais cette pudeur gagne rarement les hommes de spectacle que l’hubris finit toujours par métamorphoser en prêtres. La grande messe des émotions faciles et des absolutions immédiates a tellement corrompu la société du spectacle que tout artiste qui se respecte se croit sommé par la Providence de remettre les hommes de leur péchés, de leurs angoisses, de leurs préjugés, de leurs peurs.
    Samedi soir, Sting n’a pas pris la mesure de l’événement auquel il était convié. Il aurait probablement pu se contenter de jouer ses titres classiques. Et pourquoi pas rendre un double hommage en interprétant ce merveilleux Hallelujah, bien plus consensuel, bien moins violent, bien moins violemment prescriptif.

    Mais la promotion de son nouvel album et la propre célébration de son âme ne pouvaient se contenter d’une simple dédicace aux disparus du Bataclan.   

    Thomas Clavel

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Capituler devant la mort

    Entretien avec Jesse Hughes, chanteur du groupe Eagles of Death Metal par Gavin Mcinnes. Ce que nous dit Jesse Hughes, dans son témoignage, mérite qu’on lise, et plutôt deux fois qu’une, tant ses propos viennent battre en brèche le ronronnement des media maintream sur ce qui s’est vraiment passé au Bataclan, dont Jesse Hughes est l’un des survivants.

    Takimag. C’est difficile de parler des attaques sans donner l’impression de blâmer les victimes, mais c’est impossible de nier que la peur de l’islamophobie et la peur des armes ont mené à de nombreuses morts ce soir là.

    Jesse Hughes. J’ai vu la peur tomber comme une couverture sur toute la foule et ils sont tombés comme du blé dans le vent, la façon dont vous le feriez devant un dieu. J’étais totalement conscient dès le tout début. La première chose dont j’avais besoin était de trouver ma compagne. La peur a pris un siège arrière et « où est ma compagne ? » est passé devant. Je pouvais sentir la poudre dans les coulisses et j’ai compris que quelqu’un avait tiré là. J’ai vu un type avec un fusil automatique et quand il s’est retourné vers mois, ses yeux ressemblaient à des billes. Il était totalement défoncé et nous savons maintenant qu’ils étaient sous Xanax et cocaïne. Je l’ai reconnu. Je l’avais vu plus tôt dans la journée et l’avais remarqué en train de nous regarder.

    Takimag. Ils étaient dans la salle très tôt. Ce qui veut dire que des membres du personnel étaient avec eux.

    Jesse Hughes. J’ai eu beaucoup de problèmes pour avoir dit ça. Je sais de façon certaine qu’ils étaient là tôt. Je me rappelle d’eux regardant mon pote. J’ai mis ça sur le compte de la jalousie arabe. Vous voyez ce que je veux dire ? Quand un musulman voit un Américain sûr de lui avec des tatouages, ils le regardent. J’ai réalisé après que c’était Abdeslam et qu’il regardait mon collègue parce qu’ils pensaient qu’il était un danger. Il est incontestable que les terroristes étaient déjà à l’intérieur et qu’ils devaient y être entrés d’une façon ou d’une autre. Pendant la fusillade je suis allé dehors et la porte des coulisses était grande ouverte. Comment cela a pu arriver ?

    Takimag. Pensez-vous que le politiquement correct est en train de tuer nos instincts naturels et nous rend vulnérables ?

    Jesse Hughes. Absolument. Il y avait deux filles qui étaient impliquées. Elles étaient dans la salle et se sont évanouies avant la fusillade et ses femmes étaient en tenue musulmane traditionnelle. Elles savaient que les gens ne les fouilleraient pas à cause de la façon dont elles étaient habillées. Elles ont été arrêtées quelques jours plus tard.

    Takimag. La peur d’offenser les musulmans est l’arme la plus grande des terroristes.

    Jesse Hughes. Regardez les gars qui ont attaqué Bruxelles. Ils portaient des gants noirs à une seule main. Leurs bagages étaient trop lourds pour être soulevés, mais ils ne voulaient que personne ne les aident avec. Personne n’a remarqué ça avant que les bombes n’explosent.

    Takimag. Nous devrions mourir plutôt que d’être traités de bigots.

    Jesse Hughes. Comment la religion peut être associée au racisme ? Prenez juste le mot islam et remplacez-le par communisme. C’est une idéologie. La façon dont les époux Rosenberg auraient pu vendre des secrets nucléaires depuis l’intérieur de l’Amérique est la même manière dont les terroristes musulmans peuvent nous attaquer de l’intérieur. C’est légitime de discerner quand cela vient des musulmans aujourd’hui et à cette époque.

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  • François Fillon se voit... à Bruxelles

    Lu dans La Lettre A :

    Capture d’écran 2016-11-14 à 19.33.45

    Cette information contredit directement la déclaration de François Fillon de janvier 2016, affirmant quitter la politique en cas d'échec à la primaire.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • CRISE DES “MIGRANTS” : HALTE À L’INVASION DE L’EUROPE !

    Les Lansquenets de France Forum SI cliquez ici

    Depuis plus d’un an maintenant, se développe la crise dite des “migrants”, qui voit l’Europe confrontée à une brutale poussée migratoire, d’un volume et d’une intensité rarement vus depuis la Seconde Guerre mondiale. Le site lemonde.fr indique ainsi que, en 2015, 1,1 million de migrants ont atteint l’Allemagne, essentiellement en passant par la frontière entre l’Autriche et la Bavière.

    Ces migrants-là venaient en général de Grèce, où ils étaient arrivés par mer à partir de la Turquie, en suivant un trajet qui semble délaissé depuis l’accord Erdogan-Merkel de début 2016.

    Mais d’autres ont immédiatement pris la suite, reprenant cette fois-ci le schéma classique d’invasion via l’Italie, qui fonctionnait depuis des années et avait connu une forte accélération en janvier 2015. L’éditorial du Figaro daté des 16 et 17 avril 2016 notait ainsi que 6 000 migrants venaient de débarquer en Italie au cours des trois jours précédents ! Et les choses ne se sont pas arrangées depuis...

    Une partie de ces “migrants” restent en Italie, où ils sont de plus en plus mal tolérés. Une autre se répand ailleurs en Europe, par exemple à Calais où, fin août 2016, l’effectif du vaste campement sauvage baptisé “la Jungle” est brutalement passé de 6 000 à 10 000 personnes (en attendant d’être réparti sur l’ensemble du territoire français), ou encore à Paris, où l’on annonce, début septembre 2016, l’ouverture de deux centres d’accueil...Et ce n’est pas fini !

    Bien entendu, l’Allemagne, l’Italie et la France ne sont pas les seules nations visées par cette déferlante migratoire, qui concerne l’ensemble de l’Europe et relève, à l’évidence, d’un plan concerté d’invasion, tant semblent parfaitement rodés les techniques de passage et les trajets utilisés, y compris les trajets de rechange lorsque les voies habituelles ne sont plus accessibles.

    LES PEUPLES EUROPÉENS SONT EN DANGER

    Cette invasion est bien évidemment un danger pour l’identité des peuples européens, déjà mise à mal par des décennies d’une démentielle politique d’immigrationnisme de masse. Elle constitue également un danger pour leur sécurité, comme le montrent, non seulement les agressions dont ont été victimes plus d’un millier de femmes allemandes lors de la nuit de la saint Sylvestre 2015, mais aussi les attentats commis en Europe : c’est ainsi que deux au moins des terroristes ayant opéré à Paris lors des attaques du 13 novembre 2015 étaient entrés en France en se glissant dans le flot des migrants. Par ailleurs, selon un article de L’Express publié par msn.com le 22 février 2016, le directeur d’Europol, Rob Wainwright, a indiqué que plusieurs milliers de djihadistes de l’Etat islamique étaient entrés en Europe à la faveur de la crise migratoire.

    Le pire est donc assurément à venir, non seulement pour la préservation de l’identité européenne, mais aussi pour la sécurité physique des peuples européens.

    Et pendant ce temps-là, que font les autorités européennes ? Elles se complaisent dans l’humanitaire le plus basique, accueillant sans mot dire les masses de “migrants” en provenance des côtes libyennes, comme elles l’avaient déjà fait avec ceux qui avaient pris la mer en Turquie. Devant l’invasion, la seule réaction de l’Union européenne consiste finalement à dire qu’il faut accueillir tout le monde dans des conditions “décentes”, chaque Etat européen étant invité à prendre sa part du fardeau. Et, à quelques rares exceptions près, dont nous reparlerons plus loin, les Etats européens sont sur la même longueur d’onde.

    Que nous disent donc l’UE et ces Etats pour justifier cette position ? Tout simplement que les “migrants” sont des réfugiés appelés à bénéficier du droit d’asile en Europe et qu’il convient, par conséquent, d’arracher à des conditions de vie “indignes”.

    Des “réfugiés” : est-ce bien sûr ? Dans un article publié le 27 janvier 2016, le réseau EurAction soulignait que, selon Franz Timmermans, vice-président de la commission européenne, les “migrants économiques” représentaient “environ 60 %” du nombre total des arrivants en décembre 2015, d’où il résultait que les authentiques réfugiés potentiels ne représentaient que 40 % du total des “migrants”.

    PARMI LES “MIGRANTS”, COMBIEN DE VRAIS RÉFUGIÉS ?

    Mais 40 %, c’était encore beaucoup trop, comme l’a ensuite montré l’exploitation qui pouvait être faite d’un article paru dans Le Monde daté du 9 janvier 2016. Car cet article nous apprenait non seulement que la France avait enregistré 80 075 dossiers de demande d’asile en 2015, mais, aussi et surtout, donnait la structure de la population ayant déposé les demandes d’asile en question. En tête de l’article en cause figurait en effet un schéma du “top 10” des demandeurs d’asile, schéma que l’on peut résumer comme suit :

    5 091 (Soudan) + 3 403 (Syrie) + 3 139 (Kossovo) + 3 071 (Bangladesh) + 3 049 (Haïti) + 2 937 (République démocratique du Congo) + 2 815 (Chine) + 2 245 (Albanie) + 2 145 (Irak) + 2 122 (Afghanistan) = 30 017 demandeurs d’asile au “top 10” en 2015.

    Or, depuis des mois, les dirigeants européens affirment que les seuls “vrais” demandeurs d’asile sont les Syriens et les Irakiens, les autres n’étant que des “réfugiés économiques” dont la vocation est de retourner dans leur pays sans plus attendre. Sur cette base, les données ci-dessus montrent, par conséquent, que le nombre de “vrais” réfugiés s’établit à : 3 403 + 2 145 = 5 548 sur un “top 10” de 30 017, soit 18,48 %.

    Mais le pourcentage réel de vrais réfugiés est encore plus faible. En effet, ce n’est pas au “top 10” qu’il convient de rapporter les 5 548 demandeurs syriens et irakiens, mais au total général des dossiers de 2015, soit 80 075, ce qui ramène le pourcentage des vrais demandeurs à 6,93 %. C’est dérisoire et, comme on pouvait s’y attendre, très inférieur au pourcentage de vrais réfugiés annoncé par Frans Timmermans, qui parlait, comme on l’a vu plus haut, de 40 % de réfugiés authentiques au sein de la vague migratoire de 2015. On nous rétorquera que le pourcentage obtenu en France est éventuellement inférieur au pourcentage réel concernant l’ensemble de l’Europe. Mais, compte tenu de ce que donne le calcul dans le cas français, qui intéresse une population parfaitement représentative de la vague migratoire submergeant l’ensemble du continent européen, comment imaginer que le pourcentage réel concernant la totalité de l’Europe puisse être sérieusement supérieur à 10 % ?

    Dès lors, on est logiquement conduit à penser que la très grande majorité de ceux qui forcent ainsi les portes de l’Europe sans y être invités n’a aucun droit à y rester, puisqu’elle ne remplit pas les conditions nécessaires, non seulement pour bénéficier du droit d’asile, mais aussi et avant tout pour avoir la possibilité de présenter le dossier dont l’examen lui permettra éventuellement d’avoir accès à ce droit. Le cas de tous les autres relève de l’escroquerie pure et simple, pour laquelle la sanction minimale est évidente : l’expulsion immédiate !

    POUR DÉFENDRE L’EUROPE, IL FAUT S’INSPIRER DE L’EXEMPLE HONGROIS

    Il est au moins un homme d’Etat en Europe qui a compris quelle devait être la réaction correcte face à l’invasion, c’est le Hongrois Viktor Orban, lequel a mis en place, aux frontières de son pays, un “mur” destiné, non pas à empêcher toute entrée en Hongrie, comme le prétendent les gras médias malhonnêtes, mais à permettre un contrôle efficace des entrées, de façon que seuls les demandeurs d’asile authentiques puissent pénétrer dans l’Espace Schengen, à l’exclusion de tous les autres. Et ce contrôle, Orban l’a mis en place avec le soutien discret de... l’Union européenne ! Lors de son émission du mardi 15 septembre 2015, l’émission “C dans l’air” nous a en effet appris, par la voix de l’un de ses intervenants, membre de la Fondation Robert Schuman, que le “mur” hongrois était financé en partie par l’UE, ledit “mur” étant réalisé en application de la réglementation européenne, qui veut que l’on sécurise les frontières extérieurs de l’Espace Schengen.

    On admirera l’hypocrisie des dirigeants de l’UE, qui pleurnichent sur le sort des “migrants” et financent, dans le même temps, le mur hongrois mis en place par Orban, dont la politique a finalement reçu le soutien de plusieurs pays situés à l’est de l’Union. Mais le plus important n’est pas là. Le plus important est de prendre conscience que les textes européens permettent de défendre l’Espace Schengen, dès lors qu’ils sont correctement appliqués. Il est donc inepte de prétendre que les choses iraient mieux en quittant l’Espace Schengen, puisque les textes qui le régissent permettent de défendre les peuples européens. Ce n’est pas Schengen qui est en cause, mais le personnel politique dominant, qui ne veut pas défendre l’Europe : ce personnel étant ce qu’il est, croit-on vraiment que les choses iraient mieux dans le cadre d’un repli national ? Par exemple, l’immigration de masse que subit la France n’a-t-elle pas été, d’abord et avant tout, le fait du gouvernement français ?

    La solution ne réside donc pas dans la déconstruction de l’UE et de l’Espace Schengen, souhaitée par les gnomes de Wall Street, tout comme ils souhaitent la destruction de l’euro, elle réside tout bonnement dans l’application des textes européens. A cet égard, une politique efficace de défense européenne contre l’invasion devrait reposer avant tout sur les deux éléments suivants :

    - la mise en place d’un contrôle efficace des frontières de l’Espace Schengen, dans l’esprit de ce qui a été fait par la Hongrie ;

    - la mise en œuvre d’un contrôle systématique de tous les soi-disant “réfugiés” entrés en Europe, pour déterminer qui a droit effectivement à l’asile et qui doit être expulsé sans plus tarder.

    Il s’agirait là d’un chantier très lourd, nous dira-t-on. C’est exact, mais le lancement de ce chantier est indispensable à la défense de l’identité et de la sécurité des Européens, qui permettrait enfin de lancer cette politique d’inversion des flux migratoires dont l’Europe a le plus pressant besoin.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/11/13/crise-des-migrants-halte-a-l-invasion-de-l-europe-5873589.html

  • Un djihadiste ayant exécuté 20 soldats syriens désarmés accueilli dans un foyer de réfugiés en Autriche

    L’Orient Le Jour / AFP du 10 novembre

    « Un Syrien de 27 ans a été formellement mis en accusation en Autriche pour l’exécution de 20 soldats gouvernementaux désarmés alors qu’il combattait dans une unité de l’Armée syrienne libre (ASL), a-t-on appris jeudi auprès du parquet.
    L’homme avait été arrêté en juin dans un foyer de réfugiés de Kufstein, au Tyrol (ouest de l’Autriche), après avoir été dénoncé par un compatriote.

    En garde à vue, il a reconnu avoir « achevé » 20 soldats gouvernementaux blessés et désarmés à l’issue de combats, des faits qui se sont produits en 2013 et 2014 à Homs et dans sa région, dans le centre de la Syrie. Il est depuis revenu sur ses aveux, a précisé le parquet d’Innsbruck.

    Le suspect combattait au sein des Brigades al-Farouk, une unité de l’ASL »

    En mai 2013, le commandant de cette brigade (soutenue par la France et les Etats-Unis) a soulevé l’indignation  en mangeant le coeur d’un soldat syrien.

    http://islamisation.fr/2016/11/10/un-djihadiste-ayant-execute-20-soldats-syriens-desarmes-accueilli-dans-un-foyer-de-refugies-en-autriche/

  • Le ministre belge des Migrations : « Cette crise des migrants n’est qu’un début »

    Pour Théo Francken, secrétaire d’Etat à l’Asile et aux Migrations dans le gouvernement belge, « cette crise des migrants n’est qu’un début ». Dans un entretien à Knack, repris par Le Vif, le ministre (N-VA) explique en effet :

    « Si on regarde le développement climatique, la désertification de l’Afrique, les guerres et les conflits partout dans le monde, on ne peut que constater que la pression sur les frontières extérieures de l’Union européenne ne fera qu’augmenter. Cette crise n’est qu’un début. »

    Aussi vient-il de proposer une application beaucoup plus stricte de l’accord de Dublin, afin d’en limiter le nombre :

    « Nous devons faire comprendre aux réfugiés que prendre un bateau n’offre aucune garantie à un séjour en Europe. »

    « À moment donné, explique Théo Francken, huit mille Irakiens ont demandé asile. Ils pensaient vraiment qu’on leur donnerait deux mille euros, une belle voiture et un appartement, et qu’ensuite ils pourraient faire venir leurs familles. Cette illusion leur a été vendue par les passeurs et circulait aussi sur la Toile. En réalité, ils se sont retrouvés dans une caserne au Limbourg ou en Flandre-Occidentale. Mais ils n’avaient évidemment pas payé les passeurs pour ça et donc leur déception s’est répandue comme une traînée de poudre sur internet : “Vous ne devez pas venir, car ce n’est vraiment rien ici. » »

    En mai dernier, visitant un centre pour réfugiés, Théo Francken avait s’était vivement agacé du peu de reconnaissance que ceux-ci manifestaient à la Belgique de les avoir accueillis :

    « Vous êtes des dizaines de milliers à être entrés dans notre pays en quelques semaines. Ce n’est pas évident pour notre pays, ni pour l’opinion publique. Nous faisons de notre mieux, nous essayons d’assurer un accueil digne. Avoir un peu de reconnaissance serait opportun. »

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  • Six ans d’austérité : L’effondrement de la sécurité sociale grecque

    Lorsque le 23 avril 2010, George Papandréou, l’ancien fils du Premier ministre grec socialiste, Andreas Papandréou (1919-1996), a annoncé, depuis l’île pittoresque de Kastelorizo, en Égée, l’implication du FMI dans les affaires grecques, les Grecs savaient ce qu’allait devenir leur vie relativement aisée et paisible. Jusqu’ici, les catastrophes liées au FMI avaient plutôt à voir avec des terres lointaines d’Amérique du Sud, mais pas avec un pays de l’UE, comme aujourd’hui.

    Il est assez ironique qu’Andreas Papandréou (lui-même fils d’un Premier ministres à trois reprise George, 1888-1968, un anti-communiste baptisé «sage de la démocratie»), avec sa fameuse équipe de Bobos et leur slogan du « changement » qui l’on amené au pouvoir en 1981, a été celui qui a permis aux Grecs de goûter à la bonne vie de l’Ouest : costumes Armani ; résidences de luxe.et BMW, pour la nomenklatura du parti et leurs amis hommes d’affaires. Comme il est approprié que ça soit son fils, George, qui quand il ne négociait pas à Bruxelles, faisait du vélo professionnel et du kayak, qui a fait éclater en mille morceaux, les trente ans de bien-être socialiste. Depuis lors, les gouvernements grecs successifs de banquiers – conservateurs et socialistes – alliés avec les diplômés des célèbres universités britanniques et américaines ont été incapable de trouver une solution pour le meilleur au modèle d’austérité que l’UE et les hommes du FMI on concocté pour la Grèce.

    Année après année, les salaires et les pensions ont été coupés, à chaque fois « pour la dernière fois ». Les forces armées ont particulièrement été frappées : outre les coupures radicales de ressources, les retraites des officiers ont été réduites des deux tiers, à la suite de réductions semblables aux salaires des personnels d’active. Depuis les temps de Léonidas et le premier assaut asiatique, les Grecs ont toujours lutté pour leurs principes plutôt que pour des biens matériels, mais un estomac vide est un compagnon démoralisant pour un soldat. Cependant, ceux qui sont dans les forces armées ont de la chance, ils ont au moins les hôpitaux militaires pour les soigner. Même si, dernièrement, ils ont été ouverts aux civils pour faire face à la demande.

    Les conditions dans la plupart des hôpitaux grecs vous donnent l’impression que vous êtes dans une métropole du sous-continent indien. Le manque de fournitures de base ; de draps, de bandages ; le report des interventions en raison du manque de fournitures ; les patients atteints de cancer qui ne sont pas traités en raison du manque de médicaments coûteux, tout cela accélère la détérioration du tissu social. Ajoutez à cela le nombre croissant d’immigrants du Tiers-monde qui sont traités pour des maladies comme l’hépatite ou la tuberculose, éradiquées depuis longtemps en Grèce et en Europe, et vous comprendrez dans quelle situation dramatique nous sommes.

    Dans ce que les media mainstream ont appelé le quatrième mémorandum, qui probablement entrera en vigueur à partir de décembre, se trouve une nouvelle série de mesures qui aggraveront l’état de la santé publique. Dans une singulière coïncidence, c’est le gouvernement Tsipras, dont le slogan est « Première fois sur la gauche » qui sera celui qui va se débarrasser de la vache sacrée de la gauche : la sécurité sociale.

    Il faut actuellement jusqu’à trois ans pour qu’un retraité reçoive son premier versement. Et cette attente est appelée à augmenter. De 2014 à 2016, les 8 principaux dispensateurs de soins des secteurs privé et public, ont retiré de leurs comptes bancaires plus de 550 millions d’euros, juste pour payer les retraites. Ceux qui seront les plus touchés par la nouvelle série de coupes seront la « noblesse » de la sécurité sociale : les employés de banque, les médecins, les avocats et les ingénieurs, ceux qui peuvent encore faire tourner l’économie. Beaucoup de ces privilégiés ont vu leurs fonds dilapidé quand le marché immobilier, où traditionnellement la richesse a été accumulée, s’est effondré.

    La semaine dernière, une file énorme s’est formée dans le centre d’Athènes, quand une nouvelle entreprise a distribué gratuitement ses bonbons, afin de promouvoir une consommation sans victimisation. La même semaine, un fonctionnaire de l’administration régionale s’enorgueillissait des 3,8 millions affectés à des « structures temporaires » (lire : sécurité sociale de l’avenir) qui assureront la distribution de rations aux personnes dans le besoin. Il est scandaleux de penser qu’un pays européen puisse être fier de sa capacité à mobiliser des fonds de l’UE pour nourrir ses pauvres.

    Et pourtant, 4.512.000 Grecs sur une population de 11 millions vivent au bord de la pauvreté. 39, 9% de la population atteignant 44,5% pour les tranches d’âges de 0 à 17 ans, ont besoin de produits de première nécessité tels que la nourriture et le chauffage. 230.000 enfants grecs vivant dans une pauvreté totale dans des foyers où aucun des parents ne travaille. Avec un taux de chômage de 47% parmi les jeunes et au moins 200.000 chercheurs grecs déjà partis à l’étranger à la recherche d’un emploi, il est évident que le programme d’austérité de l’UE et du FMI équivaut au génocide du peuple grec.

    La prochaine fois que vous entendrez un politicien financé par l’UE vous dire que les Grecs passent un bon moment avec votre argent, rappelez lui ces faits. Et espérons que vous n’aurez pas à vivre le cauchemar socialo-capitaliste de l’UE comme nous le vivons.

    http://www.voxnr.com/5730/six-ans-dausterite-leffondrement-de-la-securite-sociale-grecque

  • La Lettre d’Allemagne N°18

    Ces élections qui viennent.

    Lorsque cette lettre paraîtra, la présidentielle américaine focalisera toutes les attentions, et l’on comptera les heures jusqu’à la proclamation du nom du successeur de Barak Obama à la Maison Blanche…

    Si tous les Européens ont le regard tourné vers l’Atlantique, on n’en oublie pas pour autant la bonne soupe politicienne de ce côté-ci de la Grande Mer.

    Chez les Germains cisalpins

     Avec le congrès de la CSU qui s’est tenu ce week-end à Munich, Horst Seehofer a eu l’occasion de poursuivre la pièce de théâtre qu’il avait commencée à jouer il y a exactement un an, lorsque la crise des migrants faisait, pour la première fois, basculer l’opinion, et pour laquelle il partage l’affiche avec la chancelière. C’est que la CSU est gravement menacée de perdre sa majorité absolue au Landtag de Bavière, sous la pression, lente mais inexorable, de l’AfD. Il faut donc feindre l’opposition frontale à la politique de Berlin, multiplier les déclarations fracassantes contre cette politique, ou les susciter chez ses vassaux et obligés, laisser croire que l’on réfléchit à présenter des candidats dans toute l’Allemagne, en bref, que l’on incarne une alternative à la fois crédible et raisonnable à la folle politique migratoire et au « Wir schaffen das ».

    Evidemment, tout cela se passe en concertation avec Angela Merkel, qui a besoin d’une CSU puissante en Bavière, afin de préserver l’illusion que l’Union est et demeure un parti conservateur : c’est bien autour de la CSU bavaroise que se structure le pôle conservateur de la CDU, qui trouve par elle son expression la plus visible. Il n’est pas certain, cependant, que cela suffise : l’AfD, cahin-caha, avec les dirigeants qu’elle s’est donnés, avec ses défauts et ses insuffisances, a atteint un étiage où elle menace la reconduction de la « Grosse Koalition » Union-SPD après les prochaines élections générales d’octobre 2017. S’il fallait impliquer un troisième larron dans la formation du futur gouvernement, cela rendrait la négociation de l’accord de gouvernement particulièrement intéressant… et sa viabilité tout à fait hypothétique.

    Comme par hasard, le bon serviteur Thomas de Maizière, ministre fédéral de l’Intérieur, vient de formuler des propositions intéressantes, qui rejoignent les exigences de l’AfD : débarquer les migrants secourus en mer sur le sol africain, et y étudier sur place les demandes d’asile. Comble de bonheur, le SPD ne semble pas fermée à la discussion sur ces idées. On peut apprécier à ces déclarations le désarroi d’une classe politique – et sans doute sa duplicité.

    Chez les Germains transalpins

    En Autriche, l’approche des partis de gouvernement vis-à-vis de la FPÖ semble toujours assez hésitante, ce qui montre que le concept de diabolisation n’est toujours pas parfaitement intégré par la classe politique locale. La SPÖ du chancelier Kern s’est ainsi donné un objectif clair avant l’élection présidentielle de début décembre, voire après la dissolution du parlement qui suivrait assez naturellement l’élection de Norbert Hofer – il faut bien se préparer au pire. Il s’agit d’arrêter une position commune, a priori, quant à la formation d’une éventuelle coalition de gouvernement avec ledit FPÖ. Ceux qui en tiennent pour considérer cette option comme ouverte expliquent qu’il y aurait trop d’inconvénients à discuter avec une ÖVP – la formation autrichienne cousine de la CDU allemande – qui serait en position de partenaire exclusif et obligatoire. Un petit détail, cependant : à plus de 33% dans les sondages, c’est malgré tout à la FPÖ que reviendrait l’initiative de l’accord de gouvernement…

    François Stecher 7/11/2016

    Revue de Presse

    • Que se passe-il à Bautzen

    FAZ – 02.11.2016, début de matinée – Saxe

    Des militants d’extrême droite pourchassent des migrants dans Bautzen
    En septembre dernier, la ville saxonne [de Bautzen] a fait la une des journaux à cause de confrontations entre migrants et militants d’extrême droite. Aujourd’hui, des migrants sont à nouveau menacés à Bautzen.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/in-bautzen-bedrohen-rechtsextreme-wieder-fluechtlinge-14508891.html

    FAZ – 02.11.2016, fin de matinée – Saxe

    La police dément la chasse aux migrants dans Bautzen
    Résumé : Idem.
    Lien : Idem. 

    Die Welt – 02.11.2016 – Bautzen

    Nouveaux heurts entre militants d’extrême droite et demandeurs d’asile
    Il y a eu de nouvelles confrontations à Bautzen, entre des militants – vraisemblablement – d’extrême droite et de jeunes migrants. La direction de la police de Görlitz a évoqué des menaces et des jets de pierre à l’encontre de migrants dans la ville de Saxe.

    La place centrale de Bautzen a été récemment et à plusieurs reprises le théâtre de bagarres entre migrants et militants d’extrême droite.
    https://www.welt.de/politik/deutschland/article159208037/Rechte-und-Asylbewerber-geraten-wieder-aneinander.html

    • L’Union et le théâtre de la désunion

    FAZ – 31.10.2016 – Congrès de la CSU

    L’incompréhensible Seehofer
    Le congrès de la CSU aura lieu sans Merkel. Deux joutes électorales vont y commencer très bientôt, alors que le mystère règne sur les candidats. Il en est un qui profite de la situation.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/csu-parteitag-startet-mit-dem-hauptthema-wahlkampf-14504563.html

    Die Welt – 03.11.2016 – Merkel et Seehofer

    L’Union fait durer la querelle sur le droit d’asile – par peur de l’AfD
    La querelle des réfugiés entre la CDU et la CSU est pour une très large part mise en scène. Merkel veut donner du temps à Seehofer pour contrer la concurrence de l’AfD et sa critique de l’islam. Si nécessaire jusqu’aux élections parlementaires fédérales.

    https://www.welt.de/politik/deutschland/article159209321/Union-zieht-Asylstreit-in-die-Laenge-aus-Angst-vor-der-AfD.html

    Die Welt – 03.11.2016 – Nouveau sondage bavarois

    L‘AfD menace la majorité absolue de la CSU au Landtag
    La CSU est fière de sa majorité absolue en Bavière. C’est le garant de son influence à Berlin et à Bruxelles. Cependant, comme le montre un récent sondage, l’AfD grignote également le monopole des chrétiens-sociaux.

    https://www.welt.de/politik/deutschland/article159233473/Die-AfD-bedroht-die-absolute-Mehrheit-der-CSU.html

    • Crise des migrants

    FAZ – 25.10.2016 – Evacuation du camp

    L’Office fédéral pour les migrants (BAMF) se prépare à affronter le retour de réfugiés en provenance de Calais
    Les autorités françaises ont poursuivi mardi l’évacuation du camp de migrants de Calais. Ici aussi, les autorités tablent sur un retour de nombreux demandeurs d’asile en Allemagne.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/bamf-wappnet-sich-fuer-rueckkehr-von-fluechtlingen-aus-calais-14497272.html

    Die Welt – 31.10.2016 – Migrants

    Pour les Africains, la Suisse est la nouvelle porte sur l’Allemagne
    « Les sorties incontrôlées » du territoire suisse ont doublé depuis le début de l’année 2016. On en a compté presque 6.000 jusqu‘en septembre.

    Le but des migrants : l‘Allemagne. Les autorités savent que de très nombreux migrants passent la frontière clandestinement.
    Berlin est conscient du problème, mais on n’ose pas mener les reconduites à la frontière et les contrôles statiques, comme à la frontière avec l’Autriche.
    Pourquoi est-ce important :
    Cet assaut pousse la police fédérale, y compris au personnel, dans ses derniers retranchements. En concertation avec son homologue helvétique, elle veut bloquer les migrants dès le départ pour l’Allemagne.
    https://www.welt.de/politik/deutschland/article159161974/Fuer-Afrikaner-ist-die-Schweiz-das-neue-Tor-nach-Deutschland.html

    Die Welt – 02.11.2016 – Ils viennent d’autres pays de l’UE

    Pourquoi des réfugiés reconnus comme tels tiennent absolument à se rendre en Allemagne
    Beaucoup de demandeurs d’asile reconnus dans d’autres pays de l’UE viennent en Allemagne – alors qu’ils n’y recevront ni prestations sociales ni travail.

    https://www.welt.de/politik/deutschland/article159199321/Warum-anerkannte-Fluechtlinge-unbedingt-nach-Deutschland-wollen.html

    Die Welt – 06.11.2016 – Hans-Jürgen Papier

    « Il n’y a pas de droit à l’immigration »
    Hans-Jürgen Papier voit en Allemagne des tendances qui pourraient conduire à une certaine érosion de l’état de droit.

    L‘ex-président de la Cour constitutionnelle fédérale considère que le gouvernement a perdu le contrôle de la politique des réfugiés.
    Même une pratique stricte d’expulsion ne pourrait pas la corriger.
    https://www.welt.de/politik/deutschland/article159278495/Es-gibt-kein-Recht-auf-Zuwanderung.html

    Die Welt – 06.11.2016 – L‘idée de Maizière

    L’Europe peut-elle mettre fin à la mort en mer des migrants ?
    La Méditerranée est à nouveau le théâtre principal de la crise européenne des réfugiés.

    Au ministère de l’Intérieur, on réfléchit à renvoyer directement en Afrique du Nord les migrants rescapés pour y étudier les demandes d’asile.
    Wolfgang Bosbach, spécialiste des questions de sécurité intérieure pour la CDU, se félicite du concept. Même le SPD se dit ouvert à la discussion.
    https://www.welt.de/politik/deutschland/article159295748/Kann-Europa-so-das-Fluechtlingssterben-auf-See-beenden.html

    • L’Allemagne et ses migrants

    Die Welt – 31.10.2016 – Opération à Mülheim

    Une femme attaque des policiers au cri de « Allahu akbar »
    Lors d’une opération de police en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, une femme s’en est prise à un fonctionnaire avec un cutter en criant en arabe « Allah est grand ». Auparavant, elle avait jeté des meubles par la fenêtre.

    https://www.welt.de/politik/deutschland/article159178043/Frau-attackiert-Polizisten-und-ruft-Allahu-akbar.html

    Die Welt – 01.11.2016 – Agressions sexuelles

    Un procès de la nuit de la Saint-Sylvestre à Hambourg se conclut en non-lieux.
    Les trois hommes auraient délibérément bousculé de jeunes femmes pour les écarter de leur groupe d’amis. Les prévenus ont bénéficié d’un non-lieu. Bien plus, le tribunal critique la police.

    https://www.welt.de/regionales/hamburg/article159193856/Hamburger-Silvester-Prozess-endet-mit-Freispruechen.html

    Die Welt – 02.11.2016 – Thomas de Maizière

    Les imams doivent être mis à l’amende lorsqu’ils marient des enfants
    Lorsque des religieux musulmans marient des mineurs, ils devraient payer jusqu’à 1.000 euros d’amende. C’est la proposition avancée par le ministère de l’Intérieur fédéral dans le cadre du groupe travail Etat fédéral-Länder consacré au mariage des enfants.

    https://www.welt.de/politik/deutschland/article159199792/Imame-sollen-Bussgeld-fuer-Kinderehen-zahlen.html

    Die Welt – 02.11.2016 – Dédommagement

    Les réfugiés coûteront à l’Etat fédéral 2,55 milliards de plus que prévu.
    Pour couvrir les frais dus aux migrants, les Länder recevront de l’Etat fédéral un gros dédommagement. C’est presque deux fois plus que les sommes planifiées jusqu’ici qui seront mises au pot des prestations sociales.

    https://www.welt.de/politik/deutschland/article159206788/Fluechtlinge-kosten-Bund-2-55-Milliarden-mehr-als-geplant.html

    Die Welt – 01.11.2016 – Référendum refusé

    L’AfD porte plainte contre la ville d‘Erfurt à cause de la construction d’une mosquée
    L’AfD exigeait un référendum sur la construction planifiée d’une mosquée à Erfurt. Ce référendum a été refusé, raison pour laquelle le parti a déposé plainte contre la ville.

    https://www.welt.de/politik/deutschland/article159197990/AfD-verklagt-Erfurt-wegen-Moscheebau.html

    Die Welt – 03.11.2016 – Immigration

    Regroupement familial des réfugiés ? Pas avec l’AfD
    L’AfD veut écarter les migrants de l’Allemagne. Les réfugiés ne devraient recevoir aucun argent, et uniquement un « soutien médical d’urgence ». Pour les procédures de droit d’asile, il devrait y avoir des « camps offshore », par exemple en Syrie.

    https://www.welt.de/politik/deutschland/article159222047/Familiennachzug-von-Fluechtlingen-Nicht-mit-der-AfD.html

    FAZ – 03.11.2016 – Un père jette ses enfants par la fenêtre

    « En Syrie, j’aurais été libéré au bout d’un mois »
    Un père de famille, qui avait jeté ses trois enfants par la fenêtre, a été condamné à 15 ans de prison. Il voulait punir sa femme, lui prendre ce qu’elle avait de plus important. Du déracinement d’un réfugié de guerre syrien.

    http://www.faz.net/aktuell/gesellschaft/kriminalitaet/vater-wirft-kinder-aus-fenster-in-syrien-waere-ich-nach-einem-monat-entlassen-worden-14510691.html

    • Longue cuiller autrichienne

    Wiener Kurier – 01.11.2016 – Le SPÖ est-il prêt à faire alliance avec les bleus [du FPÖ] ?
    Le groupe socialiste de la coalition se met au boulot
    Il s’agit d’éviter, avec des conditions déterminées à l’avance, que le parti ne se déchire après l’élection.

    Deux jeunes femmes issues du même parti donnent simultanément au Kurier une interview. La première s’appelle Maria Maltschnig ; elle est la nouvelle directrice du centre de formation du SPÖ, c’est-à-dire quasiment le maître à penser programmatique du chef du parti, Christian Kern. La seconde s’appelle Daniela Holzinger, député du conseil national et élue de Haute-Autriche. La première déclare qu’elle tiendrait un accord avec le FPÖ au niveau fédéral pour extrêmement dangereux. La seconde dit qu’elle est ouverte à une coalition avec le FPÖ. « Si nous subissons la pression de l’ÖVP, qui s’impose à nous comme le seul partenaire possible, nous ne serons pas en position de force. »
    https://kurier.at/politik/inland/ist-spoe-bereit-fuer-pakt-mit-blauen-rote-koalitionsgruppe-legt-los/228.290.137

    • Extrême gauche

    Die Welt – 03.11.2016 – Scène militante

    L’extrême gauche de Berlin n’avait pas été aussi dangereuse depuis longtemps
    La mouvance d‘extrême gauche de Berlin se renforce et sa disposition à la violence croît, en particulier contre la police.

    Le langage-même se fait visiblement toujours plus brutal, sur les portails de la mouvance, les « assassinats ciblés » ne sont plus tabous.
    Les observateurs de la mouvance s’attendent à ce que le nombre des actes de violence augmentent fortement cette année.
    https://www.welt.de/politik/deutschland/article159219693/Berlins-Linksextreme-so-gefaehrlich-wie-lange-nicht.html

    • Partis politiques

     Die Welt – 03.11.2016 – Louange pour la chancelière

    Pour Merkel, Kretschmann est l’écolo le plus dangereux
    Avec ses louanges à Angela Merkel, Winfried Kretschmann poursuit un plan très précis.

    Kretschmann le sait : du point de vue des électeurs écolos, Merkel est une bonne chancelière.
    Aujourd’hui, il énonce le principe « Voter Vert, garder Merkel », retirant ainsi à la CDU son dernier argument.
    https://www.welt.de/politik/deutschland/article159231870/Fuer-Merkel-ist-Kretschmann-der-gefaehrlichste-Gruene.html

    FAZ – 03.11.2016 – Recommandation pour Merkel

    Les Verts en colère après les louanges de Kretschmann à la chancelière
    Selon Winfried Kretschmann, personne ne ferait mieux le job que Merkel. Le plaidoyer de l’écologiste pour une nouvelle mandature de la chancelière survient à un moment très particulier, et fait bondir beaucoup de camarades du parti.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/empfehlung-fuer-merkel-gruene-erzuernt-ueber-kretschmanns-lob-fuer-kanzlerin-14510845.html

    FAZ – 03.11.2016 – Contact avec l’AfD

    L’électeur qui sanctionne avec volupté
    L’électeur AfD, être insaisissable : pourquoi les stratégies des partis établis contre l’Alternative für Deutschland ont toutes échoué jusqu’à aujourd’hui.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/die-parteien-und-ihr-umgang-mit-der-afd-14509446.html

    • Turquie

    Die Welt – 03.11.2016 – Recep Tayyip Erdogan

    « L’Allemagne est devenue un havre pour les terroristes »
    Le président turc a reproché avec des mots très durs à l’Allemagne de soutenir le terrorisme. Il se fait du souci devant l’attitude allemande. Selon lui, ce fléau touchera le pays comme un boomerang.

    https://www.welt.de/politik/ausland/article159233189/Deutschland-ist-zum-Hafen-fuer-Terroristen-geworden.html

    FAZ – 03.11.2016 – Exemption de visa exigée

    La Turquie menace de mettre fin à l’accord sur les migrants
    Le ministre turc des Affaires étrangères Cavusoglu exige l’exemption de visa pour les citoyens de son pays voyageant vers l’UE. A défaut, son pays dénoncerait l’accord sur les migrants avec Bruxelles.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/ausland/europa/tuerkei/forderung-nach-visafreiheit-tuerkei-droht-mit-ende-des-fluechtlingsabkommens-14510319.html

    • D’ailleurs

    FAZ – 17.10.2016 – Le premier ministre hongrois à Munich

    Orbán : « La fermeture des frontières aux migrants était un devoir »
    A l’occasion d’une cérémonie au Parlement de Bavière, le chef du gouvernement hongrois, le controversé Orbán, a comparé la crise des migrants et l’ouverture des frontières aux citoyens de la RDA en 1989. Seehofer a soutenu son hôte, l’opposition a protesté.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/ungarischer-premier-in-muenchen-orban-grenzschliessung-fuer-fluechtlinge-war-pflicht-14485983.html

    Die Welt – 02.11.2016 – Crise de croissance

    Une sortie de l’Italie de l’UE est désormais plus probable qu’un Grexit
    L’économie italienne trébuche, les chiffres sont terrifiants. Le pays constitue désormais le plus grand risque pour la zone euro. Les jeunes ont le sentiment qu’on leur vole leur futur. Y aura-t-il un « Italexit » ?

    https://www.welt.de/finanzen/article159203232/Jetzt-ist-der-EU-Austritt-Italiens-wahrscheinlicher-als-ein-Grexit.html

    Die Welt – 31.10.2016 – « La porte est close »

    L’Australie veut introduire une interdiction d’entrée sur le territoire à vie pour les réfugiés
    Aujourd’hui, déjà, les réfugiés arrivés en bateau et reconnus comme tels ne peuvent s’établir en Australie. A l’avenir, ils ne pourront même plus revenir dans le pays. C’est ce que prévoit un projet de réforme législatif.

    https://www.welt.de/politik/ausland/article159143325/Australien-will-lebenslanges-Einreiseverbot-fuer-Fluechtlinge.html

    http://www.polemia.com/la-lettre-dallemagne-n18/

  • Ils préfèrent embaucher des migrants plutôt que des Français !

    L’ouverture des frontières permet de pressurer les salaires pour mieux engraisser les actionnaires.

    Le chômage a beau briser les illusions de millions de Français qui galèrent pour survivre dans un contexte de casse sociale, la priorité de certains semble être de trouver un emploi pour des « réfugiés » qui comptent bien s’installer durablement chez nous. Derrière les discours humanistes de façade affichés par quelques multinationales se profile l’espoir d’engranger des bénéfices toujours plus importants. L’ouverture des frontières permet, ainsi, de pressurer les salaires pour mieux engraisser les actionnaires. Aujourd’hui, afin de fuir le manque de reconnaissance et la pression fiscale, de nombreux Français s’exilent pour tenter leur chance ailleurs. Des Français veulent émigrer ? Tant mieux. Plutôt que d’essayer de les retenir en leur offrant d’autres perspectives, remplaçons-les par des immigrés !

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  • La NRH salue la longue et riche histoire de la Hongrie

     NRH-Hongrie-couv-272x350.jpgDans son numéro 87, daté de novembre et décembre, la NRH salue « la longue et riche histoire de la Hongrie », titre de l’éditorial de son directeur, Philippe Conrad, que nous publions ci-dessous. Le dossier de ce numéro de la Nouvelle Revue d’Histoire, fondée par Dominique Venner, est en effet consacré à l’« Indomptable Hongrie », et comporte un entretien avec le premier ministre hongrois, Viktor Orban, titré : « Contre Bruxelles, pour l’Europe des nations ». Voici l’éditorial :

    « Les Hongrois viennent d’approuver, à 98 % des suffrages exprimés, la décision prise par leur Premier ministre de refuser les quotas de répartition des réfugiés qu’entendent leur imposer Angela Merkel et les technocrates bruxellois. Les médias du système n’en ont pas moins chanté victoire, le quorum de participation nécessaire à la validation de ce choix n’ayant pas été atteint. Amère victoire pour les tenants de la pensée unique, incapables de comprendre que les peuples ne sont pas des agrégats informes d’individus interchangeables, privés de racines et de mémoire. Le gouvernement hongrois a de plus aggravé son cas en faisant école. La Slovaquie, la République tchèque et la Pologne, réunies au sein du groupe de Visegrad opposent un front commun aux diktats de Bruxelles. La perspective de voir l’Autriche rejoindre la dissidence fait craindre le pire… Les performances électorales des partis « populistes » dans d’autres pays européens ne font qu’accroître les inquiétudes des tenants d’un mondialisme déconnecté du réel.

    L’histoire demeure heureusement ouverte et l’avenir n’est écrit nulle part, les dernières décennies l’ont largement confirmé mais, quelles que soient les perspectives d’un sursaut salvateur face à la société marchande planétaire déculturée en cours de formation, il convient de s’interroger quant aux raisons qui ont fait qu’un petit pays de dix millions d’habitants porte aujourd’hui, par l’exemple qu’il donne, les espoirs de bon nombre d’Européens.

    L’esprit de résistance et la résilience dont ont su faire preuve les Hongrois au cours de leur histoire millénaire trouvent sans aucun doute leur source dans les siècles d’épreuves qu’ils ont dû traverser pour maintenir une identité constamment menacée. Née de la fusion de l’élément magyar issu des steppes orientales avec des populations slaves puis germaniques, la population hongroise, réunie et christianisée par saint Étienne au tournant de l’an 1000, connaît d’abord les luttes opposant les Grands à l’autorité royale. en 1242, les tatars envahissent le royaume qui perd le tiers de sa population.

    Il faut, au XIVe siècle, l’avènement de la dynastie d’Anjou pour que le royaume de la sainte Couronne renoue avec la puissance. Le retour de l’instabilité dynastique favorise les entreprises des Ottomans et le roi Sigismond est vaincu en 1396 à Nicopolis. L’irruption de Tamerlan en Asie mineure laisse un sursis à l’Europe balkanique et danubienne mais les exploits de Jean Hunyadi n’ont qu’un effet retardateur. En 1526, la défaite de Mohacs signe la fin de la Hongrie médiévale, occupée désormais en majeure partie par les turcs jusqu’à la fin du XVIIe siècle, quand les victoires de Charles de Lorraine et du prince Eugène ouvrent le temps du repli ottoman.

    Intégrés à l’empire Habsbourg en y conservant nombre de leurs libertés traditionnelles, les Hongrois resteront fidèles à François Ier quand Napoléon tentera de les entraîner contre leur souverain légitime. Mais le printemps des peuples de 1848 les voit se dresser contre Vienne et réclamer en vain leur indépendance. ils sauront au moins se garantir une large autonomie dans le cadre du compromis de 1867, fondateur de la double Monarchie austro-hongroise qui les fait participer au concert européen jusqu’à la guerre de 1914-1918 dont l’issue se révèle pour eux épouvantable.

    Vaincus, ils voient leur territoire largement amputé et nombre de leurs nationaux constituer des minorités dans les pays voisins. Contraints de se rallier au camp de l’axe au cours de la deuxième Guerre mondiale, ils basculent ensuite pour près d’un demi-siècle dans la nuit communiste. En 1956, ils manifestent leur soif de liberté avant de la conquérir en 1990 lorsque s’effondre le bloc soviétique.L’oligarchie qui s’installe alors a vite fait de décevoir. Les émeutes de 2006 réveillent l’esprit de rébellion d’un peuple qui refuse de subir, une révolte qui fait écho à celles de 1848 et de 1956.

    Le secret de cette résistance réside peut-être simplement dans le fait que les Hongrois sont les héritiers d’une longue et riche histoire dont ils ont conservé la mémoire, source indispensable au maintien de leur identité, la meilleure des défenses contre le nivellement mortifère engendré par le mondialisme libéral.

    Philippe Conrad

    http://fr.novopress.info/