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Europe et Union européenne - Page 672

  • Les frontières fermées aux migrants ? Oui, mais seulement quand le G7 est concerné !

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    EUROPE (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
    Fermer les portes de l’Europe n’est pas impossible ! En effet, les clandestins seront interdits de débarquement sur tout le territoire de la Sicile pendant le G7. Quelque 8 000 policiers et militaires en assureront la sécurité.

    Depuis le 10 mai, l’Italie a même suspendu l’application de Schengen, comme le prévoit l’accord européen lors d’événements importants requérant une sécurité renforcée et la possibilité d’opérer des contrôles aux frontières.

    Les autorités redouteraient elles que des islamistes se mêlent au flux des réfugiés ? C’est pourtant ce qu’elles réfutent depuis quelques années…

    https://fr.novopress.info/

  • Lancement de l’ONG « Defend Europe » pour bloquer les bateaux de migrants

    Chaque semaine, chaque jour, chaque heure, une invasion se déroule sous nos yeux.
    Des bateaux remplis de clandestins affluent sans cesse en direction de l’Europe.
    Cette immigration massive change le visage de notre continent. Notre futur est en jeu.

    Tout commence ici, aux frontières de l’Europe. C’est ici que les clandestins arrivent. C’est ici que les ONG et autres trafiquants d’êtres humains font leurs affaires sur le dos des clandestins. C’est ici que nos gouvernements ont échoué et nous ont trahi par leur laxisme et parfois leur complicité. Et puisque tout a commencé ici, c’est également ici que cela doit prendre fin.
    Venant de toute le continent, nous nous sommes rassemblés en Sicile et notre mission est simple : Défendre l’Europe.
    Nous voulons démasquer l’imposture des ONG : elles agissent à l’unisson avec les trafiquants humains qui vivent de la misère des hommes.
    Nous voulons protéger nos pays de l’immigration illégale et si besoin tenir tête en mer aux bateaux des ONG tel que l’Aquarius.
    Nous préparons une grande mission de sauvetage en Méditerranée, une mission pour sauver l’Europe de l’immigration clandestine. Nous voulons rassembler une équipe de professionnels, affréter un grand bateau et naviguer sur la mer Méditerranée pour contrecarrer les bateaux de ces contrebandiers humains. Si nous rencontrions des clandestins en détresse, nous leur viendrions bien évidemment en aide en les raccompagnant jusqu’aux côtes africaines. Pour commencer notre mission, nous avons besoin de votre aide. Les ONG bénéficient de beaucoup d’argent de la part les gouvernements et organismes pro-immigration. Nous ne dépendons que de vous pour financer cette mission et participer à la sauvegarde de notre civilisation.

    Defend Europe

    http://www.fdesouche.com/853485-lancement-de-long-defend-europe-pour-bloquer-les-bateaux-de-migrants

  • Vers des élections législatives anticipées en Autriche

    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Dimanche dernier, Sebastian Kurz (photo), a été désigné à la tête du Parti populaire (ÖVP), au positionnement chrétien-conservateur. Agé de 30 ans, le ministre autrichien des Affaires étrangères a annoncé dans la foulée qu’il mettrait un terme à l’actuel gouvernement de coalition avec les sociaux‑démocrates (SPÖ), ce qui va entraîner la tenue d’élections législatives anticipées à l’automne prochain.

    L’an dernier, l’élection présidentielle avait permis au Parti de la Liberté (FPÖ) de réaliser un score historique de près de 50 % des voix en mai, ramenés à 46 % en octobre.

    Mais Sebastian Kurz veut aller vite et profiter de sa grande popularité. Les sondages lui prêtent chez les électeurs une confiance supérieure à celle de l’actuel chef du gouvernement ou à celle du dirigeant du FPÖ. D’après le chercheur du CNRS Patrick Moreau, Kurz « veut casser le système en profitant de sa jeunesse » : « Il n’a pas d’offre idéologique précise et reste très mobile pour dépasser les clivages traditionnels ».

    Surnommé le Wunderkind, c’est‑à‑dire l’enfant prodige, Kurz est encensé par la presse et apprécié de la population. Il a eu une ascension spectaculaire. Bien qu’il n’ait pas terminé ses études de droit, il était nommé à tout juste 24 ans secrétaire d’État à l’Intégration. Il se sera fait remarquer en travaillant, avec les pays des Balkans, à la fermeture de la frontière aux migrants entre la Macédoine et la Grèce. Il aura été le seul ministre des Affaires étrangères de l’UE à refuser l’adhésion de la Turquie. Enfin, il soutient fermement le chef du gouvernement hongrois Viktor Orban.

    Sebastian Kurz, déjà qualifié par certains de « Macron de droite », pourrait‑il redessiner le paysage politique autrichien ? Sa stratégie sera de séduire les citadins et les musulmans, peu acquis à son parti, afin d’en renouveler les réserves de voix. Malgré tout, avec le système électoral à la proportionnelle intégrale, il devra former des alliances, notamment avec le Parti populiste de droite qui trouve ici l’occasion de revenir au pouvoir. Les derniers sondages donnent les trois principales formations, ÖVP, SPÖ et FPÖ, dans un mouchoir de poche, entre 26 et 28 % des suffrages chacune.

    https://fr.novopress.info/

  • Accueil de migrants : l’Union européenne menace la Hongrie et la Pologne

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    Les autorités hongroises, peu impressionnées, ont déclaré que le pays conservera sa législation stricte en matière migratoire et sa clôture frontalière.

    La Hongrie et la Pologne sont, une nouvelle fois, dans le collimateur des instances de l’Union européenne pour leur refus d’accueillir des migrants.

    Alors que l’Union européenne tente d’imposer à ses États membres la prise en charge de « réfugiés » arrivés en Grèce et en Italie, des pays d’Europe de l’Est refusent depuis des mois de se soumettre à ses injonctions.

    Le commissaire européen aux Migrations Dimítris Avramópoulos a réitéré, ce mardi 16 mai 2017, les demandes de l’Union européenne en fixant, cette fois, une date butoir : si la situation perdure en juin 2017, la Commission n’hésitera pas à ouvrir des procédures d’infraction qui pourraient conduire à des sanctions financières contre les récalcitrants.

    La Pologne, dirigée par le Premier ministre conservateur madame Beata Szydło, et la Hongrie, du Premier ministre démocrate-chrétien Viktor Orbán, sont particulièrement visées car elles n’ont pas, jusqu’à présent, accepté la moindre relocalisation de migrants depuis la Grèce ou l’Italie.

    Le mercredi 17 mai 2017, le Parlement européen a accepté, à une courte majorité, une motion visant à ce que la Hongrie fasse l’objet de l’activation d’une procédure prévue au sein de l’article 7 du traité de l’Union européenne visant à vérifier le respect de l’État de droit dans ce pays et pouvant éventuellement déboucher, en fin de course, sur le fait que ce dernier soit privé de droit de vote. Bien que la probabilité de voir cette requête aboutir soit extrêmement faible, celle-ci constitue le franchissement d’un nouveau cap, car une telle demande n’a jamais été réalisée auparavant par les élus européens. Elle montre l’exaspération d’une partie d’entre eux face aux mesures mises en place en Hongrie afin de protéger la population des effets néfastes de l’immigration de masse et des attaques de l’oligarchie mondialiste : construction d’un mur sur la frontière sud, projet de loi visant à renforcer le contrôle sur les organisations non gouvernementales bénéficiant de financements étrangers, loi sur les universités étrangères visant à la fermeture de l’université du milliardaire George Soros, placement en centre fermé de demandeurs d’asile…

    Les autorités hongroises, peu impressionnées, ont déclaré, ce jeudi 18 mai 2017, que le pays conservera sa législation stricte en matière migratoire et sa clôture frontalière.

    Écrivain et journaliste belge francophone Son blog
  • Les emblématiques dirigeants de l’UE n’ont pas d’enfants: En Marche vers le suicide collectif

    Les chefs d’Etat des principaux pays de l’Ouest-Union européenne n’ont pas d’enfants :

    • Emmanuel Macron, le nouveau président français, n’a pas d’enfants (il a épousé son ancienne prof, de 25 ans son aînée)
    • La chancelière allemande Angela Merkel n’a pas d’enfants
    • Le Premier ministre britannique Theresa May n’a pas d’enfants
    • Le Premier ministre italien Paolo Gentiloni n’a pas d’enfants
    • Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte n’a pas d’enfants
    • Le Premier ministre suédois Stefan Löfven n’a pas d’enfants
    • Le Premier ministre luxembourgeois Xavier Bettel n’a pas d’enfants
    • Le Premier ministre écossais Stefan Löfvenn’a pas d’enfants
    • Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker n’a pas d’enfants

    L’actuel premier ministre belge, Charles Michel, a deux enfants, mais son prédécesseur, Élio di Rupo, était un homosexuel sans enfant. Source:  Catholic World News

    Comme du « dernier de Moïcans » parlera-t-on du « dernier des Européens » ?

    Ce sont ces dirigeants-là qui sont chargés de planifier notre avenir. Cela en dit long sur ce qui nous attend. Tous partisans d’un monde d’homosexuels et de lesbiennes quand ils ne le sont pas eux-mêmes, ils comptent sur l’immigration en provenance de l’Islam pour compenser le suicide programmé des Européens, dont la civilisation et l’existence même sont, selon leur politique, condamnés à disparaître, soit par osmose avec les nouveaux venus soit par extinction pure et simple. Comme pour les espèces animales en voie de disparition, l’hommo europeanus, blanc, de civilisation chrétienne, est en voie de disparition. Les Européens feront-ils bientôt partis de ces peuples et civilisations engloutis comme les Incas, les Mayas, les aborigènes d’Australie ou le peuple de la mythique Atlantide ? Comme du dernier de Moïcans parlera-t-on du dernier des Européens ? A la différence que les Indiens d’Amérique du Nord, comme les aborigènes d’Australie n’ont pas disparus sans se battre, puisqu’ils ont été exterminés bien malgré eux, juste repêchés au bord de l’anéantissement complet comme on maintient au bord de l’extinction des espèces animales. Ce comportement artificiel, créé de toute pièce au rebours de la nature humaine par les apprentis-sorciers du libéralisme sauvage, est en passe de réussir pour la plus grande gloire de Lucifer et de son sous-fifre Mamon. Comme si les lois divines avaient été vaincues par celles de Satan.

    Sanctions contre la Pologne et la Hongrie qui refusent les quotas de clandestins

    L’une des premières préoccupations d’Emmanuel Macron lorsqu’il est allé, en vassal empressé rendre hommage à Angela Merkel, lundi, a été de réclamer, selon ses promesses de campagne, des sanctions contre la Pologne et la Hongrie qui refusent les quotas de clandestins que l’UE veut leur imposer… Beata Szidlo, Première ministre de Pologne a deux enfants tandis que Viktor Orban, premier ministre de Hongrie en a cinq… On comprend que pour Emmanuel Macron et Angela Merkel la résistance de ces pays soit insupportable. Pour le nouveau président français les frontières de l’UE doivent être ouverte en grand à la main d’œuvre musulmane sans choix ni distinction, pour le plus grand profit des banksters et des multinationales qui pourront ainsi faire peser cette main d’œuvre aux abois sur les rémunérations en opérant la Grand remplacement insufflé par l’avortement des petits Européens…

    Mais tout cela a été plaidé durant la campagne électorale par de nombreux sites internet sans que cela puisse percer le tam-tam médiatique des grosses TV qui agitait le spectre du fascisme de la seconde guerre mondiale contre Marine Le Pen née plus de 20 après la fin de cette guerre…

    Voir aussi: Immigration: Macron s’est empressé d’activer les sanctions de Bruxelles contre la Pologne et la Hongrie

    emiliedefresne@medias-presse.info

    http://www.medias-presse.info/les-emblematiques-dirigeants-de-lue-nont-pas-denfants-en-marche-vers-le-suicide-collectif/74160/

  • La politique pro-famille de Poutine porte ses fruits

    Après 70 ans de communisme, l'affaire n'est pas simple. De Sabine de Villeroché sur Boulevard Voltaire :

    "[...] depuis les années 2000, les élites russes font un tout autre choix pour redresser le pays menacé par une catastrophe démographique sans précédent. La mise en place de mesures natalistes fortes, la promotion d’un retour aux valeurs patriotiques et spirituelles et la mise en avant d’un modèle familial vertueux sont proposées aux Russes pour reconstruire le pays.

    Dix-sept ans après l’arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine, la dynamique porte ses fruits : le taux de fécondité des Russes est passé de 1,17 enfant par femme en 1999 à 1,89 (plus que dans l’Union européenne) et, depuis 2012, la population augmente de nouveau en continu.

    L’effort financier fourni par l’État a été exceptionnel : création d’un capital maternel (9.000 roubles pour la naissance du 2eenfant) et autres mesures incitatives fortes ont permis aux familles de voir leurs revenus multipliés par 2,2 en 10 ans.

    Parallèlement, Vladimir Poutine mène une intense campagne de communication patriotique à rebours de ses voisins. Et pour cause ! Il cerne parfaitement et dénonce les risques mortifères que prennent les démocraties modernes « en renonçant à leurs racines spirituelles, traditionnelles et même sexuelles ». (réunion du club de Valdaï, 19/9/2013).

    A contrario, pour les Russes, le modèle idéal de famille est composé de plusieurs générations vivant sous le même toit, avec un père, une mère et trois enfants nés au sein du mariage.

    L’homosexualité n’est guère encouragée dans le pays au grand dam des Occidentaux qui, dans le même temps légalisent le mariage pour les couples de même sexe. En interdisant la promotion de l’homosexualité auprès des mineurs, Vladimir Poutine envoie un message fort à ses concitoyens : les homosexuels russes ont les mêmes droits que leurs concitoyens mais l’État ne leur reconnaît aucun droit spécifique car ils ne produisent pas d’enfants – ce dont le pays a tant besoin. Avec l’appui du clergé orthodoxe, le gouvernement prend également des mesures pour limiter le nombre d’avortements, qui reste extrêmement élevé. En revanche, la législation russe est assez libérale vis-à-vis des techniques de médecines reproductives. La Russie demeure une destination privilégiée pour les clients de gestation pour autrui. Mal comprises par nos démocraties modernes, les grandes orientations russes en matière de politique familiale sont la démonstration que d’autres choix réalistes et efficaces sont possibles en ce XXIe siècle."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • EXÉCUTIF MACRON : IMMIGRATION, ATTENTION DANGER !

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    Disruptif, le nouveau Président l’est. Pour l’Union européenne, il semble vouloir s’orienter vers de nouveaux horizons.

    On aura tout le temps d’analyser la stratégie Macron, de plus en plus lisible depuis la nomination du gouvernement. Disruptif, le nouveau Président l’est. Pour l’Union européenne, il semble vouloir s’orienter vers de nouveaux horizons, dont les contours furent esquissés par François Hollande avant son départ : une Union européenne plus politique, ayant pour nouveau projet la création d’une défense intégrée. Après tout, comme Jean-Claude Juncker l’avouait lui-même, l’armée française défend déjà le continent tout entier, et ce, d’autant plus que la Grande-Bretagne est en train de faire ses valises.

    Il suffit de regarder le gouvernement pour le comprendre. Sylvie Goulard est notre nouveau ministre des Armées. Quant à Jean-Yves Le Drian, il est recyclé au Quai d’Orsay, mais pas dans la version que nous connaissions jusqu’alors. En effet, le Breton devient ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. Voilà qui ne laisse guère place au doute. La priorité sera la construction européenne. Sylvie Goulard est une fédéraliste patentée qui devrait militer pour plus d’Europe, peut-être par cercles.

    Pourquoi, alors, ne parvient-on pas à pleinement se défaire d’un sentiment de malaise ? Madame Goulard est tout entière acquise à l’idée qu’il est de notre devoir d’accueillir des centaines de milliers de migrants, qui seront demain des dizaines de millions – réalité démographique oblige. Ses déclarations régulières, ses amendements en tant que députée française au Parlement européen, son engagement au MoDem et son profil de catholique centriste en témoignent.

    Préparons-nous, donc, à un déferlement migratoire, sauf changement profond de logiciel.

    Il existe pourtant des motifs d’espoir, comme en témoigne le merveilleux exemple danois. Le pays scandinave, dirigé par une majorité démocrate libérale, s’est littéralement transfiguré au cours de la décennie écoulée. Interrogé au Parlement, monsieur Lars Løkke Rasmussen a déclaré : « Nous estimons que tant qu’il n’y aura pas de maîtrise des frontières extérieures de l’Union européenne, il sera nécessaire que nous maintenions les contrôles à nos frontières. ». Un geste de défi envoyé aux commissaires (politiques) européens. Outre le Danemark, les pays d’Europe centrale (y compris l’Autriche) militent pour une régulation très stricte de l’immigration.

    Ces pays peuvent-ils, par leur action, influer sur la future politique de l’Union européenne en la matière ? Il faut l’espérer. Car ce qui se profile est effrayant. Face à une telle menace historique, la France doit jouer le rôle que lui assigne son destin en tant que nation. Malheureusement, je crains que nous ne prenions le chemin inverse sous la présidence d’Emmanuel Macron. Seul l’avenir nous le dira…

    Cette lutte s’inscrit, d’ailleurs, dans une perspective profondément humaniste, voire progressiste. Qui profite de l’immigration de masse ? Personne, hors les mafias. Avec la complicité d’une organisation catholique, le crime organisé calabrais (‘Ndrangheta) a enregistré 35 millions d’euros de profit grâce aux « migrants ». Est-ce bien cela que compte défendre demain l’exécutif ?

    http://www.bvoltaire.fr/executif-macron-immigration-attention-danger/

  • L'AF Clermont-Ferrand perturbe la conférence européiste du pédophile Cohn-Bendit

  • L’AfD entre au sein du Parlement de Rhénanie-du-Nord-Westphalie

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    Le prochain ministre-président de Rhénanie-du-Nord-Westphalie sera très probablement un représentant de la CDU au sein d’une coalition CDU-SPD.

    Ce dimanche 14 mai 2017, les électeurs de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, l’État fédéré le plus peuplé d’Allemagne, étaient appelés à élire leur Parlement. Le parti patriotique Alternative pour l’Allemagne (AfD) devait franchir le seuil électoral des 5 % des votes valables (ou obtenir un mandat direct) afin de pouvoir entrer au sein de cette assemblée. Il récolte 7,4 % et 16 sièges (sur 199).

    La coalition en place, regroupant les sociaux-démocrates du SPD et les écologistes, subit une cuisante défaite et ne dispose plus, désormais, d’une majorité au sein de l’Assemblée. Un sondage Infratest dimap montre que les électeurs sont mécontents de la gestion du Land dans le domaine de la circulation, de la formation, de la lutte contre la pauvreté des enfants et contre la délinquance. Les Pirates s’effondrent et disparaissent du Parlement. 

    Les post-communistes de Die Linke doublent leur score mais n’atteignent pas les cinq pourcents nécessaires (ou un mandat direct) et n’entrent par conséquent pas au Parlement. Les chrétiens-démocrates de la CDU et les libéraux-centristes du FDP sont les vainqueurs. Au total, une voix sur cinq s’est déplacée de la gauche (SPD, écologistes, Pirates) de l’échiquier politique vers la droite (CDU, FDP, AfD).

    Le prochain ministre-président de Rhénanie-du-Nord-Westphalie sera très probablement un représentant de la CDU au sein d’une coalition CDU-SPD.

    Ce vote constituait un test très important en vue des élections législatives du 24 septembre 2017. Il indique que le FDP et l’AfD devraient entrer au sein du Parlement national et que la CDU de la chancelière Angela Merkel pourrait gagner ce scrutin et, soit reconduire la coalition actuelle CDU-SPD, soit former une coalition CDU-FDP.

    La défaite du SPD lors de ces élections en Rhénanie-du-Nord-Westphalie touche particulièrement le candidat de ce parti à la chancellerie d’Allemagne Martin Schulz car celui-ci provient des environs d’Aix-la-Chapelle (Aachen), une ville située dans cette partie du pays. La probabilité de voir le SPD gagner les élections législatives est désormais réduite, après la défaite de ce parti lors des scrutins de cette année en Sarre, au Schleswig-Holstein et, maintenant, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Martin Schulz déclare : « C’est une dure journée, aussi pour moi personnellement », avant d’ajouter que la campagne pour les législatives ne fait que commencer et que quatre mois est une longue période en politique.

    http://www.bvoltaire.fr/lafd-entre-sein-parlement-de-rhenanie-nord-westphalie/

  • UE : Budapest au banc des accusés

    Le groupe de Visegrad, qui regroupe, à l’est de l’UE, la Hongrie, la Pologne, la République Tchèque et la Slovaquie, n’en finit plus, dans sa volonté de privilégier une politique nationale, d’exaspérer la démarche totalitaire de Bruxelles.

    Après la Pologne, la Commission européenne ne cesse ainsi de dénoncer l'action de la Hongrie, qui sous la houlette de Viktor Orban, son premier ministre, contrecarre la bienpensance européiste. Voilà un mois, Budapest a lancé encore un appel au peuple, en envoyant à tous les Hongrois un questionnaire, intitulé, de façon très claire, « Stoppons Bruxelles ». Le moins que Ton puisse dire est que cette interpellation citoyenne a quelque peu fait enrager l'Union européenne, d'autant plus que, sur les prix comme sur le terrorisme, sur l'indépendance de la Hongrie comme sur l’immigration, sur l'emploi comme sur les impôts, les autorités hongroises appellent le peuple à choisir entre une vision nationale et une pression européenne. Sans parler d'une loi sur l'enseignement supérieur, qui porte notamment atteinte à l'université financée par George Soros, dans une optique bien évidemment mondialiste.

    On le voit, la Hongrie est bien dans cette logique martelée à l’est depuis le Brexit, d'une révision de la construction européenne, ce qui est loin de correspondre à la volonté manifestée par les caciques de Bruxelles.

    Des menaces inopérantes

    On multiplie donc à rencontre de la Hongrie, comme à celle de ses voisins réfractaires, les menaces récurrentes et notamment celle qui consiste à dire que les États-membres de l’Union européenne n'ont pas le choix il faut obéir, ou quitter l'Union européenne.

    On a même trouvé, pour faire bonne impression auprès des citoyens de ces pays, un ancien premier ministre tchèque, Mirek Topolânek, qui fut également président du Conseil européen. Désormais retiré de la politique, il n'en a pas moins accepté, sans qu'on ait trop besoin de le solliciter sans doute, de venir dénoncer le populisme qui préside, comme dans de plus en plus de pays européens, aux destinées de la République tchèque. Notons au passage que ledit Mirek, à l'époque où il présidait le gouvernement, était lui-même euro-sceptique... Il est certes libre de changer d'avis, mais cela ne l'oblige pas à accuser ses compatriotes et ses voisins de stupidité pour oser prétendre continuer sur la voie d'une opposition nationale à la pression européenne.

    Mais sans doute que, pas plus que les membres de la Commission européenne, n'a-t-il compris que les membres de ceux qu'on appelle, parfois, les "petits" pays de l'Union européenne craignent que la volonté affichée par Angela Merkel d'adopter désormais une « Europe à plusieurs vitesses » n'ait, comme il est logique de s'y attendre, une répercussion négative sur eux.

    En ce qui concerne la Hongrie, Bruxelles, après avoir multiplié les avertissements, ne sait plus trop sur quel pied danser. Tant pis pour ses grands principes tant pis même pour Soros. Début avril, la Commission européenne s'est en effet réunie pour traiter d'un « large éventail de questions juridiques relatives à la Hongrie ». C'est du moins l'intonation donnée par le Néerlandais Frans Timmermans, vice-président de ladite Commission.

    Mais, après avoir tonitrué contre un État-membre considéré comme indélicat, on observe aujourd'hui, au sein de la Commission européenne, que la menace est tout de même moins grave à l'égard des principes européens que celle que leur fait courir la Pologne. Engager aujourd'hui une procédure pour infraction contre la Hongrie est « compliqué », et il convient, pour ce faire, d'être « absolument convaincus » des reproches à lui adresser, et donc de son opposition à la réglementation européenne.

    Le chant du cygne de François Hollande

    En réalité, Bruxelles hésite pour ne pas provoquer de nouvelles difficultés. Il est vrai que la procédure lancée contre Varsovie n'a eu aucun effet en Pologne. Pas plus sur le gouvernement que, semble-t-il, sur les Polonais. Pire ! Alors que le Brexit prenait de plus en plus d'ampleur, cette façon de prétendre sanctionner un pays qui veut défendre ses positions politiques nationales contre des décisions monolithiques émanant de Bruxelles est apparue comme susceptible de faire pencher la balance du mauvais côté, en amenant certains États-membres à cautionner, voire à suivre la démarche entreprise par Londres.

    Il est donc de plus en plus nécessaire d'attendre, et, dans la position de faiblesse au moins psychologique qui est actuellement celle de Bruxelles, de faire profil bas. La Commission européenne ne parle donc plus désormais que de la rencontre prochaine de son président, Jean-Claude Juncker, avec le Premier ministre britannique, Theresa May, pour voir comment il est possible d'arrondir le plus possible les angles dans l'histoire de cette rupture.

    n n'y a plus guère que François Hollande pour, célébrant le centenaire du chemin des Dames, donner encore de la voix sur une nécessaire préservation de l'Union européenne.

    Sur un ton très martial, le président de la République a lancé « Oui, battons-nous à notre façon jusqu'à notre dernier souffle, jusqu’à notre dernier instant de responsabilité, pour la dignité humaine et la réconciliation de toutes les mémoires. » Il est vrai que, à la veille de retourner à la vie privée, et peut-être à l'oubli, François Hollande a passé le moment d'exprimer, dans l'exercice de ses fonctions, quelque souffle que ce soit...

    Hugues Dalric monde&vie 27 avril 2017