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Europe et Union européenne - Page 670

  • Crise des migrants : l’Union Européenne récompense les « bonnes pratiques journalistiques »

    Source : OJIM – “Crise des migrants : l’Union Européenne récompense les « bonnes pratiques journalistiques »”

    Il y a quelques semaines, l’Ojim vous révélait l’initiative du Conseil Économique et Social Européen visant à définir les « bonnes pratiques » dans la couverture médiatique de la crise des migrants. L’heure des travaux pratiques a commencé. C’est maintenant l’Union Européenne qui récompense les journalistes qui adoptent une présentation de la crise migratoire conforme à sa vision favorable à l’immigration.

    L’UE a en effet lancé en début d’année un Prix des médias pour promouvoir « un journalisme sur la migration basé sur des preuves ». Partant du constat que « le discours actuel qui entoure la migration a pris une tournure dramatiquement négative durant la dernière décennie en Europe et ailleurs » et que « la couverture des médias des phénomènes migratoires joue un rôle important dans la formation de l’opinion publique », les organisateurs de ce prix ont comme objectif de « renforcer le rôle positif que les médias peuvent jouer quand il s’agit d’influencer le récit actuel des migrations ». Cette compétition permettra de réunir 72 récits qui pourront être utilisés et diffusés grâce à des droits d’auteurs partagés. La remise des prix aura lieu le 22 juin 2017 « sous les auspices de la Présidence maltaise de l’Union Européenne ».

    Quand Bill Gates finance les médias favorables aux migrants

    Hasard du calendrier, l’European Journalist Centre est quant à lui à l’origine d’un projet, financé notamment par la fondation Bill Gates, qui vise à assurer la couverture pendant dix-huit mois de l’arrivée et de l’intégration de familles de migrants. Quatre grands journaux européens vont participer à l’opération, Le Monde, le quotidien anglais Guardian, le quotidien espagnol El Pais et l’hebdomadaire allemand Der Spiegel.

    Selon Le Monde, « le projet s’inscrit dans l’approfondissement de notre couverture des questions migratoires ». Le Directeur de l’European Journalism Centre indique sur le site de l’EJC qu’« avec 10 élections nationales en 2017 sur le continent, des projets de cette envergure sont vitaux ». On n’en connaitra pas plus sur les « enjeux vitaux » de ces élections, mais l’angle des articles publiés dans le cadre de cette initiative, des récits de vie, vise à développer l’empathie vis-à-vis des migrants, indépendamment de toute autre considération.

    Et l’UE prône d’ouvrir les vannes en grand

    Le commissaire européen aux Migrations et aux Affaires intérieures l’affirmait récemment à la Tribune de Genève, « L’Europe va avoir besoin de 6 millions d’immigrés ». «Nous allons ouvrir des bureaux (pour les permis de séjours) dans tous les pays de la rive sud de la Méditerranée et en Afrique de l’Ouest ».

    L’Union Européenne utilise donc la carotte pour influencer une opinion publique de plus en plus réticente à accueillir une immigration massive dans une Europe qui compte 21,4 millions de chômeurs et 29 millions de travailleurs pauvres. Mais elle pourrait aussi manier le bâton, comme le relate France Soir le 2 mars : « la Commission européenne a durci le ton jeudi face aux États membres de l’UE, en menaçant de sanctions ceux qui refusent d’accueillir des réfugiés ».

    Politique de la compassion

    Les récits de vie des migrants sont de plus en plus nombreux dans les médias et l’espace public : outre l’initiative des 4 grands journaux européens, le Télégramme relate le 5 mars que des bénévoles se sont succédés à Rennes pour un marathon de lecture de 24 heures pendant lequel ont été lus 400 témoignages de migrants, « contenus dans une encyclopédie des migrants, recueillis de Brest à Gibraltar ». Le 8 mars, Arte dressait dans un documentaire le portrait de trois femmes qui ont choisi la France.

    Ces récits peuvent participer de l’information sur les migrations actuelles vers les pays européens. Mais des monographies, aussi touchantes soient elles, ne peuvent résumer à elles seules les différentes dimensions de l’accueil des migrants. Ce type d’enquête fréquemment utilisé en sociologie soulève, selon le sociologue J.C. Passeron, cité dans un article consacré aux recherches qualitatives deux problèmes :

    – « Le récit de vie se veut exhaustif et par-dessus tout signifiant, ce qui donne l’impression de tout comprendre au risque de faire disparaître toute approche théorique permettant de décrire le problème étudié.

    – Le risque est grand de céder à l’illusion de ce que le sociologue appelle la « panpertinence » : tout est pertinent et fait sens, le monde ne peut être décrit ».

    Il est vrai que la pression migratoire a tout intérêt à être minimisée, enjolivée ou carrément passée sous silence. Les passages en force de clandestins à Ceuta relatés par Ouest-France, les millions de candidats qui attendent dans les pays africains l’occasion de passer la méditerranée cités par Il Tempo, le nombre toujours croissant de demandeurs d’asile arrivés en France, 100 000 en 2016 selon Le Figaro, et dont les déboutés ne sont quasiment jamais reconduits dans leurs pays : autant d’événements qui pourraient accréditer l’idée d’une situation hors de contrôle.

    Vouloir influencer le jugement des citoyens en récompensant des journalistes qui se conforment à la vision hors sol des peuples et de l’économie de l’Union Européenne, indépendamment des implications sociales et culturelles de l’accueil massif de migrants : une nouvelle étape dans le formatage des esprits.

    http://fr.novopress.info/

  • La Hongrie recrute 3 000 volontaires pour garder ses frontières

    Ce sont des « chasseurs de frontières » :c’est du moins ainsi que sont présentés par Euronews ces 3 000 volontaires qui sont actuellement formés pour venir renforcer les 10 000 policiers déjà chargés de surveiller la frontière qui sépare la Hongrie de la Serbie. Zoltan Replyuk, 25 ans, explique par exemple qu’il a toujours voulu « être policier » :

    « Cette formation est une occasion fantastique. Je peux servir et défendre ma patrie. »

    Dans un reportage bien plus complet et bien plus partisan diffusé il y a quelques jours, la RBTF (Belgique) parlait elle carrément de « chasseurs de migrants », les candidats étant pour « la plupart guidés par un très puissant sentiment nationaliste ».

  • Institut Iliade - Face à l'assaut migratoire, le réveil de la conscience européenne

  • Marine Le Pen à Nigel Farage : « Nous allons retrouver nos quatre souverainetés »

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    L’ancien leader de l’Ukip (United Kingdom Independence Party) et principal artisan du Brexit, Nigel Farage, par ailleurs proche de Donald Trump, a interviewé Marine Le Pen, favorable au « Frexit », pour la chaîne britannique LBC. En voici la version intégrale et en français.

  • Sortir de l'euro ? Le débat doit s’ouvrir

    De François Billot de Lochner :

    "La question de l’euro est devenue dogmatique : y rester est une saine évidence qui ne se discute pas, en sortir est une aberration traduisant une déficience mentale, voire des tendances fascisantes. Les élites politico-médiatiques ferment ainsi la porte à toute discussion sereine sur le sujet. À l’exception de Marine Le Pen, tous les leaders des grands partis politiques affichent leur détermination sans faille : l’euro est un acquis définitif. Et pourtant…

    Si l’euro était la huitième merveille du monde, pourquoi tant de grands économistes, à peu près ignorés par le Système, démontrent-ils implacablement que la mise en place de l’euro fut une aberration économique, et que son maintien ne pourra durer ? Stiglitz, prix Nobel d’économie, économiste mondialement reconnu ; Sapir, grand économiste de gauche, unanimement respecté ; Gave, grand économiste de droite, non moins respecté ; Lauzun, économiste de renom, ex-Délégué général de l’Autorité des marchés financiers ; et tant d’autres…Ces économistes, qui savent de quoi ils parlent, sont formels : l’euro finira mal.

    Si l’euro était la huitième merveille de la France, pourquoi la totalité des indicateurs économiques de notre pays se sont-ils effondrés à partir du début du siècle, date de sa mise en place ? La croissance, la dette publique, le budget de l’état, le chômage, le commerce extérieur, l’industrie, l’agriculture : tout s’est écroulé à une vitesse inédite. Les journalistes économiques, qui sont souvent à l’économie ce que Macron est à la culture, ne voient aucun rapport entre cette situation calamiteuse et l’euro. L’idéologie, sur ce sujet comme sur tant d’autres, les aveugle.

    Les calculs du coût d’une sortie de l’euro, réalisés par le système politico-médiatique, sont généralement totalement erronés, et occultent totalement le second et si nécessaire calcul du coût du maintien de l’euro, coût véritablement pharaonique, que nous continuerons de payer à guichet ouvert.

    Le débat sur l’euro doit donc s’ouvrir dans la sérénité, sur les fondements d’analyses réelles, non faussées par l’idéologie. À cet égard, certains organismes influents, comme le Medef, ou certains journaux à fort tirage, comme Le Figaro ou les Echos, s’honoreraient s’ils faisaient preuve, sur ce sujet capital, de plus d’objectivité, et s’ils travaillaient plus à fond ce dossier. Car les candidats à la présidentielle ne peuvent être valorisés ou jetés aux orties, de façon définitive et non argumentée, selon qu’ils sont pour le maintien de l’euro ou pour son abandon. Le sujet mérite un traitement de meilleure qualité, puisque l’avenir de notre pays en dépend, d’une certaine façon."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Zoom - Massimo Magliaro : « L’epopée de la droite nationale italienne »

  • Au royaume de Norvège, on est fier d’expulser les délinquants étrangers !

    La Norvège expulse les délinquants étrangers et elle n’en a pas honte : elle en est fière, avec simplicité et sans aucun complexe ! Depuis octobre 2013, le royaume de Norvège est dirigé par un gouvernement de coalition entre le Parti conservateur et le Parti du progrès, ce dernier étant qualifié en France de « populiste ».

    Sylvi Listhaug, du Parti du progrès, y est ministre de l’Immigration et de l’Intégration, après avoir été ministre de l’Agriculture. Sa communication (ci-dessous) est d’une limpidité à ravir les honnêtes gens :

    « Une vie plus simple pour plus de gens. Presque 10 000 délinquants étrangers renvoyés à la maison »

    Sylvi Listhaug Norvège 2

    http://fr.novopress.info/

  • Pays-Bas : l’échec des populistes - Journal du jeudi 16 mars 2017

  • Combien vaudrait le nouveau franc en cas de sortie de l’euro ?

    Bon. Voilà une question que vous êtes très nombreux à me poser. De plus en plus nombreux à me poser même. Et plus nous allons avancer vers les élections, plus cette question sera vraisemblablement prégnante.

    Combien, donc, un éventuel nouveau franc vaudrait-il ?

    Aurions-nous à faire à un cataclysme financier ?

    La France s’effondrerait-elle ?

    Entrerions-nous dans un indescriptible chaos monétaire ?

    Essayons, à défaut d’avoir raison et de certitudes, de réfléchir un peu à tout cela ensemble.

    Premièrement… la valeur du nouveau franc par rapport à quoi ?

    Oui, par rapport au dollar ? Au franc suisse ? Ou par rapport à l’euro ? Par rapport à l’euro me diriez-vous, car notre dette est libellée en euros.

    Comme je l’ai déjà expliqué, 97 % de notre dette est soumise au principe de la « Lex Monetae ». En clair, nous remboursons notre dette dans notre monnaie. Aujourd’hui, l’euro ; demain, le nouveau franc.

    Revenons à nos moutons.

    Croyez-vous un seul instant que si un pays comme la France sort de l’euro, l’Allemagne va poursuivre une union monétaire avec des pays encore plus pauvres et encore plus endettés comme la Grèce, l’Italie, ou le Portugal ?

    La probabilité que l’union monétaire survive à une sortie de la deuxième économie est très faible, pour ne pas dire inexistante !

    Dans une telle hypothèse, le nouveau franc ne serait donc plus coté face à un euro qui n’existerait plus, il ne risquerait donc pas de baisser ! Enfin, notre dette ne pourrait plus être exigible dans une monnaie qui elle non plus n’existe plus !

    Le nouveau franc trouverait donc un cours d’équilibre par rapport à d’autres devises. D’abord européennes évidemment mais aussi étrangères, comme le dollar américain… ou le yuan chinois !

    Est-ce que notre monnaie baisserait beaucoup par rapport à ces deux devises ?

    Sans doute pas trop pour la simple et bonne raison que les Américains, comme les Chinois, jouent tous à déprécier leur devise à intervalle régulier.

    Plus clairement dit, ni les Américains ni les Chinois ne laisseraient leur devise trop s’apprécier, ce qui viendrait réduire leurs exportations et donc leur croissance. Pour preuve, ils le font déjà tous ! Des Japonais aux Américains, tout le monde joue à baisser la valeur des devises pour tenter de se créer un avantage concurrentiel.

    Deuxièmement… imaginons que l’euro survive à la sortie de la France !

    L’Allemagne et les Pays-Bas (qui rêvent de sortir de l’euro) tirent la valeur de l’euro vers le haut. Le très haut même.

    La Grèce et Chypre vers les abysses !

    L’Italie, l’Espagne et le Portugal tirent, eux, l’euro vers le bas.

    La France, traditionnellement, a toujours eu la valeur de son franc entre les pays du Sud et ceux du Nord.

    Une zone euro sans la France, qui est la deuxième économie tout de même, mais avec tous les pays du Sud pourrait paradoxalement voir la valeur de sa monnaie euro baisser un peu face à un nouveau franc qui, lui, serait :
    – d’une part débarrassé du carcan de l’euro et le spectre de la faillite pourrait s’éloigner car nous pourrions à nouveau battre monnaie ;
    – d’autre part, la France étant sortie, il y aurait une énorme prime de risque sur l’euro dont personne ne voudrait car finalement il serait en train de se décomposer !

    Au bout du compte, dans un tel scénario, les investisseurs risquent de préférer du nouveau franc d’une France déjà sortie de l’euro, ce qui donne de la visibilité, au risque de détenir une monnaie dont on ne sait pas quel sera le prochain déserteur le lendemain et qui risque d’exploser et de ne plus rien valoir d’un instant à l’autre !

    Logiquement, le franc devrait donc… contre toute attente et à rebours de toute la propagande… s’apprécier !

    Troisièmement… c’est le retour à chaque monnaie nationale !

    C’est le dernier grand cas, imaginons que l’Espagne retrouve sa nouvelle « peseta », l’Italie sa nouvelle « lire », le Portugal son nouvel « escudo » etc., etc., que vaudrait le franc ?

    Assez simple !

    Comme autrefois !

    Le franc vaudrait plus que les monnaies espagnoles, italiennes, grecques, chypriotes ou encore portugaises.

    Il vaudrait, comme jadis, moins que le franc suisse, que le nouveau mark allemand ou la future monnaie des Pays-Bas.

    Nous aurions vraisemblablement la 3e ou 4e plus forte monnaie d’Europe !

    Alors ce ne serait pas le chaos ?

    Eh bien il se peut même que contre toute attente, le futur franc, au lieu de voir sa valeur s’effondrer, voit sa valeur augmenter.

    Ho, rassurez-vous, cette appréciation serait à mon avis de courte durée, car notre « classe » politique, bien peu élégante, risque de se mettre à aimer immodérément sa nouvelle planche à billets de la Banque de France et risque d’en abuser évidemment.

    Pourquoi ? Parce qu’il faudra bien payer la dette.

    Et pour payer la dette il n’y aucun secret !

    Soit vous imprimez de la monnaie autant que nécessaire, soit vous ruinez les épargnants ! Politiquement parlant, ruiner les épargnants a toujours été moins risqué !

    Source

    http://www.voxnr.com/8656/combien-vaudrait-le-nouveau-franc-en-cas-de-sortie-de-leuro

  • Pays-Bas : la droite populiste continue sa progression électorale

    Aux Pays-Bas avaient lieu hier des élections législatives. A l’issue du scrutin, les libéraux de droite du Premier ministre restent en tête, avec environ 30 sièges. Mais ils en perdent une dizaine. Le parti du populiste Geert Wilders continue sa progression vers le pouvoir, avec 19 sièges, soit 4 de plus qu’aujourd’hui. Au grand soulagement pour les médias et pour les élites oligarchiques !

    Ces résultats clôturent une campagne électrique lors de laquelle les thèmes de l’islam, de l’immigration, de l’identité ont été mis au centre du débat. Une campagne qui reflète l’esprit des Néerlandais, qui placent clairement l’immigration, la défense de l’Etat néerlandais et la question de la place de l’islam dans leur société au cœur de leurs préoccupations.

    D’où le succès de Geert Wilders, qui exprime une révolte populaire occidentale plus large contre la globalisation, les frontières ouvertes et le multiculturalisme.

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