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Europe et Union européenne - Page 670

  • Migrants : alerte sur la santé publique

    Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, aurait-elle engagé des actions préventives qui paraissent aujourd’hui indispensables face à l’invasion migratoire que notre pays connaît depuis maintenant plusieurs années ? Alors que la tuberculose a été pratiquement éradiquée au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, on découvre aujourd’hui des cas, isolés certes mais significatifs. […]

    En septembre 2016, BFM TV nous apprend que des cas de tuberculose ont été diagnostiqués au lycée professionnel Cantau d’Anglet (64). Début novembre, France Bleu Pays Basque révèle que le premier cas, traité au printemps, concerne un lycéen ayant voyagé en Afrique… et, qu’à la rentrée, six nouveaux cas s’étaient déclarés. Devant l’ampleur du dépistage (1.800 personnes) et la gravité du problème, l’A.R.S (Agence Régionale de la Santé) mettait à disposition un camion (30.000 €) pendant 3 semaines.

    Or, à Saint Bauzille de Putois (34), le maire écrivait le 28/10 que des Soudanais étaient bien arrivés et que  la « tradition d’accueil du village » continuait. Par contre, d’autres médias indiquaient qu’avec les Soudanais se trouvait un Érythréen et un Pakistanais qui a été immédiatement hospitalisé dés son arrivée. Alors, en tant que mère de famille je me pose quelques questions. Sachant que les cas de tuberculose en vertu du règlement sanitaire international doivent être déclarés, je m’étonne du silence médiatique devant l’affaire d’Anglet. Le ministère de la Santé a-t-il été associé à l’évacuation de Calais ? Des mesures prophylactiques ont elles été envisagées puisque l’on sait que les invasions migratoires mettent en danger la santé publique des Français.

    Les migrants, dont le gouvernement impuissant à contrôler et à endiguer le flux, dispersent à travers le pays des maladies contagieuses, endémiques dans leurs pays d’origine et les amènent avec eux. Il convient de les dépister, les traiter pour les prévenir :

    1°) Ce sont des affections parasitaires qui peuvent provoquer des bilharzioses urinaires et intestinales, des amibiases. Les docteurs Larivière (*) et Rousset (*) signalent que ces pathologies se répandent par voie génitale et contact buccal direct. Quant aux parasites du tube digestif, ils se développent dans le sol, l’eau, les milieux humides et restent infectants une vingtaine de jours. Aussi, il convient de veiller aux eaux de baignades et à la qualité des réseaux d’assainissement. Les moustiques peuvent transmettre le paludisme, la maladie du sommeil, la leishmaniose (les souches importées peuvent se recombiner avec celles présentes en France), la borréliose, la fièvre jaune, la dengue, le chikungunya…

    2°) Ce sont aussi des maladies tropicales, lèpre, mycoses, des maladies sexuellement transmissibles comme la syphilis. Le docteur André Basset (*) fait observer que la lèpre, chez un migrant, peut demeurer sous forme latente ou inapparente et rester plusieurs années avant de se déclarer. Il préconise le dépistage aux frontières. Chez un migrant, la sérologie positive, séquelle de l’enfance n’est pas contagieuse, elle l’est en provenance d’un contact récent.

    3°) C’est aussi la tuberculose, surtout sous la forme pulmonaire qui est la plus contagieuse. Le docteur Gentilini (*) indique que « chez le noir, elle est caractérisée par son polymorphisme, sa survenue entre le sixième et le vingtième mois de séjour en France ». Le docteur Coudrau (*) souligne lui aussi qu’elle touche surtout les africains noirs.

    Les migrants, le plus souvent africains, que l’on impose dans nos villages constituent donc un groupe à haut risque. Le Docteur Gentilini (*) tout comme l’O.M.S en 2016 préconise un dépistage systématique dés l’arrivée, et, au minimum tous les six mois, sur une durée de 18 à 24 mois. IL déclarait indispensable l’établissement d’un carnet de santé national pour tout immigré ainsi que la vaccination obligatoire par B.C.G bien qu’elle ait une protection limitée en raison de la sur contamination.

    L’Institut Pasteur recommande de surveiller les eaux et les aliments pour éviter d’exposer la population locale à des risques inutiles d’hépatites A, ainsi que diffuser l’information aux populations sur les risques d’hépatites B, laquelle se transmet par le sang et le sexe.

    L’OMS demande un dépistage systématique des cas de Coronavirus (Mers-Cov) et la prévision de salles d’isolement car il peut engendrer des pneumopathies sévères. De même pour les porteurs de VIH et hépatites virales. Le réseau « sentinelles » avec Fanette Blaizeau, dés 2013 recommande la vaccination des migrants de plus de 16 ans par DT Polio, ROR et Méningo C.

    On impose au cœur de nos villages, comme à Arzon (56) ou à Sainte Marie (66) des populations de clandestins, réservoirs infectieux contaminants et rien n’est prévu pour la prophylaxie. Ces « sacs à maladie » sont de plus en plus difficiles à soigner car tout dépistage ou traitement leur paraît discriminant. En l’état actuel de l’autorité de l’État, il semble improbable d’imaginer une quelconque contrainte.

    Or la situation est criminelle car il faut savoir que le crachat d’un homme atteint de tuberculose contient des bacilles pouvant survivre plusieurs mois dans la terre. De plus les animaux, porteurs de souches proches, peuvent les transmettre aux aliments… sans évoquer certaines pratiques avec les animaux… Le 19/03/16, l’ O.M.S signalait le risque très élevé de la tuberculose multi résistante chez les migrants. Il faut savoir que la résistance aux anti-microbiens rend mortelles des maladies devenues incurables telles que pneumonies, V.I.H, tuberculose et paludisme etc, mortelles aussi pour les populations d’accueil.

    Pour rappel, les eaux, la terre, les aliments, peuvent être contaminés même en évitant le contact direct. Alors, est-il prévu de décontaminer les locaux, les moyens de transport de ces gens, interdire les baignades en rivière ou en piscine ? C’est une bien cruelle responsabilité qui échoit aux maires des communes d’accueil alors qu’ils n’y ont pas été préparés et ils auront pourtant à rendre des comptes. Ont ils demandé une décharge aux préfets ? Sont ils bien conscients de leurs responsabilités ?

    Eric Obso

    Texte repris de la Fondation Polémia

    http://fr.novopress.info/

  • Autriche – Entretien exclusif avec Norbert Hofer, candidat à la présidence autrichienne : «Je veux une Europe forte et unie, composée d’Etats-nations forts et sûrs d’eux-mêmes»

    Norbert Hofer[1], candidat du FPÖ (Parti de la liberté, parti national-libéral), se présente à la présidence autrichienne le 4 décembre prochain. Son adversaire, l’apparatchik Alexandre van der Bellen – qui a grimpé les échelons au sein du Parti communiste (KPÖ), du Parti socialiste (SPÖ)[2] et des Verts (Die Grünen) dont il a été le porte-parole pendant onze ans – s’affiche comme indépendant! Cet atlantiste, centralisateur et immigrationniste est soutenu par l’extrême gauche, notamment par le KPÖ[3]. Le palmarès de ce renégat ferait se retourner ses ancêtres dans leur tombe: le NéerlandaisJohann Abraham arriva dans l’Empire russe en 1763[4] et son fils Alexandre fut anobli par Nicolas Ier.[5]

    Quant à Norbert Hofer et au FPÖ, ils sont souvent faussement représentés par les médias européens comme étant d’extrême droite, alors qu’ils ne font que défendre des positions conservatrices, identitaires et libérales au plan économique. Le message phare adressé au peuple autrichien par Norbert Hofer, «Je vous rendrai votre Autriche!»[6], le crédite aujourd’hui de 60% des intentions de vote[7]. Entretien avec Norbert Hofer réalisé par Jeanne de Baylan pour Médias Presse Info.

    POLITIQUE INTERIEURE

    ► Vos adversaires prétendent incarner la démocratie, mais ils n’ont pas hésité à truquer l’élection pour la présidence autrichienne. Qui sont les vrais démocrates en Autriche? Et avez-vous des garanties que, cette fois, le scrutin se déroulera sans trucage?

    L’Autriche est une démocratie développée et l’annulation du second tour des élections présidentielles de mai a démontré que l’Etat de droit autrichien fonctionne. Les irrégularités étaient tellement graves que la Cour constitutionnelle ne pouvait exclure des manipulations. Il faut souligner que les débats furent accessibles au public afin que les citoyens intéressés aient la possibilité de comprendre la prise de décision de la Cour.

    Cette décision est unique en Autriche. Elle montre d’abord que la démocratie et le droit fonctionnent, et elle a par ailleurs abouti à un réveil des administrations et fonctionnaires concernés. Par conséquent, je pars du principe que le troisième tour de scrutin du 4 décembre se déroulera sans incidents, de façon acceptable et honnête.

    ► Comment expliquez-vous votre popularité en Autriche aujourd’hui? Quelle est la recette de ce succès?

    Au début, ma cote de popularité n’atteignait pas les 10%, et beaucoup pensaient que je n’avais pas de réelles chances. Depuis que je me suis lancé dans la bataille électorale en janvier, elle a augmenté. Ma «recette» est que je suis toujours authentique. Je ne triche pas, et les citoyens le sentent bien et l’apprécient. Ma façon d’être modéré dans le ton mais ferme dans mes convictions a également été appréciée par des représentants appartenant à d’autres groupes politiques[8].

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  • La Grèce attaquée !

    Ces derniers jours nous avons assisté à de véritables scènes de guerre ethnique dans les îles grecques de l'est de la mer Égée et notamment celle de Chios qui voit, depuis presque déjà deux ans, arriver sur son sol des milliers de clandestins musulmans originaires de plusieurs pays d'Afrique et d'Asie (pour seulement une infime minorité de Syriens ou Irakiens, eux-mêmes de sexe masculin et de religion musulmane dans leur grande majorité). Même si ce n'est pas la première fois que les prétendus réfugiés se livrent à des actes de vandalisme, cette fois-ci les épisodes ont pris une tournure particulièrement violente avec des agressions répétées de leur part contre les maisons et les propriétés des habitants, au cri de ralliement désormais incontournable et sans ambiguïté d'Allâhu Akbar!

    544634739.jpgDepuis l'éclatement de la crise migratoire et le déferlement de nouvelles masses de ressortissants du « Tiers monde », et surtout de sa partie musulmane, sur l'Europe, les habitants des jolies îles grecques, lieux de vacances favoris pour un grand nombre d'Européens chaque été, se trouvent confrontés à une sombre réalité qui dépasse toute imagination : arrivées quotidiennes d'embarcations de misère pleines de migrants qui finissent parqués dans des centres de rétention préparés à la hâte, émeutes ethniques récurrentes, dégradations matérielles, actes visant à intimider la population locale, scolarisation dans les établissements publics d'enfants de migrants n'ayant aucune notion de langue grecque. Ces dernières sont imposées par le gouvernement grec contre la volonté des parents d'élèves et malgré leurs protestations de plus en plus virulentes.

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    Il s'agit en réalité d'images tendant malheureusement à devenir aujourd'hui banales comme dans les autres pays euro-méditerranéens. Mais dans cette extrémité insulaire et maritime de l'Europe, aux faibles densités démographiques et à deux pas d'une Turquie en plein renouveau islamique, le séjour prolongé de nombreux groupes de migrants musulmans constitue une véritable bombe à retardement. Soutenus par une pléthore d'ONG aux financements souterrains et encouragés par les tièdes réactions du gouvernement gauchiste de SYRIZA, ces masses finiront trop ou tard par former de puissantes enclaves et une éventuelle réaction forte des populations autochtones risquerait d'entraîner une intervention turque qui prendrait comme prétexte la protection de "communautés musulmanes persécutées". Ce n'est certainement pas un hasard si, voici seulement un mois, Erdogan a remis en question les dispositions du traité de Lausanne qui détermine les lignes de partage frontalières entre les États grec et turc, afin d'évoquer la nécessité d'une récupération de territoires chrétiens et européens autrefois occupés par l'Empire ottoman, notamment des îles égéennes et la Macédoine grecque avec la ville de Thessalonique. Loin d'être de simples propos à destination interne ou servant à nourrir une surenchère de chauvinisme face à l'opposition kémaliste, les allégations d'Erdogan révèlent en fait l'existence d'une vraie stratégie expansionniste de la part de la nouvelle Turquie islamiste et éclairent sous un jour nouveau les évolutions concernant le déferlement migratoire sur l'Europe.

    Il est encore peu connu en Europe de l'ouest que depuis des décennies la Turquie, administrations kémalistes comprises, poursuivait, et continue toujours à le faire, une politique provocatrice de violation systématique des eaux et de l'espace aérien helléniques à l'est de la mer Égée et qu'elle ne cesse de contester la souveraineté de la Grèce dans ces territoires qu'elle appelle improprement "zones grises". Étant donné le précédent de l'intervention militaire à Chypre en 1974 et l'occupation de la moitié environ de cette île historiquement et très majoritairement grecque, on pourrait craindre une réitération de cette démarche, en mer Égée cette fois, dans des conditions de crise migratoire aggravée et avec un État grec complément déliquescent à cause de la crise et de l'action dissolvante de la gauche au pouvoir. En 1990, le Président turc d'alors, islamiste modéré, Turgut Özal, avait dit à propos des différents de son pays avec la Grèce qu'il suffirait d'envoyer chez les Grecs "quelques deux millions de migrants" pour en finir avec eux; et à cette menace en passe actuellement de se concrétiser, on doit ajouter l'existence au nord-est de la Grèce (région de Thrace de l'ouest) ainsi que dans d'autres pays de la péninsule d'Aimos (nom antique de ce qu'on appelle aujourd'hui les Balkans) de minorités turco-musulmanes démographiquement prolifiques et prêtes à servir de cinquièmes colonnes à l'impérialisme néo-ottoman.

    Un scénario de type Kosovo serait ainsi à craindre dans le sud-est de l'Europe, en attendant cette "partition", dont parle pour la France François Hollande, qui risque de survenir au cœur même du continent, dans d'innombrables endroits allogénisés et islamisés par des décennies d'inconscience et de dormition des Européens! La situation d'aujourd'hui ressemble à s'y méprendre à celle du XVe siècle: depuis cette époque lointaine, et pourtant par tant d'égards si proche, à aucun autre moment l'Europe n'a été si affaiblie, si désunie, si abaissée et jamais ses ennemis séculaires ne se sont montrés si arrogants, si agressifs et si sûrs d'eux.

    Des clandestins algériens lancent des fusées éclairantes sur les maisons des riverains à Chios.

    Des clandestins algériens incendient des propriétés à Chios.

    Basile Cérialis / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2016/11/19/la-grece-attaquee-5876447.html

  • Filip Dewinter a rencontré les dirigeants de l'Aube dorée en Grèce

     

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    Belgique (Flandre) et Grèce. Filip Dewinter, Jan Penris, Frank Creyelman et Anke Van dermeersch du Vlaams Belang (Belgique) se sont rendus en Grèce afin d'y observer la situation en matière migratoire. Ils y ont rencontré le dirigeant de l’Aube dorée Nikolaos Michaloliakos puis se sont rendus, accompagnés de cadres de l’Aube dorée, sur les îles de Chios et Lesbos.

    Source Lionel Baland cliquez ici

    NATION félicite Filip Dewinter pour son voyage en Grèce

    ok-300x172.jpgC’est avec une satisfaction non dissimulée que NATION a suivi le voyage de Filip De Winter, député Vlaams Belang, auprès de nos camarades d’Aube Dorée en Grèce.

    Nous observons que, ces derniers mois, Filip De Winter se rapproche de plus en plus des positions également défendues par NATION, que ce soit au niveau de la situation au Moyen Orient (visite en Syrie) ou en sympathisant ouvertement avec des groupes réputés « très radicaux » comme Aube Dorée.

    Ne voulant pas croire qu’il ne s’agit que de « coups médiatiques » sans aucune vraie signification politique, NATION ne peut qu’encourager le retour de Filip De Winter aux fondamentaux du nationalisme. C’est dans cet esprit que nous invitons Filip De Winter à une prochaine réunion/conférence de NATION.

    Source Nation cliquez là

  • Marion Maréchal-Le Pen à Moscou: l’UE est «irréformable»

    Sous sa forme actuelle, l’Union européenne ne peut pas fonctionner. Or, tout changement substantiel de ce système exige l’unanimité des pays membres, estime Marion Maréchal-Le Pen, député du Front national.
  • La République agonise avec ses paysans

    « C’est un homme brisé mais digne, courageux. » Ainsi commence le reportage de TF1 sur l’exploitation laitière de Rodolphe Meunier lors du journal de 13 heures, du 19 octobre dernier. Il ne dure qu’une minute quarante, et pourtant il suscite autant l’indignation qu’un profond sentiment d’injustice.

    Si l’on dresse un rapide état des lieux, on constate que le milieu agricole est aujourd’hui plein de disparités. On pourrait dire aussi plein de variétés, mais il reste de cruelles injustices liées à la politique agricole. On peut prendre aujourd’hui pour exemple ces cas extrêmes d’agriculteurs céréaliers et d’éleveurs :

    -   Il y a ceux qui travaillent avec un imposant parc de tracteurs, sur des centaines d’hectares. Ils sont à la merci des banques et des subventions, profitant d’une vague dont ils tirent le meilleur profit, un peu en opportunistes, car la politique agricole du moment leur est favorable, mais peuvent-ils être assurés qu’elle continuera dans le temps ?

    -  Il y a aussi les oubliés, les laissés pour compte, qui travaillent dur, sans profiter de leur dimanche ou autre jour chômé et qui ne vivent pas des fruits de leur travail. Parmi eux les éleveurs, dont le sort ne semble pas intéresser les politiques qui les ont livrés à la fois à la dictature agro-alimentaire,  et à la concurrence des cours européens.  

    Et puis, tentant de survivre à la marge des circuits économiques classiques,  on trouve les petites exploitations indépendantes qui avancent vaille que vaille, faisant de la vente directe, et transformant elles-mêmes leurs produits. Cette indépendance n’est pas toujours facile, mais elles peuvent fixer un prix de vente qui leur est juste, ce qui leur permet de mieux s’en sortir.

     « La République sera la République des paysans ou ne sera pas ». Cette phrase de Jules Ferry semble bien obsolète aujourd’hui. Lorsque les pères fondateurs de la République entamèrent un travail intense de propagande dans les campagnes, ils avaient bien compris que le rattachement de la société rurale était indispensable à la sûreté et la stabilité du régime politique. Mais aujourd’hui, leurs héritiers semblent l’avoir oublié.

    Les trois derniers Présidents de la République n’ont pas pris à cœur de défendre les intérêts des agriculteurs : même Jacques Chirac, pourtant réputé soucieux des intérêts de l’agriculture, n’a pas empêché le déclin des métiers agricoles.

    Pendant que les présidents se pavanent au salon de l’agriculture sous les feux des projecteurs, ils ne semblent pas comprendre les réels enjeux de la condition paysanne, qui aujourd’hui paraît régresser. Chaque année, environ deux cents agriculteurs se suicident : les dettes sans fin, la mécanique infernale des prix cassés par les grandes distributions, la solitude, la pauvreté…

    On se souvient que les rois de France avaient à cœur la condition paysanne.  Henri IV disait : « Oui, ce que je veux, parce qu'ayant le cœur de mon peuple j'en aurai ce que je voudrai, et si Dieu me donne encore de la vie je ferai qu'il n'y aura point de laboureur en mon Royaume qui n'ait moyen d'avoir une poule dans son pot », ou par les plus discrètes attentions de Louis XVI envers les paysans, immortalisées par la gravure de Pierre-Michel Adam.

    Ne soyons pas naïfs sur des promesses électorales faciles :  car nous savons bien que la politique agricole est une affaire de long terme, impossible à mettre en place dans un régime quinquennal, où les présidents se succèdent tricotant et détricotant le travail du précédent. D’ailleurs, le nombre de paysans a tellement diminué, qu’il ne doit plus constituer un électorat signifiant aux yeux des hommes politiques, on peut donc douter du réel intérêt que la plupart portent à nos agriculteurs.

    Et si Jules ferry avait cerné le problème ? Si la République s’effondrait parce qu’elle n’avait pas réussi à préserver ses paysans ?

    Julie Langeais 

    http://www.vexilla-galliae.fr/actualites/social-et-economie/2251-la-republique-agonise-avec-ses-paysans

  • Clash au Parlement des Pays-Bas : « Retournez en Turquie ! »

    « Si vous aimez tant votre pays, retournez y vivre, retournez en Turquie ! » : tels sont les aimables propos que Louis Bontes a lancé à Selçuk Öztürk dans l’enceinte du Parlement néerlandais, où ils siègent tous deux comme députés, ce qui est bien leur point commun !

    Selçuk Öztürk, un musulman né en Turquie en 1972, est un ancien du PvdA, le Parti travailliste, qu’il a quitté pour fonder sa propre formation avec un autre élu également né en Turquie et tout aussi musulman, Tunahan Kuzu.

    Louis Bontes est député lui aussi mais il n’est ni turc ni musulman. Elu sous l’étiquette du Parti pour la liberté (PVV) de Geert Wilders, dont il s’est éloigné depuis tout en continuant à défendre les mêmes convictions, il est même farouchement hostile à l’islamisation de son pays.

    Alors quand Selçuk Öztürk a commencé à prôner la suppression de l’armée des Pays-Bas, le sang de Louis Bontes n’a fait qu’un tour. Et il est allé lui parler du pays…

  • France relève toi par le colonel Chamagne - Meta TV 1/3

  • Le Pen vs Hollande at the European Parliament English subtitles