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Europe et Union européenne - Page 671

  • Interdiction du financement des ONG pro-avortement : le député FN Arnautu défend Trump

    Marie-Christine Arnautu est intervenue en séance plénière du Parlement européen au sujet du rétablissement de la politique de Mexico adoptée par les présidents républicains depuis Reagan et interdisant le financement des ONG pro-avortement.

    C’est une bonne nouvelle : les États-Unis ne chercheront plus à imposer plus au reste du monde, par le biais d’ONG comme le Planning familial international, des normes politiques héritées de la révolution culturelle de Mai 68. C’est le droit le plus strict des États-Unis de choisir leurs propres critères de financement des ONG.

    Les instances européennes, de concert avec les médias et associations politisés, n’ont pas à instrumentaliser cette affaire pour nuire au président américain, démocratiquement élu. Elle dénonce aussi ceux qui sans cesse invoquent le droit international pour forcer les États à se soumettre aux dogmes libertaires et qui, ici, ignorent superbement à la fois la souveraineté des États et les engagements internationaux.

    A l’heure où près de 50 millions d’avortement sont pratiqués chaque année à travers le monde, la réduction du recours à l’avortement devrait réellement devenir un objectif de santé publique comme le stipulent les engagements internationaux pris lors Conférence du Caire de 1994.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Clause Molière: C’est pas français que tu me causes, c’est de la peine

    La clause Molière,  ce« stratagème inventé par un élu d’Angoulême (Vincent You), pour contourner la directive Bolkestein » sur les travailleurs détachés fait débat au sein de la classe politique et à l’intérieur même des partis constate Eugénie Bastié dans Le Figaro. « Il s’agit d’un ajout dans les contrats de chantiers publics stipulant que les travailleurs doivent maîtriser le français, pour des raisons de sécurité, à moins de payer un interprète. Cela permet d’éviter le recours aux travailleurs détachés, sans subir l’accusation de discrimination ». « Elle est soutenue désormais par cinq régions de droite ( Pays de la Loire, Hauts-de-France, Normandie, Auvergne-Rhône-Alpes et Ile-de-France), une région de gauche (Centre Val-de-Loire), cinq départements et de nombreuses villes. (…) François Fillon va devoir faire un choix : Valérie Pécresse, Bruno Retailleau, Hervé Morin, Laurent Wauquiez et Xavier Bertrand  l’ont appliqué au niveau local. » Mais le député européen « Elisabeth Morin-Chartier somme François Fillon de ne pas l’intégrer dans son programme (…), elle lui demande de ne pas tomber dans le piège du repli nationaliste dans lequel le Front National veut enferrer notre pays. La France doit continuer à rayonner par son ouverture (sic), affirme cette proche de Raffarin.»

    Dans Les Echos, le très européiste éditorialiste Jean-Françis Pécresse s’inquiète lui aussi de cette exigence linguistique. Il est vrai que celui-ci expliquait très sérieusement dans un précédent éditorial malignement  titré (« Quand Le Pen ment à la terre », kolossale finesse…)  que les agriculteurs paupérisés, martyrisés, ruinés par nos gouvernements soumis à la politique bruxelloise seraient des abrutis finis de «suivre les prescriptions nationalistes de Marine Le Pen, laquelle a franchi une étape, hier, dans l’europhobie en promettant de  franciser  les aides versées dans le cadre de la politique agricole commune (PAC) ». M. Pécresse ferait bien de quitter son bureau, de franchir le périphérique et d’aller parler avec nos paysans, agriculteurs, éleveurs qui crèvent du fait de la politique antinationale menée par ses amis idéologiques plutôt  que de relayer poussivement  une vieille propagande déconnectée de la réalité.

    Pareillement, Jean-Françis Pécresse est vent debout contre la clause Molière qu’il baptise « clause Tartuffe » en ce qu’elle serait, horresco referens, « l’avatar d’un protectionnisme honteux qui gagne la droite aujourd’hui, comme hier la gauche de gouvernement, l’une et l’autre paraissant ainsi céder à ce populisme antieuropéen sur lequel prospère, pour sa part sans aucun complexe, l’extrême droite (…). Car ce qui se joue dans cette préférence nationale déguisée, que ne renierait pas Donald Trump, c’est bien le sort des libertés fondamentales sur lesquelles l’Europe s’est construite (sic), la liberté de circuler et de travailler dans cet espace commun que l’on appelle l’Union européenne (…). » Et l’éditorialiste d'évoquer de vieilles lunes : « plutôt que de participer au jeu de massacre européen, nos dirigeants politiques feraient mieux de prôner une solution européenne aux excès du travail détaché : c’est le but de la révision de la directive que de bannir (sic) le dumping social en égalisant les rémunérations, primes comprises. Améliorer l’Europe plutôt que de la rejeter, c’est ce qui doit toujours séparer la droite de l’extrême droite.»

    Bruno Gollnisch le notait il y a déjà plusieurs années, « après la concurrence avec le reste du monde, la concurrence entre entreprises, l’Europe consacre maintenant la concurrence entre travailleurs européens, indépendants ou salariés, et donc la concurrence entre systèmes sociaux. Elle va dans le mur. La véritable révolution consisterait, entre autres, à affirmer explicitement la primauté de l’application sur le territoire d’un État membre de son droit national, notamment de son droit du travail national, de ses droits social, pénal, fiscal nationaux. C’est-à-dire le principe du pays de destination, par opposition au principe du pays d’origine.. La révolution consisterait également à accepter que les États puissent poser des conditions à l’accès à certaines activités, comme la situation du marché de l’emploi ou des raisons d’aménagement du territoire. Ils n’ont pas cette possibilité. »

    Enfin, n'en déplaise au syndicat de faillite qui berce nos compatriotes avec sa longue plainte sur l’effacement inéluctable de la France dans le magma eurofédéraste, nous souhaitons nous aussi améliorer  l’Europe. Ce qui passe par la remise à plat de l’aberrante usine à gaz bruxelloise, une prison des peuples qui a mise à mal notre prospérité, notre sécurité, notre identité, notre souveraineté. Une Europe bruxelloise foncièrement, essentiellement antieuropéenne, étrangère à son génie. Alors oui, nous entendons refonder une Europe des patries, de la libre coopération, c’est en effet cela qui nous sépare d’un personnel politicien pusillanime, frileux, soumis, par renoncement ou consentement, aux oukases euromondialistes.

    Invité hier après-midi sur France Inter de l’émission des bobos occupant cette tranche horaire, Charline Vanhoenacker et Alex Vizorek, Bernard Pivot a accepté de bonne grâce de fustiger lui aussi, par grégarisme (?), cette clause Molière  dont la langue est aussi celle de  275 millions de francophones de par  le monde. L’ancien animateur d’Apostrophes  n’a pas eu d’autre choix que de dénoncer cette odieux cache-sexe de la « préférence nationale », rebaptisé « clause Pétain » par M. Vizorek, « clause Louis-Ferdinand Céline » par Mme Vanhoenacker. Tant de conformisme idiot, de bêtise crasse laisse sans voix. Deux journalistes certes assez caricaturaux de ce « goût du faux, du bidon, de la farcie connerie » que Céline dénonçait chez ses contemporains,  dans les foules modernes, mais qui est répandue, ô combien,  chez les prescripteurs d’opinions souvent assez incultes,  qui ingurgitent  la doxa officielle pour mieux la recracher; « ce sont les surfaces les plus lisses qui prennent le mieux la peinture » notait aussi l’écrivain-docteur Destouches…

    https://gollnisch.com/2017/03/15/clause-moliere-cest-francais-me-causes-cest-de-peine/

  • Vive l'Europe - Yvan Benedetti et Daniel Conversano, le nationalisme et la Tradition

  • Avant de traiter de nazis les peuples, Erdogan devrait d’abord reconnaître le génocide arménien perpétré par la Turquie

    Communiqué de Bernard Antony :

    "Avec toute l’impudence orgueilleuse et dominatrice qui le caractérise, l’autocrate dictateur turco-musulman Erdogan traite de nazis les peuples qui ne veulent pas chez eux de ses meetings électoraux pour ses partisans parmi les populations ottomanes en Europe. 

    Mais c’est une nouvelle honte pour la France que l’acceptation par notre indigne gouvernement d’un pareil rassemblement chez nous. Faut-il en effet rappeler que s’il y a bien eu un pays précurseur du nazisme, c’est la Turquie avec ses diverses phases de massacres des Arméniens au XIX° siècle et début du XX° sous le sultan Abdul Hamid II, puis le génocide perpétré par les Jeunes-Turcs, des Arméniens, Assyro-Chaldéens et autres chrétiens ?

    Rappelons ici que les officiers allemands qui encadraient l’armée truque furent souvent des précurseurs du nazisme et Hitler, manigançant le génocide des Juifs, ne déclara-t-il pas : « Qui se souvient des Arméniens ? ». Avant de traiter de nazis les peuples non soumis à ses ukases, l’État du dictateur Erdogan devrait donc d’abord reconnaître le génocide perpétré par la Turquie, modèle pour les nazis."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Têtes de Turcs?

    François Fillon n’est pas le seul à se faire tailler des costards, c’est aussi le cas ces dernières heures du président Turc Recep Tayip Erdogan. Son  parti au pouvoir l’AKP, souhaitait organiser toute une série des réunions publiques auprès des différentes communautés turques vivant en Europe. Il s’agissait d’appeler au vote oui dans le cadre d’un référendum prévu le 16 avril portant sur la modification de la Constitution, afin de remplacer le système parlementaire actuel par un régime présidentiel renforcé… Lesdites réunions ont été interdites en Allemagne, en Autriche, en Suisse, aux Pays-Bas. Une manière de protester contre le virage qualifié de répressif du gouvernement Erdogan depuis l’échec du coup d’Etat militaire de cet été visant à le renverser. En réaction des milliers d’opposants ont été arrêtés et des journaux fermés. Au Pays-Bas, dans un contexte d’élections législatives (le 15 mars) les libéraux néerlandais au pouvoir ont fait le choix de la fermeté. En toute logique électoraliste car le parti anti-immigration de Geert Wilders, le PVV, membre au parlement européen de l’ENL aux côtes du FN, a le vent en poupe. Le Premier ministre Mark Rutte s’est donc opposé au meeting de l’AKP prévu le 8 mars, n’a pas autorisé à cette fin l’atterrissage de l’avion du ministre des Affaires étrangères turc Mevlut Cavusoglu, a expulsé le ministre turc de la Famille, Mme Fatma Betül Sayan Kaya, qui avait passé outre…

    Furieux, Recep Tayip Erdogan a vu samedi dans ce refus « des vestiges du nazisme » . « Les Pays-Bas », une « république bananière », « paieront le prix » , « (rendront) des comptes pour (leur) effronterie » a-t-il menacé de manière homérique (?). Menaces dont il est coutumier vis-à-vis de l’Europe, comme  celle  consistant à envisager de laisser passer les flots de clandestins pour qu’ils se déversent vers les pays de l’UE. Une situation, certes, qui découle du délirant appel d’air créé par la décision d’Angela Merkel d’accueillir plus d’un million d’immigrés. Utilisant la même rhétorique, le président turc avait évoqué pareillement des « pratiques nazies » pour fustiger l’interdiction ces dernières semaines des réunions de l’AKP en Allemagne… qui rassemblent souvent beaucoup plus de monde que les meetings électoraux des partis allemands…

    François Hollande s’est signalé  en autorisant la tenue en France d’une réunion de l’AKP, à Metz le 12 mars animée par le ministre Mevlut Cavusoglu,  lequel s’est de nouveau répandu en menaces contre les Pays-Bas. A l’exception de Benoit Hamon, de Mélenchon à Dupont-Aignan, tous les candidats à la présidentielle ont emboîté le pas à Marine pour dénoncer ce rassemblement : « Pourquoi devrait-on tolérer sur notre sol des propos que d’autres démocraties refusent ? Pas de campagne électorale turque en France », a tweeté la candidate du FN-RBM.

    La situation actuelle va donc achever de compliquer les relations entre une Turquie membre du Conseil de l’Europe, toujours officiellement en négociation pour adhérer à l’UE, et de de nombreux pays européens.  A dire vrai, si la situation géopolitique actuelle n’était pas aussi préoccupante, l’arrogance naïve des progressistes et autres Bruxellois pourrait faire sourire;  toutes ses bonnes consciences qui prêchent doctement ex cathedra le catéchisme des droits de l’homme, énoncent le bien et le mal en pensant que leurs discours peuvent agir sur le destin des peuples étrangers, appartenant à d’autres sphères culturelles, civilisationnelles, spirituelles. Or, force est de constater que M. Erdogan et son parti islamiste jouissent toujours du soutien d’une très large partie des citoyens turcs, et que les critiques dont le président turc est  l’objet de la part des roumis décadents renforcent son prestige auprès de sa base

    L’AKP  oppose sa logique ethno-nationaliste, national-islamiste aux discours de bisounours des Européens. Nous l’avions rapporté sur ce blogue, Recep Tayip Erdogan, dans ses allocutions  aux millions de  Turcs de la diaspora vivant en Allemagne, en France,  en Europe, a toujours martelé, comme il l’avait  fait en novembre 2008 à Cologne devant 16 000 compatriotes que « Personne ne peut vous demander d’être assimilés. Pour moi, le fait de demander l’assimilation est un crime contre l’humanité, personne ne peut vous dire: renonce à tes valeurs ».

    En avril 2011, lors de son déplacement en France pour une  réunion au Zénith de Paris, M.  Erdogan avait été tout aussi direct:  « Chacun d’entre vous avait-il déclaré, êtes les diplomates de la Turquie, chacun, s’il vous plaît, apprenez la langue du pays dans lequel vous vivez, soyez actifs dans la vie culturelle, sociale du pays où vous vivez (…). La France vous a donné le droit à la double nationalité: pourquoi vous ne la demandez pas ? Ne soyez pas réticents, ne soyez pas timides, utilisez le droit que la France vous donne. Prendre un passeport français ne vous fait pas perdre votre identité turque ».

    Bruno Gollnisch l’a relevé sur Twitter les tensions actuelles entre les Pays-Bas et la Turquie illustrent très prosaïquement le danger de tolérer de massives communautés étrangères sur le sol national. Les cris d’orfraies, les peurs, les inquiétudes des euro-libéraux et autres socialo-bruxellois  ne sont que la triste conséquence de leurs reniements, de leurs renoncements , de leurs aveuglements. Citons encore Bossuet Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes . 

    https://gollnisch.com/2017/03/14/tetes-de-turcs/

  • Pour des Turcs pro-Erdogan de Metz, les Européens «vont le regretter»

    Après avoir été interdit dans plusieurs pays européens, un meeting du chef de la diplomatie turque s’est tenu à Metz dans l’après-midi du 12 mars, rassemblant plusieurs centaines de membres de la diaspora turque de France. L’occasion pour Mevlut Çavusoglu, ministre des Affaires étrangères, de défendre le projet de révision constitutionnelle de son pays, promue par le président Recep Tayyip Erdogan.

    Les Turcs présents au rassemblement étaient remontés contre la décision de plusieurs Etats européens d’interdire des événements de ce type sur leur sol.

    Nombreux étaient les participants à s’emporter en menaçant les Européens :

    La Turquie c’est un pays démocratique, et comme on avance de plus en plus, ils [les Européens] ne le supportent pas. […] Qu’ils s’excusent, on l’accepte pas, et ils vont le regretter.

    Lire la suite 

  • François Hollande ridiculisé par Beata Szydło, Premier ministre de Pologne…

    Utilisée à bon escient, l’ironie, en politique, est une arme de destruction massive.

    Du haut d’un taux de popularité qui ne l’élève pas bien haut, et l’empêche en tout cas d’avoir l’horizon dégagé, le François Hollande qui achève cahin-caha son mandat est volontiers donneur de leçons. Mieux : il est un homme en croisade. On se souvient de sa récente tirade contre Marine Le Pen. On l’a vu, plus récemment, réclamer, en compagnie d’Angela Merkel, une « Europe à plusieurs vitesses ».

    Les douze étoiles sur le bouclier, le heaume ayant remplacé le casque de moto, le regard moins aguerri que celui de Saint Louis, François Hollande, à défaut d’entrer par la grande porte dans l’histoire de son pays, entend probablement laisser une trace dans le cheminement d’une Europe en capilotade.

    Pas plus qu’en interne le succès n’est pourtant au rendez-vous. En témoigne l’incident survenu lors du sommet européen qui s’est tenu à Bruxelles, ce 10 mars. Alors qu’il venait de tempêter contre les pays de l’Est européen, et plus particulièrement la Pologne, « l’un des plus grands bénéficiaires des fonds structurels européens », le Président français eut à subir, selon le Guardian, le feu grégeois de Beata Szydło, Premier ministre polonais :

    « Je suis supposée prendre au sérieux le chantage d’un président dont le taux de popularité est à 4 % et qui ne sera bientôt plus président ?

    Utilisée à bon escient, l’ironie, en politique, est une arme de destruction massive. Le problème, dans l’affront subi par François Hollande des œuvres de Beata Szydło, est qu’il est également une gifle infligée à la France – un des membres fondateurs de l’Europe – par la Pologne, pays ayant récemment adhéré au cénacle et qui défend des valeurs trop peu défendues par les contrées historiques.

    Beata Szydło est membre de Droit et Justice, parti fondé au tournant du siècle par les frères Kaczyński. Elle devint présidente du Conseil des ministres en novembre 2015 après la victoire de ses troupes lors des élections législatives. Arrivée au pouvoir, elle se montre sceptique non seulement envers les directives européennes, mais aussi les politiques migratoires laxistes : dans la foulée des attentats de Bruxelles, elle refuse ainsi d’accueillir des migrants sur le territoire polonais.

    De son côté, François Hollande ne cesse plus de tomber de Charybde en Scylla, créatures qui, pour lui, prennent les visages de Marine Le Pen et de Beata Szydło. La politique qu’il mène, et qui est aujourd’hui reprise par un Macron qui ne doit sa popularité qu’au fait d’être encore fringant – pour combien de temps ? —, est aujourd’hui discréditée. Cela ne l’empêche pas de vouloir l’imposer, contre les vents et les marées de l’Histoire.

    http://www.bvoltaire.fr/gregoryvandenbruel/francois-hollande-ridiculise-beata-szydlo-premier-ministre-de-pologne,318890

  • La levée de l’immunité de Marine? Une médiocre ignominie!

    Explication de vote du 2 mars 2017 de  Bruno Gollnisch sur le  Rapport Ferrara (A8-0047/2017) portant sur la levée d’immunité de Marine Le Pen

    «  Quand le sage montre la lune du doigt, l’imbécile regard le doigt  » dit en substance un proverbe réputé chinois.

    Ainsi, celle qui dénonce Daesh en montrant les monstruosités commises par cette organisation est accusée d’atteinte à la dignité humaine. Et c’est elle qui est poursuivie en justice  ! Et ce Parlement donne la main à cela  ! C’est une médiocre ignominie  !

    Ce l’est d’autant plus que la procédure a été pour le moins désinvolte  : l’opinion initiale était fondée sur la croyance que la famille d’une victime avait porté plainte, ce qui n’a jamais été le cas. Le rapport a été adopté dans l’urgence, pour pouvoir passer en plénière à un moment certainement jugé politiquement opportun, sans étudier le fait que l’Assemblée Nationale avait maintenu l’immunité deGilbert Collard, poursuivi pour les mêmes raisons.

    La vérité est que vous êtes désireux d’apporter votre petite pierre minable à la persécution judiciaire dont est victime un mouvement politique en tête des sondages pour les prochaines élections. Vous ajoutez la partialité politique à l’ingérence. Ne vous étonnez pas des retours de bâton.

  • La mort programmée de la société occidentale

    Bernard Plouvier

    Qu’on le veuille reconnaître ou non est sans importance : l’Occident, né lors de la grande Renaissance des XVe–XVIe siècles, fut une société qui, au temps de sa splendeur, était dominée par le mâle européen, conquérant & civilisateur. La veulerie des sous-hommes d’Europe et d’Amérique du Nord est seule responsable du déclin de la société occidentale, débuté lors des années 1965 sq.

    Ce déclin s’est accéléré depuis le changement d’ère, lorsque l’on est passé, en Occident, d’une société où guerres et politique allaient de pair avec l’organisation économique à notre actuelle société globalo-mondialiste où les Blancs produisent de moins en moins ce qu’ils consomment, font de moins en moins de rejetons, laissent envahir leurs patries d’allogènes violents et sous-évolués, enfin donnent à la femme un rôle disproportionné à ses capacités, au nom d’une soi-disant égalité inconnue de la Nature, où seule existe la complémentarité entre sexes et caractères.

    Implanter la Charî’a médiévale et obscurantiste en Occident serait aussi stupide que d’y vénérer la Théorie du genre. Ne plus réprimer durement la criminalité, tolérer la délinquance sont deux autres exemples de la pourriture d’une société où (re)deviennent « élus du peuple » des canailles financières (parfois déjà condamnées pour leurs turpitudes) et des crapules sexuelles… certains, même, cumulant ces caractéristiques comme ils le font avec les sinécures dorées.

    Non seulement les Nations occidentales tolèrent les émeutes raciales ou les cités de non-droit sur le sol de leurs patries, mais en outre l’on assiste à la diabolisation de la police et de l’Armée. Jamais nos grands-pères, tout discutables fussent-ils dans leurs actions ou leurs pensées, n’auraient toléré que des non-Européens mettent à sac nos villes, violent impunément des Européen(ne)s et remettent en cause les forces de l’ordre. On voit mal un de Gaulle, pourtant peu performant, dans ce rôle permissif… il est vrai qu’il n’aurait pas redistribué la manne institutionnelle à son Yvonne, pas plus qu’il n’encombrait les magazines avec sa vie privée.

    De nos jours, en cette France où le meurtre de policiers et de gendarmes est devenu une banalité, un petit plaisir pour arsouille de l’immigration exotique, l’on monte en épingle la moindre bavure policière, au point de condamner à la prison des « flics » qui tentent de faire respecter un minimum d’ordre dans une Ripoublique où bien des ministres, voire des Présidents, mériteraient de goûter au régime carcéral… le nombre de ministres et de sous-ministres du sieur Hollande qui furent ou sont des repris de justice ou des mères de trafiquants de drogue dépasse tout ce que l’on avait connu auparavant, et l’on n’évoque même pas le cas de certain(e)s honorables député(e)s socialistes.  

    Qu’il y ait des ratés dans une société où règne un ordre strict, c’est inévitable. L’Armée pas plus que les forces de police ne sont jamais entièrement constituées d’hommes probes, efficaces, zélés, intelligents. Mais, comme l’écrivait un authentique génie de notre culture occidentale : il vaut mieux préférer une injustice à un désordre.

    En notre époque, molle du fait de sa grotesque féminisation, dans cet Occident où dominent les pitres et où nul génie ne s’est manifesté depuis près d’un siècle, cette phrase de Goethe paraît le summum de l’intolérable. Alors que c’est notre veulerie qui est intolérable.    

    2017 est l’année d’un espoir de renouveau pour les libres citoyens des USA. Pourquoi cette année serait-elle obligatoirement celle de la poursuite de la dégringolade en France ?

    SN BP Populisme 2017 01.jpg

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  • Immigration, prudence politique et bien commun

    Le dernier numéro de L'Homme Nouveau revient sur le livre de Laurent Dandrieu sur l'Eglise et l'immigration, avec un passionnant débat entre l'auteur et l'abbé Vénard, aumônier militaire. Philippe Maxence revient ensuite sur l'enseignement du catéchisme concernant ce sujet. Extrait :

    6a00d83451619c69e201b7c8df8c26970b-250wi.jpg"[...] Il est certain que dans l’ordre individuel, le commandement du Christ à propos de l’accueil de l’étranger (Mt 25, 35) oblige toujours et l’Église en a même fait une oeuvre de miséricorde. Mais l’immigration déplace l’accueil des étrangers au plan politique. Il ne s’agit plus seulement de recevoir celui qui frappe à ma porte et que je ne connais pas, mais de permettre à un nombre important d’étrangers de vivre et de s’installer sur le sol d’une autre nation que la leur.

    Face à ce problème politique soulevé par l’immigration de masse, l’autorité politique ne peut agir qu’en fonction du bien commun dont elle est la garante et qui est sa fin. Le Catéchisme de l’Église catholique indique bien l’obligation d’accueil dans son n. 2241. Mais celui-ci ne précise pas cependant que cet accueil doit être définitif, ni non plus qu’il ne doit pas s’effectuer au regard de certains critères. Surtout, le même numéro contient cette incise : « autant que faire se peut ». Il ne s’agit pas seulement d’une clause de style, mais d’une indication liée au jugement prudentiel que doit exercer le détenteur de l’autorité politique. Si les conditions ne sont pas réunies, cette obligation de l’accueil des étrangers peut donc être suspendue ou limitée. Selon quel critère ? Le Catéchisme l’indique dans la suite du n. 2241 :

    « Les autorités politiques peuvent en vue du bien commun dont elles ont la charge subordonner l’exercice du droit d’immigration à diverses conditions juridiques, notamment du respect des devoirs des migrants à l’égard du pays d’adoption. L’immigré est tenu de respecter avec reconnaissance le patrimoine matériel et spirituel de son pays d’accueil, d’obéir à ses lois et de contribuer à ses charges. »

    Le problème soulevé par le discours ecclésiastique contemporain ne réside pas seulement dans l’oubli de ces éléments doctrinaux, mais dans l’oubli constant de la primauté du bien commun au profit d’un droit absolu des personnes dont on constate qu’il va en définitive contre le bien des pays et des personnes elles-mêmes."

    Michel Janva

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