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Europe et Union européenne - Page 676

  • Allemagne : des imams « espions » au service de la Turquie ?

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    8805-20170222.jpgBerlin, nid d’espions… en djellaba ? En septembre dernier, outre-Rhin, Berlin s’inquiétait de l’épuration qui a suivi le putsch manqué contre le président turc Recep Tayyip Erdogan. Inquiétude doublée d’une méfiance envers les imams du Ditib – « Organisation islamiste turque pour la religion » dépendant d’Ankara, qui contrôle 970 mosquées en Allemagne et fait venir des imams de Turquie – prêchant le nationalisme dans les mosquées allemandes et appelant les fidèles turcs d’Allemagne et Allemands d’origine turque, à manifester leur loyauté envers « l’Etat de droit ». Une méfiance qui, depuis le mois dernier, prend de l’ampleur.

    Après que le parquet fédéral allemand a ouvert une enquête en janvier sur les activités des services de renseignements turcs en Allemagne, et après que l’Allemagne a refusé, à la demande pressante d’Ankara, de rejeter les demandes d’asile formulées par une quarantaine de militaires turcs « putschistes » de l’Otan,les imams du Ditib présents sur le sol allemand sont dans le collimateur des autorités allemandes.

    A tel point que la police allemande a procédé mercredi à des perquisitions aux domiciles de quatre imams. Semble-t-il téléguidés par la Turquie, ces quatre imams seraient des « mouchards » au service du ministère des religions d’Ankara. Tous les quatre sont soupçonnés d’avoir espionné pour le compte d’Ankara des partisans de l’opposant turc en exil, Fetullah Gülen, accusé par les autorités turques d’avoir piloté le coup d’Etat manqué du 15 juillet. Selon le ministre allemand de la Justice, Heiko Maas, les quatre imams visés auraient agi sur un ordre transmis le 20 septembre par la Présidence des affaires religieuses turque, la Dyanet. Pour Heiko Maas, « il est très clair que l’influence de l’Etat turc sur le Ditib est importante ». Une ingérence turque à haut risque qui n’est pas du goût des autorités allemandes qui demandent que « l’association [Ditib] prenne ses distances avec Ankara ».

    Par la faute des gouvernements européens qui ont laissé l’islam se développer, les dérives islamistes se portent et s’exportent bien, au point de devenir un souci permanent pour « nos » démocraties engluées dans une naïveté crasse.

    Pierre Malpouge

    Article paru dans le quotidien Présent

    http://fr.novopress.info/

  • Brexit : on ne sait pas ce que Valérie Pécresse a bien pu voir

    Interrogée ce matin au micro de RMC, la présidente LR de la région Ile de France a déclaré :

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    Nous ignorions que la Grande-Bretagne était dans l'euro...

    Cela étant dit, sur l'apocalyptique Brexit, il faut rappeler que

    • Facebook va construire un nouveau siège à Londres : « Le Royaume-Uni est l'un des meilleurs endroits pour une entreprise technologique et est une partie importante de l'histoire de Facebook. Nous sommes venus à Londres en 2007 avec une poignée de collaborateurs et d'ici la fin de l'année prochaine nous ouvrirons un nouveau siège et prévoyons d'employer 1.500 personnes au total. »
    • Google a annoncé la construction d’un vaste bâtiment où travailleront quelque 3.000 salariés, un investissement d’un milliard de livres.
    • En septembre, Apple avait annoncé la création de son nouveau QG londonien, avec 1.400 employés.
    • Ces annonces des trois géants du numérique consacrent Londres comme capitale technologique, alors que le European Digital Forum constate dans une enquête qu'il s'agit de la meilleure ville d'Europe pour les start-up du numérique, soulignant que « malgré les craintes liées au Brexit, la ville attire encore de grands talents en provenance du monde entier ».

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Désinformation : Marine Le Pen n’a pas reconnu d’emploi fictif

    L’avocat de Marine Le Pen, Maître Marcel Ceccaldi, affirme que sa cliente n’a jamais « reconnu avoir salarié fictivement » son assistant. Elle aurait simplement fait procéder à une régularisation comptable.

    Cette accusation provient de l’OLAF. L’OLAF est un organisme de la Commission européenne qui a pour objectif de lutter contre la fraude et autres comportements illégaux au détriment des intérêts financiers de l’Union européenne.

    Martin Schulz, ancien président social démocrate du Parlement européen, a allégué des charges à l’encontre de Marine Le Pen avant les élections départementales de 2015. Le Front National a donc déposé une plainte contre l’OLAF pour ces raisons.

    Marine Le Pen conteste le fait que son assistant ait touché 7 200 € nets par mois. Elle se plaint aussi qu’elle n’ait jamais fait l’objet de la moindre audition par l’OLAF.

    http://fr.novopress.info/

  • Marion Maréchal Le Pen : « Le voile est une offensive de colonisation de l’espace public en France ! »

    Mardi 21 février, Marine Le Pen a refusé de porter le voile pour rencontrer le mufti de la République libanaise à Beyrouth. Elle a expliqué : « J’ai indiqué, hier, que je ne me voilerais pas. Ils n’ont pas annulé le rendez-vous. J’ai donc cru qu’ils accepteraient que je ne porte pas le voile. Je ne me voilerai pas. Ils ont cherché à m’imposer cela, à me mettre devant le fait accompli, eh bien, on ne me met pas devant le fait accompli. »

    Marion Maréchal-Le Pen réagit…

    http://www.bvoltaire.fr/marionmarechallepen/voile-offensive-de-colonisation-de-lespace-public-france,315522

  • Frontex l’avoue : le sauvetage en mer favorise l’afflux et la mort de migrants

    Dans son rapport d’analyse des risques pour 2017 (Risk Analysis for 2017), Frontex constate le lien direct de cause à effet entre l’intensification des opérations de sauvetage des immigrants clandestins au large de la Libye et l’augmentation du nombre de morts en mer. L’année 2016 a battu tous les records sur la route de la Méditerranée centrale, et 89 % des immigrants en situation irrégulière nous arrivent désormais par la Libye, faisant de l’Italie la principale porte d’entrée illégale dans l’UE.

    Alors que la représentante de l’UE pour les Affaires étrangères, Federica Mogherini, affirmait en mai 2015 que les 28 allaient casser le « business model » des passeurs libyens, Frontex confirme aujourd’hui ce que les critiques de l’époque prévoyaient et que Frontex avait déjà entrevu dans son analyse des risques pour 2016 : non seulement le modèle d’activité des passeurs n’a pas été cassé par l’UE, mais il a été bougrement renforcé.

    En effet, et c’est Frontex qui le dit, les passeurs, comptant sur l’intervention rapide des secours européens et cherchant à maximiser leurs profits en augmentant le nombre d’émigrants mis à flot, expédient leurs cargaisons humaines sur des embarcations de plus en plus précaires. Et ce ne sont pas les clients qui manquent car, comme le constate toujours Frontex dans l’édition 2017 de son rapport, les populations africaines sont encouragées à émigrer en Europe par les membres de leur famille ou leurs amis qui y sont déjà parvenus et qui ont pu constater que c’est faisable malgré les dangers et que l’on s’en fait rarement rapatrier.

    Autre constatation de Frontex, les passeurs ne prennent bien souvent même plus la peine d’appeler le centre de secours en mer à Rome puisqu’ils ont les numéros de téléphone des ONG et les appellent directement pour prendre RDV en mer avant de faire partir les embarcations des côtes libyennes. C’est exactement ce qu’avait dénoncé début décembre la fondation néerlandaise Gefira à partir de ses propres observations (Présent du 13 décembre, et Alain Sanders le rappelait récemment).

    Que propose donc Frontex pour mettre fin à cette situation absurde ? La même stratégie qu’avec la légalisation des drogues censée ruiner les trafiquants : tout simplement de faciliter l’immigration légale ! La solution australienne qui a permis de réduire le nombre de clandestins traversant la mer dans des conditions précaires de plus de 25 000 dans les années 2012-2013 à zéro aujourd’hui n’est même pas envisagée car contraire aux « valeurs » européennes.

    Olivier Bault

    Article paru dans le quotidien Présent sous le titre : « Frontex : l’effet pervers »

    http://fr.novopress.info/203655/frontex-avoue-sauvetage-en-mer-favorise-lafflux-de-migrants/

  • Le suicide des agriculteurs est un avertissement

    En février dernier, un rapport de l’«Obser­va­toire du suicide» nous apprenait qu’en France, c’est chez les agriculteurs que le taux de suicide est le plus élevé.

    Ces derniers mois, deux cas ont touché le Canton. La presse en a beaucoup parlé, évoquant notamment le poids écrasant de la gestion d’un domaine, la modestie des revenus, les investissements considérables que demande la moindre modernisation, les chicanes et paperasseries administratives quotidiennes, l’indifférence des politiciens de droite et de gauche, la difficulté, enfin, de trouver une femme qui accepte de partager ces charges. Ajoutons encore ce fait que le paysan n’est plus reconnu dans sa vocation première, qui est de nourrir la population. On comprend que cela engendre chez certains le sentiment de ne pas avoir leur place dans la société moderne. Les plus chargés ou les plus fragiles en tirent une conclusion désespérée.

    Aux yeux d’un financier néo-libéral, la production agricole suisse est un non-sens. Les domaines sont trop petits pour être rentables et – si l’on examine la situation tout aussi précaire des paysans français ou américains – le resteraient même fusionnés par trois ou quatre. La géographie suisse est accidentée voire escarpée. La météo est incertaine. Malgré des revenus agricoles minimaux, les prix sont prohibitifs en comparaison de ceux du tiers-monde. Du pur point de vue du marché, l’agriculture suisse comme source d’approvisionnement alimentaire principale n’a pas d’avenir. Elle ne devrait même pas avoir de passé.

    Le marché agricole international est le plus faussé qui soit. D’un côté, le gouvernement, tenu par ses engagements internationaux, prive ses paysans de la protection des frontières au nom du marché libre. Mais en même temps, un reste d’instinct de conservation lui rappelle qu’une défense nationale n’a pas de sens sans autonomie alimentaire. Dès lors, et contrairement aux lois les plus élémentaires du marché, notre gouvernement, comme tous les gouvernements du monde, soutient artificiellement son agriculture par des paiements directs.

    Cette pratique schizophrénique se fait largement sur le dos de la paysannerie, que l’on condamne à une agonie interminable, prolongée par des soutiens humiliants, qui ne seraient pas nécessaires si les Suisses payaient leurs aliments à un juste prix.

    En ce qui concerne l’internationalisation des échanges, les socialistes sont au fond d’accord avec les néo-libéraux, même si leurs motifs sont moraux plutôt qu’économiques: il faut s’ouvrir, être solidaire, ne pas se replier sur soi-même. La seule prétention à l’autonomie alimentaire, qui se réfère implicitement à une guerre future, révèle un égoïsme et un pessimisme inconciliables avec les idéaux de la gauche.

    Il y a aussi comme une incompatibilité fondamentale entre la gauche, toutes tendances confondues, et la paysannerie. Le paysan est un propriétaire et un patron. Il est dynastique, s’inscrivant dans la continuité d’une lignée. Il «gouverne» son domaine. En un mot, il est, fondamentalement, conservateur. Même son ouverture aux nouveautés techniques n’a d’autre but que de pérenniser son exploitation.

    Chacun de ces motifs suffit à le rendre suspect aux yeux de la gauche, qui étend et détaille continuellement les lois sur l’aménagement du territoire et la protection de la nature, entre mille autres. Cela touche beaucoup de monde, certes, mais tout particulièrement le paysan.

    Philosophiquement, le paysan a le grand tort d’incarner quotidiennement la soumission de l’homme aux volontés du ciel et de la terre, malgré la mécanique, la chimie, la biologie, les organismes génétiquement modifiés et l’informatique. Il a l’audace de rappeler les limites de la volonté humaine à une société qui, de la droite à la gauche, vit dans l’obsession de la maîtrise totale. Et cette évidence-là, on ne l’accepte plus.

    La tendance étatiste s’est encore décuplée sous la pression des écologistes. Ceux-ci s’inquiètent pour l’avenir de la planète, alarmés par le réchauffement des mers et les dérèglements climatiques, l’explosion démographique, les risques du nucléaire militaire et civil, la disparition continue de toutes sortes d’espèces animales. Ils veulent à tout prix bloquer l’évolution technicienne du monde et s’arc-boutent sur les freins. Sur le plan politique, la contrainte des lois leur semble seule à même de répondre à l’ampleur des problèmes et à l’urgence dramatique de la situation. Aussi ne se soucient-ils guère des dommages collatéraux causés à la liberté individuelle et à la propriété, fût-elle familiale et non spéculative.

    Ils rejoignent les socialistes dans la confiance aveugle que ceux-ci vouent aux lois et à l’administration. Ils refusent de voir que l’idée la plus excellente – sans parler des mauvaises – change complètement de nature quand on la transforme en articles constitutionnels, lois, ordonnances et règlements d’application. L’idée vivante se dégrade en une procédure morte qui se décompose dans les canaux de la bureaucratie, détachée de sa finalité, fonctionnant pour elle-même, échappant au contrôle des politiques, incapable de se réformer jamais.
    L’idée, sans doute jamais formulée, mais sous-jacente à cette évolution, est que le paysan doit cesser de vouloir nous nourrir, puisqu’on trouvera toujours de la nourriture moins chère ailleurs dans le monde! Qu’il se contente d’entretenir le paysage! Un statut analogue à celui d’employé des parcs et jardins lui conviendrait très bien.

    Le suicide des agriculteurs est un avertissement. Il préfigure celui d’une modernité qui vit et croît dans un monde hors-sol et rejette ceux qui ne veulent pas l’y rejoindre.

    Source

    http://www.voxnr.com/8159/le-suicide-des-agriculteurs-est-un-avertissement

  • La Belgique va libérer 57 islamistes ayant prêté allégeance à Daech !

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    C’est le quotidien belge La Dernière Heure qui le révèle ce matin : 57 islamistes fichés comme tels, dont certains ont prêté allégeance à l’Etat islamique (Daech) durant leur séjour en prison, sont sur le point d’être libérés !

    « Au moins neuf doivent à coup sûr retrouver l’air libre cette année parce qu’ils ont purgé leur peine, mais si l’on tient compte des libérations anticipées légales – au tiers de la peine ou aux deux tiers pour les récidivistes –, on arrive à une liste de 57 personnes. »

    Pire encore : parmi ceux-ci figure « quelques noms bien connus comme Fouad Belkacem » (photo), la figure de proue de Shariah4 Belgium, « qui a envoyé une centaine de combattants en Syrie » ! Ou encore « Soufiane Alilou, une figure du réseau qui entourait Abdelhamid Abaaoud, responsable des attentats de Paris » : lui devrait sortir le 5 avril prochain.

    La Dernière Heure cite encore un certain nombre de noms, comme celui de Mohammed Azzedine Keraï, « membre des Kamikaze Riders, dont plusieurs membres sont partis en Syrie, et soupçonné, mais sans qu’on puisse le prouver, d’avoir planifié des attentats en Belgique pour la nuit du Nouvel An 2015 ». Lui est assuré d’être libéré au plus tard… le 25 décembre prochain. Joyeux Noël !

    Le quotidien Le Soir précise qu’il ressort par ailleurs de la liste « que plus d’un tiers des détenus en question sont emprisonnés pour d’autres faits (abus, homicides…) et ont prêté allégeance derrière les barreaux ».

    Mais, pas de panique, la situation est sous contrôle. C’est le ministre belge de la Justice, Koen Geens, qui le dit : « La base de données centrale des prisons est liée à la base de données de la police fédérale. De cette manière, les détenus peuvent être mieux suivis. » On est pleinement rassurés.

  • CETA : une catastrophe annoncée

    Le CETA est « l’accord économique et commercial global » (AECG) conclu entre l’UE et le Canada approuvé aujourd’hui par les députés européens. C’est 1 600 pages de règles, qui prévoient entre autre de supprimer 99% des droits de douane et de mettre en place un tribunal arbitral « indépendant » pour régler les litiges commerciaux.

    Un rapport rendu public le 18 janvier dernier (disponible ici), qui émane de députés membres de la commission des affaires européennes de l’Assemblée nationale, se penche sur la dangerosité des effets du Ceta. Il met en lumière les risques concernant la souveraineté, l’agriculture, les destructions d’emplois et un passage est consacré à la production agricole.

    Concernant l’élevage français

    Les filières bovines et porcines françaises vont prendre de plein fouet cette nouvelle concurrence étrangère, sans aucun moyen d’y faire face. « L’AECG représente une menace majeure pour l’élevage en France L’AECG vise avant tout à réduire, voire supprimer les barrières douanières qui, actuellement, protègent certains secteurs économiques européens (et canadiens), au premier rang desquels l’agriculture. Toutefois, parce que les produits agricoles sont particulièrement sensibles, ce démantèlement s’est accompagné, pour nombre d’entre eux, de l’application de quotas. C’est ainsi que le Canada ne pourra exporter, libres de droits, que 50 000 tonnes de viande bovine et 75 000 tonnes de viande porcine par an.

    Or, il est évident que ces quotas d’importation – qui ne prennent d’ailleurs pas en compte la sortie prévue du Royaume-Uni de l’Union européenne – risquent de déstabiliser des filières d’élevage qui sont particulièrement fragiles dans notre pays. Nous avons tous en mémoire les récentes manifestations des éleveurs de porc contre la chute des cours. De même la filière bovine française représente une activité importante dans les zones de montagne qui, confrontée à cette nouvelle concurrence, risque fort de mourir. »

    Concernant le tribunal arbitral international

    Les multinationales canadiennes ont désormais la possibilité de passer outre les législations nationales et européennes pour imposer de nouvelles réglementations. Une vraie catastrophe pour notre souveraineté ! La France ne sera plus en mesure de protéger ses intérêts économiques et commerciaux par sa législation ! N’importe quelle entreprise pourra remettre en question les règlementations.

    « L’un des principaux risques identifiés de l’AECG, qui a fait l’objet de très nombreux débats et analyses depuis deux ans, est le mécanisme de règlement des différends entre les États et les investisseurs (RDIE) qu’il contient. En effet, l’AECG créera des droits aux investisseurs que ceux-ci seront susceptibles d’invoquer s’ils les estiment lésés par une décision législative ou règlementaire d’un Etat-membres. Toutefois, l’originalité de l’AECG est de permettre auxdits investisseurs de porter leur différend non pas devant les juridictions nationales de l’État concerné mais devant une juridiction internationale ad hoc. C’est ainsi que l’interdiction d’un OGM ou la décision d’abandonner l’énergie nucléaire serait réglée, au choix de l’entreprise, soit par les juridictions européennes (ou, le cas échéant, celles de l’État-membre concerné) ou canadiennes, soit une Cour internationale d’investissement. »

    Concernant les destructions d’emplois

    « Si la Commission européenne est optimiste quant aux effets économiques de l’AECG, dont elle espère un surcroît d’activité économique et donc d’emplois, d’autres analyses se sont révélées au contraire très pessimistes. C’est ainsi qu’une étude publiée par l’Université américaine de Tufts 5, s’appuyant sur le modèle des politiques mondiales des Nations-Unies, conclut à :

    – la disparition de près de 230 000 emplois cumulés au Canada et dans l’UE, dont un peu plus de 200 000 dans l’Union seule, d’ici à 2023 ;

     la disparition de près de 45 000 emplois en France par rapport au scénario « sans AECG » d’ici 2023. »
    http://www.contre-info.com/ceta-une-catastrophe-annoncee#more-43682 |

  • Pourquoi les banques centrales refusent tout audit de leurs réserves d’or ?

    Récemment, nous avons reçu des informations concernant le marché de l’or qui rendent la situation encore plus opaque. Les banques centrales, et la BRI basée à Bâle, ne lésinent pas sur leurs efforts pour affirmer à la planète qu’il n’y a rien à voir concernant leurs réserves d’or. Toute transaction est effectuée dans la plus grande discrétion, aucune banque centrale ne tient d’audit officiel de ses réserves d’or.

    L’or qui ne sert officiellement à rien s’arrache en réalité dans l’opacité et la rapacité la plus totale. Pour les grands argentiers de la planète, les réserves d’or deviennent des secrets « défense » à protéger à tout prix, y compris au prix de tous les mensonges, compromissions et évidemment manipulations.

    Amassez de l’or tant que vous le pouvez. Ce qui est bon pour les banques centrales le sera aussi pour vous.

    Charles Sannat

    * * *

    Le dernier audit des réserves d’or américaines a eu lieu durant les jours d’Eisenhower, dans les années 50. Ron Paul met la pression pour qu’un audit ait lieu, mais sans succès. Est-ce que Trump sera l’instigateur d’un tel audit ? Il pourrait en avoir l’intention, mais lorsqu’il découvrira que la plus grande partie des 8 100 tonnes d’or des États-Unis n’est plus là, ce sera le silence radio. Il y a des pressions ces dernières années, en France et en Allemagne, pour que des audits aient lieu, mais sans succès. Aucun pays ne veut révéler que l’or n’est plus là.

    L’Allemagne a récemment prétendu qu’elle est totalement ouverte concernant ses réserves d’or, mais qu’a-t-elle révélé au monde ? En 2013, l’Allemagne a annoncé un plan visant à rapatrier 674 tonnes d’or situées aux États-Unis et en France. La première année, elle n’a reçu que 37 tonnes. On nous a dit que le reste arriverait d’ici 2020. Maintenant, on nous dit que le programme s’est accéléré. D’ici la fin de 2017, des 3 381 tonnes d’or de l’Allemagne, plus de 50 %, soit 1 713 tonnes, seront en Allemagne, tandis que 1 236 tonnes seront toujours à New York, et 432 tonnes à Londres.

    On pourrait se demander pourquoi il faut quatre ans pour rapatrier 674 tonnes d’or. En écoutant les interviews des responsables de la Bundesbank, ils nous disent quel exercice logistique cela fut. D’après eux, ils ont connu des problèmes majeurs de transport, d’assurance, de sécurité, etc. Si on prend la Suisse, par exemple, nous importons et exportons plus de 2 000 tonnes d’or chaque année. Et cela exclut les transferts qui ont lieu entre les banques et les coffres privés. La même chose a lieu dans des pays comme le Royaume-Uni, la Chine, l’Inde et les États-Unis. Donc, chaque année, des milliers de tonnes d’or sont expédiées sans aucun problème logistique. On peut se demander pourquoi les Allemands, habituellement redoutables d’efficacité, rencontrent des problèmes pour organiser l’expédition de 674 tonnes d’or en cinq ans…

    L’or qui appartient à l’Allemagne n’est plus à la FED

    La raison est que l’or n’est pas disponible car il a été prêté, voire même vendu. C’est confirmé par le fait que les lingots reçus ne sont pas les mêmes que ceux qui avaient été déposés.

    Mais la grande question est désormais de savoir si les 1 668 tonnes d’or qui sont censées être aux États-Unis et en France sont toujours là. Si c’est le cas, pourquoi ne pas les renvoyer tout de suite en Allemagne ? À l’origine, l’or était stocké à l’étranger à cause de la guerre froide. Il n’y a plus de guerre froide donc il ne s’agit plus d’une raison valide. Et l’autre raison pour laquelle l’or se trouvait là, c’est parce que c’était à Londres et à New York que le commerce de l’or se trouvait. (…)

    Pourquoi il ne faut jamais garder son or à la banque

    L’or servait principalement à faire des prêts, et au trading. Auparavant, lorsque l’or était prêté, il restait dans le même pool bancaire londonien et new-yorkais, il changeait simplement de propriétaire. Mais aujourd’hui, les choses sont complètement différentes car les acheteurs sont principalement la Chine, l’Inde et la Russie, et ces pays ne sont pas intéressés par l’or papier. Ils veulent la livraison des lingots physiques. Résultat des courses : lorsqu’une banque centrale prête du métal à une banque de lingots, celle-ci vend l’or à la Chine, qui prend bien sûr livraison de l’or physique. Donc tout ce que possède la banque c’est une reconnaissance de dette émise par la banque de lingots. Lorsque la banque centrale voudra récupérer son métal, il ne sera pas disponible. La banque devra donc trouver l’or ailleurs, par exemple en l’empruntant à un client. Les banques de lingots vont donc hypothéquer plusieurs fois le même métal. C’est pourquoi les investisseurs ne doivent jamais conserver leur or dans une banque.

    Mais les banques centrales ne font pas que prêter leur or au marché. Elles en vendent également en catimini. Officiellement, les réserves des banques centrales mondiales sont de 33 000 tonnes. Sur ce tonnage, les banques centrales occidentales en détiennent 23 000 tonnes, ce qui inclut les réserves du FMI. Mais personne ne sait la quantité d’or qui se trouve effectivement en Occident. (…)

    La razzia d’or de l’Asie

    Si nous nous penchons sur les achats d’or des pays de la « route de la soie » (Inde, Turquie, Russie et Chine), nous constatons que depuis 2009 ces pays ont acheté la quantité astronomique de 20 000 tonnes d’or. C’est un peu moins de 3 000 tonnes d’or par an, ce qui est supérieur à la production annuelle enregistrée durant ces années. Quatre pays seulement ont donc absorbé la production minière annuelle durant ces 7 dernières années. De plus, nous avons connu des achats substantiels du côté d’autres pays, ainsi que des investisseurs. Cela signifie qu’une grande partie de l’offre d’or a dû être assurée par les banques centrales occidentales, qui ont dû puiser dans leurs coffres. Nous voyons déjà le cours de l’or grimper en 2017, et cela est probablement dû au fait que les banques centrales ont de plus en plus de mal à fournir de l’or physique au marché.

    Source : article d’Egon von Greyerz, publié le 12 février 2017 sur KWN

    http://www.voxnr.com/8177/pourquoi-les-banques-centrales-refusent-tout-audit-de-leurs-reserves-dor

  • Frontières, terrorisme, immigration : Marine Le Pen en déplacement à Nice et Menton | Marine 2017