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Europe et Union européenne - Page 676

  • Hier soir sur TF1, Marine Le Pen a effectué « le Frexit en direct »

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    Invitée hier soir de TF1, Marine Le Pen, partisan du Frexit – la sortie de la France de l’Union européenne – a exigé, et obtenu, d’apparaître sans que le drapeau européen soit placé derrière elle. Ce matin sur RTL, Pascal Praud a expliqué que cette demande était à la fois symbolique et justifiée.

    Symbolique, car elle a opéré « le Frexit en direct, le Frexit avant l’heure ! »

    Justifiée, parce que « le pavoisement des édifices publics – c’est le terme administratif – fait l’objet de textes précis : le drapeau tricolore français est le seul emblème qu’il convient d’arborer sur les bâtiments publics. Toutefois, le pavoisement des édifices aux couleurs de l’Europe est possible. Je ne dis pas que TF1 est un monument public, mais le drapeau européen n’a pas d’obligation juridique à être présent. Sur les portraits officiels des présidents, il n’apparaît qu’avec Nicolas Sarkozy. Constitutionnellement, l’étendard bleu-blanc-rouge est l’emblème de la nation. »

    Pascal Praud a enchaîné :

    « Si un candidat avait exigé le contraire – retrait du drapeau français au profit des seules couleurs européennes –, là ce n’était pas possible. Est-ce que Philippe Poutou peut imposer la faucille et le marteau ? Non, ce n’est pas constitutionnel. »

    Et de conclure ainsi :

    « Résumons-nous : Marine Le Pen refuse l’Europe fédérale, elle est souverainiste. Hier sur TF1, elle a joint l’image à la parole, ni plus ni moins. »

    https://fr.novopress.info/

     

  • Roland Hureaux : D'une crise à l'autre : l'euro la mondilisation la France l'Allemagne

  • A l’intention des français inquiets d’une sortie de l’Euro et qui n’ont aucune raison de l’être

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    Effaré par l’ampleur des méconnaissances, mais aussi parfois par la mauvaise foi, des journalistes et des hommes politiques qui s’expriment sur la question de la sortie de l’Euro, j’ai décidé de rassembler ici certaines des principales questions qui se posent. On peut parfaitement comprendre que nos concitoyens se posent des questions sur une possible sortie de l’Euro et un retour au Franc, et ce d’autant plus que désormais 5 des candidats à l’élection présidentielle de mai 2017 (soit Asselineau, Cheminade, Dupont-Aignan, Le Pen et Mélenchon) en parlent. Ces questions sont légitimes. Ce qui, par contre, ne l’est pas est le sentiment de panique que l’on cherche à produire dans l’opinion française sur ce sujet. Il devrait être de la responsabilité des journalistes et des hommes politiques (du moins de certains) de ne pas chercher à indûment inquiéter les français. Constatant que ce n’est pas le cas, que très souvent des propos contradictoires avec des textes officiels de l’Union européenne sont tenus, j’ai décidé à publier cette suite de questions-réponses pour éclairer le débat.

    Comment va se faire le passage de l’Euro au Franc ?

    Rien de plus simple ; l’ensemble des comptes et des contrats en France seront re-dénominés de l’euro au franc au taux de 1 pour 1. Admettons qu’un foyer dispose de 1200 euros sur son compte courant, d’une assurance-vie de 50 000 euros, qu’il paye un loyer de 800 euros, et qu’il se soit endetté de 3000 euros pour acheter une voiture. Du jour ou se fait la conversion, il a 1200 « nouveaux » francs sur son compte courant, 50 000 francs sur son assurance-vie, le loyer de son appartement est de 800 francs et sa dette de 3000 francs. Lors de la conversion, les règles s’appliqueront à tous les comptes, tous les contrats et toutes les dettes en France.

    Seront appliquées les règles établies lors du passage du franc à l’euro (sauf pour la valeur de la conversion », telles qu’elles sont précisées dans le règlement de l’Union européenne Règlement (CE) nº 1103/97 du Conseil du 17 juin 1997 fixant certaines dispositions relatives à l’introduction de l’euro[1], règlement qui précise à ses points n°8 et n°9 :

    • (8) considérant que l’introduction de l’euro constitue une modification de la loi monétaire de chacun des États membres participants; que la reconnaissance de la loi monétaire d’un État est un principe universellement reconnu; que la confirmation explicite du principe de continuité doit entraîner la reconnaissance de la continuité des contrats et autres instruments juridiques dans l’ordre juridique des pays tiers;
    • (9) considérant que le terme «contrat» utilisé dans la définition des instruments juridiques englobe tous les types de contrats, indépendamment de la manière dont ils ont été conclus;

    L’épargnant français sera-t-il ruiné par le passage de l’Euro au Franc ?

    Comme il a été expliqué plus haut, la totalité des comptes bancaires et des contrats d’assurances seront re-dénominés de l’euro vers le (nouveau) franc au taux de 1 pour 1. Les valeurs mobilières verront, si elles sont cotées à la bourse de Paris, de même leur valeur automatiquement re-dénominée. Pour les biens immobiliers, cela dépendra de l’évolution du marché de l’immobilier ; mais on peut penser que le passage de l’euro au franc aura tendance à faire monter les prix de l’immobilier. D’une manière générale l’épargne ne sera pas touchée par cette re-dénomination. Il faut, pour la suite voir dans quel pays elle sera utilisée, et cela implique de regarder l’impact de la sortie de l’euro sur le taux de change.

    La sortie de l’Euro va-t-elle provoquer une explosion des dettes publiques ?

    Les dettes négociables émises par le gouvernement français ont été émises à 97% en droit français. Cela signifie que 97% des montants seront intégralement re-dénominés de l’euro au (nouveau) franc, et ce pour la même valeur. Ceci correspond au principe de droit international qui s’appelle la « loi monétaire », principe reconnu par la totalité des tribunaux tant français qu’étrangers. Je rappelle que ce principe fut explicitement mentionné dans le règlement nº 1103/97 du Conseil du 17 juin 1997, règlement cité plus haut, et qu’il fut utilisé sans problème lors de l’abandon du franc pour l’euro. L’euro s’était d’ailleurs fortement déprécié pendant les premières années (de 1999 à 2003). Il n’y a eu aucune protestation de détenteurs américains de la dette française (ou italienne, ou allemande).

    C’est Nicolas Sarkozy qui, le premier, à parlé de cette « explosion de la dette » qu’une sortie de l’euro provoquerait, et sur ce point soit il ne connaissait pas la loi (étrange.. ?) soit il a menti.

    Admettons que sur le stock des dettes existantes il ne se passe rien. Mais, l’Etat continuera d’émettre de la dette, ne serait-ce que pour payer une partie des dettes existantes. On estime à 200 milliards par an cette somme. Une sortie de l’euro ne provoquerait-elle pas une forte hausse des taus d’intérêts ?

    Il est exact que le besoin d’endettement de la France est d’environ 200 milliards (« nouvelle » dette et « ancienne » dette cumulées). Les opérateurs étrangers vont pénaliser la dette française par rapport à la dette allemande. Mais ils le font déjà ! Il faut savoir que les taux auxquels la France emprunte sont plus élevés de 0,50% à 0,75% que ceux de l’Allemagne. Cet écart pourrait-il augmenter ? Pas de manière importante car le besoin des investisseurs de placer de l’argent est très important, et le volume des émissions de dettes allemandes sont réduits. La hausse des taux serait alors le produit d’une concurrence entre les taux français et les taux italiens ou espagnols. Et les investisseurs auraient plus confiance dans le Franc que dans la Lire…

    Mais, ces 200 milliards peuvent être souscrits par des banques opérant en France (qu’elles soient françaises ou non) si on rétablit la loi rendant impératif à ces banques de détenir un certain pourcentage de leur bilan en dettes publiques françaises. Ce mécanisme a existé et bien fonctionné, des années 1950 aux années 1980. Il permet au gouvernement de rediriger les investissements des banques françaises, mais aussi des banques étrangères opérant en France. Avec ce mécanisme, les taux n’augmenteraient pas plus que ce qu’autorise de fait le gouvernement.

    Voilà pourquoi les annonces catastrophistes sur une « forte » hausse des taux sont irréalistes et irresponsables[2].

    Pour le reste, je renvoie les lecteurs à l’étude faite par Cédric Durand et Sébastien Villemot sur les conséquences d’une sortie de l’Euro pour les entreprises et les banques françaises[3].

    Qu’adviendra-t-il du taux de change du (nouveau) Franc une fois effectuée la sortie de l’Euro ?

    Le (nouveau) Franc verra son taux de change fixé par les marchés, sous réserve de mesures conservatoires que le gouvernement pourrait (et devrait) prendre, comme un contrôle des capitaux. A la suite de nombreuses discussions avec des traders opérant sur les taux de change on peut faire le pronostic suivant :

    • Le taux de change du Franc par rapport à « l’euro-maintenu » (soit l’Allemagne, et les pays qui étaient dans la zone Mark, baisserait. Plus précisément, la sortie de la France de la zone Euro provoquerait un mouvement d’appréciation de l’euro-Mark, mouvement que l’on peut estimer entre 20% et 30%.
    • Le taux de change du Franc par rapport au Dollar des Etats-Unis (et à la « zone Dollar ») baisserait entre -5% et -10%. Rappelons que la « zone Dollar » inclut la Chine, la Corée du Sud et Taiwan.
    • Par rapport aux autres pays européens, dont on peut penser qu’ils imiteraient la France rapidement (dans un délai de 3 à 6 mois), comme l’Espagne, la Grèce, l’Italie et le Portugal, le Franc s’apprécierait d’environ +3%-+5% par rapport à l’Italie et à l’Espagne, +10% par rapport au Portugal, +20%-+30% par rapport à la Grèce.

    Une sortie de l’Euro, et la dissolution de fait de la zone Euro que cela entraînerait, conduirait à une redistribution des parités monétaires et non simplement une dévaluation du Franc. Rappelons que le gouvernement français pourrait contrôler ce processus par un mécanisme de contrôle sur les mouvements à court terme des capitaux.

    Quelles seraient les conséquences pour le consommateur ? Ne verrait-on pas les prix augmenter subitement très fortement ?

    Rappelons d’abord que dans le budget d’un ménage, une large part des dépenses se fait pour des produits ou des services fabriqués en France. La part dans nos dépenses des produits importés est inférieure, en moyenne, à 40%. Dans cette part, les prix des produits fabriqués en Allemagne augmenteraient fortement (+20% à +30%). Les prix des produits issus de la Zone Dollar augmenteraient faiblement (+3% à +5%), les prix des produits importés d’Italie, d’Espagne, du Portugal ou de Grèce baisseraient.

    Penons le cas du carburant. Le pétrole est acheté en dollars, puis raffiné en France. Mais, dans l’essence (ou le gazole) payé à la pompe, il faut savoir qu’il y a une très forte part d’impôts, de 60% à 75%. Donc, la hausse à la pompe induite par la dépréciation du Franc par rapport au Dollar serait infime.

    Mais, une dévaluation a toujours provoqué une hausse des prix ?

    En fait, la situation actuelle est très différente de celle des années 1960 ou 1970. Plus qu’une « dévaluation », la sortie de l’euro provoquerait un mouvement de redistribution des parités des diverses monnaies par rapport au Franc. En cumulant les hypothèses les plus négatives, on arrive à une hausse de 3% des prix dans l’année qui suivrait cette sortie de l’euro. Mais, il faut aussi tenir compte du surcroît d’activité qu’impliquerait cette sortie, surcroît qui se ferait sentir pendant au moins 3 ans, et qui entraînerait un retour à l’emploi de 1,5 millions à 2,5 millions de personnes. Ce retour à l’emploi permettrait de régler les déficits des comptes sociaux et de baisser les cotisations sociales, rendant du pouvoir d’achat aux salariés.

    Mais, le contrôle des capitaux dont vous parlez, c’est une inquisition ! L’Etat va vouloir savoir combien on détient quand on partira à l’étranger ?[4]

    Le contrôle des capitaux s’appliquera essentiellement aux entreprises financières qui veulent soit placer à court terme de l’argent en France soit en placer (toujours à court terme) à l’étranger. Ces mouvements sont de la spéculation et celle-ci peut être dommageable pour l’économie. Ce sont donc ces mouvements là que le gouvernement devra contrôler, par le biais d’une taxe payée (en partie) lors de l’opération et remboursable à partir d’un certain délai. Les dépenses correspondant à des opérations commerciales, des investissements à long terme, en seraient exemptées.

    Pour les particuliers (vous et moi…) une franchise de 15 000 euros existera sur les comptes. On ne demandera des documents (factures, notes d’hôtels) que si vos dépenses à l’étranger vont au-delà.

    (…)  Jacques Sapir

    Notes

    [1] www.eur-lex.europa.eu

    [2] N’en déplaise à M. Delhommais, dans Le Point, Lien

    [3] www.ofce.sciences-po.fr

    [4] www.boursorama.com

    http://www.voxnr.com/9080/a-lintention-des-francais-inquiets-dune-sortie-de-leuro-et-qui-nont-aucune-raison-de-letre

  • Sauvons nos espèces ! par Georges FELTIN-TRACOL

    Chers Amis de Radio-Libertés,

    Depuis plusieurs mois, la presse tant quotidienne qu’hebdomadaire évoque de plus en plus fréquemment une inquiétante évolution venue une nouvelle fois de la Suède. Quand les historiens du futur étudieront notre époque, ils insisteront sur le rôle délétère de ce dépotoir anthropologique.

    Terre d’égalitarisme social-démocrate le plus repoussant, le royaume d’opérette suédois n’a jamais cessé de contaminer l’Europe de législations les plus démentes les unes des autres : interdiction de la fessée administrée aux enfants, pénalisation des clients de prostituées, féminisme enragé, incitation d’uriner pour les hommes assis, ouverture suicidaire à l’immigration extra-européenne, éloge forcenée du multiculturalisme libéral, persécution des dissidents tels Julian Assange, déclarations belliqueuses contre la Russie et le Bélarus… Maintenant, Stockholm (Cockholm serait une appellation plus judicieuse) veut abandonner toute monnaie liquide (pièces et billets de banque) et n’accepter que l’argent électronique. Certes, la Corée du Sud prend la même direction, mais c’est en Extrême-Orient. L’État suédois, les syndicats et les grandes chaînes commerciales sont les plus favorables à cette fâcheuse innovation qui, selon le prétexte officiel, tarirait enfin le travail au noir et le crime organisé. La liberté n’y gagnera en fait rien !

    En effet, la disparition des espèces monétaires placera chaque habitant sous la dépendance de sa banque. Or, on le sait bien, en démocratie bourgeoise, la finance exerce une puissance prédominante sur les autres pouvoirs. Dans un avenir proche, le banquier pourra exiger de son client la justification précise de ses dépenses. « Pourquoi faîtes-vous un don au Groupe Libertés ? », « Pour quelle raison êtes-vous abonné à Réfléchir & Agir ? », « Allez-vous encore acquérir des livres papier de Julius Evola et de Michel Drac ? » Et si le client joue au mauvais esprit, son banquier le sanctionnera facilement en lui restreignant ses facilités de paiement virtuel.

    Cette menace plane sur la France. Le paiement en liquide est dès à présent limité à 1 000 € ! À la Poste, les changeurs de monnaie ont été supprimés pour des motifs fallacieux tandis que les machines qui délivrent les timbres n’acceptent qu’une vingtaine de pièces. Il faut arrêter de suite cette sinistre tendance et payer le plus possible en liquide ! Notre liberté a un coût et passe par une guerre totale à la tyrannie cosmopolite de la transparence.

    Bonjour chez vous !

    Georges Feltin-Tracol

    « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 29, diffusée sur Radio-Libertés, le 14 avril 2017.

    http://www.europemaxima.com/sauvons-nos-especes-par-georges-feltin-tracol/

  • L’euro dans l’impasse

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    Les économies hétérogènes s’accommodent mal d’une monnaie unique… En réponse aux dysfonctionnements de la zone euro, certains réclament une Europe plus fédérale. Un projet utopique condamné à l’échec.

    Au cœur des enjeux de la campagne présidentielle, la question de la souveraineté monétaire occupe une place de premier ordre. Pendant que les défenseurs de la monnaie unique rivalisent d’imagination pour « sauver l’euro » (“sauvetage” devenu prioritaire par rapport à celui de l’emploi, de notre industrie, de notre avenir), des voix s’élèvent contre l’aberration économique qu’a constituée cette expérience.

    L’échec de cette monnaie ne peut désormais plus être nié. Le réel a balayé l’utopie européiste. L’instauration de l’euro a entraîné une désindustrialisation massive de l’Europe dite du Sud, au profit de l’Europe du Nord, Allemagne en tête. Les faits parlent d’eux-mêmes : l’Italie a perdu 20 % de sa production industrielle en quinze ans, le chômage touche désormais plus d’un jeune sur deux en Espagne et en Grèce…

    Mais pouvait-il en être autrement ? Le niveau d’une monnaie dépend de la compétitivité hors coûts de son économie. Celle-ci étant très hétérogène au sein de la zone euro, la monnaie unique ne peut pas être au niveau optimal pour chaque pays. L’Allemagne ayant pu obtenir un euro fort, ce sont donc les pays les moins compétitifs qui doivent subir une monnaie surévaluée. Tuant leur compétitivité à l’export, cela a provoqué un transfert de l’industrie du Sud vers le Nord, paupérisant ainsi les pays d’Europe du Sud. L’évolution de la production industrielle des principaux pays concernés, présentée ci-dessus, en témoigne.

    Une illusoire solidarité entre États

    Afin de résorber ce problème, la plupart des défenseurs de l’euro s’accordent sur la nécessité d’instaurer un plus grand degré de fédéralisme, afin de donner à l’Union européenne les moyens politiques de contrer les effets de la monnaie unique. Cela signifierait un transfert de notre politique industrielle, budgétaire et fiscale à l’Union européenne. Cela impliquerait également que les pays d’Europe du Nord subventionnent abondement ceux d’Europe du Sud.

    Ces subventions, de l’ordre de plusieurs centaines de milliards d’euros par an, ne seraient bien sûr jamais acceptées par les pays d’Europe du Nord, Allemagne en tête. Ils supposeraient une solidarité entre États membres, qui passe nécessairement par un sentiment d’appartenance commune. Celui-ci ne saurait résulter de quelconques décrets. Enfermés dans le dogme contractualiste de la sociabilité artificielle, les utopistes du fédéralisme européen pensent pouvoir créer une nation européenne, oubliant que la nation est avant tout un produit de l’histoire, qu’elle ne se construit pas par un artifice technocratique.

    Devant l’impasse de leur projet, les européistes n’ont d’autre solution que  de fuir le débat de fond. Les grandes formules creuses emplissent leurs discours. Les “affaires” monopolisent l’attention des médias. Nous assistons à une dépolitisation du débat politique national, syndrome d’une dépossession politique orchestrée par l’Union européenne. Dans ce contexte, la sortie de l’euro apparaît comme une nécessité de premier plan, cette monnaie unique étant fondamentalement incompatible avec notre souveraineté politique.

    N. Lamidaeff

    https://www.actionfrancaise.net/2017/04/12/leuro-dans-limpasse/

  • Colloque "L'Occident contre l'Europe" : les interventions

    Guillaume de Thieulloy :

    Fabrice Sorlin :

    Xavier Moreau :

    Yannick Jaffré :

    John Laughland :

    Colonel Jacques Hogard :

    Nikola Mirkovic :

    Philippe Migault :

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Nouvelles lois anti-Soros en Hongrie

    8843-20170415.jpgLe président hongrois, Janos Ader, a signé lundi la nouvelle loi hongroise sur l’éducation supérieure. Pour qu’une université étrangère puisse avoir un campus et délivrer des diplômes en Hongrie, il faudra à partir du 1er janvier 2018 qu’elle ait aussi un campus dans son pays d’origine et qu’elle fasse l’objet d’un accord intergouvernemental.

    Cette loi est accusée de viser tout particulièrement l’université d’Europe centrale (Central European University, CEU) fondée en 1991 à Budapest à l’initiative du financier américain d’origine juive hongroise George Soros. La CEU, toujours financée par le progressiste libéral-libertaire Soros, est une université anglophone accueillant plus de 1 500 étudiants d’une centaine de pays différents et dont l’objectif est de promouvoir les Droits de l’homme, la bonne gouvernance et l’Etat de droit tels que les conçoit le milliardaire américain dont Viktor Orban dénonce régulièrement l’influence néfaste et le rôle dans l’invasion migratoire actuelle.

    Le département d’Etat américain s’est dit inquiet de l’impact de cette nouvelle législation sur une université dont il vante les compétences et les mérites tandis que la Commission européenne a annoncé vouloir s’assurer que la nouvelle loi n’est pas contraire aux valeurs fondamentales de l’UE. Malgré les manifestations qui se déroulent depuis quelques semaines en Hongrie, un sondage publié le 13 avril par le groupe de réflexion Szazadveg montre que 70 % environ des Hongrois sont favorables à la nouvelle loi.

    Parallèlement, le gouvernement hongrois a adopté un autre projet de loi pour obliger les ONG financées depuis l’étranger de déclarer ce fait aux autorités et de l’indiquer sur leur site internet et leurs publications.

    Olivier Bault

    Article publié dans Présent daté du 15 avril 2017

    https://fr.novopress.info/

     
  • Stockholm : les égarements sans fin des Européens face à l’islam, par Louis Brequin

    Une semaine après l’attentat qui a frappé la capitale suédoise, le principal suspect, un Ouzbek de 39 ans débouté du droit d’asile, est passé aux aveux et a confessé ses sympathies islamistes. Les commémorations en hommage aux victimes ont débuté, s’accompagnant d’un discours systématiquement resservi à chaque fois qu’un attentat survient en Europe. Pour le résumer, citons le premier ministre suédois, Stefan Löfven, qui a déclaré : « Le but du terrorisme est de miner la démocratie. Mais ces actes n’arriveront jamais à gagner en Suède, nous le savons. Vous ne pouvez pas nous diviser […]. »

    Le mythe de l’unité du pays

    Cette rengaine sur la volonté supposée des terroristes de diviser la population des pays occidentaux, sous-entendu entre Européens de souche et immigrés, est devenue le leitmotiv de nos dirigeants car elle permet, par une pantalonnade bien culottée, de légitimer leurs politiques suicidaires, celles-là mêmes qui ont conduit à la situation actuelle de balkanisation de l’Europe. L’idée qu’ils cherchent à propager est la suivante : si le but du terrorisme est de nous diviser, alors pour lui faire échec, il faut renforcer les politiques « d’intégration », comprenez davantage d’antiracisme, de mixité contrainte et forcée et de concessions diverses envers les communautés immigrées au détriment des autochtones. Par contraposée, les solutions avancées par la droite identitaire ne constitueraient pas le bon remède à nos maux.

    Sauf que ces brillants esprits ont oublié un détail : pour que ce raisonnement soit valable, encore faudrait-il qu’il n’y ait jamais eu une quelconque unité entre ces deux composantes de la société. Et c’est là que le bât blesse.

    La fraternité ou même la simple cohabitation des Européens de souche et des immigrés n’a jamais été qu’une chimère, une douce illusion dont se bercent nos élites.

    Pour le cas de la France, il suffit pour s’en convaincre de relire les travaux de Michèle Tribalat sur la ségrégation dans les quartiers et les stratégies d’évitement des Français de souche ou de Christophe Guilluy sur l’endogamie des élites blanches et urbaines. Cet entre-soi a pu être constaté de manière éclatante lors des manifestations pourCharlie qui ont rassemblé quasi-exclusivement des citadins blancs, les extra-Européens les ayant délaissées car ils ne se sentaient tout simplement pas concernés. Les photos d’ensemble publiées par la presse à l’époque attestent irréfutablement de cette homogénéité.

    A bien y réfléchir, il n’y a rien de surprenant à ce constat. Comment des populations aux valeurs diamétralement opposées pourraient-elles fraterniser ? Pour le cas des « Charlies » qui se prévalent d’un vivre-ensemble harmonieux, il s’agit de personnes laïques, attachés aux droits des femmes et des minorités sexuelles, prônant l’émancipation hors des communautés d’origine et privilégiant le dialogue et le compromis. Pour ce qui est des jeunes issus de l’immigration, qui habitent souvent les quartiers sensibles et ont en majorité conservé une mentalité de « bledard », on a affaire à des individus misogynes, volontiers homophobes, obnubilés par leurs origines ethniques et religieuses et vouant un culte à la violence et au rapport de force. Il n’y a pour ainsi dire rien qui les rassemble tant elles sont aux antipodes l’une de l’autre.

    La véritable signification des « amalgames »

    Cet argument de la division ressassé par la classe politique est le corollaire logique de l’analyse qu’elle nous livre sur le phénomène terroriste qui voudrait que « 99 % des musulmans soient des gens pacifiques, horrifiés par le terrorisme ». L’avantage du terrorisme par rapport à d’autres formes de violence engendrées par l’immigration (délinquance, émeutes…) est sa dimension marginale qui permet au pouvoir d’absoudre l’entièreté des communautés d’immigrés musulmans, en renvoyant le terrorisme à un problème d’individualités. Présentée dans les médias comme une grille de lecture éclairée et nuancée face à l’assertion simpliste des beaufs (« tous les musulmans sont des terroristes »), elle trouve hélas de l’écho chez certains Français qui se pensent sans doute très intelligent de la rabâcher comme des perroquets.

    Mais la réalité est sans doute plus complexe que cela et obéit à une logique de cercles concentriques. Sans se hasarder à avancer des chiffres, on peut affirmer sans trop prendre de risques qu’au-delà des militants actifs prêts à se sacrifier, il est aussi des islamistes convaincus qui soutiennent le terrorisme et passeraient à l’acte s’ils n’avaient pas peur de mourir ou de passer le restant de leurs jours en prison. Ils le feront du reste le jour où les forces de l’ordre perdront pied. D’autres encore plus nombreux se réjouissent des actes terroristes, juste par haine et sans forcément adhérer à l’idéologie djihadiste, comme l’ont montré certaines réactions d’élèves dans les établissements scolaires sensibles. Il y a enfin la masse de ceux que la violence terroriste indiffère royalement tant qu’elle touche des Européens de souche.

    Prétendre que le problème du terrorisme n’a pas de dimension communautaire est donc un mensonge. Car si les terroristes kamikazes sont le fer de lance de la conquête islamiste en Europe, ils bénéficient d’un solide réseau de solidarités familiales, claniques ou religieuses sur lesquelles s’appuyer. Comment expliquer sinon que Salah Abdeslam ait pu se cacher trois mois à Molenbeek sans éveiller les soupçons ?

    Par ailleurs, même si nous n’en sommes pas encore à ce stade, dans certains quartiers mis en coupe réglée par les salafistes, les menaces et le chantage leur suffiront à obtenir l’appui de leurs coreligionnaires. C’est déjà ainsi que procédaient les islamistes en Algérie dans les années 1990.

    Pire, en cas de raidissement brutal de la situation, les non-militants, inquiets pour leur intégrité, s’en remettront de leur plein gré aux plus extrémistes et aux plus déterminés parmi les leurs. Ce sont là des mécaniques bien connues observées lors des guerres civiles (Irak et Syrie notamment).

    Tout cela ne veut bien évidemment pas dire que tout musulman porte une responsabilité quant au terrorisme, ni que « les musulmans devraient s’excuser pour le terrorisme » (exigence grotesque), mais que tant qu’il aura une telle présence musulmane en Europe, le risque terroriste, et plus largement insurrectionnel, existera malgré tous les efforts politiques et sociaux déployés.Les médias se plaisent à vilipender ceux qui se rendraient coupable « d’amalgames », mais personne un tant soit peu sensé ne pense réellement qu’en chaque musulman sommeille un terroriste.

    En revanche, beaucoup pensent que, comme les auteurs d’attentat sont indéniablement issus des rangs de la communauté musulmane, il est difficile de déceler par anticipation les passages à l’acte tant le phénomène islamiste devient massif et qu’il est quand même ici question de la préservation de la paix civile dans nos patries. Il serait peut-être temps d’arrêter les frais.

    Louis Brequin

    https://fr.novopress.info/

  • Paul Joseph Watson - Les nationalistes avaient raison, à propos de la Suède ! (vostFr)

  • Un entretien avec Anke Van Dermeersch, députée du Vlaams belang

    Source EuroLibertés cliquez ici

    2597772358.jpgAnke Van Dermeersch, ancienne Miss Belgique ayant pris part au concours Miss Univers, est député au Parlement flamand du parti nationaliste flamand Vlaams Belang et siège au Sénat belge. Elle s’est engagée dans la défense des femmes face à la menace que représente l’islamisation et a créé en 2012 à Anvers (Antwerpen) l’association européenne « Femmes contre l’Islamisation ». Lionel Baland l’a rencontrée.

    Dans quels pays l’association « Femmes contre l’Islamisation » est-elle active ?

    Nous avons des sections en Flandre (Belgique), en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Autriche,… mais aussi désormais en Catalogne (dirigée par Ester Gallego) et en Estonie (conduite par l’ancien ministre et ex-député européen Kristiina Ojuland).

    Quels sont vos moyens d’action ?

    L’association dispose d’un site Internet Femmes contre l’islamisation qui met en avant ses activités et soutient des actions d’autres personnes et groupements qui vont dans le même sens. Elle conduit des campagnes et diffuse des affiches afin de sensibiliser les femmes aux conséquences néfastes de l’islamisation.

    Des affiches, avec le burkini et avec les chaussures dont il m’est interdit de citer le nom, ont fait l’objet d’une diffusion virale sur Internet.

    J’ai publié en 2012 un livre en néerlandais intitulé Hoer noch slavin (Ni prostituée, ni esclave) à propos des femmes et de l’islam et dans lequel je présente divers témoignages de femmes qui racontent leur histoire en rapport avec l’islam.

    En 2018, un rassemblement aura lieu à Anvers afin de fêter la demi-décennie d’existence de l’association (des sponsors sont recherchés).

    Quelle est la situation à Anvers ?

    La vie quotidienne est influencée par l’islam. Certains quartiers sont dangereux. Les femmes y subissent du harcèlement verbal et peuvent faire l’objet de crachats. Dans les écoles de la ville, plus de la moitié des enfants de 6 à 12 ans sont musulmans et cela entraîne des conflits à propos du halal. Cette pratique provoque des souffrances chez les animaux et est, par conséquent, opposée à nos valeurs. La question du voile se pose également, car non seulement des filles le portent, mais d’autres sont contraintes de le faire alors qu’elles ne le désirent pas. Ce problème se pose également au sein de l’enseignement catholique car celui-ci est aussi fréquenté par des élèves musulmanes. Les gens fuient la ville car ils refusent de voir leurs enfants scolarisés dans des écoles qui rencontrent ces problèmes.

    Élue au Sénat depuis 2004, j’ai écrit une proposition de loi en faveur de l’interdiction de la burqa [le niqab est aussi concerné]. Cette idée s’est répandue en Belgique, puis dans d’autres pays d’Europe. Cette mesure est surtout symbolique et montre que nous n’acceptons pas les visées extrêmes de l’islam.

    Le Vlaams Belang a dû faire face au cours des dernières années à la concurrence du parti national-centriste flamand N-VA. Pourquoi de nombreux électeurs du Vlaams Belang sont-ils passés à la N-VA ?

    Car Bart De Wever, le dirigeant de la N-VA et désormais bourgmestre [maire] d’Anvers, a promis d’apporter des solutions aux problèmes dénoncés par le Vlaams Belang. Mais la N-VA applique des demi-mesures et n’amène pas de réelles solutions. Ce parti ne réalise pas ce qu’il s’est engagé à faire. L’insécurité touche toujours fortement la population. Par exemple, des dames âgées sont agressées et se voient arracher du cou leur chaîne en or, puis tombent en se cassant un membre, ce qui signifie la fin d’une vie normale pour elles.

    Les électeurs du Vlaams Belang qui ont voté pour la N-VA à Anvers lors des élections municipales de 2012 ont été motivés, avant tout, par le fait de mettre dehors les socialistes.

    La N-VA s’alliera-t-elle dans le futur avec le Vlaams Belang ?

    La N-VA est au pouvoir à Anvers, en Flandre et au niveau national avec les sociaux-chrétiens du CD & V et les libéraux [situés à droite] de l’Open-Vld. La N-VA a tout intérêt à rester au Pouvoir et a donc peur de s’allier avec nous [en cas d’alliance N-VA et Vlaams Belang au niveau local, le CD & V et l’Open-Vld pourraient refuser de gouverner avec la N-VA à d’autres niveaux de Pouvoir]. Malgré le fait que la N-VA est un parti nationaliste flamand, il fait le grand écart politique entre d’une part ses idées et d’autre part le fait qu’il a intérêt à ce que la Belgique se maintienne car il y exerce un rôle influent.

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