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Europe et Union européenne - Page 720

  • Y-a-t-il un chef d’État européen qui connaisse la géographie ?

    Depuis quelques jours, le demi-monde des media se répand en lamentations : l’islamiste turc Erdogan, le russophobe enragé, fait des misères à un canard turc ! Pour un Européen, cette information est un non-événement. Après tout, en France, ne règne pas trop non plus la liberté d’expression, puisqu’une doyenne d’université interdit la conférence d’un spécialiste français de l’Afrique mondialement reconnu, au prétexte (non avoué, bien sûr) que cette conférence pourrait chagriner de gentils toutous trotskistes et autres gauchistes, dinosaures de la lutte antifasciste… soit des individus qui ignorent tout des réalités du fascisme, mort, au choix, en 1943 ou en 1945.
    Or, à l’occasion de la turquerie dépourvue d’intérêt pour un Européen, l’on apprend que des pitres du « Gouvernement européen » agitent leur index et rappellent que la Turquie est « candidate à l’admission dans la Communauté européenne ». Où ces génies ont-ils appris l’histoire et la géographie de notre continent ?
    Depuis plus d’un millénaire, les Européens se sont battus pour repousser l’islam conquérant et l’on voudrait – dans une Europe où l’on a déjà accueilli près de 60 millions de musulmans – y faire entrer 80 millions supplémentaires, et ce en une période de reviviscence du djihadisme terroriste le plus abject !
    En outre, la Turquie, c’est, pour 95% de son territoire, l’Asie Mineure (ou Anatolie), un pays peuplé à 100% d’Asiates (dont une énorme majorité issue de la variante touranienne des peuples asiatiques).
    Si l’on suit le « raisonnement » purement économique des « chefs » de l’Europe Unie (qui ne sont que des sous-ordres des maîtres de l’économie mondiale), on ne voit aucune raison de ne pas accueillir, au sein de la « Communauté européenne », les autres Touraniens : Azéris, Tadjiks, Usbeks et autres Turkmènes, sous prétexte d’échanges commerciaux.
    Que nos « chefs », étatiques et supra-étatiques, soient vendus corps et biens à la finance et au négoce multinational, on le sait depuis les années 1980. Mais il y a des limites à la stupidité, du moins devrait-il y en avoir.
    Que l’on commerce entre Europe et Asie, soit ! On ne fait que poursuivre une tradition vieille de plusieurs millénaires. Mais que l’on veuille faire passer des Asiates pour des Européens, l’Asie Mineure pour une province européenne, il y a de quoi hurler de rire, puis s’indigner, enfin se révolter.
    Si les Nations européennes laissent s’accomplir sans réagir une telle absurdité, elles auront démontré leur total aveulissement et n’auront plus qu’à disparaître ou à se laisser réduire en esclavage.

    Dr Bernard Plouvier

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/03/07/y-a-t-il-un-chef-d-etat-europeen-qui-connaisse-la-geographie-5770427.html

  • Chaque immigré va nous coûter en moyenne 450.000 euros, selon une étude allemande

    Hans-Werner Sinn, directeur de l’Institut Ifo de Munich pour la recherche économique, dresse un sombre tableau des coûts de l’accueil des demandeurs d’asile.

    Selon les calculs des chercheurs de cet institut, l’Etat providence allemand va devoir débourser au moins 450 milliards d’euros pour le million de demandeurs d’asile qu’elle a laissé entrer.

    Cela signifie 450.000 euros par immigré. Mais en vérité, ces coûts pourraient être encore beaucoup plus élevés.

    Car les calculs sont vraisemblablement trop optimistes au sujet de l’arrivée des immigrés sur le marché du travail. La plupart d’entre eux n’ont aucune formation. Près de 20 % sont mêmes analphabètes. Comment imaginer qu’ils trouveront un emploi après leur régularisation administrative ?

    Déjà aujourd’hui, en Allemagne, les immigrés représenteraient au moins 25 % des dépenses de l’aide sociale. 

    http://www.medias-presse.info/chaque-immigre-va-nous-couter-en-moyenne-450-000-euros-selon-une-etude-allemande/50559

  • ça va mal finir?

    L’Europe aux abois cherche désespérément à stopper l’invasion migratoire, dont la spontanéité et le caractère massif, même si elle a été encouragée l’année dernière par les folles déclarations d’Angela Merkel, reste pour le moins un sujet d’interrogation…Alors que les commerçants Calaisiens manifestent aujourd’hui à Paris pour crier leur colère et leur désespoir face à la destruction l’activité économique de leur ville générée par l’invasion des migrants, se déroule ce lundi un sommet de l’UE à Bruxelles. Il a pour objet d’obtenir d’Ankara, contre espèce sonnante et trébuchante, des actions concrètes pour enrayer le flot des réfugiés que la Turquie laisse s’écouler vers les pays de l’Union. Recep Tayip Erdogan entend monnayer également son aide en échange d’une accélération du processus d’adhésion de son pays à l’Europe…Dans un entretien paru hier dans Bild, la chancelière allemande a déclaré que la Grèce, menacée de crouler définitivement sous le poids de ses migrants (70.000 nouveaux immigrés  aujourd’hui, 100 000 demain…) allait être soutenue «de façon solidaire» par l’UE, expliquant que  «la Grèce devait avoir créé 50.000 places d’hébergement pour les réfugiés avant la fin 2015. Le retard doit être comblé au plus vite.»

    Hier soir, les 28 dirigeants de l’UE, se sont prononcés dans une déclaration commune pour la fermeture de «la route des Balkans» empruntée par les migrants .Une manière pour les européistes de valider dans la panique et  a postériori (de rattraper par le col?) les décisions prises unilatéralement, sans l’accord de Bruxelles,  par l‘Autriche, la Hongrie, la Slovénie et la Croatie,  qui avaient décidé de rétablir filtres et frontières  dans la zone Schengen.

    Il convient bien sûr d’être circonspect sur la méthode Coué qui a conduit les responsables de l’UE à déclarer également  que  «le flot des migrants irréguliers le long des Balkans occidentaux arrive à sa fin.» Qu’est-ce qui permet à cette UE dépassée par les événements  de l’affirmer avec autant de certitude ?

    Il est tout aussi légitime de s’étonner de l’unanimité du tir de barrage, du tombereau d’injures adressées, articles après articles, au candidat républicain Donald Trump. Signe qui ne trompe pas, et le procédé a été (est encore souvent) utilisé contre les dirigeants du FN, M. Trump est toujours représenté dans journaux et sur les sites d’information français  par des photos désavantageuses ou le présentant  sous un jour ridicule, contrairement à ses rivaux républicains ou démocrates.

    Dernier épisode en date de cette diabolisation amenant très rapidement les journalistes à franchir lepoint Godwin, les commentaires ayant accompagné ce samedi 5 mars, un meeting de Donald Trump à Orlando (Floride) , vainqueur le même jour de deux caucus dans le Kansas et le Maine -son concurrent  Ted Cruz l’a emporté dans le Kentucky et Louisiane.   M. Trump a ainsi demandé à ses partisans de faire le vœu de le soutenir jusqu’au bout: «Levez votre main droite. Je jure que peu importe les conditions, qu’il y ait un ouragan ou quoi que ce soit, je voterai pour que Donald Trump comme président

    Une aubaine pour la journaliste Janie Velencia, officiant  dans la version américaine du Huffington Post, qui écrit: «Ce rassemblement de Donal Trump ressemble à une scène de l’Allemagne nazie». «La montée de Donald Trump au sommet des candidats républicains a été de plus en plus reliée àl’ascension d’Hitler, les deux hommes ayant usé d’une rhétorique raciste et d’avoir accusé différents groupes de minorités d’être à l’origine des problèmes du pays. Ce dimanche, cette comparaison est devenue encore plus apparente quand des images d’un rassemblement de Trump à Orlando, en Floride, ont émergé, rappelant les sinistres meetings des Nazis dans les années 30.» Une antienne délirante  reprise diffusée et répandue sur les réseaux sociaux,  par d’autres journalistes , animateurs comiques…

    A l’appui de cette diabolisation le Huffington Post  (dans sa version française cornaquée par Anne Sinclair) et i Télé ont publié la semaine dernière un sondage YouGov qui, comme de bien entendu, «montre que l’image du milliardaire américain est au plus bas.» «Seulement 11% des sondés ont une opinion positive du grand favori de la primaire républicaine (…). Ils sont donc 59% à avoir une mauvaise image du probable rival d’Hillary Clinton (…). Près des deux-tiers pensent que son élection aura des conséquences négatives. Elle aura un impact négatif sur la démocratie américaine pour 61%, sur la paix dans le monde (63%) ou les droits des minorités aux Etats-Unis (67%). Quant aux relations franco-américaines, 57% des sondés estiment qu’elles se dégraderont.»

    Certes, le clivage droite-gauche rend compte d’une très sensible différence d’appréciation du personnage: «plus on glisse vers la droite de l’échiquier politique et plus la défiance à son égard diminue. Ainsi 77% des sympathisants socialistes ont une mauvaise image mais la proportion chute à 55% pour les proches du parti Les Républicains.»

    «Quand on interroge les électeurs du Front National, le constat est encore plus impressionnant. Une majorité relative des soutiens de Marine Le Pen a carrément une bonne image du populiste américain. 29% disent avoir une opinion positive alors que seulement 26% en ont une mauvaise.Dès lors, il n’est pas étonnant que ces sympathisants FN soient les seuls à souhaiter l’émergence d’un Donald Trump à la française. Seulement 14% des Français le veulent, dont 7% des électeurs PS et 18% chez les Républicains. En revanche, 39% des électeurs d’extrême-droite se prononcent pour (22% y sont opposés) ».

    D’ailleurs, «la présidente frontiste, officiellement candidate à la présidentielle de 2017 depuis quelques semaines, est la personnalité qui s’apparente le plus à Donald Trump (…).  Quand on interroge les Français, c’est en effet le nom de (Marine Le Pen)  qui arrive très nettement en tête. Avec 32% des réponses, elle devance largement Nicolas Sarkozy (10%) et Bernard Tapie (9%).

    Certes, certaines des mesures prônées par ce candidat républicain laissent (pour le moins) perplexes,  mais il est assez criant que ce qui lui est en vérité  reproché  c’est sa volonté, du moins affichée comme telle, de rompre avec l’interventionnisme d’inspiration messianique  des Etats-Unis sur la scène internationale. Pour faire court,  le retour à un certain isolationnismequi contraindrait notamment les Européens à reprendre la maîtrise de leur destin et à se défendre en comptant sur leur propre force…Une émancipation qui est   vécue comme un drame par les dirigeants des  partis bruxellois, ce qui est là aussi particulièrement révélateur…  M. Trump s’est ainsi prononcé non seulement pour une remise à plat des traités d’alliance militaire entre son pays le Japon et la Corée du Sud, mais aussi pour une réduction de la présence militaire américaine en Europe. Il juge en effet que la Russie n’est pas une menace pour les Européens.

    Faute impardonnable aux yeux des idéologues du globalisme-mondialisme constate Bruno Gollnisch, il a manifesté également son souhait de stopper les négociations avec l’Union européenne dans le cadre du marché transatlantique (TIPP ou Tafta)  et manifeste le même refus du traité Nafta (North American Free Trade Agreement) avec le Canada et le Mexique, et  du  TPP (Trans Pacific Parnership) avec certaines nations asiatiques.

     Autre crime aux yeux des soutiens de Hillary Clinton et de la majorité des cercles neocons dont il contrarie les plans, Donald Trump dit du bien de Vladimir Poutine (Trump est un «leader talentueux» a jugé de son côté le président russe) à qui il entend laisser  les coudées franches pour éradiquer l’Etat islamique et rétablir la paix et la sécurité du régime laïque syrien.

    Aux yeux de nos médias couchés, alignés, accrochés à un  Système qui craque de toute part, voilà  quels sont les vrais de motifs de la  détestation du populiste Trump. Et puis rendez vous compte, aux Etats-Unis aussi, Mecque du progressisme, ce «pays-monde» vanté par Jacques Attali,  comme un modèle d’avenir, notre horizon indépassable,  le peuple veut renverser la table,  ne veut plus marcher dans les clous, secoue le prêt-à-penser…

    http://gollnisch.com/2016/03/07/ca-va-mal-finir/

  • L’arme migratoire : un bon moyen pour la Turquie de faire casquer l’UE

    L’accord qui se profile entre les technocrates de l’UE et la Turquie est une catastrophe. En plus des milliards d’euros dépensés par les européens (qui ne serviront à rien), les turcs exigent la libéralisation des visas de ressortissants turcs vers l’UE ! Pour terminer, la Turquie accepte que les pays européens renvoient des clandestins, uniquement si en échange, l’UE en accueille d’autres ! 1 pour 1 ! C’est une véritable mascarade…

    La Turquie a demandé à l’Union européenne trois milliards d’euros d’aide supplémentaire « d’ici 2018 », promettant en échange d’augmenter drastiquement sa coopération dans la crise migratoire pour tarir les flux de migrants, a déclaré le président du Parlement européen Martin Schulz lundi.

    « Cet argent additionnel va demander des procédures budgétaires additionnelles. Le Parlement européen est prêt a accélérer les procédures », a déclaré M. Schulz en marge d’un sommet UE-Turquie à Bruxelles, où Ankara s’est montré prête à accepter des retours massifs de migrants, y compris de réfugiés syriens.

    La Turquie a proposé de reprendre sur son sol des personnes que l’UE lui renverrait, si l’Europe s’engage parallèlement à accueillir le même nombre de réfugiés syriens provenant directement de Turquie, selon un principe de « un pour un ».

    On ignore cependant encore si l’opération de retour vers la Turquie concernerait toutes les personnes arrivées en Grèce ou uniquement les migrants « irréguliers ». Se posent aussi des questions de légalité du mécanisme et de logistique.

    La Turquie a également demandé une accélération de la libéralisation des visas pour ses ressortissants souhaitant voyager en Europe, mais cette libéralisation ne se fera que quand l’accord de réadmission sera complètement appliqué, a indiqué une source européenne.

    Source

    http://www.contre-info.com/larme-migratoire-un-bon-moyen-pour-la-turquie-de-faire-casquer-lue#more-41239

  • Le 53e Salon International de l’Agriculture ne changera rien à la grande faillite du monde paysan

    Loup Mautin, agriculteur en Normandie, écrit dans Nouvelles de France :

    "Le grand rendez-vous agrico-médiatique annuel vient de fermer ses portes au parc des expositions de Paris. A l’heure du bilan, c’est le sentiment d’une immense occasion ratée qui prédomine. Nous avons vu les banderoles et les t-shirts, nous avons entendus les sifflets et les invectives, nous avons assisté au chahut des éleveurs sur le stand du ministère de l’agriculture, nous avons attendu le commissaire Phil HOGAN à la porte de sa voiture fuyant les lieux, mais tout cela nous laisse sur notre faim.

    Vitrine artificielle d’un monde pourtant bien réel, le 53e Salon International de l’Agriculture ne changera rien à la grande faillite du monde paysan. 40% des exploitations françaises connaissent des difficultés financières et nombreuses sont celles qui disparaitront avant la fin de l’année… probablement sans bruit, mais avec leurs drames et leurs souffrances.

    Il s’agit là d’un monde que nous connaissons bien et que nous aimons.

    Ce sont les paysans du bout des chemins, ceux qui commencent tôt et finissent tard, les pieds dans la boue, les mains gelées et qui ne sont pas allés à Paris. D’ailleurs ils ne vont jamais à la capitale et en sont fiers. Ils ont bien le temps de s’arrêter quelques instants pour boire un café ou rendre un service mais leur travail les préoccupe. Les vêlages, la traite, les travaux des champs sont la priorité. Leur labeur les passionne même s’ils savent que tout cela ne rapporte rien en ce moment. Il faut pourtant tenir comme l’ont fait avant eux leurs parents et leurs grands-parents. Ils ne sont pas dépensiers et possèdent bien quelques économies accumulées lors des bonnes années, mais cette fois la crise est sérieuse. Ils ne le savent pas, mais ils ont été sacrifiés. Alors, ils disparaîtront car leur modèle a été jugé obsolète par l’UE. La lenteur des cycles naturels repoussera l’échéance et fera traîner la fin mais elle sera inéluctable. Contraints et forcés, ils éprouveront alors la honte car ils considèreront cette liquidation comme leur échec. Ils souffriront de la publicité qui en sera faite car à la campagne tout se voit et tout se sait, mais ils ne diront rien.

    Les raisons de cette faillite sont connues. Elles tiennent, surtout, à l’implosion du modèle agricole français qui a perdu toutes ses protections au profit de la concurrence libre et non faussée du grand marché mondial sans frontières, sans régulation, sans quotas, promue par la commission européenne. Son modèle? Les usines agricoles allemandes, avec main d’œuvre bulgare payée à la roumaine, dont les produits ont donné le coup de grâce à nos éleveurs à qui on avait pourtant assuré que les tarifs étaient imbattables.

    Il est encore temps d’éviter cet immense gâchis car la France est auto-suffisante dans de nombreuses productions et si nous protégions le marché français, que nous distribuions dans les restaurants et les cantines les produits de nos régions, nous arriverions à revaloriser nos produits.

    Protégez-nous, rendez-nous notre souveraineté !"

    Michel Janva

  • Colloque de l’Institut Iliade : Face à l’assaut migratoire, le réveil de la conscience européenne !

    Le prochain colloque de l’Institut Iliade se tiendra le 9 avril prochain à la Maison de la Chimie, dans le VIIe arrondissement de Paris. Consacré à la nécessaire affirmation de l’identité européenne menacée par l’invasion migratoire, il devrait intéresser nos lecteurs au plus haut point.

    Les exactions de masse commises le soir du Jour de l’An dans de nombreuses villes d’Allemagne et d’Europe annoncent les risques que représente l’immigration massive pour nos peuples et notre civilisation. Le rouleau compresseur est en marche ! Celui, implacable, et mortel, du Grand Remplacement de population, facilité par l’effacement de notre mémoire, de notre identité et de notre légitime fierté d’Européens.

    L’Iliade appelle à un sursaut intellectuel et moral afin de réaffirmer nos valeurs, nos libertés et nos droits sur la terre de nos ancêtres.

    La matinée est consacrée à l’analyse de l’assaut migratoire, avec notamment Bernard Lugan : (« La grande invasion des années 2000, un phénomène sans précédent dans l’histoire de l’Europe et du monde »), François Bousquet (« L’idéologie ‘Big Other’ : les autres avant les nôtres », un diaporama consacré à « Un exemple de submersion migratoire islamique : la situation au Kosovo » ou l’évocation du Camp des Saints avec une discussion entre Christopher Gérard et Jean Raspail.

    L’après-midi vise à définir, face à la menace, les conditions et leviers du nécessaire réveil de la conscience européenne, avec Ivan Blot [« L’Être des nations contre l’avoir des marchands »], Renaud Camus [« La fierté contre la repentance »], Jean — François Gautier [« La pérennité de l’âme européenne »] et Jean-Yves Le Gallou [« Pour la préférence de civilisation »]. Une table ronde animée par Patrick Pehele réunira des représentants de la « Génération 2013 », jeunes engagés dans la Cité dont les initiatives sont autant de « signes du réveil » européen.

    • Samedi 9 avril à partir de 10 h
    • Maison de la Chimie, 28 rue Saint-Dominique 75 007 Paris
    • Entrée simple : 10 €
    • Tarif de soutien : 30 €
    • Tarif bienfaiteur : 100 €
    • Inscription sur https://www.weezevent.com/colloque-institut-iliade-2016

    http://fr.novopress.info/

  • L’art de faire porter un chapeau ukrainien à la Russie

    Au vu de ses conséquences économiques, l’Europe veut la levée de l’embargo russe.

    Au vu de ses conséquences économiques, l’Europe veut la levée de l’embargo russe. Cet embargo est la réponse aux sanctions européennes prises contre la Russie. L’Europe exige l’application intégrale des accords de Minsk pour lever ses sanctions et demande à Moscou de faire pression sur les autorités ukrainiennes bien que celles-ci soient en pleine hystérie russophobe.

    Le 17 février dernier, lors de la conférence de presse commune avec le Premier ministre hongrois, Vladimir Poutine a précisé la position russe.

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  • La Lettre d’Allemagne N°8

    Quos vult perdere Jupiter dementat prius

    Dimanche dernier, la chancelière est apparue une nouvelle fois sur un plateau de télévision. Une fois encore, elle a choisi l’émission d’Anne Will, celle-là même d’où elle avait lancé son historique « Wir schaffen das ! » il y a quelques mois. Pendant une heure elle a prêché « l’impératif humanitaire », montrant la voie lumineuse et dure, celle qu’elle a tracée pour le pays, pour l’Europe, pour le monde.

    Elle a également marqué la frontière, dressé un mur d’enceinte : certes pas pour protéger l’Allemagne des migrants, mais bien de ses propres démons, de ses forces obscures, de ses mécréants. Enfin, elle a invité ses fidèles à avoir la foi : foi en elle, foi en sa politique, foi en un avenir radieux…

    La route est fermée, et les Macédoniens la gardent

    C’était sans compter avec son voisin social-démocrate du Sud : le chancelier autrichien, visiblement peu impressionné et mécréant au cœur endurci, a tracé, quant à lui, la nouvelle frontière extérieure de l’Union européenne dans les Balkans, suscitant l’ire des organisations « humanitaires », le silence réprobateur et assourdissant de la Commission et de Mr Juncker, et recevant visiblement l’approbation massive des Autrichiens, Hongrois, Polonais, Tchèques, Slovaques, Slovènes et autres Slaves du Sud. Ce qu’il a reçu, c’est aussi le soutien, tout en discrétion et en retenue, des partis de gouvernement allemands, qui voient à juste titre l’impact positif que pourrait avoir la fermeture de la route des Balkans sur l’issue de certaines élections…

    Nos amis du Maghreb et d’Afghanistan

    En attendant, le ministre fédéral de l’Intérieur, Thomas de Maizière, s’emploie activement à organiser le retour au pays des Marocains, Algériens et Tunisiens qui se trouvent plus ou moins indûment sur le sol allemand, et dont un certain nombre est en délicatesse avec les autorités en charge de l’ordre et de la paix civile. La presse s’est largement fait l’écho de son périple au Maghreb, et des succès qu’il semble y avoir obtenus. Malheureusement pour le gouvernement allemand, il s’agit, là encore, de dispositions pour le retour et l’expulsion : le « deutscher Michel » attend toujours des mesures concrètes pour assécher le flot des entrées. Que de telles mesures aient été prises en Allemagne-même, en réalité, peu en doutent : si le chancelier Faymann a pris les devants en faisant fermer la frontière gréco-macédonienne, c’est bien parce qu’il craignait, à juste titre, de vivre à Schärding ou à Salzburg ce qui arrive aujourd’hui à Idomeni. Mais ces mesures ne peuvent être évoquées, car elles contreviennent à la doxa. L’Autriche n’a pas ces pudeurs, qui, non contente de fermer la frontière, lance une campagne d’information en Afghanistan, sur le thème « Les passeurs vous mentent ». Ils ne sont pas les seuls.

    Et pendant ce temps…

    L’AfD poursuit son ascension, lente et sûre, dans les sondages, en attendant, dimanche 13 mars, le premier verdict des urnes. Elle est désormais donnée à 17/19% en Saxe-Anhalt – contre 5 à 6% à l’été 2015 – à 11/13% en Bade-Wurtemberg et à 9/10% en Rhénanie-Palatinat – 3% l’été dernier dans ces deux derniers Länder. Angela va devoir prononcer quelques anathèmes – cette activité, il faut le craindre, va accaparer dans les mois qui viennent une part croissante de son temps.

    François Stecher 4/03/2016

    Revue de presse

    • Merkel et les réfugiés

    Welt – 29.02.16 – Anne Will
    Merkel mise sur la foi qui déplace les montagnes
    Chez Anne Will, la chancelière fédérale s’est montrée inflexible sur sa politique des réfugiés. En faisant ainsi, cependant, elle brûle ses vaisseaux.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article152748126/Merkel-setzt-auf-den-Glauben-der-Berge-versetzt.html

    Die Welt – 01.03.16 – Sommet UE-Turquie
    « Si l’Allemagne est méchante, de nouveaux réfugiés viendront »
    Dangereuse et irréaliste, c’est ainsi que l’économiste vedette Hans-Werner Sinn juge la stratégie de Merkel dans la crise des réfugiés. La Grèce ? Un Etat failli. Un partenariat avec la Turquie ? Désastreux.

    http://www.welt.de/wirtschaft/article152815808/Ist-Deutschland-unartig-kommen-neue-Fluechtlinge.html

    FAZ – 01.03.16 – Politique des réfugiés
    Les faiblesses de la formule de Merkel
    Dans la crise des réfugiés, la chancelière poursuit imperturbablement la mise en œuvre de son plan. Elle néglige, ce faisant, en Allemagne comme en Europe, des facteurs décisifs.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/fluechtlingspolitik-die-schwachstellen-in-merkels-formel-14097709.html

    FAZ – 29.02.16 – La chancelière chez Anne Will
    La Garde des sceaux de l‘Europe
    Pas de panique, mais d’autant plus de prévoyance : chez Anne Will, Angela Merkel se présente comme une femme politique nullement découragée, qui, inlassablement, travaille à accomplir sa mission de chancelière par excellence : sauver l’idée européenne. Une analyse.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/angela-merkel-praesentiert-sich-praesidial-bei-anne-will-14096404.html

    Focus online – 01.03.16 – Liturgie chez Anne Will
    Comment Angela Merkel est devenue le premier prédicateur du pays
    Chez Anne Will, la chancelière Angela Merkel s’est présentée comme un prédicateur. L’interview s’est muée en liturgie. Ainsi s’est exprimé ce qu’il y a de pire dans le protestantisme politique. Une analyse de la parole et du style.

    http://www.focus.de/politik/deutschland/kisslers-konter/liturgie-bei-anne-will-wie-merkel-zur-ersten-predigerin-des-landes-wurde_id_5326303.html

    Die Welt – 03.03.16 – Economiste vedette Sinn
    « C’est le devoir de la chancelière de protéger le territoire national »
    Selon le patron de l’institut Ifo, Hans-Werner Sinn, Angela Merkel a pris des décisions mauvaises et fatales. D’abord lors de la crise de l’euro, ensuite dans la crise des réfugiés. Dans les deux cas, au détriment de ses propres concitoyens.

    http://www.welt.de/wirtschaft/article152864656/Es-ist-Aufgabe-der-Kanzlerin-Staatsgebiet-zu-schuetzen.html

    Die Welt – 03.03.16 – Crise des réfugiés
    Merkel n’a plus qu’à espérer que ceux qui la critiquent aient raison
    La stratégie de Merkel dans la crise des réfugiés a échoué. Désormais nous parviennent, depuis la nouvelle frontière extérieure de l’Europe, des images terrifiantes. Y aura-t-il à partir de maintenant moins de réfugiés ? Même la chancelière doit l’espérer.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article152863317/Merkel-muss-hoffen-dass-ihre-Kritiker-recht-behalten.html >

    • Les Allemands et les réfugiés

    Die Welt – 29.02.16 – Frank-Jürgen Weise
    Le gestionnaire des réfugiés en Allemagne est-il en train d‘échouer à cause d’une surcharge de travail ?
    Frank-Jürgen Weise est la plus importante des personnes qui, en Allemagne, aident les réfugiés. A côté de l’Office fédéral des réfugiés, il dirige aussi l’Agence fédérale du travail et la Fondation Hertie. Est-ce seulement possible ?

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article152764290/Scheitert-Deutschlands-Fluechtlingsmanager-an-Ueberlast.html

    FAZ – 29.02.16 – Sondage
    Les Allemands croient à l’intégration des réfugiés
    Une solution européenne à la crise des réfugiés n’est toujours pas en vue – pourtant, les Allemands sont optimistes. Selon un sondage, une grande majorité d’entre eux pense que l’intégration des réfugiés en Allemagne va réussir.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/umfrage-deutsche-glauben-an-integration-der-fluechtlinge-14096993.html

    Die Welt – 29.02.16 – Sondage sur les réfugiés
    Un tiers des sondés tient l’intégration pour impossible
    Alors que la chancelière Merkel conjure à nouveau l’Allemagne de maintenir le cap avec les réfugiés, un nouveau sondage dessine un tableau qui prête à réfléchir. Selon celui-ci, un tiers des sondés doute que l’intégration soit possible.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article152753192/Jeder-Dritte-haelt-Integration-fuer-unmoeglich.html

    Spiegel Online – 29.02.16 – Sondage sur les réfugiés
    Plus de la moitié croit à l’intégration – à une condition
    Vis-à-vis de la crise des réfugiés, beaucoup d’Allemands sont très inquiets, effrayés ou pleins de doutes. Seulement 11% de nos concitoyens veulent continuer à accueillir des réfugiés sans limitation, selon un sondage.

    http://www.spiegel.de/politik/deutschland/fluechtlinge-ueber-die-haelfte-deutschen-glaubt-an-integration-unter-bedingungen-a-1079748.html

    Hamburger Morgenpost – 29.02.16 – Initiative populaire et AfD
    « Hambourg pour une bonne intégration » met en garde contre une opération de recueil de signatures
    L‘initiative populaire « Hambourg pour une bonne intégration » refuse l’aide que prétend lui apporter l’AfD pour recueillir des signatures : « Les signatures que nous pourrons attribuer à l’action de l’AfD ou d’organisations similaires seront immédiatement détruites ».

    http://www.mopo.de/hamburg/volks-ini-vs–afd–hamburg-fuer-gute-integration–warnt-vor-unterschriftenaktion-23641152

    Die Welt – 01.03.16 – Appartements pour réfugiés
    « Ce n’est plus l‘Eppendorf que je connaissais »
    2400 réfugiés doivent emménager dans le quartier huppé d’Eppendorf, à Hambourg. A l’occasion d’une réunion d’information, les habitants du quartier expriment leur mauvaise humeur devant les plans de l’arrondissement. Cependant, ceux qui soutiennent ce projet ont fait une offre à leurs adversaires.

    http://www.welt.de/regionales/hamburg/article152815203/Das-ist-nicht-mehr-das-Eppendorf-das-ich-kenne.html

    Die Welt – 03.03.16 – Distribution de nourriture
    Les Tafeln [organisation caritative] rationnent la nourriture à cause de l‘arrivée massive de réfugiés
    Les Tafeln en Allemagne observent une demande en forte croissance de la part de réfugiés qui viennent chercher chez eux de la nourriture gratuite. Du coup, les nécessiteux autochtones se demandent qui est prioritaire.

    http://www.welt.de/wirtschaft/article152868583/Tafeln-rationieren-Essen-wegen-Fluechtlingsandrang.html

    Die Welt – 03.03.16 – Politique d‘immigration
    Faire la différence entre migrants économiques et réfugiés
    Depuis de nombreuses années, l’Allemagne est un pays d’immigration. Pourtant, un pilotage délibéré de ce phénomène fait défaut. Le ministre du Travail, Andrea Nahles, lance un projet expérimental. Ce signal est très bienvenu.

    http://www.welt.de/debatte/kommentare/article152856118/Zwischen-Arbeitsmigranten-und-Fluechtlingen-unterscheiden.html

    • L’OTAN et les réfugiés

    Die Welt – 02.03.16 – Nato-General Breedlove
    Les réfugiés, « une arme contre l’Ouest » ?
    Pour le général de l‘OTAN Philip Breedlove, l’afflux massif de réfugiés en provenance de Syrie a un effet déstabilisant sur l’Europe. C’est l’effet recherché par Moscou.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article152833966/Fluechtlinge-als-Waffe-gegen-den-Westen.html >

    Spiegel Online – 02.03.16 – Réfugiés
    L’engagement de l’OTAN contre les passeurs prend du retard
    Les bâtiments de combat de l’OTAN doivent venir en aide à la Turquie dans sa lutte contre les passeurs en mer Egée. Mais, visiblement, le gouvernement turc s’y oppose. Berlin, en particulier, met la pression pour que l’arrivée des réfugiés en Grèce soit réduite de manière drastique.

    http://www.spiegel.de/politik/ausland/nato-einsatz-in-der-aegaeis-verzoegert-sich-a-1080251.html

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  • Comment la Commission européenne étouffe Ariane et Airbus dans le but de favoriser leurs concurrents américains

    L’Union européenne nous est officiellement présentée comme la nécessité pour des Etats européens de se regrouper pour être forts dans un monde globalisé afin de faire face à d’autres entités, tels les Etats-Unis, la Chine, etc.
    « Sans l’Europe, chaque Etat qui la constitue ne serait rien et vulnérable, alors que grâce à l’Europe, nous sommes regroupés et pouvons résister aux autres ». Combien de fois cette antienne a-t-elle été répétée ? Pourtant, la façon dont la Commission européenne vient de réagir au sujet du rapprochement Airbus-Ariane nous prouve que rien n’est plus faux et que les commissaires et technocrates bruxellois poursuivent d’autres desseins que de protéger notre continent, ses industries, ses populations.

    En effet, Airbus et Ariane voulaient « se marier » ce qui aurait créé le n°1 mondial dans les domaines de l’aéronautique et l’aérospatial. Ce groupe aurait été très concurrentiel, puisque de cette union, des économies auraient pu être faites, au grand dam de leurs concurrents, tels Boeing ou le producteur de fusées américain SpaceX. Mais ce mariage n’aura pas lieu. La raison ? C’est la commission européenne elle-même qui s’y oppose !
    Dans une excellente tribune de Damien Lempereur et Brice Wartel parue dans le Figaro, les raisons évoquées par les technocrates bruxellois nous sont données : cela créerait une « position dominante » qui serait contraire à une concurrence libre et non faussée !
    Bref, Bruxelles dit non à la fusion des deux groupes européens dans le but de protéger leurs concurrents américains, chinois, russes ou autres ! Cela est d’autant plus un scandale que ces concurrents sont pour la plupart subventionnés par leurs Etats.

    On notera – et la tribune du Figaro le souligne – que les réussites actuelles aussi bien d’Airbus que d’Ariane, si elles sont le fruit de coopérations européennes, ne doivent néanmoins rien à l’Europe des technocrates, ces groupes ayant été créés avant que Bruxelles ne s’occupe d’eux. Laissons les auteurs conclure : « décision révélatrice parce qu’elle illustre l’opposition fondamentale entre deux conceptions de l’Europe : l’Europe qui réussit, celle des alliances entre nations, celle d’Airbus et Ariane ; et l’Europe qui échoue, celle de Bruxelles et des technocrates. A chaque échec de « l’Union européenne », les euro-béats répondent « oui mais regardez Airbus et Ariane », qu’ils invoquent à tort comme preuve de la réussite de l’Union européenne. Faut-il rappeler que ces réussites sont antérieures à la création de la Commission européenne ? La décision du 26 février le confirme : l’Union européenne actuelle est l’ennemie d’Airbus et d’Ariane, pas leur alliée. »

    http://www.contre-info.com/comment-la-commission-europeenne-etouffe-ariane-et-airbus-dans-le-but-de-favoriser-leurs-concurrents-americainss#more-41223