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Europe et Union européenne - Page 719

  • Alain de Benoist : « Les armes ou les larmes : il faut choisir »

    La rédaction de Breizh-Info a interrogé Alain de Benoist, intellectuel majeur de la Nouvelle Droite, sur l’actualité et sur les évènements qui s’enchaînent, en France, en Europe et dans le monde. Nous reprenons ici cette entretien publié le 21 juillet 2016 par Breizh-Info

    Breizh-info.com : Nice, Turquie, Brexit : est-on en train d’assister à une accélération de l’histoire ?

    Alain de Benoist : Il y a déjà eu des attentats en France (et il y en aura d’autres), comme il y a déjà eu des coups d’État en Turquie (et ce n’est sans doute pas le dernier). Le Brexit est plus important, surtout s’il s’avère qu’il aura marqué le début de la déconstruction européenne. Mais cela suffit-il à parler à d’« accélération de l’histoire », expression dont une définition précise est encore à donner ? Plus intéressante me paraît être l’accélération sociale, à laquelle Hartmut Rosa a consacré un excellent livre : « L’accroissement de la vitesse, écrit-il, constitue le véritable moteur de l’histoire moderne ».

    Mais cette accélération-là n’a pas grand-chose à voir avec les événements qui font la une des médias. C’est une accélération silencieuse, d’autant plus efficace qu’elle ne fait pas de bruit. Si l’on recherche le décisif, plus que vers Ankara, c’est vers la Silicon Valley qu’il faut se tourner.

    Les responsables européens sont-ils à la hauteur des événements ?

    Alain de Benoist : Vous connaissez très bien la réponse. Ces gnomes ne sont même pas à la hauteur d’eux-mêmes.

    Que vous inspire la tentative de coup d’État en Turquie ?

    Alain de Benoist : Ses auteurs s’y sont véritablement pris comme des manches, ce qui confirme une fois de plus que les militaires putschistes sont rarement intelligents. Erdogan, comme de Gaulle en avril 1961, a au contraire réagi avec une rapidité et un sens du moment historique qui méritent l’admiration. C’est une belle illustration du propos de Carl Schmitt : « Est souverain celui qui décide dans le cas d’exception ».

    Le président turc est évidemment le grand vainqueur de ce coup d’État avorté : ses adversaires lui ont offert sur un plateau d’argent les circonstances qui vont lui permettre de museler son opposition. Reste à savoir si l’événement ne va pas également dégrader les relations de la Turquie avec les Etats-Unis, ceux-ci n’ayant condamné le coup d’État qu’avec un retard assez suspect. Il faudrait alors s’attendre à une confirmation du rapprochement entre Ankara et Moscou. Mais rien n’est sûr. La Turquie étant une spécialiste du triple ou quadruple jeu, il est difficile d’en dire plus pour le moment.

    Du Front national au Parti communiste français, il semblerait que la solution du « tout sécuritaire » soit prisée pour combattre l’islamisme. Partagez-vous cet avis ? Le mal n’est-il pas plus profond, et à traiter à la racine ?

    Alain de Benoist : La quasi-totalité de la classe politique estime que la réponse au terrorisme doit être avant tout « sécuritaire ». Cela revient à vouloir agir sur les conséquences plutôt que sur les causes, c’est-à-dire à chercher à régler en aval ce qui doit se régler en amont. Les mesures dites de sécurité ne servent en outre pas à grand-chose. La présence des militaires dans les rues rassure, mais ne protège pas. Le renseignement reste inefficace aussi longtemps qu’il n’est pas orienté vers le décèlement précoce. Quant aux mesures d’exception, que réclament les hystériques, elles ne font que restreindre les libertés sans améliorer la situation.

    Comprendre le djihadisme, afin de mieux lutter contre lui, implique un changement radical des mentalités. Nos contemporains estiment pour la plupart que rien n’est pire que la mort, idée dont ils ignorent qu’elle est assez récente (mais à laquelle l’idéologie libérale apporte sa caution : l’Homo œconomicus étant posé comme fondé à toujours rechercher son meilleur intérêt, il n’est objectivement rien au nom de quoi on puisse lui demander de sacrifier sa vie).

    Ils se sont par ailleurs habitués à penser que la religion trahit sa vocation quand elle encourage le fanatisme. Cela leur interdit de comprendre la dimension existentielle d’un activisme islamiste dont les protagonistes, non seulement ne craignent pas la mort, mais la recherchent volontairement avec passion. Cela leur interdit aussi de comprendre ce fait brutal qu’à l’heure actuelle, le djihadisme est apparemment la seule cause pour laquelle des milliers de jeunes sont prêts à aller mourir loin de chez eux. L’explication psychologique par la « folie » et la « radicalisation » des « déséquilibrés » arrange tout le monde. Grande différence culturelle, que les Américains ont déjà éprouvée en Afghanistan : quand un Occidental est tué, sa famille le pleure ; quand un djihadiste est tué, sa famille prend les armes. Les armes ou les larmes : il faut choisir.

    La France peut-elle basculer dans la guerre civile ?

    Alain de Benoist : Vous m’avez déjà posé la question, et ma réponse est la même : pour l’instant, c’est non. Des colères ne suffisent pas à déclencher une guerre civile, et il en va de même des actes de violence, même répétés, ou des éventuelles dérives individuelles ou groupusculaires de sociopathes du type Breivik.

    Il ne peut y avoir une guerre civile que lorsque des masses ont le désir, la volonté et les moyens de se battre. Je ne vois rien de tel actuellement. Les réactions qui font suite aux attentats le démontrent amplement : ce que les Français veulent aujourd’hui, ce n’est pas la guerre, mais la paix – et même la paix à tout prix.

    Propos recueillis par Yann Vallerie

    Texte paru initialement sur Breizh-Info sous le titre
    « Alain de Benoist sur les responsables européens :

    “Ces gnomes ne sont même pas à la hauteur d’eux-mêmes.“ »

    http://fr.novopress.info/

  • Fusillade à Munich ? Aucun lien avec Daech !

    En fait, quel genre de type c’était, le tueur de Munich ?

    Ça y est ! Après un suspense insoutenable, moins de 24 heures après « la fusillade », hier soir, dans un McDonald’s et un centre commercial de Munich ayant mortellement atteint 9 personnes et blessé 16 autres, les médias peuvent enfin affirmer que l’auteur, qui s’est suicidé après avoir été touché par les forces de l’ordre, n’a « aucun lien avec Daech ».

    Ali David Sonboly ? Âgé de 18 ans, né en Allemagne, accablé de « problèmes psychologiques », n’ayant jamais eu maille à partir ni avec la police ni avec ses voisins. Seulement un « dépressif » chez lequel la police a trouvé « des éléments montrant qu’il se préoccupait des questions liées aux forcenés » et qui aurait attiré sur les lieux ses victimes en piratant un compte Facebook. Un jeune qui a même décliné sa nationalité aux passants : « Je suis allemand, je suis né ici »…

    Il a suivi de près l’attaque à la hache survenue il y a quelques jours, comme le révèle le chef de la police de Munich. Aucun lien avec un acte de terrorisme islamique. Mais si ni sa double nationalité germano-iranienne ni son cri « Allah Akbar » – selon des témoins, dont Lauretta, interviewée par CNN, même si la police a écarté tout lien avec la problématique islamiste – n’ont à voir avec ce carnage, quelle raison a poussé cette « bonne personne », ainsi décrite par une voisine interrogée par l’AFP, à tuer tous ces innocents ? En fait, quel genre de type c’était, le tueur de Munich ? Ali David Sonboly était… d’extrême droite. Il s’est identifié à Anders Breivik. Vous vous souvenez, celui qui a massacré 77 personnes, à Utøya, il y a plusieurs années : vous haussez un sourcil ?

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  • La montée des populismes : l'Allemagne

    En Allemagne, les populistes de l’AfD sont apparus dans le paysage politique à la faveur de la crise des réfugiés. Le jeune parti d’extrême-droite pèse 10 à 15%

    En Allemagne, les populistes de l’AfD – Alternativ für Deutschland – sont apparus dans le paysage politique à la faveur de la crise des réfugiés. Le jeune parti d’extrême-droite est crédité de 10 à 15% des intentions de vote aux élections de 2017. Le discours anti-système des populistes est un phénomène nouveau outre-Rhin, où la classe politique est moins décrédibilisée qu’ailleurs en Europe.
    Il y a encore deux ans, le climat politique allemand pouvait sembler paisible par rapport à d’autres pays d’Europe, avec une Chancelière battant des records de popularité et une extrême-droite quasi-inexistante dans les urnes. Mais le vent tourne. La crise migratoire est passée par là, la société allemande est plus divisée, et la parole se libère. On entend aujourd’hui des propos inimaginables auparavant, lorsque l’on interroge les électeurs du parti populiste AfD. Comme Hölm, un retraité de Saxe.
    Le problème, c’est que notre gouvernement ne fait absolument rien pour nous. Il faut qu’ils dégagent ! Ce sont des traîtres à la patrie. Le peuple ne joue plus aucun rôle, on ne nous demande plus notre avis. Et les médias sont à la botte, ils alimentent la haine contre nous. Regardez Pegida, plus personne n’en parle, c’est la loi du silence !
    Les manifestations de Pegida dans l’est de l’Allemagne et la montée du parti populiste AfD témoignent de ce « divorce avec le système ». L’inquiétude face à l’arrivée d’un million de réfugiés en 2015 a beaucoup joué, mais le mal est plus profond estime Henrik Träger, il est chercheur à l’université de Leipzig et spécialiste de l’extrême droite.
    L’AfD profite bien sûr de la question migratoire, mais plus largement de l’insatisfaction d’une partie du peuple vis-à-vis des partis établis, le sentiment de ne pas être pris en considération. C’est un phénomène classique que connaît bien la France avec le Front National. De la même manière, l’AfD se présente comme l’alternative au système.
    Voilà comment en l’espace d’un an, ce tout jeune parti fondé en 2013 est devenue une vraie menace électorale, il devrait faire son entrée l’année prochaine au Bundestag.

    Face à cette menace, comment réagissent les partis établis ?

    Pour l’instant c’est la stratégie du « tout sauf l’AfD » : un front républicain unanime pour rejeter les excès et les provocations de l’extrême-droite, comme au début de l’année, lorsque une porte parole du parti a fait scandale en proposant d’autoriser l’armée à "ouvrir le feu" sur les clandestins à la frontière. Mais le discours des politiques est en train de changer. On l’a vu après les régionales dans 3 Länder au mois de mars, scrutin marqué par une percée de l’AfD. Des voix s’élèvent dans le camp d’Angela Merkel, pour dire qu’il faut "savoir entendre le message des électeurs". La Chancelière elle-même a envoyé un signal dans ce sens après le scrutin.
    Je crois que nous devons clairement nous distancier de l’AfD mais aussi mieux expliquer quelles sont nos solutions. Par exemple, sur l’insécurité : la nuit du Réveillon à Cologne a fait naître beaucoup d’inquiétude, et nous devons savoir apporter des réponses. C’est comme cela que nous ferons reculer ce parti protestataire.
    Pour la CDU, le parti d’Angela Merkel, la menace est bien réelle. L’AfD récupère une partie des électeurs conservateurs, déçus par la Chancelière et sa politique jugée très « libérale » sur les questions de société.

    Malgré tout, l’Allemagne reste un cas à part pour des raisons historiques.

    Un exemple : après le Brexit, les partis d’extrême-droite de toute l’Europe ont réclamé des référendums : pas l’AfD. Pas officiellement en tout cas. Le sujet reste délicat en Allemagne… depuis Hitler, qui usait et abusait des référendums. Une preuve parmi d’autres que le poids de l’’Histoire reste très lourd. Emmanuel Droit est historien, directeur adjoint du Centre Marc Bloch à Berlin.
    La société allemande dans son ensemble est solidement attachée aux valeurs démocratique. La Seconde guerre mondiale en tant que spectre est toujours très présente dans les consciences historique. L’héritage négatif du national-socialisme continue à peser et protéger l’Allemagne, c’est une dige morale encore très solide
    Malgré cette "spécificité allemande", l’extrême-droite a choisi d’axer son discours sur les questions d’identité, sur la place de l’islam en Allemagne. Mais l’AfD est régulièrement secoué par des querelles internes et la dirigeante du parti Frauke Petry, passe l’essentiel de son temps à rattraper les écarts de langage de ses lieutenants les plus extrémistes.
    Cyril Sauvageot
    France inter 

    http://populismes.blogspot.fr/

  • Une armée pénètre sur notre continent et l’UE surveille nos légumes…

    70 % des Européens considèrent que l’Union est une source de « tracasseries administratives »

    Connaissez-vous le règlement d’exécution n° 543/2011 du 7 juin 2011 ? Il prévoit des « normes obligatoires pour dix produits normalisés » (sic). Ces « normes de qualité » fixent des règles de calibrage pour toute une série de fruits et de légumes, prévoyant l’obligation de respecter des calibres minima et maxima, ou des échelles de calibrage. Obsédés par les normes, les hiérarques européens mesurent tout : diamètre, longueur, largeur, poids…
     
    Bien entendu, la France doit se conformer aux normes voulues par l’Union européenne, et les diverses institutions qui lui sont liées. Nous sommes les obligés d’une machine kafkaïenne, plus préoccupée par le diamètre des tomates que par la guerre qui menace. Vous pourrez, d’ailleurs, retrouver toutes les informations relatives au règlement susmentionné dans le Guide d’achat public de fruits, légumes et pommes de terre à l’état frais, publié  par le ministère de l’Économie et des Finances en avril 2012.

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  • La Hongrie dénonce le leurre de l’« asile politique »

    Philippe Randa

    EuroLibertés cliquez ici

    Il faut distinguer « l’invasion » de la « colonisation » : une invasion est une action sinon militaire, tout au moins violente, agressive… la « colonisation », elle, est non-violente ; elle n’en est que plus perverse.

    Ainsi, l’Europe ne subit-elle pas depuis plusieurs décennies une quelconque invasion migratoire, mais une réelle colonisation, débutée avec une immigration de main-d’œuvre et accélérée par des lois comme celle du regroupement familial. Soutenue par les partisans du « Village mondial » et de la repentance obligatoire de l’homme blanc pour son « lourd fardeau » d’un passé colonialiste mensongèrement présenté comme d’exploitation, cette colonisation est désormais ouvertement prônée depuis l’année dernière par Angela Merkel, la chancelière allemande, qui a imposé à son pays d’accueillir un million de migrants, prétendument réfugiés politiques.

    Mais tous les gouvernements européens ne sont pas complices de cette imposture de langage ; ainsi Zoltán Kovács, porte-parole du gouvernement hongrois, a dénoncé en juin dernier, lors d’une conférence de presse, que « les réfugiés syriens arrivant en Hongrie ne sont plus qu’à la troisième, quatrième, ou même cinquième place des arrivées en Hongrie, en fonction des jours. Cela prouve bien que les migrants viennent d’autres régions du monde et que l’Europe n’est plus face à une crise des réfugiés, mais à un gros problème d’immigration » (propos rapporté par le site Euractiv).

    Zoltán Kovács a par ailleurs dénoncé la duplicité de l’Union européenne dans l’aide apportée à la lutte contre cette colonisation avérée de notre continent : « Notre collaboration avec la Macédoine et la Serbie a été plus fructueuse que l’ensemble de l’approche européenne (…) Les mécanismes efficaces de gestion de la crise ne sont pas des actions communes ou plus de solutions européennes, mais des efforts des États membres eux-mêmes. »

    La Hongrie n’a désormais de cesse de dénoncer les pays qui ont capitulé face au tsunami migratoire : « Nous estimons que les propositions de la Commission, des institutions européennes, tentent de gérer des conséquences de ce qui nous arrive. Leur formulation elle-même est parlante. Ces propositions tentent de suggérer que nous devrions gérer la migration, au lieu de stopper la migration. »

    Et pour preuve de leurs accusations, les Hongrois indiquent que c’est plus de 100 nationalités différentes qui ont été répertoriées parmi les flots de migrants : preuve que l’asile politique a bon dos, qu’il n’est qu’un leurre, la réalité est bien celle d’une arrivée massive de colons extra-européens, comme l’a déjà démontré le nombre extrêmement faible de personnes âgées, d’enfants et de femmes parmi les colonnes de « réfugiés ».

    Une fois acceptés en Europe, nul doute que ces hommes jeunes exigeront un regroupement familial pour les leurs et que dans un long sanglot de charité mal-ordonnée, l’Union européenne accèdera à leurs desiderata.

    « Nous estimons que le système de quotas est une fausse mesure de solidarité. Est-il vraiment conseillé de forcer un État membre ou des États membres à accepter des politiques à cause de l’échec d’autres États ? Je fais ici référence au comportement de certains grands États membres l’an dernier, quand ils ont refusé d’appliquer le système de Dublin et les protocoles de Schengen, sans consulter les autres États », a encore ajouté Zoltán Kovács.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Les slogans clairs et nets de la campagne hongroise contre l’immigration

    A deux mois et demi du référendum sur la politique d’immigration, le gouvernement hongrois a diffusé les premiers slogans de sa campagne d’information en faveur du rejet des quotas d’immigrés voulus par l’Union européenne. Ça dépote ! A se demander si le gouvernement de la Hongrie ne s’est pas inspiré de la communication directe de Robert Ménard à Béziers !

    Articulés autour de « Tudta ? » (« Le saviez-vous ? »), les slogans clament : « Le saviez-vous ? Les attentats de Paris ont été commis par des migrants », « Le saviez-vous ? Les abus contre les femmes ont augmenté de manière exponentielle depuis le début de la vague migratoire en Europe », « Le saviez-vous ? Depuis le début de la vague migratoire, plus de 300 personnes sont mortes du terrorisme en Europe », « Le saviez-vous ? Bruxelles veut que nous recevions un nombre de migrants équivalant à la taille d’une ville », etc. Le référendum est fixé au 2 octobre.

    Hongrie immigration

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  • La CEDH interdit à la France de lutter contre la GPA

    Communiqué de La Manif Pour Tous :

    "La Cour Européenne des Droits de l'Homme faillit à sa mission en empêchant la France de faire respecter les droits de la femme et de l'enfant

    La CEDH vient une nouvelle fois de condamner la France pour avoir refusé de retranscrire à l'état civil français les actes de naissance d'enfants nés de mères porteuses à Bombay (Inde) en 2009 et 2010.

    Alors que la mission de la CEDH est de défendre les droits de l'homme, cet arrêt confirme que la Cour accepte le principe de la GPA alors même qu'elle consiste à louer des femmes et à opérer un trafic international d'enfants. Les filières économiques de la GPA sont évidemment à but lucratif pour les nombreux intermédiaires : agences, personnel médical, avocats...

    Le 3 octobre 2014, Manuel Valls déclarait au quotidien La Croix que «La GPA est, il faut le dire, une pratique intolérable de commercialisation des êtres humains et de marchandisation du corps des femmes». Et il assurait que «En tout état de cause, le gouvernement exclut totalement d'autoriser la transcription automatique des actes étrangers, car cela équivaudrait à accepter et normaliser la GPA.»

    Constatant que les décisions de retranscriptions commencent à se succéder, La Manif Pour Tous appelle le Premier ministre à mettre enfin en acte ses paroles en faisant appel de cette décision de la CEDH.

    Par ses propos, Manuel Valls dénonçait à juste titre l'imposture des"fantômes de la République" : ce mythe développé par les partisans de la GPA consiste à faire croire que les enfants issus de GPA sont condamné à ne pas avoir d'identité civile en l'absence de transcription de leur acte de naissance à l'état civil français. Cette imposture doit cesser car ces enfants - et heureusement - ont bien des actes de naissance. Certes, ils sont établis à l'étranger mais cela n'a rien d'extraordinaire : des dizaines de milliers de personnes vivent en France alors que leur acte de naissance a été établi à l'étranger et ne sont pas retranscrits en France.

    Concrètement, seuls les parents d'intention sont gênés administrativement quand ils ont besoin d'obtenir un extrait d'acte de naissance attestant de la filiation de l'enfant. Autrement dit, cette affaire de retranscription à l'état civil français n'est qu'une manière de faire avancer la cause de la GPA pour ceux qui osent y recourir ou la défendre tout en prétendant être favorable à l'égalité homme-femme ! "De telles retranscriptions ne sont en rien une nécessité impérative" dénonce Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous. "Ces recours devant la CEDH n'ont pour seul objectif que de faire avancer à petits pas la légalisation de la GPA en France. Ca suffit ! La marchandisation des femmes et des enfants, ça ne s'encadre pas, ça s'abolit" poursuit-elle.

    Pour toutes ces raisons, La Manif Pour Tous appellent les candidats à la prochaine échéance présidentielle à considérer la possibilité d'inclure dans leur programme la dénonciation du protocole liant la France à la Cour européenne des droits de l'homme, celle-ci trahissant gravement la mission qui est sa raison d'être.

    Quelques jours après les annonces du gouvernement sur la "PMA sans père", le risque d'une reconnaissance progressive du "droit à l'enfant" est une menace pour l'intérêt supérieur de l'enfant et la famille en général. La Manif Pour Tous sera attentive à la réaction du gouvernement qui doit impérativement faire appel de cette décision de la CEDH. Dans le cas contraire, ce serait un signal majeur en faveur du développement de la GPA, pratique sordide et intolérable. "C'est pourquoi nous étudions toutes les formes de mobilisation à la rentée, sans écarter l'hypothèse de nouvelles manifestations massives" conclue Albéric Dumont, Coordinateur général de La Manif Pour Tous."

    Marie Bethanie

  • La dictature Merkel : non l’Allemagne n’est pas une démocratie ! [rediffusion]

    Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia ♦ Angela Merkel a pris la décision de laisser entrer en Allemagne 800.000 immigrés supplémentaires (plus qu’il n’y a de naissances en Allemagne) – des immigrés appelés pour la circonstance « réfugiés » – et d’imposer aux Länder et aux communes de les accueillir en échange d’une aide du budget fédéral.

    Même s’il y a aussi derrière ce choix politique une opération de propagande internationale (montrer que cette fois l’Allemagne est dans le camp du bien !), cette décision ne manque pas de surprendre.

    En 2010, l’ancien ministre des Finances du Land de Berlin et membre du collège des directeurs de la Bundesbank, Thilo Sarrazin, a publié un livre choc consacré à l’immigration : L’Allemagne disparaît a été vendu à 2 millions d’exemplaires, preuve de l’ampleur des préoccupations du peuple allemand à propos de l’immigration. (*)


    A la même époque la construction d’une immense mosquée-cathédrale à Cologne a suscité d’intenses débats et de nombreuses manifestations.

    En 2014, le mouvement PEGIDA (Européens patriotes contre l’islamisation de l’Occident) a multiplié les marches de protestation en Allemagne.

    Malgré cela Angela Merkel, utilisant la sidération provoquée par l’image d’un enfant mort sur la côte turque, impose une vague d’immigration supplémentaire.

    La raison est simple : l’Allemagne n’est pas une démocratie.

    • Malgré la préoccupation des Allemands à propos de l’immigration, aucun parti politique n’est en mesure de tenir un discours critique sur le sujet. Les grands partis se l’interdisent. Les petites formations – électeurs libres ou Alternative pour l’Allemagne – osent aborder la question de l’euro mais pas celle de l’immigration qui mobiliserait davantage d’électeurs mais les exposerait au risque d’être qualifiées « d’extrême droite », voire de « nazies ». Or la reductio ad hitlerum est particulièrement redoutable en Allemagne.
    • Le risque est d’autant plus grand pour des partis politiques alternatifs ou un mouvement comme PEGIDA que le gouvernement a à sa main une puissante police politique : « l’Office fédéral de protection de la constitution ». Cette police politique, qui emploie 3000 personnes (et qui a des relais dans les polices des Länder), utilise massivement l’infiltration et la provocation. Comment se développer quand il faut en permanence chercher à distinguer le militant de bonne foi de l’agent provocateur qui s’infiltre ?
    • En 2001, le gouvernement, le Bundestag et le Bundesrat avaient tenté d’obtenir la dissolution du parti nationaliste NPD. La Cour fédérale de Karlsruhe avait refusé de suivre les ministres et les parlementaires car le dossier visant à prouver le caractère subversif du NPD était constitué de déclarations… d’agents infiltrés par la police ! De telles méthodes – filles de la GESTAPO et de la STASI – rendent difficile toute démarche tant soit peu politiquement incorrecte.
    • L’opération Merkel d’accueil de 800.000 immigrés supplémentaires met aussi en œuvre l’art allemand de la propagande : elle est rendue possible par un battage médiatique hallucinant accompagnant les mises en scène d’accueil des réfugiés. Quand on voit les haies d’honneur organisées dans les gares on se dit que Merkel a de beaux restes de son passé militant comme pionnière de la RDA !
    • La démocratie c’est le pluralisme, la liberté d’expression, la prise en charge des préoccupations des citoyens par les représentants politiques, l’absence de police invasive dans la vie des citoyens : aucune de ces conditions n’est remplie en Allemagne.

    Jean-Yves Le Gallou
    8/09/2015

    Article paru le 8 septembre sur Bd Voltaire

    (*) Note de la rédaction :

    Voir aussi : « L’Allemagne disparaît » de Thilo Sarrazin. Note de lecture de Michel Geoffroy.

    http://www.polemia.com/la-dictature-merkel-non-lallemagne-nest-pas-une-democratie-rediffusion/

  • Les 8 mesures de Marion Maréchal-Le Pen et Gilbert Collard contre l’islamisme

    Marion Maréchal-Le Pen, député (FN) du Vaucluse, et Gilbert Collard, député (RBM) du Gard, ont présenté aujourd’hui les huit « mesures parlementaires » qu’ils vont mettre en œuvre et qui devraient permettre, selon eux, de « lutter efficacement contre l’islamisme ». Les voici ci-dessous.

    Mesures Marion Collard islamisme

    http://fr.novopress.info/