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Europe et Union européenne - Page 719

  • « C’est exactement comme l’URSS »: Marion Maréchal-Le Pen interrogée sur la sortie du Royaume-uni de l’UE le 27 juin 2016

    « Je ne peux pas être contre l’Europe du point-de-vue qu’il s’agit de la civilisation à laquelle nous appartenons. l’Union européenne n’est pas l’Europe. L’Europe c’est une civilisation, je suis européenne de civilisation et française de nationalité, ce n’est pas pour ça que je défends ce monstre froid qu’est l’Union européenne qui sape ce qui constitue proprement l’identité européenne.  » « Je suis scandalisée par la façon dont les médias traite le vote des Anglais! » « En France on s’évertue à tenter de délégitimer ce vote. » « On est en train de dire que ce serait les personnes âgées qui auraient voté et que donc ce serait moins légitime. On est presque en train d’interdire de vote Alain Juppé. » « Que demande François Hollande ? Plus d’Europe! » « Nicolas Sarkozy a dit qu’il fallait respecter le vote des Anglais, lui-même qui a trahi le vote des Français contre une Constitution européenne! »

     

    http://www.medias-presse.info/cest-exactement-comme-lurss-marion-marechal-le-pen-interrogee-sur-la-sortie-du-royaume-uni-de-lue-le-27-juin-2016/57092

  • L’Union Européenne prépare la spoliation de votre épargne

    Selon François Siméoni, Conseiller municipal FN de Versailles, Secrétaire Départemental FN78 :

    "Dans l’article 21 bis, adopté en commission le 24 mai dernier, puis voté en séance publique à l’Assemblée Nationale le 9 juin, la directive BRRD, déjà votée pour les banques (pudiquement appelée ici «régime macroprudentiel applicable au secteur bancaire»), est élargie aux assurances.

    Rappelons que cette directive prévoit le prélèvement sur les comptes bancaires des particuliers, procédure prévue par l’U.E dite du «bail in», qui a été inscrite dans le droit français en pleine période estivale le 20 août 2015.

    La conséquence est simple : en cas de défaut d’une société d’assurances, tous les détenteurs d’une assurance-vie pourront voir le versement de leur prime suspendu pour une durée indéterminée et ne pourront pas sortir de leur contrat pour récupérer leur mise.

    Les Français doivent savoir que, sous la pression de Bruxelles, tous les mécanismes permettant aux banques et aux sociétés d’assurances de se renflouer sur les comptes des particuliers sont maintenant mis en place en cas de risque «systémique».

    Il est donc urgent de retrouver notre souveraineté budgétaire et monétaire afin de mettre un terme à cette politique, conduite par les gouvernements de droite comme de gauche, qui, sous les diktats de l’Union Européenne, conduira à la ruine des Français."

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • CASAPOUND, LES FASCISTES DU TROISIÈME MILLÉNAIRE…

    Le nationalisme italien connaît depuis quelques années un bouillonnement militant, intellectuel et artistique très novateur et dynamique, se revendiquant très expressément du fascisme. Il y a sept ans exactement, le 26 décembre 2003, de jeunes militants néo-fascistes romains décidaient de s’emparer d’un bâtiment vide selon la stratégie mise au point par la droite révolutionnaire italienne dite « Occupation Non Conforme / Occupation à But d’Habitation». La « non conformité » est la revendication affirmée du refus du politiquement correct sur tous les sujets, une revendication hissée au rang de véritable philosophie. L’occupation avait pour but de doter la jeunesse néo-fasciste romaine d’un espace ou elle pourrait organiser l’alternative sociale et culturelle dont elle était privée par ailleurs.

    Reprenant à son compte certaines méthodes d’extrême gauche, elle gagna en efficacité et ringardisa définitivement cette dernière. Le bâtiment fut baptisé du nom du poète américain et soutien inconditionnel du régime fasciste italien, Ezra Pound. La droite révolutionnaire italienne en pleine mutation accorda dès lors une attention particulière à la dimension sociale et culturelle de ses luttes et de ses méthodes afin de séduire la jeunesse italienne.

    Un réseau militant jeune et révolutionnaire qui s’étend

    Casapound, devenue une association qui compte en 2010 plus de 2 000 membres encartés, a depuis essaimé dans toute l’Italie ou elle gère des bars, des clubs de sport, des espaces non-conformes. À Rome, Casapound dispose de points d’appui pour diffuser la nouvelle culture fasciste qu’elle a entrepris de forger et qu’elle adapte aux enjeux du XXIe siècle et à la nouvelle génération qui l’accompagne. Les militants peuvent se retrouver au pub le Cutty Sark, tandis qu’une maison d’édition assure la promotion de la production littéraire et doctrinale du mouvement. Son nom, Quatrocinqueuno, est une allusion au roman Fahrenheit 451, œuvre visionnaire d’une société totalitaire conditionnée par une pensée unique reposant sur la destruction systématique des livres. À la tête du groupe de musique phare de Casapound, Zetazeroalfa, Gianluca Iannone, chef du mouvement. C’est lui parmi d’autres qui donne le ton. À ses yeux, les fascistes doivent rompre avec la logique du ghetto, de l’enfermement sur soi, de l’électoralisme et, comme il l’affirme avec force, « prendre d’assaut le présent ». Sa logique, faire vivre plus que jamais le mythe mussolinien, l’aventure fasciste et nationale-révolutionnaire dans le troisième millénaire qui débute. Pour cela, Casapound privilégie quatre axes que sont culture, solidarité, sport et bien sûr politique.

    L’association n’entretient aucun lien avec les partis italiens unanimement jugés inefficaces et boutiquiers. Dans chacun de ces domaines, Casapound a trouvé matière à agir. Le sport est un domaine privilégié, pensé comme une alternative à la médiocrité ambiante et à la drogue. À Lecce, Casapound a créé un club de football, un autre de hockey à Bolzano, une école et équipe de rugby à Rome ainsi qu’une autre de water polo bientôt capable d’atteindre le niveau national. Un club de boxe a vu le jour ainsi qu’un club de parachutisme appelé Istincto Rapace et un autre d’alpinisme, La Muvra. Dans le domaine social, Casapound lutte pour obtenir la préférence nationale dans le logement avec sa structure Mutuo Sociale ou encore vient en aide aux familles italiennes en difficulté comme lors du séisme d’Aquilla. Un des intellectuels majeurs du mouvement, Gabriele Adinolfi, raconte à cette occasion comment une paysanne âgée, alors que le maire démocrate dénonçait l’intrusion des secours fascistes, criait à tout le monde « Je le savais que les fascistes étaient des gens bons ! ». De là a découlé la création d’un service de protection civile volontaire au sein de Casapound chargé d’aider les Italiens les plus démunis.

    Pour une esthétique avant-gardiste

    Dans le domaine artistique, Casapound reprend à son compte dans ses publications et affiches l’esthétique produite par les futuristes italiens des années 1920, alors vitrine esthétique du nationalisme de la péninsule. Place donc aux lignes droites, aux angles, au mouvement comme évocateur de l’action, de l’énergie et de l’audace, mais aussi à tout ce qui peut se référer à l’héroïsme, présenté comme vertu suprême d’un art de vivre quotidien. La librairie Testo di Ferro propose les œuvres des grandes figures intellectuelles et politiques de la révolution conservatrice, de Codreanu à Nietzsche en passant par Mishima. On y trouve aussi des auteurs plus sulfureux comme Hitler et bien sûr Mussolini. Partisan de la théorie du « squadrisme médiatique », c’est-à-dire des actions spectaculaires et éclair visant à diffuser les idées forces du mouvement et à impressionner les ennemis politiques. Casapound a par ailleurs créé son propre mouvement artistique, le turbodynamisme. Une des premières performances de cette école artistique alternative et non-conformiste fut la projection d’immenses portraits de Robert Brasillach par rétroprojecteurs sur les murs de Rome. Les affiches de Casapound qui annoncent les réunions, concerts et autres conférences, sont elles-mêmes conçues selon cette volonté de réactualiser l’esthétique fasciste avec les formes nouvelles qu’offrent les outils de création informatiques. Les formes géométriques les plus tranchées s’exposent en noir et blanc avec les portraits de grands hommes de l’histoire du nationalisme, exaltant la liberté, l’imagination, la camaraderie et l’esprit de lutte. Ces affiches sont désormais monnaie courante dans certains quartiers de Rome et admises par la population. Le terme fasciste y est normalisé grâce à l’effort de propagande de Casapound. La cité des Césars renoue progressivement avec sa grande tradition politique, régénérée par la jeune génération. Désireux d’être le cœur d’une alternative culturelle au conformisme de la gauche et de la droite bourgeoises, Casapound offre à plusieurs artistes des espaces d’exposition ainsi qu’une revue artistique. « Renouveler le rêve », telle est la motivation permanente des militants qui cherchent sans cesse à innover dans tous les domaines. L’art et la musique sont les deux puissants instruments qui rendent possible cette démarche en touchant le plus grand nombre, tout spécialement la jeunesse.

    Intensité intellectuelle, activisme et joie de vivre

    La Casapound refuse d’entrer dans le jeu des partis considérés par l’association comme propres à inhiber toutes les audaces au nom d’une modération électoraliste obligatoire. Libérée de toute contrainte en la matière, sa liberté en est d’autant plus grande. L’association possède un mensuel, L’Occidental. Une de ses figures de proue est Gabriele Adinolfi qui anime le Centre d’études Polaris où il développe des propositions politiques novatrices. Il nous explique sa stratégie comme adaptée à chaque public. Sur son site noreporter.org, il s’attache à la seule actualité là où Polaris traite plus volontiers d’histoire et notamment de celle, revue et corrigée, de la seconde guerre mondiale. Dans ses conférences à Casapound il offre ses conseils de militant fasciste expérimenté, Gabriele Adinolfi ayant dû s’exiler vingt ans en France en raison de son engagement durant les « années de plomb » en Italie. La percée la plus significative du mouvement étant peut-être celle du Blocco Studentesco, la formation étudiante de Casapound, qui rassemble en 2010 près de 40% des suffrages dans les établissements romains et ceci en se revendiquant ouvertement du fascisme. Il est devenu chose courante de voir des jeunes de quinze et seize ans issus des couches populaires échanger le salut romain. Début décembre le Blocco Studentesco rassemblait trois mille personnes dans la capitale contre une réforme de l’Instruction Publique. Sa voix est prépondérante face à une gauche étudiante, communiste ou sociale-démocrate, devenue impuissante à enrayer l’engouement général. La joie, la jeunesse, la créativité sont les principes fondamentaux d’un mouvement charpenté presque militairement. Les rues d’orange et d’ocre de Rome sont désormais battues par une jeunesse brandissant à nouveau fièrement le drapeau noir et revendiquant la prestigieuse mémoire de la République Romaine et de son héritier spirituel qu’est le fascisme. L’extension rapide et organique de Casapound Italia laisse entrevoir des succès idéologiques et culturels spectaculaires au sein de la nouvelle génération italienne. Comme le dit Gabriele Adinolfi, « Jamais depuis ma naissance le fascisme n’a été aussi populaire dans l’opinion publique italienne ». Les récoltes seront à n’en pas douter au rendez-vous pour ceux qui se présentent comme les « fascistes du troisième millénaire » et qui démontrent que l’aube viendra avec une saine, intelligente, moderne et intransigeante radicalité. Longue vie à Casapound et aux camerati !

    Yann Kermadec (Rivarol)

    https://la-dissidence.org/2016/06/16/casapound-les-fascistes-du-troisieme-millenaire/

  • Réussites bruxelloises?

    Les statistiques sont  formelles, depuis le référendum  de 2005 sur la constitution européenne,  les NON  Français et néerlandais, toutes les consultations populaires  qui ont porté sur l’Europe se sont traduites par un camouflet pour Bruxelles. La veille des résultats du référendum britannique, fort des derniers résultats des sondages commandés par des groupes financiers, Bernard-Henry Lévy se réjouissait pourtant un peu vite sur twitter d’une «déroute des souverainistes», et des «xénophobes» (sic). BHL a depuis mangé son chapeau, et exprime, à l’instar des autres figures de  la vaste tribu des euromondialistes, sa colère, voire  sa soif de revanche.  Loin de ce déchaînement outrancier, Bruno Gollnisch enregistrera pour sa part aujourd’hui, sur le mode apaisé qui le caractérise, sa traditionnelle vidéo d’entretien  depuis le Parlement européen. Elle sera consacrée exclusivement au Brexit, au décryptage du déferlement de commentaires (horrifiés et  apocalyptiques) qu’il a  généré, aux perspectives qu’il ouvre…

    Au nombre de celles-ci, Le Monde s’inquiète  du résultat de la présidentielle française l’année prochaine, affirmant que déjà en 2002, « la tragédie américaine (le onze septembre 2001, NDLR)  avait donné une redoutable résonance historique (à Jean-Marie Le Pen, NDLR) au triptyque gagnant de l’extrême droite, islam, immigration, insécurité (…). Quinze ans plus tard, l’Histoire semble se répéter, au profit désormais de Marine Le Pen (…). Comme lui, elle peut espérer, en silence ou presque, tirer bénéfice des soubresauts internationaux et de leur impact en France. Mieux que lui, même, puisque ce n’est pas un mais plusieurs traumatismes qui ont secoué le pays ces derniers mois : les attentats islamistes à Paris, en janvier et en novembre 2015, la lancinante crise des réfugiés qui frappent aux portes de l’Europe, enfin le référendum britannique et la victoire du Brexit  le 23 juin.»

    C’est ce mardi également que débute  le premier sommet européen depuis le Brexit en présence bien évidemment du Premier ministre britannique David Cameron. Il y sera bien évidemment question du calendrier de sortie du Royaume-Uni d’une UE à laquelle, ayant gardé sa souveraineté monétaire et non membre de l’espace Schengen, il était bien moins soumis que la France  y compris par toutes sortes de dérogations. Cette sortie du Royaume-Uni, possible en vertu de  l’article 50 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, devra incomber en octobre au successeur de M. Cameron, a annoncé  ce dernier. Trop long ( ?) pour François Hollande et le chef de l’exécutif italien Matteo Renzi,  qui veulent un départ rapide tout comme  le président  de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker  qui ,sur le ton de la menace, a prévenu que cette sortie de l’UE ne sera pas un «divorce à l’amiable. »

    Le gouvernement d’Angela Merkel campe lui sur une position plus souple vis-à-vis de Londres et semble même parfois remettre en cause les résultats des urnes. Le directeur de la chancellerie, Peter Altmaier, a ainsi été jusqu’à dire que «la classe politique (britannique) devrait avoir la possibilité de réfléchir une  nouvelle fois aux conséquences d’un retrait.»

    La crainte d’une contagion possible du vote britannique, de voir d’autres peuples européens réclamer leur liberté est en tout cas bien réelle. Mme Merkel  a annoncé le souhait des dirigeants de  l’Allemagne, de la France et de l’Italie de «donner une nouvelle impulsion» au cours des prochains mois «au projet européen», notamment  dans les domaines de «la défense, la croissance, l’emploi et la compétitivité.» Des formules mille fois entendues. Marine, le FN en France, le Parti National Slovaque (SNS ) en Slovaquie, le FPÖ en Autriche, Geert Wilders au Pays-Bas ont tous évoqué la possibilité d’un référendum dans leur pays respectif. Même le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, plutôt favorable jusqu’alors au maintien dans l’Europe,  a expliqué que le départ programmé du Royaume-Uni avait changé  la donne : «L’UE représente le désordre, la Hongrie représente l’ordre »

    L’historien Henry Rousso  évoquait hier dans  Libération, sa «colère» et son «inquiétude» après le vote des Britanniques et affirmait que « l’Europe des patries, fantasmes des souverainistes, n’a de fait jamais existé » (sic).  L’Europe que Jean-Marie Le Pen défendait lors de son discours du 1er mai en 1988  rappelait dans le même numéro le quotidien de Patrick Drahi, celle d’avant Maastricht et la chute des dictatures communistes à l’Est. Le président du FN réclamait alors  «la construction d’une Europe politique, économique et militaire», «cadre de la civilisation européenne». N’en déplaise à M Rousso, les dérives liberticides de l’ UE, la fuite en avant mondialiste, doivent laisser la place à une Europe de la libre coopération entre Nations souveraines, aux coopérations inter-étatiques. Ce sont elles qui sont constructives et bénéfiques  comme l’attestent  notamment les programmes Airbus, Ariane, le Cern , qui ne sont pas des réussites bruxelloises comme veulent nous le faire croire les  euro-atlantistes de la classe politicienne.

    http://gollnisch.com/2016/06/28/reussites-bruxelloises/

  • Délires post-Brexit ou le trou noir de la pensée

    La victoire du Brexit a engendré des réactions contrastées chez les partisans du maintien du Royaume-Uni dans l’UE. Le référendum ne devient un problème pour les démocrates à géométrie variable que lorsque la réponse n’est pas celle qu’ils souhaitent, estime Jean-David Sichel.

    Plusieurs journaux anglais prophétisaient la veille du vote référendaire britannique un trou noir en cas de Brexit. Il est évidemment trop tôt pour vérifier si cette prophétie se réalisera mais il est déjà l’heure de constater avec effarement le trou noir de la pensée dans lequel ont été aspirés certains tenants du Remain et autres acharnés de l’Union européenne. Pour une réaction digne et élégante de Lord Hill « Je suis très déçu (…) mais le peuple britannique a pris une décision différente et c’est comme ça que fonctionne la démocratie » et quelques perdants magnifiques, combien de réactions revanchardes qui, pour épidermiques qu’elles soient après une défaite aussi inattendue que philosophiquement et moralement inacceptable pour ces perdants, n’en sont pas moins révélatrices et sidérantes. En voici quelques-unes issues de propos lus dans la presse mais aussi de débats personnels.

    Première réaction, classique dira-t-on : « il est inacceptable et irresponsable de soumettre au vote populaire un sujet aussi complexe que l’avenir européen ». Débat classique sur les avantages et inconvénients de la démocratie directe. Mais qui ne laisse pas de surprendre dans la bouche de démocrates qui in fine ne rêvent que de s’en débarrasser. J’ai pu entendre des personnes nous abreuvant de valeurs de la République, du danger du populisme et du souverainisme pour la démocratie me soutenir paisiblement que le référendum était un peu comme l’élection d’Hitler en 1933 et qu’il ne devrait plus être question de laisser voter des analphabètes. Il serait trop long de décortiquer les incohérences énormes de ce discours affligeant mais hélas courant. Ce qui est proprement stupéfiant est d’entendre et lire de telles énormités dans la bouche et sous la plume d’un public de catégories professionnelles dites éduquées. Mais éduquées par quoi, si ce n’est des cours d’ »histégé » anciens, univoques, régulièrement régurgités et réingérés sans discernement ? L’équilibre entre démocratie directe et indirecte mérite mieux que ce type de réaction, que l’on aurait d’ailleurs certainement pas eue en cas de victoire du Remain. Le référendum ne devient un problème pour les démocrates à géométrie variable que lorsque la réponse n’est pas celle souhaitée par eux. La question de la faillibité et de la légitimité des parlementaires à décider de choix vitaux pour la nation ne les effleure pas. En creusant d’ailleurs un peu le débat, on s’aperçoit que ceux-ci finissent par avouer (parfois) : les gens sont des abrutis on ne devrait pas les laisser voter. Certes, comme certain Général, on peut souvent constater que nos compatriotes, dont je fais partie, se comportent parfois comme des veaux, ce qui n’empêche pas de les laisser voter au scrutin universel. Mais n’est pas De Gaulle qui veut. [....]

    Jean-David Sichel

    La suite sur Le Figaro.vox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Delires-post-Brexit-ou-le-trou

  • Journal du Lundi 27 Juin 2016 : Union européenne / Brexit : l’onde de choc

  • Du Brexit au Frexit !

    Communiqué de presse de Bruno Gollnisch,
    député européen (FN)

    Brexit : le peuple britannique a démontré ses capacités de résistance à une campagne de pressions sans précèdent, qui jouait sans vergogne de toutes les peurs injustifiées et de prédictions aussi calamiteuses que fantaisistes.

    Une majorité inflige aujourd’hui un camouflet sévère et mérité aux Euro-mondialistes qui depuis des années dévoient la coopération européenne, en édifiant méthodiquement la bureaucratie d’un « Super-État », véritable prison des peuples, tout en ouvrant les frontières à tous les flux de personnes, de marchandises et de capitaux, fussent-ils dévastateurs.

    Le Front National a été le premier à dénoncer cette évolution et à proposer une autre politique. Puisse-t-il enfin être entendu !

    http://gollnisch.com/2016/06/24/du-brexit-au-frexit/

  • "Je n'ai jamais vu un retour de la liberté contre la technocratie se traduire par autre chose que par un progrès"

    Vu ici : L'économiste Charles Gaves, président de l'Institut des libertés, nous explique que l'Euro est déjà virtuellement mort, et que si les conséquences pour les Européens risquent d'être peu agréables, elles n'en seront pas moins un retour à la liberté, donc un progrès.

     

    Marie Bethanie

  • Cercle Non Conforme : A ces lecteurs

    Chères lectrices, chers lecteurs,

    Le Cercle Non Conforme constitue désormais un duo métapolitique avec la webradio Méridien Zéro totalement indépendant de tout mouvement politique.

    Les objectifs du Cercle Non Conforme n'ont pas changé depuis sa fondation. Contribuer à l’émergence d'une pensée radicale pour aider à bâtir la France et l'Europe de demain, promouvoir les valeurs de notre longue mémoire depuis la Grèce homérique et diffuser un esprit de conquête et un esprit d'aventure assurant notre pérennité dans l'histoire.

    Le Cercle Non Conforme est une expérience vécue par des dizaines de milliers de lecteurs depuis désormais quatre années. Sans oublier tous ceux qui ont fréquenté les conférences que nous avons organisées. Nous avons désormais des projets qui permettront de faire rayonner encore plus nos positions.

    Nous avons pris acte de la révolution anthropologique qui a cours depuis les années 80 et qui s'est accélérée depuis la fin de la guerre froide. Une bonne part des analyses politiques du XXème siècle paraissent aujourd'hui caduques. La place du numérique, la bioéthique, la croissance démographique des pays en développement et des pays les moins avancés, les mutations du monde musulman, la nature du pouvoir, la place et le rôle des médiats, l'enseignement, la défense de nos libertés, l'idée même de société, le retour aux territoires, voilà autant de thèmes qui nous préoccupent et qui doivent recevoir des réponses indépendamment des doctrines et des habitudes militantes.

    Le Cercle Non Conforme assume donc une double dimension : celle d'être un Cercle, réunissant des femmes et des hommes sur une vision commune et celle d'être non-conforme c'est à dire d'être a-dogmatique et a-politique (au sens des partis et des mouvements), en un mot: libre. Tracé, le Cercle est une limite qui introduit l’altérité. Il y a ceux qui en font partie et les autres. A l'instar des chevaliers de la Table Ronde qui se réunissaient autour d'une table circulaire. La communauté est inclus dans le Cercle. La non-conformité, loin d'être une posture, exige une grande rigueur et une grande honnêteté intellectuelle.

    Le Cercle Non Conforme se vit comme un cercle de pensée et de réflexion, comme un cercle philosophique au sens de la Grèce antique et non comme un organe de propagande tels que ceux forgés au cours du XIXème et du XXème siècle. Le Cercle Non Conforme se veut émetteur de sens et un outil au service de notre renaissance. Nous vivons une nouvelle révolution conservatrice et une nouvelle ère de la pensée où, d'un côté, certaines oppositions se révèlent de plus en plus factices et où, de l'autre, certaines proximités ne sont plus souhaitables.

    Le Cercle Non Conforme se veut une avant-garde et pour cela il faut se défaire des nostalgiques et de toutes les formes de pesanteurs, d'habitudes et de manies qui encadrent notre environnement politique d'origine. La sclérose est l'antithèse de la dynamique révolutionnaire et de l'esprit de refondation qui nous animent. Il faut libérer les énergies créatrices, agir en usant de la dialectique mais avec la fermeté de l'esprit. L'Europe est au bord du tombeau et ce ne sont pas les milieux militants qui la relèveront mais le réveil des peuples. Ce réveil doit s'effectuer en travaillant au cœur du peuple et en diffusant un message qui ne soit pas embrumé par des obsessions.

    Une nouvelle phase de travail s'ouvre désormais. Hic et nunc.

    Le Cercle Non Conforme

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2016/06/25/a-nos-lecteurs-5819064.html

  • Yes we can ! Peuple 1- Élites 0

    Elisabeth Lévy : un de ses billets comme on les aime ...

    [Causeur 24.06]

     

    XVMe933985c-fe71-11e5-87d4-6c3fbefd54db.jpgPeu m’importe que les Britanniques aient eu raison ou tort. Ils ont eu le culot d’envoyer au diable les gens convenables, ceux qui trouvent que le populo sent mauvais et qui s’agacent qu’on perde du temps à parler alors qu’ils savent ce qui est bon pour lui.

    Ils ont osé. Ma première réaction, au réveil, en entendant les voix blanches qui causaient dans le poste, a été un immense éclat de rire, vite teinté d’une grosse pointe de jalousie (pourquoi ça n’arrive pas chez nous des trucs pareils, on a une grande gueule, mais quand faut se jeter du haut du plongeoir, il n’y a plus personne). « Pour nous qui sommes des gens de culture…. », disait un pompeux cornichon sur France Culture, justement. La messe était dite : le Brexit, c’est la victoire du plouc évidemment xénophobe qui défrise tant les beaux quartiers où on aime d’autant plus les immigrés qu’on ne les voit pas. Bref, avant d’avoir la moindre pensée, je savais que c’était une bonne, non une formidable nouvelle. Un truc comme le retour de la politique, peut-être même de l’Histoire, ai-je lancé à Muray qui rigole dans son cadre (avant le café, il ne faut pas trop m’en demander).

    Souverainisme distingué et souverainisme de pauvres

    Peu m’importe que les Britanniques aient eu, du point de vue boutiquier qui intéresse exclusivement les éditorialistes, raison ou tort. Ils ont eu le culot d’envoyer au diable les gens convenables, ceux qui trouvent que le populo sent mauvais et qui s’agacent qu’on perde du temps à parler alors qu’ils savent ce qui est bon pour lui. Yes we can. Le bras d’honneur géant que les sujets de Sa gracieuse viennent de faire à tous les maîtres-chanteurs, qui les menacent depuis des mois sur le thème « Si tu sors tu meurs », m’a soudain donné à moi des envies de liberté et de grand large. De vrais gaullistes, ces gens-là ! Au passage, ils ont aussi dit un peu merde à l’Amérique, aux éditocrates et aux « marchés » qui étaient remainistes et l’ont immédiatement fait savoir. Il y a un certain panache à sacrifier son PEL à ses convictions. Même s’il existe un souverainisme distingué qui a voté « out » parce qu’il pense que les intérêts britanniques y gagneront à long terme. Et aussi un souverainisme de pauvres qui, comme le disait Coluche, sont bien contents de savoir qu’ils vivent dans un pays riche.

    Ma satisfaction s’est muée en enchantement quand les tambours de l’anti-populisme ont commencé à battre la mesure, avec les mines défaites des présentateurs tout-info qui, comme d’habitude, s’ingénient à ne rien comprendre. Ils ne veulent pas toujours plus d’immigration ? Salauds de racistes ! Ils aiment leurs pays ? Adeptes du repli sur soi ! Tous les grands-ducs qui pérorent nus en expliquant aux bons peuples que tout va bien dans le meilleur des mondes multiculti possible vont continuer. Seulement, ce coup-là, ils vont avoir du mal à s’asseoir sur le vote du peuple.

    Adieu cheval de Troie !

    Tout de même, ça me chiffonne que nous, la France, la lumière des peuples et tout le tralala, on n’ait pas été les premiers. Et puis, sans les Anglais je me sens seule. Ils étaient notre cheval de Troie. Avec eux dans le bateau, on était à peu près sûr que toutes les fantasmagories supra-nationales échoueraient. Et surtout, on pouvait exiger la même chose que Cameron : le contrôle de nos frontières et de notre politique migratoire. Sans eux, on risque d’être bons pour une décennie d’Europe allemande.

    Encore que ce n’est pas certain. Bien sûr, on nous dira que puisque nous n’aimons pas l’Europe, il en faut encore plus. Mais le coup du revolver sur la tempe marchera de moins en moins. Parce qu’ils  l’ont fait. Et la foudre ne s’est pas abattue sur l’Angleterre.  « Dehors c’est dehors », avait menacé Juncker. J’espère bien que nos diplomates sont déjà à pied d’œuvre pour négocier des traités bilatéraux avec Londres. Alors, peut-être que nous, nous n’avons rien fait pour cela, mais la donne change aussi pour nous, merci aux grands-bretons. La religion européiste a vécu : franchement, un dieu qui peut être défait par le suffrage universel, ce n’est pas très sérieux. S’il avait la moitié de la classe de Cameron, Jean-Claude Juncker présenterait sa démission. 

    Elisabeth Lévy
    est fondatrice et directrice de la rédaction de Causeur.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/