Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Europe et Union européenne - Page 719

  • Un prophète


    Jean Raspail, un prophète, a donné un entretien émouvant dans le cadre du colloque de l'Institut Iliade​ du 9 avril dernier.
    Pour lui, l'avenir s'annonce très sombre si les peuples européens ne se réveillent pas violemment.
    Dans cet entretien, il salue particulièrement la mémoire de Jean Cau et constate que la Droite est morte car "elle n'est pas dicible".
    Voici un constat qui rejoint le nôtre :
    "Il y a bien longtemps que la droite a perdue la bataille culturelle pour de bon.
    Sidérée par les attaques sur sa "xénophobie", son "antisémitisme" ou sa "réhabilitation du vichysme", la droite est morte depuis 68 et ne signifie rien d'autre pour des jeunes générations que la sécurité, le capitalisme et un peu plus de dureté sur la question migratoire."
    Pour mémoire, sur Jean Cau : http://www.ventscontraires.fr/2016/01/le-texte-entretiens-souvenirs-avec-jean.html

  • L’intégration de l’Europe dans la Turquie semble en bonne voie

    Le sultan semble s’être mis en tête de régir d’ores et déjà les modalités de l’expression humoristique européenne.
    Dans la vie, il n’y a jamais rien d’acquis, chose que les citoyens des démocraties occidentales vont probablement devoir redécouvrir dans les temps à venir (et la douleur), plus particulièrement dans le domaine de la liberté d’expression, voire de la liberté tout court. Peu ont eu à se battre au péril de leur vie pour l’acquérir ou la préserver. Et l’on ne sait pas exactement qui est prêt à sacrifier quoi dans ce but.

    Je n’aimerais pas devoir me sacrifier pour rattraper les inconséquences de la sordide classe politique européenne actuelle. Là gît néanmoins tout le paradoxe et le mystère : la patrie est une chose terrestre, fragile, finie, qui nécessite parfois un sacrifice absolu, selon l’idée de Simone Weil. L’épouse du vizir Erdoğan, ardente pratiquante de l’autocensure capillaire, déclara il y a quelques semaines de cela que les harems furent d’excellentes écoles préparant les femmes à la vie. Et c’est avec son mari que Bruxelles discute le plus sérieusement du monde de l’entrée de la Turquie dans l’Europe, dans le cadre de péripatéticiens marchandages autour des « migrants ».

    Lire la suite

  • Autriche : le FPÖ défend une ligne « national-libérale ». Un exemple pour le FN ?

    Lu dans Minute, suite à la victoire du FPÖ en Autriche dimanche :

    "[...] Dès dimanche soir, Marine Le Pen s’est réjouie du succès du FPÖ, parti associé au FN au Parlement européen au sein du groupe Europe des nations et des libertés (ENL), parlant même lundi, en une approche étonnamment marxiste, du « sens de l’histoire » qui expliquerait la « poussée des mouvements patriotiques » dans toute l’Europe, face à l’Union européenne. Hélas l’analyse, pour prometteuse qu’elle soit à un an de l’élection présidentielle française, ne correspond aucunement à la réalité du vote autrichien.

    D’abord parce que le FPÖ, s’il est allié au FN au Parlement européen, n’en est pas la copie conforme, loin s’en faut. Outre qu’il a été créé au milieu des années 1950, il défend une ligne « national-libérale » dont on aura une idée plus précise en voyant qu’il prône – cela figure dans son programme – « une dérégulation complète de l’économie afin de garantir la prospérité et de stabiliser le marché de l’emploi ». On est en ce domaine à mille lieues de celui du FN, et il faut d’ailleurs noter la relative discrétion de Florian Philippot à l’annonce de la victoire de Hofer. Le vice-président du FN, pourtant d’ordinaire agile et réactif sur Twitter, s’est contenté de relayer le message de Marine Le Pen, sans se réjouir lui-même du score du candidat présenté par le parti avec lequel il siège à Strasbourg. Nicolas Bay, lui, l’a fait...

    Ensuite parce que l’opposition du FPÖ à l’Union européenne n’est pas comparable à celle du Front national. Du point de vue autrichien, qui est le sien – et il ne faut jamais oublier que la neutralité de l’Autriche est inscrite dans la Constitution, ni que le pays est un Etat fédéral –, l’opposition à la construction européenne n’est pas un absolu : le FPÖ souhaite principalement que l’UE cesse de se mêler des affaires internes du pays, ce qui n’est pas tout à fait la même chose. [...]

    Dès le début des années 1980, le FPÖ a participé à deux gouvernements dirigés... par deux sociaux-démocrates. Et autour des années 2000, il a de nouveau participé à deux reprises aux gouvernements du conservateur Wolfgang Schüssel. Des alliances ont également été nouées à plusieurs reprises au niveau régional, comme en Carinthie, où c’est, là encore, avec l’appui des sociaux-démocrates que Haider se hissa à la fin des années 1980 à la tête de la région. [...]"

    Michel Janva

  • Hofer en tête en Autriche : un vote identitaire contre l’invasion migratoire

    Minute-27-avril-2016-Couv.jpegSi Norbert Hofer (FPÖ) est arrivé largement en tête du premier tour de l’élection présidentielle en Autriche, c’est que l’invasion migratoire est la préoccupation principale des Autrichiens. C’est ce qu’explique l’hebdomadaire Minute dans une longue analyse du scrutin, qui montre également les limites de la comparaison entre le FPÖ et le Front national et mérite d’être lue dans son intégralité. Nous n’en publions ici que ce bref extrait.

    En 2015, un million de migrants sont passés par là !

    « Pourquoi les Autrichiens ont-ils été plus d’un tiers à voter soudain pour le candidat du FPÖ ? En termes politologiques, quel a été le déterminant de leur vote ? Pas l’Union européenne. Encore moins la crise économique dans un pays où les effets de la crise sont amortis et où le taux de chômage (lorsqu’il est calculé sur les mêmes bases dans toute l’Union européenne), s’élève à 5,8 %, soit moitié moins qu’en France et 3e meilleur taux de toute l’UE, où le chômage (calculé par Eurostat en février 2016) va de 4,5 % en Allemagne à 24,5 % en Grèce.

    « Plus d’un tiers des Autrichiens – et encore plus parmi les jeunes électeurs, dans un pays où l’on peut voter à partir de 16 ans – a voté pour le candidat du Parti de la liberté pour la raison principale que l’Autriche a accueilli, l’an dernier, 90 000 migrants, ce qui, vu de France, peut paraître raisonnable, mais qui n’est pas considéré comme tel dans un pays de 8,5 millions d’habitants – qui, en prime, a vu transiter l’an dernier un million de migrants !

    « C’est ce qu’exprimait le 20 avril, à quatre jours du scrutin, le jeune ministre conservateur de l’Intégration et des Affaires européennes – il n’a pas trente ans – Sebastian Kurz dans les colonnes du quotidien italien Il Messaggero, dans le but de faire comprendre l’urgence de contrôler sérieusement les passages aux frontières extérieures de l’Union : “L’Autriche a accueilli 90 000 migrants l’année dernière, plus de 1 % de la population. Ce qui, rapporté à la population de l’Italie, signifierait plus de 600 000 personnes…“

    Un scrutin clairement axé sur l’immigration

    « Comme le relève Le Monde en des termes choisis, le scrutin a eu lieu “dans le contexte orageux de l’arrivée des migrants“ : “Le président sortant SPÖ, Heinz Fischer, n’a sans doute pas servi son camp, en affirmant que le nombre des demandes d’asile déposées en Autriche en 2015 “avait dépassé celui des naissances“, alimentant la peur de la population, face à des flux que la politique du gouvernement semble incapable de maîtriser, faute de consensus européen.“ Etrange aveu, de la part du Monde, que certaines informations devraient être cachées lorsqu’un scrutin important est en vue… […]

    « Si le FPÖ est passé de 20,1 % aux dernières élections législatives, en 2013, à 36,4 % au premier tour de la présidentielle deux ans et demi plus tard, c’est queNorbert Hofer et le FPÖ ont fait campagne sur la question de l’immigration. Un sondage réalisé l’an dernier à la sortie des urnes dans une région du nord du pays est particulièrement éclairant. A la question : “Quels sont les sujets dont vous avez particulièrement discuté avant d’aller voter ?“, 85 % des électeurs du FPÖ ont déclaré avoir parlé “des réfugiés et des demandeurs d’asile“, et le sujet arrivait en tête chez tous les électeurs de tous les partis. Avant l’insécurité. Avant le pouvoir d’achat. Avant même la santé, sujet pourtant majeur dans les conversations. »

    http://fr.novopress.info/200668/hofer-en-tete-en-autriche-vote-identitaire-contre-linvasion-migratoire/

  • Photographie truquée sur les migrants : de la pure propagande médiatique

    Photo de migrants :

    photo_migrants_truquee.jpg

    Cette photographie d’un naufrage en mer Egée qui remonte à décembre 2015 circule depuis des mois sur les réseaux sociaux. Un syndicat de police italien, Co.I.S.P, vient de lancer un pavé dans la mare de l’humanitarisme « radical chic ». Pour les policiers, il s’agit ni plus ni moins que d’une vulgaire « propagande médiatique ».

    En effet, pour qui regarde la photographie attentivement, sans des yeux larmoyants, il apparaît clairement qu’un des migrants est debout dans l’eau, pendant que les autres fatiguent à rester à flots.

    Aussi de trois choses l’une se demandent les policiers :

    • soit cet homme est haut de 7 mètres,
    • soit il marche sur l’eau comme Moïse,
    • soit on se moque de nous.

    A votre avis ?

    Francesca de Villasmundo

    http://www.ilgiornale.it/news/cronache/foto-dimostra-sui-migranti-ci-prendono-giro-bufera-sul-coisp-1251048.html

    http://www.medias-presse.info/photographie-truquee-sur-les-migrants-de-la-pure-propagande-mediatique/53496

  • Le tardif mea culpa de Jean-Claude Juncker sur l’Union européenne

    Finalement, Jean-Claude Juncker, président de la Commission de Bruxelles, fait son mea culpa. Devant le Conseil de l’Europe, il a expliqué que la défiance des peuples à l’égard de l’Union européenne tient au fait qu’elle souffre d’un « vice de construction. » Bigre ! Ce n’est pas rien, un tel vice ! Cela fait une vingtaine d’années que Juncker gravite à des postes divers dans la machine bruxelloise et ce n’est que maintenant qu’il s’aperçoit que quelque chose ne tourne pas rond. C’est l’hostilité des citoyens dont chaque scrutin témoigne qui conduit à ce mea culpa, mais il arrive comme les carabiniers, le mal est fait et ce ne sont pas ceux qui ont conduit l’Europe à la faillite, tel le président de la Commission, qui peuvent l’en sortir.

    Quel est le vice ? « Nous interférons dans trop de domaines de la vie privée, nous ne respectons pas assez le principe de subsidiarité », confesse Jean-Claude Juncker. Excusez du peu ! Car, enfin, le principe de subsidiarité figure en préambule de tous les traités européens et ce n’est qu’à cette condition que les Etats ont accepté d’abandonner une part de leur souveraineté. Voilà qu’on nous dit que les eurocrates se sont assis dessus ! Et Juncker prend conscience maintenant de ce que l’homme de la rue constate avec colère tous les jours : Bruxelles se mêle de ce qui ne la regarde pas et témoigne de son impuissance pour ce qui en relève. Imbattables pour pondre des directives kilométriques sur le calibre des olives et la courbure optimale des cornichons, nos européistes, en revanche, sont incapables de protéger les frontières de l’Union.

    Ce que Juncker appelle le « désamour des citoyens européens pour le projet européen » ce n’est pas seulement ce qu’il reconnaît, c’est d’abord l’infidélité de l’Europe à ses promesses, celles de la droite libérale comme de la gauche socialiste, sacrifiant toutes deux au « projet européen ». Relisons aujourd’hui les engagements d’hier. Florilège. Rocard : « Maastricht constitue les trois clefs de l’avenir : la monnaie unique, ce sera moins de chômeurs et plus de prospérité ; la politique étrangère commune, ce sera moins d’impuissance et plus de sécurité ; et la citoyenneté, ce sera moins de bureaucratie et plus de démocratie. » Giscard : « Si le Traité était en application, finalement la Communauté européenne connaîtrait une croissance économique plus forte, donc un emploi amélioré. »  Michel Sapin : « Le traité d’Union européenne se traduira par plus de croissance, plus d’emplois, plus de solidarité. »

    Le mea culpa de Juncker est non seulement tardif mais timide eu égard au gouffre qui sépare le mythe exalté par les politiques et la réalité subie par les peuples. Mais Juncker,au moment où il semble en prendre conscience, accentue ce gouffre, et gravement. Car il lance aussi : « Non aux attaques stupides contre l’islam qui fait partie du paysage européen. Ceux qui viennent de loin nous apportent leurs talents, leurs énergies, leurs savoirs, tout ce dont nous avons besoin dans l’Europe du XXIe siècle. » Qu’ils demandent donc aux centaines de femmes violées en Allemagne et ailleurs ce qu’elles pensent des « talents et énergies » de « ceux qui viennent de loin » !

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent n° 8596 daté du 27 avril 2016

    http://fr.novopress.info/

  • Des infanticides après la naissance en Europe

    Le Centre européen pour le droit et la justice, présidé par Grégoire Puppinck, tente d'alerter la Communauté européenne sur les pratiques d'infanticides néonataux. Car ces pratiques sont contraires à la Convention des droits de l'enfant et à la Charte des droits de l'homme. Charlotte d'Ornellas a recueilli les témoignages de médecins, d'étudiantes sages-femmes, d'infirmières qui ont vécu le drame des interruptions médicales de grossesse (IMG).

    Pendant ce temps, la Haute Autorité de santé (HAS) diffuse deux cahiers des charges (similaires) définissant les exigences cliniques et organisationnelles à respecter pour pratiquer des avortements par aspiration hors établissement de santé, ainsi que dans les centres de santé – ces derniers ayant été autorisés par la loi de modernisation de notre système de santé. La HAS souligne la nécessité de s'assurer de la qualité et sécurité des soins ; elle rappelle qu'une information complète sur les différentes modalités de l'avortement doit être donnée à la femme pour qu'elle puisse choisir le lieu et la méthode librement. 

    Michel Janva

  • L’Autriche va dans "le sens de l’Histoire" selon Marine Le Pen

    La présidente du Front national Marine Le Pen a qualifié ce lundi le large succès de l’extrême droite au premier tour de l’élection présidentielle en Autriche de "prise de conscience" qui devient selon elle "le sens de l’Histoire".

    "Dans énormément de pays d’Europe, il y a une très forte poussée des mouvements patriotes. Ca devient le sens de l’Histoire", s’est félicitée Marine Le Pen, en réaction aux résultats électoraux en Autriche, ce lundi matin sur France 2. La présidente du Front national a qualifié lundi le large succès de l’extrême droite au premier tour de l’élection présidentielle en Autriche de "prise de conscience" des peuples européens contre l’Union européenne.

    "Une structure de soumission des peuples"

    "Il y a clairement une prise de conscience de la part des peuples européens que l’Union européenne est en réalité une structure de soumission des peuples, une structure antidémocratique, qui n’a respecté d’ailleurs aucune de ses promesses ni en terme de développement économique, ni en terme de protection à l’égard des flux de migrants", a ajouté Marine Le Pen. "Le FPÖ, qui est l’allié du Front national au Parlement européen, vient d’enregistrer une victoire inattendue puisqu’elle n’était pas prévue par les sondages et tout à fait spectaculaire. Je l’ai félicité évidemment de ce résultat", a conclu l’eurodéputée. [....]

    La suite sur L’Express

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-Autriche-va-dans-le-sens-de-l

  • UE : le lobby LGBT veut empêcher l'initiative Mum Dad & Kids

    La pétition internationale destinée à définir la famille comme l'union d'un homme et d'une femme est redoutée par le lobby LGBT, qui tente de la faire rejeter par la Commission de l'UE.

    Mum Dad & Kids a déjà plus de 30 000 signatures. Pour signer c'est ici.

    Michel Janva

  • Le grand réveil

    Samedi dernier , au cours d’une conférence à Sinaia, dans le centre de la Roumanie, Marine Le Pen a plaidé pour que chaque pays européen puisse, comme la Grande-Bretagne à travers le référendum prévu le 23  juin,  décider de son maintien ou non  dans l’Union européenne. Un appel à la démocratie directe, à la consultation populaire qui  est taxé de populisme... par ceux qui ont peur du peuple.  Le vent de fronde contre une Europe de Bruxelles pilotée par les adversaires de nos identités et de nos  souverainetés nationales, Angela Merkel  et la Commission européenne, ne cesse de prendre de l’ampleur… fera-t-il s’écrouler cette mauvaise construction ? Un sondage publié par l’institut Sifo le 20 avril indiquait que si le Royaume-Uni quittait l’UE, 36 % des Suédois voudraient à leur tour quitter « l’Europe » et 32 % seulement voudraient y rester, contre 44% actuellement. La crainte de l’effet domino, une émancipation en entraînant une autre, affole la technostructure euromondialiste et ses relais politico-médiatiques. Certes, il se trouve encore des eurosceptiques de gauche pour faire le jeu des oligarques bruxellois en éructant contre les patriotes qui ne dissocient pas eux, en toute cohérence, la défense de la souveraineté ET de l’identité  des peuples et des nations.

    C’est le cas de l’élue travailliste britannique  Gisela Stuart, la coprésidente de la campagne officielle  Vote Leave  en faveur de la sortie de l’UE (Brexit). Dans une lettre envoyée au ministre britannique de l’Intérieur Theresa May, Mme Stuart demande au gouvernement conservateur d'interdire l’entrée du territoire du Royaume-Uni  à la présidente du FN (qui pourrait s’y rendre en mai), du fait de « ses opinions extrémistes » de « (ses) propos clivants et incendiaires, notamment en comparant les musulmans priant dans la rue à l’occupation nazie en France(…). La présence de Madame Le Pen au Royaume-Uni ne contribuerait pas à l’intérêt général »… Contrairement à la poursuite de l’immigration non européenne défendue par Mme Stuart ?

    Fort heureusement, cette forme d’hémiplégie intellectuelle qui frappe la gauche antieuropéenne est assez minoritaire et les peuples soucieux de leurs libertés, de leur prospérité rejettent aussi l’immigration massive.  C’est une des raisons du succès spectaculaire  de l’ ingénieur aéronautique Norbert Höfer, 45 ans, candidat de la droite nationale autrichienne, le  FPÖ,  au premier tour de l’élection présidentielle ce dimanche. Il est  arrivé en tête avec  36,4% des voix, laminant les têtes de gondole des deux  partis, peu ou prou interchangeables, qui se partagent le pouvoir en Autriche depuis 70 ans : le candidat social-démocrate Rudolf Hundstorfer (SPÖ) et le conservateur Andreas Khol (ÖVP). Ces deux derniers n’ont totalisé que 11,2% des voix chacun. Si M. Höfer a apporté  à son parti son meilleur score à une  élection nationale depuis sa création, l’autre surprise de ce scrutin  est la personnalité qu’il devance très fortement dans les urnes mais qu’il affrontera au second tour le 22 mai, un écologiste de 72 ans, l’économiste Alexander Van der Bellen (20,4%).

    En Autriche comme ailleurs, les médias, les figures de l’Europe de Bruxelles ont gémi, parlé de coup de tonnerre, de tsunami, de catastrophe populiste, de danger d’extrême droite. Les Autrichiens ont tenu tout simplement à siffler la fin de la partie pour les vieilles formations politiques aux mains molles dont ils sont lassés, leur ras-le-bol de cette impuissance affichée face à la montée  du chômage, leur refus de l’invasion migratoire, des diktats européistes. Beaucoup ont rappelé qu’en 2000, l’entrée du FPÖ, alors dirigé par Jorg Haider, au gouvernement comme partenaire de l’ÖVP présidé à l’époque par Wolfgang Schüssel, avait valu à l’Autriche des mesures de rétorsion de la part de L’UE. Mais les commissaires politiques du soviet bruxellois oseraient-ils aujourd’hui réitérer la manœuvre ?  Bruno Gollnisch n’est pas seul à penser que cela s’avérerait difficile dans le climat actuel… 

    Selon Jean-Yves Camus, spécialiste es extrême droite, cité sur le site de  France info, « ce vote massif pro-FPÖ »,  notamment  « le vote des jeunes autrichiens, très nombreux à avoir choisi le candidat du FPÖ,  « répond à une volonté des électeurs de choisir leur président en dehors du système politique, quelque chose qui émerge partout en Europe. En France c’est sans doute moins facile qu’ailleurs par ce que la désignation est encore très prisonnière du système des partis. La charge d’ostracisation qui frappe encore le FN est moins forte en Autriche. Et le vote autrichien n’est pas prioritairement anti-européen, c’est un vote de contestation globale d’un système politique dont l’immobilisme est absolument terrible ». En cela, et M. Camus le sait parfaitement, ce vote autrichien s’assimile au vote FN, dont le moteur premier n’est pas, lui non plus, la problématique européenne même si elle est une thématique importante, structurante.

    La journaliste Christelle Bertrand, sur le site Atlantico, affirme que cette présidentielle autrichienne, « résonne comme l’avant-première d’une pièce qui pourrait se jouer en France en mai 2017 »,  même si les Autrichiens devaient « choisir un président qui a peu de pouvoir par rapport au Chef de l’Etat Français, d’où des choix peut-être plus hasardeux, en tout cas plus originaux » (sic). Pour autant, « les élus français » « observent, sondage après sondage, le maintien de Marine Le Pen en tête du premier tour de 2017 » et « constatent, au fil des mêmes enquêtes d’opinion, que leurs électeurs ne veulent plus des candidats issus des partis traditionnels et refusent un duel Hollande/Sarkozy. Mais jusqu’à présent, les responsables politiques se rassuraient en imaginant qu’au dernier moment, seuls dans l’isoloir, les Français opteraient finalement pour la sécurité, le déjà vu. L’exemple autrichien prouve aujourd’hui le contraire et laisse entrevoir l’esquisse d’un grand chamboulement dont les sondages donnent une petite idée. »

    Un grand chamboulement nécessaire auquel chacun peut contribuer en luttant, auprès de son entourage, contre la désinformation, la propagande anxiogène véhiculée par les « grands médias »; les  relais d’une  pensée unique responsable de l’affaissement de la France et de notre Europe des patries libres. 

    http://gollnisch.com/2016/04/26/le-grand-reveil/