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Europe et Union européenne - Page 717

  • Marion Maréchal Le Pen et la Ligue du Nord veulent défendre la famille

    Le député du FN Marion Maréchal-Le Pen, en visite en Italie chez ses alliés de la Ligue du Nord, a déclaré :

    «Parmi les autres valeurs que nous défendons, il y a la famille traditionnelle et naturelle».

    «Nous souhaitons conserver le mariage comme cadre juridique de protection de la famille et de la filiation et ne pas en faire une reconnaissance sociale de l’amour, si je puis dire, qui ouvre la voie à de très nombreuses dérives. D’autres minorités chercheront à faire reconnaître leur forme d’amour, je pense notamment à la polygamie».

    Le FN assure que s’il arrivait au pouvoir, il abrogerait la loi Taubira. 

    Michel Janva

  • Fusillade à Bruxelles dans le cadre de l’enquête sur les attentats islamistes de Paris

    Une enquête liée aux attentats du 13 novembre à Paris a provoqué une fusillade au fusil à pompe et à la kalachnikov et l’assaut d’un appartement, mardi, dans la capitale belge. Quatre policiers, dont une Française, ont été blessés. L’homme abattu a été identifié ce matin comme étant Mohamed Belkaid, un Algérien en séjour illégal, condamné pour des faits mineurs en 2014, et qui ne figurait pas dans les fichiers des services antiterroristes. Il ne s’agit donc ni de Salah Abdeslam ni de trois autres hommes recherchés dans le cadre des enquêtes sur les attentats de Paris. Deux complices seraient en fuite, selon les médias belges.

    http://fr.novopress.info/

     

  • La Lettre d’Allemagne – N°9

    ♦ L’arrogance du Bien

    « Que l’on ferme quoi que ce soit, cela ne peut être » a déclaré Frau Merkel lundi dernier, lors du sommet européen sur la crise des migrants. « Sans mon accord », aurait-on envie d’ajouter. Les lèvres pincées, l’œil dur, elle peinait à masquer sa colère. Comment, on osait s’opposer à son magistère et à son impérium ? « Je ne suis pas reconnaissante envers l’Autriche », a-t-elle ajouté à l’adresse de son voisin du sud, qui mène la fronde des Etats du glacis balkanique. Quel contraste avec la déférence montrée à l’égard de la Sublime Porte ! Monsieur Davutoglu peut bien arriver avec ses « nouvelles propositions » exorbitantes, réclamer 3,5 milliards d’euros supplémentaires – quand on en accorde 700 millions à la Grèce, et aucun à la Macédoine – alors que la répression des opposants et des journaux d’oppositions s’intensifie en Turquie, peu importe à la chancelière : elle a besoin de lui pour faire en sorte qu’elle ait pu avoir raison. Ses ministres lui emboîtent le pas, affirmant qu’une entrée de la Turquie dans l’UE « est possible » (Maas et von der Leyen, voir revue de presse).

    Au Parlement, une seule voix se fait entendre, dans le silence assourdissant des parlementaires des deux « Volksparteien », celle de Sahra Wagenknecht, porte-parole de « Die Linke ». Sebastian Kurz, jeune et brillant ministre des Affaires étrangères de l’Autriche, partage son opinion : se placer volontairement dans la dépendance d’Ankara ne peut être la solution.

    Trois élections

    Ce soir, on connaîtra les premiers résultats des élections aux Landtage de Bade-Wurtemberg, de Rhénanie-Palatinat et de Saxe-Anhalt. La CDU et le SPD sauront si les sombres perspectives annoncées par les sondages ont commencé à se réaliser. Autour de la chancelière, on s’emploie depuis déjà quelques jours à allumer des contre-feux. Si les résultats de Guido Wolf (à Stuttgart) et de Julia Klöckner (à Mayence) sont médiocres, c’est bien parce qu’ils se seront montrés moins assidus à défendre la ligne politique de Merkel dans la crise des migrants que leurs adversaires respectifs Kretschmann (Verts) et Dreyer (SPD). On rappellera aussi qu’il s’agit d’élections locales, sans portée nationale, etc.

    Une chose est aujourd’hui assez claire : il n’y aura pas de démission de la chancelière après ces élections, quelle qu’en soit l’issue. En réalité, nul, au sein de l’Union, ne peut prétendre incarner une alternative. Elle est seule, s’étant employée, avec méticulosité et persévérance, à étouffer, écarter, soumettre tous ceux qui pouvaient présenter une menace : Karl-Theodor zu Guttenberg, ancien ministre de la Défense – ce poste est particulièrement prisé de la chancelière – en sait quelque chose, et il n’est pas le seul.

    L’eau ou le feu

    Du côté de l’AfD, on espère évidemment beaucoup de ces élections, et de celles qui vont suivre. Une entrée simultanée dans trois Landtage serait de bon augure et laisserait présager une représentation future au Bundestag. La configuration des astres n’a jamais été aussi favorable à un parti de droite en Allemagne : Merkel a orchestré la dérive de la CDU vers le centre-gauche, laissant en déshérence la fraction la plus conservatrice de son électorat – qui n’est pas marginale – et la crise des migrants a produit et continue à produire ses effets dans le champ électoral, rendant la « Grande Coalition » à peu près incontournable – sauf en pays de Bade. Ceci va renforcer dans l’esprit des électeurs la conviction déjà bien établie que la CDU et le SPD ne peuvent constituer une alternative. Ce que Gerhard Schröder avait provoqué avec sa politique économique et sociale, c’est-à-dire le renforcement d’une gauche antilibérale et l’établissement durable de « Die Linke », Angela Merkel est en passe de le réussir avec l’AfD. S’agira-t-il d’un feu de paille, ou bien d’une lente infusion au sein de la population allemande ? La progression, très mesurée et continue, des intentions de vote en faveur de l’Alliance en donne déjà une indication.

    François Stecher
    13/03/2016

    Revue de presse

    • D’une élection à l‘autre

    Westdeutsche Zeitung – 06.03.16 – Election communale
    La tendance lors des élections dans la Hesse montre des gains substantiels pour l’AfD
    Élection communale dans la Hesse : la CDU et le SPD suivi de l’AfD

    http://www.derwesten.de/politik/trend-bei-wahl-in-hessen-zeigt-satte-gewinne-fuer-die-afd-id11628103.html

    FAZ – 07.03.16 – Elections communales dans la Hesse
    Comme étourdis par le bruit de la détonation
    Après le succès de l’AfD lors des élections communales, le choc est rude pour les grands partis dans la Hesse. Pourtant ni la CDU ni le SPD ne veulent considérer cette élection comme un vote de défiance.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/kommunalwahl-in-hessen-taubheitsgefuehle-nach-dem-grossen-knall-14110608.html

    FAZ – 10.03.16 – Winfried Kretschmann
    « Père du Land » jusqu’au seuil de douleur
    Dimanche prochain, Kretschmann pourrait faire un score de « parti populaire » (Volkspartei, qualificatif réservé à la CDU et au SPD, compte tenu de leurs résultats habituels aux élections) avec ses Verts en Bade-Wurtemberg. Son pragmatisme explique en partie son succès. Et aussi son problème principal : Kretschmann n’a aucun projet pour le futur.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/wahl-in-baden-wuerttemberg/winfried-kretschmann-vor-landtagswahl-in-baden-wuerttemberg-14116441.html

    Die Welt – 10.03.16 – Sondage Emnid
    Plus du tiers des électeurs considèrent pouvoir voter pour l’AfD
    Un sondage réalisé sur l’ensemble de l’Allemagne montre que plus d’un tiers des Allemands n’a aucun problème avec le parti controversé. La plupart considèrent également comme inappropriée la façon dont les partis établis se comportent avec la nouvelle force politique.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article153155645/Mehr-als-jeder-Dritte-haelt-die-AfD-fuer-waehlbar.html
    FAZ – 11.03.16 – Élections aux Landtage
    Pour Merkel et Gabriel, le « Super-Sonntag » de tous les dangers
    Les élections aux Landtage de Bade-Wurtemberg, Rhénanie-Palatinat et Saxe-Anhalt menacent de tourner au désastre pour la CDU et le SPD. Pour Angela Merkel et Sigmar Gabriel, cela pourrait avoir des conséquences terribles – de manières différentes.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/wahl-in-rheinland-pfalz/landtagswahlen-so-gefaehrlich-ist-der-super-sonntag-fuer-merkel-und-gabriel-14114444.htm

    •  A droite

    FAZ – 02.03.16 – Au château des Hohenzollern
    Le prince et l’affiche électorale de l’AfD
    Pour l’AfD, le château des Hohenzollern symbolise les vertus allemandes. Le maître du château lui-même trouve l’idée du parti tout sauf vertueuse – et porte plainte devant le Tribunal régional de Stuttgart.

    http://www.faz.net/aktuell/gesellschaft/menschen/burg-hohenzollern-der-prinz-und-das-afd-wahlplakat-14101965.html

    FAZ – 02.03.16 – Pegida et l’AfD
    Il n’y a de place que pour une alternative
    Pegida et l’AfD pourraient-ils travailler ensemble ? Les militants de Pegida ont rêvé récemment d’une liste commune. Malgré de nombreux éléments communs, l’AfD ne veut rien savoir des Dresdner. Pourquoi ?

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/afd-will-keine-zusammenarbeit-mit-pegida-partei-14099919.html

    Süddeutsche Zeitung – 10.03.16 – Une publication de droite (populiste) d’Iéna dans un véhicule de police lors d’une manifestation de l’AfD
    Lors d’une manifestation de l’AfD à Iéna, on a pu apercevoir un exemplaire du journal de droite populisteCompact dans un véhicule de la police. La police a concédé que dans ce cas particulier la neutralité politique des fonctionnaires n’avait pas été assurée.

    http://www.sueddeutsche.de/politik/jena-rechte-zeitschrift-liegt-bei-afd-kundgebung-in-polizeiauto-1.2900635

    •  La route des Balkans

    FAZ – 08.03.16 – La route fermée des Balkans
    Nouvelles routes pour les réfugiés
    Après la fermeture de la route des Balkans, les migrants devraient chercher des alternatives. Les passeurs en seront encore les profiteurs.

    http://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/die-neuen-wege-der-fluechtlinge-nach-schliessung-der-balkanroute-14111314.html

    FAZ – 10.03.16 – Politique des réfugiés
    La fin du « Trek »
    La route des Balkans est fermée pour les réfugiés, les règles de Schengen sont de nouveau en vigueur. Dans la capitale slovène, on se sent en accord avec les dernières décisions de l’UE.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/slowenien-macht-grenzen-dicht-14115495.html

    FAZ – 10.03.16 – Crise des réfugiés
    Le ministre de l’Intérieur d’Autriche : « « La route des Balkans restera fermée »
    Vienne veut envoyer un signal : l’Europe est fermée aux réfugiés. Mais la chancelière fédérale la contredit, disant que ce n’est pas la solution. Est-ce qu’elle se trouve en Turquie. En tous cas, le chef de l’office de la chancellerie qualifie le pays de « plus européen » que de nombreux autres en Europe.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/oesterreich-hart-nach-balkanrouten-schliessung-fuer-fluechtlinge-14116094.html

    Die Welt – 10.03.16 – Le ministre de l’Intérieur d’Autriche
    « La route des Balkans restera fermée, durablement »
    Des milliers de réfugiés attendent à la frontière gréco-macédonienne. Le ministre de l’Intérieur d’Autriche, madame Mikl-Leitner, veut leur retirer tout espoir d’Europe, « l’afflux de masse doit être désormais de l’histoire ».

    http://www.welt.de/politik/ausland/article153131877/Balkanroute-bleibt-geschlossen-und-zwar-dauerhaft.html

    Spiegel Online – 10.03.16 – La route fermée des Balkans
    L’Autriche annonce qu’il n’y a aucun réfugié à un important poste-frontière
    La fermeture de la route des Balkans produit ses effets : au poste-frontière jusque-là très fréquenté de Spielfeld en Autriche, il n’y a plus aucun réfugié à signaler selon les autorités. En Allemagne, aussi leur nombre décroît rapidement.

    http://www.spiegel.de/politik/ausland/spielfeld-in-oesterreich-seit-wochenbeginn-kein-fluechtling-erfasst-a-1081637.html

    Die Welt – 07.03.16 – « Anne Will »
    « Les images, fussent-elles effroyables, sont nécessaires »
    Comment peut-on arrêter le flot des réfugiés ? Les invités étrangers ont démasqué chez Anne Will la politique allemande des réfugiés, et ont fait paraître ringards les politiciens allemands. L’un d’eux s’est même ridiculisé.

    http://www.welt.de/vermischtes/article152997216/Ohne-furchtbare-Bilder-geht-es-nicht.html

    Kronen Zeitung – 10.03.16 – L’échec de l’UE
    Hundstorfer, Khol, Hofer : l’armée doit être opérationnelle, immédiatement !
    L’état d’urgence en Hongrie, y compris le recrutement de plus de 1000 soldats pour assurer la protection des frontières, aussi bien que la sortie de route de l’UE et d’Angela Merkel dans la crise des réfugiés, le rendent nécessaire : notre armée fédérale, tombée en déshérence depuis de nombreuses années, doit être remise à niveau dans les plus brefs délais. C’est ce qu’exigent les candidats à la présidence du SPÖ, de l’ÖVP et du FPÖ.

    http://www.krone.at/Oesterreich/Hundstorfer._Khol._Hofer_Heer_sofort_fit_machen!-Nach_EU-Versagen-Story-500125

    Kurier – 10.03.16 – Une catastrophe humanitaire menace sur la route des Balkans
    Après la fermeture des frontières, des milliers sont bloqués. Combien de temps ces gens pourront-ils tenir ?

    http://kurier.at/politik/ausland/auf-balkanroute-droht-humanitaere-katastrophe/186.077.999

    • Turquie

    Mitteldeutscher Rundfunk – 07.03.16 – Sahra Wagenknecht, présidente du groupe « Die Linke » au Bundestag
    « Merkel s’expose à un chantage »
    Sahra Wagenknecht, la présidente du groupe « Die Linke » a reproché à la chancelière fédérale Angela Merkel de s’être exposée au chantage de la Turquie. Une politique européenne serait évidemment une meilleure alternative, a déclaré Wagenknecht lundi à MDR INFO. « Mais madame Merkel a tout saccagé avec ses cavaliers-seuls. Je trouve cela minable de se mettre à la merci et de s’exposer au chantage de quelqu’un comme Erdogan, qui montre vraiment chaque jour en quelle estime il tient les droits de l’homme, la démocratie et la paix. En Syrie, il est de ceux qui allument des incendies, et même qui ont pris part à la guerre aux côtés des terroristes islamistes. Erdogan est une cause de l’exode et pas une solution au problème des réfugiés. »

    http://www.mdr.de/nachrichten/politik/inland/wagenknecht-merkel-macht-sich-erpressbar-100.html

    FAZ – 09.03.16 – Crise des réfugiés
    L’échec se niche dans les détails
    Ankara annonce être disposée à reprendre des migrants arrivés en Grèce. Mais Athènes est-elle capable de les renvoyer ?

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/tuerkei-bereit-fluechtlinge-aus-griechenland-zurueckzunehmen-14115501.html

    Die Welt – 10.03.16 – Peter Altmaier
    « La Turquie se comporte de manière plus européenne que de nombreux états de l’UE »
    Le coordinateur pour les réfugiés, Peter Altmaier (CDU), voit dans l’accord UE-Turquie un tournant dans la crise des réfugiés. Il tient le pays pour un partenaire important, malgré des manquements sur la question des droits de l’homme.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article153131429/Tuerkei-verhaelt-sich-europaeischer-als-manches-EU-Land.html

    FAZ – 11.03.16 – Ministres fédéraux
    Les ministres fédéraux Maas et von der Leyen pensent qu’une entrée de la Turquie dans l’UE est possible
    Le ministre de la Justice Heiko Maas et le ministre de la Défense Ursula von der Leyen considèrent, selon leurs propres dires, qu’une entrée de la Turquie dans l’UE est possible. Cependant, cette question ne devrait pas être mélangée avec la crise des réfugiés.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/ausland/europa/bundesminister-maas-und-von-der-leyen-halten-eu-beitritt-der-tuerkei-fuer-moeglich-14118776.html

    • Angela et les Sudistes

    FAZ – 07.03.16 – Critique Télévision : Anne Will
    Un seul fait la claque pour Heiko Maas
    Anne Will démasque au cours du débat sur les réfugiés une action ridicule de l’attaché de presse d’Heiko Maas. Le ministre de la Justice ressemble à un écolier à côté du ministre des Affaires étrangères autrichien.

    http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/medien/tv-kritik/tv-kritik-anne-will-nur-einer-klatscht-fuer-heiko-maas-14109856.html

    Die Welt – 07.03.16 – La route des Balkans
    « Il n’est pas possible que quoi que ce soit soit fermé »
    Lors du sommet de l’UE, la chancelière souhaite éviter que la route des Balkans soit déclarée fermée. Une majorité au sein de l’UE veut envoyer ce signal – mais cela aurait des conséquences dramatiques pour Athènes.

    http://www.welt.de/politik/ausland/article153015765/Es-kann-nicht-sein-dass-irgendetwas-geschlossen-wird.html

    Die Welt – 08.03.16 – Crise des réfugiés
    Merkel désapprouve le cavalier-seul autrichien
    « Je ne suis pas reconnaissante envers l’Autriche » : des mots sévères de. Merkel adressés à un pays qui appartenait encore il y a peu à la coalition des « bonnes volontés ». Le chancelier autrichien demande que l’Allemagne fixe à son tour une limite au nombre des réfugiés.

    http://www.welt.de/politik/ausland/article153053366/Merkel-missbilligt-Oesterreichs-Alleingang.html

    Kronen Zeitung – 08.03.16 – A cause d’un « cavalier-seul »
    Merkel nous morigène : Je ne suis pas reconnaissante envers l’Autriche
    L’Europe se gargarise de belles paroles et parle d’une avancée décisive. En réalité, le sommet extraordinaire sur les réfugiés, qui a dégénéré en lutte de pouvoir, n’a conduit qu’à un report du problème après des heures de chicaillerie. D’unité, y compris avec la Turquie, il n’y a toujours aucune trace. La chancelière fédérale allemande Angela Merkel adresse maintenant son mécontentement aux politiques autrichiens: « Je ne suis pas reconnaissante envers l’Autriche. Je ne trouve pas très heureux que de telles décisions unilatérales soient prises. »

    http://www.krone.at/Oesterreich/Merkel_rueffelt_uns_Bin_Oesterreich_nicht_dankbar-Wegen_Alleingang-Story-499775

    Deutsche Welle – 11.03.16 – Europe
    La Macédoine se sent trahie par l’UE
    La Macédoine se sent abandonnée par l’Union européenne dans la crise des réfugiés. « J’ai bien compris que l’Europe nous était indifférente », a déclaré, mortifié, le président Ivanov.

    http://www.dw.com/de/mazedonien-f%C3%BChlt-sich-von-eu-verraten/a-19110070

    Die Welt – 11.03.16 – Premier ministre Slovène
    « L’Allemagne doit le déclarer officiellement : la voie est fermée pour les illégaux »
    Le premier ministre de Slovénie, Miro Cerar, reproche à l’Allemagne ses contradictions. La chancelière a déclaré publiquement que les frontières doivent rester ouvertes, mais en réalité les entrées ont déjà été réduites.

    http://www.welt.de/politik/ausland/article153190257/Deutschland-muss-klarstellen-Der-Weg-fuer-Illegale-ist-zu.html

    FAZ – 11.03.16 – Président de la Macédoine
    « En matière de sécurité, l’Allemagne a complètement échoué »
    Le président de la Macédoine, Ivanov, reproche à l’Allemagne un échec sévère dans la crise des réfugiés. Le pays a complètement perdu de vue la sécurité. Il met en garde contre la présence de milliers de djihadistes munis de faux passeports.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/mazedoniens-praesident-deutschland-hat-bei-der-sicherheit-voellig-versagt-14118226.html

    Economie

    FAZ – 11.03.16 – Sinn à propos de la décision de la Banque centrale européenne
    « Une politique de redistribution pour sauver des banques zombies »
    « Money for nothing» ou encore « Il a sorti la massue » : les réactions des économistes au nouveau pas franchi par Mario Draghi sur les taux d’intérêt sont sans équivoque. Pourquoi les économistes considèrent la politique monétaire de la BCE comme très dangereuse.

    http://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/wirtschaftspolitik/sinn-zu-ezb-entscheidung-umverteilungspolitik-zur-rettung-von-zombiebanken-14117585.html

    Die Welt – 11.03.16 – Contre le libre commerce
    Pourquoi les droites populistes d’Europe aiment les idées de gauche
    Les droites populistes en Europe ont le vent en poupe – et font campagne en matière de politique économique avec des idées classiquement de gauche. Si elles devaient un jour se concrétiser, un Etat en souffrirait particulièrement : l’Allemagne.

    http://www.welt.de/wirtschaft/article153181020/Warum-Europas-Rechtspopulisten-linke-Ideen-lieben.html

    • Divers

    FAZ – 09.03.16 – Avortement en Allemagne
    De moins en moins de femmes interrompent leur grossesse
    Pour la première fois depuis que l’on enregistre ces données, le nombre des avortements en Allemagne est passé sous la barre des 100.000. Ainsi se poursuit une tendance amorcée au tournant du millénaire.

    http://www.faz.net/aktuell/gesellschaft/gesundheit/zahl-der-abtreibungen-in-deutschland-sinkt-weiter-14115091.html

    Kronen Zeitung – 09.03.2016 – Statistique criminelle
    Un demandeur d’asile sur deux a fait l’objet d’une plainte pour crime ou délit
    Comme le montre une statistique dévoilée par l’Office fédéral de la criminalité, en Autriche, dans la période de 2003 à 2014, un demandeur d’asile sur deux a fait l’objet d’une plainte. Ce qui frappe en particulier, c’est que l’essentiel des crimes et délits ont été le fait d’Algériens (155 pour 100 demandes d’asile), de Géorgiens (151) et de Nigérians (129). Chez les Syriens, selon un compte rendu de « la Presse », la proportion est de 8 – même si l’année 2015, qui a connu un afflux massif de réfugiés en provenance de Syrie, n’est pas comptabilisée. 80% des délits ont été commis par des hommes.

    http://www.krone.at/Oesterreich/Jeder_zweite_Asylwerber_wegen_Straftaten_angezeigt-Kriminalstatistik-Story-499891

    Die Welt – 10.03.16 – Conseil de la Presse
    Les médias ne veulent pas dissimuler l’origine des auteurs de crimes et délits
    Après les incidents de Cologne, le point a été discuté : des journalistes peuvent-ils nommer l’origine des auteurs ? Le doivent-ils ? Le conseil de la presse ne voit pas les choses de la même manière que de nombreux rédacteurs en chef.

    http://www.welt.de/kultur/article153144864/Medien-wollen-Taeter-Herkunft-nicht-verheimlichen.html

    FAZ – 10.03.16 – Code de la presse
    Nommer l’origine des auteurs de crimes et délits ? En principe, oui, mais…
    Après la discussion sur la façon dont les médias doivent se comporter avec l’origine des auteurs, le conseil de la presse a pris sa décision : la règle antidiscrimination à la formulation vaseuse sera conservée.

    http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/debatten/regelung-zur-taeterherkunft-bleibt-in-pressekodex-erhalten-14115285.html

    Die Welt – 11.03.16 – Fukushima
    La grande escroquerie de la politique énergétique allemande
    On prétend que l’accident de Fukushima a été le déclencheur du tournant énergétique allemand. Pourtant, l’un n’a rien à voir avec l’autre. La sortie du nucléaire avait pour but de freiner les Verts, et c’est ce qui s’est produit.

    http://www.welt.de/debatte/kommentare/article153168034/Der-grosse-Schwindel-der-deutschen-Energiepolitik.html

    http://www.polemia.com/la-lettre-dallemagne-n9/

  • 5000 autrichiens ont manifesté contre l’invasion, hier à Vienne

    Traduction de l’article de New Observer.
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    Plus de 5000 autrichiens sont descendus dans les rues de Vienne hier en réponse à l’appel du FPÖ – un parti autrichien – pour manifester contre les centres pour envahisseurs non-blancs dans la ville.

    D’après un communiqué publié sur le site internet du FPÖ Vienne, les « citoyens de Vienne ne seront plus ignorés scandaleusement ».

    [ndt : on se demande bien pourquoi une manifestation pacifique ferait réagir le régime… Cela peut être utile pour se compter, mais ça n’a aucun effet politique concret, soyons sérieux.]

    « Lors de la manifestation du FPÖ d’aujourd’hui, plus de 5000 viennois ont marché pacifiquement contre les innombrables ‘centres d’asile’ dans la capitale fédérale », a aussi indiqué le communiqué.

    Lors de la manifestation, le chef du FPÖ, Heinz-Christian Strache, a déclaré à la foule : « Les citoyens ont été tenus de tolérer la folie socio-politique de la politique d’asile bâclée du gouvernement depuis des mois. »

    « N’oublions pas aussi les agressions violentes quasi-quotidiennes commises par les réfugiés et les demandeurs d’asile contre notre peuple. Tant du point de vue social que financier, ce sont les viennois qui doivent porter ce fardeau, et ils ne l’acceptent pas. »

    Johann Gudenus, maire adjoint de Vienne et membre du FPÖ, a aussi participé à la manifestation. Il a déclaré que la « culture de l’accueil verte-rouge » (en référence à la coalition dirigeante de la ville entre le parti socialiste autrichien et les verts) est la « cause derrière l’urgence sécuritaire à laquelle fait maintenant face Vienne ».

    Le chef du FPÖ à Liesing, quartier de la périphérie de Vienne, le conseiller municipal Wolfghang Jung, a révélé que le parti y avait collecté plus de 7000 signatures contre le centre pour envahisseurs local.

    Précedemment, le journal Krone avait révélé avait révélé que, selon des statistiques officielles de la police judiciaire autrichienne (la Bundeskriminalamt),la moitié des « demandeurs d’asile » ayant envahi l’Autriche de 2003 à 2014 avait été inculpés pour des crimes et délits.

    Ces crimes ont été commis principalement par les envahisseurs originaires d’Algérie (155 pour 100 demandeurs d’asile), de Géorgie (151) et du Nigéria (129). Ces statistiques n’incluent pas l’année 2015, lors de laquelle la plupart des envahisseurs sont arrivés.

    https://blancheurope.wordpress.com/2016/03/15/5000-autrichiens-ont-manifeste-contre-linvasion-hier-a-vienne/

  • Le double jeu de la Turquie

    L’Union européenne joue un jeu très dangereux avec la Turquie. Croyant pouvoir se fier à cet allié bien encombrant, prisonniers de leurs mensonges, de leur bêtise et de leur lâcheté, les dirigeants européens se trouvent incapables d’être fermes avec les Turcs.

    La Turquie islamiste d’Erdogan porte une lourde responsabilité dans la tragédie syrienne. Alliée inconditionnelle de l’Arabie Saoudite, des États-Unis et des rebelles extrémistes sunnites luttant contre le régime de Bachar El-Assad, la Turquie semble être devenue un allié plus qu’encombrant pour l’Union européenne. Ennemis héréditaires des Peshmergas kurdes, pourtant principaux adversaires à Daesh, les Turcs, malgré nos timides recommandations, n’hésitent plus à fragiliser directement les adversaires des islamistes et autres djihadistes opérant en Syrie.
    À présent que le drame syrien touche en pleine face le continent européen, avec la menace grandissante liée aux pseudo-réfugiés, la Turquie a trouvé un moyen de pression supplémentaire pour faire plier nos faibles politiques. Rackettant sans aucune honte les États européens, sous la promesse, jamais tenue, de contrôler et réguler la masse de migrants transitant par son territoire, les dirigeants turcs démontrent, par leurs actions et leurs demandes successives, la dangerosité qu’il y a à être dépendant d’un tel pays.

    Pourtant, l’Union européenne ne retient aucune leçon. Non seulement, elle minimise grandement les faux pas et les trahisons de notre soi-disant allié turc, mais en plus elle néglige, au détriment de la sécurité des peuples européens, la volonté hégémonique de la politique turque au Proche Orient et le prosélytisme islamiste des dirigeants turcs au sein des communautés turques établies en Europe occidentale.

    La France, dans tout ça, a pris la fâcheuse habitude de disparaître de la scène internationale pour laisser l’Allemagne d’Angela Merkel et les États-Unis de Barack Obama de décider pour elle. Absente des grandes décisions, la France du soldat Hollande abdique toute idée de souveraineté et désir d’indépendance face aux décisions de ses nouveaux maîtres.

    Il paraît tout bonnement incroyable que l’Europe puisse encore hésiter entre la Turquie de l’islamiste Erdogan et la Russie de Poutine. Le bourbier syrien, que nous avons entretenu avec la politique étrangère irresponsable de Laurent Fabius, démontre à tous les Européens l’incapacité de l’Union européenne à devenir un grand de ce monde. La France est devenue la simple banlieue de Berlin et cette dernière la nouvelle capitale d’une Europe malade, incapable de s’émanciper des directives américaines, même quand son avenir est en jeu !

    À quand une réaction salvatrice ? Au vu de l’ampleur du désastre, s’annonçant à la suite de la gestion calamiteuse de l’invasion de l’Europe par des clandestins venus en très grand nombre de pays musulmans, les patriotes européens ont vraiment de quoi s’inquiéter.

    Vincent Revel

    NDLR : L’article relatant la sortie du livre de Vincent Revel, Le chant de la terre, mentionnait sa page Facebook pour plus de détails.L’auteur nous fait savoir que celle-ci est momentanément bloquée, mais qu’il est toujours possible de le joindre par mail (vincentrevel9@gmail.com).

    http://fr.novopress.info/199403/double-jeu-turquie/#more-199403

  • Immigration-invasion encouragée, patriotisme réprimé: ne nous voilons pas la face

    Nommer correctement les choses, oser décrire la réalité sans fard, est un préalable indispensable pour prétendre apporter des solutions aux maux qui assaillent notre pays. Ancien de la DGSE, Pierre Martinet était invité il y a deux jours du plateau de BFM.TV,  quelques heures après l’attentat revendiqué par Aqmi en Côte d’Ivoire qui a coûté la vie à quatre de nos compatriotes. « J’ai croisé le maire de Sevran sur un autre plateau de télévision disait-il, il ne voulait pas qu’on parle d’islamistes car il ne voulait pas d’amalgame avec l’islam. Nos politiques n’osent pas nommer le mal. Le terrorisme, c’est un moyen. L’idéologie est le moteur. C’est l’islamisme, l’islam radical, on peut l’appeler comme on le veut, qui est la menace. » Une menace qui est d’autant plus grande quand de nombreuses portions de territoire de nos nations européennes, occupées par des populations étrangères, sont en en voie de libanisation  accélérée. Invité le 3 mars dernier de l’émission Carrément Brunet sur RMC, Malika Sorel-Sutter (ancien membre du collège du Haut Conseil à l’Intégration et de sa mission Laïcité) évoquait  les conséquences à l’école de cette babélisation. Elle affirmait qu’un rapport sur le niveau des élèves en France, répondant au vœu du gouvernement d’expliquer la dégringolade enregistrée par les classements PISA, avait été tronqué. En l’espèce la mention sur le très faible niveau des élèves issus de l’immigration avait été effacée…

    Pour tromper les Français? Peut être. Mais aussi certainement pour ne pas stigmatiser… les gouvernements de gauche comme de droite co-responsables de l’immigration de peuplement. L’idéologie immigrationniste, imposée désormais au nom de l’impératif catégorique du« vivre-ensemble »,  tiers-mondise pourtant notre pays, paupérise sa population, marginalise lesFrançais de souche.

    En février 2014, Mme Sorel-Sutter, réagissant au rapport abracadabrantesque de Thierry Tuot portant notamment sur la lutte contre les discriminations, avait dénoncé un lobby immigrationniste dont le discours « consiste à attribuer la responsabilité de l’échec de l’intégration aux Français ». Ce sont ceux « qui entraveraient la réussite des immigrés et de leurs descendants et c’est à ce titre qu’il convient de lutter contre les discriminations. Des Français de souche européenne seront mis de côté uniquement parce qu’ils ne sont pas de la bonne ascendance biologique. C’est du racisme anti-Français. Oui, le pouvoir bascule vers la préférence étrangère. »

    Préférence étrangère et laxisme criminel dans la gestion des flux migratoires vont généralement de pair. Alexis Théas, juriste et universitaire, dénonçait la semaine dernière dans Le Figaro, « la loi n°2016-274 publiée le 8 mars 2016 au journal officiel », « texte fondamental (qui) bouleverse le droit des étrangers dans le sens de l’ouverture et de l’accueil. »

    Ainsi, « son article 59, élargit l’accès à la nationalité française par le droit du sol« , « modifie sensiblement le droit français de la nationalité ». « Il ouvre la nationalité française à leur majorité, aux personnes vivant sur le territoire français depuis l’âge de six ans et ayant suivi leur scolarité obligatoire en France (…) lorsqu’elles ont un frère ou une sœur ayant acquis la nationalité française (par le droit du sol)» Cette loi crée ainsi une nouvelle forme d’acquisition de la nationalité française, un droit du sol dérivé, indirect, transmis par le lien de fratrie, qui ne nécessite pas d’être né sur le territoire français, mais d’avoir un frère ou sœur devenu lui-même français par le droit du sol. »

    « Son article 13 concerne les personnes en situation irrégulière, malades sur le territoire français. Il prévoit en faveur de tout étranger malade et en situation illégale, un droit à la régularisationsi eu égard à l’offre de soins et aux caractéristiques du système de santé dans le pays dont il est originaire, il ne pourrait pas y bénéficier effectivement d’un traitement approprié» (…). L’intention est certes généreuse mais une telle mesure risque d’entraîner un appel d’air d’une ampleur inconnue. »

    « L’article 17 de la loi crée une carte de séjour pluriannuelle de quatre (ou deux ans) qui sera délivrée «au terme d’une première année de séjour régulier» (…). L’article 33 chamboule le dispositif de lutte contre l’immigration irrégulière » poursuit M. Théas. « Il supprime la rétention administrative de cinq jours pendant laquelle le préfet peut décider de garder un étranger en situation irrégulière en rétention, le temps d’organiser son départ. Celle-ci passe à 48 heures, une durée bien entendu insuffisante pour organiser le retour d’une personne dans son pays » sachant qu’ « aujourd’hui, seule une décision de reconduite à la frontière sur quatre prises par les préfets est appliquée (environ 15000 par an). »

    A contrario la sévérité la plus totale est de mise contre ceux qui s’élèvent contre cette folle politique migratoire. Lundi trois jeunes courageux militants de Génération identitaire ont été condamnés pour rébellion contre des CRS par le tribunal de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Ils avaient osé clamer leur ras-le-bol de l’invasion, en marge d’une manifestation interdite par la préfecture, qui s’est déroulée samedi 12 mars à Calais.

    Bruno Gollnisch s’est élevé dernièrement contre l‘interdiction par le pouvoir, désormais quasi systématique, des manifestations patriotiques, notamment à Calais. Il constate aussi que ce ne sont pas les militants de GI qui constituent une menace pour la sécurité des CRS et de nos compatriotes, mais bien certains immigrés particulièrement agressifs et vindicatifs                                                                                           (https://www.facebook.com/1527169097567078/videos/1687143768236276/), encadrés par les habituels idiots utiles d’extrême gauche. N’en déplaisent à Xavier Bertrand, ce gouvernement, Angela Merkel, Nicolas Sarkozy ou Martin Schultz.

    http://gollnisch.com/2016/03/15/immigration-invasion-encouragee-patriotisme-reprime-ne-voilons-face/

  • Franxit ? OUI !

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    FRANCE (Présent 8566)

    8566P1.jpgLa possibilité accordée aux Britanniques de se prononcer pour ou contre l’appartenance de leur pays à l’Union européenne fait des envieux. Ceux qui voudraient en bénéficier en Europe, ce sont d’abord les Français. C’est ce qui résulte d’une enquête de l’université d’Édimbourg effectuée le mois dernier auprès de 8 000 électeurs dans six pays : Allemagne, France, Pologne, Irlande, Espagne et Suède.
    53 % de nos compatriotes souhaitent qu’on leur demande s’ils veulent continuer la folle course vers « une union toujours plus étroite », selon la formule des traités européens. Les Français sont les seuls à être majoritairement partisans d’une telle consultation pour leur pays (45 % en Allemagne, 47 % en Espagne, 49 % en Suède, 39 % en Pologne…) Cette étude, publiée le 10 mars, est la première à interroger les opinions publiques européennes à l’occasion de la consultation au Royaume-Uni.

    Si les Français sont majoritairement en faveur d’un référendum au sujet du Franxit, ils sont aussi les plus favorables à la sortie de la Grande-Bretagne de l’UE. Comme si, faute de bénéficier du même droit, ils se réjouissaient de celui de leur voisin. Fort logiquement, c’est en France que l’on souhaite le plus mettre fin à la liberté de circulation en Europe.
    C’est aussi chez nous que 53 % de nos concitoyens veulent réduire l’accès aux aides sociales des étrangers. Au moins que l’on obtienne le peu que les Britanniques ont arraché au Conseil européen, à savoir un délai de quatre ans avant que ces étrangers aient les mêmes prestations que les nationaux !

    La classe politique française ne s’émeut guère du vœu des Français. Quoique les dirigeants des partis n’aient que les mots « démocratie », « concertation », « respect » à la bouche, aucun ne songe à interroger les électeurs pour savoir ce qu’ils veulent, sauf le Front national qui annonce un référendum sur l’euro, lié à l’UE. Ces mêmes partis s’étonnent ensuite de la montée en puissance des souverainistes, des nationalistes, qu’ils appellent « populistes » de façon péjorative. En l’absence de consultation directe, ceux qui veulent exprimer leur refus de cette Europe-là votent pour les formations qui la récusent.

    Mais il est vrai que cette même enquête révèle aussi qu’en cas de référendum, 45 % des Français voteraient pour rester dans l’UE, 33 % pour quitter (22 % sans opinion). Que les eurocrates ne s’en réjouissent pas trop vite ! Ils ont la mémoire courte. Rappelons que, lors du référendum sur la Constitution européenne, selon les sondages le oui l’emportait massivement en octobre 2004, à 69 % contre 31 % pour le non.
    Six mois plus tard, en avril 2005, c’est le non qui faisait la course en tête 54 % contre 46 % pour le oui, ce qui correspondra au verdict final le mois suivant. Pour ce qui est du traité de Maastricht, le oui ne l’emporta que sur le fil, alors qu’au début de la campagne il était massivement plébiscité.
    Il est sûr que l’annonce officielle d’un référendum sur l’appartenance à l’Union européenne, en faisant renaître l’espoir, susciterait un élan vers l’émancipation de la tutelle bruxelloise. À ceux qui en doutent, socialistes, centristes, républicains, nous disons « chiche ! ». Hélas, ils ne se risqueront pas à proposer un référendum…

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/

  • Élections en Allemagne : chute pour Merkel, succès pour les patriotes

    C’est un camouflet pour la chancelière allemande, Angela Merkel, qui paye de façon évidente sa délirante politique d’invasion migratoire (1,1 million de « migrants » pour la seule Allemagne en 2015).
    Son parti, l’Union chrétienne[sic]-démocrate (CDU), a en effet enregistré dimanche des cinglantes défaites dans deux des trois Länder où se tenaient des scrutins régionaux.

    Dans l’opulent Etat-région du Bade-Wurtemberg (Ouest), l’un de ses anciens bastions, la CDU n’a recueilli que 27 % des suffrages, un niveau historiquement bas pour elle, battue par les écologistes (30,3 %). En Rhénanie-Palatinat (ouest), elle n’a pas connu meilleure fortune, échouant à ravir le pouvoir aux sociaux-démocrates du SPD, qui ont glané 36,2 % des voix (contre 31,8 % à la CDU).

    Ceux qui peuvent sabler le champagne sont les patriotes de l’AFD (Alternative pour l’Allemagne, créée il y a 3 ans seulement).

    Avec environ 10,9 % des voix en Rhénanie-Palatinat, 15 % dans le Bade-Wurtemberg et surtout 23 % des voix en Saxe-Anhalt, où elle arrive au deuxième rang des élections régionales, l’AFD et sa présidente, Frauke Petry ont incontestablement réussi leur pari.

    Il y a désormais de fortes chances que son parti euro-sceptique et anti-invasion entre par la grande porte au Bundestag lors des prochaines élections, à l’automne 2017.

    C’est la fin de l’« exception allemande », où il n’y a jamais eu jusqu’à présent d’important succès électoral pour des nationaux ou même les « populistes de droite ». Ceci étant dû à la formidable culpabilisation dont ont été abreuvés les Allemands depuis la 2e Guerre.

    Par ailleurs, aux élections municipales de la semaine précédente, dans la ville de Leun (6000 âmes) au nord de Frankfort, les nationalistes radicaux du NDP (Parti national-démocrate, menacé de dissolution par le gouvernement) ont obtenu 17% des voix, devenant le 3e parti localement.

    A Büdingen (20 000 habitants) qui accueille le plus grand centre de réfugiés de Hesse, le NPD passait à 14% des votes (contre 2% en 2011).

    Même dans la cosmopolite Francfort, capitale financière, l’AFD et le NPD obtenaient un total de 10,3 % : une nouveauté totale.

    http://www.contre-info.com/elections-en-allemagne-chute-pour-merkel-succes-pour-les-patriotes

  • La Chancelière fait la loi

    Angela Merkel ne laisse d'étonner la classe politique européenne dans sa gestion germano-allemande de la crise migratoire du Proche et Moyen Orient. Ledeal conclu avec le Premier ministre turc Davutoglu a été mis au point la veille du sommet européen lors d'un dîner de travail à l'ambassade de Turquie à Bruxelles auquel participaient le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, au titre de la présidence semestrielle du Conseil de l'Union, la chancelière allemande et c'est tout ! Ni Donald Tusk, président du Conseil européen, ni Jean-Claude Juncker, président de la Commission, ni Federica Mogherini, chargée des affaires extérieures de l'Union, n'étaient convoqués. Le paquet est arrivé tout ficelé sur le tapis vert de la conférence le lendemain 7 mars. A prendre ou à prendre ! Son contenu n'est pas le sujet du jour (1 asile accordé en Europe pour chaque migrant expulsé en Turquie, 6 milliards d'euros de concours européens à Ankara en plusieurs tranches) mais le diktat prussien, si !
    Coup d'Etat, coup fumant ? Un coup pour sûr ! Le deal est dans la droite ligne du pacte d'Ankara négocié un mois avant sur place et personnellement par la chancelière avec le Sultan Erdogan. Sans voiles vaporeux qui masqueraient la diplomatie de Berlin, l'Allemagne a pris la crise migratoire à bras le corps, laissant glapir autour d'elle qui veut glapir. Elle n'en a cure, elle l'a dit, elle n'a pas de plan B ou C, elle gouverne ! Sans attendre l'exégèse des droits de l'homme et du réfugié, les je-veux-tu-veux-pas de son partenaire historique (c'est nous), la peur panique de ses clients orientaux devant les hordes basanées, elle renforce le pan low-cost de son économie, dut-il en cuire d'ailleurs aux Tchèques rétifs qui hébergent encore de l'industrie teutonne.

    (Aparté : la France est complètement gommée de l'épure. Est-ce une réplique aux déclarations avantageuses de notre Premier ministre qui, menton haut, débinait la politique immigrationniste à Munich ? Peut-être bien, quoique M. Valls compte pour du beurre à la Chancellerie, ce qui reste de l'attelage franco-allemand étant géré à l'Elysée, ils le savent.)
    On feint d'oublier que la relation germano-turque est ancienne et plus solide qu'on ne veut l'accepter ici. C'est le 24 mai 1902 que le Grand Vizir ottoman, Mehmed Said Pascha, reçut l'ordre du Mérite de la Couronne de Prusse. Cette décoration consacrait les efforts de Guillaume II à attirer dans son camp l'Empire ottoman promis au dépeçage par les hyènes anglo-françaises. Ce sera le Bagdadbahn Berlin-Byzance-Bagdad, l'alliance militaire qui sera actionnée lors de la guerre pour les détroits dans la Bataille des Dardannelles (1915), une coopération intense etc... jusqu'à aujourd'hui. Plus de cinq mille entreprises allemandes prospèrent en Turquie et la République fédérale "détient" quatre millions de citoyens turcs sur son sol. De quoi discuter concrètement !


    Pourquoi dès lors engager des négociations visqueuses avec vingt-sept partenaires de l'Union puisque le programme allemand est déjà affiché : on prend tout ce qu'il y a de bon dans les colonnes de réfugiés et migrants, on expulse les indésirables quand on a un motif même mince¹, mais il fallait pour cela disposer d'une poubelle : la Turquie veut bien gagner quelques sous. On décourage les autres, les pas qualifiés mais en règle, en les poussant chez les voisins qui ont des systèmes sociaux en capilotade et n'y verront que du feu. Le Pacte deVarsovie Visegrad ayant bloqué ses frontières, on déversera les migrants à recycler sur les plaines du Bénélux et de France ! Le Danemark qui a vu venir le coup a bouclé ses accès, comme ses voisins scandinaves. L'Autriche est du même avis comme sa colonie slovène. De fait l'Allemagne va inonder la rive gauche du Rhin !
    Que conclure ?
    Que l'Allemagne est gérée.
    On peut critiquer la Chancelière de Prusse sur la pertinence de ses décisions solitaires (elle consulte peu en fait au sein de son cabinet) mais nous, Français, ne pouvons qu'être étonnés de voir un chef de gouvernement gouverner. Ici, tout est com, tables rondes ou carrées, bavardages, procès d'intention, hystérie pour des choses minuscules, voyages de la Cour au soleil, célébration des pizzaioli au Palais Bourbon (mdr).
    Entre-temps notre cousin germain a terminé l'exercice 2015 sur "une croissance à 1,7%, un chômage au plus bas depuis 24 ans à moins de 5%, une dette publique en chute libre à 71,4% du PIB, un excédent budgétaire de 0,9% du PIB, un excédent commercial record de 248 milliards d'euros, et un record d'exportations à 1196 milliards d'euros" (source Marc Fiorentino).
    Alors dites-vous bien qu'en dépit des sourires et des politesses diplomatiques, la Chancellerie du Reich nous conchie !
    Et il ne nous reste qu'à la boucler, hélas. Serons-nous critiques qu'au prochain conseil européen ils étaleront à plaisir notre gouvernance gélatineuse, notre incurable gabegie, notre impuissance à la tarir, le risque que nous représentons pour l'Europe sérieuse !
    Trois quart de siècle plus tard, nous sommes toujours des Französisch Schweinen ! Rien compris, rien appris !
    (1) D'après l'ambassadeur d'Allemagne à Paris ce matin sur Europe 1, le taux de rebut est actuellement de 50%.
  • FNSEA : un 70e anniversaire au goût amer

    C’est dans la nuit du 13 au 14 mars 1946 que la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) organise son premier congrès à Paris. Elle élit son premier président, Eugène Forget, un agriculteur du Maine-et-Loire, arboriculteur de son état, et ancien syndic régional adjoint de la Corporation paysanne de son département. La veille 12 mars, le gouvernement de Félix Gouin a fait publier la loi sur le rétablissement de la liberté syndicale. Lors de ce premier congrès, Eugène Forget, alors âgé de 45 ans, fait voter le serment de l’unité paysanne afin que les plus de 2,5 millions d’agriculteurs encore en activité au sortir de la guerre puissent ne parler que d’une seule voix et peser sur les décisions gouvernementales. C’est ainsi que les Chambres d’agriculture s’engagent à ne pas donner d’avis aux pouvoirs publics sans avoir préalablement consulté les fédérations d’exploitants.

    En ce mois de mars 1946, la France a faim, le pays peine à se reconstruire, une partie des terres est inculte, la sécurité alimentaire en termes d’approvisionnement n’est pas assurée. Les tickets de rationnement (pour le sucre, l’essence et le café) ne disparaissent qu’en décembre 1949. Ceux concernant le pain, alimentation de base à l’époque, n’ont plus cours depuis le 1er février de la même année.

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