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Europe et Union européenne - Page 717

  • Le Premier ministre hongrois exhorte l’UE à expulser tous les immigrés clandestins

    Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, lors du discours qu’il a prononcé samedi dans la ville roumaine de Baile Tusnad, a déclaré que l’«empire de Soros» porte atteinte aux intérêts des Hongrois et met en danger non seulement la Hongrie, mais aussi l’Europe dans son ensemble, informe l’agence de nouvelle national roumaine Agerpres.

    Selon M.Orban, «il existe un plan Soros» qui prévoit d’amener en Europe un million d’immigrants du monde musulman pour les installer dans les pays de l’Union européenne.

    «Nous ne pourrons empêcher ce processus que si l’UE regagne sa souveraineté et que chaque État-membre recouvre sa capacité à protéger ses propres frontières. Alors, nous pourrons mettre fin au phénomène migratoire et expulser tous ceux qui sont entrés illégalement», a estimé Viktor Orban.

    «Cela peut-être semble dur, mais je ne pense pas qu’on puisse résoudre ce problème d’une autre façon», a ajouté le dirigeant hongrois.

    Par ailleurs, M.Orban a noté qu’il y avait un mouvement fort en Hongrie qui s’opposait à l’afflux des migrants et que les Hongrois doutaient que les musulmans puissent s’intégrer en raison de différences importantes, voire de contradictions, entre les valeurs, la mentalité, l’éducation et la culture européennes et musulmanes.

    Sputnik

    https://www.suavelos.eu/premier-ministre-hongrois-exhorte-lue-a-expulser-immigres-clandestins

  • Sur une nouvelle traîtrise d'Erdogan

    Le 17 juillet l'agence de presse gouvernementale turque Anadolu révélait à proximité de Raqqa en Syrie, que les coalisés s'apprêtent à délivrer, les positions de 200 soldats des forces spéciales américaines et de 75 soldats des forces spéciales françaises.

    La publication d'une telle information, s'agissant d'un allié, s'appelle tout simplement une trahison. C'est ce que vient de commettre le régime d'Erdogan : trahison vis-à-vis de l'occident en général auquel la Turquie est liée par le pacte atlantique qu'elle a rejoint en 1952 ; mais aussi trahison vis-à-vis de l'Europe à laquelle elle prétend aspirer et à laquelle elle est associée depuis 1963, étant candidate depuis plus de 30 ans à ce qui s'appelle désormais l'Union européenne.

    Certains s'en étonnent, d'autres, moins nombreux sont ceux qui expriment leur indignation.

    Cette traîtrise qui met en danger nos forces spéciales engagées contre Daech s'explique sans doute d'abord, mais pas seulement, par une complaisance islamiste turque envers l'État islamique en recul territorial. La connivence dépasse le niveau du simple soupçon, ou de la lutte des sunnites contre les chiites, etc.

    Dès l'été 2014, lors de la prise de Mossoul et de la proclamation du Califat par Abou Bakr al Baghdadi, le chef du parti kémaliste, Kemal Kiliçdaroglu  (1)⇓ produisit au parlement d'Ankara des documents prouvant le soutien logistique des services secrets turcs. Les journalistes qui évoquent cette affaire sont poursuivis pour divulgation de secret d'État, ce qui semble un aveu.

    Mais la conjonction correspond beaucoup plus encore, sur le terrain syrien, à une convergence avec la politique de Moscou, dont s'est considérablement rapproché Erdogan.

    Cette nouvelle orientation devrait préoccuper nos stratèges en commençant par celui qui se prévaut de son titre constitutionnel de chef des armées.

    Elle a pris son essor, ou plutôt son retour, à partir de 2009. Cette année charnière vit Erdogan dévoiler son visage faussement démocratique en janvier lors de son coup de colère, probablement médité, à la conférence de Davos. En mai de la même année, devient premier ministre le professeur de géopolitique Ahmet Davutoglu, théoricien de ce qu'il appelle la diplomatie à 360°.

    La boucle était bouclée en 2012 avec les premières purges de l'armée, qui voient la liquidation de tous les éléments laïcs, jugés occidentalistes militants. L'affaire mythologique du complot Balyoz préfigure la paranoïa massive consécutive à la tentative de coup d'État de juillet 2016.

    Or en 2012, la Turquie est devenue partenaire de l'organisation de Shanghai dans le sillage de la Chine et de la Russie. Sans formellement avoir quitté l'Otan, ni renoncé aux avantages qu’elle en a toujours retirés, elle peut difficilement, dès lors qu'elle collabore avec l'organisation rivale, passer pour une alliée de confiance.

    En février 2013, Guillaume Perrier correspondant du Monde à Istanbul peut ainsi poser la question : "Turquie : cap à l'est ?" sans que personne ne semble s'en inquiéter vraiment en dehors des Israéliens conscients d'avoir perdu un de leurs rares alliés dans la région.

    Mes amis et attentifs lecteurs sont, quant eux, beaucoup moins surpris. Certains observeront même avec une certaine ironie l'ingénuité de ceux, experts reconnus, qui pendant des décennies nous ont vendu la fable d'une Turquie occidentale, et découvrent aujourd'hui qu'ils nous ont trompés.

    Ainsi faut-il accueillir telle savante étude publiée à Washington, bigrement intéressante qui expose le retournement eurasiatique du régime d'Ankara en 2017, à la faveur de l'affaire du coup d'État et de la purge d'une dimension sans précédent qui, chronologiquement, l'a suivi. (2)⇓

    Dans mon petit livre consacré à la Question turque (3)⇓

    je développai aussi, avec quelques années d'avance, la contradiction entre le processus d'islamisation de la société et la soi-disant candidature du pays à l'Union européenne. 

    Ce dernier point devrait être aujourd'hui considéré comme complètement dépassé dans les faits. Or, cette perspective n'a pas été gommée en théorie, car la Turquie officielle continue à s'exprimer occasionnellement comme si elle envisageait, comme si elle revendiquait de rejoindre l'Europe.

    On retrouve dès lors le débat affligeant du parlement français en 2004, il y a bientôt 15 ans. Or, cet échange d'idées, avait tout juste permis à celui parlait, alors, au nom du centre droit de rappeler, pratiquement seul, quelques vérités, quelques évidences, que ses collègues persistaient à nier. Une Europe élargie à la Turquie allait découvrir des frontières communes avec la Syrie, avec l'Irak, le Caucase, l'Iran, etc.

    Soulignons d'ailleurs que ce porte-parole du centre droit via le groupe UDF, ne s'était pas encore marginalisé, et démonétisé, par ses ralliements ultérieurs inappropriés. (4)⇓

    À la même époque, nos dirigeants se posaient encore la question de la candidature européenne de la Turquie en relation avec le pacte atlantique.

    Ankara faisait figure d'allié solide de l'occident, pays musulman et cependant réputé laïc, sans que l'on prenne garde à la signification très particulière de ce concept en Asie mineure.

    Mais déjà la propagande turque jouait sur deux tableaux parfaitement contradictoires en bonne logique qui s'apparentaient au jeu traditionnel de la chauve-souris : "je suis oiseau voyez mes ailes, je suis souris vivent les rats".

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1. A noter que Kemal Kiliçdaroglu est l'élu de la région autrefois connue sous son nom kurde de Dersim. Aujourd'hui, renommée en turc Tunceli, cette province, révoltée et durement massacrée en 1937, est majoritairement encore peuplée de Kurdes de religion alevie. Lui-même alevi, et d'origine kurde par sa mère, il est issu par son père de la tribu des qoraïch (on se reportera sur ces divers sujet aux livres de Henri Lammens).
    2. (2) cf. "Turkey’s Post-Coup Purge and Erdogan’s Private Army" par Leela Jacinto in Foreign Policyle 13 juillet 2017.
    3. cf. "La Question turque et l'Europe" que l'on peut commander directement au prix de 20 euros port compris soit sur la page catalogue des Éditions du Trident soit en adressant en chèque de 20 euros aux Éditions du Trident, 39 rue du Cherche Midi 75006 Paris. 
    4. Ayant écrit en annexe de La Question turque et l'Europe que les interventions, dans le même sens, de MM. François Bayrou et Jérôme Rivière, "sauvent l'honneur du parlement" lors de ce débat, non seulement je maintiens cette considération mais il me semble que leurs propos d'alors rehaussent leur carrière politique..

    http://www.insolent.fr/

  • Le bateau anti-immigration arrêté en Egypte

    Le bateau affrété par les Identitaires européens afin de stopper en Méditerranée le trafic de migrants soutenu par les ONG humanitaristes est, d’après le quotidien britannique The Independent, arrêté au Canal de Suez en Égypte depuis dimanche. Les autorités égyptiennes estiment qu’il manque des documents pour traverser le canal.

    Surnommé le C-Star, ce navire a pu être appareillé dans le cadre de la campagne identitaire Defend Europe grâce à une collecte de fond organisée sur le web.

    Le but des identitaires européens à l’origine du projet est d’arriver en Sicile dans le port de Catane où sont basés de nombreux navires des ONG qui s’emploient à organiser le débarquement en Italie de milliers de migrants par jour. L’objectif à plus long terme est d’aider les gardes-côtes libyennes à repousser les bateaux de migrants afin de les empêcher de traverser la Méditerranée. Et de faire cesser les manœuvres des ONG qui, sous couvert de charité humanitariste, favorisent le transfert de migrants en Europe.

    Francesca de Villasmundo

  • Pierre JOVANOVIC reçoit L.FENDT LA REVU DE PRESSE JUILLET AOUT

  • 173 terroristes potentiels pouvant frapper en Europe

    L'organisation internationale de police Interpol a diffusé aux services de renseignements européens une liste de 173 combattants de Daesh, terroristes potentiels, soupçonnés de vouloir rejoindre l'Europe pour y mener des attaques suicides. Ces membres de l'organisation jihadiste auraient été formés à mener des attaques suicides de façon isolée, pour venger les récentes défaites de Daesh en Irak et en Syrie, où le groupe perd de plus en plus de terrain. Selon Interpol, cet effondrement du "califat" pourrait donc faire augmenter le risque d'actions kamikazes menées sur le continent européen.

    La liste décrit précisément ces hommes comme des individus pouvant avoir été "formés pour construire et positionner des engins explosifs improvisés afin de causer de décès et de graves blessures". Cette liste a été établie par le renseignement américain, sur la base de centaines de documents retrouvés dans les cachettes des jihadistes, lors d'opérations militaires contre des positions de Daesh. Les documents ont ensuite été donnés au FBI, qui a, à son tour, transmis la liste à Interpol. La liste constitue une véritable base de données, puisqu'elle mentionne le nom des 173 suspects, mais aussi leur date de recrutement par Daesh, leur dernière adresse connue, la mosquée dans laquelle ils avaient leurs habitudes, le nom de leur mère, ainsi que des photos. Pour chaque combattant, un numéro d'identification a été créé afin que tous les pays membres d'Interpol puissent croiser ces nouvelles données avec celles déjà disponibles dans les bases de données locales.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Tolérer la tolérance ?

    Extraits d'une analyse intéressante :

    "Lors des attentats à Paris de novembre 2015, après qu’on eut découvert que tout avait été pensé et préparé en Belgique, un psy expliquait dans le journal Sud-Ouest que c’est « un pays de très grande tolérance », allant jusqu’à tolérer des groupes islamiques radicaux. La question se pose donc : faut-il encore tolérer la tolérance ? [...]

    1. La tolérance est la vertu qui permet d’accepter un mal
      a. en vue d’un bien ultérieur,
      b. ou pour éviter pire.
    2. On tolère momentanément (même si on ne sait pas combien de temps cela va durer)

    3. Elle est à inventer constamment, puisqu’elle est un équilibre entre le laxisme et l’intolérance.

    4. Elle est un choix = elle n’est pas subie. Autrement dit, elle n’est ni une défaite, ni une démission, ni une résignation.

    5. Elle n’est qu’un minimum requis pour vivre ensemble, elle ne suffit pas à créer des liens durables.

    Tolérance dans la société moderne

    Voici une définition donnée par le Robert :

    Attitude qui consiste à admettre chez autrui une manière de penser ou d’agir différente de celle qu’on adopte soi-même. Voir : Compréhension, indulgence (cf. avoir l’esprit large).

    Quelle est la grande nouveauté avec ce qui précède ? C’est qu’il n’y a plus d’appréciation morale de ce qui est toléré. Auparavant, on tolérait un mal. Dans cette nouvelle approche, on tolère une manière de penser ou d’agir différente de la sienne. Il n’y a plus de jugement de valeur sur ce que l’on tolère. Ce que l’on tolère est peut-être bon, mais je le tolère parce que c’est autre que ce que je vis, pense ou crois. J’insiste, car c’est important pour comprendre l’engouement pour la tolérance aujourd’hui. Traditionnellement, on tolère un mal. Aujourd’hui, on utilise le verbe tolérer pour accepter quelque chose qui est simplement considéré comme autre. [...]

    À mon avis, la mise au pinacle de la tolérance va de pair avec le relativisme. Ce système de pensée s’est imposé au monde moderne, au point que Benoît XVI évoquait une véritable « dictature du relativisme ». Selon ce courant de pensée : tout se vaut. Il n’y a pas de vérité valable pour tous. Chacun a sa vérité, qui est relative et qui peut changer. S’il existe des vérités, elles diffèrent pour chacun : ce qui est vrai pour l’un ne l’est pas forcément pour l’autre. Tout dépend des personnes et de leur état, voire de leur humeur. Sous la dictature du relativisme, je peux dire ce que je pense, mais à la condition de ne pas imaginer que cela puisse être vrai pour autrui. Je dois m’interdire de considérer mes idées comme éventuellement valables pour d’autres. Puisqu’il n’y a pas de vérité intangible valable pour tous, il est louable et respectable, dans cette optique, d’être tolérant. C’est ainsi que la tolérance est devenue la vertu essentielle de l’honnête homme du XXIe !

    La pétrification des croyants…

    Au royaume du relativisme, il est très mal vu d’avoir des certitudes. Quelqu’un qui croit connaître quelque chose de vrai, valable pour tous, est forcément perçu comme intolérant dans notre société : comment pourrait-il entrer en dialogue avec quelqu’un d’autre puisqu’il prétend savoir ? L’image qui vient spontanément à notre esprit (moderne) pour parler de quelqu’un qui a des certitudes, c’est le caillou ! Une personne qui a des certitudes, c’est une personne qui serait pétrifiée, rigidifiée dans ses certitudes. Comment pourrait-elle être tolérante celle qui sait quelque chose de certain ? Quelle présomption, quel orgueil !

    Pour la modernité, rien n’est sûr, rien n’est certain. Cela au moins, c’est sûr et certain ! Je le répète : « Ce qui est certain, c’est que rien n’est certain ». C’est une phrase absurde. Or, c’est sur cette absurdité qu’est construite une grande partie de la pensée moderne. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • MALGRÉ LES “FAKE NEWS”, LA MISSION DEFEND EUROPE CONTINUE !

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    Fake news ! Telle est la dernière arme utilisée contre Defend Europe par diverses ONG ou groupuscules spécialisés dans l’aide à l’immigration clandestine. Ainsi, depuis 48 heures, a-t-on pu lire dans la presse anglo-saxonne que le navire de la mission Defend Europe aurait été “retenu” par les autorités égyptiennes. Il n’en est absolument rien. Après un contrôle par la douane de ce pays, le navire a pu reprendre sa route. En revanche, il est exact que ce contrôle faisait suite à une dénonciation aussi mensongère que délirante commise par l’organisation anglaise Hope Not Hate.

    De toute évidence, le développement de la mission Defend Europe plonge dans l’affolement tout le petit monde des ONG de gauche et des partisans de l’ouverture sans restrictions des frontières. Mais qu’ils le sachent, ni leurs “fake news”, ni leurs accusations délirantes, ne freineront notre action. En revanche, nous nous réservons le droit de porter plainte contre toute personne relayant de fausses informations de nature à nuire à notre image.

    Cette pression massive afin de contrer notre projet soulève une question importante : que cachent ces personnes ? Pourquoi voudraient-ils empêcher qu’un bateau qui n’est pas d’une ONG de gauche patrouille dans la zone de secours ?

    https://www.generation-identitaire.com/malgre-les-fake-news-la-mission-defend-europe-continue/

  • Le « ratio Texas » et les faillites à venir des banques en Europe !

    On se rappelle le tollé et les remous médiatiques qu’avait causés François Fillon lorsqu’il avait eu le malheur d’évoquer une France en faillite. La vérité à ne pas dire a donc été divulguée d’une façon officieuse par un organisme privé dont le métier est, justement, d’analyser les risques financiers et bancaires : l’agence de notation Fitch, lors d’une déclaration toute récente de sa directrice budget Gandy pendant une conférence à Londres.

    En fait, trop de banques en Europe – et plus particulièrement en Italie, Grèce, Espagne et Allemagne – sont comme des malades condamnés à mort dont la poursuite des activités ne dépend plus d’eux mais du simple bon vouloir de leurs gouvernements et des pressions plus ou moins grandes de Bruxelles et de la BCE. Le destin de ces banques est donc soit la disparition pure et simple, ce qui est impossible en raison de la ruine des déposants, soit (ce qui revient au même financièrement) le rachat pour un euro symbolique par une autre banque moins malade qui cherche aussi, souvent, à se sauver en diminuant l’importance de ses frais d’exploitation tout en trouvant de nouveaux clients. Le plus souvent, et dans la quasi-totalité des cas, il y a un apport de capitaux publics ou des garanties publiques sur des emprunts par l’acheteur, ce qui a pour effet de continuer à dégrader la situation financière déjà impossible des États. C’est de cette façon qu’a été réglée la crise des « subprimes » ; le problème, le malheur, c’est que la crise continue.

    Bruxelles et la BCE (Banque centrale européenne) ont imposé comme solution à l’Europe, en cas de faillite des banques, la spoliation technocratique pure et simple, en priorité, des obligataires et, ensuite, en partie ou complètement, des dépôts de leurs clients (« chyprisation »). Il se trouve que c’est impossible à mettre en pratique dans la réalité, suite à la ruine des trop nombreux déposants et aux conséquences politiques dans les pays concernés.

    Pour nous rassurer, les médias ainsi que la BCE dans ses enquêtes nous parlent toujours des sacro-saints ratios de la BRI (Banque des règlements internationaux) à Bâle, plus particulièrement du fameux ratio de 10 à 12 % entre les capitaux propres et les actifs bancaires. Mais ce ratio, condition nécessaire dans une économie saine, est tout à fait insuffisant dans une économie en quasi-faillite ! Le seul ratio qui importe, mais jamais divulgué par la BCE, les gouvernements et les autorités bancaires, est le « ratio Texas », qui compare les créances douteuses aux fonds propres des banques. Selon l’agence Fitch, une banque est en quasi-faillite lorsque le ratio Texas dépasse 100 %, ce qui signifie qu’elle ne dispose pas des capitaux propres nécessaires pour faire face à ses créances douteuses.

    Si l’on prend l’exemple de l’Italie, pays le plus dangereux actuellement, le montant des créances douteuses des banques s’élève à 350 milliards d’euros, ce qui représente 16,4 % de leurs actifs. Les banques les plus menacées dans l’immédiat, après les sauvetages en cours de Monte Dei Paschi, Banco Popolare di Pienza , Veneto Banca, sont : MPS, Carige, Creval, Vénétie et Vicenza. Selon le journaliste Charles Sannat, sur les 500 banques qui existent en Italie, 114 ont un ratio Texas de plus de 100 % et 24 ont un ratio de plus de 200 %.

    La situation est tout aussi grave en Grèce (47,1 % de créances douteuses), Chypre (46,7 % de créances douteuses), Espagne et même en Allemagne avec quelques banques telles que Bremer Landesbank et HSH Nordbank, la Deutsche Bank venant tout juste de sauver sa tête après une augmentation de capital en provenance du Golfe. Selon le FMI, le montant des créances douteuses en Europe s’élève à 900 milliards d’euros.

    L’euro, excellente idée, risque donc d’être emporté par le système moribond du QE (quantitative easing) des banques centrales, par l’hyper-endettement des États et des agents économiques, et par une faillite en chaîne de banques en Europe. 1929 a commencé avec la faillite d’une seule banque à Vienne : la Kreditanstalt.

    http://www.bvoltaire.fr/ratio-texas-faillites-a-venir-banques-europe/

  • « Quand Marianne se voile/Peut-on intégrer l’islam ? » de Jean-Pierrre Badou

    A mesure que se multiplient provocations religieuses et attentats terroristes cependant que, selon les services de renseignements allemands, « 6,6 millions de migrants guettent sur les bords de la Méditerranée la moindre occasion de se rendre en Europe », où la présence musulmane sera augmentée d’autant, se multiplient aussi les livres sur l’islam.

    Polémia en propose deux pour la route… des vacances où vous aurez peut-être la malchance d’expérimenter in situ la situation des nouveaux dhimmis. Voici le premier des deux : Quand Marianne se voile, de Jean-Pierre Badou.
    Polémia

    Dans le livre intitulé Un président ne devrait pas dire ça… (publié chez Stock en 2016 par deux journalistes d’investigation du Monde, Gérard Davet et Fabrice Lhomme) et qui coûta sans doute l’Elysée à François Hollande, celui-ci formulait cette prédiction : « La femme voilée d’aujourd’hui sera la Marianne de demain. » Est-ce cette phrase qui a donné l’idée de son essai à Jean-Pierre Bedou, saint-cyrien et général de gendarmerie ? Arabisant et fin connaisseur du Coran, l’auteur entend montrer, sourates à l’appui, que rien n’y précise l’obligation du voile (et moins encore du burkini !) ni d’ailleurs les incessantes revendications sur les menus des cantines scolaires ou pénitentiaires, l’interdiction des sessions du baccalauréat et des examens importants le vendredi, le respect du jeûne du ramadan (y compris par les « mécréants » dans les cités où ceux-ci sont devenus minoritaires), l’exigence de mosquées-cathédrales au minaret surplombant les clochers voisins comme à Toulouse, etc. A juste titre, il estime que ces revendications sont avant tout identitaires – de même que la victimisation entretenue autour des Croisades et, surtout, bizarrement, de la colonisation dont le souvenir affreux devrait en bonne logique dissuader ses victimes ou leurs descendants de rallier en masse un pays qui les a tant fait souffrir. En s’attaquant à la laïcité dont la France se fait gloire, avance-t-il aussi, c’est en fait notre nation que visent les musulmans.

    Conséquence du criminel décret pris le 29 avril 1976 par le tandem Giscard-Chirac sur le regroupement familial et l’afflux qui s’ensuivit, « depuis les années 1980-1990, écrit le général, la cohabitation entre la population de souche judéo-chrétienne (sic) et la population islamique de souche immigrée arrivée dans le courant du XXe siècle pose […] un certain nombre de difficultés ». Résultant, « en particulier d’une différence entre les deux populations, avec surtout la part prépondérante d’une religion si différente de celles implantées en France ». Religion au surplus non structurée :

    « Ses responsables peuvent s’autoproclamer imams sans vérification approfondie de leurs connaissances théologiques. A cela il faut ajouter les difficultés d’ordre doctrinal dues à des conceptions divergentes, qui proviennent de l’origine nationale des immigrés… C’est pour cette raison que nos gouvernements successifs ont eu et ont encore des difficultés pour créer un véritable organisme représentatif de toutes ces tendances et surtout de le faire accepter par une majorité d’islamiques. »

    Ce qui n’est pas le cas du Conseil français du culte musulman.

    Pour l’auteur, « la vision ségrégationniste des sexes de la part des islamiques » est également source de tensions. Celles-ci ne seraient-elles pas plutôt provoquées par les « incivilités » vis-à-vis des femmes autochtones, comme on l’a vu dans le quartier de La Chapelle-Pajol livré aux migrants ? et par une délinquance endémique, favorisée par la déculturation de beaucoup d’immigrés, eux-mêmes déjà déracinés du bled vers les bidonvilles d’Afrique du Nord ou subsaharienne, au sein de familles atomisées ?

    De manière assez irénique, le général professe que « l’islam peut être compatible avec la République » à condition que « diverses prescriptions de la religion islamique [soient] adaptées […] à nos traditions et valeurs, et non l’inverse, pour permettre à tous les Français de vivre ensemble en bonne harmonie, dans le respect démocratique de notre laïcité » et que « les islamiques présents sur notre sol admettent le principe […] du respect de notre vieille culture judéo-chrétienne ». Bref, il souhaite qu’émerge « un islam novateur, capable d’adapter et reformuler la loi islamique ».

    Ne serait-ce pas un mirage alors que pas mal d’immigrés sont venus chez nous pour fuir justement des régimes trop laïcs à leurs yeux ? Notre général, qui salue les efforts de l’ex-ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem pour inciter les musulmans à « s’intégrer dans notre société-judéo-chrétienne », espère beaucoup en l’action pacificatrice d’imams réputés « modérés » comme le Bordelais Tarek Oubrou, protégé d’Alain Juppé, ou le Francîlien Hassen Chalgoumi, « défenseur des juifs » – et qui, a révélé le 1er juillet la lettre confidentielle Faits & Documents, a « désormais quitté son pavillon de Drancy (Seine-Saint-Denis) pour un appartement dans un superbe immeuble haussmannien de l’avenue Montaigne (VIIIe arrondissement de Paris), à deux pas du Pont de l’Alma»… où les musulmans lambda à ramener dans le droit chemin laïciste ne doivent pas être très nombreux.

    Camille Galic 10/07/2017

    Jean-Pierrre Badou, Quand Marianne se voile/Peut-on intégrer l’islam ?, Pierre Téqui éd. avril 2017, 198 pages avec bibliographie et annexes.

    https://www.polemia.com/quand-marianne-se-voilepeut-on-integrer-lislam-de-jean-pierrre-badou/