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Europe et Union européenne - Page 718

  • Face à Bruxelles, la France se rebiffe

    L’Europe communautaire et sa politique commerciale n’ont pas la cote. Sans les remettre radicalement en cause, le Gouvernement en tient compte et infléchit son discours.

    Article publié dans L’Action Française 2000

    Le référendum en faveur du Brexit annonce-t-il le détricotage de l’Union européenne (UE) ? Dans l’immédiat, tenant compte de la défiance qu’elle inspire, le Gouvernement français s’est manifestement décidé à infléchir son discours, sinon sa politique. « Quand l’Europe n’est pas le bon niveau de décision, alors elle doit s’effacer, et laisser les États décider », a ainsi déclaré Manuel Valls, devant quelque deux cents militants socialistes réunis à Belleville-sur-Mer le 26 juin, comme le rapporte Euractiv. Dans ce contexte, la politique commerciale, censée relever de la compétence exclusive de l’UE, s’avère particulièrement exposée aux critiques. Sans doute la hantise des poulets américains traités au chlore n’aura-t-elle rien arrangé... Au point où en sont les discussions, « il ne peut pas y avoir d’accord de traité transatlantique », a même prévenu le Premier ministre.

    Accord avec le Canada

    Un "Accord économique et commercial global" (AECG ou CETA) n’en a pas moins été conclu dernièrement avec le Canada. Sa version définitive a été validé le 13 mai par le Conseil européen des chefs d’État ou de gouvernement, plus de neuf ans après l’ouverture des discussions. Paris a salué « un accord ambitieux, équilibré et mutuellement bénéfique ». D’autant que « le Gouvernement de Justin Trudeau s’est rallié à la proposition européenne de Cour de justice des investissements ». « Porté par la France, ce nouveau dispositif rompt définitivement avec l’ancien système d’arbitrage privé », s’est félicité le Quai d’Orsay. Matthias Fekl, secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur, de la promotion du Tourisme et des Français de l’étranger, en a fait la promotion devant ses homologues du G20 le 10 juillet ; ce dispositif aurait « vocation, à terme, à devenir une cour multilatérale des investissements », explique le ministère des Affaires étrangères. [....]

    La suite sur le Journal d’un eurosceptique désabusé

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Face-a-Bruxelles-la-France-se

  • La réponse insensée de l’Union Européenne aux attentats : « Nos portes restent ouvertes »

    Les attentats islamistes se multiplient sur le sol européen, la violence des immigrés s’accroît, mais l’Union Européenne maintient opiniâtrement ses œillères et prône envers et contre toute raison l’accueil des clandestins.

    En Allemagne, en France, en quelques jours, c’est une explosion de furie de la part de « réfugiés » musulmans venus chercher soi-disant de l’aide en Europe. Et qui se retournent contre qui les reçoit. C’est le résultat de la politique de la chancelière allemande Merkel, soumise aux diktats mondialistes et financiers !

    Mais sur cette hospitalité bien-pensante en faveur des immigrés qui apporte la mort, la haine et le sang, Bruxelles n’apprend pas la leçon. Commentant les récents épisodes de violence gratuite et particulièrement horrible qui ont ensanglanté nos pays européens, Margaritis Schinas, le porte-parole de la Commission de l’Union Européenne a réaffirmé que les portes de l’Union Européenne « resteront ouvertes à qui fuient la guerre et les persécutions, et à ceux qui cherchent l’asile, mais nous nous défendrons des attaques contre notre style de vie. »

    La politique d’accueil imposée par l’establishment politique européen ne changera donc pas malgré une insécurité croissante qui se propage sur tout le vieux continent ! Entre agressions sexuelles à répétition et massacres à la hache, au couteau, au camion fou et autres méthodes d’extermination rapide, la bombe migratoire est en train d’exploser à la face des peuples européens. Une explosion liée au terrorisme islamique.

    Et pourtant, malgré l’évident échec de la politique d’intégration et du « vivre-ensemble, les technocrates bruxellois ne se décident pas à fermer les frontières de l’Europe. Au contraire, leurs discours philanthropiques préconisant la maintien des portes ouvertes se font toujours plus insistants, plus pressants, plus culpabilisants, tout en promettant par de belles paroles qui n’engagent que ceux qui les écoutent, des mesures de sécurité bien faiblardes devant le danger que constituent ces immenses flux migratoires incontrôlables et incontrôlés. Face à la haine et à la volonté de tuer des kamikazes islamistes cachés parmi les clandestins.

    Mais l’idéologie multiethnique, multiculturelle, d’une Europe pour tous, telle une divinité suprême, règne en despote sur le monde. Elle a ses adeptes sectaires et son culte sacrificatoire : d’autres vies, après celles du Bataclan, de Nice, de Bavière et d’ailleurs, lui seront immolés sur l’autel du « vivre-ensemble » par l’élite des bien-pensants humanistes ! Qui ne sont pas à un mort près pour faire triompher leur meilleur des mondes à venir…

    Francesca de Villasmundo

    http://www.sannioportale.it/public/articoli/immigrati-la-ue-dopo-le-stragi-le-nostre-porte-restano-aperte-664463.asp

    http://www.medias-presse.info/la-reponse-insensee-de-lunion-europeenne-aux-attentats-nos-portes-restent-ouvertes/58558

  • Pologne : un Irakien interpellé avec des explosifs à la veille des JMJ

    À la veille des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) en Pologne, un homme de nationalité irakienne en possession de matériaux explosifs a été interpellé à Lodz. Selon des médias polonais, des traces d’explosifs ont aussi été découvertes à Cracovie (Sud), où cet Irakien de 48 ans avait séjourné récemment et où des centaines de milliers de jeunes catholiques et le pape François doivent participer aux JMJ.

    « L’homme a été placé en détention provisoire pour deux mois, accusé de possession d’explosifs, ce qui est qualifié de crime contre la sécurité publique. Une enquête a été lancée par le parquet national », a déclaré aux journalistes Pawel Urbaniak, porte-parole du tribunal de Lodz. « C’est un étranger, probablement un Irakien. Il disposait d’un titre de voyage rudimentaire. Les questions de son identité, ses origines, son séjour (en Pologne) font l’objet de l’enquête, tout comme les endroits où il s’est rendu et les personnes qu’il a contactées », a-t-il ajouté.

    La télévision Polsat News affirme que l’homme portait sur lui des notes sur des préparatifs d’actes « terroristes » dirigés principalement contre des établissements commerciaux français en Pologne. Ayant vécu quelques années en Suisse, puis en Suède dont il a été refoulé, il est arrivé en Pologne il y a quelques semaines, a rapporté la chaîne. Les agents sont actuellement à la recherche d’éventuels complices de l’Irakien et d’importantes quantités d’explosifs, à travers la Pologne.

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • Allemagne. Attaqué 4 fois en 8 jours, le pays plonge dans la terreur

    L’Allemagne a connu une quatrième attaque, hier soir en Bavière, où un kamikaze s’est fait exploser près d’un festival de musique. Après les viols très massifs de la Saint Sylvestre dans lesquelsplus de 2.000 migrantssont impliqués, le pays connaît donc les joies du multiculturalisme. Car si les motivations des terroristes sont divergentes, il y a un point commun entre toutes ces attaques : Comme en France, elles sont le fait d’immigrés ou de fils d’immigrés.

    1- Lundi 18 juillet, à Würzburg. À 21h15, un jeune réfugié afghan âgé de 17 ans attaque les passagers d’un train régional avec un couteau et une hache en criant « Allah Akbar ». Quatre personnes sont grièvement blessées. L’assaillant prend ensuite la fuite avant d’être abattu par la police. Le jeune homme était arrivé en Allemagne depuis plus d’un an et vivait depuis deux semaines en Bavière dans une famille d’accueil.
    Motivation: son acte a été rapidement revendiqué par l’organisation État Islamique (EI) à laquelle il avait prêté allégeance dans une vidéo de revendication de 2 minutes 20. Dans sa chambre, les enquêteurs ont également retrouvé le drapeau de l’EI.

    2- Vendredi 22 juillet, à Munich. Un jeune germano-iranien (sic) de 18 ans, David Ali Sonboly, ouvre le feu dans un centre commercial, faisant neuf morts et 35 blessés, dont 11 graves, avant de se suicider. Ses parents étaient arrivés en Allemagne en tant que demandeurs d’asile peu avant sa naissance et lui-même était né à Munich. Mais, pas plus qu’un ânon né dans une écurie de chevaux de course ne deviendra cheval de course, Sonboly ne se sentait pas comme un véritable Allemand, et il semblait en avoir un ressentiment vis à vis de son pays natal, comme l’atteste les propos qu’il a tenus juste avant de commettre son acte : « Sale métèque » lui lance un Allemand et une voix qui semble celle de l’assaillant lui répond: « Je suis Allemand, je suis né ici. » Le problème est que le dire ne suffit pas à le croire et encore moins à l’être.
    Motivation : la police a assez rapidement privilégié la piste du « forcené » sans lien avec le djihadisme. Afin de brouiller les pistes, il avait dans un premier temps été présenté comme néo-nazi, et aujourd’hui encore on le compare souvent au Franc-Maçon Anders Breivik car des coupures de journaux concernant ce dernier ont été retrouvées chez lui, et parce que les deux terroristes ont commis leurs faits à la même date (22 juillet). Ça fait peu pour faire un lien entre les deux hommes, surtout de la part de gens, qui, dès qu’une explication des faits ne leur sied pas, accusent les auteurs de complotistes.

    3- Dimanche 24 juillet, 16h30, à Reutlingen. Un homme armé d’une machette agresse plusieurs passants en pleine rue. Une femme est tuée et deux autres personnes blessées. L’assaillant serait un demandeur d’asile syrien de 21 ans qui aurait eu une « dispute » avec la victime avant de la tuer « avec une machette ».
    Motivation : le « crime passionnel » serait la piste privilégiée par les enquêteurs. Outre la façon très violente de gérer un différend, on se demande pourquoi il a agressé d’autres personnes.

    4- Dimanche 24 juillet, 22h12, à Ansbach. Deuxième attaque dans la même journée. Un réfugié syrien de 27 ans se fait exploser près d’un festival de musique où se trouvaient 2.500 personnes. L’explosion ne fait pas de victime, mis à part l’assaillant qui décède, mais 12 personnes sont blessées dont trois grièvement. L’homme avait voulu pénétrer sur le lieu du festival mais s’était fait refouler à l’entrée. Sa demande d’asile, il y a un an, avait été refusée mais il avait pu rester en Allemagne au vu de la situation en Syrie.
    Motivation : « Il s’agit malheureusement d’un nouvel attentat », a déclaré le ministre de l’Intérieur, Joachim Herrmann, qui n’a « pas exclu » une piste islamiste. Il a également précisé que l’homme, qui avait déjà fait deux séjours en hôpital psychiatrique, avait tenté par deux fois dans le passé de se suicider.

    Source, avec des compléments vidéo

    http://www.contre-info.com/allemagne-attaque-4-fois-en-8-jours-le-pays-plonge-dans-la-terreur

  • Suède : zones réservées aux femmes ?

    Lionel Baland EuroLibertés cliquez ici

    L’arrivée massive de migrants en provenance de pays musulmans menace l’égalité homme femme qui constitue le fondement de la société suédoise. Les attaques sexuelles commises récemment lors de festivals de musique conduisent à un débat à propos de l’instauration, lors de ces événements, de zones réservées aux femmes.

    Après les agressions sexuelles commises par des demandeurs d’asile mineurs lors du festival Putte i Parken (Soirée dans le parc) de Karlstad et les cinq viols, quinze agressions sexuelles et la tentative de viol lors du festival Bråvalla qui se déroule près de Norrköping – deux des viols ont eu lieu devant la scène et les autres dans une tente et aux toilettes et les victimes sont avant tout des jeunes femmes de moins de 18 ans –, ainsi que la tentative de viol lors du festival Peace & Love de Borlänge, les organisateurs de la fête culturelle de Göteborg qui doit se dérouler à la mi-août 2016 désirent créer des zones réservées aux femmes.

    La fondatrice de l’organisation, dont l’objet est d’instaurer plus de sécurité lors de ce genre d’événements, Nattskiftet (Équipe de nuit) trouve cette idée absurde car elle sanctionne les femmes au lieu de s’en prendre aux auteurs des faits. Elle pose la question de savoir, lorsque la société entre dans une telle logique, où se trouve la limite : transports publics, restaurants, vie professionnelle. Elle ajoute : « Si une zone particulière est instaurée, ne se trouve-t-on plus en sécurité lorsqu’on quitte cette zone ? »

    La police est consciente du problème que posent des migrants musulmans en la matière et elle est sous pression après avoir été accusée au début de l’année 2016 d’avoir caché que les auteurs d’agressions sexuelles survenues deux ans de suite lors d’un festival étaient des jeunes migrants originaires principalement d’Afghanistan…

    Avant le début de ce festival Putte i Parken à Karlstad, la police avait donc lancé la distribution de bracelets afin de sensibiliser les participants à la question des agressions sexuelles. Mais ces objets n’ont visiblement pas arrêté les agresseurs. Une policière défend cependant cette campagne. Elle déclare que la distribution des bracelets ne conduit pas à la disparition des agressions, mais estime que cela augmente les probabilités de voir plus de gens remarquer les auteurs, les dénoncer et porter plainte.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/07/24/suede-zones-reservees-aux-femmes-5829573.html

  • Dans le nouveau numéro de Synthèse nationale : l'histoire de l'assassinat du Mouvement social italien

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Le peuple russe : majorité invisible

    L’Europe a bien voulu écouter les Ukrainiens et les Tatars ; mais les Russes n’ont jamais eu voix au chapitre.

    « Nous sommes terrifiées et affligées par les actes du gouvernement russe qui, avec des armes, des soldats et des outils de propagande, mène une guerre contre l’Ukraine, son voisin le plus proche. Nous protestons contre l’intervention militaire et le soutien aux républiques fantoches de Donetsk et de Lougansk, qui terrorisent la population et dévastent le pays. Nous nous opposons à cette propagande de la haine qui, depuis des mois, déforme la réalité de ce qui se passe dans l’Est de l’Ukraine et incite les gens à la violence » : c’est par ce message que se sont adressées deux traductrices allemandes aux participants du Congrès des traducteurs de littérature russe, qui s’est tenu à Moscou en septembre 2014.

    Un message fort et qui résume à merveille la vision de la plupart des Européens sur la crise ukrainienne. Pour eux, il n’y a pas de doute possible : dans cette guerre, c’est la Russie qui attaque, et l’Ukraine se défend. La Russie chercherait à satisfaire une « soif impériale » inassouvie en tentant d’engloutir ses anciens satellites. Dans la conscience européenne, la Russie se laisse guider non par la raison mais par des instincts, telle une force sauvage, dangereuse et imprévisible.

    [Ce texte, publié par Inna Doulkina le 26 septembre 2014, n’a rien perdu en actualité.]

    Persuader l’Europe qu’elle se trompe dans son analyse n’est pas une mince affaire. Même Poutine, visiblement, y échoue. On l’imagine bien dire à Barroso, au cours de leur désormais fameux entretien téléphonique : « Si j’avais réellement voulu occuper l’Ukraine, je l’aurais fait en deux semaines. » Et voilà le président de la Commission européenne qui s’empresse de convoquer la presse pour déclarer que Poutine menace d’envahir Kiev et, qui sait, toute l’Europe. Alors que l’autre tentait précisément de lui expliquer le contraire.

    Si l’Europe ne comprend pas les motifs de la Russie, c’est avant tout parce que, dans sa résolution de l’équation ukrainienne, elle refuse d’en voir l’un des principaux éléments : les Russes.

    Ces Russes qui vivent sur le territoire ukrainien et se battent aujourd’hui contre le régime de Kiev. Ces hommes existent, ils sont nombreux ; ils avaient, dans leur vie d’antan, des métiers divers et on ne peut plus banals. Et voilà qu’un beau jour, ils ont acheté une tenue de combat, pris les armes, formé des bataillons et sont partis en guerre. Pourquoi ? C’est toute la question que la presse occidentale refuse de se poser. Au lieu d’essayer de comprendre ce qui anime ces hommes, les journalistes et les politiciens occidentaux les dénigrent de façon systématique – ce qui, selon eux, devrait tout expliquer mais qui, justement, ne résout rien. À les en croire, les insurgés ne seraient qu’un ramassis de bandits chevronnés, profitant du chaos ambiant pour s’adonner au meurtre et au pillage.

    Or, ces suppositions sont fausses. L’écrivain russe Zakhar Prilépine, qui s’est rendu dans le Donbass en ce mois de septembre, dresse un portrait des insurgés, après avoir passé du temps à leurs côtés : « J’ai fait un bout de route en voiture avec 14 insurgés tout juste libérés (les républiques populaires et la garde nationale ukrainienne échangent en ce moment leurs captifs). J’ai pu les écouter. Ils ont en moyenne entre 45 et 65 ans. Ce sont majoritairement des ouvriers – pas ces miséreux déclassés des villes mourantes, mais des ouvriers soviétiques. Vous vous rappelez forcément de ce type – des hommes obstinés, réglos, qui ont des principes, qui savent travailler de leurs mains mais qui s’y connaissent aussi en histoire et en géo, qui savent en parler à leurs enfants, qui lisent, qui vont au théâtre, qui ont été un temps antisoviétiques mais cela leur a vite passé, et ils ont retrouvé leur fierté nationale. »

    Lors de ses pérégrinations dans un pays en guerre, Prilépine rencontre des « civils », mais aussi des membres des cercles criminels : « Dans un café à Donetsk, j’ai rencontré des combattants, des hommes blessés, mais malgré cela, heureux et détendus. À une table voisine, j’ai vu aussi des « bœufs » locaux en vestes de cuir, fronts rabougris, jambes écartées, ils regardaient de travers et respiraient lourdement. Sur Internet, en Russie, on aime raconter qu’en Ukraine, il n’y a que des bandits qui font la guerre. Seuls des gens qui n’ont jamais vu un bandit de leur vie peuvent affirmer une chose pareille. Les « vrais mecs », ici, évitent le combat. Ils restent dans les cafés. Ils discutent. C’est tout. »

    Certes, ce n’est que l’avis romancé d’un écrivain, mais il est loin d’être le seul : les témoignages confirmant que les insurgés sont principalement des locaux, et qu’ils combattent non par plaisir mais par nécessité sont légion – il suffit de s’y intéresser. Mais pourquoi se battent-ils donc ?

    C’est une question qui mérite au moins d’être posée, et qui fournit les clés nécessaires à la compréhension du conflit ukrainien. C’est une question qui explique, aussi, pourquoi la Russie a rattaché la Crimée à son territoire et pourquoi elle soutient le Donbass. (Bien moins, d’ailleurs, que ne le voudraient ses habitants.)

    Mais l’Europe ne veut pas se poser cette question. Pour elle, les Russes, dans cette histoire, sont des invisibles. Les Russes de Crimée d’abord, dont la position n’a jamais été entendue à l’Ouest. Leur terreur de se retrouver coincés dans une Ukraine ne respectant pas leur langue ni leur culture n’a jamais été prise en compte. Leur désir de se rattacher à la Russie, un désir ancien, ardent et réel, n’a pas été pris au sérieux. L’Europe a bien voulu écouter les Ukrainiens et les Tatars ; mais les Russes n’ont jamais eu voix au chapitre.

    Puis, la situation s’est reproduite pour les Russes du Donbass. L’Occident n’a pas daigné s’intéresser à ces populations qui n’avaient rien demandé à personne, qui ne cherchent qu’à vivre en paix sur leur terre, conformément à leurs représentations du Bien et du Mal. Ces Russes qui veulent parler leur langue sans restriction, honorer leurs aïeuls, fêter le 9 mai et maintenir des liens avec la Russie – ont-ils jamais été écoutés ?

    Non. L’Europe passe à côté de ces hommes et ces femmes. Et si elle refuse de les regarder dans les yeux, c’est aussi parce qu’ils sont l’élément dérangeant qui risque de détruire l’idée qu’elle se fait de la Russie – et du monde en général.

    Ce que l’Europe peine à comprendre, c’est qu’il se trouve des gens, sur cette planète, et notamment en Russie et en Ukraine, qui ne rêvent pas de s’installer chez elle, ni d’adopter son mode de vie. Ils se sentent bien chez eux, et l’émigration n’est pas, à leurs yeux, un symbole de réussite. Avec cela, ces gens ne sont pas des attardés mentaux – ils possèdent tout simplement leur culture propre, et ils ne sont pas prêts à la brader contre un permis de séjour et une allocation chômage, quelque généreuse qu’elle puisse paraître.

    On peut comprendre que l’Europe ait du mal à se le figurer : ses préfectures sont assaillies de milliers d’étrangers qui veulent se suspendre à ses mamelons ; difficile effectivement, dans ce contexte, de croire que ce n’est pas le rêve du monde entier. Pourtant, c’est la réalité, et si l’on trouve, parmi les Russes, un certain nombre d’émigrés potentiels, la plupart d’entre eux veulent vivre dans leur pays et n’ont pas l’intention de le quitter.

    Le problème, c’est que l’Europe n’écoute que les premiers et passe totalement à côté des autres. C’est à l’époque soviétique que l’Occident a pris l’habitude de forger sa vision de l’URSS sur la base de ce que lui en rapportaient les dissidents émigrés. C’est bien d’écouter les dissidents – les problèmes commencent lorsqu’ils deviennent les interlocuteurs privilégiés, voire uniques.

    Car à force de ne côtoyer que des occidentalistes forcenés, l’Europe réduit le concert de la nation russe à une seule note audible. Au lieu de se plonger dans une bibliothèque, elle relit, des années durant, un seul et même livre, s’interdisant d’en ouvrir d’autres. Il faut dire aussi que ses interlocuteurs l’assurent en permanence qu’ils sont les seuls représentants de leur peuple dignes d’être écoutés. Qu’ils font partie des rares êtres civilisés – et que tous les autres sont des barbares.

    Sans conteste, la vision « dissidente » de la Russie est digne d’intérêt. Mais elle n’est pas la seule valable – les Russes qui ne se désignent pas comme étant la « conscience de la nation » en ont une aussi, de conscience. Et l’Europe, ne serait-ce que pour se faire une image plus complète, ferait bien de s’y intéresser. Qui sait, peut-être serait-elle surprise ?

    Mais visiblement, elle ne s’empresse pas de le faire – et ce probablement, aussi, parce qu’elle ne souhaite pas sortir de sa zone de confort : il est bien plus aisé d’écouter ceux qui vous confirment dans vos représentations plutôt que ceux qui les contredisent.

    C’est parce que l’Europe vit dans la certitude que toute l’humanité rêve de s’installer sur ses terres bénies et que son projet de société est le plus avantageux qu’elle échoue à comprendre les sentiments des Criméens et des Russes du Donbass, qui rejettent le projet ukrainien de rattachement à l’UE.

    Et eux, s’ils le rejettent, c’est simplement parce qu’ils se sentent russes avant tout. Parce qu’ils tiennent à leur identité, à leur culture et à leur mémoire. Ils n’ont pas l’intention de les imposer à la terre entière, non – que les alarmistes se rassurent ; mais en revanche, ils sont prêts à les défendre, et par les armes, s’il le faut. Parce que le « village global » attire bien moins que ce qu’on voudrait nous faire croire ; parce que l’identité nationale et culturelle demeure un élément fondateur crucial pour une majorité écrasante d’êtres humains. Et plutôt que de tenter de la diluer dans une « humanité globale », il vaut mieux l’accepter et la respecter. Ce n’est pas la suppression des différences qui fait la paix mais leur respect. Et la Russie, polyethnique et polyculturelle mais solidaire et unie, n’en est pas le plus mauvais des exemples.

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-peuple-russe-majorite-invisible-183155

  • Des ministres l’affirment : l’immigration de masse à l’origine des attentats

    Des ministres l’affirment : l’immigration de masse est à l’origine des attentats…malheureusement, comme on peut s’en douter, ce ne sont pas des ministres français, belges ou allemands qui ont reconnu cette évidence, même si tous les attentats islamiques depuis Charlie Hebdo ont été commis par des immigrés musulmans, des enfants d’immigrés musulmans ou des « réfugiés » musulmans fraîchement arrivés.

    Pour entendre des ministres énoncer ce genre de vérités politiquement incorrectes, il faut se rendre dans les anciens pays de l’Est. Ainsi, au lendemain de l’immonde attentat de Nice, le ministre de l’Intérieur polonais Mariusz Blaszczak, chargé d’assurer la sécurité pendant les Journées mondiales de la jeunesse qui se dérouleront à Cracovie à la fin du mois, a rassuré ses compatriotes en ces termes : « La France est dans une situation bien plus difficile que la Pologne.La Pologne se serait retrouvée dans une telle situation elle aussi s’il n’y avait pas eu le changement de gouvernement [après les élections d’octobre 2015, ndlr].Nous aurions désormais des milliers d’immigrants du Moyen-Orient et d’Afrique, car c’est ce qu’avait décidé la coalition PO-PSL. »

    Des décennies de politique multiculturelle

    Car pour le ministre polonais – et c’est un sentiment largement partagé dans son pays – la vague d’attentats et l’existence de zones de non-droit dans l’ouest de l’Europe sont la conséquence de « décennies de politique multiculturelle, de politiquement correct ». « Il faut appeler les choses par leur nom, parce que le politiquement correct va entraîner l’Europe à sa perte », prévient Mariusz Blaszczak.

    « Le niveau de menace terroriste en Europe n’a jamais été aussi élevé. Les causes sous-jacentes doivent être gérées et nous devons faire face, tout comme nous devons aussi faire face au fait que la radicalisation n’a pas été tenue en dehors des frontières de l’Europe. » Tels sont les propos prononcés en Conseil des ministres de l’UE par Peter Szijjarto, le ministre hongrois des Affaires étrangères.« L’immigration illégale et le terrorisme vont main dans la main », a encore déclaré après l’attentat de Nice Antal Rogan, chef du cabinet du Premier ministre hongrois.

    Le gouvernement hongrois peut même vous l’écrire : « Le saviez-vous ? L’attentat de Paris a été commis par des immigrés. » C’est l’inscription figurant sur une des affiches de campagne en vue du référendum du 2 octobre, quand les Hongrois seront appelés à dire ce qu’ils pensent de la volonté de Bruxelles d’imposer aux nations européennes des quotas obligatoires d’immigrants arrivés illégalement en Europe.

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent daté du 23 juillet 2016

    http://fr.novopress.info/202657/ministres-laffirment-limmigration-de-masse-a-lorigine-attentats/

  • Europe : de la guerre récurrente à la paix permanente ?

    De la géographie politique à la géographie  »nationiste »*

    L’Europe subit depuis 2500 ans un cycle permanent de création-destruction d’empires. Et de destruction d’elle même. Le premier et un des plus étendus et puissants fut l’empire celtique qui eut son âge d’or vers – 500 mais ne fut pas suffisamment coordonné pour résister à l’empire romain naissant en réaction à la menace gallique, au premier siècle avant J-C. L’effondrement de l’Empire romain six cents ans plus tard générera la  »nuit du haut Moyen Age ». Cette nuit durera elle aussi 5 ou 600 ans.

    I – Puis il y eut une re-création des nations européennes. Et enfin des États nations ; mais aussi, à nouveau, des Empires.

    Trois de ces Empires, vaincus en 1918, disparurent alors: L’Empire allemand, l’Empire austro- hongrois, et l’empire ottoman. Seul survécut, pour 70 ans encore, l’immense empire russe, ni vainqueur ni vaincu, mais maintenu en ses frontières tsaristes par les nouveaux maîtres communistes du Kremlin.

    La deuxième guerre mondiale inévitable -comme l’avait pronostiquée le génial et prescient Bainville- ne fut pas évitée. Une démente tentative de Reich, une esquisse loufoque d’empire italien, un sanglant empire nippon et des dizaines millions de morts plus tard, une paix tout aussi branlante que celle de 1918 fut mise en place.

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