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Europe et Union européenne - Page 724

  • Jo Cox défendait le boycott d’Israël – Vous avez dit conspiration ?

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    L’assassinat du député britannique Jo Cox est pour le moins étrange. Il tombe à point pour inverser le sort du référendum concernant le Brexit puisque Jo Cox était classée pro-UE.

    Mais une autre prise de position de Jo Cox mérite attention. Elle s’affichait volontiers en faveur d’une Palestine libre et justifiait le boycott des produits israéliens, ce qui lui avait valu d’être pointée du doigt comme « anti-israélienne » par les médias israéliens.

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    Et voilà que, comme par hasard, le député Jo Cox, est assassinée par  un « partisan dévoué » de l’Alliance nationale, un groupe néo-nazi basé aux Etats-Unis.

    D’une pierre deux coups ? Est-on en droit de remarquer que son meurtre permet à la fois d’éliminer un député considéré « anti-israélien » et de faire balancer le référendum en faveur de l’Union européenne et des mondialistes ?

    http://www.medias-presse.info/jo-cox-defendait-le-boycott-disrael-vous-avez-dit-conspiration/56554

  • Municipales en Italie : le Mouvement 5 étoiles s'empare de Rome et Turin

    6a00d83451619c69e201b7c870a8ee970b-800wi.jpgCoup de tonnerre dans le ciel italien: Virginia Raggi est devenue avec 64 à 67 % des voix la première femme élue maire de la capitale italienne tandis que son parti, le «Mouvement 5 Etoiles» (M5S), est en passe de remporter également la mairie de Turin. Avec un score compris entre 50 et 54 %, la jeune économiste Chiara Appendino, devance à la surprise générale le maire démocrate sortant de Turin, l'ancien ministre Piero Fassino. Le parti Démocrate remporterait la mairie de Milan d'une courte tête contre le candidat de la droite. 

    Dans ces deux villes, la droite était divisée.

    Dans l'article ci joint, les journalistes ont voulu savoir ce que pensait le Vatican au réveil du lendemain ce séisme politique à Rome. 

    Les réponses sont intéressantes : des prélats expriment leur satisfaction de voir cette secousse (certains ayant voté M5S, d'autres s'étant abstenus), on affirme que les propos sur le paiement plus systématique de taxes foncières pour les locaux religieux ayant des activités commerciales, réclamées par la candidate élue, sont tout à fait en phase avec le pape et la conférence épiscopale. De plus, lors de la loi sur les unions civiles, le parti avait demandé à ses élus à la chambre des députés de voter en conscience, sans consigne monolithique de parti, et cela a plu à de nombreux prélats. On lit aussi qu'au fond le Vatican traite personnellement plus avec le gouvernement italien et la préfecture qu'avec la mairie de Rome : c'est plus le vicariat de Rome, c'est à dire les paroisses, qui est concerné. On n'est pas exalté côté curie mais l'article conclut avec les propos d'un évêque de la curie :

    «Soyons honnêtes, Rome est ingouvernable. Je ne suis pas allé voter mais il ne me déplaît pas que Mme Raggi l'ait emporté. Mettons le M5S à l'épreuve dans une ville difficile et voyons comment il s'en sort».

    Michel Janva

  • Populisme et amalgame

    Nouvelle manifestation de ce populisme tant décrié par les « élites » européistes, en Italie le M5S (Mouvement cinq étoiles, Movimento 5 Stelle)  fondé par Beppe Grillo,  a remporté deux très grands succès   hier lors des élections municipales. A Rome,  la candidate des populistes, l’avenante  Virginia Raggi, 37 ans, avocate  de son métier, l’a emporté largement avec plus de 67% des voix  face  à son adversaire du Parti démocrate (PD, centre-gauche) Roberto Giachetti. La jeune femme a principalement fait campagne en promettant une gestion saine (la ville éternelle a accumulé 14 milliards de dettes ces vingt dernières années), de lutter  contre la corruption endémique, d’en finir avec l’actuelle  désastreuse collecte des ordures, les problèmes de voirie,  de rétablir des transports en commun, aujourd’hui très chaotiques, dignes de ce nom et efficaces. Un programme pragmatique, une volonté affichée de balayer les partis du Système qui ont séduit les Romains.

    La lutte impitoyable contre la corruption,  la fraude fiscale, la mise en place d’un revenu universel, sont des  éléments centraux du programme du Mouvement cinq étoiles, qui développe par ailleurs un programme plutôt libéral ( souhait de résduire la fiscalité des PME-PMI/TPE-TPI, de  privatiser certaines entreprises publiques, d’en fermer d’autres…). Pour autant même dans une ville comme Turin, bien gérée de l’avis de tous par son  maire sortant du Parti démocrate, Piero Fassino, le mouvement populiste s’est imposé à travers la figure d’une autre candidate, elle aussi novice en politique, Chiara Appendino, 40 ans, qui a rallié près de 54% des suffrages

    Tout le monde aura compris que ces municipales ont été également l’occasion  de sanctionner  le très bruxellois Premier ministre de centre gauche Matteo Renzi, un Parti démocrate au pouvoir qui ne séduit pas et n’a pas amélioré la situation économique, les difficultés quotidiennes des Italiens. 

    Pour se faire, nos voisins transalpins ont donc largement voté pour un mouvement populiste qui  se proclame officiellement « ni de droite ni de gauche », mais dont les 17 députés élus en 2014 au Parlement européen siègent au sein du groupe Europe liberté démocratie directe (ELDD, en anglais : Europe of Freedom and Direct Democracy Group, EFDD), souvent présenté comme « antieuropéen » et « xénophobe ». Un groupe d’ailleurs coprésidé par le député M5S David Borelli et le britannique Nigel Farage (UKIP).

    Nigel Farage  est justement  actuellement une des figures les plus médiatisées de la campagne en cours  sur la sortie ou non de l’UE du Royaume-Uni, à quelques jours du référendum, laquelle vient de reprendre après l'assassinat de Jo Cox, député travailliste  pro-européenne. De cet assassinat, Bruno Gollnisch a dit ce qu’il fallait en penser vendredi soir sur France Culture. Les partisans du maintien dans l’UE essayent-ils de de tirer profit?

    Le Point le relève, ce crime « peut-il faire bouger les lignes (…)? Alors que, jusqu’à présent, les enquêtes d’opinion donnaient le camp de ceux qui veulent sortir de l’UE gagnant, deux sondages publiés ce dimanche donnent le Brexit perdant et un autre donne les deux parties à égalité. L’enquête réalisée vendredi et samedi par Survation pour le Mail on Sunday donne le camp du in en tête avec 45 % des suffrages contre 42 % pour le out. Quant au sondage Yougov pour le Sunday Times, réalisé jeudi et vendredi, il donne un point d’avance au camp du in  à 44 % contre 43 % pour le out. Un troisième sondage publié samedi pour le journal The Observer donne les deux camps à égalité (…). »

    « Sur le plateau d’ITV, le ministre des Finances, George Osborne, a appelé de ses voeux un débat plus apaisé après la mort tragique de Jo  Cox, tout en rappelant les  énormes risques d’un Brexit, qui serait une  terrible erreur. Il a dénoncé la dernière affiche de campagne de Nigel Farage, le chef du parti anti-immigration Ukip, mettant en scène une colonne de réfugiés et barrée du slogan Breaking Point  (Point de rupture), publiée juste avant le meurtre de Jo Cox. C’est une affiche répugnante et ignoble qui rappelle la propagande nazie des années 1930 , a-t-il dit. »  Le souhait  de stopper  l’immigration massive, souhait  partagé par une très large majorité des Européens, des Français, fait-il de ces derniers des nazis?! Nous sommes là au niveau zéro de la réflexion politique, clairement dans la manipulation la plus totale, la volonté de sidération et de culpabilisation. 

    D’ailleurs on le voit avec le choc psychologique  (espéré) engendré par le  meurtre de la malheureuse Jo Cox, divine surprise des pro UE et qui a coïncidé avec une remontée de la bourse et de la livre sterling. L’assassin, un individu souffrant  de problèmes psychiques (« pire qu’un crime une faute » comme l’a noté Bruno Gollnisch citant une célèbre  réflexion attribuée Talleyrand au sujet de l’exécution du duc d’Enghien)  est décrit avant tout comme un militant, un affreux d‘extrême droite ayant des liens avec la mouvance néo nazie américaine. Pourtant  la règle chez nous dans les affaires de terrorisme, avec des meurtriers disons plus « exotiques » est celle du  pas d’amalgame. Mais dans le cas présent on  sous-entend qu’être favorable au Brexit prouverait de sombres pulsions,  un cerveau malade… La ficelle est un peu grosse, mais  quand on est aux abois…

    http://gollnisch.com/2016/06/20/populisme-et-amalgame/

  • Durée du travail : les salariés français, derniers de la classe européenne

    FRANCE (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Selon une enquête d’Eurostat, l’office de statistiques de l’Union européenne, les Français travailleraient de moins en moins et seraient même les derniers de la classe européenne pour la durée annuelle de travail.

    Enquête-temps-de-travail.jpgCette enquête, commandée et publiée mercredi dernier par le Centre d’observation économique et de recherche pour l’expansion de l’économie et le développement des entreprises (Coe-Rexecode), révèle en effet que la durée effective annuelle du travail des salariés à temps complet en France est la plus basse de tous les pays de l’Union européenne.

    Les Français auraient en moyenne travaillé 1 646 heures en 2015, soit 14 heures de moins qu’en 2013, année des derniers relevés.Comparé à nos voisins européens, c’est 199 heures de moins qu’en Allemagne, 228 heures de moins qu’au Royaume‑Uni et jusqu’à 434 heures de moins qu’en Roumanie ! En 2013, seuls les Finlandais faisaient moins bien. En 2015, nous sommes devenus les derniers de la classe.

    Comment expliquer un tel écart ? Les résultats de la France sont plombés par le nombre de semaines d’absence par an. Il est de 10,6 semaines en France contre 7,7 en Allemagne. En cause, non pas les arrêts‑maladies, mais les congés ordinaires et les RTT : 7 semaines sur les 10,6.

    La répartition du temps de travail en France est particulièrement inégalitaire. En comparant les différentes catégories de travailleurs et secteurs d’activité, on constate que les fonctionnaires des services non marchands (administration publique, éducation, santé, action sociale, etc.) sont ceux qui travaillent le moins : 1 569 heures de travail par an. Moins que la durée légale de travail, qui est de 1 607 heures par an, correspondant aux fameuses 35 heures par semaine. En revanche, les chefs d’entreprises français, avec en moyenne 2 335 heures par an, travaillent beaucoup plus que la moyenne nationale et même européenne. C’est 42 % de plus qu’un salarié moyen français et 14 % de plus qu’un chef d’entreprise britannique.

    L’enquête soulève aussi un curieux paradoxe : même en travaillant moins, les Français font partie des travailleurs les plus productifs au monde. Une énigme pour les pays anglo‑saxons si souvent critiques envers le modèle français. La clé est sans doute à chercher dans le caractère fortement inégalitaire de la répartition des heures travaillées, en France. En clair, peu de personnes travaillant beaucoup surcompensent le poids que représentent beaucoup de personnes travaillant peu…

    http://fr.novopress.info/

  • Pologne : vers la dictature européenne

    L’approche du référendum britannique sur une éventuelle sortie du Royaume-uni de l’union européenne semble affoler chaque jour une intelligentsia européenne qui, pour se défendre, multiplie les menaces à l’encontre des pays, tels la Pologne, qu’elle estime ne pas être dans les clous.

    Le bras de fer entre l'Union européenne et Varsovie est entré début juin dans une nouvelle phase. La résolution, par laquelle le Parlement européen dénonçait, en avril, la situation jugée par Bruxelles contraire à l'état de droit en Pologne, n'ayant pas entraîné d'effets, la Commission européenne a adressé le 1er juin un avertissement formel aux autorités polonaises - avertissement qui, s'il n'était pas suivi rapidement, pourrait déboucher sur une procédure, inusitée pour l'heure dans l'Union, de sanction. Bruxelles ne se remet pas des réformes engagées par le nouveau pouvoir polonais, tant dans le domaine des média que dans celui du Tribunal constitutionnel.

    C'est surtout sur ce dernier point que la Commission affirme s'inquiéter pour l'état de droit, puisque pour le moment le contrôle constitutionnel des lois proposées par le Parlement n'est plus effectif. Parmi les projets législatifs qui inquiètent les censeurs européens figure une réforme de l'avortement qui n'autoriserait à supprimer l'enfant que dans le cas où la vie de la mère serait en jeu.

    Où se situe le déni de démocratie ?

    En pratique, le scandale, parfaitement orchestré médiatiquement, enfle, et Bruxelles accuse Varsovie de « mettre en péril la démocratie ».

    On aurait tort de croire les reproches faits par la Commission européenne à la Pologne. Certes, les sujets en cause appartiennent désormais à la vie courante de la plupart des démocraties actuelles ; mais ce qui est voté dans un pays, jusqu'ici, ne l'est pas nécessairement dans un autre.

    Et c'est là que le bât blesse. L'idée précise de Bruxelles est que tous les États-membres qui composent l'Union vivent des mêmes lois, et que chaque gouvernement ne s'occupe plus que des affaires courantes. Dès lors, les politiques polonais, élus démocratiquement par le peuple, se retrouvent contraints d'obéir à ces censeurs européens non élus, et de fait au-dessus des lois.

    La démocratie n'est plus, dans ce contexte, un exercice politique, mais un dogme sanctuarisé qui s'exprime à coups de diktats.

    Une diktat-ure ?

    Après le nazisme et le communisme, Bruxelles ?

    Le problème est qu'on n'en a pas averti les pays les plus fraîchement entrés dans l'Union. Et, lorsque la Pologne affiche sa fermeté face à l'ultimatum de l'Union européenne, elle est immédiatement sommée de passer sous les fourches caudines.

    Jusqu'ici, Beata Szydlo, le premier ministre polonais, a fait montre, avec le soutien massif du Parlement, d'une résistance propre à étonner Bruxelles. La Commission ne semble pas avoir compris que Varsovie, qui a eu à subir, ces dernières décennies, les oukases du nazisme et du communisme, n'entendait pas aliéner une liberté si chèrement reconquise.

    D'autant que, si on en croit la presse polonaise, la Pologne était prête à un certain nombre de concessions importantes, notamment en ce qui concerne le Tribunal constitutionnel, et qui revenaient, en pratique, et à peu de choses près, à faire droit aux exigences de Bruxelles.

    Varsovie ne demandait, en définitive, que quelques adaptations. Et du temps.

    Or voilà que, contrairement à ce que certaines discussions en cours pouvaient lui laisser croire, le pouvoir polonais se trouvait confronté à une volonté d'accélérer le mouvement, et en outre à une tentative d'imposer à la Pologne des décisions sur la crise migratoire, « décisions qui n'ont aucun fondement dans le droit européen et violent la souveraineté de notre État et les valeurs européennes », affirme une résolution votée par le Parlement polonais.

    Pologne d'abord

    Bref ! en brusquant les choses, Bruxelles s'est pris dans le tapis, sous l'oeil railleur mais dur de Beata Szydlo : « Je peux dire qu'il y a, à la Commission européenne, de plus en plus de gens qui veulent détruire l’Union européenne et non la voir se développer. »

    Le premier ministre a mis un point final à sa déclaration, qui sonne comme un acte de résistance - les Polonais ont l'habitude. « Le gouvernement polonais n'autorisera jamais personne à imposer ses choix aux Polonais, a lancé Beata Szydlo. Je suis le chef du gouvernement polonais et l'opinion de mes compatriotes sera toujours souveraine. Je suis une européenne mais, par-dessus tout, je suis Polonaise. »

    Varsovie, on le voit, n'est pas Athènes. Et la culture de droite - peut-on ajouter - n'est pas la culture de gauche. La Commission européenne s'essayait, ces derniers jours, à expliquer qu'elle était « dans un processus de dialogue ». Elle en a de curieuses notions, qui consiste à menacer la Pologne d'une sanction qui la priverait, notamment, de son droit de vote au sein du Conseil européen.

    Il est vrai que la Commission européenne agit désormais comme un dictateur - et peut-être un tyran. Jean-Claude Juncker, son président, l'a clairement laissé entendre en déclarant dernièrement à Paris se foutre intégralement des critiques que certains pouvaient lui adresser.

    Au-delà de son élégance, l'expression signifie bien que la démocratie se meurt - que la démocratie est morte.

    Olivier Figueras monde&vie 9 juin 2016

  • Brexit : l’affiche anti-migrants de Nigel Farage fait scandale

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    A une semaine du référendum sur la sortie de l’Union européenne – Brexit or not Brexit –, Nigel Farage a sorti une affiche-choc sur l’invasion de l’UE par les migrants. « Point de rupture – l’UE a tout raté », clame l’affiche de l’Ukip (Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni), ajoutant : « Nous devons quitter l’UE et reprendre le contrôle de nos frontières. » Au Royaume-Uni, explique l’Ukip, le solde migratoire net est de plus de 330 000 personnes par an, ce que le pays n’a pas connu depuis un siècle.

    Cette affiche a fait scandale dans le camp des pro-UE (et pro-migrants), au point d’accuser Nigel Farage de procéder à une campagne « de style nazi » ! Le principal reproche : la photo utilisée montre une colonne de migrants à la frontière de la Slovénie, et le Royaume-Uni, n’étant pas membre de l’espace Schengen, n’est pas concerné.

    L’affiche a été publiée dans les grands journaux nationaux, comme The Telegraph,The Daily Star et The Daily Express, et arborée par des camionnettes sillonnant Londres.

  • Comme en Suède, cet assassinat aussitôt médiatisé vient bouleverser les derniers jours du référendum

    Article très intéressant de François Asselineau suite à l'assassinat de la députée pro-UE Jo Cox :

    Sans-titre

    "Ayant été interrogé par Radio Sputnik le 8 juin dernier - il y a 8 jours, j'avais mis en garde les auditeurs sur le fait que les partisans du maintien dans l'Union européenne étaient prêts à tout pour terroriser les électeurs. Et j'avais en particulier rappelé ce qui s'était passé dans les jours précédant le référendum du 14 septembre 2003 en Suède, pour ou contre l'adoption de l'euro.

    Voici le verbatim de mon entretien sur Radio Sputnik :

    "Alors j’espère qu’au Royaume-Uni, il ne va pas se produire la même chose que ce qui s’était produit en Suède.

    Puisque je rappelle qu’en Suède, comme les sondages pour l’entrée de la Suède dans l’euro donnaient désespérément le Non gagnant, eh bien la porte-parole du camp du Oui, qui était Mme Ana Lindh, la jeune ministre des affaires étrangères du gouvernement suédois de l’époque, qui avait 42 ans et qui était une jeune femme très photogénique, et qui avait été l’égérie du camp du Oui, eh bien a été assassinée dans une galerie commerciale de Stockholm par un type.

    L’affaire a été à moitié élucidée -… c'est une espèce de Serbe sorti d’un hôpital psychiatrique, enfin un type qui a à peu près le profil de Lee Harvey Oswald, si vous voyez ce que je veux dire….

    Et elle a été, donc, assassinée deux jours avant la tenue du référendum.

    Et au lieu d’arrêter le référendum et de le reporter, eh bien le gouvernement du Premier ministre M. Personn, à l’époque Premier ministre de la Suède, a maintenu le référendum. Et pendant les 48 heures précédant le scrutin, on a chanté les louanges de cette femme qui avait été assassinée pour le triomphe du Oui. Et on a expliqué aux Suédois que cela allait changer probablement la donne, et qu'ils allaient voter Oui.

    Je ne sais pas si vous vous rendez compte. Il y a même eu un sondage Gallup, qui a été le dernier sondage publié, qui avait indiqué que le camp du Oui, miraculeusement, allait triompher, du fait de cet assassinat mystérieux.

    En fait, bon, ça n’a pas eu lieu. Le non l’a remporté en Suède. Et puis, ce qui est intéressant, c'est que toutes les prophéties d’Apocalypse qui avaient été faites pour la Suède, eh bien, donc c'était en 2003, eh bien treize ans après, plus personne n’en parle.

    Et pourquoi plus personne n’en parle ? Eh bien parce que la Suède, je ne vais pas dire qu’elle se porte merveilleusement bien car elle fait quand même partie de l’Union européenne. Mais elle est, parmi les pays de l’Union européenne, l'un des pays, sinon celui, qui se porte le mieux
    [...]  Alors tout ça pour dire, j’espère que le Brexit…, il ne va pas y avoir…, je serais un des plus ardents partisans du camp du Oui au Royaume-Uni, je prendrais des gardes du corps. Parce que vous comprenez, si évidemment il y avait un attentat ou s'il y avait quelque chose comme ça qui se passait au Royaume-Uni, les médias vous expliqueraient aussitôt : « vous voyez, si on sort de l’Union européenne » ; ils feront un amalgame qui n’a aucun rapport entre, par exemple, le terrorisme, le risque d’attentat et puis la sortie de l’UE (...) Si le Royaume-Uni sort de l’Union européenne, ça va inéluctablement avoir un effet de domino parce que tout simplement les peuples d’Europe vont regarder ce qui va se passer et puis ils constateront que ce n’est pas l’Apocalypse promise par les européistes. »

    Ce 16 juin, mes propos tenus il y a 8 jours viennent de se révéler tragiquement justes et prémonitoires. On a appris en effet, ce 16 juin 2016 après-midi, que la séduisante députée britannique pro-UE, très en pointe dans la campagne en faveur du maintien du Royaume-Uni dans l'UE, a été blessée par balles et poignardée à mort par un mystérieux assassin.

    Les dépêches de presse précisent obligeamment - alors même que l'enquête n'a pas démarré - que l'assassin aurait crié « Britain First ! » (« La Grande-Bretagne d'abord ! »), jeudi, au moment d'accomplir son geste....

    Le mystérieux assassinat d'Ana Lindh - porte-parole du Oui à l'euro - était survenu en Suède le 11 janvier 2003, 3 jours avant le référendum pour ou contre l'euro, et alors que tous les sondages donnaient le Non à l'euro gagnant.

    Le mystérieux assassinat de Jo Cox - l'une des porte-parole du maintien dans l'UE - survient le 16 juin 2016, 6 jours avant le référendum pour ou contre la sortie de l'UE, et alors que tous les sondages donnaient le Brexit gagnant.

    Comme en Suède il y a 13 ans, cet assassinat est aussitôt médiatisé et vient bouleverser les derniers jours du référendum, au moment où tous les sondages donnent le référendum perdu pour le camp européiste. On notera que l'une des premières personnalités à réagir à l'assassinat de Jo Cox a été John Kerry, secrétaire d’État américain, qui s’est inquiété d’une « attaque contre tous ceux qui croient à la démocratie »....

    Comme en Suède il y a 13 ans, il est probable que, dans les prochains jours, des sondages miraculeux fassent état d'un soudain renversement de tendance et d'une victoire possible des européistes « par respect pour la défunte »...

    Je présente toutes mes condoléances les plus attristées aux proches de la député Jo Cox, et je conjure le grand peuple britannique de faire comme les Suédois il y a 13 ans, c'est-à-dire de ne pas céder à l'émotion provoqué par cet assassinat aussi effroyable que mystérieux."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/06/comme-en-su%C3%A8de-il-y-a-13-ans-cet-assassinat-est-aussit%C3%B4t-m%C3%A9diatis%C3%A9-et-vient-bouleverser-les-derniers.html

  • Déréliction occidentale versus islam conquérant

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    Dr Bernard Plouvier

    Certains commentateurs semblent percevoir de-ci de-là un frémissement d’auto-défense des Blancs dans leurs territoires envahis d’allogènes violents, frustes et fanatiques. Ni la situation des USA, ni celle de l’Europe occidentale et scandinave ne paraissent entrer dans ce schéma, qui s’avère exact en Europe danubienne et orientale.

    Ne serait-ce pas du côté de l’intolérance qu’il faudrait chercher la cause de cette différence de comportement ? Une foi - politique ou religieuse, c’est tout un – procure l’impression forte de mener le bon combat, avec son corolaire : une tolérance très faible, voire nulle, pour le déviant social ou l’ennemi idéologique.

    L’angoisse existentielle pousse la plupart des humains à se croire, sinon indispensables, du moins utiles à la marche de l’Univers, à se représenter comme étant un chaînon, minuscule mais nécessaire, entre l’Alpha (l’origine de l’Univers) et l’Oméga (le glorieux finale où triomphe le Bien, ou quelque autre grand principe analogue). C’est la raison d’être de toute religion ; c’est ce qui assure la pitance et l’importance sociale des clergés.

    Mais la grande aventure politique procure exactement la même sensation, amputée de la notion d’éternité, puisque l’espérance de vie de chaque grande civilisation dépasse rarement quelques siècles. À l’échelle humaine, c’est déjà beaucoup, suffisamment pour y engager son existence. Après tout, il est assez peu de grandes causes qui procurent un sens à la vie.

    Beaucoup d’humains revendiquent une récompense surnaturelle, puisqu’il n’y a pas grand-chose à espérer de la reconnaissance de ses congénères et fort peu de la justice immanente. Les religions apportant une espérance eschatologique (un Paradis après la mort du corps) seront toujours achalandées : le triomphe actuel de l’islam, religion médiévale et à très faible valeur intellectuelle ajoutée, prouve à quel point l’obscurantisme n’effraie pas le chaland, si on lui offre en contrepartie la carotte paradisiaque.

    D’autres humains se satisfont de la notion du devoir bien accompli, la difficulté ayant toujours résidé dans l’objet de ce devoir. Le XXe siècle, qui fut celui des grandes expériences politiques, s’est achevé par la ruine des populismes impérialistes, fondés sur la lutte des races et la lutte des classes. On peut biffer ces expériences, sans refuser d’en tenter d’autres : aucun savant digne de ce nom n’a jamais renoncé à poursuivre sa quête parce qu’une hypothèse s’était avérée fausse.

    Le manichéisme des totalitarismes (religieux ou politique, on le répète : le phénomène est de même essence) enchante les esprits primaires : l’antithèse entre les « bons » et les « méchants » a toujours fait recette. C’est comme cela que les Alliés ont axé leur propagande débile durant les deux guerres mondiales du XXe siècle ; ce fut également le credo de la « guerre froide ». C’est comme cela que fonctionne l’actuelle religion de conquête, l’islam. Ce système ami-ennemi, simpliste et rudimentaire puisque faisant appel à l’archéo-cortex, sera toujours d’un excellent rapport sociologique, alimentant la cohésion du groupe et stimulant son ardeur combative.

    Toute civilisation décline quand elle baisse sa garde, tolérant la pensée d’allogènes. Tout ce qui est à la fois mal défendu et raffiné cède devant la force brutale du barbare agressif et avide. Le retour en force de la grande politique doit s’accompagner d’une vigoureuse intolérance envers l’ennemi. Sans objectif et sans ennemi, aucune collectivité n’est dynamique… on n’a pas attendu les théoriciens du XXe siècle pour s’en rendre compte.

    Depuis la plus haute Antiquité, l’alternative est inchangée, parce qu’il s’agit de l’unique vérité historique, universelle et diachronique : ou l’on accroît sa puissance ou l’on périt, la stagnation n’est que le début de la chute.  

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Provocation massive de l’OTAN contre la Russie

    Récemment, la Russie déclarait que la Mer Noire ne deviendrait jamais un lac de l’OTAN. Merkel, dont la Bundeswehr a accouché d’un livre blanc sur les relations germano-russes et destiné à être publié en juillet, déclare que la Russie est désormais, non plus un partenaire, mais un adversaire. Un livre blanc, allemand, qui deviendrait la Bible de l’OTAN.

    Voilà que l’OTAN passe à la vitesse supérieure, par une provocation massive contre la Russie. Paul Craig Roberts, analyste célèbre en Amérique, ancien sous-secrétaire au Trésor de Ronald Reagan, Noam Chomsky, tout aussi célèbre intellectuel de gauche, tout comme, aussi, Stephen Cohen, le meilleur analyste de la Russie, craignent cette escalade depuis bien deux ou trois ans. Quant à Kissinger, néocon, membre à vie de Bilderberg – qui s’est rassemblé ces jours-ci à Dresde -, il n’est pas du genre à désapprouver cette escalade

    Il va sans dire que le groupe Bilderberg, comme la Trilatérale, doivent se frotter les mains. Pensez : une guerre, ça ferait les affaires, tant du complexe militaro-industriel que de l’agroalimentaire. À ce sujet, je cite Henry Kissinger – encore un titulaire du prix Nobel de la paix, fomenteur de guerre ! – qui disait, il n’y a pas si longtemps : « Les militaires sont des cons, des animaux stupides qu’il faut utiliser en tant que pions en politique étrangère. » Et encore : « Contrôlez le pétrole, vous contrôlez les nations ; contrôlez l’agroalimentaire et vous contrôlez les peuples. »

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  • La Grèce, mais pas seulement ... La France et les autres pays aussi ...

    Le terme de science est depuis quelques années à la mode. Probablement parce que les sciences dignes de ce nom réussissent et progressent – Kant l'avait bien perçu – là où les autres disciplines patinent. En science, ou il y a consensus et c'est là signe de succès, ou il y a désaccord au plus niveau et c'est alors la marque d'un problème restant à résoudre. Quand bien même accole t-on le terme de science à des disciplines non scientifiques (sciences historiques, sciences économiques, …) que cela ne signifie pas à en faire des sciences. Après tout, c'est un grand historien qui reconnut naguère que « l'histoire est fille de son temps » : constat bien peu scientifique …
    Ce qui est vrai de l'histoire l'est tout autant de l'économie. Selon que l'on veuille vanter ou critiquer l'actuel gouvernement grec, on se choisit tel ou tel économiste dont les points de vue sont pourtant subjectifs et non désintéressés. Et il ne manque assurément pas sur la toile de points de vue divergents sur le sujet. Bénéficiant du recul historique, les économistes aujourd'hui considèrent que face à la seconde crise économique sous Weimar, la politique menée, austérité, ne fut pas la bonne. Même si le cas grec n'est pas tout à fait le même force est de constater qu'il y a ressemblances et que le remède proposé est le même. De façon similaire, face à la crise bancaire de 2008, il y eut consensus chez les prix nobel d'économie, pour indiquer qu'il ne fallait pas venir en aide aux banques dont les pratiques furent douteuses. Nonobstant ce consensus, la clique mondialiste – ceux là mêmes qui mettent en exergue le sérieux face au problème grec – fit très exactement le contraire. A contrario, le cas islandais et sa réponse originale vient de nous montrer qu'une autre décision était possible, apportant de bien meilleurs résultats.
    Un aspect majeur du problème se doit d'être souligné. C'est que les Grecs se sont prononcés à plus de 60% contre le diktat européen. Et pourtant les zélateurs de Bruxelles, relayés par la majorité des hommes politiques, apôtres soi-disant des droits de l'homme et du droit des peuples à disposer d'eux mêmes, de court-circuiter le résultat du referendum devenu de par son résultat, plébiscite. Quand bien même évoque t-on l'économie qu'il ne faut pas omettre les réalités sociales : c'est ainsi que Bruxelles impose à Athènes la fin de la retraite complémentaire aux plus démunis. Donc Bruxelles n'est pas simplement qu'une structure économique puisqu'elle influe sur le quotidien des peuples.
    Evidemment, le Système et ses sbires jubilent en France. Et la mise sous le tapis des 60% de non grecs peut être tout à fait mis en parallèle avec nos 55% de non français au traité de Lisbonne. N'ayons pas la mémoire courte et soyons solidaires du peuple grec. Mieux, il n'est pas impossible que d'autres peuples européens soient pour des motifs éventuellement différents, consultés dans les années qui viennent. Il me semble indécent, à tout le moins en ce qui concerne les Nôtres, de ne pas les soutenir le moment venu, au motif que leurs gouvernements seraient trop à droite ou trop à gauche. A cet égard d'ailleurs, la contestation du fait bruxellois n'est nullement politicienne. Aider les Grecs aujourd'hui ou les autres peuples par la suite demain, c'est favoriser le retour de la France souveraine lorsque le moment sera venu.
    Rappelons pour les plus jeunes notamment que l'Europe, aujourd'hui si arrogante, on ne l'entendait guère voici trois décennies. On la constate aujourd'hui omniprésente. Et parce qu'elle est elle à stature européenne, elle pourra - Horaces et Curiaces – mater successivement les différents pays européens les uns après les autres, dès lors où chacun d'eux revendiquera sa souveraineté. L'idéal serait donc un referendum permettant à tous les Européens de façon simultanée de s'exprimer, quant à la poursuite ou non de la politique européenne menée actuellement. L'issue ne ferait guère de doutes. Voilà pourquoi l'Europe de Bruxelles ne peut être démocratique. Voilà aussi pourquoi nous avons le devoir de révolte.
    Philippe Delbauvre