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Europe et Union européenne - Page 830

  • Avec les migrants, l’Allemagne défend sa vision du libéralisme

    « Rien n’est plus superficiel que d’opposer la “cruauté ” de l’Allemagne vis-à-vis de la Grèce à sa “générosité”envers les migrants. Dans les deux cas, Berlin ne fait qu’appliquer une même philosophie : l’ordolibéralisme. »

    Il y a quelques semaines, Angela Merkel était coiffée d’un casque prussien par des caricaturistes peu inspirés et vilipendée dans toute l’Europe, particulièrement en France. C’était le retour de l’hégémonie prussienne, la politique du « diktat », la vengeance des créanciers suçant le sang des retraités grecs. Aujourd’hui, la même chancelière est célébrée comme Mama Merkel sur les réseaux sociaux, et fêtée comme une visionnaire au grand cœur, redonnant sa fierté à l’Europe. Les Allemands, montrés du doigt quand ils rejetaient massivement toute aide supplémentaire à la Grèce, déploient à présent des prodiges d’ingéniosité spontanée pour accueillir dignement les réfugiés. Les dieux auraient-ils soudain répandu outre-Rhin, comme Jupiter dans « La Fable des abeilles », l’amour de la vertu ?

    Non. Rien n’est plus superficiel que d’opposer la « cruauté » de l’Allemagne vis-à-vis de la Grèce à sa « générosité » à l’égard des migrants. Il ne s’agit pas de sentiments, bons ou mauvais, mais de l’application cohérente d’une même philosophie politique, triomphante au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et jamais vraiment remise en cause depuis : l’ordolibéralisme. C’est au nom des mécanismes de marché et des libertés individuelles, indissociables les uns des autres, qu’il faut à la fois rembourser ses dettes et prendre au sérieux le droit d’asile.

    Neutralité du marché, universalité de la loi

    L’idée fondamentale de l’ordolibéralisme est qu’on ne peut dissocier libertés économiques et politiques. Wilhelm Röpke, l’un de ses pères fondateurs, y consacre de longues pages dans  La Crise de notre temps (1939) : là où l’on restreint la concurrence, on organise la spoliation par des groupes organisés ; là où l’on nie la règle de droit, on donne le pouvoir économique aux mafias. Le contre-exemple du nazisme, perçu comme une étatisation générale de la société, pousse Röpke à placer au-dessus de toute autre valeur l’Etat de droit (Rechtstaat). Loin d’être les avocats du laisser-faire, Röpke et ses amis, réunis avant-guerre dans le fameux colloque Lippmann, vont donc renouveler le corpus doctrinal du libéralisme en confiant à la puissance publique le rôle crucial d’assurer la neutralité du marché et l’universalité de la loi. L’Etat est garant de la fluidité des échanges et du respect des personnes.

    Comme toujours, ce sont les idées qui guident les hommes. Ludwig Erhard, théoricien de la CDU (le parti d’Angela Merkel) et homme fort de la RFA après-guerre, fera sien l’ordolibéralisme. A gauche, le SPD suivra en adoptant l’économie sociale de marché à son congrès de Bad Godesberg (1959) : « Le marché autant que possible, l’intervention publique autant que nécessaire ». L’Etat renonce à toute forme de planification mais prend un rôle actif dans l’organisation de la concurrence, corollaire nécessaire d’une société démocratique. Comme l’a bien résumé Michel Foucault dans son superbe cours au Collège de France sur l’ordolibéralisme allemand, « La liberté économique fonctionne comme un siphon, comme une amorce pour la formation d’une souveraineté politique ».

    « Ni plus, ni moins »

    Revenons à la Grèce. Les fameuses réformes que Wolfgang Schäuble exigeait en échange d’un nouveau plan d’aide correspondent bien à ce « siphon » de la libre concurrence, sous la forme de privatisations, d’ouverture des marchés, ou de lutte contre les oligopoles. Indépendamment de leur bien-fondé économique (on peut préférer au « bail-out » une restructuration de la dette, comme le défend à présent le FMI), on ne peut nier que ces mesures aient été dictées par des valeurs morales, et non par une quelconque volonté de nuire.

    Revenons aux réfugiés. Ainsi qu’Angela Merkel l’a précisé, « L’Allemagne fait ce qui est moralement et juridiquement requis, ni plus ni moins ». La chancelière se contente finalement d’appliquer la Convention de Genève sur les réfugiés. En se référant à des « droits civils universels », elle ne fait que se conformer à la Déclaration universelle des droits de l’homme, dont l’article 14 dispose que, « Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l’asile en d’autres pays ». Les responsables politiques comme les activistes parlent de devoir, pas de charité. La société allemande nous montre qu’elle a su conserver, pour reprendre les mots de Röpke, ces « réflexes immédiats aux atteintes qui lui sont portées par des violations de droit, l’arbitraire, l’intolérance, la cruauté ».

    L’ordolibéralisme marche sur deux jambes. Il est remarquable que, dans ses récents discours, Angela Merkel associe la nécessité d’accueillir les réfugiés avec celle de préserver l’équilibre budgétaire pour ne pas pénaliser les générations futures. C’est l’illustration parfaite de la responsabilité individuelle, « ressort secret d’une société saine » (Röpke encore).

    En France, nous avons les réflexes inverses : solidarité avec les Grecs, rejet des migrants. Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen incarnent cette attitude à l’extrême. Aujourd’hui, l’antilibéralisme se décline en antigermanisme. Pourtant, le colloque Lippmann s’est tenu à Paris. Jacques Rueff et Raymond Aron y participaient. Où sont passés les vrais libéraux, ceux pour qui la liberté ne s’arrête pas aux manuels d’économie ?

    Gaspard Koenig, 8/09/2015

    SourceLes Echos le 8/09/2015 :
    http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/021311952905-avec-les-migrants-lallemagne-defend-sa-vision-du-liberalisme-1153450.php#

    http://www.polemia.com/avec-les-migrants-lallemagne-defend-sa-vision-du-liberalisme/

  • 10 jours de battage médiatique en faveur de l’immigration de masse

    L’opinion vient de subir dix jours de battage médiatique massif en faveur de l’entrée d’immigrés supplémentaires en Europe.
    Ces dix jours de propagande « je suis Aylan » s’ajoutent aux dix jours subis en janvier dernier autour du « je suis Charlie » : La France et l’Europe ont basculé dans le totalitarisme médiatique.

    Le putsch des médias : résumé d’une semaine folle 
    Le 3 septembre, le quotidien londonien « The Independent » lance une campagne de désarmement moral par l’émotion. En annonçant la couleur

    Si ces images extraordinairement puissantes d’un enfant syrien mort échoué sur une plage ne changent pas l’attitude de l’Europe face aux réfugiés, qu’est-ce qui le fera ?

    De très nombreux médias européens reprennent la photo en « une » et « se mobilisent » (sic !). Le 10 septembre, le quotidien « Libération » titre : « Réfugiés : nous journaux d’Europe, nous unissons pour exhorter nos dirigeants à agir ».

    Les médias n’analysent pas les faits, ils font de la propagande
    Ils subvertissent le vocabulaire : les « clandestins » sont devenus des « migrants » puis des « réfugiés ». Pourtant le père du petit Aylan ne vivait pas en zone de guerre. Il est reparti à Kobané, sa ville d’origine au Kurdistan syrien, pour enterrer sa famille.
    Il vivait en Turquie depuis trois ans. Selon les déclarations de sa sœur à la télévision canadienne, il souhaitait aller au Canada pour… se refaire les dents. C’était davantage un immigré sanitaire qu’un réfugié de guerre. Une des naufragées l’accuse même d’être un passeur !

    Les médias montrent des enfants et des femmes, mais les migrants sont surtout des hommes
    Selon les chiffres de l’ONU, 72 % des migrants qui franchissent la Méditerranée sont des hommes. Ce ne sont donc pas des familles qui fuient la guerre.

    Les artistes font dans le trémolo
    Derrière le comédien Alex Lutz, 66 artistes ont signé dans le « Journal du Dimanche » « un appel à la solidarité ». Parmi ces signataires, le chanteur Marc Lavoine. Ce dernier était interrogé par RTL. Alors qu’il faisait part de son émotion, des larmes dans la voix, le journaliste lui demanda s’il était prêt à accueillir des clandestins chez lui. Le chanteur, qui dispose de deux résidences de plusieurs centaines de mètres carrés, répliqua que la situation demandait, je cite, « Une réponse collective »…

    Les « experts » donnent la bonne parole 
    Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, a déclaré « C’est aussi une opportunité économique, car ce sont des femmes et des hommes qui ont aussi des qualifications remarquables. » Des propos appuyés par Daniel Cohen, économiste, pour qui « Sur le très long terme, il n’y a aucun doute que c’est bénéfique économiquement. » Rappelons que sur 200 000 entrées légales en France chaque année, seuls 7 % des immigrés ont un contrat de travail.

    Les « autorités morales » sont en première ligne 
    Pape, autorités épiscopales, loges maçonniques, grand rabbinat, se sont mobilisés pour obtenir l’ouverture des frontières de l’Europe. Tout comme de nombreuses associations. Le président de l’Union des étudiants juifs de France a déclaré, je cite : « Nos sociétés doivent aujourd’hui élaborer l’accueil autrement et apprendre à vivre avec des gens différents. Il en va de la préservation de nos valeurs juives comme de celles de nos idéaux républicains. »

    Ces propos ne font pas l’unanimité 
    Analyste du Grand Remplacement, Renaud Camus a écrit :

    La commission européenne applique à l’Europe la même politique que la Chine au Tibet : submersion démographique, changement de peuple.

    Pour Marine Le Pen, « il faut lancer le signal que l’on ne peut plus accueillir personne. La cohésion de notre société est en danger ». Certains maires, comme le maire Les Républicains de Roanne, ont fait savoir qu’ils étaient prêts à accueillir des réfugiés, mais à condition qu’ils soient chrétiens.
    Hors de France, les réactions se multiplient aussi

    Israël ferme ses frontières 
    Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a déclaré : « Israël est un petit pays et n’a pas de profondeur démographique et géographique. Nous devons donc contrôler nos frontières et empêcher l’entrée de travailleurs clandestins ou de terroristes. »
    Quoique musulmans, les Émirats arabes unis, le Qatar et l’Arabie saoudite ont adopté la même position.

    Un évêque hongrois critique le pape François 
    Mgr Lasszlo Kiss-Rigo a affirmé : « Ce ne sont pas des réfugiés. C’est une invasion. [..] Ils viennent aux cris d’Allah Akbar. Ils veulent prendre le contrôle. » L’évêque a estimé que le pape se trompait.

    En Allemagne, la politique de Merkel est loin de faire l’unanimité 
    Le mouvement PEGIDA — patriotes européens contre l’islamisation de l’Europe — a organisé une manifestation à Dresde. D’autres manifestations n’ont pu avoir lieu, car elles ont été interdites.
    Plus grave pour la chancelière, les critiques se multiplient au sein de la CSU bavaroise. Hans-Peter Friedrich, ancien ministre fédéral de l’Intérieur, a estimé que « l’afflux des réfugiés en Allemagne n’était plus maîtrisable » et a demandé « la réactivation du contrôle aux frontières ». Les autorités allemandes auraient déjà identifié 29 combattants syriens parmi les demandeurs d’asile.

    En France, une cinquantaine d’immigrés ont été accueillis avec des youyous à Cergy 
    Avec des youyous et une banderole « Welcome » (sic) ! Le préfet du Val d’Oise faisait partie du comité d’accueil.

    Mais l’opinion française suit mal 
    Selon un sondage Odoxa en date du 5 septembre, les Français sont 55 % à être contre un assouplissement des règles d’octroi du statut de réfugié. Précision importante : ce sondage a été réalisé après la publication de la photo du cadavre de l’enfant.

    http://fr.novopress.info/

  • Migrants : Berlin rétablit sa frontière avec l’Autriche

    Pour faire face au flot toujours plus important de réfugiés, l’Allemagne a mobilisé dimanche plusieurs centaines de policiers et suspendu le trafic ferroviaire.

     

    La frontière entre l’Allemagne et l’Autriche vient d’être rétablie, au moins temporairement. Cette mesure d’urgence a été annoncée dimanche soir par le gouvernement allemand pour faire face au flot toujours plus important de réfugiés. Venus des Balkans, via la Hongrie et l’Autriche, ils étaient encore plusieurs dizaines de milliers ce week-end. « La solidarité allemande ne peut pas être abusée », a prévenu le ministre de l’Intérieur Thomas de Maizière, dimanche en fin de journée, en annonçant le rétablissement des contrôles aux frontières « en particulier avec l’Autriche ». Il n’a pas donné plus de précisions. « L’objectif de cette mesure est de contenir l’afflux actuel de réfugiés venant en Allemagne. Les demandeurs d’asile doivent comprendre qu’ils ne peuvent pas choisir les États où ils chercheront la protection », a-t-il insisté. Théoriquement, les demandes d’asile doivent être enregistrées dans le pays d’entrée des réfugiés. Mais une grande partie d’entre eux veut désormais se rendre en Allemagne, synonyme d’eldorado.

    Seules les personnes détenant des documents valides pourront désormais entrer sur le sol allemand. Dimanche soir à 17 heures et jusqu’à lundi matin 5 heures, le trafic ferroviaire a par ailleurs été interrompu entre l’Autriche et l’Allemagne. Enfin, 21 unités de police ont été envoyées en renfort en Bavière pour contrôler la frontière. Les accès par la Pologne ou la République tchèque seront aussi surveillés pour éviter que les réfugiés tentent de contourner les postes de douane. La République tchèque a annoncé dimanche soir un renforcement de ses mesures de contrôle à la frontière autrichienne. Le président hongrois Viktor Orban a pour sa part salué la décision allemande et « exprimé son entière solidarité ».

    La suite sur Le Figaro.fr

    Les bons sentiments ne durent qu’un temps. La gravité de la situation exige même de nos adversaires un retour au principe de réalité : en l’occurence, la suspension des accords de Schengen et un rétablissement des frontières nationales. Ces mesures de salut public bientôt adoptées par la France ? (Merci à L’Action française Provence)

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Migrants-Berlin-retablit-sa

  • Ça va nous coûter cher

    Lors d’un récent et intéressant débat, organisé sous l’égide du Point, entre Michel Onfray et Eric Zemmour à Nice, animé par le journaliste Franz-Olivier Giesbert, ce dernier vantait auprès du public le caractère anticonformiste, politiquement incorrect, quasi transgressif de ce magazine. Un jugement qui prête  pour le moins à sourire puisque ces qualités là sont très peu ou pas du tout associées à ce journal par le grand public,  et encore moins par la frange  la plus avertie, éclairée et curieuse  de nos compatriotes. Et ce n’est la dernière Une du Point qui permettra de juger du contraire,  arborant une photo de la chancelière allemande tout sourire et légendée de la manière suivante: « L’incroyable madame  Merkel.   Si seulement  elle était française… ».  Hélas nous croyons tout à fait  Mme Merkel lorsqu’elle a fait part de sa volonté  d’accélérer et d’imposer la submersion migratoire de l’Europe. Au nom de ce qu’elle considère être l’intérêt d’un certain patronat allemand,  d’une vision totalement désincarnée de l’identité de son pays et de notre  civilisation européenne.

    Sans surprise,  l’idéologue planétarien  Jacques Attali, interrogé dans le quotidien belge Le Soir s’en félicite, lui  qui a au moins le bon goût de dire franchement  ce que beaucoup  des dirigeants de tout premier plan appartenant à la caste politico-médiatique n’osent  pas toujours  avouer au « bon  peuple ». « Les migrants climatiques dit-il, vont suivre et toutes les autres formes ensuite. A partir du moment où on admet que les libertés sont fondamentales, la première liberté c’est celle de circulation. Et donc les gens vont venir et c’est très bien. » « Ces gens-là   vont faire de l’Europe, la première puissance du monde (…).  Normalement, ce qui se passe avec les migrants devrait entraîner la construction d’une Europe plus intégrée, plus puissante, se donnant les moyens de recevoir ces personnes. Leur arrivée est une incroyable chance car cela transforme la démographie européenne. Et nous, au contraire, on a une réaction de petits. »

     Une réaction de petits  qui   aurait  aussi  gagné l’Allemagne xénophile   devant l’ampleur de l’invasion ? Ce même magazine Le Point,  qui tresse de lauriers à la chancelière,   a publié  aujourd’hui sur son site un article relatant qu’elle  a finalement  « décidé de fermer provisoirement ses frontières ».

    « Un camouflet pour Merkel » qui  «  avait juré que son pays allait pouvoir gérer l’afflux de 800 000 à 1 million de réfugiés potentiels cette année.  Wir schaffen das  (on va y arriver ), avait-elle promis. Mais la chancelière s’est aperçue au fil des jours que son serment relevait plus de la méthode Coué que de l’analyse approfondie des capacités d’accueil de sa nation. Son  yes, we can  s’est ainsi transformé hier en  no, we cannot …  Préférant laisser à ses sbires le soin de porter la mauvaise nouvelle, elle a demandé à son ministre de l’intérieur, Thomas de Maizière, d’annoncer à la presse que l’Allemagne allait réintroduire  provisoirement  des contrôles à ses frontières avec l’Autriche.»

    Une réaction dont s’est  félicitée   le  Premier ministre  de Hongrie,   Victor Orban, qui avait été le porte-parole de tous les Européens inquiets de cette invasion en affirmant il y a peu : « aujourd’hui, nous parlons de centaines de milliers (de migrants », NDLR) , l’an prochain nous discuterons de millions et, d’un seul coup, nous nous retrouverons en minorité sur notre propre continent.»

    Son homologue slovaque, l’homme de gauche  Robert Fico, avait été aussi direct en expliquant qu’il « ne  (voulait)  pas voir (son) pays se réveiller un beau matin avec 100 000 personnes venues du monde arabe ».

    Même un Jean-Luc Mélenchon, qui  en appelle désormais  à discuter  « avec Bachar al-Assad », a déclaré vendredi sur RFI et France 24 que  « les sociétés ne peuvent pas encaisser des mouvements de population de cette sorte, aussi bien dans les pays de départ que dans les pays d’arrivée.» « Si on continue de dire qu’on peut gérer des flux migratoires de cette importance, on ment ». « Le vrai réalisme c’est de bloquer les causes du départ », a poursuivi le co-président du   Parti de Gauche. De là à ce qu’il en arrive  aux conclusions de l’ex ministre  des Affaires étrangères, le socialiste  Hubert Védrine,  qui déclarait  dans Le Monde (déjà)  le 13 mai  dernier : « Un recours à la force sera à un moment ou à un autre inévitable »…

    Alors qu’une réunion extraordinaire se tient ce lundi  à Bruxelles entre les ministres Intérieur de l’UE , au moment ou la Commission européenne relaye les exigences de Berlin  pressant les pays de l’UE  d’ accepter des quotas d’immigrés supplémentaires,  le ministre de l’intérieur   Bernard Cazeneuve a appelé «au respect scrupuleux par chacun des pays de l’Union européenne des règles de Schengen»

    Mais quelles règles M. Cazeneuve ? Bruno Gollnisch  constate  qu’au nombre des raisons de  l’invasion que nous subissons, figurent certes les avantages  matériels qu’obtiennent automatiquement les  immigrés clandestins en France comme dans  plusieurs pays européens;  ou encore le fait qu’ils savent également qu’une fois arrivée  dans un pays de l’Europe de l’Ouest ou du sud,  ils sont quasiment  assurés de ne pas être expulsés. Mais est aussi fortement  en cause la passoire que constitue l’espace Schengen, l’absence de frontières protégées, cas unique dans le monde développé !

     Il est vrai que les  forces armées sont mises à contribution non pour refouler mais  pour  recueillir les immigrés  qui sont très majoritairement des familles de « migrants »  économiques et non pas des « réfugiés politiques » , des  hommes jeunes qui désertent leur pays,  refusent de se battre  pour y  construire  un  avenir  meilleur, mais aussi des marginaux,  des trafiquants, des mafieux, des déclassés…et n’en doutons  pas, des terroristes infiltrés…

    En toute logique,   Marine Le Pen  a demandé   au  gouvernement  qu’il «suspende en urgence les accords de Schengen et rétablisse ses frontières, notamment avec l’Allemagne», «pour éviter que le trop-plein de clandestins dont (l’Allemagne) ne veut plus ne vienne chez nous. » Une  présidente du FN qui pourfendait  aussi à Hénin-Beaumont  dimanche, l’hypocrisie  des partis du Système, à l’image de « l’ancienne municipalité socialiste d’Hénin-Beaumont qui n’a pas été fichue de créer des logements d’urgence pour les nécessiteux et qui, aujourd’hui, à l’agglo, veut réquisitionner des bâtiments parce que pour les immigrés clandestins, il n’y a rien de trop beau ! »

    Ceux qui ont le front  de contester l’invasion sont considérés  comme des parias, des sous-hommes, des  suppôts de Satan. Notre camarade  Julien Sanchez, maire FN de Beaucaire,   l’a constaté en se rendant samedi à la Maison de la chimie à Paris, pour la réunion organisée  par Bernard  Cazeneuve avec   les représentants LRPS des quelques  600 villes de France volontaires pour accueillir des réfugiés.

    Pas de raison en effet de se priver  pour nos humanistes  et autres belles consciences citoyennes  de l’étalage facile de ses bons sentiments   avec l’argent de nos compatriotes. La Cour des comptes, bien avant l’invasion de ces derniers mois et semaines  avait calculé que  l’asile coûte déjà 2 milliards d’euros par an aux contribuables français,  chiffre qui devrait exploser.

    Au moment de prendre la parole pour y faire entendre la voix des Français et des élus qui refusent la submersion, Julien  a été insulté, sifflé, son intervention  a été couverte par  des  cris de  haine : « facho » , « pas de liberté pour les  ennemis de la liberté »…. Sur twitter,  le maire frontiste a précisé que « la personne qui essaie de me prendre mon discours et me pousse sur la vidéo (publiée  notamment sur le site fdesouche, NDLR)  est Préfet du Languedoc-Roussillon »…sans commentaires.

    http://gollnisch.com/2015/09/14/ca-va-nous-couter-cher/

  • Migrants : "Merkel croit qu'elle devient sourde quand elle n'entend plus les acclamations", dit É...

  • Réfugiés : Le rôle de Rome, et celui de l’Etat.

    Notre Saint Père le Pape invite les diocèses et les paroisses à se mobiliser pour l’accueil des réfugiés. Quand on sait (et comment ne pas savoir avec les médias) le parcours hallucinant qui est imposé à ces familles, depuis l’Erythrée ou la Syrie, pour ne citer que ces régions, on ne peut qu’adhérer à cette injonction de l’autorité de l’Eglise.

     

    Du reste, on sait mais on ne le dit pas assez, que l’Eglise est toujours en première ligne dans le monde entier, quand il s’agit d’apporter aide et réconfort aux populations accablées par les guerres, les famines et les catastrophes diverses.

    L’Eglise est donc dans son rôle quand elle invite à voir le visage du Christ dans celui de l’étranger souffrant. Et il est pénible de lire dans les réseaux sociaux les propos les plus durs et les plus irrespectueux contre notre souverain Pontife à ce sujet.

    Cependant, et c’est là que surgissent les difficultés, il appartient à l’Etat, c’est-à-dire au politique, d’assurer la sécurité du peuple dont il a reçu mandat. Que dirait-on en effet d’un père de famille, bon chrétien, charitable, qui mettrait en danger son épouse et ses enfants en accueillant des étrangers dont il ne sait rien, tant ils sont nombreux, et dont certains seraient susceptibles (c’est le risque en temps de guerre) de menacer la vie des siens ?

    Je peux risquer le martyre pour moi, mais ai-je le droit de faire courir le même risque à ceux qui sont placés sous ma protection ?

    Quand on voit la misère cruelle qui aborde les rivages de l’Europe, on ne peut qu’être saisi de compassion et l’on sait que la très grande majorité de ces malheureux traités comme des bêtes, vendus, battus, affamés, et pire encore, viennent chercher refuge chez ceux qui peuvent à leurs yeux, leur apporter un minimum de réconfort. Du pain, un toit, et de l’humanité.

    Olivier Dejouy

    La suite sur Le Réveil Français

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Refugies-Le-role-de-Rome-et-celui

  • Manifestation anti islamiste à Varsovie

    Plusieurs milliers de manifestants se sont rassemblés samedi à Varsovie, brandissant des banderoles comme «l’islam c’est la mort de l’Europe». Ils se sont réunis dans le centre ville. Ils se sont avant tout présentés comme des catholiques opposés à l’arrivée de musulmans et ont commencé leur rassemblement par une prière à la Vierge Marie.

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    Un organisateur a déclaré :

    «Nous sommes là pour que notre voix d’en bas parvienne au gouvernement et que la décision d’accueillir les musulmans soit abandonnée».

    Le 12 septembre était le jour anniversaire de la grande bataille de Vienne en 1683, lors de laquelle les troupes polonaises du roi Jan III Sobieski avaient repoussé les envahisseurs turcs.

    GDANSK

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    Michel Janva

  • Déferlement migratoire : Le Figaro livre le nom des villes qui y participent

    LE FIGARO : "Quelles sont les villes favorables ou hostiles à l’accueil des réfugiés

    CARTE INTERACTIVE - Lundi 7 septembre, François Hollande a annoncé que la France allait accueillir 24.000 réfugiés supplémentaires dans les deux prochaines années.

     

    Après cette annonce, de nombreuses communes de France ont manifesté leur intention de soutenir, ou non, cette initiative. D’autres ont posé leurs conditions. Dans notre carte, retrouvez les prises de position des uns et des autres. […]"

    La suite sur Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Deferlement-migratoire-Le-Figaro

  • Quotas : le Danemark refuse le plan Juncker

    ILe Danemark a décidé de ne pas participer au plan proposé par le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker pour répartir entre les Etats membres de l'UE quelque 160 000 réfugiés.

    Le ministre danois de l'Intégration Inger Stojberg (photo) rappelle que son pays, ainsi que l'Irlande et la Grande-Bretagne, sont exemptés du plan Juncker.

    Michel Janva

  • Flanby ou Porcinet ?

    Une journaliste du Monde vient de consacrer à M. Hollande un livre suggérant que son stage d'homme d'État, métier qu'il n'avait jamais exercé jusqu'en 2012, toucherait à sa fin. Les sondages d'opinion nous prouvent que, du point de vue essentiel pour les politiciens, la conclusion de l'expérience semble s'imposer : il ne devrait pas être réembauché.

    Son insignifiance et son incompétence me paraissant totales, j'ai quand même voulu en avoir le cœur net en suivant attentivement le compte rendu de sa conférence de presse de ce 7 septembre. Un genre auquel il s'adonne trop souvent, mais qu'il maîtrise très mal. On y verra sans doute le déclin, de titulaire en titulaire, de cette aura présidentielle conférée par la réforme de 1962 : car la communication télévisuelle du chef de l'État est devenue le contraire absolu de ce que le fondateur de notre république plébiscitaire avait alors inauguré. Au caractère dramaturgique de l'exercice, aux textes maîtrisés, aux orientations chirurgicales, ont succédé, copiant le mentor Mitterrand, mais en le copiant mal, une sorte de style pot-au-feu, un jet discontinu de petites phrases n'expliquant rien sérieusement, une impression de flou décourageant tout commentaire.

    Au total, outre ce que l'on savait déjà sur la quadrature du cercle du candidat de 2017, outre la très mauvaise note de fin de stage, il s'en sort une dérision supplémentaire, celle du surnom qu'il conviendra désormais de lui attribuer.

    Car voilà le vrai débat du jour : doit-on l'appeler "Flanby", à raison de son absence manifeste de volonté personnelle ferme, ou "Porcinet", pour son allure et sa boulimie de moins en moins discrète de dépense publique ? J'avoue hésiter entre les deux sobriquets. L'un et l'autre se justifient à peu près également.

    Il existe en effet est une distorsion frappante du même personnage entre ce qui paraît être "sa" politique étrangère et européenne, y compris sur la question des réfugiés, et les questions intérieures, économiques, sociales, ou éducatives puisque l'École publique monopoliste demeure une espèce de mythe national, sur lequel il n'a rien dit, malgré l'urgence.

    Sur les premières, à l'international, son action semble presque cohérente : des décisions sont prises, en partie mauvaises mais aussi en partie compréhensibles. Elles sont prises, oui, mais elles prises par les autres.

    Pour être plus précis, la ligne directrice de l'activité internationale de François Hollande est fixée par une sorte de compromis entre, d'une part, les volontés de la chancelière Angela Merkel et, d'autre part, celles du département d'État américain plus ou moins communiquées par un président Obama en fin de mandat. Comme il s'agit de deux gouvernements relativement convergents, il s'en suit une sorte de cohérence dont les actuels responsables parisiens ne sauraient être crédités qu'à titre de suiveurs dociles.

    L'apport personnel de François Hollande relève ici de "Flanby". Même l'erreur qui consiste à prétendre pouvoir se cantonner, comme en Libye en 2011, à des frappes aériennes, est voulue par d'autres. Ajoutons que les moyens dont l'armée française dispose sur place, et que l'on exclut d'augmenter, 700 hommes je crois, quelques aéronefs dont 6 excellents Rafale, sauf erreur, excluent d'aller beaucoup plus loin.

    C'est au contraire "Porcinet" qui se révèle dans ses grognements incohérents et inaudibles en politique intérieure. "Porcinet" s'ébroue dans son auge et croit faire le beau en agitant sa petite queue en tire-bouchon, si caractéristique de l'espèce laïque et obligatoire : je dépense donc je suis, je débloque des fonds qui n'existent pas, j'annonce des choses qui ne se produiront pas, je formule des résolutions pour un avenir que je suis incapable de garantir. Ces gens avaient formulé leur doctrine à la grande époque des radicaux-socialistes : appuyons-nous bien sur les principes ils finiront par céder.

    On commence à le comprendre quand il parle des économies budgétaires, du train de vie de l'État, des tours de vis imposées aux collectivités locales, accessoirement passées à droite etc.

    On jongle, de façon rhétorique, avec des milliards improbables mais on se garde bien de dire sur quels points on pourrait réduire les dépenses. On se propose à peine de ralentir leurs hausses, mais toutes les politiques mises en place dans le quinquennat précédent, bien timides pourtant, largement insuffisantes, ont été annulées.

    À la fin du quinquennat, s'il y parvient, Hollande aura vu le nombre de Français assujettis à l'impôt sur le revenu passer de quelque 50 %, aujourd'hui 56 % à pratiquement 60 % des citoyens.

    Cette donnée engendre une déresponsabilisation majoritaire des citoyens face à la dépense publique, que le prélèvement à la source se propose d'aggraver encore, pénalise les pauvres autant que les vrais riches ou les classes moyennes, car en France c'est tout le monde qui paye trop d'impôts et trop de charges sociales.

    Ne pensons pas dès lors que le socialisme recule parce que le socialisme recule à mesure que le parti qui s'en réclame officiellement s'effondre.

    JG Malliarakis

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