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Europe et Union européenne - Page 834

  • La mafia à nos portes

    C’est une tendance peu connue du grand public : depuis peu, le territoire européen semble devenu le nouvel eldorado du crime organisé international. Alors que le trafic de drogues à destination du continent est un commerce de plus en plus lucratif, avec des marges plus avantageuses encore que sur le marché américain, le blanchiment d’argent prospère.

    En France et en Allemagne, mafieux et trafiquants profitent de vides juridiques dans les législations nationales pour blanchir et réinvestir ces revenus illégaux. Cette enquête suit le parcours de l’argent sale : depuis Gioia Tauro en Calabre, l’un des principaux ports de conteneurs et première plaque tournante du trafic de drogue en Méditerranée, elle fait un détour par les coulisses de l’Exposition universelle de Milan, pour terminer en Allemagne.

    Aujourd’hui, on estime que 50 à 150 milliards d’euros issus du crime organisé arrivent chaque année outre-Rhin.

    Réalisé par Max Löschner et Edgar Wolf (Allemagne 2015)

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Communiqué de presse du 21 juin 2015 : « Face à la déferlante migratoire : l’urgence du réveil de la conscience européenne »

    LInstitut Iliade pour la longue mémoire européenne fête sa première année d’existence et lance une campagne de communication sur le thème : « Ni Lampedusa, ni Bruxelles : être Européen ! »



    La veille du 21 juin 2014, l’Institut Iliade pour la longue mémoire européenne était fondé au sommet du Mont Olympe.
    Son objectif : contribuer au réveil de la conscience historique et civilisationnelle des peuples européens. Ce réveil passe par la réappropriation et la transmission des traditions qui font de nous ce que nous sommes. Un réveil impérieux, car notre héritage commun est chaque jour davantage dénigré, nié, menacé d’effacement – voire de submersion par l’amplification du phénomène de « Grand Remplacement ».
    Cette transmission de l’héritage et des valeurs de la « Vieille Europe » emprunte deux canaux principaux :
    La formation de nouvelles élites capables de donner à l’engagement militant, quelle qu’en soit la forme, la dimension métapolitique et culturelle indispensable à son succès : le premier cycle de formation a été lancé en janvier 2015, à Paris, avec 20 auditeurs constituant la promotion Dominique Venner. Il s’achèvera à l’été 2016, tandis qu’une deuxième promotion débutera ses travaux dès le mois de septembre 2015, et une troisième début 2016.
    La communication en direction du grand public, afin d’aider et d’aiguiller les Européens en quête de ressourcement, de réaffirmation de leur identité collective : « Quand l’esprit se souvient, le peuple se maintient !» Cette communication est organisée autour d’un site internet, lancé le 21 décembre 2014, relayé par une présence très active sur les réseaux sociaux, et trouve son point d’orgue à l’occasion d’un colloque annuel, organisé au printemps à la Maison de la Chimie. L’édition 2015, consacrée le 25 avril à « l’univers esthétique des Européens », a rencontré un grand succès : plus de 850 participants enregistrés, en augmentation de plus de 50 % par rapport au premier colloque de mai 2014. Preuve que l’initiative lancée il y a tout juste un an correspond à une forte attente de nos compatriotes, plus que jamais en quête de sens et de repères.
    Fort de ces premiers succès, l’Institut Iliade a décidé de célébrer son premier anniversaire par l’action, en produisant et en diffusant une vidéo originale : « Ni Lampedusa, ni Bruxelles : être Européen ». Court, didactique, facile de compréhension et d’accès via notre chaîne YouTube, ce film propose une définition de l’identité européenne et illustre la réalité historique, culturelle, charnelle, de notre « récit civilisationnel ». En ce sens, il constitue un message d’espoir autant qu’un appel au sursaut. Au moment où s’accélèrent les flux migratoires, avec la complicité active des institutions de Bruxelles, le réveil de la conscience identitaire des Européens est plus que jamais nécessaire !

    Vous pouvez soutenir notre action en participant à la promotion et à la diffusion de cette vidéo, via les réseaux sociaux, et en soutenant financièrement l’Institut en vue de réaliser d’autres films et de mener à bien de nouveaux projets.

    Le site de l'institut Illiade

  • Sheriff fais moi peur

    Encore une minute monsieur le bourreau : les dirigeants européens de la zone euro ont accordé  48 heures supplémentaires  au grec  Alexis Tsipras  pour fignoler son plan de redressement. Un sommet  décrit comme celui de la dernière chance…comme furent désignés tous les précédents !  Celui-ci devra être validé par l’UE, la Banque centrale européenne  et le Fonds monétaire international.  A une semaine  d’un éventuel  défaut de paiement (le versement obligatoire avant  le 30 juin  d’1,5 milliard d’euros au FMI), le couteau est laissé sous la gorge d’Athènes puisque  cette réunion européenne n’a pas évoqué la  reprise des crédits est  évacué la possibilité même d’un  troisième plan d’aide.  Surtout,  il a été signifié à M. Tsipras  qu’il ne pourra obtenir d’abattement sur les 320 milliards de dette de son pays, que nous évoquions dans notre  article  publié hier. Or, c’est le montant  faramineux de celle-ci qui, pour M. Tsipras, plombe toute possibilité de redressement financier, de  redécollage économique. Un article paru dans l’Obs,  cite l’économiste Costas Lapavitsas : «  L’Europe veut mettre la Grèce à genoux pour servir d’exemple à tous ceux qui seraient tentés de remettre en question le modèle dominant. Les prochains à s’en rendre compte seront peut-être les Espagnols de Podemos ».

     Si nos compatriotes subissent pleinement les  conséquences de l’inféodation de notre pays aux dogmes bruxellois, notre justice est elle souvent encombrée par les actions procédurales des lobbies antinationaux. Nous l’avions signalé,  Anne-Sophie Leclère, ex-tête de liste FN aux municipales de 2014, avait été condamnée par le tribunal de Cayenne à neuf mois de prison ferme et cinq ans d’inéligibilité. Elle fut  accusée de racisme pour avoir hébergé sur sa page facebook une caricature de notre garde des sceaux l’assimilant à un singe, le tout assortie d’une mention peu aimable. Mme Leclère, résidant dans le département des Ardennes, avait été jugée suite à la plainte du mouvement guyanais Walwari fondé en 1993 par la militante indépendantiste Christiane Taubira. Ce lundi, la cour d’appel de Guyane a finalement  annulé cette condamnation dans un arrêt soulignant plusieurs motifs d’irrecevabilité.  

     C’est une bonne nouvelle tant la montée au créneau de cette association ne pouvait qu’accréditer l’idée d’une justice partisane. Une opinion  hélas confirmée par de nombreux exemples et notamment par  l’influence néfaste que fait régner  un syndicat extrémiste, ouvertement en guerre contre l’opposition nationale,  comme le Syndicat de la magistrature (SM). Un FN sur lequel  certains  s’acharnent  encore à faire peser l’accusation de haine raciale, au motif qu’il défend  simplement  notre  identité nationale dans toutes ses dimensions.

     Dans ce registre même une publication comme  Marianne  se piquant de politiquement incorrect,  de résistance  à la pensée unique libéro-bruxelloise pour faire court,   se rachète  de ses  critiques  contre le  Système  en  maintenant  le mythe d’un FN mue par ses mauvais instincts…et donc (toujours) infréquentable.

     Une opinion que le blogueur «socialo-chevènementiste» Elie Arié «graphomane» «  socialo-chevènementiste »,  se charge de relayer sur le site de ce  journal  en tapant encore sur le même clou. Il écrivait ces derniers jours   qu’ « il reste au FN  un énorme travail en profondeur à réaliser en son sein pour se  dédiaboliser, opération qui ne peut se résumer à un simple changement de carte de visite ».

     Pourquoi ? Parce qu’explique-t-il  « cette  dédiabolisation  anti-racialiste  du FN est encore trop récente, trop fragile et trop  superficielle pour convaincre (sic); elle n’est  portée que par un seul homme, Florian Philippot ; mais ce «racialisme , cette vision  ethniciste  de la France, sont  encore trop présents dans le parti, aussi bien au niveau de certains dirigeants minoritaires (Bruno Gollnisch) que de l’appareil, qu’il s’agisse de cadres ou de militants: pas une semaine sans qu’il faille en exclure un pour propos racistes, et qui ne sont que la partie émergée de l’iceberg » fantasme-t-il.

     Il est vrai que  le cas Gollnisch obsède beaucoup M. Arié  qui  s’inquiétait  pareillement dans ces derniers éditoriaux que « l’idéologie («d’extrême droite classique» soit) «toujours présente (au FN) dans l’importante minorité regroupée autour de Bruno Gollnisch». Il prêtait encore à Bruno  un fond antisémite au motif qu’il « préfère  parler de notre civilisation helléno-chrétienne  plutôt que  judéo-chrétienne », et qu’il revendique la liberté de recherche historique !

     Recherches ou à tout le moins connaissances  historiques qui permettent  pourtant d’amender sérieusement  les poncifs  et autres  (semi) mensonges  véhiculés par les médias et de déjouer la basse propagande qui s’y étale trop souvent.

     Nous l’avons encore à l’œuvre dans les commentaires et articles qui ont suivi la tuerie opérée par Dylann Roof un jeune blanc  déséquilibré ( ?)  se revendiquant du suprémacisme racial dans une église noire de Charleston, mercredi soir en Caroline du Sud. Et nos médias de gloser sur la persistance du racisme dans les anciens Etats confédérés, et notamment en Caroline du Sud,  le premier Etat  à faire sécession en 1861,  où, horresco referens, « l’emblème sudiste flotte toujours près du siège du gouvernement »  comme l’a déploré  «  la politologue et historienne Nicole Bacharan » dans Libération.

     « A son sujet (du drapeau, NDLR)  deux discours se font » face relève Mme Bacharan. «L’un hypocrite, affirme que c’est un élément de l’histoire du Sud, qu’il n’y a pas de raison d’en faire un motif de honte. L’autre affirme que c’est une manière détournée mais très lisible de défendre le racisme ». La vérité commande surtout  de dire que le racisme intercommunautaire  est présent partout aux Etats-Unis et que les crimes de haine, selon la terminologie  usitée,  ne sont pas le triste  monopole  des blancs;   leurs auteurs se retrouvent dans toutes les communautés.

     Quant à la guerre de sécession (1861-1865), conflit qui a été le plus  meurtrier  pour les Etats-Unis,  elle n’est pas réductible au combat des gentils  contre  les méchants,  du bien contre le mal. le journaliste et écrivain Alain Sanders l’a dit et écrit dans son livre sur ce conflit, celui-ci a  éclaté car les Etats du sud ont protesté   «contre des taxes et des impositions prohibitives favorisant les Etats du Nord. »La  vision du président  nordiste Abraham  Lincoln voulant abolir l’esclavage  «  est une escroquerie absolue »,  au-delà même de son souhait formulé après la guerre de   « déporter » les populations noires libérées vers l’Afrique  où  vers un territoire qui leur serait accordé en  Amérique du sud

     « Lincoln, qui a  a lui-même déclaré, en 1860, que s’il pouvait maintenir l’Union sans libérer un seul esclave il le ferait sans hésiter. Rappelons que la famille de Lincoln possédait des esclaves quand le général Lee et Jefferson Davis, le futur président de la Confédération, avaient depuis longtemps affranchi les leurs. Le prétexte abolitionniste n’a été excipé par Lincoln qu’en 1862 quand il s’est aperçu que ce prétexte « humanitaire » pouvait lui valoir la compréhension des Etats européens (notamment la France et l’Angleterre) dont les sentiments étaient plutôt pro-sudistes ». Là encore le manichéisme n’est pas de mise, même si ce type de raisonnement a très souvent les faveurs de nos adversaires et des très conformistes médias français.

    http://gollnisch.com/2015/06/23/sheriff-fais-moi-peur/

  • Manif pour tous en Italie : Un million contre l’adoption pour les couples homosexuels !

    Un million de manifestants italiens ont défilé contre le projet gouvernemental qui prévoit un volet adoption au mariage homosexuel.

    Gros succès pour la Manif pour tous italienne qui a réuni à Rome un million de défenseurs de la famille traditionnelle ce samedi 20 juin. Nos médias de propagande ont savamment passé sous silence cette démonstration de force. Il s’agit pour les Italiens de faire barrage au projet du Premier ministre Matteo Renzi comportant un volet adoption pour tous en plus du mariage des homosexuels. Ludovine de la Rochère, présente sur place, a salué,

    Une mobilisation historique que personne n’avait vu venir ! C’est un peu comme en 2012 en France lors du lancement du mouvement social contre la loi Taubira

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    Espérons qu’ils réussiront à bloquer en Italie ce que nous n’avons pas su interdire en France. À noter que les organisateurs n’hésitent pas à proclamer ouvertement leur foi catholique en témoignent les discours et l’icône de la Vierge à l’enfant sur le podium.

    http://fr.novopress.info/

  • Quel avenir pour la Grèce, quel destin pour l’UE ?

    Quel avenir pour la Grèce, quel destin pour l’UE ? Un sommet réunissant dirigeants et  ministres des Finances des 19  pays membres  la zone euro se déroule aujourd’hui  avec comme objet  d’éviter à Athènes le  défaut de paiement. Le Monde le résume, «sans décision sur le déboursement d’une tranche de prêts de 7,2 milliards d’euros, Athènes à court d’argent risque de ne pouvoir honorer le 30 juin un remboursement de 1,5 milliard d’euros au FMI, un scénario aux conséquences imprévisibles. La possibilité d’une sortie de la Grèce de la zone euro, même si ce processus inédit n’a rien de mécanique en cas de défaut, est désormais évoquée ouvertement ». Pour rassurer ses créanciers  de l’Union européenne, la Banque centrale européenne et du FMI, « le gouvernement grec est prêt à des ajustements, » comme « l’accélération des suppressions de pré-retraites et la baisse de l’un des seuils de taxation des entreprises ». «Mais la Grèce restera intransigeante sur plusieurs points, a signifié le ministre d’Etat, Nikos Pappas, l’un des chefs de file de la négociation (…): rétablissement du droit du travail, pas de baisse des salaires et des retraites, plan stratégique exhaustif sur le problème de la dette.»

    Bien sûr, très loin s’en faut,  l’Europe  ne serait être tenue comme seule responsable du marasme dans lequel la Grèce est engluée  aux conséquences matérielles extrêmement dures  pour les hellènes  dans leur  vie quotidienne. Nous  avons déjà  pointé sur ce blogue les aberrations du système  grec. Ses gaspillages avec l’argent des contribuable français et européens,  l’irresponsabilité, la corruption,  les  fraudes  a répétition  à tous les niveaux sous le règne des deux partis qui se sont partagés le pouvoir,   depuis  la chute du régime des colonels en 1974 jusqu’à la victoire de Syriza.  Les Grecs qui ne s’embarrassent pas de politiquement correct  constatent d’ailleurs  amèrement que sous la dictature militaire des colonels les autorités ne piquaient  dans la caisse et que la junte avait quitté le pouvoir en laissant des finances saines et  des comptes en équilibre. C’était  bien avant l’adhésion de la Grèce à l’Europe en 1981   et que cette dernière  ouvre  toute grande les cordons de la bourse  …

    Autre sujet d’inquiétude pour les instances  bruxelloises, le rapprochement  entre la Russie et la Grèce. Certes, il existe  des liens anciens entre les deux nations orthodoxes, liées historiquement  notamment  par une lutte et une  solidarité  commune  face à l’oppression qui faisait alors régner l’empire Ottoman sur les peuples chrétiens dans les Balkans.

    Liens qui se sont renforcés depuis l’élection d’Alexis Tsipras, lequel était présent la semaine dernière au Forum  économique international de Saint-Pétersbourg  et qui se sont matérialisés et avec la signature  vendredi d’un accord  entre Moscou et Athènes pour  la construction d’un gazoduc russe sur son territoire,  qui devrait débuter en   2016.

    Un article du quotidien La Croix commentant cet événement  donne la parole à  « Vladimir Fédorovski, romancier et ancien diplomate russe, proche du Kremlin » qui souligne :  L’Union soviétique, puis la Russie, a toujours été liée à nombre de dignitaires de la gauche grecque. »

    « Un accord  avec la Grèce (qui)  permet (à la Russie) de lancer un défi à l’Europe et de tenter d’y rétablir l’influence qu’elle perd depuis l’établissement des sanctions.  Moscou souhaite extraire l’Europe du Sud de l’influence américaine, estime Vladimir Fédorovski. Un éventuel  Grexit, une sortie de la Grèce de la zone euro, irait dans ce sens. La revue américaine de relations internationales  Foreign Policy, dans son édition du 18 juin, ne s’y est pas trompée en qualifiant l’accord gréco-russe de  mauvais pour les États-Unis et l’Otan.Si la Grèce se tourne ouvertement vers la Russie, c’est peut-être aussi pour inciter l’Union européenne à la garder dans son ensemble. Barack Obama ( il l’a réaffirmé le 8 juin lors du sommet du G7 en Bavière, NDLR) a plaidé en faveur d’une plus grande souplesse envers Athènes. En menaçant de préférer Moscou à Bruxelles, les Grecs savent que le soutien russe n’est ni désintéressé, ni complètement fiable ».

    Si  les Russes sont logiquement ici à la manœuvre pour défendre leurs intérêts, desserrer l’étau de l’alliance euro-atlantiste pilotée par Washington qui lui livre une guerre qui ne dit pas son nom, quels sont justement les intérêts bien compris de la Grèce ?  Bruno Gollnisch estime qu’il s’agirait comme préalable à tout redressement  que ce pays recouvre sa souveraineté monétaire.

    En février dernier, le site Polemia publiait une tribune de Jacques Bichot, économiste, mathématicien de formation, professeur émérite à l’université Lyon3 à l’heure ou  « la dette grecque pèse  320 milliards d’euros ».

    « Les gouvernements européens et les autorités bruxelloises tournent en rond à propos de la Grèce alors que la solution est, dans son principe, d’une extrême simplicité : que la Grèce abandonne l’euro et que sa dette soit convertie en drachmes au taux de change qui était celui de la drachme lors du passage de la Grèce à l’euro ».

    « La drachme ne manquerait alors pas de chuter fortement relativement à l’euro, ce qui rendrait la dette grecque supportable (moyennant peut-être quelques rééchelonnements), et rétablirait la compétitivité de ce pays, sans avoir à réduire encore les salaires nominaux ».

    « Le problème essentiel est de faire redémarrer la production en Grèce. Pour cela, il faut que les importations deviennent chères, donc que la Grèce sorte de la zone euro. L’adoption de l’euro par ce pays a été une erreur : il faut la corriger. Rappelons-nous le dicton : errare humanum est, sed perseverare diabolicum. Mais il ne servirait à rien de réaliser cette opération de retour à la drachme tout en maintenant une dette en euros impossible à rembourser ».

    Tels sont les termes du problème et du défi à relever pour ce pays, mais l’Europe bruxelloise et son maître américain accepteront-ils le choc qui créerait ce précédent ? Ont-ils encore les moyens de l’éviter sachant qu’une sortie de la zone euro n’impliquerait pas automatiquement une sortie de l’UE ? Nous n’allons pas tarder à être fixé.

    http://gollnisch.com/2015/06/22/quel-avenir-pour-la-grece-quel-destin-pour-lue/

  • La désétatisation de la sécurité

    Si la défaillance stato-nationale ne se décline pas dans les mêmes termes, l’État se vide néanmoins de sa substance (selon une dialectique empire/république). De nos jours en effet, les armées occidentales, plutôt anorexiques, sont désormais entièrement tournées vers les opérations extérieures – le maintien de la paix de type néolocolonial – tandis que la sécurité intérieure des sociétés européennes est confiée à des forces de police de plus en plus militarisées, dotées de moyens importants. En ce sens, la défaillance stato-nationale est devenue une réalité « proche » (au sens heideggerien) qui nous contraint aujourd’hui à raisonner également sur le monde de la suppléance et de la substitution. 
         En Occident à cet égard, on observe que les formes d’organisation se substituant peu à peu ou agissant en suppléance des armées régulières ressortent du secteur privé (SMP, SSP). Or au-delà du cliché des sociétés américaines véhiculé par les médias (Blackwater, Dyncorps, etc.) et de l’image du mercenariat entrepreneurial, la notion de secteur privé recèle une autre réalité souvent méconnue et beaucoup plus en adéquation avec une conception civique de la citoyenneté : c’est la notion de sécurité conçue comme un bien appartenant en commun à ces copropriétaires que sont les citoyens. Cette idée de « copropriété » n’est pas nouvelle et se trouve appliquée depuis le milieu du 19ème siècle dans les grandes villes comme San Francisco. Dès 1847, les commerçants de la ville s’organisent entre eux pour créer un corps de police privée afin de se protéger des hors-la-loi des bas quartiers. Depuis lors, les habitants d’une rue, en accord avec la police municipale, peuvent se constituer en une sorte de coopérative pour financer, recruter et entretenir une petite force de police locale chargée de garantir la sécurité de leur quartier : on appelle ces unités les Patriot Special Police. Le modèle a été repris plus récemment avec succès dans certaines favelas au Brésil pour éradiquer les narco-trafiquants terrorisant la population. L’Europe a également connu des expériences similaires. Ainsi dans les dernières années de la guerre froide, le Portugal a mis en place un système de défense territorial basé sur les communautés locales : un ou plusieurs villages étaient chargés d’organiser un contingent de garde local encadré et entraîné ensuite par des membres des forces spéciales de l’armée portugaise. 
         On le voit, cette conception « privée » de la sécurité se révèle d’une grande flexibilité : d’une part, elle redonne au citoyen la responsabilité de veiller à sa propre sécurité et, d’autre part, elle permet de répondre au changement d’échelle de l’équilibre de la terreur. Ce dernier en effet, à l’instar de la guerre et des autres formes de violence, s’insinue désormais à l’intérieur même du corps social : ce sont donc les individus eux-mêmes, et non plus les États, qui doivent pouvoir disposer des moyens de « dissuasion » nécessaires à assurer leur défense. De même, ce changement d’échelle de l’équilibre de la terreur et les conséquences qu’il entraîne, vient rendre à la légitime défense sa signification première, c’est-à-dire le droit fondamental de l’individu de garantir sa vie, ses biens et sa propriété en cas défaillance de l’État. 
         Par conséquent, et compte tenu des transformations macro-historiques évoquées, la réponse à notre question (gagner la guerre) pourrait bien se situer dans une telle optique – désétatisation de la sécurité, privatisation et re-légitimation de la défense en en confiant la responsabilité aux citoyens eux-mêmes. 
         C’est ce que nous dénommons en l’occurrence le concept « Swissbollah » visant la recherche d’une nouvelle légitimité pour agir et, de là, une opportunité de reconstruire l’action stratégique. Car, l’État moderne n’a plus la capacité de « faire la guerre » précisément parce qu’on ne lui en reconnaît plus la légitimité : aujourd’hui, par définition, « l’État a tort ! ». Ce concept recouvre ainsi une triple dimension – un projet collectif, un discours et un système d’arme. 

    Bernard Wicht, Europe MadMax ? Retour à la défense citoyenne

    http://www.oragesdacier.info/

  • Libye : l'État islamique dissimule-t-il des combattants parmi les clandestins ?

    L'annonce du conseiller gouvernemental libyen est fracassante. Dans une interview à la BBC, Abdul Basit Haroun affirme que le groupe État islamique (EI) envoie en Europe des djihadistes qu'elle fait passer pour des migrants illégaux.Des propos qui font écho à l'avertissement de Frontex, l'agence européenne pour la sécurité et les frontières extérieures de l'Union européenne, qui estimait en mars "possible" que des djihadistes s'infiltrent sur le vieux continent par le biais d'embarcations clandestines.
    Présente officiellement en Libye depuis le 31 octobre 2014, la branche libyenne de l'EI s'est fait connaître du monde entier en décapitant sur une plage 21 Égyptiens. Sur les images de l'exécution, l'un des djihadistes masqués, couteau à la main, s'en prend alors à l'Europe. "Aujourd'hui, nous sommes au sud de Rome, sur la terre musulmane de la Libye". Une menace à peine voilée qui a résonné jusqu'à la capitale italienne, où le chef de la diplomatie, Paolo Gentiloni, a jugé"considérable" le risque de "terroristes infiltrant les flux migratoires".
    "Pure propagande"
    "Il s'agit de pure propagande !" estime pour sa part le journaliste Wassim Nasr, expert des questions djihadistes à France 24. "L'EI n'a aucun intérêt à investir dans l'envoi de combattants clandestins depuis la Libye. Il lui est beaucoup plus intéressant de faire appel à des sympathisants déjà en Europe ou d'y envoyer des djihadistes titulaires de passeports européens." "L'EI n'a jamais communiqué ni donné d'ordre sur l'envoi de djihadistes en Europe", renchérit Romain Caillet, chercheur et consultant sur les questions islamistes, qui rappelle que la position officielle de l'organisation est d'appeler au contraire les musulmans d'Europe à quitter le continent pour rejoindre son califat. "Néanmoins, ajoute-t-il, il paraît évident que l'organisation État islamique profite de l'appel d'air sur la question des migrants pour implanter des cellules dormantes à l'intérieur du territoire européen, afin de punir l'Occident des raids qu'il mène sur son territoire en Irak et en Syrie".
    Chaos post-Kadhafi
    Pour l'heure, la branche libyenne de l'EI s'emploie à étendre ses conquêtes sur le modèle de son "califat" autoproclamé à cheval sur la Syrie et l'Irak. En Libye, l'organisation contrôle également de véritables territoires, à travers trois régions, notamment les villes de Syrte, située à 500 kilomètres à l'est de Tripoli, et de Derna, à 1 300 kilomètres à l'est de la capitale. De l'avis des experts, le nombre important de départs de migrants autour de ces régions laisse à penser que les djihadistes prélèvent leur dîme sur chaque embarcation.
    Délaissée par la communauté internationale au lendemain de la chute de Muammar Kadhafi en 2011, la Libye est de nouveau l'objet de toutes les préoccupations depuis l'apparition de l'organisation État islamique à quelque 300 kilomètres de l'Europe, mais aussi la multiplication de drames de migrants en mer. Fuyant un pays en proie au chaos, au moins 34 500 clandestins ont réussi à gagner l'Italie depuis le début de l'année 2015, mais quelque 1 770 ont trouvé la mort, selon les chiffres de l'Organisation internationale pour les migrations.
    Faveurs de l'Occident
    Conscient du brusque regain d'intérêt occidental pour leur pays, les dirigeants libyens enchaînent depuis les déclarations alarmistes, tant sur la menace de l'EI que sur le risque de nouvelles catastrophes en mer Méditerranée, n'hésitant pas à lier les deux fléaux. "La question migratoire a toujours été instrumentalisée par le pouvoir libyen dans ses relations avec l'Europe, y compris sous Kadhafi", rappelle Saïd Haddad*, chercheur associé à l'Iremam/CNRS. "Quant au recours à la lutte contre le terrorisme, il vise ici à s'attirer les faveurs de la communauté internationale, mais aussi à gagner du poids à l'intérieur du pays dans la lutte que se livrent les deux gouvernements rivaux", ajoute ce spécialiste de la Libye. En effet, le "lanceur d'alerte" Abdul Basit Haroun conseille uniquement le gouvernement de Tobrouk. Seul exécutif reconnu par la communauté internationale, celui-ci est dominé par des forces libérales et a été désigné par la Chambre des représentants, assemblée issue des élections du 25 juin 2014. Il repose sur les forces du général Haftar, qui s'appuie sur d'anciens éléments de l'armée de Muammar Kadhafi, ainsi que sur les brigades prolibérales de Zintan (sud-ouest de Tripoli).
    Milices islamistes
    Face à lui se dressent les milices islamistes qui forment la coalition Fajr Libya (Aube de la Libye). Surfant au contraire sur la légitimité révolutionnaire, elles sont alliés aux puissantes milices de Misrata (est de Tripoli), et se sont emparées en août 2014 de la capitale où elles ont installé leur propre gouvernement et réhabilité l'ancien Parlement. Le "gouvernement de Tripoli" contrôle désormais les plus grandes villes du pays (Tripoli, Benghazi, Misrata). Pour reprendre le dessus, le gouvernement de Tobrouk, le seul reconnu par la communauté internationale, réclame la levée de l'embargo de l'ONU sur la livraison d'armes à la Libye afin de lutter contre les "terroristes", terme dans lequel il englobe les miliciens de Fajr Libya, pourtant eux aussi opposés à l'organisation État islamique en Libye. Rien d'étonnant, dès lors, à ce que le gouvernement de Tripoli insiste désormais à son tour sur la nécessité d'être aidé par l'Union européenne dans sa lutte contre l'immigration clandestine.

  • L’euthanasie sans demander votre avis ? Bienvenue en Belgique !

    Un article du Daily-Mail alerte sur l’inquiétant manque de contrôle des pratiques d’euthanasie en Belgique. Un constat que partage Joseph Junker qui souligne l’impunité de certains de ces actes infligés sans le consentement des victimes.

     

    Manifestation anti-euthanasie à Bruxelles en 2014. Crédits photo : Virginia Mayo/AP

    Le moins qu’on puisse dire, c’est que le contrôle de la pratique de l’euthanasie en Belgique n’en finit pas de faire parler de lui à l’étranger, et pas en bien.

    Samedi dernier encore, le grand quotidien populaire britannique Daily-Mail (second tirage du royaume) publie un article dévastateur à ce sujet, alors que le débat sur l’euthanasie fait rage des deux côtés de la manche. La raison ? La publication par le très sérieux Journal of medical ethics d’un non moins sérieux rapport académique sur la pratique de l’euthanasie en Belgique. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ses conclusions sont pour le moins inquiétantes pour les ressortissants du plat pays. Son auteur, le professeur Raphaël Cohen-Almagor de l’université de Hull ne mâche pas ses mots : « Les citoyens belges devraient être conscients de la situation actuelle, et savoir que leur vie peut en arriver au point où des médecins pensent qu’elle ne vaut plus la peine d’être vécue, et décider de mettre le patient à mort en l’absence de volonté contraire explicite ». Un peu plus loin, le rapport gratifie la Belgique d’un assassin : « les barrières de sécurité prévues par la loi sont inadéquates et insuffisantes », tandis qu’un opposant à la loi ajoute Ceci démontre, si les faits exposés sont corrects, que l’euthanasie en Belgique et ailleurs est complètement hors de contrôle et cela explique pourquoi je m’opposerai aux propositions de lois déposées au parlement britannique ».

    Mais ces faits sont-ils corrects ? Ce rapport scientifique n’est-il pas un peu alarmiste ? L’euthanasie est-elle vraiment hors de contrôle en Belgique alors que ce pays vient de l’élargir aux mineurs ? Une telle dérive, des euthanasies non-consenties seraient-elles donc possibles bien qu’un cadre légal existe pour indiquer précisément ce qui est permis et ce qui ne l’est pas ? [....]

    La suite dans Le Figaro.vox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-euthanasie-sans-demander-votre

  • Succès de la manifestation italienne pour défendre la famille

    La Manif Pour Tous se réjouit et se félicite de l’immense succès de la mobilisation populaire à Rome où une marée humaine arborant les célèbre drapeaux bleu, blanc et rose a défilé dans le calme et la détermination. Les familles sont venues de toute l’Italie pour dire non au projet de Matteo Renzi d’une union entre personnes de même sexe permettant l’adoption d’enfant.  Ludovine de La Rochère explique :

     « Il s’agit d’un mariage qui ne dit pas son nom et qui ouvre la porte à l’adoption pour les couples de même sexe. Il est urgent de bloquer ce projet pour l’intérêt des enfants qui ne doivent pas pouvoir être privés d’un père ou d’une mère ». « Bravo aux Italiens qui ont réussi une mobilisation historique que personne n’avait vu venir ! C’est un peu comme en 2012 en France lors du lancement du mouvement social contre la loi Taubira. Le succès italien d’aujourd’hui marque une étape importante dans la mobilisation pour bloquer la déconstruction de la société et le bouleversement de civilisation souhaité par un lobby LGBT aussi extrémiste et radical que minoritaire, y compris parmi les personnes homosexuelles ».

    Fort du succès de la manifestation, Jacopo Coghe, le Président de La Manif Pour Tous Italia, va venir en France dans les prochaines semaines pour rencontrer les élus pour évoquer avec eux la contestation qui monte en Europe contre l'idéologie du genre et déconstruction de la famille. Avec la France, et l’Italie, La Manif Pour Tous est aussi en cours de déploiement en Allemagne, en Finlande et dans d’autres pays de l’Union Européenne.

    Rome1

    Michel Janva

  • Ukraine : l’aveu d’impuissance de la diplomatie occidentale

    Ce refus d'engager le dialogue avec Moscou ne saurait être perçu autrement que comme un aveu d'impuissance de notre appareil diplomatique.

    Vladimir et François ne sont pas amis mais se parlent. Non, il ne s’agit pas de François Hollande mais du pape François, celui-là même que tous les ayatollahs de la laïcité exècrent du haut de leur toute-puissance républicaine bon teint. Les deux chefs d’État échangent, alors que le tapis rouge n’est plus de sortie depuis longtemps en Occident pour Poutine. Plus qu’une erreur, ce refus de dialoguer de l’Union européenne représente une faute politique grave.

    Reçu au Vatican (et en Italie) le 11 juin dernier, Vladimir Poutine n’a pas boudé son plaisir. Poser le pied sur le sol européen, après les dernières joutes qui ont vu les chancelleries occidentales désarçonnées par l’annonce d’une liste de personnalités non gratae en Russie, constituait un formidable pied de nez. Un scandale, diront certains, une nouvelle preuve du caractère sans gêne de la Russie… Tout est bon pour accuser l’autre et faire oublier que les listes sont également une pratique occidentale effective depuis plus d’un an. Mais passons…

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