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Europe et Union européenne - Page 833

  • 2 rapports pro-mort mis aux voix au Parlement européen

    2 rapports seront votés en séance plénière à Strasbourg la semaine prochaine :

    Michel Janva

  • L’arme de l’information « Made in USA » contre les dirigeants européens …

    Doit on les appeller « alliés »? Nous n’arrivons plus à digérer tout ce qui vient de l’autre côté de l’Atlantique. Les moyens de pressions qu’ils emploient envers tous ceux qui ont des vélléités d’indépendance, sont à la mesure des mètres carrés de leur territoire. Ils ne reculeront devant aucune bassesse, pour maintenir leur « titre » de « gendarme du monde ». Quitte pour cela, à fomenter guerre et atrocités, dont ils s’empresseront de rejeter la responsabilité sur ceux qu’ils ont osé leur résister. Quels moyens de pressions ont ils sur la France, pour que nous soyons à genoux devant ces « va t-en guerre »?

    Anonymous est apparu pour la première fois sur la toile d’Internet en 2003 comme un groupe de hackers activistes défendant la liberté d’expression et opérant comme un «  cerveau digital global anarchiste. » Il s’agit d’un instrument, ou plutôt d’une arme destinée à être utilisée dans la guerre de l’information. Et cette arme a un avantage considérable : il s’est bien souvent avéré difficile de savoir qui l’utilisait vraiment. Pourtant, le problème ne se posait pas lorsqu’Anonymous publiait en 1993 une photo d’Angela Merkel rendant visite au Club Elbterrassen pour y rencontrer quelques skinheads et quelques autres personnages dont l’un exécutait un salut nazi…

    Berlin s’était alors fendu d’explications circonstanciées, mais ce n’est pas là le problème. Une photo vieille de plus de 12 ans vient d’être publiée le 9 février dernier, juste avant la visite d’Angela Merkel à Washington, et après sa rencontre avec le président français François Hollande et le président russe Vladimir Poutine à Moscou, une réunion qui a duré plusieurs heures.

    En publiant cette photo, Anonymous demandait si, pour diriger l’Allemagne, on pouvait vraiment faire confiance à une femme politique qui fut membre de l’Organisation de la Jeunesse socialiste en Allemagne de l’Est, qui était une espionne de Berlin Est, et qui fricotait avec les nazis.

    L’attaque médiatique a été précédée par un événement notable : la chancelière s’est opposée à l’idée de fournir des armes léthales à  l’Ukraine. Angela Merkel a pris la parole lors d’une conférence sur la Sécurité à Munich le 7 février pour dire que « la situation de l’Ukraine ne s’améliorera pas en fournissant plus d’armes. » Et elle a réitéré cette affirmation un certain nombre de fois lors de ses récents voyages aux États-Unis et au Canada. Aux USA, ce sont le sénateur John McCain et la secrétaire d’État adjointe aux affaires européennes et asiatiques, Victoria Nuland, qui ont répondu en premier. Le Sénateur a comparé les tractations entre Merkel, Hollande et Poutine à la réunion d’apaisement entre Neville Chamberlin et Adolf Hitler. Mme Nuland a, comme à son habitude, utilisé un langage particulièrement obscène pour qualifier la dirigeante du principal État européen.

    Il faut se rappeler aussi que depuis un certain temps, les services secrets américains ont abondamment collecté toute sorte d’informations, par différents moyens, dans le but de pouvoir les utiliser contre la chancelière allemande. On a appris par exemple en octobre 2013 que la NSA (National Security Agency) avait mis sur écoute le téléphone personnel de Mme Merkel, et l’information selon laquelle l’Agence américaine maintenait depuis plus de 10 ans la Chancelière sous surveillance a provoqué un énorme scandale. Mme Merkel a expliqué qu’elle n’attendait ni n’exigeait aucune excuse particulière, mais cette affaire a ouvert une importante brèche dans la confiance mutuelle et il a fallu des efforts importants pour tenter de la restaurer. Les promesses n’ont pas suffi, et la situation imposait des changements. Dans ces circonstances, la Chancelière pouvait difficilement calmer l’indignation générale, mais Washington a fait la sourde oreille sur ce qu’elle disait. L’histoire des enregistrements a finalement été étouffée et il n’y a eu aucun réel changement.

    Angela Merkel n’est pas la seule dirigeante européenne à avoir fait l’expérience des pratiques de Washington concernant toute « liberté de pensée »  des leaders européens, en particulier quand il  s’agit de la Russie. Les exemples ne manquent pas.

    La Hongrie, emmenée par son premier ministre Victor Orban, a signé avec la Russie un contrat pour achever la construction de deux centrales nucléaires situées à 100 km de Budapest. Les États-Unis ont [immédiatement] imposé des sanctions contre la Hongrie. Le Sénateur McCain, toujours aussi prompt à dégainer, a qualifié le premier ministre hongrois de « dictateur fasciste ». [Dans le même temps], le président Poutine était attendu à Budapest le 17 février.

    L’administration US est aussi insatisfaite de la position de Milos Zeman, le président de la République tchèque, qui a osé demander des preuves que les troupes russes ont bien envahi l’Ukraine, et a appelé les États-Unis et l’Union européenne à mettre fin aux sanctions. Les USA ont alors utilisé leurs réseaux dans le pays pour lancer une vaste campagne discréditant le Président.

    Alors qu’il était premier ministre de l’Italie, Silvio Berlusconi n’hésita pas à affirmer que la compréhension mutuelle entre la Russie et les États-Unis était une exigence pour la stabilité en Europe. Il a déclaré que les USA avaient agi de façon irresponsable en déployant des missiles de défense en Pologne et en République tchèque, en reconnaissant l’indépendance du Kosovo, et en poussant la Géorgie et l’Ukraine dans l’OTAN.

    Dominique Strauss-Kahn, ex-directeur du fonds monétaire international, a été victime d’une provocation planifiée longtemps à l’avance et organisée contre lui aux États-Unis où il a été accusé d’avoir violé une femme de chambre noire lors de son séjour à New York. Il a dû faire faire à un procès aux États-Unis. On a su par la suite que la femme de chambre avait menti, mais cela est passé totalement inaperçu. Strauss-Kahn a perdu son poste au FMI et n’a pas pu se présenter aux élections présidentielles en France.

    Orban, Zeman, Berlusconi, Strauss-Kahn, et maintenant Merkel : tous sont devenus des cibles pour les frappes chirurgicales des armes de l’information US contre les politiciens européens montrant de bien trop grandes velléités d’indépendance en matière de politique étrangère, au goût de Washington.

    L’establishment américain pense que l’Europe doit rester sur sa ligne et suivre la politique étrangère US sans aucune variante possible. Selon eux, c’est comme cela que s’obtient la quintessence de la coopération transatlantique. Juste après sa rencontre avec Angela Merkel, le président américain a expliqué lors d’une interview à Vox.com, que les États-Unis étaient  obligés d’avoir « la plus puissante armée du monde. » Et il a ajouté « nous devons parfois tordre un peu le bras de certains pays qui ne veulent pas faire ce qu’on leur demande. » La brutalité de cette déclaration ne laisse aucun doute sur le fait que les États-Unis sont prêts à « tordre le bras » de n’importe quel allié qui n’aurait pas les mêmes vues qu’eux sur les différents problèmes dans le monde.

    Les alliés (vassaux ?) européens, ou asiatiques peuvent être certain de cela. Le président turc Erdogan est très certainement le prochain sur la liste. On ne lui pardonne pas d’avoir signé avec Poutine l’accord sur le gazoduc « Turkish Stream ». Et on entend clairement le tic-tac de l’horloge.


    - SourceGeorgy Voskresensky-Traduction Christophe

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2015/02/22/l-arme-de-l-information-made-in-usa-contre-les-dirigeants-europeens.html

  • Dette grecque et guerre en Ukraine font éclater l’Union européenne

    Ce que les économistes indépendants ont toujours dit de l’euro se révèle au grand jour : un moule unique inadapté à nos économies diverses.

    La crise provoquée par la dette grecque, froidement traitée de façon strictement comptable et financière, a provoqué l’éruption du réel, caché depuis si longtemps : la paupérisation dramatique de la population, et l’émergence d’une coalition politique qui ne surprend que les ignorants. Les Grecs ne peuvent ni ne veulent payer pour des fraudes et des fautes, commises certes par leur oligarchie politique népotique, mais aussi par la Commission européenne. À quand une « class action » de contribuables contre Goldman Sachs, auteur des audits falsifiés des comptes grecs, et/ou contre la Commission qui les avait validés ?

    Toujours est-il que, désormais, aux amabilités germaniques proférées l’an dernier quant aux Grecs « incapables et fraudeurs », qui « n’ont qu’à vendre leurs îles… », répondent des imprécations attiques contre les «  brutes teutonnes », qui ont été exonérées de payer les dommages de guerre en 1953, et n’ont pas rendu l’argent « emprunté » au Trésor grec sous leur sanglante occupation. Le scénario d’une sortie – ou d’une expulsion – de la Grèce hors de l’euro, voire de l’Union européenne, s’esquisse. Nul ne peut en prévoir les possibles effets domino, ni les conséquences sur la valeur de l’euro, ou même sa survie.

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  • Les 100 jours de Jean-Claude Juncker

    Né en 1954, Jean-Claude Juncker s’engage en politique à 20 ans, au sein du Parti populaire chrétien social (CSV). En 1984, il est élu pour la première fois au Parlement luxembourgeois, puis occupe à compter de 1989 divers postes de ministre. Sa carrière européenne commence vraiment lorsqu’il accède à la présidence de l’Eurogroupe – la réunion mensuelle des ministres des Finances de la zone euro – en 2005. Il y reste jusqu’en 2013.

    Choisi pour prendre les rênes de la Commission européenne à compter du 1er novembre 2014, Juncker est rattrapé cinq jours plus tard par le scandale financier des Luxleaks, faisant état d’accords fiscaux très avantageux passés avec le fisc luxembourgeois au profit de multinationales.

    Mais plutôt que de lui coûter sa place, cette affaire incite Juncker à promettre plus de transparence dans ce domaine et à s’engager pour une politique plus “sociale” et “citoyenne”. Il semble néanmoins peu enclin à écouter les opposants au projet crucial de Traité de libre-échange transatlantique (TTIP, ou Tafta), actuellement en cours de négociation avec les États-Unis.

    Les cent premiers jours d’un décideur revêtent toujours une part symbolique notoire. D’où l’intérêt de l’accompagner lors de ses déplacements officiels, de ses entretiens politiques et de ses réunions au sein des institutions européennes, comme au cours de moments plus privés. Ainsi se dessinent peu à peu la vision de l’homme et les moyens qu’il déploie pour la mettre en œuvre.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • +153% d'entrées d'immigrés clandestins en Europe

    Les conséquences de la déstabilisation de l'Afrique du Nord (Libye) et du Proche-Orient (Syrie-Irak) se font sentir sur l'Europe. Les entrées clandestines en Europeont augmenté de 153%soit plus de 230 000 illégaux en un anLe Figaro a décortiqué le dernier rapport de l'agence Frontex.

    De juillet à septembre 2014, avec plus de 110 000 passages, par terre et surtout par mer, recensés en trois mois, il est entré en Europe quasiment trois fois plus de clandestins que durant le pire trimestre du printemps arabe de 2011.

    Les États de l'Union ont signifié 112 362 refus d'entrée aux migrants (-13 %) en 2014. Ils ont également procédé à 157 324 renvois de clandestins (-2 %). Le nombre de séjours illégaux vient de passer la barre historique des 400 000 détectés en douze mois (+21 %). Les demandes d'asile ont dépassé les 470 000 (+38 %), dont près de 70 000 en France.

    Et ce n'est pas fini : l'agence Frontex évoque un réservoir de 140 000 migrants syriens en Égypte, qui commencent à affluer.

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Pourquoi Poutine aurait-il fait tuer Nemtsov ?

    Lu dans Présent :

    N"Pour la grosse cavalerie des médias français ça ne fait pas un pli. Aucune analyse ne va à l’encontre de la version officielle : le crime est signé Poutine. D’autant plus, soulignent de fins observateurs, que ça s’est passé près du Kremlin ! Comme si le président russe avait ajusté son Makarov 9×18 mm depuis sa fenêtre avant d’aller se servir une vodka on the rocks.

    Le président russe aurait-il été pressé de se débarrasser d’un fervent opposant à Moscou et au conflit en Ukraine (opposant à la faible représentation) ? On lui prête d’autres morts suspectes d’opposants depuis son arrivée au pouvoir en 2000. La justice est parvenue à désigner certains des exécutants de ces crimes mais leurs commanditaires n’ont jamais été identifiés. Boris Nemtsov avait confié ses craintes pour sa sécurité. Les enquêteurs russes évoquent d’autres pistes : celle d’une tentative de déstabilisation politique en lien avec l’Ukraine, mais également celle des islamistes radicaux, après le soutien de Nemtsov au journal Charlie-Hebdo.

    Pourquoi Poutine se serait-il tiré une balle dans le pied avec ce crime si grossier ? « Soyons très clairs : Nemtsov ne représentait pas un danger pour Poutine », juge l’ancien diplomate et écrivain Vladimir Fédorovski. Il rappelle que « Poutine n’a jamais été aussi populaire » en Russie, et souligne le renforcement du sentiment nationaliste depuis le début du conflit ukrainien.

    Boris Nemtsov, 55 ans, ancien vice-Premier ministre de Eltsine, organisait des marches pacifiques contre la guerre en Ukraine. Il devait participer dimanche à l’une des plus importantes démonstrations de protestation depuis des mois dans la capitale russe. Les organisateurs l’ont transformée en cérémonie à sa mémoire.

    Cet adversaire de Poutine est aujourd’hui plus dangereux mort que vivant."

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Bonnes nouvelles de Russie : Même l’opposition libérale pro-US refuse d’incriminer le Kremlin

    Honnêtement, je n’aurais jamais pensé que le jour viendrait où j’aurais à dire du bien de l’opposition libérale ou non-système russe, mais apparemment, ce jour est venu, c’est aujourd’hui. A ma grande surprise, tous les chefs de cette opposition ont fait jusqu’à maintenant des déclarations très modérées et raisonnables, et tous ceux que j’ai entendus ont apparemment rejeté l’idée que le Kremlin est derrière le meurtre. Maintenant, cela va peut-être de soi pour la plupart d’entre nous, mais pour l’opposition libérale ou démocratique russe, c’est un vrai changement de ton. Beaucoup d’entre eux ont même dit que ce meurtre était uneprovocation (ce qui, dans ce contexte, signifie coup monté!) pour déstabiliser la Russie et provoquer une crise. Même Irina Khakamada, habituellement une vraie cinglée, a dit que c’était soit une provocation soit l’action d’un petit groupe d’extrémistes.

    Peut-être sont-ils conscients que l’opinion publique russe ne l’achètera pas, ou peut-être ont-ils un moment de décence, mais pour autant que je sache, personne n’a pointé le doigt sur Poutine (okay, quelqu’un l’a probablement fait quelque part, mais je ne suis pas au courant). Encore une fois, c’est tout à fait remarquable.

    Tout le monde, les pro et les anti-Kremlin, ont convenu qu’il est absolument essentiel que ce crime soit résolu. Comme je crois personnellement que c’était un crime sous fausse bannière organisé par les US/UK (Etats-Unis et Royaume-Uni), je m’attends tout à fait à ce qu’on trouve quelqu’un et, comme nous le disons en russe, que la piste aboutisse dans l’eau, autrement dit qu’il n’y aura aucune preuve d’une implication occidentale. En fait, même si le FSB aboutit à une telle preuve, les Russes ne la rendront très probablement pas publique, mais l’utiliseront en coulisses. Quant à ceux qui ont organisé le coup, ils ont aussi besoin que quelqu’un soit pris, parce que si jamais personne n’est attrapé, cela ressemblera trop à du travail de professionnel; mais si une petite cellule – disons, de nationalistes antisémites enragés – se fait prendre, cela disculpera tous les autres suspects possibles. Si on considère que le crime s’est produit à 200 mètres du Kremlin, et que le centre de la ville est truffé de caméras, je m’attends à une arrestation dans les prochaines 48 heures, une semaine au maximum.

    Le résultat est qu’en Russie, cette action sous fausse bannière est déjà clairement un échec, même la célèbre opposition libérale ou démocratique russe ne veut pas toucher à cette chose. C’est en effet une très bonne nouvelle. En Occident, évidemment, c’est une autre histoire, les Anglo-sionistes l’utiliseront à fond, aucun doute à ce propos.

    The Saker

    PS: Puisque nous parlons de fausses bannières : on me pose souvent la question de savoir pourquoi Poutine ne dit pas que le 9/11 était de la cuisine maison, bien qu’il doive le savoir. Bien sûr qu’il le sait, mais posez-vous une question simple: pourquoi dirait-il quelque chose? Qu’est-ce que la Russie aurait à y gagner? Cela ne ferait que le diaboliser davantage, ainsi que la Russie, aux yeux de ceux qui croient au conte de fées officiel et cela n’apporterait rien du tout à Poutine et à la Russie. Quant aux faits, eh bien ils sont tous exposés au grand jour, exactement comme l’assassinat de JFK ou Gladio, 7/7, l’attentat à la gare de Bologne, Charlie Hebdo et tous les autres. Ce n’est tout simplement pas le boulot de Poutine de partager des informations avec le public occidental, son boulot c’est d’être au service du peuple russe. Enfin, bien que j’en doute personnellement, il est possible que certains services de renseignement russes aient été impliqués dans les attentats de Moscou en 1999, donc Poutine pourrait vouloir agir avec prudence ici, de peur de représailles des Etats-Unis s’ils révèlent ce qu’ils savent.

    Traduit par Diane, relu par jj pour le Saker Francophone

    Le Saker original – le 28 février 2015 – Source thesaker.is

     

     

    Source Article from http://reseauinternational.net/bonnes-nouvelles-de-russie-meme-lopposition-liberale-pro-us-refuse-dincriminer-le-kremlin/

  • Pegida Vlaanderen a bien l’intention de manifester ce lundi à Anvers malgré l’interdiction de Bart De Wever

     

    pegida-vlaanderen-2mars-2

    Pour la troisième fois consécutive, Bart De Wever, bourgmestre (maire) d’Anvers et président de la NVA, a interdit la manifestation de PEGIDA Vlaanderen, la branche flamande de Pegida. Mais, cette fois-ci, les organisateurs de la manifestation ont bien l’intention de se rassembler malgré l’annonce d’interdiction.
    « M. De Wever a eu bien assez de temps pour organiser la sécurité d’une telle manifestation », répond Rudy Van Nespen, le porte-parole de Pegida Vlaanderen. 

    De son côté, le bourgmestre d’Anvers a déjà déclaré aux médias qu’il ferait intervenir la police pour disperser les manifestants et empêcher la manifestation.

    Ce qui n’impressionne pas les dirigeants de Pegida Vlaanderen qui, sur Facebook, donnent des conseils et des avis juridiques en cas d’arrestation par la police.

    http://www.medias-presse.info/pegida-vlaanderen-a-bien-lintention-de-manifester-ce-lundi-a-anvers-malgre-linterdiction-de-bart-de-wever/26798

  • Vladimir Poutine : « l'ours de la Taïga russe se dresse face aux Etats-Unis » (2/2) – VOSTFR

  • Ukraine : Entretien avec Guillaume Lenormand, un Français volontaire dans le Donbass

    Loin des décisions prises en haut lieu, il se trouve de jeunes Européens, qui par idéalisme, par conviction politique, par idéal, ont décidé d’aller se battre en Ukraine et en Novorossia dans un camp ou dans un autre. Ce fût le cas de ces volontaires partis soutenir la révolution de Maïdan, par conviction nationalistes-révolutionnaires. C’est également le cas de cette poignée de Français, partis aux côtés d’autres Européens dans le Donbass défendre les partisans de Novorussia contre les forces armées ukrainiennes et les milices .

    Rencontre avec Guillaume Lenormand, qui s’est engagé il y a plusieurs mois déjà dans le Donbass, au nom d’un idéal Européen et anti-impérialiste. Pour connaitre les raisons de son engagement, mais pour avoir également son avis sur la situation, son ressenti, loin des interprétations de salon que peuvent en faire les médias occidentaux trop souvent cantonnés à reprendre des dépêches AFP.

    Pouvez-vous expliquer les raisons de votre engagement en Ukraine et en Novorossia ?

    Guillaume Lenormand : Pour faire vite, je suis un militant nationaliste français, licencié en histoire, ayant fait un peu de tout (dont du dessin de presse sous le pseudonyme de Krampon).

    La politique en France me semblant une impasse, j’avais envie d’aller défendre mes idées sur le terrain, de la manière la plus simple et la plus radicale. La Novorossia représentant pour moi l’exemple-type d’une « révolte contre le monde moderne », il m’a semblé assez naturel de m’engager pour elle. Ou alors peut-être que, comme mes camarades, j’avais trop lu Corto Maltese, Dimitri et Jean Mabire.

    Quelle est la situation, à l’heure actuelle, en Novorossia ? Les accords de paix ont ils changé quelque chose ? Comment ont ils été perçu par la population ?

    Notre armée est en voie de régularisation, le commandement fait chaque jour de nouveaux progrès dans la coordination et l’organisation.

    Le moral est très haut (victoire de Debaltsevo) et nous pouvons compter sur l’expérience croissante de nos soldats. Malheureusement, toujours des carences en matériel et un manque de formation, avec parfois des conceptions militaires dépassées qui nous provoquent des pertes inutiles.

    Les accords de paix n’empêchent pas l’artillerie de faire trembler nos vitres chaque nuit et les blessés d’arriver chaque jours plus nombreux à l’hôpital…

    Ces accords sont du vent, comme d’habitude.

    La seule paix possible s’achètera par notre victoire finale ou notre écrasement total.

    Pouvez-vous nous décrire votre quotidien, depuis votre arrivée, et les différentes étapes de votre parcours ?

    Il faut prendre conscience que nous menons une guerre dans des conditions très différentes de celles de l’OTAN.

    Il n’y a pas le confort et la logistique que l’on peut trouver dans les armées de l’Occident. La nourriture est frugale, les soldats sont exposés au manque d’hygiène, au froid, aux privations diverses, dans des conditions qui nous rappellent parfois d’autres temps.

    Tenir une position, une tranchée, un bunker boueux ou un block-post n’a rien d’exaltant, quand aux missions d’infiltration ou de combat, elles se font avec très peu de moyens, les munitions sont insuffisantes.

    Si vous êtes blessé, vous ne disposez que rarement d’une évacuation rapide. Il faut composer avec tout cela, s’endurcir et devenir rustique. L’entraînement et le travail « sur le terrain » ont été pour moi simultanés, et j’ai eu l’occasion de faire une grande variété de choses différentes.

    Comment votre famille , vos amis perçoivent-ils cet engagement « la peau au bout du fusil » ?

    Ils sont inquiets, c’est normal. Ils voudraient me revoir entier. Mais ils sont également fiers et soutiennent ma cause. C’est l’essentiel. Certains sont plutôt pro-ukrainiens, mais leur amitié transcende ces barrières idéologiques et ils me soutiennent moralement.

    Vous êtes plusieurs volontaires français actuellement, regroupés derrière l’unité continentale . Qu’est ce que c’est ? Comment cela évolue sur le terrain ?

    Unité Continentale disposait d’un groupe français de taille variable (environ 8 soldats, en plus d’un groupe serbe et d’un groupe espagnol) et d’une unité médicale française.

    Il y a eu récemment des développements. Des désaccords avec le commandement d’Unité Continentale ont mené la plupart des derniers volontaires français à la quitter. Ils sont actuellement une petite dizaine à se redéployer dans différents secteurs, selon leurs préférence.

    Avez vous vous même été sur le Front ? Vous avez été blessé il me semble ?

    Lorsque l’on parle de front, la plupart des gens s’imaginent un spectacle hollywoodien, des combats intenses et constants, du spectacle…

    Ils ne réalisent pas que dans 99% des secteurs, le front n’est constitué que par une chaîne de block-posts et de positions enterrées.

    Le contact avec l’ennemi a souvent été rompu et celui-ci, dans bien des cas, se situe à des kilomètres. Il faut donc aller le « chercher ».

    Le front, c’est une longue attente, un quotidien triste, gris, bien peu glorieux, entrecoupé de très brefs moments de chaos et d’adrénaline. J’ai connu plusieurs fronts, de Donetsk à Debaltsevo et Marioupol.

    J’ai participé (en désobéissant à mes commandants) à quelques actions « agressives ».

    Enfin, j’ai été blessé, mais seulement légèrement. Ce jour là, plusieurs de mes camarades ont été tués et d’autres blessés gravement, je m’estime donc très chanceux.

    En France, les médias mainstream ont une vision particulière de l’Ukraine et ne comprennent pas le séparatisme. La Russie a t-elle l’influence que les médias occidentaux décrivent ?

    A vous de l’expliquer. Au Donbass, nous sommes géographiquement, culturellement et linguistiquement en Russie. Dissocier le Donbass et son peuple de la Russie, serait aussi bête que s’offusquer que la France soutienne une rébellion séparatiste au Québec ou en Wallonie, par exemple.

    Pour autant que je puisse en juger, c’est le peuple russe qui aide directement le Donbass, par l’envoi de volontaires et de matériel acheté dans des surplus ou des magasins de sport.

    L’État russe, lui, agit sur un plan diplomatique, il ne faut donc pas tout confondre. On ne passe pas la frontière impunément, la légalité est respectée.

    Pour vous, comment sortir de cette crise, qui ressemble fort à une nouvelle guerre civile entre Européens ? Comment expliquez-vous ce déchirement qui parcourt une partie de la droite et de la gauche radicale en France ?

    Ce déchirement illustre la frontière qu’il y a entre ceux qui, d’une part, se perdent dans la défense d’une « forteresse occidentale » (aux valeurs progressistes, démocratiques et cosmopolites) et d’autre part, ceux qui ont entrepris la reconquête de notre continent.

    Cette reconquête, contre les banquiers et la mafia mondialiste, ne pourra débuter qu’à l’Est.

    Toute révolution nationaliste ne pourra être réalisée que par des hommes qui ont hérité d’une expérience militaire, qui ont laissé tomber les sempiternels débats inutiles ou les mollesses intellectuelles et renoué avec le feu de l’action et de la guerre.

    Quels que soient nos efforts, le futur de l’Europe passera par la violence, nécessairement. Après 6 mois de guerre ici, j’en suis d’autant plus convaincu.

    Quelles sont les besoins de la population civile dans le Donbass ? Des associations françaises travaillent-t-elles avec vous ?

    Les populations civiles manquent avant tout de médicaments. Même les produits pharmaceutiques les plus basiques font défauts. L’hôpital de Donetsk manque d’Oxygène. Un peu partout, les opiacés comme la morphine, le Tramadol, sont les premiers à faire défaut. Pour ce qui est des civils, ils continuent à tenir tête au quotidien, avec une dignité, un calme et une discipline remarquable.

    L’ordre règne, alors que dans la même situation, en France, ce serait déjà l’anarchie, avec pillages et violences…

    L’association française Novopole et les différents comités de soutien animés par exemple, par André Chanclu ou Alain Benajam, sont les principaux centre de solidarité française envers le Donbass.

    Breizh-Info

    http://fortune.fdesouche.com/375951-ukraine-entretien-avec-guillaume-lenormand-un-francais-volontaire-dans-le-donbass#more-375951