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Europe et Union européenne - Page 836

  • Vladimir Poutine “On m’a répondu à Bruxelles : ‘Allez vous faire foutre’”

    Jean-Pierre Chevènement était l’invité d’Europe 1, jeudi 12 février 2015. Il répondait aux questions de Patrick Roger, Catherine Nay, Olivier Duhamel et Serge July.

    Je me suis rendu en Russie, au début du mois de mai 2014, pour rencontrer Vladimir Poutine, à la demande de François Hollande, avec une lettre de sa part que j’ai transmise à Vladimir Poutine. Nous avons eu un long entretien, en tête à tête.

    Poutine m’a dit qu’il était allé en janvier 2014 à Bruxelles, pour demander à voir M. Barrosso, et puis d’autres, et on lui a répondu : « Mais cette affaire ne vous regarde pas ». Et je vais vous rapporter quelque chose qui vous surprendra, ce qu’on lui a répondu, c’est : « Allez vous faire foutre ! ».

    http://fr.novopress.info/

  • Invasion de l'Europe : quand la réalité rejoint la fiction

    En lisant ces deux romans de fiction, Le Camp des Saints de Jean Raspail etSoumission de Michel Houellebecq, vous pourrez les confronter à ce qui se déroule de l'autre côté de la Méditerranée. Cette information du Daily Mail fait froid dans le dos (source) :

    1769263_soumission"Les forces militaires de l’Etat Islamique (ISIS) ont la ferme intention de consolider leurs positions portuaires en Libye mais également de « se mélanger » de façon anonyme aux demandeurs d’asile afin de pouvoir traverser la Méditerranée et d’être accueillis en Europe.

    CampdesSaints-WLe journal Il Messagero a écrit « Dès que notre pays a envisagé de vouloir agréger une intervention militaire terrestre en Libye (lire ici), ISIS a de suite prévenu que 500.000 à 700.000 migrants étaient prêts à embarquer sur des centaines de bateaux en direction de l’Europe"

    Philippe Carhon

  • Sortir de l'euro, c'est possible même de manière "amicale"

    C'est le plus européiste des hommes politiques français et auteur du texte fondateur du projet de constitution européeenne rejetée par la France en 2005 qui le dit. Voici ce que vient de déclarer Valery Giscard d'Estaing à propos de la Grèce :

    Images"L'entrée de la Grèce dans l'euro en 2001 fut une erreur évidente, j'étais contre à l'époque et je l'ai dit. Il n'y a, à l'heure actuelle, aucune agitation particulière dans la zone euro. La situation de la Grèce est singulière et extrême. »

    Ce processus de sortie ordonnée doit et peut se dérouler de manière non conflictuelle, dans l'intérêt mutuel de chacun. C'est ce que j'appellerais une'friendly exit', une sortie dans un esprit amical.

    La question fondamentale est de savoir si l'économie grecque peut repartir et prospérer avec une monnaie aussi forte que l'euro. La réponse est clairement négative (...) La Grèce a besoin de se donner la possibilité de dévaluer sa monnaie. Si elle ne le faisait pas, sa situation s'aggraverait et déboucherait sur une crise encore plus sévère"

    Pourquoi ce qui semble techniquement possible pour la Grèce ne le serait pas pour la France ?

    Philippe Carhon

  • La politique américaine en Ukraine va-t-elle entraîner une nouvelle guerre froide ?

    Au cœur du glacial hiver russe de l‘année 1990, le très républicain et très texan secrétaire d’état américain James Baker a fait à Moscou une bien étonnante promesse.

    Présent au Kremlin, il a juré la main sur le cœur pendant une discussion avec Mikhaïl Gorbatchev, que l’Alliance militaire occidentale ne s’étendrait pas vers l’est si Moscou acceptait que l’Allemagne réunifiée intègre l’Otan.

    Plus largement, cela voulait dire que les occidentaux ne chercheraient pas à profiter de la dissolution du pacte de Varsovie, et du retrait des troupes soviétiques d’Europe centrale. Ceci fut confirmé par le ministre des affaires étrangères allemand qui s’adressait à son homologue soviétique, Edouard Chevardnadze.

    Plus tard c’est Bill Clinton lui-même qui raconta dans un ouvrage qu’il avait écrit qu’en 1997, Boris Eltsine lui avait demandé de limiter une éventuelle extension de l’OTAN aux anciens membres du pacte de Varsovie mais d’en exclure les états de l’ex-Union Soviétique, comme les pays Baltes et l’Ukraine.

    Alors que la nouvelle Russie était promise à l’effondrement, le sursaut russe avant le chaos s’est traduit par l’élection d’un inconnu: Vladimir Poutine. Pendant les 15 années suivantes, (de 2000 à nos jours) il s’est attaché à rétablir non seulement l’ordre et la stabilité intérieure mais aussi à préserver autant que possible la complexe relation qui existe entre Moscou et ses marches depuis l’effondrement de l’Union Soviétique.

    Etrange naïveté postsoviétique, les Russes en général sont restés longtemps médusés en constatant que les élites américaine ne tenaient absolument pas leur parole, et que la promesse: « L’OTAN ne s’étendra pas à l’Est », qui résonnait encore à leurs oreilles, n’avait aucune valeur. Bien au contraire, la pression américaine n’a fait que s’accentuer.

    Il y a eu tout d’abord le bombardement de l’allié serbe en 1999 et l’adhésion à L’OTAN des Polonais, des Tchèques et des Hongrois la même année. Puis la création d’une force de réaction rapide à Prague en 2002 suivie en 2004 d’une vague d’extension de l’OTAN a 7 états supplémentaires: l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Bulgarie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie, amenant ainsi l’Otan aux frontières russes.

    N’oublions pas la mise en place qui se poursuit en Pologne, de missiles américains soit disant installés là pour intercepter des missiles intercontinentaux qui pourraient être lancés par l’axe du mal (Iran — Corée du Nord).

    Dans le même temps, d’étranges révolutions démocratiques managées par des ONG américaines se sont produites sur les marches russes, en Ukraine et en Géorgie. Dans le cas de la Géorgie, la situation a débouché sur des opérations militaires. La Russie et l’Ouest se sont affrontés dans une guerre indirecte et asymétrique, par l’intermédiaire d’un état fusible interposé.

    En 2009 c’est la France, via Nicolas Sarkozy qui opère son retour dans le commandement intégré de l’OTAN, fermant ainsi la fenêtre historique qui avait été ouverte en 1966 par le Général de Gaulle et achevant ainsi la mainmise de l’OTAN sur l’Europe.

    L’emprise de l’OTAN s’est en effet fortement accentuée sur l’Europe, il faudrait être sourd et aveugle pour ne pas en être conscient. L’Amérique est plus unilatéraliste que jamais, les décisions de l’Union Européenne sont de plus en plus alignées sur les décisions de Washington, c’est ce que constatent et ressentent les élites russes, qui voient que la Russie est progressivement cernée par des pays qui abritent des bases de l’OTAN.

    La politique extérieure de la Russie s’attache pour sa part à faire émerger un monde multipolaire. Dans ce contexte, les évènements qui secouent l’Ukraine prennent une importance particulière, et ne peuvent que détériorer gravement les relations entre l’Ouest et la Russie.

    En novembre 2013, un député ukrainien du nom d’Oleg Tsarev, lors d’un discours à la Rada ukrainienne (l’assemblée nationale locale) dénonce clairement l’implication directe de l’Amérique dans la préparation d’un coup d’Etat et le déclenchement d’une guerre civile en Ukraine.

    Selon lui, ce ne sera pas une révolution de couleur « pacifique » comme en 2004 mais bel et bien une opération sanglante visant à faire de l’Ukraine une zone d’affrontement entre la Russie et l’Ouest dominé par l’OTAN. Oleg Tsarev sera après ce discours brutalement agressé pendant que sa tête et celle de ses proches seront mises à prix par l’un des oligarques qui ont émergé après les évènements du Maïdan de Kiev.

    18 mois plus tard on ne pourra que constater la justesse des propos d’Oleg Tsarev alors que l’Ukraine plonge dans une guerre civile dont on se demande bien comment elle va en sortir, et alors qu’OTAN et Russie s’y affrontent de nouveau en sous-main et de façon indirecte, comme ils l’ont fait en 2008 en Géorgie, mais d’une manière beaucoup plus radicale cette fois-ci.

    Sur ce point on peut clairement réaliser que les élites russes ne se sont pas trompées: l’accord d’association de l’UE à l’Ukraine visait bien à accélérer l’intégration de l’Ukraine à l’OTAN pour permettre à la coalition d’achever la réalisation d’un axe Berlin-Varsovie-Kiev, nouvelle colonne vertébrale de l’OTAN au sein du continent. 

    Les Occidentaux ont beaucoup de mal à percevoir que le printemps russe de 2014 en Crimée est un miroir du printemps allemand au moment de la réunification. Les manifestants qui ont traversé le mur les 9 et 10 novembre 1989 n’étaient sans doute pas si différents de ceux qui ont chanté à Sébastopol le 18 mars 2014 lors du retour de la Crimée au sein de la Fédération de Russie. Comme en Allemagne, il y avait bien sur l’espoir d’un avenir meilleur, mais aussi et surtout le retour au sein de la patrie historique.

    A la pression militaire déclenchée par l’ingérence occidentale en Ukraine s’est ajoutée une guerre économique visant à étouffer la Russie financièrement et économiquement, en profitant de la baisse du pétrole ou par l’escalade malsaine des sanctions. Ce n’est pas une surprise, la Russie opère donc en retour de grandes manœuvres de ré-réorientation économiques et stratégiques qui l’éloignent encore plus d’une Europe de l’Ouest toujours plus dominée par l’OTAN.

    Un divorce total est donc en train d’émerger, qui risque de replonger le monde dans une quasi guerre froide et de scinder à nouveau l’hémisphère nord en deux blocs. Cette fois-ci le mur ne serait pas au cœur de l’Allemagne mais vraisemblablement quelque part au cœur de l’Ukraine.

    http://alexandrelatsa.ru/2015/02/la-politique-americaine-en-ukraine-va-t-elle-entrainer-une-nouvelle-guerre-froide/

  • Uraine/Novorossia : Déroute ukrainienne totale à Debaltsevo

    Le drapeau de Novorossia flotte sur Debaltsevo
    Selon l'agence RIA Novosti, des centaines de militaires de l'armée ukrainienne qui se trouvaient encerclés à Debaltsevo dans l'Est de l'Ukraine ont commencé à rendre leurs armes.

    «Les militaires de l’armée ukrainienne rendent leurs armes massivement. Le nombre de ces soldats s’évalue par centaines», a déclaré le président de l’administration du chef de la République autoproclamée de Donetsk, Maxime Leshenko. (Source : RT)

    Derniers rapports publiés par mes sources préférées :

    1. Il semble maintenant que les forces ukrainiennes ont commencé à se retirer de la section sud-ouest de la pocheLes villages de Kolonia EniakievoAleksandrovskoe et Olenovka sont maintenant entre les mains des séparatistesCe matin, les troupes ukrainiennes ont commencé à se retirer des villages restants dans les secteurs du sud et du centre de la pocheBoulavinskoe,KamyshatkaOlkhovatkaKamenkaDanilovoPolovoe et IlynkaKamyshatka est déjà passé dansles mains des FANUn journaliste polonais à Artemovsk a observé quelques troupes ukrainiennesqui avaient trouvé moyen de sortir de la poche pendant la nuit sous le couvert de l'obscuritéLa plupart avaient du fuir à piedbien que certains véhicules ont également été observésDans les conditions actuelles dans la pocheil est douteux qu'ils puissent sauver quoi que ce soit de leur artillerie, de leur matériel lourd ni de leurs réserves de munitions. Les FAN ont dégagé lesdistricts de l'Estet le district de Konaev à DebaltsevoLes combats se poursuivent dans le secteur des usines et dans les quartiers centraux.
    source : "Skob" 

    2. "La nuit à Donetsk s'est déroulé calmement. Je ne me souviens pas que si c'était aussi paisible pendant la dernière trêve, si le troisième jour, il y avait un tel silence. Les civils paraissent relativement calmes, beaucoup osent même marcher dans les rues. Mais tant dans la milice que parmi les civils, tout le monde pense que cette situation ne durera pas longtemps. En ce qui concerne ceux qui sont revenus de la zone des combats, notamment de Debaltsevo, ils disent que le chaudron n'existe plus".
    Source : Cyril Romanowski
     
    3. Selon une autre source (
    "Yana") des combats acharnés se poursuivent dans certains secteurs de Debaltsevo. Depuis deux jours, l'ennemi a perdu au moins 400 hommes tués, et plus de 300 ont été fait prisonniers. 



    4. Zakharchenko blessé sans gravité à Debaltsevo. Selon LIFEnews, Zakharchenko traversait une des rues principales au milieu des tirs nourris et a été blessé à la cheville. La Sécurité du chef de la RPD lui a donné les premiers soins. Zakharchenko a été ensuite emmené à l'hôpital de campagne d'Alchevs'k avec trois miliciens blessés. La vie d'Alexandre Zakharchenko ne court aucun danger, le chef de la DNR était conscient durant le transport et se porte bien.


    Zakharchenko à l'hopital d'Alchevsk (RPL) reçoit la visite de son homologue Plotnisky, leader de la RPL, hier soir (ce mec rigole avec du shrapnel de mortier dans la jambe! Je sais pas si tout le monde se rend bien compte...)

    5. Du coté ukrainien, Porochenko a annoncé qu'il se dirige vers la ligne de front, je présume que c'est pour observer la situation, pas pour se battre. La plus grande partie du district central deDebaltsevo a été défrichée et les combats se déroulent actuellement dans le quartier Ryzantsev(dans  le coin SE). Les FAN sont maintenant à environ 500 mètres de l'intersection desimportantes autoroutes M03 et M04 sur la lisière sud de la villeLes Ukrainienscependant, ont mis en place plusieurs postes renforcés dans ce secteur.

    Porochenko en plein délire sur twitter : "Nos soldatsbraves défenseurs de notre terreont donnéun coup dans les dents à ceux qui tentaient de les encercler et se sont retirés de Debaltseve" 
    Réponse de Sergei Bar : "Donc, avons-nous déja gagné la guerre ou devons-nous encore attendre que vous ayez réussi a perdre Kharkov pour célébrer vos dons de stratège ?"

    6. Une info originale pour changer : Un rapport des garde-frontières biélorusses fait état d'un groupe de 20 hommes armés à cheval (!) qui ont tenté de traverser la frontière de la Biélorussiedepuis l'UkraineLes assaillants se sont enfuis après un échange de coups de feu, en abandonnantquatre chevaux et en emmenant plusieurs blessés avec eux. (source)

    Vidéos :


    Le drapeau de Novorossia flotte sur Debaltsevo


    Combats de rue, hier, à Debaltsevo


    Troupes ukrainiennes prisonnières des FAN dans le chaudron de D.

    + de vidéos à suivre...

    http://gaideclin.blogspot.fr/2015/02/urainenovorossia-deroute-ukrainienne.html

  • Les séparatistes investissent la ville de Debaltsevo

    La guerre dans le Donbass a connu un nouvel épisode avec l’entrée des combattants rebelles dans la ville de Debaltsevo, où la garnison de Kiev est encerclée.

    D’après Kiev, il s’agit d’une infiltration terroriste, mais pour les séparatistes, 80 % de la ville seraient déjà tombés, notamment la gare et la banlieue-est, après des combats de rues. Environ 300 soldats fidèles au régime de Kiev auraient été fait prisonniers. Cette localité étant considéré comme faisant partie de leur « territoire intérieur », un représentant des rebelles, Denis Pouchiline, a déclaré :

    « Nous n’avons pas le droit [d’arrêter les combats à Debaltsevo]. C’est une question morale. »

    Le cessez-le-feu appliqué dans la nuit de samedi à dimanche est globalement respecté sur le reste de la ligne de front, bien que les armes lourdes n’aient pas été retirées comme le prévoyaient les accords de Minsk 2. La chancelière allemande, Angela Merkel, et le président ukrainien, Petro Porochenko, ont appelé Vladimir Poutine afin qu’il fasse pression pour obtenir un arrêt total des combats et que l’OSCE puisse se déployer partout pour faire respecter le plan de paix.

     

  • Les Grecs envoient bouler la zone euro au sujet du programme d'aide

    La réunion de l'Eurogroupe consacrée à la Grèce n'aura pas duré longtemps. Lundi, elle s'est conclue de manière prématurée, après le nouveau refus de la Grèce de prolonger son actuel programme de redressement, une exigence de ses partenaires de la zone euro.

    A peine une demi-heure après le «non» lancé par Athènes à cette exigence, qu'elle a jugée «absurde», une conférence de presse a été annoncée. «La réunion est terminée», a confirmé une source européenne. Athènes a rejeté lundi une proposition jugée «inacceptable», estimant «qu'en ces circonstances, il ne pourrait y avoir d'accord» dans la soirée avec ses 18 partenaires de la zone euro, a indiqué une source gouvernementale grecque.

    Un ultimatum fixé à la Grèce

    Cette source a précisé que la proposition consistait à demander à Athènes d'appliquer les conditions actuelles de son plan de sauvetage financier de 240 milliards d'euros accordé par l'UE, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international, en échange d'un programme drastique de réformes. Les 19 ministres des finances de la zone euro étaient réunis à Bruxelles pour essayer de trouver un compromis, alors que la Grèce arrive le 28 février au terme de ce plan de sauvetage et refuse toute prolongation de celui-ci.

    Quelques minutes plus tard, le président de l'Eurogroupe a donné une semaine à la Grèce pour demander une extension de son programme d'aide financière actuel. Il est «très clair que le prochain pas doit venir des autorités grecques (...) et au vu du calendrier, on peut utiliser cette semaine, mais c'est à peu près tout», a déclaré lors d'une conférence de presse Jeroen Dijsselbloem. Il a évoqué la possibilité d'une nouvelle réunion exceptionnelle des 19 ministres des Finances de la zone euro vendredi.

    Le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, attend de son côté un geste de l'Europe. «Je n'ai aucun doute que dans les prochaines 48 heures, l'Europe va réussir à nous soumettre [un document] afin que nous commencions le vrai travail et mettions sur pied un nouveau contrat» pour la Grèce, a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse à Bruxelles.

    source : 20 minutes avec Afp :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EukuElpVEyAxFIqoQQ.shtml

  • Explications de votes de Bruno Gollnisch au Parlement européen le 11 février. Florilège.