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Europe et Union européenne - Page 838

  • L’autre Europe d’Adinolfi par Georges FELTIN-TRACOL

    Après Nos belles années de plomb (2004), Pensées corsaires (2008), Orchestre rouge (2013) et Années de plomb et semelles de vent (2014), Gabriele Adinolfi commence à être bien connu du public français. Ce court essai consacré à la question européenne contribue au grand combat des idées. Outre un prix modique, l’impression d’opuscules facilite la diffusion de pensées concises et ramassées. Déjà, à la fin des années 1970, la rédaction évolienne francophone de la revue Totalité et, précédemment, le Cercle Culture et Liberté. Pour une Europe libre et unie sortaient des brochures, véritables munitions pour la réflexion, signées du Belge Daniel Cologne (Éléments pour un nouveau nationalisme en 1977) et d’autres auteurs activistes italiens tels le « Groupe des Dioscures » (L’assaut de la vraie culture, 1979), Giorgio Freda (La désintégration du système, 1980) ou Adriano Romualdi (La Droite et la crise du nationalisme, 1982). Le texte d’Adinolfi est d’ailleurs dédié à Romualdi, à Pierre Drieu La Rochelle et à Jean Thiriart.

     

    Penser une autre monnaie européenne

     

    Romain et Italien, Gabriele Adinolfi est aussi un ardent Européen et souhaite ouvrir un débat non convenu sur notre destin commun. Certes, il est le premier à pester contre cette « Europe que nous n’aimons pas (p. 41) ». Son propos déstabilise parfois le lecteur eurosceptique ou souverainiste national béat. Ainsi est-il « favorable au maintien de l’euro mais avec d’autres paramètres (p. 62) ». Dans le cadre des activités duCentre d’études Polaris qu’il a fondé, Adinolfi a en effet demandé à des économistes et à des juristes de travailler sur une Banque centrale européenne dépendante des banques nationales re-étatisés. Il envisage par exemple un « système de monnaie complémentaire (M.C.) […qui] se base sur un certificat nommé R.A.S. (reçu autoliquidant de souscription) (pp. 66 – 67) » dont l’inspirateur serait le théoricien des monnaies fondantes, Silvio Gesell.

     

    Liant idée européenne et ambition économique continentale, l’auteur se réclame d’une économie solidaire et enracinée, relocalisée, dans laquelle prospéraient de petites et moyennes entreprises, propriétés de leurs employés. Partisan d’une logique corporative rénovée, Adinolfi entend surtout « rassembler et représenter toutes les classes au lieu de favoriser les consortiums au dépend des producteurs locaux et des salariés (p. 61) ».

     

    Contrairement donc aux souverainistes nationaux et aux nationalistes qui se déclinent en « stato-nationaux », en séparatistes régionaux et en communautaristes superficiels, Gabriele Adinolfi insiste sur « l’Europe comme nécessité (p. 17) ». Aux temps de la Guerre froide et du condominium planétaire États-Unis – U.R.S.S., l’unité européenne indépendante vis-à-vis de ces deux blocs gémellaires était une obligation. « Aujourd’hui, encore plus qu’hier, l’Europe – c’est-à-dire nous tous – est menacée d’extinction et son unité de puissance est à la fois nécessité et identité (p. 34). » Toutefois, le recours à l’Europe exige au préalable l’ouverture sur une dimension psychologique cruciale qui prépare des cadres spirituels qui ne peuvent être en Europe de l’Ouest que des références antiques et médiévales. l’urgence impose de retrouver l’être européen alors que des hordes surgies d’Asie et d’Afrique franchissent chaque jour la Méditerranée et ses détroits. La communauté européenne se sait maintenant encerclée par de multiples menaces toutes mortelles les unes des autres (invasion migratoire, atlantisme, théocratie obscène des droits de l’homme, gendérisme, sociétalisme, islamisme, primat de l’économie devenue folle…). Néanmoins, les Européens qui commencent peu à peu à réagir ne doivent pas à leur tour s’engluer dans les miasmes mortifères de l’économisme. Adinolfi constate qu’en « se limitant aux revendications socio-économiques, ceux qui devraient être les héritiers d’une ligne nationale-révolutionnaire ont perdu le sens de l’Ennemi (p. 33) ».

     

    Misère du militantisme pantouflard

     

    Il y a du boulot ! Militant exemplaire, Gabriele Adinolfi admoneste les nouveaux militants qui forment « un milieu de fachos consommateurs, de fachos plaintifs, de fachos présomptueux, et de fachos de bar aux concepts enfoncés dans le crâne sans avoir jamais pensé à les peser ou les radiographier (p. 12) ». Naguère, « le militant n’était pas un consommateur d’idées reçues ou un télévotant, il n’obéissait pas au langage binaire et ne s’imaginait pas la révolution comme un flash sur la vitrine d’un “ social network ” ou comme une rafale de “ tweet ” ou de “ textos ” (p. 10) ». Eux aussi pâtissent du grand changement anthropologique en cours qui valorise l’hyper-individualisme si bien qu’au final « on ronronne, on grogne, on se réfugie dans des dogmes, on hululule aigri parce qu’insatisfait de soi et de la vie, mais on ne se remet presque jamais en cause (p. 13) ». Une Europe consciente d’elle-même serait au contraire capable de réhabiliter, voire d’inventer de nouvelles manières d’être.

     

    Sachant que l’Europe est devenue auprès des opinions publiques continentales un sujet négatif, déprécié et stérile, Adinolfi examine différentes idées reçues contre elle. Il observe qu’une Europe unie et forte entraverait l’hégémonie étatsunienne, que ce n’est pas qu’un projet franc-maçon (le Vatican le souhaitait aussi) et que les actuelles institutions de l’Union pseudo-européenne ne servent pas exclusivement le mondialisme et les intérêts bancaires. Il serait quand même préférable de redonner aux Européens le sens de « l’idéal universel des Révolutions nationales et de l’Imperium (p. 46) ».

     

    Gabriele Adinolfi apprécierait-il de rectifier « des populismes, qui n’iront nulle part s’ils ne sont pas dotés d’une conception stratégique, active, positive, révolutionnaire et s’ils ne sont pas guidés par d’authentiques classes dirigeantes militantes (p. 46) » ? Les amorces existent pourtant ! Malgré des persécutions de plus en plus vives,  CasaPound et le Blocco Studentesco en Italie, et Aube dorée en Grèce réussissent un fantastique maillage territorial complété par des initiatives culturelles et sociales qu’on doit encourager, reproduire ici et maintenant et étendre aux questions environnementales, scolaires, de loyers, de cadre de vie, etc. Notre Europe libérée retrouvée – car identitaire et tiercériste – ne se réalisera qu’au contact de la seule réalité et auprès de populations autochtones pour l’instant déboussolées. Leur rendre une orientation véritable digne de leur histoire représente un enjeu majeur. Oui, « l’Europe est une nécessité absolue, mais elle ne se fera jamais si elle n’est pas d’abord une identité consciente et combattante, à la hauteur du Mythe qu’elle représente (p. 79) ». La mobilisation totale pour notre cher continent, l’Alter-Europe, commence par la lecture de L’Europe d’Adinolfi.

     

    Georges Feltin-Tracol

     

    • Gabriele Adinolfi, L’Europe, Les Bouquins de Synthèse nationale (116, rue de Charenton, 75012 Paris), 80 p., 2015, 10 €.

    http://www.europemaxima.com/

  • Demain Daesh sera chez vous. L’islam modéré ça n’existe pas

    Mardi 26 mai, le Père irakien Michael Nageeb a donné une conférence à Paris dans le cadre de l’exposition « Mésopotamie, carrefour des cultures : Grandes Heures des Manuscrits irakiens ». Après avoir rappelé que son couvent de Mossoul avait été transformé en prison et en centre de torture de l’État Islamique, il déclare :

    « Ce n’est pas pour nous que nous avons peur, c’est pour la France, c’est pour vous les chrétiens de France ! Vous étiez une terre chrétienne… Il faut prier beaucoup Marie avec le chapelet pour la conversion des musulmans sinon… La civilisation chrétienne en Europe est endormie et vous ne vous rendez pas compte de la progression de l’Islam chez vous, demain Daesh sera chez vous. Je suis venu et je reviendrai pour dire, éveiller, réveiller les consciences, les âmes, les esprits (…) Au lendemain des attentats du mois de janvier ici [à Paris], les musulmans de France ont demandé la construction de 2 000 nouvelles mosquées en France, et l’État a dit oui. Et si les chrétiens demandaient la construction de 2 000 églises ? Il faut d’abord remplir les vôtres. L’islam modéré ça n’existe pas. Les hommes politiques parlent de l’islam de France ou de l’islam en France : non ! L’islam c’est l’islam, une religion de conquête où le mot amour n’existe pas. Ce qui se passe : le coran vendu en France est un coran édulcoré, adouci pour attirer et séduire, la base étant enracinée, les durs, les islamistes s’infiltrent dans les familles et c’est parti… Ils veulent vous envahir (…) Le coran d’ici n’est pas le coran des djihadistes. Il y a chez vous entre 7 et 8 millions de musulmans : ça compte pour les hommes politiques et c’est pour ça qu’ils cherchent à les séduire et qu’après avoir délaissé les chrétiens ils comptent sur leurs voix. La laïcité française n’est pas bonne : elle est fausse. La vraie, c’est chaque religion pratique librement. Chez vous : on ignore les chrétiens et on fait du charme aux juifs et aux musulmans. Le cardinal Barbarin a bien compris cela, il est venu plusieurs fois et il a vu : il a lancé une neuvaine de 9 mois pour la France. Il vous faut beaucoup prier. Prier chaque jour en famille. Prier avec vos amis. Prier avec vos enfants, leur apprendre à prier, la prière des enfants touche le cœur de Jésus. Prier le chapelet avec Marie. Gardez la Paix et l’Espérance, soyez des chrétiens contagieux, des missionnaires heureux, la Foi n’est plus une affaire privée, soyez des disciples dans vos milieux de vie, parlez de Jésus autour de vous. Si les chrétiens sont tièdes, le monde sera glacé. C’est par vous que la France peut redevenir une terre vivante et chrétienne. »

    Michel Janva

  • Traité transatlantique : les eurodéputés s’allient pour soutenir les intérêts du business

    Ce jeudi 28 mai, la Commission Commerce international du Parlement européen (INTA) a adopté un texte désastreux pour les peuples et l’environnement. 

    Elle s’est prononcée sur le projet de résolution du député B. Lange concernant l’accord transatlantique UE-Etats-Unis (TAFTA). Au terme de débats complexes, les élus du groupe social-démocrate ont pour l’essentiel choisi de se ranger aux côtés des groupes conservateurs pour défendre un texte fort éloigné des attentes des citoyens. 

    C’est l’arbitrage d’investissement qui a surplombé les débats. Quatre versions possibles du passage sur l’arbitrage d’investissement étaient proposées au vote, dont deux, soumises respectivement par le président Lange lui-même et par les groupes conservateurs, soutenaient une réforme vague et insuffisante, sans remettre en cause le mécanisme ISDS. 

    Et c’est cette formulation qui a remporté la majorité, avec le soutien de nombreuses voix social-démocrates, en contradiction complète avec les précédentes prises de position du groupe S&D. Au cours des derniers jours, la position des sociaux-démocrates sur l’ISDS a été affaiblie de manière répétée, jusqu’à ne plus exprimer le moindre rejet des privilèges accordés aux investisseurs. 

    Les membres d’INTA, y compris presque tous les sociaux-démocrates, ont donc préféré l’adoption d’un texte désastreux qui ne tient presqu’aucun compte des demandes de l’opinion publique. Le texte voté marque de plus le choix social-démocrate de s’allier avec l’actuelle Commission européenne plutôt qu’emboîter le pas aux citoyens et défendre l’intérêt général contre les privilèges des investisseurs. 

    Sur d’autres sujets, des amendements très contestables ont été votés conjointement par les sociaux démocrates et la droite sur les services, l’énergie ou encore la propriété intellectuelle, entre autres. 

    La « grande coalition » entre la majorité des sociaux-démocrates et les conservateurs appelle ainsi à la totale libéralisation du commerce des énergies fossiles entre l’UE et les Etats-Unis et privilégie le mode de négociation le plus risqué sur les services. 

    C’est une déception majeure pour tous les observateurs de la société civile. Ce vote a d’ailleurs été salué comme une avancée par Business Europe, le lobby des plus grandes multinationales européennes. 

    Le vote de la résolution Lange en plénière aura lieu le 10 juin. D’ici là les groupes politiques pourront reformuler des amendements. 

    Mais à moins d’être profondément remanié, le texte proposé à la plénière par le comité INTA devra selon nous être totalement rejeté, sans quoi le Parlement européen aura trahi la confiance des centaines de millions de citoyens qui l’ont élu. 

    D’ici au 10 juin, mobilisons nous ! 

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Sortir de l'euro est une possibilité

    C'est Chritine Lagarde, directrice du FMI, qui le dit en parlant de la Grèce au grand mécontentement des dirigeants dogmatiques de l'Union européenne :

    La sortie de la Grèce (de la zone euro) est une possibilité. Un telle sortie ne serait pas une promenade de santé mais ne signifierait pas non plus la fin de l'euro" (source)

    "L'évocation par Christine Lagarde de la possibilité d'un "Grexit", pour reprendre le terme cher aux marchés, a fait d'autant plus de bruit que les dirigeants européens s'interdisent d'évoquer ce scénario en public, répétant à l'envi que la place de la Grèce est "dans l'euro" et qu'il n'y a "pas de plan B".(source)

    Sortir de l'euro semble donc possible en Grèce, sortir de l'UE semble possible démocratiquement en Grande-Bretagne... Nous aurait-on menti ?

    Philippe Carhon

  • Réformer l’Union européenne ? (Présent 8364)

    Actuellement en tournée européenne pour tenter de convaincre les responsables des États membres de la nécessité de réformer l’UE, le Premier ministre britannique a fait escale jeudi à Paris où il s’est longuement entretenu avec le président Hollande. Un entretien au cours duquel David Cameron, qui n’hésite pas à brandir la menace d’un retrait britannique de l’Union à l’occasion du référendum prévu d’ici à 2017, a réaffirmé sa volonté de voir l’Europe et ses membres se montrer plus « flexibles et imaginatifs ». Deux qualificatifs qui, c’est le moins que l’on puisse dire, ne font pas vraiment partie du répertoire bruxellois.8364-Une

    Le spectre du « Brexit »
    « Ma priorité, a ainsi expliqué le Premier ministre britannique, est de réformer l’Union européenne pour la rendre plus compétitive et répondre aux inquiétudes des Britanniques quant à notre appartenance (à l’UE). Le statu quo n’est pas suffisant, des changements peuvent être faits et bénéficier pas seulement à la Grande-Bretagne, mais aussi au reste de l’Europe. […] Nous voulons aider la zone euro à mieux fonctionner et nous ne voulons pas faire obstacle à une plus grande intégration. Ce qui est important, c’est que l’UE et ses 28 membres soient flexibles et imaginatifs pour répondre à ces enjeux et travaillent ensemble à trouver les réponses qui conduiront l’Union européenne à plus de réussite. » Des propos auxquels Hollande a répondu en réaffirmant le souhait de la France « que la Grande-Bretagne reste dans l’Union ».
    C’est que, derrière cette tournée, se profile le spectre du « Brexit » ou « British Exit » : la sortie de la Grande-Bretagne de l’UE, sur laquelle devraient se prononcer les Britanniques par voie de référendum d’ici à 2017. Une décision qui, à coup sûr, provoquerait un véritable séisme et suscite l’inquiétude de Bruxelles, qui craint qu’une sortie des Britanniques de l’Union n’entraîne une réaction en chaîne.

    Un levier pour réformer l’Europe ?
    Certains, d’ailleurs, se demandent si le moment n’est pas venu de profiter de l’initiative de Cameron pour « changer l’Europe ». Ainsi l’UMP Hervé Mariton expliquait-il jeudi, dans un entretien accordé au FigaroVox, que si « nous ne souhaitons pas quitter l’Union européenne, (…) nous exprimons des critiques et des propositions sur son évolution ». Or, poursuivait-il, « le débat provoqué par les Anglais peut être une occasion exceptionnelle de les faire avancer ». Et il ajoutait : « La France doit protéger ses intérêts, particulièrement en Europe. Nous devons donc défendre la vision de l’Europe que nous voulons. Sans leur donner nécessairement raison, il faudrait se servir de leur demande comme d’un levier pour réformer l’Europe dans le sens que nous voulons. »
    Pas bête. Mais reste à savoir si cette Europe que Vladimir Boukovsky qualifiait très justement de « nouvelle URSS » est vraiment réformable ou si, à l’instar du Moloch soviétique, elle est vouée à l’implosion.

    Franck Delétraz

    http://fr.novopress.info/

  • La Russie face à la russophobie occidentale

    Ceux qui haïssaient de Gaulle avec sa volonté de voir la France rayonner détestent aujourd’hui Poutine pour les mêmes raisons, avec la même arrogance de parvenus.

     

    Depuis le XVe siècle, l’insoumission à une religion, puis à un modèle culturel mondial est une des principales causes de la russophobie. Tout comme Constantinople a été le prolongement de Rome, Moscou a prolongé l’héritage byzantin. Il n’y a pas de troisième Rome mais une continuité de civilisation avec un déplacement de son centre.

    L’héritage byzantin a été reçu par Ivan III le Grand en 1472. Lorsqu’il accueillit sa future épouse Sophie Paléologue, nièce du dernier empereur byzantin, il refusa l’entrée de Moscou au cardinal Bonumbre qui escortait l’héritière. Le Vatican cherchait alors une alliance contre les Turcs. Contre un changement de religion, le pape offrait à Ivan III la couronne impériale avec comme conséquence la suzeraineté de Rome via le Saint-Empire romain germanique.

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  • Des Italiens excédés détruisent des logements destinés aux migrants

    A l'annonce de l'arrivée de migrants à Marino, petite ville située aux portes de la capitale italienne, la rage des habitants s'est transformée en furie incontrôlable à tel point que, dans la nuit du 21 au 22 mai, 8 appartements destinés à 78 migrants ont été détruits. 
     
    Cette nuit là, les vitres ont été cassées et tout ce qu'il y avait à l'intérieur des logements a été détruit : les lits, les radiateurs, les wc, les cuisinières et le mobilier.[...] Désormais, ces appartement ne sont plus vivables et il est probable que l'arrivée des réfugiés soit momentanément retardée. 
     
    La situation est explosive à la rue Cesare Colzza 55, à quelques 30 km de Rome. 
    Hier, une centaine de citoyens, pour la plupart locataires dans les immeubles voisins, ont protesté toute la journée. 
    Ils étaient protégés par la police anti-émeutes. 
    Ces gens sont épuisés et aussi inquiets, ils se retrouvent entre le marteau et l'enclume : d'un côté, il ne veulent pas passer pour des racistes et de l'autre, ils sont convaincus que, transférer ces réfugiés dans une co-propriété de HLM où vivent des familles avec enfants, des femmes enceintes et des personnes âgées, n'est pas une solution acceptable. 
     
    Dans le quartier résident beaucoup de jeunes couples qui ont acheté des appartements dans le complexe l'année passée : il s'agit de 5 petits immeubles dont 3 ont été vendus. Dans ce complexe, il y a 24 appartement au total dont 8 sont destinés à l'accueil des réfugiés. [...] 
    Francesca, une jeune habitante se dit sérieusement préoccupée : "Nous avons investi et économisé [pour acheter un appartement]et maintenant nous sommes contraints de cohabiter avec 78 immigrés (tous des hommes jeunes, ndt) qui squatteront les escalier et les espaces où maintenant nos enfants jouent sans crainte. Nous avons peur". Gianmarco, un autre habitant, lui aussi proteste : "Le préfet doit nous écouter, il ne doit pas permettre que notre vie soit bouleversée; nous serons contraint de mettre à l'abri nos femmes et nos enfants". Marco Comandini en appelle au Préfet afin qu'il trouve une solution alternative : "Il est important d'essayer de trouver d'autres endroits - dit-il - ce n'est pas du racismemais un gros problème de sécurité". En attendant, la commune de Marino a écrit au préfet Gabrielli pour lui dire que ces immeubles étaient inadéquats [pour loger des réfugiés]. 
     
    Pourtant, la préfecture ne veut pas faire marche arrière et condamne ce qui est arrivé : "Ces actes de vandalisme ont suivi d'autres actions d'intimidation et de menaces à l'encontre des employés de la coopérative qui devait gérer l'accueil des réfugiés. 
    La préfecture de Rome veut dénoncer ces comportements empreints d'égoïsme, de violence et de racisme qui risquent de retomber sur toute la collectivité locale et donner une image très négative. Nous poursuivrons toute conduite relevant du pénal".
     

  • De 55% à 62% contre le Traité Constitutionnel européen

    Si François Hollande organisait aujourd’hui un référendum sur la constitution européenne, 62 % des Français diraient « non », soit sept points de plus qu’il y a dix ans. Et seulement 38 % voteraient « oui », soit sept points de moins. 

    Malgré cela, nos européistes fanatiques diront que ce chiffre révèle que les Français veulent plus d'Europe ou que sortir de l'UE provoquera un cataclysme nucléaire...

    Michel Janva

  • Laurent Ozon : « Ces gens sont violents et nous l’avons prouvé ! »

    Le 26 mai dernier à Bruxelles, Laurent Ozon, président du Mouvement pour la Remigration (que nous avions interrogé il y a peu), faisait face aux clandestins qui manifestaient à Bruxelles pour réclamer des droits. Leur réaction (violente) ne s’est pas faite attendre, comme en témoigne la vidéo visible ci-dessous. Pour le Bréviaire des patriotes, M. Ozon revient sur son action.

    ► LBDP : Pouvez-vous nous livrer le récit des événements et nous parler du discours que vous avez tenu ce jour-là ?

    L.O. : L’objectif de cette petite opération était de montrer à chacun que nous n’étions pas obligé de rester coi devant l’ahurissante campagne de justification des médias et des pouvoirs publics pour nous imposer les clandestins. Nous avons d’abord repoussé ceux qui étaient sur le monument, puis, en équilibre, je suis monté pour me faire entendre de cette petite foule de 200 personnes. À la fin de mon intervention, nous avions ce que nous voulions : une attaque violente en règle de clandestins et une véritable petite émeute en plein centre-ville qui a nécessité l’intervention des brigades anti-émeute.

    Quelques échanges de coups ont été nécessaires pour nous protéger, même si je tiens à le préciser, je n’étais pas venu pour cela. Il nous a seulement fallu répliquer lorsqu’ils sont passés des projectiles et des ruades aux coup de poings. Bref… Mon discours consistait en synthèse à rappeler qu’ils n’étaient pas les bienvenus, que nous étions chez nous et que nous les ferions repartir.

    ► Vous attendiez-vous à une telle réaction ?

    Oui. Nous ne nous faisons aucune illusion sur l’état d’esprit de personnes capables de noyer leurs congénères en mer parce qu’ils sont chrétiens ni de la nature agressive de leur démarche en arrivant chez nous. Ces gens sont violents et nous l’avons prouvé. C’est parce qu’ils ne rencontrent pas les réactions de la population qu’ils peuvent jouer aux misérables devant les journalistes.

    ► Vous dites (à Breizh-Info) que de nombreux policiers vous ont soutenu, bien qu’ils aient dû obéir aux ordres…

    C’est plus tard, en essayant de revenir sur la place qu’un cordon de gardes m’a bloqué et que durant ces minutes, nous avons reçus les aveux et sympathie des policiers. Si un jour quelqu’un donne l’ordre à ces hommes et ces femmes de nettoyer la place et de rembarquer ces intrus, croyez-moi, ce sera fait et avec le sourire. Voilà pourquoi la politique reste un objectif incontournable.

    ► Bien que certains vous accuseront de provocation gratuite, cet affrontement casse-t-il l’image des « gentils clandestins » que l’on tend à nous montrer dans les médias ?

    Oui c’est bien le but de cette opération, démasquer ces gens. Pour ce qui est de la « provocation », je crois bien que c’est la présence massive de clandestins dans nos villes, hébergés et nourris avec nos impôts qui constitue une provocation.

    ► La remigration se veut un plan pacifique et réfléchi. Ce genre de débordements ne fait-il pas mentir votre analyse, selon laquelle il existe une solution « douce » au problème migratoire ?

    Il existe une solution douce mais elle sera politique et diplomatique. Ce n’est pas une raison pour que les citoyens ne manifestent pas leur mécontentetement d’ici-là. Après, si ces clandestins ne gardent pas leur calme, on verra bien. Nous avons le droit et même le devoir de nous faire entendre. Nos institutions politiques tiennent leur légitimité de leur mandat d’assurer nos droits, de faire respecter nos lois et de protéger les citoyens contre l’abus, la violence, l’anarchie. Si elles n’agissent pas, elles perdent leur légitimité à assurer le monopole de la violence légitime. Nous devrons alors agir pour faire respecter nos droits, nos familles, nos terres et nos biens. Qu’elles prennent garde.

    ► Pour finir, comment voyez-vous l’issue du drame qui se joue actuellement en Méditerranée ?

    Tout cette affaire est fabriquée pour mettre le feu aux poudres. Le problème c’est que si nous ne réagissons pas, nous disparaitrons. C’est bien dans cette impasse que l’Oligarchie nous conduit. Il faut agir vite tant que cela peut encore être possible. Dans deux ans, ce pourrait bien être trop tard et nous pourrions assister à la deuxième partie de leur opération : un État aux prérogatives totalitaires gérant une guerre civile endémique en nous imposant une mixité forcée et la fin de nos libertés comme peuple.

    La souveraineté est aux peuples ce que la liberté est à l’individu. Le droit de pouvoir décider chez nous de ce qui est bon pour nous. Ils sont faibles. Ne nous laissons pas tétaniser par la crainte, les campagnes de désinformation qui veulent ridiculiser ou démoraliser nos réactions. C’est le moment de se lever !

    Propos recueillis par Christopher Lings

    NB : Laurent Ozon souhaite organiser une autre action à Bruxelles dans les prochains jours. Pour y participer, manifestez-vous rapidement à cette adresse : laurent.ozon@gmail.com

    source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Une idée pour les Mistral, refonte à l'UMP, referundum irlandais… l'actu vue par Bruno Gollnisch