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Europe et Union européenne - Page 927

  • L’IVG, une fatalité ?

    Bozza-due-300x200.jpgLe ministre des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem s’est dite « choqu(ée) »  mi-décembre lors du Grand rendez-vous i-Télé/Europe 1/Le Monde par l’adoption en Espagne sous l’impulsion du gouvernement conservateur de Mariano Rajoy d’un projet de loi  restreignant drastiquement  les conditions d’accès à l’interruption volontaire de grossesse . A l’instar d’un communiqué en France du parti communiste notamment, elle a fait part de « sa vive préoccupation ». « Ca m’émeut. Bien sûr que ça me choque ».  « J’ai d’ailleurs fait part de ma vive préoccupation à mon homologue espagnol à qui j’ai écrit vendredi », a-t-elle ajouté

    « C’est une concession à l’Église et à la droite la plus conservatrice, et un terrible retour en arrière » notait un communiqué du PC, peu ou prou similaire aux jugements des associations féministes. « C’est terrible de voir qu’un pays comme l’Espagne, qui ces dernières années était devenu un petit peu la référence en particulier pour ceux qui se battent contre les violences faites aux femmes (…), puisse s’apprêter peut-être à connaître un recul en matière du droit à disposer de son corps », a expliqué Najat Vallaud-Belkacem

    La loi espagnole sur l’avortement  de 2010 qui, avec celle sur le mariage homosexuel, fut  l’une des grandes avancées sociétales  voulue  par le précédent gouvernement de  gauche,  généralisait le recours à  l’avortement jusqu’à 14 semaines. Désormais, le texte ne prévoit une autorisation d’avortement que dans deux cas très précis : que l’IVG soit nécessaire en raison d’un grave danger pour la vie ou la santé physique ou psychologique de la femme, et la deuxième, que la grossesse soit une conséquence d’un délit contre la liberté ou l’intégrité sexuelle de la femme.

    « Le projet de loi espagnol sur l’avortement prouve que l’on peut agir en la matière avec mesure, intelligence et souci du respect de la vie » a noté Jean-Marie Le Pen

    A contrario, il est assez ahurissant que pendant ce temps, en France, a été voté mercredi 18 décembre en commission des lois de l’Assemblée nationale, et dans le cadre du projet de loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes, un amendement dans le but de supprimer la notion de situation de détresse d’une femme pour recourir à l’IVG

    Cet  amendement émane du  groupe socialiste, et s’inscrit dans le cadre de ce projet de loi déjà voté par le Sénat. Nous y voyons une  volonté évidente de banaliser un acte qui est tout saut anodin. D’ailleurs  la Haute Autorité de la Santé, citée dans le rapport de l’IGAS publié il ya trois ans  sur la prévention des grossesses non désirées, il était relevé que  «L’IVG demeure un évènement souvent difficile à vivre sur le plan psychologique. Cette dimension manque d’éclairage objectif et scientifique ».

    Pourtant, dans l’exposé des motifs de l’amendement cité plus haut, les auteurs affirment que la référence « à l’état de détresse de la femme enceinte n’est pas utile puisque la femme est le seul juge de son état. »

    Selon un sondage OpinionWay pour Nordic Pharma en mars 2013, 85% des femmes déclarent avoir ressenti une souffrance au moment de l’IVG médicamenteuse, y compris une souffrance morale pour 82% d’entre elles, ou physique pour 67%.

    Plus largement, Bruno Gollnisch souligne aussi que  la loi Veil, promulguée en 1975, s’est révélée incapable de faire baisser le nombre d’avortements pratiqués chaque année -200 000 IVG, environ un avortement pour quatre naissances.

    Selon un sondage Ifop-Alliance pour les droits de la vie paru en mars 2010 dans le quotidien La Croix, 85% des femmes françaises se disaient  favorables au droit à IVG, 7%  y étant  formellement opposées. Pour autant, 61% des sondées estimaient  qu’ « il y a trop d’avortements en France ».

    Une enquête d’opinion qui conforte singulièrement le vœu du député européen FN  de mettre en place une politique volontariste d’accueil de la vie. A l’exact opposé note-t-il «  du fatalisme, plus ou moins teinté d’idéologie, des partis de l’Etablissement dans ce domaine qui, en lieu et place d’une politique familiale, préfèrent faire appel à l’immigration de peuplement pour soutenir la démographie en France… ». 

    « Politique alternative à l’IVG voulue par l’opposition nationale, nous l’avons déjà souligné, à l’image de celle qu’a su entreprendre un pays comme la Croatie, qui grâce à la mise en place de mesures ambitieuses et financées, de programmes éducatifs, a réussi à faire chuter le nombre d’IVG de 82% depuis 1992. Sans interdire pour autant le recours à l’avortement, puisque la législation croate est dans ce domaine, avec la France notamment, l’une des plus libérales du monde. »

    http://aemn.eu/fr/2013/12/31/livg-une-fatalite/

  • Grèce en état de choc

    Un documentaire d’Alexandre Leraître et David Gendreau

    Depuis 2009 et l’avènement de la crise de la zone euro, tout semble avoir été dit sur la Grèce, surtout le pire : un peuple de tricheurs, de fraudeurs, de cueilleurs d’olives…

    À rebours du discours des médias dominants, Kontre Kulture se propose ici de revenir aux origines de la crise grecque, en mettant en lumière tant le rôle de la haute finance dans le maquillage des comptes publics que l’impact de l’euro et les conséquences sociales et politiques dévastatrices des plans d’austérité.

    Les analyses d’intellectuels grecs, français et britanniques tels que Mikis Théodorakis, Nigel Farage, Pierre Jovanovic, Michel Drac et Dimitris Konstantakopoulos, combinées à un reportage de terrain sur le quotidien dans le pays, montrent la terrible réalité d’une crise qui ne fait que commencer. Grèce en état de choc nous donne en effet un avant-goût des difficultés auxquelles toute l’Europe devra faire face demain.

    Sous-titres grecs et anglais inclus !

    La bande-annonce en français : à voir ici

  • Ukraine : la France serait-elle contaminée par le va-t-en-guerre américain ?

    La politique étrangère tend à valider systématiquement les positions des Américains, au détriment de l'Europe souveraine, Russie incluse.
        En droit international, on ne peut pas faire un référendum pour modifier des frontières. Imaginez un département de France qui demande son indépendance ! Et si cela se généralisait à d’autres États… Après, tout dépend de la question qui va être posée. S’il s’agit d’aller vers davantage de décentralisation, d’accord. Mais si, en revanche, c’est une manière de changer les frontières, cela pose problème.
    Ces propos émanent du ministre des Affaires étrangères de la France, Laurent Fabius. Ce dernier s’est exprimé ainsi afin de condamner la demande du Parlement local de Crimée d’obtenir leur rattachement à la Russie. Un référendum devrait par ailleurs être proposé aux habitants, le 16 mars prochain, pour leur permettre de choisir entre un rattachement à la Fédération de Russie ou une autonomie nettement renforcée.
    Les propos du ministre français ne sont pas faits pour arranger les relations, déjà très tendues depuis l’arrivée du Parti socialiste au pouvoir, entre la Russie et la France.
    De surcroît, ils étonnent venant d’un pays (la France) qui a reconnu l’indépendance du Kosovo en 2008 (indépendance à laquelle Laurent Fabius était favorable), un Kosovo pourtant berceau historique de la Serbie

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  • La démocratie n’a pas besoin de seuil électoral

    « La masse des électeurs désinformés par l’Éducation nationale et les médias dominants reste majoritairement ignorante et surtout impuissante face à la confiscation en règle de la souveraineté populaire. »
    Un fidèle lecteur alsacien nous a fait parvenir un texte émis par l’association autonome alsacienne Unrsi Heimet, dont nous avons déjà publié une analyse qui traitait de la démocratie directe en Allemagne (voir Le grand malaise démocratique). Ce nouvel article concerne un sujet important qui n’a pas eu d’écho en France : la suppression par la Cour constitutionnelle de Karlsruhe du seuil électoral de 5% pour les élections européennes en Allemagne. L’auteur se livre à un parallèle entre les systèmes allemand et français. Même si les situations de part et d’autre sont encore imparfaites nos amis d’outre-Rhin semblent vivre une démocratie mieux adaptée que la nôtre. Voici l’article.
    Polémia
    En 2011, la Cour constitutionnelle allemande avait supprimé le seuil électoral de 5% pour les élections européennes. Jugeant que ce seuil portait atteinte à l’équité des règles électorales en laissant plusieurs millions d’électeurs allemands sans représentant au parlement européen, elle l’a décrété anticonstitutionnelle. Le seuil a atteindre pour obtenir au moins un élu passait donc de 5% à un peu plus de 1%. En effet, en l’absence de barre artificiellement imposée par le législateur, la barre naturelle, c’est-à-dire automatique, d’un scrutin proportionnel d’une circonscription électorale donnée est de 100 divisé par le nombre d’élus, en l’occurrence 100/96 soit 1,04% (et ce, sans tenir compte des ajustements dus aux voix attribuées aux listes n’ayant pas d’élus).
    La caste politicienne allemande, contrainte de mettre de l’eau dans son vin, réagit durant l’été 2013 en votant une nouvelle loi (dans le but de limiter les dégâts) qui créait un nouveau seuil électoral de 3%.
    Mais le 26 février 2014, la Cour de Karlsruhe a en toute logique réitéré son jugement de 2011, qui affirmait l’incompatibilité d’un seuil électoral aux élections européennes avec la constitution allemande, fût-il seulement de 3%. Dans son communiqué de presse, elle justifie sa décision comme suit : « dans les circonstances actuelles juridiques et factuelles, il n’est pas possible de justifier l’entrave grave aux principes de l’égalité électorale et de l’égalité des chances entraînée par le seuil de 3 % ».
    Si les jugements de la Cour constitutionnelle allemande de 2011 et de 2014 sont à nos yeux tout à fait pertinents et cohérents entre eux, on ne peut pas en dire autant de l’attitude de cette même Cour qui affirme par ailleurs que la barre des 5% aux élections fédérales (Bundestagswahl) et régionales (Landtagswahlen) n’est pas anticonstitutionnelle au prétexte qu’une nécessaire stabilité gouvernementale passerait avant la nécessité de règles électorales justes et équitables permettant au peuple et aux électeurs d’exprimer leurs choix démocratiques dans des conditions optimums.
    Ce déni de démocratie qui consiste à considérer que le but premier d’une élection n’est pas de permettre au peuple de s’exprimer convenablement, mais qu’il est au contraire de contraindre le peuple d’élire une majorité stable n’est malheureusement le propre des hommes en rouge de Karlsruhe mais bel et bien le fondement de l’esprit antidémocratique qui régit les régimes pseudo-démocratiques en Occident depuis de plus de deux siècles.
    Ce déni de démocratie se caractérise par des scrutins proportionnels fortement biaisés par des seuils électoraux trop hauts (en France 5 ou 10%) et des primes majoritaires (de 25 ou de 50%) qui transforment de fait nos scrutins proportionnels en scrutins majoritaires qui n’osent dire leur nom, puisque le propre des scrutins majoritaires est de favoriser le dégagement d’une majorité en rendant mécaniquement improbable ou anecdotique l’existence de petits partis. Mais cet esprit antidémocratique se caractérise surtout par les scrutins majoritaires (qui sont a peu près l’équivalent de scrutins proportionnels qui auraient des seuils de 50% !), qui sont des machineries électorales à enfermer l’offre politique en une stérile opposition droite-gauche, permettant toujours l’alternance mais jamais une véritable alternative. Il condamne l’électeur au choix cornélien du vote utile par défaut ou à la frustrante abstention (ce qui a en plus comme fâcheuse conséquence d’embrouiller et de fausser le jugement des électeurs sur les questions politiques).
    Le récent arrêt de la Cour Constitutionnelle allemande nous montre pourtant ce que devrait être un véritable scrutin démocratique : un scrutin proportionnel avec un seuil très bas, c’est à dire autour de 1%, qui permet très simplement à la quasi totalité des électeurs de pouvoir non seulement voter mais aussi de faire élire des représentants qui représentent correctement leurs idées politiques. L’esprit démocratique consiste à permettre une expression du peuple libre, juste, équitable et non faussée, et certainement pas à dégager à coup sûr une majorité stable. Le problème de la stabilité gouvernementale est une question digne d’intérêt, et les dictatures y répondront d’ailleurs toujours mieux que les démocraties. Mais la par ailleurs supposé garantie de la stabilité gouvernementale et la nécessaire stabilité d’un régime politique sont deux notions tout à fait différentes, contrairement à ce que voudrait nous faire croire les prétendus démocrates qui nous gouvernent et nous manipulent avec tant de cynisme et de dextérité.
    Mais revenons à l’élection du parlement de l’Union européenne le 25 juin prochain. L’UE impose à tous les États de l’Union des scrutins proportionnels et un seuil électoral de maximum 5%. Pourtant, en France, comme il y a 5 ans, le seuil électoral réel sera en moyenne autour de 10%. Comment cela est-il possible ?
    En fait, l’alchimie des ajustages des règles du jeu électoral permet bien des miracles pour l’oligarchie en place, comme en l’occurrence de transformer un seuil électoral de 5 en 10% ou de donner les apparences de démocratie à des processus électoraux plus que douteux qui ne méritent certainement pas d’être qualifiés de démocratiques.
    Avant l’élection de 2004, les élections européennes en France se faisait à partir d’une circonscription unique, ce qui permit en 1999 aux listes LO/LCR (5,18%, 5 sièges), FN (5,69%, 5 sièges), CPNT (6,77%, 6 sièges) et PCF (6,78%, 6 sièges) d’avoir les élus qu’ils méritaient d’obtenir en fonction du vote des électeurs, Bruxelles interdisant aux États membres de l’Union de créer une barre artificielle aux élections européennes de plus de 5%. En 2003 l’UMP a donc changé les règles du jeu électoral en créant 8 circonscriptions à la place d’une seule, ce qui permis de créer de fait une barre électorale naturelle d’environ 10% et donc de contourner la règle du jeu électoral imposée par Bruxelles. Par exemple la circonscription Est avec 10 sièges a une barre de 10%, celle de Massif central-Centre avec 6 sièges a une barre 16,6% et celle du Sud-Est avec 13 sièges une barre de 7,7%. Bien évidemment les bureaucrates bruxellois qui interdirent un seuil électoral « artificiel » de plus de 5% savaient très bien que celui-ci pouvait être aisément contourné en multipliant le nombre de circonscriptions de manière a créer de fait un seuil « naturel » ou automatique correspondant au degré de musèlement démocratique souhaité.
    L’important pour des systèmes pseudo-démocratiques comme les nôtres étant les apparences démocratiques, les véritables intentions démocratiques et leurs réalisations concrètes sont toujours âprement combattues sous des prétextes quelconques par les démocrates d’apparat qui nous gouvernent et qui ont de fait la mainmise sur les règles du jeu électoral. Seul de droit à l’initiative populaire permettrait par ailleurs d’inverser cette situation (en donnant la main au peuple, et non aux élus) et de transformer ainsi nos systèmes pseudo-démocratiques en véritables démocraties.
    En Allemagne, donc, après trois ans de débats, de querelles et de manœuvres politiciennes pour déterminer quel devait être le seuil électoral (5%, 1% ou 3%) aux élections européennes, la solution la plus démocratique (un seuil bas de 1%) a fini par s’imposer. En France, par contre, le déni de démocratie d’un seuil électoral beaucoup trop haut d’en moyenne d’à peu près 10% (suite à la manipulation de 2003 qui a fait passé le seuil de 5% à 10%) n’a que très peu d’écho dans la société et dans le débat publique. Alors que la question des règles du jeu démocratique est sciemment passé sous silence par l’oligarchie en place qui a parfaitement conscience de son importance décisive, la masse des électeurs désinformés par l’Éducation nationale et les médias dominants reste majoritairement ignorante et surtout impuissante face à la confiscation en règle de la souveraineté populaire.
    UH, 2/03/2014
    Source : Unsri Heimet.eu
    Titre original : Mehr Demokratie für Deutschland, selbstverständlich nicht für Frankreich (traduction littérale : Plus de démocratie en Allemagne, certainement pas en France)
    http://www.polemia.com/la-democratie-na-pas-besoin-de-seuil-electoral/

  • Crimée/Ukraine : Russie 1 Europe Zéro

    « La journée de lundi a été marquée par une intense agitation diplomatique sur le dossier ukrainien, alors que Kiev dénonce les ultimatums posés par Moscou. De concert, les dirigeants internationaux ont appelé à la “désescalade militaire”, brandissant dans le cas contraire les menaces de sanctions contre la Russie. (metronews.fr 3/03/2014) » – Toujours les sanctions : le mot clé de nos négociateurs !!! (NDLR.)
    L’évolution des événements en Ukraine confirme une chose : la nullité de l’Union européenne, la nullité des « Zéropéens ».
    Patatras
    Les Zéropéens dans leur naïveté pensaient que quelques bonnes manifs, appuyées de quelques commandos bien formés, suffiraient à faire basculer définitivement l’Ukraine dans le (bon) camp occidental, en annulant l’effet de l’Union douanière eurasienne initiée par la Russie.
    Une Révolution orange de plus y pourvoirait, avec le soutien de « l’opinion internationale » dûment bobardée avec force bons sentiments et belles images gore montrant le « peuple » ukrainien amoureux de l’Europe, victime de la sanglante répression manigancée par le nouveau Staline : le sinistre Poutine et ses sbires : un scénario bien huilé qui ne demandait qu’à  se dérouler sur nos écrans et dans les chancelleries sous l’œil approbateur du grand frère américain.
    Las ! Voilà que les événements, comme en Syrie d’ailleurs, et pour les mêmes raisons, ne se déroulent pas du tout comme l’avaient souhaité les brillants stratèges zéropéens, nos « chefs de guerre ».
    En effet, à peine sortie des Jeux de Sotchi la Russie ne se laisse pas manipuler comme prévu. Les russophones ukrainiens non plus.
    Le choc de l’histoire
    Les Zéropéens découvrent brusquement l’existence de ce qu’ils ont cherché à oublier : le poids de l’histoire et le choc des réalités géopolitiques de l’eurasisme. Les Zéropéens amnésiques ne savaient pas manifestement que l’Ukraine restait une nation divisée dont les regards se tournent à la fois vers l’est et l’ouest. Ils découvrent aussi avec stupeur que le reste de notre continent n’est pas aussi décadent qu’eux. Ils découvrent qu’on peut aimer ses origines, son peuple et son histoire et préférer rester slave plutôt que devenir un triste sujet de l’empire « atlantique ».
    Les Zéropéens découvrent aussi avec effroi la grande politique, celle des grands espaces de civilisation, eux qui ont pris l’habitude de patauger dans la petite.
    Les tartarins zéropéens
    D’ailleurs l’évolution du ton des tartarins zéropéens fait plaisir à voir.
    Finies les rodomontades et les menaces de « sanctions » que l’on brandissait allégrement il y a quelques jours encore contre un président ukrainien déjà à terre. Face aux Russes on change de musique. « Nous condamnons l’escalade militaire russe », déclare le ministre des Affaires étrangères français (Le Monde du 4 mars 2014). On sait ce que veut dire « condamner » dans le langage zéropéen : cela veut dire que l’on est hors-jeu.
    Les Zéropéens jouent volontiers les donneurs de leçons, au nom de leurs fameuses « valeurs ». Ils roulent les mécaniques quand ils disposent de la puissance militaire américaine ou quand ils s’en prennent à plus faibles qu’eux. Ils adorent tirer sur les ambulances et traîner devant leurs tribunaux les vaincus. Mais face aux Russes, qui ont au surplus le soutien de la Chine – ce qui commence déjà à faire une bonne partie de l’humanité, soit dit en passant –  leur belle détermination fond comme neige au réchauffement climatique.
    Europe de Bruxelles : le néant
    Les Zéropéens n’ont pas d’armée, les Russes si. Les Russes savent lutter et mourir pour leur mère patrie, leur « rodina ». Les Zéropéens, eux, considèrent  le patriotisme comme une discrimination et, quand des soldats français meurent en embuscade en Afghanistan, leurs familles poursuivent l’état-major devant la justice. Les Zéropéens n’ont que des mercenaires, les Russes ont encore des soldats : nuance.
    Les Russes sont fiers de leur passé, y compris communiste ; les Zéropéens traînent leur mémoire repentante comme un boulet.
    Les Zéropéens n’ont pas de diplomatie non plus : ils ne savent que faire et ils ignorent même où s’arrête l’Europe. Les Russes, eux, le savent.
    L’Oncle Sam pense pour nous
    Les Américains pensent donc à la place des Zéropéens, ce qui doit nous rassurer.
    Comme ce Timothy Snyder, par exemple, « historien américain » qui signe dans le journal Le Monde une tribune où il nous explique ce que nous devons penser : « L’Union eurasiatique est l’ennemie de l’Union européenne » (Le Monde du 24 février 2014). Les Zéropéens ont perdu l’usage de ce qui constitue l’essence de la politique : la capacité à désigner un ennemi. C’est l’Oncle Sam qui s’en charge à leur place. Et quand cela ne se passe pas comme prévu il les laisse tomber sans remords : « Fuck EU ! » disent à juste titre les Yankees ! Et les Zéropéens  de remercier leur « allié ».
    Les va-t-en-guerre à la niche
    Il paraît maintenant qu’il ne faudrait pas accepter le séparatisme russophone en Ukraine. Les mêmes qui ont encouragé le séparatisme kossovar en Serbie, voudraient-il nous mener dans une nouvelle Guerre de sécession ? Et qu’en est-il du fameux droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ? On attend avec intérêt la réponse de Mme Ashton à cette question.
    Dieu merci, les va-t-en-guerre zéropéens ne font plus l’histoire. Ils ne jouent que le rôle de mouche du coche ou d’idiots utiles. Ils ne décident de rien, pas même de leur avenir.
    Voilà d’ailleurs qu’ils remettent cela avec la menace de sanctions économiques contre la Russie.
    Cette nouvelle gesticulation des nains se retournera une nouvelle fois contre eux.
    Mais elle nous permet de voir que les Zéropéens, qui restent les seuls à vivre dans une zone de chômage et de non-croissance, n’ont pas peur au moins d’une chose : du ridicule !
    Michel Geoffroy, 4/03/2014
    http://www.polemia.com/crimeeukraine-russie-1-europe-zero/

  • Italie : Kyenge laisse une ardoise de 54.000 euros en voyages et restaurants

    127.143,64 euros de voyages, d’hôtels et de restaurants : c’est la note laissée à leurs successeurs par l’ancien Premier Ministre italien, Enrico Letta, et les membres de son gouvernement. Près de la moitié sont dus à l’ex-ministre de l’intégration, la fameuse Italo-congolaise Kyenge-Kashetu : 53.895,47 euros d’impayés à elle toute seule (20.000 euros de plus que le Premier Ministre), dont 42.740,74 euros de frais de transport et 11.154,73 euros de nuitées et de repas.

    Les factures de Kyenge correspondent notamment à des déplacements à Turin (pour rencontrer les joueurs noirs de l’équipe italienne de football), à la Mostra de Venise, et surtout en Amérique. En septembre, après escale à New York pour un banquet organisé en son honneur (où, on le présume, elle n’avait pas eu à payer sa part), Madame le ministre s’était rendue en Colombie, à Cali, pour « le sommet mondial des descendants d’Africains ». Elle y était la seule personnalité politique, avec le pasteur américain Jessie Jackson. « Les autres participants étaient des maires, des hommes de lettres, des scientifiques, des musiciens et des sportifs ». « Autant de dépenses, commente Il Giornale, qui devront à présent être réglées avec l’argent des Italiens ».

    Ces impayés ne représentent qu’une petite partie des dépenses totales du ministre – le reste a déjà été payé. Franco Bechis, dans Libero, souligne que Kyenge a été l’unique membre du gouvernement Letta à présenter des notes de frais pour ses voyages tous les mois, sans exception, jusqu’à la fin janvier.

    Même ensuite, alors qu’elle était censée expédier les affaires courantes jusqu’à la prise de fonction du gouvernement Renzi, Kyenge a épuisé jusqu’à la lie tous les privilèges de sa fonction. Letta avait présenté sa démission le 14 février dernier. Le 18 février, Kyenge est encore allée en voiture officielle, escortée de quatre gardes du corps dans une seconde voiture, habiller son élégante personne dans une boutique de haute couture du centre de Rome. Mais elle n’avait pas pris garde qu’il y avait à quelques mètres une manifestation des commerçants et artisans d’Emilie-Romagne, victimes des tremblements de terre de 2012, auxquels le gouvernement italien n’a jamais versé les aides promises. Reconnue, Kyenge a été copieusement huée aux cris de « Honte, honte ».

    Et à présent ? Rassurons-nous, quoique finalement exclue du gouvernement Renzi, Kyenge est à l’abri du besoin. Le Parti Démocrate va la recaser comme tête de liste aux prochaines élections européennes. Elle vient aussi de publier un livre intitulé Ho sognato una strada (« J’ai rêvé un chemin »), pour faire penser à l’inévitable I have a dream de Martin Luther King. L’éditeur est Piemme, du groupe Mondadori, le plus important groupe de presse italien, dont le propriétaire n’est autre que Silvio Berlusconi. « Quelqu’un pourrait se demander, écrit avec une fausse naïveté un journaliste, comment l’ex-ministre a trouvé le temps d’écrire un livre pendant qu’elle était membre d’un gouvernement appelé à affronter une situation d’urgence nationale ». Sans parler du temps passé dans l’avion et au restaurant.

    Être une icône antiraciste, c’est décidément le bon plan.

    Flavien Blanchon pour Novopress

    http://fr.novopress.info/158669/italie-kyenge-laisse-ardoise-54-000-euros-en-voyages-restaurants/#more-158669

  • Quand l'Europe souffle sur les braises ukrainiennes

  • Cet antichristianisme récurent qui sévit parmi le groupe socialiste du Parlement européen

    Puisque nous approchons des élections européennes, il est utile de relever ce qui s’y fait. Médias-Presse.Info publiera une série d’articles sur le fonctionnement et le coût de ce parlement européen.

    Mais commençons par signaler l’acharnement antichrétien que certains y entretiennent. Véronique De Keyzer est un eurodéputé socialiste élu en Belgique francophone. Elle est également vice-présidente du groupe Alliance progressiste des socialistes et démocrates (S&D) au parlement européen.

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    (photo : Véronique De Keyzer)

    Fin février, elle a écrit une lettre à tous ses collègues pour dénoncer un amendement soulignant « les valeurs chrétiennes » de l’Europe

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