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Europe et Union européenne - Page 960

  • Balkans : l’Union européenne se comporte en prédateur de l’énergie

    Priorité à l’environnement et aux énergies renouvelables ? Avec le Commissaire européen Günther Oettinger, vous pouvez oublier ce genre de contes pour enfants… L’UE a retenu 35 projets énergétiques prioritaires dans les Balkans, très polluants, lourds de menaces pour l’environnement, qui ne répondent nullement aux besoins des populations locales, mais à ceux des marchés européens.

    Des ONG de toute la région ont exprimé leurs sérieuses inquiétudes concernant la liste des 35 projets prioritaires dans le domaine de l’énergie. Ces projets ont été retenus par la Commission européenne de l’Énergie, réunie le 24 octobre dernier à Belgrade en Serbie.

    « La décision de soutenir des projets qui sont en contradiction flagrante avec les objectifs de l’Union européenne sur l’environnent et le climat affectent grandement la crédibilité de l’UE comme acteur engagé dans la protection de l’environnement et la santé des personnes dans les Balkans occidentaux », déclarent ces ONG.

    Parmi les projets retenus, certains ont des conséquences environnementales et sociales directement négatives – qu’il s’agisse des centrales thermo-électriques au charbon ou des centrales hydro-électriques. Les ONG soulignent que ces projets sont peu compatible avec d’autres priorités définies par l’Union, comme la protection de la biodiversité ou la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
    « Nous sommes profondément inquiets à propos de certains projets hydro-énergétiques en Bosnie-Herzégovine et en Croatie, qui ont reçu le soutien de la Communauté énergétique européenne. Ces projets auront un grand impact social et environnemental, et ils ne répondent pas aux normales minimales de l’UE. Dans ces conditions, le WWF fera appel aux institutions européenne compétentes pour revoir la liste des projets et veiller à stopper ceux qui ne sont pas conforme avec les exigences légales de l’UE », a déclaré Angela Klauschen de l’antenne Méditerranée du Fonds mondial pour l’environnement (WWF).

    « Il est assez décevant de constater qu’une structure européenne accorde un soutien prioritaire à des projets qui sont en conflit direct avec les objectifs de l’UE, comme c’est le cas avec trois centrales thermiques à lignite (Kolubara B et Nicola Tesla B3 en Serbie, Kosova e Re au Kosovo). Ces centrales sont incompatibles avec les objectifs climatiques de long terme de l’UE et ils nuisent la santé des populations locales », ajoute Pippa Gallop du réseau CEE Bankwatch.

    Les projets retenus sur la liste des « Projets d’intérêt pour la Communauté de l’Énergie » seront prioritaires pour être financés dans les années à venir, principalement par la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) et la Banque Européenne d’Investissement (BEI).

    Pourtant, il est clair que certains de ces projets ont plus pour objectif d’exporter de l’électricité que de satisfaire les besoins des habitants, alors que ces projets perpétuent la dépendance de notre région envers la lignite.

    « Le Commissaire européen à l’Énergie, Günther Hermann Oettinger, soutient des projets qui visent à capter les sources d’énergie des Balkans pour alimenter le marché de l’UE, tout en rendant les citoyens des Balkans toujours plus dépendants du charbon. Nous souhaitons sincèrement qu’il ne s’agisse pas là de la naissance d’une nouvelle stratégie énergétique de l’UE, qui consisterait à exploiter les sources locales des pays candidats pour satisfaire ses propres besoins en énergie renouvelable », s’indigne Garret Tankosic Kelly du réseau SEE Change.

    Les ONG font appel à l’UE et plus spécifiquement au Commissaire Oettinger pour confirmer que les questions environnementales et sanitaires sont toujours sérieusement prises en compte dans les décisions concernant le développement des infrastructures énergétiques dans la région.

    « La Communauté de l’Énergie a promis que les projets qui ne remplissent pas les normes de l’UE seront supprimés de la liste des priorités et nous considérons le Commissaire Oettinger et le Président Barroso comme responsables du respect de cette promesse », concluent les ONG.

    •  Albanie : un parc éolien en zone humide protégée
      Parmi les projets retenus, l’un des plus sujets à caution est celui du parc éolien de Dajç-Velipojë en Albanie. Le ministère albanais de l’Environnement, des Forets et de l’Administration des Eaux refuse depuis longtemps de donner à ce projet le permis environnemental puisqu’il doit être mis en place dans une zone Ramsar [ l’interconnexion énergétique sous-marine entre l’Italie et le Monténégro, qui aura des effets visibles sur l’environnement et affectera définitivement certaines régions du pays. Avec la faillite, presque assurée, du Combinat d’aluminium de Podgorica (KAP), le plus gros consommateur d’énergie du pays, le Monténégro produit bien assez d’énergie pour sa propre consommation, aussi tous les nouveaux projets sont exclusivement orientés vers l’exportation. Les citoyens monténégrins retireront-ils le moindre bénéfice de ces investissements qui ont un coût très élevé ?
    •  Ces « horizons élevés » qui menacent la Neretva et le parc de Hutovo Blato
      La construction de nouvelles centrales hydro-électriques en Croatie et en Bosnie-Herzégovine s’inscrit dans le cadre d’un projet transfrontalier, assez complexe, nommé Upper Horizons, qui prévoit de concentrer les eaux provenant des bassins versants des rivières Neretva et Trebisnijica et de les pousser en direction de la côte, tout en évitant les zones actuellement drainée par le cours souterrain des rivières.Si ces projets se réalisent dans leur forme actuelle ils augmenteront la salinité du delta de la rivière Neretva et ils menaceront la production agricole de la région provoquant l’assèchement du parc naturel de Hutovo Blato, qui est une zone humide Ramsar et un habitat préservé pour les plus grands des oiseaux migrateurs des Balkans.
    •  Kolubara B, Serbie : encore plus d’émission de carbone
      La construction d’une nouvelle centrale à la lignite, d’une capacité 750 MW est prévue à Kolubara, dans l’ouest de la Serbie, permettant de poursuivre l’exploitation des mines de lignite de Kolubara. Un million de tonnes de Co2 supplémentaire sera émis chaque année, de sorte que les émissions totales annuelles du site de Kolubara dépasseront les huit millions de tonnes, soit le quart des émissions totales de la Serbie.
    [1] Convention internationale de 1971 sur la protection des zones humides. Voir le site ramsar.org.

    Le Courrier des Balkans

    http://fortune.fdesouche.com/333199-balkans-lunion-europeenne-se-comporte-en-predateur-de-lenergie#more-333199

  • [Vidéo] Aujourd’hui la Belgique, demain la France ?

    Pour l’instant en BELGIQUE...... Ne soyez pas jaloux, bientôt chez nous ! Municipales 2014 ?

      À VOUS DE JUGER !

    Visionnez la vidéo, diffusez-la... afin que votre entourage ne puisse pas dire qu’il ne savait pas...

     

    Après tout, le changement, c’est maintenant !

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Video-Aujourd-hui-la-Belgique

  • Aymeric Chauprade : tête de liste FN à Paris pour les européennes

     

    Le géopoliticien Aymeric Chauprade, 44 ans, conduira la liste FN aux élections européennes en Ile-de-France. Il devient également le conseiller officiel pour les affaires étrangères de la présidente du FN. Capitaine de frégate de réserve de la marine nationale, il a été, de 1999 à 2009, professeur de géopolitique à l'École de guerre de Paris, avant d'en être exclu. Il explique au Point :

     

    "Pour l'instant, je suis l'un des nouveaux adhérents du Front national, un parmi tant d'autres. Je n'existe pas dans l'organigramme du parti et je ne serai candidat aux élections européennes qu'à la condition que Marine Le Pen le décide. Je vous laisse donc la responsabilité de cette information. [...]

    [M]a conviction s'est renforcée que, face à la désindustrialisation, à l'immigration incontrôlée, à l'incapacité à réformer, il n'y avait d'autre solution crédible que de restaurer la souveraineté et changer de projet européen. [...]

    [L]a civilisation française est menacée par le multiculturalisme. La réalité est que le modèle d'assimilation s'efface devant une logique de remplacement des Français, qu'ils soient d'ailleurs de souche ou assimilés, par des communautés étrangères. Les fractures à l'intérieur de la société française sont de plus en plus évidentes, malgré le déni de réalité des médias dominants, et elles peuvent conduire, du fait des courbes démographiques, à l'explosion violente de notre société. Donc, notre projet politique n'est pas seulement un projet de paix internationale, c'est un programme de paix intérieure. L'économie peut se "réparer", mais l'identité difficilement. [...]

    Votre livre vous a coûté, en 2009, votre chaire de géopolitique du Collège interarmées de défense pour un chapitre dédié aux attentats du 11 Septembre... Vous y exposez les différentes thèses, y compris les plus complotistes, sans jamais adhérer à la version officielle. Est-ce toujours le cas ?

    Je n'ai pas perdu la chaire que j'occupais depuis dix ans seulement à cause d'un livre. Cela a été le prétexte utilisé par les atlantistes du gouvernement de Sarkozy pour tenter de faire taire une voix gaullienne qui avait une certaine audience dans les milieux de défense. Quant au complotisme, ce sont ceux qui le traquent partout qui en font un usage quotidien. Nous vivons sous un régime qui, presque tous les jours, explique aux Français qu'ils seraient menacés par un complot d'extrême droite contre la République. [...]

    Ce qui menace la France, c'est la peur : la peur de nous-mêmes, de notre identité et de notre histoire, la peur du peuple dans le clergé médiatique de gauche comme dans certaines classes aisées de l'UMP où l'on rechigne à mêler son vote à celui de l'employé et de l'ouvrier Front national, la peur de l'avenir chez tous ceux qui nous expliquent sans cesse que l'on ne peut, ni ne doit, toucher à la mondialisation, à l'Europe, qu'il y a un sens de l'histoire inéluctable. Quant à la prétendue peur de l'étranger, elle n'a jamais existé de manière significative chez nous, sinon nous n'aurions pas accueilli plus de dix millions d'étrangers et mis généreusement à leur disposition un État-providence que des générations de Français ont bâti par leur travail.

    La peur peut aussi conduire au racisme. Comment considérez-vous les différentes déclarations de militants FN au sujet des étrangers ou encore de Christiane Taubira ?

    Deux ou trois incidents, quand il ne s'agit pas tout simplement de grossières manipulations, sur plus de 800 candidats, cela fait moins de 0,4 %. C'est très étonnant de voir la presse à plein temps sur une telle poussière statistique. Cela révèle d'ailleurs davantage la réalité d'un acharnement médiatique contre le Front national que celle d'un prétendu racisme. [...]"

    Michel Janva

  • Nouveau délire de la Commission européenne

    La Commission européenne a lancé une procédure contre l’Allemagne car ce pays affiche un excédent des comptes courants important qui justifie d'enquêter...

    En effet, il est interdit d’avoir un excédent commercial supérieur à 6% du PIB. Sic.

  • Exclu: notre interview d’une des Sentinelles Belgique

     

    sentinelles belgique 2Depuis quelques semaines, nous voyons apparaître des Sentinelles en Belgique pour s’opposer au projet de loi sur l’extension de l’euthanasie, en discussion au Sénat. L’une d’elles a accepté de répondre à nos questions. Paul Forget est étudiant en droit à l’Université Saint-Louis à Bruxelles. Nous avons abordé  le projet de loi, la création du mouvement, la réceptivité du public…

    1) Tout d’abord, même si notre site a déjà abordé la question de l’euthanasie en Belgique, pourriez-vous succinctement parler du projet de loi relatif à son extension discuté au Sénat ?

    Actuellement, malgré de graves problèmes éthiques dénoncés par des professionnels du droit et de la santé ainsi que des dérives – fréquentes euthanasies sans consentement, de prisonniers, de mineurs et déments – dont aucune n’ont jamais été déposées devant la justice par la commission de contrôle, il est question d’étendre la loi de 2002 (dépénalisant l’euthanasie pour les adultes), aux enfants et aux déments. Sous réserve de l’accord de médecins, un enfant pourrait obtenir la mort, avec ou sans le consentement de ses parents, ainsi qu’on le voit dans l’une des propositions de loi : http://www.senate.be/www/webdriver?MItabObj=pdf&MIcolObj=pdf&MInamObj=pdfid&MItypeObj=application/pdf&MIvalObj=83890023#page=1&zoom=auto,0,591

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  • Un besoin continental de clarification

    Débat de tous les temps, fausse question : l'avenir ne s'oppose pas au passé. Se recueillir sur la tombe de nos morts nous est commandé par l'amour et la fidélité.

    Mais nous rougirions, face aux sacrifices qu'ils ont consentis pour que nous vivions, si à notre tour nous ne préparions pas le berceau et ne construisions la maison de nos petits enfants.

    Hier, 11 novembre la république jacobine dégénérée faisait une fois de plus semblant. Elle feint d'honorer encore les centaines de milliers de morts dont elle porte la responsabilité. Lors d'une double guerre de Trente Ans, entre 1914 et 1945 le monde entier s'est impliqué dans l'autodestruction et la saignée européennes.

    N'oublions jamais cependant par qui la France était alors gouvernée. Pour son malheur elle s'étiolait sous le pouvoir des radicaux et des socialistes. Ceux-là même qui n'ont jamais cessé de détruire l'armée française portent la responsabilité du désastre. Clemenceau, dont l'inculture historique a fait une gloire nationale, a réussi à étendre le mal sur tout le continent, semant au traité de Versailles les germes du second conflit.

    Par respect pour nos morts nous devons donc accuser, sans hésiter, sans répit, sans déférence inutile et déplacée, leurs continuateurs qui, aujourd'hui, en arrivent même à sortir de leur oubli les fameux "fusillés pour l'exemple". On prétend les réhabiliter : on bafoue une fois de plus la mémoire des héros, de ceux qui jusqu'au bout ont accompli leur devoir.

    Toute la classe politique hexagonale s'accorde, c'est même à cela qu'on peut la reconnaître, aujourd'hui, lendemain de la lamentable cuvée du 11 novembre. Elle stigmatise à l'envi 73 excellents Français. On leur reproche d'avoir sifflé, – mon Dieu quel crime ! – celui que les enfants de notre pauvre peuple appellent "Monsieur Gros-Nul-Mal-Élu", et dont les larbins à la curée nous coûtent si cher.

    Quant au passéisme, non il ne faut pas s'y enfermer.

    Non la patrie ne peut pas se résumer à la Terre et aux Morts ; oui elle doit se tourner vers la Mer et vers les Vivants.

    Que notre avenir soit en Europe, nous ne devrions pas en douter une seule seconde.

    Mais dira-t-on "quelle Europe" ? Un de mes correspondants et amis sur les réseaux sociaux écrit ainsi : "La fête de l'Europe, c'est un peu comme les places de l'Europe que votent les conseils municipaux : ça sent la ZAC ou la ZUP aménagées, ce n'est pas très engageant."

    Il commente un post, rapidement écrit, mais dont j'approuve pour ma part, l'esprit et le contenu.

    Avec courage, en effet, Aurélien Véron son auteur ose poser la seule question honnête : "Quand supprimerons-nous le 11 novembre (et le 8 mai) qui nous rappelle(nt) inutilement une guerre lointaine avec un pays proche depuis plus d'un demi-siècle. Nous avons dorénavant une fête de l'Europe le 9 mai, bien plus emblématique. Je rajouterais bien le 9 novembre, fête de la chute du Mur et de la victoire des démocraties libérales sur le communisme."

    Il n'existe selon moi, aucune contradiction entre les deux points de vue. On doit revenir aux nécessités fondamentales, telles que les pensait Robert Schuman dans sa déclaration historique du 9 mai 1950, et avec lui Konrad Adenauer et Alcide de Gasperi, on la retrouverait probablement différentes des institutions qu'une polémique hexagonale se plaît à caricaturer.

    Rappelons malheureusement que ce sont les politiciens et les technocrates français qui en ont dénaturé le contenu : Delors et Lamy en 1991 à Maastricht et en 1997 à Amsterdam, Juppé et Chirac à Nice en 1999-2000, Giscard et son "traité constitutionnel" devenu traité de Lisbonne, etc.

    Que cela plaise ou non, l'influence parisienne a beaucoup reculé dans les instances européennes. Une fois écartées de la sorte les dérivés du centralisme jacobin et les descendants du saint-simonisme, deux conceptions tournées vers l'avenir se partagent les 28 gouvernements actuels de l'Union européenne. L'une prévaut à Berlin. Fédéraliste, largement tributaire de la sociale-démocratie, elle me semble beaucoup plus complémentaire qu'on le croit avec les idées plus conservatrices qui prévalent à Londres. Après la troisième victoire d'Angela Merkel, elle peut parfaitement trouver un terrain d'entente avec David Cameron. Si une nouvelle génération de Français peut contribuer à les rapprocher, elle rachètera une part des erreurs commises par leurs prédécesseurs ces 30 dernières années.

    Le Parlement européen qui sera élu au printemps prochain abritera sans doute une partie du débat : son mode actuel d'élection et de fonctionnement ne permettra pas de l'épuiser.

    On peut craindre aussi, en France, que les passions, les mécontentements et les vrais problèmes locaux, en cause dans le cadre des 36 000 scrutins municipaux de mars, réduisent à la portion congrue la dimension proprement européenne de la campagne suivante.

    À la déliquescence du pouvoir actuel, s'ajoutera aussi l'étrange conception que nos politiciens se font de la "pantoufle strasbourgeoise". Ils la jugent trop souvent juste bonne à résoudre, le temps d'une mandature qu'ils marquent de leur absentéisme ou de leur amateurisme, leurs problèmes financiers personnels.

    Amené à répondre à un besoin continental de clarification systémique, il ne faudrait pas que ce vote décisif s'englue dans la seule expression d'une protestation interne.

    Pour toutes ces raisons je me félicite de pouvoir assister le 4 décembre à Paris à un débat auquel participeront des hommes d'horizons fort différents. (1)⇓

    J'en attends qu'en effet on commence à en revenir, comme le posent les organisateurs, au principe de Subsidiarité. Cela doit évidemment s'entendre au sens vrai terme : accomplir à l'échelon de l'Europe les choses nombreuses, urgentes et importantes, ce que visiblement on ne parviendra plus jamais à accomplir au niveau de nos chères petites nations toutes également menacées par les mêmes dangers : la protection des frontières extérieures, la défense contre le terrorisme, la lutte contre les grands réseaux de criminalité et d'immigration mafieuses, diplomatie etc. Et l'on redécouvrira la priorité des fonctions régaliennes de sécurité, de défense, et de justice si maltraitées par le pouvoir hexagonal et ses gaspillages.

    JG Malliarakis  http://www.insolent.fr/2013/11/un-besoin-continental-de-clarification.html

    Apostilles

    1. Cette convention nationale du PLD sur l’Europe se tiendra le 4 décembre à 17 heures à la Maison des Centraux 8 Rue Jean Goujon 75008 Paris M° Champs Élysées Clemenceau. La question : "Europe : et si on revenait au principe de subsidiarité ?" sera posée à J-L Bourlanges, D. Eppink, F. Heisbourg, M. Kerber, G. Koenig et B. Le Maire. Nombre de places limités.
  • Hongrie : le parti nationaliste Jobbik a le vent en poupe

    Ce dimanche 10 novembre 2013 a vu une élection municipale partielle se dérouler dans la commune de Tuzsér, suite au décès du maire indépendant József Danko. Tuszér est une commune de 3300 habitants, située à proximité de la frontière ukrainienne dans le département de Hongrie situé le plus à l’est du pays (Szabolcs-Szatmár-Bereg), où plus du quart de la population appartient à la communauté Rom.C’est le candidat du Jobbik Tibor Ferkovics qui a remporté l’élection. Il s’agit de la cinquième municipalité contrôlée par le Jobbik, après Gyöngyöspata, Tiszavasvári, Kosd, et Monorierdő. Le Jobbik enregistre ses meilleurs scores dans le nord-est de la Hongrie, là où se trouvent les plus importantes communautés Rom.

    Dans un autre registre, les lectrices du magazine féminin Bors étaient amenées à désigner le responsable politique qu’elles trouvent le plus charmant. Elles ont désigné Gábor Vona, le président du Jobbik. Celui-ci a reconnu faire attention à son apparence extérieure, tout en ne passant pas des heures devant son miroir et en n’ayant pas de conseiller professionnel en ce domaine (en dehors de son épouse qu’il a qualifiée comme étant son « conseiller de mode »).

    Les prochaines élections législatives en Hongrie auront lieu au printemps 2014. Elles devraient selon toute vraisemblance voir les conservateurs du Fidesz de Viktor Orbán être réélus. L’un des enjeux de cette élection sera donc de savoir qui des socialistes ou du Jobbik constituera la première force d’opposition en Hongrie.

    Hongrie : le parti nationaliste Jobbik a le vent en poupe, 5.0 sur 5 basé sur 2 votes

  • 18/11 : conférence sur le gender à Bruxelles

  • 135,5 milliards d'euros pour l'UE

    Le Parlement européen, qui demandait 1,4 milliard de plus, a obtenu 135,5 milliards pour 2014, contre les 136,4 qu'il souhaitait, et les 135 milliards offerts au départ par les Etats.

    L'accord doit être encore formellement avalisé par les ministres et les eurodéputés, les 19 et 20 novembre. Il ouvre la voie à l'adoption par le Parlement du budget pluri-annuel de l'Union pour la période 2014-2020.

    L'accord finalise aussi les derniers ajustements du budget rectificatif de 2013, pour lequel les Etats avaient accepté d'ajouter 11,6 milliards d'euros.

  • LES EUROCRATES, version KLEPTOCRATES…

    Le secteur bancaire et financier est maintenant géré de telle façon que chaque gouvernement peut instantanément fermer les guichets, bloquer les comptes bancaires des particuliers et des sociétés, clôturer les opérations électroniques et limiter ou stopper les retraits en cash aux distributeurs automatiques.
    C’est ainsi que les comptes en banques ont été confisqués à Chypre en mars 2013.
    Que le gouvernement impose alors une taxe de 90% sur l’ensemble des dépôts ou en restitue la totalité, peu importe : il aura accaparé votre propriété pour la mettre au service de ses propres intérêts !

    La conclusion du hold-up chypriote est limpide : plus personne ne peut prétendre posséder quelque chose, car désormais l’Etat peut s’en saisir à tout moment, sans préavis. L’usage de vos biens ne dépend in fine que de son seul bon vouloir.Collusion entre banksters et eurocrates.
    La confiscation des comptes en banques à Chypre n’a pas été décidée par le gouvernement lui-même. Ce sont les ministres européens qui en ont été les maîtres d’œuvre. Toute cette opération s’est déroulée dans le dos des citoyens, bien sûr à l’encontre de toute règle de droit.
    Pour les Eurocrates, le risque de défaut souverain ou de faillite bancaire justifie potentiellement tous les abus.
    Avant cette odieuse confiscation des comptes bancaires, nous avions déjà connu de nombreuses entorses à tous les principes de l’Etat de droit :
    *le gouvernement belge qui vend la banque Fortis -qui ne lui appartient pas- pour un montant dérisoire au groupe BNP-Paribas,
    *la BCE qui s’assied sur ses statuts pour faire tourner la planche à billets,
    *la Troïka qui usurpe la souveraineté nationale,
    *le secteur bancaire européen protégé à tout prix des règles élémentaires du capitalisme.

    Sans réactions des citoyens, les mesures qui nous sont présentées comme « exceptionnelles » et « transitoires » deviendront courantes pour nos enfants.
    Ce qui est tout de même surprenant est le fait que ni les politiciens, ni les intellectuels et seulement une minorité d’analystes n’aient réagi au drame qui se joue devant nous.

    Il faut arrêter de voir la crise de la dette comme un problème financier complexe et incompréhensible. C’est avant tout un problème politique qui touche tous les citoyens et qui impose un débat démocratique, afin de sauver notre liberté et notre prospérité, parce que nous sommes tous concernés car tous responsables.

    Et si l’on taxe aveuglément tous les comptes bancaires, sans discernement, quelle sera la majorité la plus touchée ? Ceux qui ont la plus grande partie de leur fortune en argent liquide sur des comptes bancaires : il s’agit des plus pauvres de notre société (peu d’épargne et peu d’avoirs financiers) et ceux qui ne gèrent pas leurs patrimoine financier, comme les vieilles personnes seules. Les nantis ou les fraudeurs ont tendance à gérer leur richesse de manière active en investissant leurs avoirs dans des compartiments plus rentables que le cash. Cette taxation est donc moralement inacceptable et exclue les fraudeurs.

    Cette proposition de taxation est illégale du point de vue d’un Etat de droit, qui doit refuser l’arbitraire dans le processus d’élaboration et d’application de la loi. La vitesse à laquelle le hold-up chypriote s’est exécuté a requis beaucoup de mauvaise foi, pour parler de processus démocratique plutôt que de fait du prince. Et depuis 8 mois, on assiste à une méfiance de la part des clients chypriotes envers les banques qui, elles, constatent une baisse généralisée des dépôts, en route vers des cieux plus cléments.

    Les ministres européens des Finances qui sont responsables de ce braquage à Chypre sont non seulement incompétents et stupides, mais dans la panique n’ont pas voulu prendre de mesures drastiques. Ils ont totalement été emprisonnés par les tabous de l’Euro et du pouvoir européen. Ils se sont comportés comme des apprentis sorciers, reniant toute légalité et morale.

    Chypre n’est pas l’exception : la Slovénie, l’Espagne, l’Italie, la France, ou la Belgique vont suivre.

    L’expérience chypriote en grandeur nature démontre que, du sommet de l’Etat, il est plus rentable de garantir les puissants (dans ce cas, les banksters) que de s’occuper des intérêts de la population, et qu’à ce titre, tout est permis. Mais, cher lecteur, ne croyez pas que la situation en France, en Espagne ou en Belgique soit meilleure. Venus au Pouvoir par les votes des pauvres et des petits qui réclament l’argent des riches, les pourriticards du gouvernement feront tout ce qu’il faut pour sauver leurs prébendes. Et ils vous serviront les éternelles excuses et les mêmes promesses éculées en se justifiant de la manière suivante :
    * Si vous refusez nos solutions, ce sera le chaos.
    * Mais ne vous inquiétez pas, ce sont les riches qui vont payer. (dans le style « les compte bancaires de moins de 100.000 € sont garantis » ! Par qui ?)
    Il va falloir quand même vous réveiller : dans leur logiciel, les « riches » c’est vous ! Les « autres » c’est encore vous ! « L’Etat » c’est toujours vous ! Et ceux qui vont payer l’addition : c’est évidemment vous, « les petits » !

    Et là, il est indispensable de s’octroyer un temps de réflexion : à quel moment, notre seuil d’intolérance sera-t-il atteint ? Quelle limite chaque citoyen a-t-il pour choisir entre le chaos et la fuite ?

    Plusieurs milliers de Français ont fui l’Hexagone pour des pays limitrophes ou plus lointains, afin que le fruit de leur travail ne soit plus laminé par la pression fiscale. 40% d’entre eux ne reviendront jamais. 30% seront absents plusieurs années et 20% attendront leur retraite pour revenir au pays.

    Et comment les RAPETOUT vont-ils piquer vos sous ?

    a) En augmentant la taxation sur l’épargne et sur les revenus du capital, ce qui se fait déjà régulièrement dans les pays de la zone euro depuis 5 ans.
    b) En instaurant un impôt « exceptionnel » de 10% sur la totalité de vos dépôts bancaires. Ceci afin de ramener la dette publique de chaque pays au niveau d’endettement de l’année 2007, comme le préconise Christine Lagarde, présidente du FMI.
    c) En spoliant tout simplement les déposants qui possèdent plus de 100.000 € sur leurs comptes, si la banque tombe en déconfiture. Et des banques qui vont « sauter », il y en aura quelques-unes ! ! !
    Ces 3 possibilités pourraient être misent en vigueur séparément ou conjointement, en fonction des circonstances ou de l’intérêt de chacun des Etats de l’U.E, car la justification qui en sera donnée servira de prétexte à des causes différentes, bien que les conséquences financières en seront supportées par tous.

    Les banques européennes vont-elles faire exploser la zone euro ?
    L’objectif de l’Union bancaire est de répondre aux vulnérabilités structurelles de la zone euro et constitue un préalable au fonctionnement du Mécanisme Européen de Stabilité qui impose 4 directives :
    -Un renforcement des exigences de solvabilité pour les banques.
    -Une surveillance par la BCE et les banques nationales.
    -La garantie des dépôts.
    -Un mécanisme de liquidation ordonné des banques non viables.

    Toutes les banques ne sont pas concernées, notamment celles hors zone euro. Et le dispositif de surveillance propose de se focaliser sur les banques systémiques, dont le total des actifs dépasse 30 milliards d’euros. A ce titre, un « stress test » sera effectué auprès des 130 banques les plus importantes de la zone euro, dont les résultats seront connus à la fin du 1er trimestre 2014. Cette Union bancaire est le lien entre l’Union Monétaire et la coordination des politiques budgétaires exigée par le Pacte budgétaire entré en vigueur le 1/1/2013. Il fallait éviter une certaine collusion entre les banques et les Etats. Le but est de refuser que les Etats ne renflouent systématiquement le secteur bancaire et financier et que soit limitée la prise de risques des banques, quand il s’agit d’acheter de la dette publique.

    Mais aujourd’hui, les banques vivent dans un contexte où leur marge est de plus en plus réduite : on leur demande plus de fonds propres au passif et plus de liquidités à l’actif. Elles vont être surveillées étroitement par la BCE.
    Pour ce qui est de la garantie des dépôts bancaires inférieurs à 100.000 €, un simple exemple : si une petite banque ayant 300.000 clients dont le dépôt moyen est de 50.000 €, fait faillite, les pertes seront de 15 milliards, compensées par le capital social. Qui va garantir la différence ? En Belgique un fonds spécial a été mis en place, alimenté par les banques et les clients. A fin juin 2013, les disponibilités de ce fonds « de garanties » s’élevaient à 756 millions d’euros….On fait quoi, on tire au sort ? On indemnise en fonction de l’ancienneté des clients ? Ou alors selon l’âge des déposants ? Fumisterie, mensonge et C° !
    Quant à l’ordonnancement des faillites (point 4 ci-dessus), les actionnaires seront maintenant les premiers mis à contribution, puis les prêteurs « juniors », ensuite les prêteurs « seniors » et enfin les déposants qui ont plus de 100.000 € de dépôts.
    La plus grande « bad bank » de la zone euro est DEXIA qui possède plus de 260 milliards d’actifs pourris dans ses comptes, actifs dont les plus récents arriveront à maturité en 2060 ! Quel sera l’effet « domino » si cette banque tombe en faillite ?

    CONCLUSIONS : « on vit une époque formidable ! ».

    La BCE ne peut pas autoriser le redressement des banques de la zone euro. Cet aspect est purement politique. Et c’est là que l’on retrouve les liaisons nauséabondes entre les Etats et leurs banques, les uns renflouant les autres et inversement, grâce à l’argent de nos impôts…et de nos dépôts. Mais le mandat de la BCE est de garantir la stabilité des prix, et non de garantir les Etats ou les banques (traité de Maastricht). Encore un traité bafoué.

    Sous la pression du Conseil des Chefs d’Etat et de gouvernement, des insistances de la Commission Européenne et au grand soulagement des « banksters », la BCE a déjà transféré une partie des dettes souveraines et bancaires (actifs « pourris ») dans ses comptes.

    N’oubliez surtout pas que vos dépôts en banque font de vous un créancier de votre banque : la banque ne dépose pas votre argent dans un coffre, mais en fait vous l’échange contre une reconnaissance de dette. La nouvelle réglementation européenne en gestation pour ce qui concerne les résolutions bancaires, va vous mettre à contribution en cas de malheur de votre banque. Et si la BCE le décide, dans un cas extrême, la totalité des billets en circulation pourraient être remplacés par d’autres coupures ayant une valeur différente.

    Mon analyse ci-dessus vous semble pessimiste et hors de propos ? Parlez-en autour de vous ! Informez-vous auprès de votre banquier ! Ecrivez donc à votre député ou encore au Ministre des Finances ! Consultez Internet en tapant « Hold-up sur les comptes bancaires ».
    Vous aurez alors une idée plus claire sur le braquage du siècle qui se prépare, avec la complicité de ceux qui nous gouvernent !

    Et choisissez le terme qui correspond le mieux à l’image que vous vous faites face à votre banquier :
    Client = personne qui reçoit de quelqu’un, contre paiement, des fournitures commerciales ou des services.
    Déposant = personne qui fait un dépôt et spécialement un dépôt d’argent (somme confiée à un organisme bancaire) qui doit le garder et le rendre fidèlement (rôle du dépositaire, la banque).
    Créancier = titulaire d’un droit de créance, c’est-à-dire le droit qu’une personne (le créancier) a d’exiger quelque chose de quelqu’un (le débiteur).

    Pieter KERSTENS.

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