Europe et Union européenne - Page 962
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Belgique : Une couronne de fleurs géante pour dénoncer l'euthanasie des mineurs
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La dette des pays riches reste à des niveaux “historiques”
La dette des pays riches montre des signes de stabilisation mais se maintient à des “niveaux historiquement hauts” nécessitant de réduire les dépenses publiques, a affirmé mercredi le Fonds monétaire international (FMI).
“Dans les économies développées, les récentes mesures politiques ont généralement permis de stabiliser les ratios de dette mais les perspectives à moyen terme restent incertaines et la dette se maintient à des niveaux historiques“, souligne l’institution dans son rapport semestriel de surveillance budgétaire.
En moyenne, la dette publique des pays riches devrait, comme en 2013, atteindre cette année 107,1% de leur produit intérieur brut avant de décliner très légèrement de 0,2 point en 2015, selon les prévisions du Fonds.
En comparaison, celle des pays émergents devrait atteindre seulement 33,7% de leur PIB cette année.
Avec un ratio de dette/PIB de 243,5% prévu en 2014, le Japon devrait encore figurer en tête du peloton des pays développés les plus endettés, suivis par la Grèce (174,7%), sous assistance financière depuis 2010, et l’Italie (134,5%).
Selon le FMI, ce poids pourrait encore s’alourdir en cas de déflation (baisse prolongée des prix à la consommation) qui aurait des “effets nocifs” en renforçant la charge de la dette payée par les Etats à leur créanciers.
Sur le court terme, le FMI note que les cures d’austérité budgétaire devraient ralentir leur rythme “dans la plupart des pays industrialisés“, et moins peser sur la reprise économique.
Mais à plus longue échéance, le Fonds appelle les pays riches à concocter des plans “crédibles” de réduction des déficits et assure que la baisse des dépenses publiques pourrait s’avérer “inévitable” étant donné la faible marge de manoeuvre fiscale.
Sans donner de pistes précises, le Fonds affirme que les salaires de la fonction publique et les aides sociales comptent pour 30% du PIB des pays riches et pour 80% de leurs dépenses hors charge de la dette.
“Il semble y avoir une possibilité de gagner en efficacité dans de nombreux domaines, dont la santé et l’éducation“, écrit également le FMI, se démarquant ainsi de son précédent rapport sur les finances publiques publié en octobre.
Tranchant avec ses positions traditionnelles, le FMI jugeait alors “possible” de faire davantage contribuer les plus fortunés et les multinationales à la réduction des déficits. Il avait même envisagé une taxe exceptionnelle de 10% sur le patrimoine des ménages dans la zone euro mais avait dû faire machine arrière face au tollé généré par cette proposition.
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Hongrie : large victoire des conservateurs et des « populistes »
«[En Hongrie], la « gauche » devenant la « droite » et vice versa, cette inversion préfigure peut-être ce qui pourrait se passer demain en France.»
Les médias sont restés très silencieux quant aux résultats des élections législatives qui ont eu lieu dimanche dernier en Hongrie. Comme chaque fois qu’un fait dérange la nomenklatura médiatique, cette dernière l’ignore et omet d’en parler. Cette pratique très courante est une des formes que prend le « totalitarisme mou » que nous subissons depuis des décennies.
Une défaite de la gauche libérale-libertaire
Le Fidesz, parti conservateur du premier ministre sortant Viktor Orban, a recueilli 44,54% des voix, l’alliance de gauche près de 26%, le parti « populiste » Jobbik, 20,54% (17% en 2010) et le parti libéral-écologiste environ 6%. La gauche libérale-libertaire européiste n’a donc obtenu qu’un tiers des voix tandis que les eurosceptiques politiquement incorrects en ont obtenu deux fois plus.
Parti au pouvoir, le Fidesz a subi un tassement puisque 52,7% des Hongrois avaient voté pour ce parti en 2010. Ce tassement n’est pas en soi étonnant ; c’est le sort le plus fréquent de tout parti au pouvoir. Ce qui est remarquable, par contre, c’est que, malgré les menaces et les mises en garde de la Commission européenne et du gouvernement américain, il ait réussi à atteindre un tel niveau. Il est tout aussi remarquable que la coalition de gauche libérale-libertaire, qui a bénéficié du soutien et des encouragements de cette même Commission, ait fait un score aussi médiocre.
Les médias n’ont pas manqué de dénoncer le fait que les 44,54% de voix qu’il a obtenues permettront au Fidesz d’occuper les deux tiers de l’Assemblée, comme le système électoral hongrois le prévoit. « Si la coalition de gauche avait fait un tel score, c’est elle qui aurait occupé les deux tiers de cette assemblée sans que les médias trouvent à y redire », fait remarquer un Hongrois installé en France. « D’ailleurs, ici nous sommes actuellement dirigés par une “majorité” qui d’un sondage à l’autre ne représente qu’un gros tiers de l’électorat, ce qui est tout aussi détestable mais qui ne dérange pas le moins du monde la classe médiatique. »
Une gauche libérale et des conservateurs solidaires
Le Fidesz est en conflit avec Bruxelles du fait de son opposition à toutes les orientations libérales-libertaires des « experts » de la Commision. Parti authentiquement conservateur, il entend privilégier l’intérêt national, la lutte contre les multinationales, la critique de la marchandisation généralisée et le modèle familial traditionnel – selon la nouvelle constitution hongroise, le mariage est l’union entre une femme et un homme… De plus, Viktor Orban est dirigiste en matière économique, il taxe lourdement les banques, il a refusé d’appliquer les mesures d’austérité imposées par l’Union européenne et il a même procédé à des nationalisations. Tout cela ne plaît pas du tout à Bruxelles mais semble convenir aux Hongrois qui ont vu les prix de l’électricité et du gaz baisser, le chômage reculer et la croissance remonter à 1,4% (elle devrait être de 2% cette année).
Comme en France, la gauche hongroise est sur une ligne bruxelloise, c’est-à-dire libérale et libertaire, favorable à la mondialisation menée par les entreprises transnationales et au capitalisme dans sa version libérale. On assiste donc en Hongrie à une inversion des pôles politiques, la « gauche » devenant la « droite » et vice versa ; cette inversion préfigure peut-être ce qui pourrait se passer demain en France.
Le Jobbik, qui a progressé cette année grâce au polissage de son style et de son discours, a bénéficié des voix des déçus du Fidesz mais aussi de celles de nombreux électeurs socialistes et communistes qui ne partagent pas les valeurs de la gauche boboïsée.
Bruno Guillard, 10/04/2014
Source :
http://www.polemia.com/hongrie-large-victoire-des-conservateurs-et-des-populistes/
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Keynésiens Versus Monétaristes
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Agriculture, déficits budgétaires : nuages à l’horizon entre Paris et Bruxelles
Le discours de Manuel Valls à l’Assemblée nationale a laissé entrevoir un renoncement du gouvernement à respecter la règle budgétaire des 3 % de déficits. Il semblerait qu’au vu des économies et des baisses de charge annoncées, le bilan penche en faveur de quinze milliards d’euros de dépenses supplémentaires.
Comment le gouvernement socialiste espère‑t‑il obtenir l’indulgence de Bruxelles ?
Liés par les accords européens, le gouvernement sera obligé d’aller mendier à Bruxelles un nouveau délai auprès de la Commission européenne. Rien n’indique cependant que la France l’obtiendra. D’ores et déjà, François Hollande et Manuel Valls ont perdu le soutien de l’Italie. Le gouvernement de Matteo Renzi avait envisagé de dépasser les 3 % de déficits en 2014. Finalement, l’objectif des autorités d’outre‑monts se situent bien en‑deçà.
Ce n’est pas le seul sujet de friction que Manuel Valls devra éclaircir avec Bruxelles
La Commission réclame pour le moment une amende de 238 millions d’euros au gouvernement français pour des irrégularités dans le versement des aides agricoles, dans le cadre de la politique agricole commune. Ces aides couvrent une période allant de 2006 à 2009. Le ministère de l’Agriculture s’est empressé de rassurer les bénéficiaires d’aide en indiquant que l’Etat se chargerait de payer les amendes.
Cette nouvelle affaire pourrait‑elle connaître d’autres suites ?
La Commission européenne pourrait exiger jusqu’à un milliard d’euros pour des irrégularités dans le versement des aides de la politique agricole commune aux fermiers et éleveurs. Toutefois, plusieurs années seraient nécessaires pour solder l’affaire. D’autres aides seraient dans le collimateur de Bruxelles.
Les amendes imposées par les autorités de l’Union européenne contribueront à accentuer le déficit budgétaire français.
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Au nom de notre patrimoine, qu'on ne détruise pas le vivant !
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Harlem Bruxelles…tout le monde descend
On nous avait promis un « gouvernement de combat » « resserré ». » Resserré, il ne l’est pas puisque il comptera tout de même trente ministres et secrétaires d’Etat, dont beaucoup de chevaux de retour. De combat, il l’est certainement mais un combat toujours plus européiste et antinational, dont les catégories populaires, particulièrement trahies par la gauche, sont les premières victimes. L’entrée au gouvernement de Harlem Désir au poste de secrétaire d’Etat aux Affaires européennes (« une coquille vide » note l’Express, « dans la mesure où c’est l’Elysée qui pilotera les Affaires européennes ») a à cet effet valeur de symbole. C’est en tout cas la solution qui a été trouvée par MM. Hollande et Valls en réponse à la déculottée électorale du PS aux municipales, et avant celle attendue aux européennes, pour recaser l’ex responsable socialo-trotskyste de SOS racisme. Une manière de faire passer la pilule de son éviction de la tête du PS ou il fut nommé en octobre 2012 à la suite de Martine Aubry.Une promotion en or qui fait jaser, y compris dans les rangs du PS , puisque le ci-devant député européen Désir, brilla surtout pas ses absences, la pauvreté et la médiocrité de ses interventions. M. Désir fit son entrée en parlement européen en 1999, déjà un lot de consolation ( ?), après avoir écopé l’année précédente de dix-huit mois de prison avec sursis et 30 000 francs d’amende pour « recel d’abus de confiance »…
Tout aussi significatif de la décadence intellectuelle et morale du PS, deux noms circulaient pour remplacer le brave Harlem, gourou haineux et grand-guignolesque de l’antifascisme-antiracisme en carton pate. Fut ainsi un temps pressenti, l’ex trotskyste kriviniste , ancien vice président de SOS racisme et membre du Grand Orient, Julien Dray.
Juju est un chanceux, c’est peut être pourquoi il obtint les faveurs des superstitieux de la rue de Solferino. Il bénéficia en effet « miraculeusement » en décembre 2009, d’un simplerappel à la loi par le parquet de Paris et échappa au renvoi en correctionnelle dans l’enquête sur des mouvements de fonds suspects sur ses comptes et ceux d’associations comme la Fidl (organisation lycéenne proche du PS) et SOS Racisme. L’enquête avait détaillé le train de vie somptuaire du notable socialiste amateur de Rolex, les achats de luxe effectués dans différentes capitales, de Paris à Tel- Aviv.
Autre nom avancé, celui l’ex trotskyste lambertiste et soutien de Martine Aubry, Jean-Christophe Cambadélis, à l’origine du Manifeste contre le Front National en 1990. Condamné en 2006 à six mois de prison avec sursis et 20 000 euros d’amende dans l’affaire de la MNEF, celui-ci a finalement emporté le morceau. Une compensation pour les amis du maire de Lille qui s’estiment mal représentés dans la composition de ce nouveau gouvernement, mais qui provoque cependant de nombreux grincements de dents au sein des factions rivales de la pétaudière socialiste
Tout ce beau monde pourra toujours se réconcilier en prenant des billets pour les prochains concerts du chanteur de variétés « Patrick Bruel », qui vient de se prononcer pour la création d’une nouvelle officine antiraciste, tout en annonçant son refus de se produire dans les villes qui viennent d’élire un maire FN. «Je ne veux pas me produire devant une institution dont je méprise l’idéologie» (sic) a déclaré M. Bruel au mensuel Technikart. Certes, le potentiel comique de ce grand comédien, ancien parrain de SOS racisme, ne se dément pas. Ses récents pas de danse avec La Fouine dans l’émission Le Grand Show sur France télévision, mis en ligne sur internet, ont de nouveau provoqué l’hilarité générale, un brin vacharde, des internautes.
Les occasions de rire au PS ne sont pas si fréquentes, comme l’atteste la lecture d’unnouveau sondage TNS-Sofres sur les prochaines élections européennes pour Le Nouvel Observateur et RTL. Le PS (crédité de 19% des intentions de vote) serait ainsi très largement distancé par les listes du FN qui creuseraient l’écart et recueilleraient en moyenne 24% des voix, au coude à coude avec l’UMP (25%). Les listes EELV et UDI-Modem récolteraient 9% des voix, celles du Front de Gauche 7%.
Dans sa recension du débat organisé hier sur le thème Populisme : la faute à l’Europe ?, par la Commission européenne, Arte, Harris Interactive et l’Express, le quotidien gratuit Vingt Minutes rapporte les propos de Anne Houtman, chef de la Représentation française de la Commission européenne. Elle affirme que « les Français ont donc du mal à comprendre l’Europe, et c’est tant mieux pour les ténors de la politique tricolore qui dézinguent régulièrement Bruxelles ». «Ils font de l’Europe un bouc-émissaire et cela a des effets désastreux sur la montée du populisme».
Une Europe certes, qui sert en effet de moyen commode pour les gouvernements de gauche comme de droite pour se défausser de leurs propres échecs et capitulations, chargée d’endosser la responsabilité d’une politique qu’ils cautionnent sans (toujours) oser l’avouer.
Mais Mme Houtman, omet de préciser que cette Europe à laquelle a été abandonnée très largement la gestion de notre pays se révèle par nature, du fait de son logiciel ultra libre échangiste, incapable de protéger les Français des effets de la mondialisation.
Pareillement l’argument assez oiseux et largement faux développé ensuite par Anne Houtman sur le thème Qu’est-ce qui est apparu en premier: l’œuf ou la poule ? , n’emporte pas plus l’adhésion quand elle explique que «C’est le Conseil européen, autrement dit les chefs d’Etat et de gouvernement, qui décide des orientations politiques de l’Europe, pas la Commission européenne. »
Jean-Daniel Lévy, de Harris Interactive, note de son côté avec raison que «Les Français veulent voter pour des candidats qui vont réellement défendre leurs mandats et leurs missions. Or, le fait que des politiques, qui se présentaient comme des Européens convaincus, aient abandonné leurs fonctions à peine élus n’a pas rassuré les citoyens quant à la réalité de leur engagement».Il constate aussi l’évidence quand il souligne que la «promesse» formulée en 1992 par le traité de Maastricht qui « devait organiser l’UE de manière à leur créer un avenir meilleur », « n’a jamais été tenue ». « Bien au contraire: la crise est là en permanence depuis les années 1990.»
Il ne pouvait pas en être autrement du fait des tares structurelles de l’Europe bruxelloise que le FN anticipa et dénonça avant tout le monde, alors même les Français souhaitaient « une Europe plus protectrice », « voie (qui) n’est pas privilégiée dans l’actuelle construction de l’UE ». « Reste, est-il écrit, que si les Français sont, après les Britanniques, les Européens les plus eurosceptiques, les études prouvent qu’ils ne souhaitent pas sortir de l’Europe, ni même de l’euro. Ce n’est donc pas la politique antieuropéenne de Marine Le Pen qui emporte l’adhésion d’une partie des citoyens, mais plutôt sa critique des élites.»
Une analyse à minorer note Bruno Gollnisch, tant il est vrai que sur ces sujets là les lignes ont très sensiblement bougé ces dernières années. Le choc de la réalité a là aussi fracassé les mensonges du Système, ouvert les yeux de nos compatriotes. Avec comme conséquence de rendre beaucoup plus intelligible et audible les positions défendues par l’opposition nationale… et les très nombreux économistes eurosceptiques.Le FN poursuivra jusqu’au 25 mai son travail de clarification et de pédagogie en direction de nos compatriotes; Marine Le Pen aura l’occasion de l’évoquer ce soir, invitée exceptionnelle Des paroles et des actes sur France 2.
http://gollnisch.com/2014/04/10/harlem-bruxellestout-monde-descend/
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Le Parti Socialiste envoie ses bras cassés vers l'Union européenne
Vincent Peillon sera tête de liste aux Européennes, Moscovici est pressenti pour être commissaire européen, et maintenant, Harlem Désir...
Harlem Désir va quitter la direction du Parti socialiste. Il va être nommésecrétaire d’État aux Affaires européennes. Harlem Désir sera remplacé au siège du PS par le député Jean-Christophe Cambadélis, déjà responsable de la campagne des Européennes au sein du parti.
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Avortements eugéniques en Pologne : les sages-femmes demandent que soit respectée leur clause de conscience
Les avortements eugéniques en Pologne n’ont pas la même ampleur qu’en France ou ailleurs en Europe, mais la tendance est à la hausse. Ce que les défenseurs du droit à la vie appellent avortements eugéniques, ce sont les avortements réalisés à la suite d’examens prénataux ayant fait apparaître des déficiences génétiques ou des maladies graves et incurables de l’enfant conçu.
Il existe bien entendu des cas difficiles où la déficience est jugée incompatible avec la vie, mais dans une majorité de cas on élimine des enfants dont la maladie ou la déficience n’est qu’un handicap et non pas une source future de souffrances insurmontables et de mort très précoce. Il en est ainsi par exemple des enfants trisomiques qui sont éliminés à proportion d’environ 90 % au stade prénatal en France. En Pologne, les cas de déficience génétique ou de maladie grave et incurable, une des trois situations où il est permis à une femme de demander un avortement, représentaient en 2011 620 avortements sur 669 IVG déclarées. [...]
La suite sur NdF
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Avortements-eugeniques-en-Pologne
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Marine Le Pen: boodschap aan de Brusselaars/Message aux Bruxellois