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Europe et Union européenne - Page 957

  • Le nombre de musulmans dans les prisons anglaises a doublé en dix ans

    Le ministère de la justice britannique indique que le nombre de musulmans dans les prisons britanniques a plus que doublé en 10 ans.

    Les musulmans représentent 4,7% de la population en Angleterre et au Pays de Galles et 14% des prisonniers. Il sont actuellement 12000 dans les prisons anglaises.

    De l’avis de plusieurs organisations, c’est une conséquence du racisme, de la discrimination et de l’islamophobie qui règneraient en Grande-Bretagne.

    PressTV - The Independent

    http://www.fdesouche.com/439999-le-nombre-de-musulmans-dans-les-prisons-anglaises-a-double-en-dix-ans

  • Accord de libre échange transatlantique : les Européens ont la mémoire et la vue courte en croyant aux promesses d’amitié d’Obama

    Obama se rend en Belgique pour un discours sur les relations transatlantiques, dont le traité est de plus en plus critiqué. Et pour cause : il est loin d’assurer une vraie protection et l’Europe a davantage tendance à être lésée.
    ALENA : Accord de libre échange nord-américain. Ce traité, devenant pour l’Europe le TTIP (Partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement) dont il est le laboratoire, est entré en vigueur le 1er janvier 1994. Il a créé une zone de libre-échange entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique et a notablement favorisé les exportations canadiennes et mexicaines vers les Etats-Unis, mais la crise économique 2008-2010 les ont fait chuter. Confronté à l’opposition de groupes altermondialistes, ALENA a fait l’objet de nombreuses critiques : dépendance économique du Mexique vis-à-vis des Etats-Unis, agriculture dévastée, effets négatifs des envois de fonds, délocalisations d’emplois…
    Elargir ce type de traité à l’Europe soulève plusieurs questions auxquelles Christian Harbulot répond ci-après dans un article publié par Atlantico.fr et qui nous est communiqué par un de nos correspondants.
    Polémia
    Atlantico : Barack Obama passera la journée du 26 mars en Belgique, à l’occasion d’une rencontre politique avec l’Union européenne. L’unique discours que devrait donner le Président américain concerne les relations transatlantiques. Le traité transatlantique est supposé induire une harmonisation progressive des normes en vigueurs, mais fait l’objet de vives critiques. Pourquoi ? Dans quelle mesure peut-il représenter un danger pour l’Europe ?
     Christian Harbulot : Le traité transatlantique représente un danger pour l’Europe, dans la mesure où le système qui est appliqué dans le cadre de l’ALENA (qui peut apparaitre comme un laboratoire qui sera transposé ensuite dans le cadre européen) est un système qui, de fait, favorise les Etats-Unis. Pour des raisons tant juridiques et financières que normatives. Il faut comprendre que les Etats-Unis se sont préparés à ce type de système et qu’ils sont dominants dans l’application de ces trois types de sujets. Arrêtons-nous un instant sur cet aspect juridique, dont on parle malheureusement trop peu. Il y a là une dimension stratégique du droit, qui s’explique par la taille critique prise par les cabinets anglo-saxons. En France, en 30 ans, ces cabinets sont passés de 15% à plus de 80% des parts de marché. Ces cabinets ont une attitude qu’on peut qualifier d’ambigüe, en cela qu’ils ont une attitude particulièrement critique face aux mesures protectionnistes, voire défensives, que pourraient prendre un pays comme la France (on l’a vu dans le cadre des OPA de l’affaire Florange), tandis que ces mêmes cabinets ne formulent aucune critique à l’égard de mesures similaires, si pas plus protectionnistes encore quand elles ont lieu aux Etats-Unis. Cette ambiguïté est parfois traduit comme une forme d’hypocrisie par certains.
    Prenons aussi l’exemple du tribunal arbitral, présenté comme un risque un peu générique et qui devraient profiter plus aux entreprises qu’à l’intérêt général. Dans les faits, le problème est plus compliqué et ne se limite pas au simple problème entreprise-état. Quand on a bien étudié le fonctionnement de l’ALENA, on réalise que les Etats-Unis font jouer cette masse critique, qu’ils ont bâtie pour défendre leurs intérêts. Autant ceux de firmes multinationales que ceux du système Nord-Américain, au dépend de celui des autres, comme dans le cas du Canada et du Mexique. Il faut craindre une organisation semblable des rapports entre les Etats-Unis et l’Europe.
    Nous Français avons pris l’habitude, en termes de défense des intérêts français, de nous focaliser sur certains dossiers, comme celui de la politique agricole commune. Parce que nous nous focalisons sur ces dossiers, nous en abandonnons d’autres, et pire encore, nous n’anticipons pas sur les dossiers majeurs. Quelle anticipation sur ce monde immatériel, en émergence ? Aucune. Pour la première fois de l’histoire de l’humanité, on va travailler non plus sur un mais sur deux mondes. Il y a les enjeux de l’économie numérique, de celle de la connaissance. Pour l’heure, il y a un déficit très fort de définition de la stratégie qu’un état comme la France devrait avoir, d’abord pour la France et ensuite au sein du débat européen. C’est là que se situe le déficit, dans le sens où les Etats-Unis ont déjà noué certains contacts dans les zones privilégiées (nord de l’Europe, certains pays de l’Est), qui visent à asseoir leur influence. Il n’y a pas nécessairement harmonie, ou même similitude d’intérêt au sein de l’Union Européenne.
    Face à ce danger, comment réagissent les états membres ? Finalement, à qui la faute ? S’agit-il des Etats-Unis qui ne jouent pas franc-jeu, ou bien des membres de l’UE qui n’ont pas de vision politique et stratégique suffisante ? Comment est-ce que cela peut profiter aux USA ?
    Il y a effectivement un double langage du côté des Etats-Unis. D’une part, pour faciliter ce marché transatlantique, ils souhaitent effectivement plus de liens et des liens plus ouverts. D’autre part, ils ne veulent pas perdre leurs avantages acquis ; comme le small business act qui ne rejoindra certainement pas la corbeille de la mariée. Ils feront très attention à préserver un certain nombre de dispositions, qui sont en fait de nature protectionniste.
    Dans le même temps, le problème vient également du fait que nous n’avons pas une position unitaire, en Europe. Chacun va défendre ses propres intérêts et on voit bien certaines divergences qui affectent certains états. La question se pose : comment négocier avec un état qui, lui, a une vision unitaire comme les Etats-Unis, alors qu’en face, nous arrivons en ordre dispersé ? Il n’est pas possible de négocier à part égale, et dès lors il n’est pas non plus possible de tirer notre épingle du jeu.
    Une des questions vitales, c’est de se mobiliser à la hauteur des enjeux. La gouvernance internet est un enjeu stratégique, pas un débat technique. Je crains que, pour l’instant, notre ministre des affaires étrangères n’ait pas pris la mesure de cet enjeu stratégique. Si Laurent Fabius en prend la mesure, il doit se rendre à Ryo, en personne. Et s’il s’y rend, il faut qu’il dise des choses pertinentes : sur cette question, cela signifie que l’Europe et la France doivent tenir compte des contrecoups de l’affaire Snowden et défendre une position face aux Etats-Unis qui ne soit pas une position suiviste. L’Europe doit récupérer son autonomie stratégique.
    Les Etats-Unis ont tout intérêt à signer un traité qui soit le plus linéaire possible, soit un traité qui ne fasse ressortir que des questions d’ordre technique. Un traité transatlantique dans lequel on aborde des questions d’ordre stratégique sous l’angle technique entrainerait un déséquilibre favorable aux USA. Il est clair que nous perdrions du terrain, et pas seulement en termes de marchés : sur des questions essentielles comme la définition de l’intérêt général, ou de rapport aux modes de vies. Nous n’avons pas du tout la même approche que les Etats-Unis sur le rapport entre l’agroalimentaire et la santé publique. Il y a en Europe des critères différents. Ça n’est pas pour autant le type de contradiction qu’on pourrait faire ressortir lors des négociations. Il est même possible, via l’approche technique, qu’on cherche à les lisser, de façon à pouvoir faire passer ces différences comme de simples approches normatives différentes.
    Qu’en est-il des protections annoncées dans le traité ? Barack Obama se fait-il véritablement le blanc chevalier protecteur des marchés et de l’échange Européen ? Le constat brossé est résolument sombre, mais n’avons-nous rien à y gagner ?
    La seule chose que nous avons à gagner à cette entente, c’est une alliance entre Etats-Unis et Europe, face à la Chine. Et sur ce terrain-là, les USA ont compris qu’ils avaient besoin d’un traité transatlantique pour ne pas être laminés par la Chine. Il faudra donc être attentif à ce qui sera négocié, puisque le véritable enjeu se porte contre la menace économique que représente la Chine. Là, effectivement, on peut gagner un certain nombre de choses. Il est très important d’imposer à la Chine des règles qu’elle ne respecte pas forcément. Il n’est pas normal que la Chine continue à laisser contrefaire des produits comme les médicaments (avec tous les risques qui y sont inhérents), ou la contrefaçon de marques de luxe. C’est une nécessité absolue que de les obliger à respecter ces principes. Ce traité pourrait nous aider à, au moins, les amener à un autre type de rapport de force que celui qui prévaut en ce moment.
    Quels sont les moyens dont nous disposons aujourd’hui pour nous protéger de ce traité ? Et, à termes, qui va devoir en payer les frais ?
    Une des manières de ne pas être pénalisé par ce traité sommeille dans les forces de la société civile, qui doivent jouer un rôle de lanceur d’alerte. Pas comme les ONG type Greenpeace : il faut que la société civile s’exprime sur des problématiques où elle est légitime. Dans l’économie de la connaissance, sur les normes éducatives… Il est vital que nous ne soyons pas aussi démunis qu’aujourd’hui. L’Europe doit pouvoir défendre des intérêts précis : la CNIL ne suffit pas face à ce genre d’enjeu. L’Europe devrait développer son propre réseau internet. Il faut s’emparer de ce sujet du monde immatériel, comme on a pu le faire à propos des voies maritimes par le passé. C’est aussi important, et pour l’instant nous n’y avons pas accès. Au travers des sociétés civiles, on pourra passer outre le déficit des politiques et des entreprises pour rendre les états légitimes à porter ces sujets.
    Il est évident, également, qu’une Europe incapable de faire en sorte qu’il y ait un changement nous coûtera cher à nous, contribuable. Qu’il s’agisse de l’éducation de nos enfants, de la notion d’e-commerce ou même d’échange marchands dans ce monde immatériel. Si nous ne réfléchissons pas à ça, c’est notre indépendance qui est mis en danger.
     Christian Harbulot, 26/03/2014
    Source : Atlantico.fr
    Christian Harbulot est historien, politologue et expert international en intelligence économique. Directeur associé du cabinet Spin Partners, il est également directeur de l’Ecole de Guerre Economique, membre fondateur du nouvel Institut de l’intelligence économique. Il est l’auteur de La guerre économique (PUF, Que sais-je ?, 2010).Correspondance Polémia – 30/03/2014
    http://www.polemia.com/accord-de-libre-echange-transatlantique-les-europeens-ont-la-memoire-et-la-vue-courte-en-croyant-aux-promesses-damitie-dobama/

  • Espagne – Les avortements pratiqués en 15 jours répondraient aux demandes d’adoption introduites en un an

    Espagne – La quantité d’avortements commis en une quinzaine de jours permettrait de couvrirait la liste de demandes d’adoption déposées en un an.

    Les exposés des experts en questions liées la vie et la famille réunis durant le Congrès « La conception d’un nouveau partenariat pour la vie » de DALAVIDA ont spécialement traité des lois, de l’éducation , de l’économie et des médias. Quatre sphères qui pourraient contribuer au changement  de conception d’une nouvelle société qui défendrait la vie.

    Le directeur du Centre d’études familiales de l’Université Francisco de Vitoria, María Lacalle; le professeur de philosophie du droit de l’Université San Pablo CEU,  Elio Gallego; le Docteur en sciences économiques et commerciales à l’Université Autonome de Madrid, Oscar Vara et le directeur de la Fondation Jérôme Lejeune, Mónica López Barahona, étaient les intervenants.

    Mónica López Barahona a indiqué que les avortements pratiqués en Espagne atteignent en quinze jours les 4.000 cas d’enfants mis à mort, et que ce chiffre couvrirait la liste d’attente de l’adoption d’une année entière.

    « Comment est-il possible que personne ne prenne cela en compte ? », s’est demandé M. Lopez Barahona, rappelant que la durée moyenne d’attente dans le processus d’adoption est de cinq ans .
    Elle a aussi demandé de véritables alternatives à l’avortement, accompagnées par des politiques qui profitent vraiment les femmes enceinte.

    http://medias-presse.info/espagne-les-avortements-pratiques-en-15-jours-repondraient-aux-demandes-dadoption-introduites-en-un-an/8175

  • Victoires municipales : les élections européennes lancées de belle manière

    Les  tendances qui se sont  dégagées  au premier tour des municipales, celles d’un fort rejet du PS, profitant mécaniquement à l’UMP,  et d’une   montée en puissance d’un Front National remettant en cause l’hégémonie des deux principaux  partis européistes se partageant les rôles (« bipolarisation »),  ont  été amplifiées au second. C’est une gifle magistrale que les Français en colère ont adressé à François Hollande et au gouvernement  Ayrault, le Parti socialiste perdant plus de 155 villes de plus de 9000 habitants. Maigre consolation pour les éléphants de la rue de Solferino, des villes symboles comme Lille, Strasbourg  ou Paris restent dans le giron de la gauche. Dans la capitale, comme nous le pronostiquions  dés le mois de septembre,  la bobo  Nathalie Kosciusko-Morizet, incapable de rassembler à droite,  est même lourdement  battue par sa sœur jumelle  Anne Hidalgo qui l’emporte avec 54,3% des voix. L’UMP sort incontestablement ragaillardie de ces élections, le mouvement de balancier gauche-droite lui ayant été profitable, mais c’est une victoire plus fragile qu’il n’y paraît. Au-delà de la guerre des chefs qui va reprendre de plus belle, son programme largement interchangeable avec  celui du PS sur les questions européennes, leur commune soumission à la Commission européenne,  achèvera de rendre perceptible  à beaucoup la véritable alternative portée par le FN. Marine Le Pen a redit ce matin au micro de RMC sa conviction selon laquelle « il faut en finir  avec  le faux choix entre l’UMP et le PS, « faire exploser  l’Union européenne pour retrouver notre liberté », en finir avec «  l’immense souffrance » générée par  notre soumission économique et sociale  à Bruxelles.

     « Nous allons trancher la tête du canard qui veut que le FN ne sait pas gérer des villes » a encore  souligné la présidente du FN  sur cette même antenne. Rappelons-le, l’opposition nationale espérait réaliser de bons résultats à ces élections afin  d’engendrer une belle dynamique de  campagne pour les européennes. Cet objectif est pleinement  atteint, avec 1546 conseillers municipaux (nous en espérions 1000),  459 élus dans les intercommunalités,   et gagne 11 mairies de plus de 9000 habitants…Il faut toute la mauvaise foi du calamiteux Alain Juppé  pour affirmer ce matin au micro d’Europe 1 qu’ « il n’y a pas eu de vague Bleu Marine » !

     Certes, certains des 315  candidats FN-RBM en lice pour le second tour échouent parfois de très peu. A Perpignan (Pyrénées-Orientales) notamment, la liste conduite  vice-président du FN, Louis Aliot (44,89%)  a perdu, après le retrait de la liste du PS,  face à l’UMP  Jean-Marc Pujol (55,11%). Les agents de la  coalisation  clientéliste UMP-PS ont su  quadriller la ville pour mobiliser les abstentionnistes, notamment ceux  issus de la diversité, contre l’opposition nationale.  L’abstention est ainsi en baisse sensible pour s’établir  à 37,25%, contre 43,01% au premier tour.

     Cette même alliance objective entre partis du Système, les mêmes moyens, les mêmes procédés  ont permis à Forbach (Moselle) la victoire de Laurent Kalinowski (47,73%)  sur  la liste FN-RBM de Florian Philippot (35,17%) .  Les quartiers pluriels ont  été aussi mobilisés en Avignon par les amis de la candidate socialiste Cécile Helle,  qui  est arrivée en tête (47,2%) devant le candidat FN Philippe Lottiaux (34,7%).

     Seule contre tous, la frontiste Valérie Laupies (47,26%)  s’est également inclinée à Tarascon (Bouches-du-Rhône), qui a vu  le candidat DVD Lucien Limousin (52,74 %) l’emporter. Le FN rate de quelques voix la prise de la mairie de Carpentras (Vaucluse),  Hervé de Lépinau (42,15%),   talonnant le maire PS sortant Francis Adolphe (44,46% des voix). A  Saint-Gilles (Gard), le «front républicain» et la mobilisation des « minorités »  a joué aussi  à plein contre Gilbert Collard.  La liste UDI-UMP d’Eddy Valadier (51,5% des suffrages) l’emporte sur celle du député du RBM ( 48,50%).

     Pareillement, la liste conduite par Dominique Martin à Cluses (Haute-Savoie) progresse significativement entre les deux tours pour obtenir 37,23% des suffrages mais échoue devant le conglomérat  UDI et MoDem  soutenant Jean-Louis Mivel  (41,19%).

     Nous ne pouvons aussi que regretter que  la liste DVD de   Philippe Gaudin qui avait fusionné avec celle du frontiste Dominique Jolly à Villeneuve Saint-Georges (Val-de-Marne), rate d’une  trentaine de  voix son élection à la mairie et en  déboulonne  la communiste Sylvie Altman.

     Mais il s’agit aussi de se réjouir, après le succès de Steeve  Briois dés le premier tour à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais)  de très belles victoires.  A Béziers (Hérault),   la liste conduite par l’ex  président de Reporters sans frontières, Robert Ménard,  et qui bénéficiait du soutien du FN, l’emporte avec prés de 47% des voix  loin devant l’UMP Elie Aboud (34,62 %), et le socialiste Jean-Michel Du Plaa (18,38 %).  M. Ménard a même profité de la baisse de l’abstention dans cette commune  (31,49% hier contre 36,74% le 23 mars) pour renforcer son score.

     Avec une abstention également en  baisse (31,53 % au premier tour, 29% hier),    le frontiste David Rachline  remporte  Fréjus (Var)  avec 45,55% des suffrages devant l’UMP, Philippe Mougin ( 30,43%)   et le maire sortant  Elie Brun ( 24,1% des votes).  Le nouveau maire FN a aussitôt  lancé un  appel au rassemblement de toutes les énergies pour redresser la ville alors  que des « jeunes des quartiers » (souvent  venus  d’autres commune avoisinantes) ont scandé des slogans de haine à l’annonce des résultats. La réaction de l’ex maire UDF de Fréjus, François Léotard en dit long également  sur le décalage entre les antifrontistes rabiques  et la population.

     « L’élection d’un parti xénophobe et anti-européen à Fréjus ne peut provoquer pour le maire que j’ai été pendant vingt ans jusqu’en 1997 qu’une grande tristesse a-t-il déclaré. Je m’associerai à toute initiative pouvant permettre un contrôle d’opposition aux décisions du conseil municipal de Fréjus ». M Léotard, visiblement ébranlé,  semble avoir oublié que ce rôle de contrôle  incombe tout simplement  au conseiller municipal d’opposition… ce qu’il n’est même plus.

     Au Luc (Var),  le frontiste Philippe de La Grange  a surpris les médias locaux en  emportant  la ville, avec 42,02 % des suffrages, devant le DVD Dominique Lain (40,92 %), le DVG  Ali Torchi (16,17 %) et le maire sortant  André Raufast (0,86 %).

     A Cogolin (Var) , à quelques encablures  de Saint-Tropez, le frontiste Marc-Etienne Lansade l’emporte  franchement avec 53,1% des suffrages devant le  maire sortant, le DVD Jacques Sénéquier (46,9%) en faveur duquel les candidats du PS et de l’UMP  s’étaient retirés… Ainsi dans le Var,  le FN aura désormais  au moins 174 élus dans les  trente-quatre communes de ce département  où il fait son entrée dans les conseils municipaux.

     La plus grande ville conquise par le FN est… un  secteur. En l’occurrence le  7e de Marseille, le plus peuplé de la capitale phocéenne  avec 150 000 habitants qui a vu la liste FN-RBM conduite par   Stéphane Ravier   arrivée en tête avec 35,8 % des suffrages, devant l’UMP-UDI Richard Miron (32,5 %) et la liste PS-EELV-FG de Garo Hovsepian (31,7 %). La réaction abasourdie et vipérine de Jean-Claude Gaudin en dit long sur l’importance  de cette victoire pour le FN…

     A Beaucaire (Gard) dans une ambiance pour le moins électrique suscitée par les jeunes issus de la diversité  appelés à la rescousse par certains de ses adversaires,   Julien Sanchez l’emporte également de belle manière avec 39,81 % des suffrages. Il devance nettement le maire sortant sans étiquette Jacques Bourbousson (29 % des voix), le DVD  Christophe André (24,31 %)  et le DVG Claude Dubois ( 6,85 %).

     Le candidat FN Joris Hébrard, au Pontet (Vaucluse) a lui aussi viré en tête au soir du second tour  dans une triangulaire, avec 42,62 % des voix, devant l’ UMP  Claude Toutain (42,52 %) et la liste divers droite de Frédéric Quet (14,84 %). Le faible écart de voix entre M. Hébrard et  M. Toutain laisse présager un recours de l’UMP…

     A plusieurs centaines de kilomètres du Vaucluse, c’est dans l’Aisne   que le FN emporte aussi une mairie, à  Villers-Cotterêts, célèbre pour l’Ordonnance éponyme  qui en août 1539  imposa la rédaction des actes officiels et notariés en français en lieu et place  du  latin. Le candidat FN Franck Briffaut a creusé l’écart avec  41,53 % des suffrages, loin devant la liste du maire sortant, le socialiste Jean-Claude Pruski (34,66 %), et la liste DVD de  l’UDI Jean-Claude Gervais (23,80 %).

     A Hayange (Moselle), ville de l’acier, commune sinistrée et ravagée par les politiques de désindustrialisation menée main dans la main par le PS et l’UMP sous influence bruxelloise, le candidat frontiste, l’ex cégétiste Fabien Engelmann,  l’a emporté hier soir. Il totalise   34,70% des suffrages  devant la liste DVD de Thierry  Rohr (28,32%) et le maire sortant, le PS  Philippe David (27,23%).

     Autre symbole de taille, autre coup de tonnerre  à Mantes-la-Ville (Yvelines), commune dans laquelle Jean-Marie Le Pen en 1997, lors d’un déplacement de soutien à la candidature de sa fille Marie-Caroline pendant la  campagne des  législatives, tomba dans un véritable traquenard tendu par la gauche, l’extrême gauche, les soutiens de l’époque de  la  socialiste d’Annette Peulvast-Bergeal. Justice immanente, le candidat frontiste Cyril Nauth l’emporte avec 30,26 % des suffrages, devant la maire PS sortante, Monique Brochot (29,35 %), la liste DVG  d’Annette Peulvast-Bergeal (28,29 %)  et celle du DVD Eric Visintainer (12,09 %).

     Relevons aussi  que Philippe de Beauregard (Ligue du Sud), soutenu par le FN, a emporté la ville de Camaret-sur-Aigues (Vaucluse), et que  Marie-Claude Bompard, la femme du maire d’Orange qui lui a été élu dés le premier tour avec près de 60% des voix, a  gagné hier  la mairie de  Bollène avec 55,35 % des voix, devançant  le candidat de la gauche Jean-Pierre Lambertin.

     Un mot encore pour noter que s’il existe comme nous l’avons vu d’assez fortes  disparités entre les communes,  le niveau de l’abstention a  battu un nouveau record   sous la Ve République, avec un taux hier  de 36,3% (36,45% au premier tour).  Au deuxième tour de 2008, l’abstention était  de 34,80%.

     Cette grève du vote est un signe du désarroi de  nos compatriotes devant les promesses non tenues de la classe politicienne, Français désabusés qui renoncent ainsi à faire entendre leur voix…laissant ainsi les autres décider à leur place.  C’est  bien évidemment une erreur profonde répète Bruno Gollnisch, qui rappelle que tous les Français pourront voter le 25 mai aux européennes pour confirmer leur refus d’être pris en otage, de subir la  désastreuse politique jumelle des euromondialistes de l’UMP et du PS.

     Le député FN  considère de la même façon  qu’un simple remaniement ministériel ne répondra pas  aux attentes de nos compatriotes, à la crise de confiance  aiguë qui frappe cet exécutif. Le   sondage Tilder/LCI/OpinionWay publié en fin de semaine en apporte s’il était nécessaire la confirmation :   87% des Français sont favorables à un changement de politique économique et non de personnel politique. C’est en effet tout l’enjeu du combat que nous menons et mènerons dans les mois et les années à venir !

    http://gollnisch.com/2014/03/31/victoires-municipales-les-elections-europeennes-lancees-belle-maniere/

  • UE-États-Unis : Vers un marché transatlantique

    par Guy C. Menusier

    Les chefs d’État ou de gouvernement de l’Union européenne et des États-Unis se réuniront à Bruxelles le 26 mars. Ils poursuivront la négociation d’un nouveau partenariat transatlantique, dont l’ampleur et le secret nourrissent de multiples suspicions.

    Les Français, comme nombre d’Européens, n’ont pas encore digéré la disparition des frontières douanières au sein de l’Union européenne que, déjà, s’ouvre la perspective d’un plus vaste marché qui dépouillerait un peu plus les États de leurs compétences régulatrices. Le 26 mars à Bruxelles doit, en effet, se tenir une conférence réunissant le président états-unien Barack Obama et les dirigeants européens, l’objectif étant de jeter les bases d’une vaste zone de libre-échange entre les États-Unis et l’Union européenne.

    Un gros morceau

    L’enjeu est considérable. Au terme de négociations engagées depuis plusieurs mois, dans une exceptionnelle opacité, un texte pourrait être finalisé d’ici à la fin de l’année. Pour autant que les intéressés – politiques, consommateurs, syndicats – ne se rebellent pas d’ici-là. Ce traité Tafta (Trans-Atlantic Free Trade Agreement) tend donc à l’élimination de tous les droits de douane sur les échanges bilatéraux (entre les États-Unis et l’UE). Ce qui n’est pas anodin, sur le plan des principes comme sur celui de la pertinence commerciale, sociale et environnementale. Certes, il ne faut pas peindre le diable sur la muraille. Un accord de partenariat a déjà été signé entre l’Union européenne et le Canada, un autre est prévu avec le Japon. Dans tous les cas, il existe quelques avantages réciproques, mais il faut bien admettre que les États-Unis représentent un gros morceau, économique et politique, avec une doctrine libérale bien affirmée et empreinte de prosélytisme, à laquelle nos néo-sociaux-démocrates ne sont d’ailleurs pas insensibles. D’où de légitimes inquiétudes en ce qui concerne les capacités concurrentielles des entreprises françaises ou encore la sécurité alimentaire.

    Acteur effacé du processus en cours, François Hollande éprouve des difficultés à se positionner officiellement. Conscient des risques politiques que comporte cet engagement vers toujours plus de libéralisation du commerce international, le président de la République a promis d’être vigilant quant aux « principes de la politique agricole » et s’agissant de l’exception culturelle. On voudrait bien le croire, mais quand on connaît la soumission de François Hollande aux diktats états-uniens, il est permis d’être dubitatif. D’autant que les dirigeants français pourront toujours se défausser sur la Commission européenne, qui a reçu un blanc-seing du Parlement européen et des États membres pour conduire les négociations avec les Américains.

    Voile de mystère

    Le texte de l’accord préalable sera rendu public au terme du sommet du 26 mars. Car, aussi étonnant que cela puisse paraître après trois sessions de pourparlers, l’évolution des discussions est demeurée entourée d’un voile de mystère. Le secret entretenu jusqu’à présent de part et d’autre est en tout cas de nature à nourrir les imaginations et à susciter des craintes. La méthode retenue par Barack Obama – une procédure accélérée sans amendement pour la ratification du traité par le Congrès – n’est pas pour rien dans l’actuel climat de suspicion.

    Produits sensibles

    D’après des informations fragmentaires, l’UE serait prête à lever 96 % des droits de douane existants, ne les maintenant que pour des "produits sensibles" comme le bœuf, le porc et la volaille. De leur côté, les États-Unis proposeraient de lever environ 90 % de leurs droits de douane sur le commerce transatlantique. L’énumération par Bruxelles des produits dits sensibles mérite attention. Rien ne garantit que les Américains accepteront en fin de compte ces exceptions. Mais, en l’état présent, cette réserve permet de désamorcer en partie des mécontentements qui restent circonscrits aux associations pro-environnementales et aux militants d’Attac, lesquels rejettent « le poulet chloré, la viande aux hormones et les organismes génétiquement modifiés ». Autrement dit, la malbouffe à la sauce mondialisée. Outre la libre circulation de produits de consommation, le grand marché transatlantique, incluant les investissements, pourrait favoriser le développement de pratiques et ressources jusqu’alors régulées ou même interdites en France, comme l’exploitation du gaz de schiste. Car le commerce possède sa propre dynamique qui bien souvent finit par se jouer des normes et règles prescrites par des politiques velléitaires. À Bruxelles, Obama se propose en outre d’évoquer des sujets aussi divers que le changement climatique, la question ukrainienne ou l’espionnage des "alliés" par la NSA. Pour un enfumage maximal.

    L’ACTION FRANÇAISE 2882

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?UE-Etats-Unis-Vers-un-marche

  • Succès de la Marche pour la Vie de Bruxelles

    MacheviebruxMalgré l’arrivée  du Président de la Chine en Belgique et d’une grande manifestation de l’autonomiste européen, la marche pour la Vie de Bruxelles  a rassemblé plus de 2000 personnes,  3500 pour les organisateur, moins selon la police. Plusieurs délégations étrangères présentes, USA, Pologne, Italie France, Pays- Bas.

    Des témoignages émouvants ont été racontés à la tribune,  des proches des personnes qu’on était euthanasié sans que personne leur prévienne…

    L’archevêque de Bruxelles Monseigneur Leonard a rappellé que tous les élus qu’ont voté de lois ont tous été des embryons au commencement et qu'on leur a laissé la possibilité  de vivre… et qu'il faut agir pour que le respect de la personne  à toute l’étape de la vie.

    Des milliers de ballons avec le cœur Ia Life ont été lâché para les enfants et la Marche a fini dans une ambiance familiale et joyeuse au  Mont des Arts (centre-ville de Bruxelles).

    MarcheVieBruxelles0314MvieBruxballonsMichel Janva

  • La situation en Ukraine et les sanctions contre la Russie attisent les tensions internationales

    La situation en Crimée (photo de sa capitale, Simferopol) est désormais stabilisée. La péninsule russe rattachée à l’Ukraine en 1954 est retournée à la Russie. La marine et les troupes ukrainiennes présentes en Crimée ont été désarmées sans incidents.

    L’intérêt se porte désormais sur le traitement réservé aux populations russes et russophones en Ukraine

    Alors que des journalistes russes sont régulièrement agressés en Ukraine, le tribunal régional de Kiev a ordonné la suspension du droit de diffusion de quatre chaînes de télévision russe en Ukraine. Les opérateurs des réseaux par câble ont déjà coupé les lignes de ces médias. Moscou a annoncé en début de semaine détenir les preuves de persécutions contre les populations russes en Ukraine par des « Ultranationalistes ». Le 20 mars, l’Organisation des Nations unies avaient déjà établi de nombreux cas de persécutions de ce genre. L’Ukraine, de son côté, proteste contre la concentration de troupes russes à ses frontières.

    Les Etats‑Unis et l’Union européenne privilégient les sanctions économiques et politiques. Des sanctions qui ne font pas l’unanimité

    Notamment en Allemagne. Selon l’ancien chancelier allemand social‑démocrate Helmut Schmidt, les sanctions et l’annulation de la réunion du G8 en Russie, désormais exclue de ce groupe, sont des « foutaises ». Par ailleurs, Helmut Schmidt a déclaré que la politique de Vladimir Poutine en Crimée était « compréhensible » et que si la situation en Ukraine était dangereuse, la réaction des pays occidentaux n’a pas été la bonne.

    Enfin, les sanctions contre la Russie ne semblent pas avoir préoccupé le groupe allemand Siemens. Son président‑directeur général était hier à Moscou et a rappelé vouloir renforcer la coopération de son groupe avec la Russie, notamment Gazprom.

    http://fr.novopress.info/161028/situation-en-ukraine-les-sanctions-contre-russie-attisent-les-tensions-internationales/#more-161028

  • La France condamnée 28 fois par la Cour européenne des droits de l’homme

    Publié le 28 mars 2014

    http://fr.novopress.info/

  • Laurent LOUIS dénonce la colonisation de l'Ukraine par les USA et l'Europe !