À Kazan, au sommet des BRICS, il s’est passé un événement diplomatique de première importance, qui a été classé parmi les brèves par les médias mainstream de l’Occident, quand ils ne l’ont pas purement et simplement ignoré.
Après 62 ans de rivalités, la Chine et l’Inde ont mis fin à des conflits frontaliers, dont les origines remontent au temps de l’empire Sikh et de l’empire Han. Sans qu’on comprenne bien pourquoi, affaire d’honneur, question de principe, les Sikhs du Penjab et les Chinois n’ont cessé de se disputer les montagnes élevées du Ladakh et de l’Aksaï. Des terres ingrates ne produisant pas grand-chose et presque inhabitées.