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géopolitique - Page 189

  • LE GRAND BASCULEMENT (II)

    Son adversaire mis K.O., pendant dix ans l’Amérique va passer du statut de rempart de la liberté à celui de maître du monde, bâtisseur d’Etats, redresseur de torts et chevalier de la croisade démocratique, missionnaire des valeurs occidentales. Souvent bien timorée face à l’offensive communiste, battue en Chine, contenue en Corée, chassée du Viet-Nam, impuissante face à Cuba à quelques encablures de ses côtes au risque de la guerre nucléaire, bousculée en Afrique, l’Amérique profite alors du vide créé par la disparition de son ennemi et devient le shérif du village planétaire. Cette fois, ce sont les Etats-Unis et leurs alliés qui pratiquent l’ingérence pour imposer aux pays des régimes favorables à l’occident ou redessiner les frontières, reconnues ou non, à leur convenance, comme au Kosovo. 

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  • LE GRAND BASCULEMENT. ( I )

    Entre 1945 et 1990, le monde avait offert une image claire. Les démocraties, et au premier rang les démocraties anglo-saxonnes avaient terrassé le totalitarisme nazi, et son frêle allié fasciste. Au second rang figuraient les démocraties qui avaient subi la contamination, l’occupation, la domination de l’ennemi et ne s’en relevaient qu’en se blottissant sous l’aile américaine pour faire face au totalitarisme communiste devenu tout puissant après qu’il eut comme allié participé à la victoire contre l’Axe. Il y avait donc un camp du bien, les démocraties occidentales, sous l’étendard de la liberté, et un camp du mal, l’Etat totalitaire communiste, ses prisons, son goulag, sa violence armée, ses agressions militaires, ses révolutions, ses répressions, ses massacres, mais aussi son retard économique grandissant.

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  • Pour une géopolitique de “l’Europe bleue”

    Mers

    • Recension : Pierre Papon, Le sixième continent : géopolitique des océans, Odile Jacob, Paris, 1996, 336 p.

    Pour P. Papon, directeur de l’IFREMER (Institut français de la mer) et membre du CNRS, le grand défi qui attend l’Europe est celui de la “marinisation” de l’économie mondiale, conséquence de sa mondialisation. Or la France et l’Europe négligent leur carte marine potentielle. Comme Carl Schmitt, Papon constate que le principal effet de la Seconde Guerre mondiale et de la victoire des États-Unis est justement cette marinisation et cette augmentation des flux de marchandises, permettant des délocalisations à grande échelle. Le Japon, en dépit de sa défaite, est resté branché sur les océans : d’où sa vigueur économique.

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  • Kramatorsk : Les Russes détruisent un hôtel abritant des forces spéciales américaines/britanniques

    Escroquerie à la pizzeria alors que les Russes détruisent un hôtel abritant des conseillers/entrepreneurs des forces spéciales américaines/britanniques et des putains ukrainiennes – De nombreux morts américains/OTAN.

    «Des centaines de soldats de l’OTAN étaient logés au Kramatorskshotel, équipant les défenses aériennes et l’artillerie… tous pourraient bien être morts». (World News 24)

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  • LA FRANCE DOIT-ELLE REJOINDRE LES BRICS ET QUITTER L'OTAN ? AVEC FRANÇOIS ASSELINEAU

  • Derrière la défaite de Prigojine, l’échec du journalisme militant

    Qui a perdu ? « Poutine ! », répond l’analyse automatique après le « putsch » manqué d’Evgueni Prigojine, le patron des milices Wagner. Dans les médias français, le discours anti-russe relève, il est vrai, de la pensée obligée. Malheur à qui ose émettre le doute ou l’objection. Sur la plupart des télévisions d’informations, Les généraux de plateaux et les experts à cartes de presse ont succédé aux médecins et aux commentateurs « anti-complotistes » de la guerre contre le Covid.

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  • Insubmersible Japon. Le 3ème numéro de la revue Conflits

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    03/10/2014 Troisième numéro de l’excellente revue de géopolitique “Conflits” : au sommaire ce mois-ci, un gros dossier sur le Japon, ses choix géopolitiques, l’état de ses forces armées, sa politique économique et sociale, son rapport au monde.
    Mais également des entretiens avec Martin Motte et Robert D. Kaplan, un article sur Davutoglu, prophète de l’ottomanisme, un article sur l’europe des régions, un reportage sur la route du Grand Nord et enfin, un zoom sur la Suède et sa géopolitique

    Pour s’abonner, c’est ici : http://www.revueconflits.com/abonnements/

    Ci-dessous, en exclusivité, l’éditorial de Pascal Gauchon

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  • La Poutine comédie ?

    Pour permettre à chacun de se forger une opinion sur cet épisode, avec un recul suffisant, je vous propose une réflexion  plausible, dans laquelle le bon sens fondé sur des faits remplace l’émotion fondée sur des rumeurs et/ou des narratifs biaisés qui se sont avérés faux.

    La leçon que je tire de tout cela, c’est qu‘il faut se garder de réagir trop vite, et à chaud, sur tout événement surprenant. Il faut se poser, réfléchir, plutôt que de se lancer à bla-blater dans toutes les directions, à la vitesse d’un pet sur une toile cirée, au risque de se ridiculiser, ce que n’ont pas manqué de faire nos journalistes et nos experts de plateau, mais pas que…

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  • Rebellion ou élections ?

    230627

    On ne doit pas s'étonner si les élections législatives grecques de ce 25 juin, ont moins focalisé l'attention des commentateurs que la mystérieuse manifestation en Russie de la colère des légions.

    Selon le Direct du Monde, ce 27 juin à 2 h du matin : "La rébellion de Prigojine a généré 11 milliards de vues sur les chaînes Telegram russophones en vingt-quatre heures."

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  • La «guerre civile» en Russie a fait beaucoup de victimes… chez les experts occidentaux

    par Max Blumenthal et Wyatt Reed

    De nombreuses victimes graves ont été décomptées lors du prétendu «coup d’État» du chef de Wagner Evgueni Prigojine.

    The Grayzone offre un regard approfondi sur le message perpétré par certains des meilleurs experts américains de la Russie contre leur propre crédibilité.

    Lorsque le chef du groupe Wagner, Evgueni Prigojine, a lancé une prétendue révolte contre le président russe Vladimir Poutine le 23 juin, envoyant ses forces en marche vers Moscou après une série de tirades contre l’establishment de la défense du pays, la classe d’experts de Washington s’est livrée à une orgie de fantasmes de changement de régime. 

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