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géopolitique - Page 190

  • MACRON JOUE AU SOLDAT

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    L’éditorial de François Marcilhac

    Il y a eu d’abord, c’est vrai, cette « coalition régionale et internationale pour lutter contre les groupes terroristes qui nous menacent tous », que Macron, alors aux côtés de Benjamin Netanyahou à Jérusalem, avait annoncé vouloir « bâtir » en octobre 2023 à la suite des crimes commis par le Hamas. Son entourage s’était aussitôt empressé de désamorcer les conséquences de cette proposition irréfléchie sur nos relations avec les pays arabes qu’il voulait impliquer dans la coalition. Cela n’avait pas été sans mal et, surtout, notre pays avait perdu en crédibilité dans la région, voire au-delà. On avait toutefois pris cela pour une simple foucade présidentielle, si regrettable fût-elle.

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  • Les chrétiens face au choc des civilisations

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    Par Gérard Leclerc

    Depuis plusieurs mois, le terme de « civilisation » est entré avec insistance dans le lexique des dirigeants politiques, ces derniers cherchant un éclairage sur les phénomènes sociaux auxquels ils doivent faire face. Ainsi, on a eu recours aux travaux de Norbert Élias, auteur d’un ouvrage fondamental intitulé La civilisation des mœurs (1969). Les responsables s’inquiètent à juste titre de phénomènes de violence, répandus surtout dans des quartiers échappant à leur autorité. Mais le terme est repris aujourd’hui pour définir la situation d’une planète menacée par des conflits d’une gravité extrême. Et c’est vers l’ouvrage de Samuel Huntington que les regards se tournent, Le choc des civilisations (1996) semble, en effet, caractériser l’évolution actuelle d’un univers où l’Occident n’est plus dans la position de domination qui était la sienne depuis plusieurs siècles.

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  • « Russie. L’erreur d’analyse est de croire que la guerre est impossible et ce qui doit faire peur c’est que la guerre ne fait plus peur ! ». L’édito de Charles SANNAT

    par  | 4 Mar 2024 |

    Mes chères impertinentes, chers impertinents,

    La guerre est impossible.

    Pensez donc, si c’était la guerre, alors ce serait la 3ème Guerre mondiale et si on commence à échanger des bombes nucléaires, alors ce sera la fin du monde, la destruction mutuelle assurée.

    Voici le postulat, le point de départ de toutes les analyses, de tous les raisonnements.

    La guerre est impossible parce qu’elle implique la destruction mutuelle assurée.

    Cela a été vrai depuis 1945 soit 79 ans tout de même.

    En 79 ans, cette « théorie » est devenue une certitude.

    Depuis Hiroshima et Nagasaki, l’utilisation des bombes atomiques est devenue impensable.

    Le problème avec les certitudes, c’est qu’elles empêchent de voir les changements s’opérer.

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  • Le pacte d’acier Rome-Kiev sous l’ombre de la CIA

    L’«Accord sur la coopération pour la sécurité» entre Italie et Ukraine, conclu à Kiev par la présidente du Conseil Meloni et par le président Zelensky, n’est pas une déclaration formelle, mais un véritable pacte militaire qui rend l’Italie pays belligérant dans la guerre contre la Russie. Le pacte engage l’Italie à fournir d’autres armements à Kiev et à entraîner ses troupes selon les procédures opérationnelles de l’OTAN. Et pas seulement. Le pacte établit que : «En cas de future attaque armée russe contre l’Ukraine, Italie et Ukraine se consulteront en 24 heures pour déterminer les mesures nécessaires pour contrer l’agression,  et l’Italie fournira à l’Ukraine un soutien rapide dans le domaine de la Défense».

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  • Macron : Envoi de troupes en Moldavie et en Ukraine

    par Boris Guenadevitch Karpov

    Bien que les déclarations de Macron au sujet de l’envoi de troupes en Ukraine aient déclenché de vives réactions au sein de l’OTAN, les choses sont claires et s’inscrivent très exactement dans l’agenda des mondialistes : L’Ukraine ne doit à aucun prix «perdre» contre la Russie, et s’il faut y envoyer des troupes, on le fera.

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  • L’US Army encense la Russie et son armée

    Surprise, surprise : l’armée russe et derrière elle l’industrie de l’armement russe, tant décriées, méprisées, moquées, s’avèrent être un modèle pour l’U.S. Army.
    • C’est le chef d’état-major de l’U.S. Army et sa ministre qui l’affirment devant un groupe de journalistes US accrédités au Pentagone.
    • C’est donc une déclaration tout à fait officielle : l’armée US va se restructurer selon les normes que l’armée russe a développées en Ukraine.
    • Les deux officiels ne ménagent pas leur appréciation élogieuses pour les capacités d’adaptation et l’efficacité des Russes en Ukraine.
    • Voilà, c’est aussi simple que cela et il suffisait de le constater.

    Viendra-t-il un jour le temps où l’on pourra confronter ces armées d’imbéciles, bien plus fournies que nos forces militaires, qui, pendant deux ans, on vomi des torrents de mensonges et de bêtises sur la Russie et son armée tout au long de nos diverses lucarnes électroniques emplies de bavardages bienpensants ? Consentiront ils à nous débarrasser, avec des cuillers argentées s’il le faut, peut-être après nous avoir hypnotisés, de cet océan de merde qu’ils ont déversé pour célébrer les vertus morales de notre civilisation devenue modèle militaire et armé du simulacre universel ? Peut-être, peut-être, – sans doute certainement pas...

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  • Lloyd Austin doute de la valeur protectrice de l’OTAN

    Newsweek ment avec ce titre :

    L’OTAN sera entrainée dans une guerre contre la Russie si l’Ukraine perd : Lloyd Austin

    Ce titre ne tient pas compte du raisonnement (erroné) que Lloyd Austin tente d’appliquer :

    S’exprimant lors d’une audition de la commission des forces armées de la Chambre des représentants, dirigée par des Républicains, pour discuter de sa récente absence alors qu’il était hospitalisé pour des complications liées à une opération du cancer de la prostate, Austin a prédit que le président russe Vladimir Poutine ne “s’arrêterait pas” si Moscou remportait la guerre en Ukraine.

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  • "Le choc des civilisations" de Samuel Huntington 6/7

    Huntington

    Les ralliements de civilisation : pays apparentés et diasporas.

    À la différence de la guerre froide, les conflits de civilisation ne s’écoulent pas du haut vers le bas. Ils bouillonnent à partir du bas. Les États et les groupes ont différents niveaux d’engagement dans une guerre de ce genre (cf. fig. n°5 = fig. 11.1 [p. 411]) :

    • Niveau primaire : les parties belligérantes qui s’entre-tuent. Ce sont parfois des États, parfois des États embryonnaires comme en Bosnie ou au Nagorny-Karabakh ou des groupes locaux.
    • Second niveau : Ce sont généralement des États directement apparentés aux belligérants de base. Par ex. l’Arménie et l’Azerbaïdjan dans le Caucase. La Serbie et la Croatie en ex-Yougoslavie.
    • Troisième niveau : Ce sont des États éloignés du théâtre des affrontements mais qui ont des liens de civilisation avec les belligérants, tels l’Allemagne, la Russie et les États islamiques dans le conflit yougoslave ou tels la Russie, l’Iran et la Turquie dans le cas du différend arméno-azéri.

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  • « Il est plus facile de faire la guerre que la paix. Clémenceau ». L’édito de Charles SANNAT

    Mes chères impertinentes, chers impertinents,

    Le 14 juillet 1919, Georges Clémenceau est à Verdun. Il dira “il est plus facile de faire la guerre que la paix.”

    Faire la paix, vouloir la paix est difficile.

    Etre un artisan de paix est difficile.

    Le moins que l’on puisse dire c’est que nous n’avons pas à faire à des artisans de paix.

    Alors notre grand gourou du Palais confirme ses propos et nous explique qu’il ne s’est pas trompé du tout et qu’il a bien dit ce qu’il a dit. On peut reprocher ce que l’on veut à Macron (et je ne m’en prive pas vraiment), pour autant, il dit globalement ce qu’il pense.

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