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géopolitique - Page 409

  • G7 sans la Russie: Marine Le Pen dénonce une «parodie de guerre froide»

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    S’opposant à une réintégration de la Russie aux côtés des pays du G7, l’UE agit de façon «contre-productive pour les intérêts» de ses nations, a estimé la présidente du Rassemblement national.

    Marine Le Pen a fustigé l’UE pour son opposition au retour de la Russie dans un G8 des grandes puissances industrialisées, format dont Moscou a été exclu en 2014 sur fond des événements en Ukraine.

    «En s'opposant au retour de la Russie dans un nouveau G8, l'UE nous rejoue une absurde parodie de guerre froide», a-t-elle écrit sur son compte Twitter.

    «En plus d'être anachronique, cette idéologie antirusse est totalement contre-productive pour les intérêts des nations européennes!», a ajouté la femme politique.

    ​Donald Trump a estimé mardi 20 août qu'il serait «approprié» que la Russie puisse réintégrer ce club aux côtés des États-Unis, du Japon, du Canada, de l'Allemagne, de la Grande-Bretagne et de la France.

    La question de cette réintégration a été abordée lors de la rencontre entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron au fort de Brégançon, la situation en Ukraine demeurant toujours un point de tension entre Moscou et une partie des pays occidentaux.

    https://fr.sputniknews.com/international/201908231041970132-g7-sans-la-russie-marine-le-pen-denonce-une-parodie-de-guerre-froide/

  • Héléna Perroud : « La France et la Russie ont tout pour s’entendre »

    Emmanuel Macron a reçu Vladimir Poutine au fort de Brégançon. Désaccords sur les manifestations des Gilets jaunes et à Moscou, sommet du G7 et crise ukrainienne…

    Que retirer de cette rencontre au sommet ? Entretien avec Héléna Perroud, analyste et auteur de l’essai ‘Un Russe nommé Poutine‘ (Le Rocher, 2018).

    https://fr.novopress.info/215205/helena-perroud-la-france-et-la-russie-ont-tout-pour-sentendre/

  • G7 : un sommet contre les inégalités ? – Journal du jeudi 22 août 2019

     

    G7 : un sommet contre les inégalités ?

    Le sommet du G7 qui s’ouvre samedi à Biarritz a pour thème principal la lutte contre les inégalités. Un sujet qui devrait vite être éclipsé par une actualité internationale chargée.

    Uber à l’assaut des transports publics

    L’entreprise américaine Uber lorgne sur les services publics ! A la recherche de nouveaux débouchés pour maintenir son développement, l’application commerciale noue des partenariats avec des structures publiques… une approche qui suscite de vives inquiétudes.

    Amazonie : le poumon part en fumée

    La forêt amazonienne en proie à des incendies sans précédent. Depuis 17 jours un feu ronge la jungle devant l’impuissance des secours. Un drame qui s’inscrit dans une année particulièrement meurtrière pour le poumon de la planète.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/g7-un-sommet-contre-les-inegalites-journal-du-jeudi-22-aout-2019

  • Le monde sur un volcan et ses dirigeants à Biarritz

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    Par Natacha Polony

    Une bagatelle à 24 millions d’euros. C’est ce que retiendront sans doute de ce G7 les populations qui voient une ville mise en état de siège en pleine saison touristique, nourrissant encore un peu plus le sentiment d’une fracture entre les grands de ce monde et cette part des citoyens qui travaillent,

    paient des taxes et jouent le jeu d’un système qui les considère comme des pions. Décalage vertigineux pour une réunion censée se pencher, de toute la hauteur de ces sept grands, sur les inégalités. Les dirigeants de l’Allemagne, du Japon, de l’Italie... dissertant sur les inégalités hommes-femmes en Inde ou en Afrique, voilà qui laisse pressentir d’ébouriffantes avancées. Et ne parlons pas de l’explosion des revenus des 0,01 % les plus privilégiés de la planète ou de la destruction des classes populaires et des classes moyennes des pays occidentaux... L’observateur avisé se remémorera que le G7 (redevenu tel après l’éviction de la Russie en 2014 pour cause d’invasion de la Crimée) est un pur produit de la guerre froide et de ses équilibres et ne reflète en rien les enjeux géopolitiques actuels et à venir, que le G20 embrasse davantage.

    Pourtant, s’en tenir aux apparences horripilantes de ce raout hors d’âge serait passer à côté des bouleversements majeurs dont le G7 version 2019 est une des déclinaisons. Sous la plume de nombreux commentateurs, ils se résument à deux tignasses blondes venues jouer les trouble-fête. Comment vont se comporter Donald Trump et Boris Johnson ? Vont-ils faire alliance ? L’équipe des méchants va-t-elle battre l’équipe des gentils ? Degré zéro de la réflexion géopolitique. Pour sortir de ce néant, un état des lieux s’impose.

    Le monde est entré en surchauffe. La course aux armements a repris, détruisant des décennies de traités et d’accords contre la prolifération. Le 18 août, deux semaines après s’être officiellement retirés du traité russo-américain interdisant la production et l’essai de missiles intermédiaires, les Etats- Unis ont testé... un de ces missiles (tiens, ils auraient donc enfreint l’interdiction de production ?). Parallèlement, tous les indicateurs économiques laissent pressentir l’imminence d’une crise. La guerre commerciale qui se joue entre la Chine et les Etats-Unis pourrait laisser les Européens exsangues.

    Face à une situation aussi explosive, se demander si le président français devait ou non recevoir le méchant Vladimir Poutine a quelque chose de lunaire. Pour qui sort des visions simplistes, ce sont bien les Américains, les élites américaines, démocrates et républicains confondus, et non pas le seul Donald Trump, qui souhaitent l’affrontement avec la Chine et la Russie. La volte-face du président américain sur Hongkong, après les critiques adressées par l’intelligentsia sur son manque de soutien aux manifestants, en est une illustration parmi tant d’autres. Et la guerre qui est menée, en premier lieu sur la question cruciale de l’énergie, fut lancée bien avant l’arrivée au pouvoir de Donald Trump. Dans ce champ de mines, les Européens avancent en ordre dispersé, voire, pour certains, en tirant quelques balles dans le dos des camarades.

    On peut reconnaître à Emmanuel Macron une forme de lucidité face à cet état des lieux. Au moins ne se drape-t-il pas dans cette fausse vertu de François Hollande, Laurent Fabius ou Alain Juppé, dont l’unique objet était de masquer un atlantisme pavlovien, et l’unique conséquence d’e acer la France de la scène internationale comme de la ruiner en cou- pant ses entreprises et son agriculture des marchés iranien ou russe. Le dialogue noué avec Vladimir Poutine à Brégançon a eu le mérite d’envoyer d’emblée un message aux Américains. Mieux, la France, en jouant les cavaliers seuls sur sa taxe Gafa, ose pour la première fois imposer un de ces rapports de force qui seuls peuvent sauver l’Union européenne de l’apathie et de l’insigni ance. C’est tout le paradoxe : l’unilatéralisme, en ce cas précis, parce qu’il déjoue l’impérialisme américain, est le dernier espoir d’un multilatéralisme qui n’a su pour l’heure qu’inféoder l’Europe aux Etats-Unis.

    Il est parfaitement ridicule de jouer comme le font nombre de médias à savoir si Emmanuel Macron sera ou non le « leader » de l’Europe ou s’il damera le pion à Donald Trump, comme s’il s’agissait d’une bataille de cour de récréation. Accepter aujourd’hui le jeu irresponsable des Etats-Unis serait une faute majeure. Elle a été commise collectivement en Europe pendant des années, sous les auspices d’un José Manuel Barroso ou d’une Angela Merkel, l’un par idéologie, l’autre par mercantilisme à courte vue, et de tant d’autres avec eux. L’indépendance est la seule arme des pays européens pour casser la logique de guerre qui s’installe entre les Etats-Unis et la Chine. Un G7 qui va brasser des bonnes intentions et des déclarations lyriques sur le nécessaire respect des accords de Paris n’est sans doute pas le meilleur lieu pour cela. Mais il ne faut jurer de rien.

    Source : Marianne 22/08/2019

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/08/22/le-monde-sur-un-volcan-et-ses-dirigeants-a-biarritz-6171305.html

  • Ce n’est pas Macron qui instrumentalise Poutine, mais l’inverse ! Et en plus, Trump ne supporte pas ça…

    Petite analyse géopolitique d’un Américain et d’un Russe de passage à Campagnol sur le trio Macron-Trump-Poutine. Où il est aussi question des gilets jaunes et d’un « petit télégraphiste » !

    https://www.bvoltaire.fr/ce-nest-pas-macron-qui-instrumentalise-poutine-mais-linverse-et-en-plus-trump-ne-supporte-pas-ca/

  • G7 de Biarritz : Une ville en état de siège – Journal du mercredi 21 août 2019

     

    G7 de Biarritz : Une ville en état de siège

    A trois jours du sommet du G7 de Biarritz, la ville de la côte basque est en apnée. Avec un contre sommet tenu à quelques kilomètres et plus de 13 000 forces de l’ordre déployées, la zone semble en état de siège.

    Italie :

    La crise politique annoncé en Italie a bien lieu. Le président du conseil, Giuseppe Conte a démissionné mardi, mettant ainsi un terme à l’alliance entre Le Mouvement 5 Étoiles et La Ligue.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/g7-de-biarritz-une-ville-en-etat-de-siege-journal-du-mercredi-21-aout-2019

  • Le G7 de Biarritz s’annonce caniculaire (Présent)

    Le rendez-vous de Biarritz : Inutile, dangereux (sous cette forme)

    Le G7 se réunira à Biarritz, du 24 au 26 août, sous la présidence de la France. Le G7, c’est la grand’messe de sept des principaux pays industrialisés de la planète (Etats-Unis, Grande Bretagne, Canada, France, Allemagne, Italie et Japon), un moment de concertation dont l’intérêt pratique est loin d’être évident. Qui plus est, cette réunion de chefs d’Etats se double désormais d’un rendez-vous avec des casseurs venus eux aussi du monde entier : pugilat géant orchestré par des mouvements d’extrême gauche, comme Attac, happening anticapitaliste, véritables jeux olympiques de la castagne.

    Tout le monde le sait : on ne travaille pas bien, on ne négocie pas bien, sous la contrainte. De ce point de vue, le G7, avec ses manifestants armés assiégeant la réunion, ne saurait être autre chose qu’une réunion symbolique, « pour la photo ». L’occasion, aussi pour Macron, si les choses ne se passent pas trop mal, d’affirmer sa stature d’homme d’Etat de dimension européenne, voire mondiale.

    Les vraies décisions sont prises avant ou après, mais certainement pas pendant. Par exemple le projet de réintégrer la Russie dans le club. Elle en avait été écartée après les évènements de Crimée. Mais Trump pousse à la normalisation, et de ce point de vue, la rencontre Poutine-Macron de Brégançon prépare aussi cette évolution (voir l’article de Xavier Darc, dans Présent de ce jour).

    L’extrême gauche, combien de divisions ?

    Chacun sait aussi qu’au-delà de huit à dix personnes autour d’une table, on ne travaille pas sérieusement. Sept chefs d’Etat réunis à huis clos, cela aurait du sens. Mais 3000 personnes ! On attend en effet 3000 personnes constituant les délégations des sept pays, et divers observateurs internationaux. Ces délégations seront protégées par 12 000 policiers. Et des centaines de journalistes joueront les paparazzi. Parmi eux, un envoyé de Présent, certes non officiellement accrédité, mais suffisamment débrouillard et « gonflé » pour être aux bons endroits aux bons moments, y compris au sein des manifestations de l’extrême gauche.

    Et cette extrême gauche, combien de divisions ? Ils viendront pour se compter, justement, en vue du Grand Soir. Leur grande réussite avait été le sommet de Gênes, en 2001 : 100 000 casseurs face à 15 000 policiers, un mort, 1000 blessés, 200 voitures incendiées, des centaines de magasins saccagés et pillés. Les altermondialistes d’Attac et des autres groupuscules « altermondialistes » rêvent d’un autre « Gênes ». Si Biarritz est trop bien protégé, les bastonneurs ont prévu de saccager Hendaye, une commune située à 30 kilomètres plus au sud.

    Lundi, cinq « altermondialistes » ont été interpellés. Ils indiquaient sur les réseaux sociaux où sont logées les forces de l’ordre, et lançaient des appels à incendier leurs hôtels et garnisons.

    La date du sommet, 24-26 août, est une catastrophe pour les vacanciers. Elle correspond exactement au grand retour vers la région parisienne et vers les métropoles européennes. On sait déjà que, pendant ces quelques jours, la gare SNCF sera fermée, la circulation automobile sera très difficile, voire interdite, de même que la navigation à proximité des côtes.

    Dans le passé, certains sommets des G7 ou G8 s’étaient passés dans le calme, comme celui de 2002, qui s’était déroulé au Canada, dans un village perdu entre lacs et forêts, celui de 2013, en Irlande du Nord, en pleine campagne, ou celui de 2015, dans les Alpes bavaroises. La France ne manque pas de campagnes profondes et de montagnes peu propices à la guérilla urbaine. Macron a fait le pari de choisir un lieu considéré comme plus prestigieux. Pour le meilleur ou pour le pire.

    Présent

  • L’incontournable Monsieur Poutine

    Bigre, l’une des icônes du courant libéral, Nicolas Beytout, patron et propriétaire du quotidien l’Opinion, a fini par comprendre qu’il était vain de boycotter Vladimir Poutine. Il n’est pas pour autant devenu un partisan de la décroissance, mais il fait au moins preuve de pragmatisme en matière de politique étrangère. Tel qu’en témoigne son édito du 20 août que nous reproduisons ici.  

    125693058.jpgEn six ans, Vladimir Poutine et Xi Jinping, les dirigeants russe et chinois, se sont déjà rencontrés vingt-huit fois et ont chacun à des manœuvres militaires communes. A lui seul, ce chiffre suffit à balayer les interrogations sur la légitimité de la réception par Emmanuel Macron du maître du Kremlin au fort de Brégançon. Qu’on apprécie ou pas son régime, ses méthodes musclées, son dédain pour le modèle démocratique occidental ou son mépris pour certaines frontières, parler avec Vladimir Poutine est une absolue nécessité. Cela ne signifie pas être candide ou naïf, mais le mettre au ban de la communauté internationale en l’excluant du G8, comme c’est le cas depuis cinq ans, n’a guère eu d’utilité.

    Reprendre un processus diplomatique avec ce grand voisin européen est d’autant plus nécessaire que l’Europe, elle, est dans un état de faiblesse que tout bon officier de renseignement soviétique aurait rêvé d’exploiter au temps de l’URSS. Un fait qui n’a pas échappé à l’ancien ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine, qui ne cesse d’alerter sur le fait que nos rapports avec Moscou sont aujourd’hui plus dégradés qu’ils ne l’ont jamais été avec l’URSS.

    Une escapade sur la côte varoise ne suffira évidemment pas à changer cet état de fait. Il faut recréer un rite diplomatique, réinstaller une forme de régularité dans les rencontres, nous quelque forme que ce soit, acvec la France comme avec d’autres pays occidentaux, européens en particulier. La Russie de Poutine détient une partie des clefs de biens des conflits militaires et économiques de cette partie du globe. La remettre dans le jeu n’est pas une condition suffisante, mais c’est à l’évidence une condition nécessaire pour en profiter

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/08/20/l-incontournable-monsieur-poutine-6170921.html

  • Réconciliation : un dur métier

    6a00d8341c715453ef0240a4c6917e200b-320wi.jpgCe 17 août dans la charmante bourgade provençale de Bormes-les-Mimosas, le président de la république appelait les Français à se réconcilier. Bel et noble objectif, on doit en convenir.

    Vu de loin, on ne peut qu'applaudir, d'une manière très générale.

    Dans le cas précis, une question semble toujours non résolue : qui cherche-t-on à réunir autour de cet autel ? S'il s'agit seulement de chanter à la fois le grand amour des Gaulois et des Africains, en imposant la repentance aux premiers et en attisant, dès l'école primaire, le ressentiment des seconds, non seulement on se trompe assurément de méthode, mais encore on continue à creuser un fossé, dont on peut tout juste espérer qu'il ne sera pas, de plus en plus, exploité par l'islamisme et le recrutement des terroristes qui s'en réclament.

    C'est donc un rude métier que de réconcilier et une délicate entreprise que de chercher, déjà, à réconcilier les citoyens français entre eux, même s'il existe quelques rares exemples historiques de réussite. Nous les explorerons dans nos prochaines chroniques.

    Ce 19 août, un exemple vivant s'offrait à la réflexion de nos élites dirigeantes, en quête d'un rapprochement, international celui-là, avec Moscou, ceci probablement dans les coulisses de la préparation du G7.

    Quand Emmanuel Macron rencontre Vladimir Poutine, il considère qu'il s'agit, entre Européens, de réunir une même famille de peuples. Sans doute doit-il garder à l'esprit que, chez ceux que ses interlocuteurs sont censés représenter, l'union se montre, ces derniers temps, moins monolithique que les commentateurs agréés le pensaient jusqu’ici. Les manifestations et les arrestations d'opposants récentes dans l'ancienne capitale des Tsars l'attestent.

    Mais au fond, depuis plus de 40 ans déjà, et bien avant la dissolution de l'URSS, deux conceptions bien distinctes de la reconstitution nationale s'y confrontaient.

    Ainsi, chez un Soljénitsyne, dès la publication de son Archipel du Goulag, ouvrage écrit de 1958 à 1967 dans la clandestinité, et publié, mais en occident, en 1973, est évoquée la nécessaire réintégration des vlassoviens : c'est-à-dire de ces hommes et de ces femmes, qui avaient tellement souffert sous la botte communiste qu'ils avaient cherché, à partir de 1941, par centaines de milliers, leur salut et leur libération aux côtés d'un envahisseur nullement bienveillant. Sans doute aujourd'hui le temps long de la terre russe a-t-il récupéré leurs os et leurs cendres.

    Au cœur du régime poutinien, dont le parti s'intitule fièrement Russie Unie, une tout autre réunification est envisagée et affirmée. Au sein d'une société de moins en moins égalitaire, les continuateurs de l'ancienne nomenklatura, adossé à l'ossature des organes répressifs et services secrets demeurés strictement impunis, développent une aspiration revancharde à la reconstitution de l'ancien empire soviétique, dissous en 1991 dans sa propre sanguinolence, sa corruption, et son alcoolisme. Or cela passe, dans l'esprit des promoteurs de l'opération, par l'effacement du processus effleuré par le rapport Khrouchtchev de 1956.

    Sous le nom de Régiment immortel[1] c'est donc aussi une réhabilitation du "génial" Staline que notre cher président vient d'accepter d'honorer de sa présence en mai 2020 pour le 75e anniversaire d'une victoire dans ce que la propagande officielle appelle grande guerre patriotique, que le régime soviétique aurait en quelque sorte remportée seul, ce que la date du 9 mai symbolise.

    Se réconcilier avec les staliniens et/ou avec les vlassoviens voilà deux directions, qui peuvent paraître, c'est le moins qu'on puisse en dire, difficilement compatibles.

    En fait, dans toutes sortes d'époques, et de pays, le problème s'est posé avec plus ou moins d'acuité et de contradiction. Délicate à mettre en œuvre dans le détail, une vraie politique d'amnistie requiert en effet à la fois des circonstances favorables, le désir sincère de l'étendre à tous et une légitimité des opérateurs. J'avoue ne pas ressentir en ce moment que de telles conditions se présenteraient pour vraiment réunies.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] Vidéo : sur "TV5monde Info" le 16 juin 2019 recevant Galia Ackerman, essayiste, journaliste, auteur du livre "Le Régiment immortel, la guerre sacrée de Poutine" éd. Premier Parallèle.

    https://www.insolent.fr/

  • Biarritz livré à la canaille mondialiste et à la canaille gauchiste...

    42502678.10.jpgL'avis de Jean-François Touzé

    Biarrots et Biarrotes, estivants et touristes, il ne vous reste que quelques jours pour fuir la ville ou préparer le barricadement de vos maisons et stocker des vivres.

    Samedi, il sera trop tard. Biarritz, déclarée ville ouverte, sera investie par les colonnes de l'Internationale libéraliste et du planétarisme financier.

    L'autre internationale, celle de la crapule gauchiste, anarchiste et altermondialiste sera là elle aussi, groupée autour de ses hordes dévastatrices.

    Pensez à vos familles.

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