Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

géopolitique - Page 547

  • Qu’est-ce que la Super Classe Mondiale qui nous dirige ? Réponse en 10 points

    Georges-Soros-588x330.jpg

    Par Michel Geoffroy, essayiste

    Michel Geoffroy, contributeur régulier de Polémia, a récemment publié La Super-classe contre les peuples. Cet ouvrage, préfacé par Jean-Yves Le Gallou, s’attache à démasquer ceux qui détiennent le pouvoir dans le monde moderne. Avec ce dévoilement magistral de la super-classe mondiale, Michel Geoffroy permet de poser les bases d’une reconquête essentielle : celle de notre liberté.
    Michel Geoffroy étant un pilier de Polémia, nous vous proposons une analyse en 10 points de cette super-classe mondiale qui fait tout pour nous diriger.
    Polémia

    1/ La Super Classe Mondiale (SCM)n’est pas un fantasme : elle existe bien et elle a pris le pouvoir en Occident et notamment en Europe Occidentale.

    Elle est propriétaire des médias, elle finance le microcosme culturel, les ONG et les groupes de pression et elle impose partout une politique qui va à l’encontre de la volonté du corps électoral. En France elle a réussi à faire élire son candidat lors de la présidentielle de 2017 : Emmanuel Macron

    2/ La SCM correspond à la domination sans limite de l’économie et de la finance sur la société et sur la souveraineté politique, qui s’est produite à la fin du XXème siècle.
    La SCM regroupe les super riches qui veulent s’enrichir toujours plus, grâce notamment à la dérégulation économique et financière. Grâce aussi à la modification des lois fiscales à leur profit. Grâce enfin au « socialisme des riches » qui consiste à mettre à la charge de la collectivité les charges induites par la mise en œuvre des politiques libre-échangistes, pendant que ses bénéfices reviennent à la seule oligarchie

    La SCM incarne la domination sans partage de la loi de l’argent, donc la réduction des hommes à l’état de simple ressource au service des plus riches.

    Pour cette raison on ne pourra remettre à sa place la SCM, si on ne régule pas l’économie et la finance mondiales

    3/ La SCM incarne aussi le retour d’une vieille eschatologie: la prétention hérétique de bâtir le paradis sur terre et d’unifier le genre humain, sans attendre la venue ou le retour du Messie, prétention qui a été reprise par le messianisme protestant et sa croyance en la destinée manifeste des anglo-saxons. Cetteeschatologie fonde le projet cosmopolite ou mondialiste de la SCM, qui se prétend éluepour ce faire.
    Ce projet est bien un complot contre la liberté, la souveraineté et l’humanité de l’homme. Car le gouvernement mondial n’ouvrirait pas la voie à une « démocratie planétaire » mais au contraire à la dictature mondiale de l’oligarchie.En accusant les autres de complotisme la SCM pratique en réalité l’inversion accusatoire.

    4/ La SCM est une classe sociale : c’est une oligarchie transnationale qui partage plus de traits communs qu’avec sa population d’origine. C’est une classe qui se croit suffisamment éclairée pour prétendre faire le bien des gens malgré eux.
    Elle correspond au parti de Davos : de ceux qui se rencontrent tous les ans lors du World Economic Forum de Davos, qui partagent la même vue du mondelibérale/libertaire et cosmopolite et qui l’imposent aux gouvernements.

    5/ La SCM a pris le pouvoir en Occident grâce à la conjonction de trois changements historiques majeurs au cours du XXème siècle : l’avènement de la surpuissance anglo-saxonne, la fin du socialisme et du communisme et enfin la mondialisation de l’économie. La fin du socialisme et du communisme a notamment provoqué le grand soulagement des super-riches qui n’ont plus à craindre en Occident une révolution qui menacerait leurs privilèges et leurs intérêts : avec l’immigration, les délocalisations et bientôt l’intelligence artificielle, ils pensent même avoir trouvé le moyen de remplacer les peuples puis de se passer d’eux. Et la mondialisation a donné aux grandes entreprises transnationales plus de pouvoirs que de nombreux Etats, de plus en plus paupérisés.
    Les milliardaires anglo-saxons ont toujours eu la prétention de gouverner le monde. Mais à la fin du XXème siècle, ils ont fini par croire qu’ils en avaient désormais la possibilité.

    6/ La SCM fonctionne par la mise en synergie de 4 cercles ou engrenages: le cercle de la richesse financière et économique transnationale, le cercle des médias et de la culture, le cercle des organisations non gouvernementales et de la société civile, enfin le cercle des élites publiques. Le cercle de la richesse financière et économique transnationale est celui où la puissance est la plus concentrée et la plus opaque : il dirige, influence et achète tous les autres cercles.
    Le premier cercle ne comprend que quelques milliers d’individus, mais les autres cercles sont plus nombreux, en particulier parce qu’ils regroupent des idiots utiles.

    La SCM repose pour cette raison sur un pouvoir impersonnel, désincarné et collégial donc insaisissable (par opposition à la tradition de l’incarnation du pouvoir en Europe)

    7/ La SCM est une oligarchie et non pas une élite : elle préfère toujours l’influence des autres à l’engagement personnel direct.
    C’est pourquoi on peut assimiler son action et son projet à un complot, car elle refuse de le soumettre au verdict démocratique : elle veut au contraire l’imposer subrepticement en le rendant inéluctable. Pour cette raison elle s’est rendue maîtresse du pouvoir médiatique en Occident, qui sert à ahurir la population, à diffuser l’idéologie libérale/libertaire et cosmopolite et à diaboliser tous ceux qui s’opposent au projet de la SCM.

    8/ La SCM fait avancer son projet et son agenda selon une dialectique du chaos et du contrôle. Elle sème le chaos partout comme moyen de détruire la résistance psychologique et l’homogénéité des peuples : c’est principalement le rôle dévolu au chaos migratoire en Europe. Mais aussi au chaos économique, conséquence de la dérégulation systématique, qui place les populations en insécurité économique et sociale croissantes. Ou au chaos moral qui sert à déstructurer les personnalités. Enfin la SCM ne répugne pas à la guerre comme moyen chaotique.

    Le chaos sert ensuite de prétexte à l’instauration du contrôle : la SCM substitue à la souveraineté nationale, le contrôle de la population, qui correspond à l’instauration de la post-démocratie en Occident. La post-démocratie illustre le caractère totalitaire du gouvernement mondial que la SCM voudrait instaurer à son profit : un système où les peuples se voient retirer le pouvoir de changer de politique, où les juges supplantent les législateurs et dont l’Union Européenne constitue le laboratoire

    9/ L’idéologie libérale/libertaire et cosmopolite a été le principal vecteur de l’instauration du chaos au service de la SCM en Occident. Parce qu’elle a contribué à détruire toutes les régulations qui faisaient obstacle à l’instauration du règne de l’argent. Et parce qu’elle a contribué à diffuser un individualisme radical qui détruit tout ordre social et qui ouvre la voie à la marchandisation du monde et finalement de l’homme lui-même.
    Mais la SCM pratique le double standard permanent : dans son comportement interne elle fait tout le contraire de la doxa libérale/libertaire qu’elle préconise pour le reste de la population : elle est hiérarchique, patriarcale et elle aspire au monopole, au pouvoir opaque et au contrôle, non pas à la liberté, à la transparence et à la concurrence

    10/ La SCM a réussi à mettre l’Europe en servitude et à s’enrichir démesurément. Par contre elle va échouer au XXIème siècle à contrôler le monde. La SCM n’est donc pas omnipotente: en fait le monde est en passe d’échapper aux mondialistes, en particulier parce que le cœur nucléaire de la SCM -les pays anglo-saxons- est entré en déclin, et parce que le monde devient multipolaire. L’idéologie de la SCM peine à s’imposer partout et en Europe même, elle soulève une opposition croissante.
    L’oligarchie en a bien conscience et il ne faut donc pas exclure que la SCM ait recours à la guerre mondiale pour tenter de garder son leadership coûte que coûte.
    C’est aussi pourquoi les Européens doivent se libérer de la tutelle de la SCM, qui ne peut que conduire à leur destruction, et pour cela, s’ériger en pôle de puissance autonome.

    Michel Geoffroy 30/03/2018

    La Superclasse mondiale contre les peuples, Michel Geoffroy, Editions Via Romana, 475 pages, 24 €

    Achat en ligne : https://www.polemia.com/la-boutique/

    Crédit photo : Georges Soros par Niccolò Caranti [CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/super-classe-mondiale-contre-peuples-dirige-reponse/

  • L'expulsion massive de diplomates russes prépare-t-elle une guerre contre la Russie?

    1826393140.jpg

    Ex: http://www.europesolidaire.eu

    A la suite de l'affaire Skripal, la Grande Bretagne, suivie de quelques pays européens dont regrettons-le la France, a décidé d'expulser 23 diplomates russes. Ceci comme l'on sait alors que l'intervention du gouvernement russe dans cet empoisonnement est de moins en moins prouvée.

    Mais l'on vient d'apprendre que Donald Trump a décidé d'expulser de son côté 60 diplomates, soit les deux-tiers du total des expulsions. Ceci jette une lumière sinistre sur la démarche américaine, ou britannico-américaine si l'on préfère. Si Washington, qui n'était pas directement impliqué dans l'affaire, prend massivement la tête des pays décidés à sanctionner la Russie, on peut craindre que ceci ne soit pas seulement une action de solidarité avec la Grande-Bretagne.

    Tout laisse penser au contraire que l'affaire avait été préparée depuis un certain temps par le gouvernement américain pour tuer dans l'oeuf les débuts de coopération économique qui s'amorçaient entre certains pays européens et la Russie. Si cette coopération se développait et prenait un aspect diplomatique, elle entrainerait nécessairement un recul de l'influence politique et économique des Etats-Unis.

    A toute petite échelle la volonté de certains pays européens de continuer à travailler avec les Russes dans la mise en place du gazoduc North Stream 2 a du faire partie de la relance de la politique anti-russe américaine. Ceci se fera au détriment des perspectives d'exportation vers l'Europe de gaz de schiste américain (Voir notre article Quel avenir pour le projet de gazoduc North Stream 2 ?)

    Si aujourd'hui, à l'occasion de l'affaire Skripal, possiblement montée d'ailleurs par les services secrets américains et britanniques, les Etats-Unis prennent ouvertement la tête d'une offensive visant Moscou, on pourrait craindre que ce ne soit qu'un prélude à des offensives « occidentales » beaucoup plus systématiques. Elles pourraient vite prendre une forme militaire. Nous avons vu ici que la nouvelle doctrine militaire américaine est que des offensives contre la Russie pourraient ne pas dégénérer en guerre atomique mondiale.

    On doutera que l'expulsion américaine de 60 diplomates russes soit le premier pas dans une guerre contre la Russie. Voir en ce sens un article rassurant de Alexander Mercouris, pour qui ce ballet de diplomates (ou espions) n'a rien d'exceptionnel. 1) Mais par le second article référencé ci-dessous, l'ancien diplomate indien MK Bhadrakumar rappelle que dans l'histoire récente, notamment en ce qui concerne le début de la Première Guerre Mondiale, ce sont des évènements de ce genre qui ont préparé les catastrophes.

    1. http://theduran.com/expelling-russian-diplomats-tokenism-...

    2. Voir MK Bhadrakumar Expulsion of Russian diplomats portends troubled timeshttp://blogs.rediff.com/mkbhadrakumar/author/bhadrakumara...

  • Arguties, russophobie, hypocrisies, bobocratie…l’actualité de la semaine vue par Bruno Gollnisch

    L’actualité de la semaine vue par Bruno Gollnisch, dans une vidéo tournée, une fois n’est pas coutume,  non pas depuis le parlement européen  mais  au siège du  FN à Nanterre,  mardi 27 mars. Les thèmes suivants ont été évoqués:

    • Arnaud Beltrame, un héroïsme qui s’inscrit dans une tradition
    • Virée sanglante de Lakdim, l’islam(isme) en accusation ou la faute à  l’immigration ?
    •  Interdire le “salafisme” dit Manuel Valls…mais peut-on interdire une idée?
    • Election présidentielle en Russie, nouveau prétexte à l’expression de la russophobie
    •  Affaire Skripal, un cas d’école d’hypocrisie des “occidentaux”
    • Election présidentielle en Egypte, de Morsi à Sissi…
    • Gollnisch cité en Tunisie, gros malaise en  bobocratie!
    • Carles Puigdemont arrêté en Allemagne: le droit d’asile à géométrie (très) variable de l’UE
  • La France a perdu sa souveraineté au profit des USA, dénonce un ex-DGSE

    l_alska26.jpg

    Encore une conséquence dramatique de la vente du géant industriel français Alstom aux Américains, par la faute de Macron. «

    « On ne peut plus faire de sous-marin atomique en France sans autorisation américaine, » a déclaré devant une commission de l’Assemblée nationale Alain Juillet, ancien membre du Service Action (SA) et directeur du renseignement de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE).

    Lire la suite sur ContreInfo

  • La vérité sur le Rwanda

    6a00d83451619c69e201b7c95b6a36970b-800wi.jpgLe nouveau livre de Hervé Cheuzeville, « Rwanda: vingt-cinq années de mensonges » vient de sortir aux Edizione Vincentello d’Istria, Bastia. Et le moins qu’on puisse dire, au fond, c’est qu’il s’inscrit à contre-courant des idées reçues qui sous-tendent la vive émotion ayant succédé au génocide de 1994 contre les Tutsi.

    Comme chaque année, à l’approche des commémorations du génocide rwandais, début avril, de nouvelles accusations, pour ne pas dire de nouvelles affabulations, apparaissent dans les médias. Les dernières en date sont contenues dans le livre d’un ancien officier dont nombre de médias, parmi les plus puissants, se font actuellement largement l’écho. Le livre de Hervé Cheuzeville est une approche qui veut qu’on fasse la part des choses entre le génocide contre les Tutsi qui est bien réel et le rapport de causalité qui cache encore beaucoup de zones d’ombre et qui n’apparaît nullement à l’avantage du régime de Paul Kagamé.

    Lassé de devoir écrire un nouvel article après chaque éruption de mensonges et d’accusations, il a résolu, pour sa part, de rassembler dans un nouvel ouvrage ses différents écrits, de 2003 à 2018, sur la tragédie rwandaise afin de permettre au lecteur de se forger lui-même son opinion sur ces horribles évènements qui se sont produits au Rwanda durant la dernière décennie du XXe siècle. Ce faisant, il espère ainsi apporter sa modeste contribution à la manifestation de la vérité.

    Au Rwanda, il n’y a pas eu de réconciliation. Cette dernière ne pourra intervenir que le jour où la vérité, toute la vérité, sera dite et acceptée par tous. Lorsque les Tutsi pleureront aussi les victimes hutu et que les Hutu dénonceront les crimes commis en leur nom contre les Tutsi. Alors oui, il sera possible de parler de réconciliation. Une réconciliation qui permettra de construire un Rwanda nouveau où tous les Tutsi et tous les Hutu auraient le sentiment d’être des citoyens égaux appartenant à une seule et même nation.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Skripal : l’affaire qui empoisonne les relations internationales - Journal du Mardi 27 Mars 2018

  • LA FRANCE ET L’EUROPE CONTRE POUTINE : AVEUGLEMENT OU FANFARONNADE ?

    union-europeenne.jpg

    Après l’expulsion, en Angleterre, de vingt-trois diplomates et, aux États-Unis, de soixante ressortissants russes, présentés comme des espions, les États membres de l’Union européenne, réunis à Bruxelles, ont décidé de rappeler leur ambassadeur en Russie pour « consultations ». Ils envisagent aussi de chasser des diplomates russes : suivisme ou incapacité de mener une politique propre ?

    La diplomatie semble la pire des hypocrisies. Après l’empoisonnement de l’ex-espion Sergueï Skripal en Angleterre, Donald Trump a voulu montrer sa solidarité avec Theresa May : les dirigeants européens ont suivi.

    C’est sans doute, en langage diplomatique, ce qu’on appelle l’indépendance. De quoi rendre gaulliste le plus antigaulliste : le général de Gaulle, lui, au moins, était sourcilleux de la souveraineté française.

    « Les dirigeants de l’Union européenne se sont entendus pour considérer, avec le gouvernement britannique, que la Russie est très probablement derrière l’attaque de Salisbury et qu’il n’y a pas d’autre explication possible », a écrit Donald Tusk, le président du Conseil européen, sur son compte Twitter.

    Que penser d’une politique qui se décide sur des convictions intimes et non des réalités objectives ? Les relations internationales se limitent-elles à un jeu de rôle ?

    Empoisonner un ex-espion russe qui a vendu des secrets à un gouvernement étranger n’est pas une conduite recommandable. Mais, si l’on en croit de nombreux films et romans d’espionnage, les Britanniques n’ont jamais été les derniers à utiliser des moyens peu orthodoxes pour se débarrasser d’ennemis encombrants. Ne parlons pas des Américains, qui ont toujours les droits de l’homme à la bouche… et ne manquent pas de les bafouer quand il y va de leurs intérêts. Quant à François Hollande, il aurait personnellement ordonné l’élimination, par la DGSE, d’une quarantaine d’individus dangereux pour l’État. Flanby donnant le permis de tuer, ça étonne et ça détonne !

    Il faut donc expliquer autrement que par la réprobation morale les mesures prises à l’encontre de la Russie ; contre Poutine, devrait-on dire plutôt. Qu’il ait ou non, de près ou de loin, trempé dans cette affaire de poisons, il vient d’être réélu triomphalement : même les médias n’ont pas osé contester sa victoire, qu’ils ont expliquée par la « désinformation du peuple » (de quoi rire, quand on observe la façon dont la pensée unique tend à s’imposer en France).

    Sa politique internationale, sa mainmise sur la Crimée, son alliance avec la Syrie, son autorité même déplaisent aux occidentaux : au lieu de dialoguer avec ce grand pays et d’essayer de le rapprocher du camp européen, ils font tout pour le rendre infréquentable aux yeux de l’opinion, au risque de le rejeter vers la Chine. Vont-ils, en juin et juillet, boycotter la Coupe du monde de football pour humilier Poutine ? Theresa May a déjà annoncé que la famille royale ne s’y rendrait pas. Sûr que Poutine doit se faire du mouron !

    Il est paradoxal que la France critique plus Poutine que les dictateurs islamiques qui apportent un soutien plus ou moins direct aux terroristes. Si elle ne donnait pas à ses voisins l’exemple d’une politique de rapprochement avec la Russie, elle confirmerait qu’elle est redevenue le valet des États-Unis – ou de la finance, ce qui est un pléonasme – et qu’elle a renoncé à sa vocation de grande puissance indépendante.

    http://www.bvoltaire.fr/france-leurope-contre-poutine-aveuglement-fanfaronnade/

  • Valérie Bugault : Les banques internationales contre les Etats.

  • Que sont devenus les « 400 000 rebelles modérés de la Ghouta » ?

    Selon la presse et les gouvernements occidentaux, la Ghouta orientale abritait « 400 000 rebelles modérés ».

    Or, l’opération militaire syro-russe de nettoyage des groupes jihadistes, opérée dans le cadre de la cessation des hostilités avec les rebelles syriens (résolution 2401), donne un tout autre résultat.

    À ce jour, où 90 % du territoire est libéré et où il semble peu probable que de nouvelles personnes surgissent en masse des décombres : 
    - 105 000 Syriens fidèles à la République ont été libérés du joug des jihadistes ; 
    - 7 000 autres personnes, probablement des jihadistes étrangers et leurs familles, sont partis sous escorte à Idleb, dont environ 1 500 avec leurs armes légères. 
    Soit à ce jour, un total de 113 000 habitants. On est très loin des 400 000 évoqués par les États membres de l’Otan au Conseil de sécurité de l’Onu.

    Aucune personne ne s’est présentée comme « rebelle modéré » et a demandé la protection de la Russie.

    Les Syriens libérés témoignent de la mise en esclavage par les jihadistes des hommes en âge de creuser des fortifications et des tunnels ainsi que des conditions de vie atroces auxquels ils furent soumis.

    Les jihadistes étaient encadrés par des soldats réguliers britanniques et français. Ceux-ci n’ont pas été arrêtés, ils ont été évacués séparément dans un convoi « humanitaire » organisé pour eux par l’Onu.

    Le même type de constat avait été fait à Alep, en décembre 2016.

    Il n’y a jamais eu de guerre civile en Syrie, mais une agression extérieure planifiée et sponsorisée par les Occidentaux [1].

    [1] « Agression masquée en guerres civiles », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 27 février 2018.

    http://www.voltairenet.org/article200341.html

  • Les Tartarins de Londres par Georges FELTIN-TRACOL

    Chers Amis de Radio-Libertés,

    Plus fort que les inspecteurs Barnaby et Morse, Simon Templar, John Steed, Emma Peel, Tara King, Sherlock Holmes et James Bond réunis, Scotland Yard a résolu en moins d’une semaine l’empoisonnement de Sergueï Skripal et de sa fille Youlia dans une rue de Salisbury. Cet officier du GRU, les services de renseignement militaire russe, avait livré de nombreuses informations aux Britanniques avant de s’installer en Occident.

    Theresa May, la rombière du 10, Downing Street, cheftaine inaudible d’un ramassis de ministricules incompétents, a finalement accusé Moscou d’être à l’origine de cette action clandestine dont le mode opératoire rappellerait l’empoisonnement au polonium 210, une substance radio-active, d’Alexandre Litvinenko en 2006. Londres riposte par le gel de toutes relations bilatérales avec les autorités russes, l’expulsion de 23 de leurs diplomates et l’absence de représentant officiel à la Coupe du Monde de balle au pied de juin prochain. Nul doute que ces sanctions terrifient Vladimir Poutine…

    Theresa-May-Boris-Johnson-Politics-EU-migrants-687075

    Berlin, Washington et Paris ont bien sûr apporté un soutien inconditionnel au régime britanniquetandis que le laquais norvégien qui s’occupe de l’OTAN a exigé de la Fédération russe une coopération pleine et entière. Ces gens-là sont d’une impudence incroyable ! En effet, comment en une dizaine de jours, les enquêteurs britanniques peuvent-ils accuser les services secrets moscovites sans même suivre d’autres pistes (mafias d’Europe de l’Est, officines pro-Wall Street bellicistes anti-russes qui souhaitent une nouvelle guerre froide, etc.) ? Pourquoi un tel empressement si soudain et fort suspect ? Seul le chef de l’opposition travailliste, Jeremy Corbyn, a exprimé un scepticisme de bon aloi mal compris par quelques-uns de ses propres députés inféodés aux agences occidentales.

    Si prompts à dénoncer la main de Moscou dans tous les désordres mondiaux, y compris en météo avec la fameuse masse d’air froid « Moscou – Paris », les flics britanniques ignorent toujours l’identité de Jack l’Éventreur et ont mis plus d’une décennie – une décennie ! – pour démanteler des réseaux de traite de jeunes Européennes violées et frappées par des trafiquants d’origine pakistanaise etafricaine. Si ces réseaux criminels avaient été contrôlés par des Russes, gageons que la répressionaurait été foudroyante, impitoyable et largement médiatisée.

    Le ministre des Affaires étrangères, le pantin ébouriffé Boris Johnson, Brexiter fanfaron, libéral mondialiste acharné et atlantiste patenté, se complaît dans ses diatribes débiles envers Moscou. Sa russophobie psychopathique s’explique par des origines cosmopolites, new-yorkaises et ottomanes.

    Le Royaume-Uni devrait cesser de s’occuper des affaires de la planète et accepter son sort post-historique d’État en voie de disparition avancée.

    Bonjour chez vous !

    Georges Feltin-Tracol

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 71, diffusée sur Radio-Libertés, le 23 mars2018.

    http://www.europemaxima.com/les-tartarins-de-londres-par-georges-feltin-tracol/