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géopolitique - Page 608

  • Politique et éco n°88 : D’Erdogan à Clinton, la menace des idéologues islamistes et néocons.

  • « Encore et toujours l'axe germano-américain » vu par Éric Zemmour

    L'Allemagne est devenue l'interlocuteur incontournable des États-Unis en Europe, brisant les dernières illusions françaises d'un couple franco-allemand au premier plan. Grand lecteur de Jacques Bainville, Eric Zemmour [Figaro magazine du 29.04] analyse la situation présente à la lumière d'un siècle d'histoire. Dont Bainville a démonté les mécanismes en son époque, qui, à bien des égards, préfigure le nôtre. Zemmour prolonge l'analyse jusqu'à nous avec pertinence. Et, comme au siècle dernier, la faiblesse de la France tient de même en tout premier lieu à son système politique. LFAR            

    Il ne fait même plus semblant. Quand Obama vient en Europe, il ne s'arrête qu'à Berlin. Ne discute qu'avec Angela Merkel. Ne fait l'éloge que de la chancelière. La petite classe française, italienne, et même anglaise, est priée de se déplacer. Comme si les Américains avaient fini par trouver le fameux numéro de téléphone que Kissinger cherchait en vain pour l'Europe ; un numéro à l'indicatif berlinois. Comme s'il y avait la première et la deuxième division. Une hiérarchie qui ruine les illusions françaises sur le couple franco-allemand. Quand on se souvient que le général de Gaulle comptait sur l'Europe des six - dirigée par la France - pour «retrouver la place qu'elle avait perdue depuis Waterloo, la première du monde» - on évalue à sa juste mesure la décadence française. Et l'éclat de la revanche allemande. Obama n'est pas le seul à agir ainsi. Le sultan turc Erdogan a, lui aussi, négocié en tête-à-tête avec Merkel l'affaire des réfugiés syriens.

    Les Turcs ont renoué avec le tropisme berlinois des Ottomans. L'Amérique aussi. Les deux guerres mondiales ne doivent pas nous aveugler. A chaque fois, le ralliement américain aux armées franco-anglaises fut tardif et décisif. Mais il effaçait surtout dans les mémoires le soutien constant que l'Amérique avait apporté à son adversaire allemand. Soutien financier, diplomatique, et idéologique qui renforçait une proximité née de l'immigration allemande en Amérique, et d'une même obsession de la puissance industrielle, qui fonde l'impérialisme des armes. En 1870, les Américains se réjouissaient déjà de la défaite de Napoléon III dont ils venaient de se débarrasser dans leur arrière-cour mexicaine. A la fin de la Première Guerre mondiale, ils empêchaient Foch et Pétain de rentrer victorieux à Berlin. Les Allemands resteront persuadés de ne pas avoir perdu la guerre. Pendant les années 20, les Américains soutiennent financièrement, médiatiquement et diplomatiquement la «pauvre» République de Weimar assaillie et occupée par les «méchants» bellicistes français. Ce soutien, financier en tout cas, se poursuivra encore sous Hitler. Après 1945, les Français et les Anglais ont convaincu les Américains de transformer l'Allemagne en pays agricole. Mais ceux-ci font marche arrière. La menace soviétique fait taire les récalcitrants. En 1963, Kennedy prononce le fameux discours « Ich bin ein Berliner », non pour défendre Berlin contre les chars russes, mais pour couler l'alliance privilégiée des «deux vieillards», Adenauer et de Gaulle, scellée quelques mois plus tôt. Et en 1990, alors que Margaret Thatcher menace Kohl d'une guerre, c'est l'Américain Bush qui donne sa bénédiction à la réunification allemande. La messe est dite. La France a renoncé à se battre. La France de Sarkozy essayait d'être reconnue par le maître américain comme le meilleur élève de la classe otanienne. Ambition dérisoire que Hollande n'a même plus. 

    Eric Zemmour       

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Panama Papers, à qui profite le grand déballage ?

    Scandale planétaire, évasion fiscale des puissants dévoilée et les médias en chevaliers blancs : voici le scénario des Panamas papers. Une occasion en or pour la presse ! Quant aux États-Unis, ils détournent à leur profit le marché des paradis fiscaux.

    Il faut être naïf pour croire que des journalistes voient 11,5 millions de documents leur tomber du ciel et qu'ils puissent en extraire la substantifique moelle en moins d'un an. C'est pourtant la jolie histoire que l'on nous conte avec l'affaire des Panama Papers.

    Rappelons à ceux qui reviennent d'un long pèlerinage dans le désert que depuis le 3 avril, des rédactions de grands quotidiens - Le Monde en France, le Suddeutscke Zeitung en Allemagne (premier récipiendaire des Panama Papers), etc. publient les révélations sur l'évasion fiscale de centaines de personnalités du monde des affaires, de la politique, du sport, des arts ou du crime organisé.

    La source de ces révélations massives : des millions de documents volés par un anonyme au cabinet d'avocats panaméen Mossack Fonseca, spécialisé dans le montage de sociétés offshore. Bref, une bande de preux journalistes met à jour les troubles agissements des puissants de ce monde. Mais dans la vie, la réalité est plus complexe.

    Les preux journalistes contre les méchants puissants

    Le volume des informations volées tout d'abord : 11,5 millions de documents représentent 2,6 Téraoctets, soit 1 566 fois plus de données informatiques que les célèbres Wikileaks (1,7 Go), publiées en 2010 et dont l'exploitation est encore en cours... Traiter un tel volume d'informations n'est pas à la portée du premier PC venu ; il faut employer de gros calculateurs, comme ceux que possèdent les services gouvernementaux ou bien savoir exactement quoi chercher et où...

    L'organe de coordination de cette vaste enquête soulève lui aussi son lot de questions gênantes. Les rédactions exploitant les Panama Papers font partie de l'ICU. Derrière ce club de journalistes d'investigation, on trouve TOCCRP (Organized Crime and Corruption Reporting Project), une association spécialisée dans les affaires financières et fiscales. Or l'OCCRP est financé entre autres par les fondations Carnegie, Rockefeller et surtout l'Open Society foundation de Soros et TUS Aid, l'agence gouvernementale américaine officiellement chargée du développement international. Ces deux derniers acteurs se retrouvent à des niveaux variés derrière les révolutions de couleur ou les printemps arabes... Une implication qui explique sans doute pourquoi Poutine figure en tête des personnalités citées dans la presse alors que son nom n'apparaît pas dans les Panama Papers, à côté des dirigeants chinois, de Bachar El-Assad... Bref, le choix des cibles médiatiques, chargées de toute la présomption de culpabilité dont savent faire preuve les « honnêtes » médias mainstream, n'a pas l’air de devoir grand-chose au hasard.

    La guerre des paradis fiscaux

    Tordons le cou à ce propos aux soupçons complotistes nés de l'absence d'Américains dans la liste des personnalités citées. Entre la dictature qui a dirigé le pays jusqu'en 1989, date de l'invasion américaine qui a mis à bas Noriega et l'accord de 2010 entre le Panama et les États-Unis, qui prévoit l'échange bilatéral des informations détenues par les institutions financières sur les citoyens des deux pays, le Panama est un paradis fiscal pour tous... sauf les Américains.

    Paradis fiscal, le nœud du problème est bien là. Indispensables soupapes de sécurité (voir page suivante), ils ne vont pas disparaître, mais simplement changer de crémerie. Et la plus accueillante d'entre elles n'est autre que les États-Unis, qui ont su gagner une guerre sans merci au secret bancaire face à la Suisse ou à des îles plus ou moins exotiques. Jersey, Caïmans, îles Vierges... tous ces ex-paradis fiscaux ont fait partie en 2014 des 80 signataires des accords de Berlin sur l'échange d'informations fiscales. Accords inspirés de la loi Fatca américaine, qui impose aux banques étrangères de signaler au fisc yankee les avoirs détenus par des Américains. Autant de contraintes dont l'Oncle Sam se dispense. Les vrais paradis fiscaux à secret bancaire se nomment actuellement Delaware, Nevada ou Wyoming.

    « John Doe », le pirate anonyme qui a dérobé les documents du cabinet Mossack Fonseca pour les remettre à la presse prétend avoir agi pour « rendre publics ces délits » et n'avoir pas touché un sou. Croyons-le sur parole. Il n'en reste pas moins que son action a rudement bien servi les intérêts financiers américains.

    Richard Dalleau monde&vie 27 avril 2016

  • La Russie refuse le dollar lors de la vente de son pétrole

    La Russie s’apprête à lancer son propre contrat à terme s’agissant de son principal produit d’exportation, le pétrole Urals, afin d’augmenter ses profits et de mettre fin au calcul des prix du brut en dollar.
    Une plateforme à terme est en train d’être formée auprès de la Bourse internationale de Saint-Pétersbourg qui mène à l’heure actuelle des pourparlers avec des entreprises de trading étrangères, indique Bloomberg.
    L’objectif consiste à créer un système où le pétrole est évalué et vendu d’une manière juste et ouverte, a déclaré le président de la bourse Alexeï Rybnikov.
    La création de son propre marché à terme permettra à Moscou d’améliorer le mécanisme de formations des prix du pétrole Urals et aux compagnies nationales d’obtenir des profits supplémentaires.
    Aujourd’hui, le pétrole Urals de la catégorie inférieure se vend avec une décote par rapport au pétrole Brent.
    Au cours des deux premiers mois de 2016, le coût du pétrole Urals a été estimé à 29,69 dollars le baril, ce qui est 1,7 fois moins qu’à la même période l’année passée. A l’époque, l’Urals se vendait 51,81 dollars.
    Le pétrole Urals est une sorte de brut extrait en Russie et destiné à l’export. Les gisements se trouvent dans la région de la Volga, dans l’Oural, dans les districts autonomes des Khantys-Mansis — Iougra et de Iamalo-Nénétsie. Les revenus provenant des ventes du pétrole à l’étranger occupent environ 40% du budget russe.

     

    al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuykEpZEVVhujnnKem.shtml

  • En Syrie, les chrétiennes se battent les armes à la main contre les terroristes islamistes....

    Regardez ces femmes chrétiennes syriennes courageuses. Admirables, elles se battent contre les djihadistes et protègent leurs villages le fusil à la main.

    Pendant ce temps, des centaines de milliers d’hommes fuient lâchement leur pays, abandonnent leur famille, dans le seul but de vivre tranquillement aux crochets de l’Europe et des Européens.

    Source Médias presse info cliquez ici

    Pour bien comprendre la situation en Syrie :

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    En savoir plus cliquez là

    Le commander en ligne cliquez ici

  • De Jean Monnet à Barack Obama, le rêve fou de l’État mondial

    Actualité relativement encombrée au sommet du Babel bruxellois, tout à sa dérive idéologiquement mortifère pour les peuples et les nations d’Europe.

    Tout d’abord, ce 26 avril, la Commission européenne exposait sa « nouvelle » vision stratégique concernant la façon dont son action extérieure contribuerait à « aider les migrants à devenir plus autonomes (…) avec un accès à l’éducation et aux moyens de subsistance », selon les mots du Commissaire européen à l’aide humanitaire et à la gestion de crise, Christos Stylianides.

    Dans le même temps, se tient, à New-York, le treizième cycle de négociations sur le TTIP, du 25 au 29 avril 2016, la présence de Barack Obama sur le continent européen n’étant donc pas tout à fait fortuite si l’on en juge par ses récentes prises de position, à Londres comme à Berlin, tant à l’encontre du « Brexit » qu’en faveur du TAFTA (« Trans-Atlantic Free Trade Agreement », également connu sous l’acronyme de TTIP, « Transatlantic Trade and Investment Partnership » ou Partenariat Transatlantique de Commerce et d’Investissement).

    Renforcement de la porosité des « frontières » extérieures européennes, d’un côté, abaissement – sinon disparition pure et simple – des barrières tarifaires et non tarifaires, de l’autre. Deux mouvements convergents qui, dans une unité de temps remarquable, résument à eux-seuls le grand projet mondialiste de gouvernance mondiale.

    Unité méthodologique aussi. Naguère appelée Communauté économique européenne, l’UE dut passer, stratégiquement, par l’étape sectorielle de la CECA (Communauté européenne du charbon et de l’acier), selon un plan imaginé par son principal instigateur, Jean Monnet. Ce dernier considérait, en effet, que « la construction économique devait essentiellement être une étape vers une construction politique (…), notre préoccupation principale [étant] d’arriver à la disparition des souverainetés nationales absolues ». Évacuation du politique, primat de l’économique, logique intégrative, irréversibilité, institutionnalisation, tels sont les piliers aujourd’hui empruntés au « Père » de l’Europe pour bâtir la nouvelle union euro-atlantique, dernière étape avant le grand saut vers le gouvernement mondial. Dès lors, dans cette optique, a-t-on commencé par ouvrir la circulation des personnes (ici celle des immigrants), puis celle des marchandises et des capitaux (le fameux accès aux « marchés publics » américains).

    Ainsi, la Commission européenne œuvre pour que « l’Europe reste une destination attrayante pour les migrants dans un contexte de déclin démographique », tout en souhaitant « éliminer [les] droits ainsi que d’autres obstacles au commerce, dont les contrôles administratifs trop longs (…) augmentent les coûts des échanges de marchandises ».

    Les rôles semblent d’ailleurs rigoureusement distribués ; à l’UE la gestion des flux migratoires, aux États-Unis, la mise en place d’un marché économique transatlantique intégré. En outre, si la première peut compter sur l’afflux régulier de populations allogènes sur ses côtes, pour rendre impossible toute « ré-émigration » massive éventuelle, les seconds ont pris soin d’emmailler le processus euro-atlantiste dans une série de traités préalables dont l’ignorance du grand public est proportionnelle à son inéluctabilité.

    Or, excepté les habituels initiés, qui a entendu parler du CETA (« Comprehensive Economic and Trade Agreement »), cet accord commercial (actuellement rediscuté sur ses marges, notamment sur le recours à l’arbitrage privé) entre l’Union européenne et le Canada conclut le 26 septembre 2014 à Ottawa entre le Premier ministre canadien Stephen Harper et le président de la Commission européenne de l’époque, José Manuel Barroso ? Et qui sait, finalement, que le TISA ou Accord sur le commerce des services (« Trade in Services Agreement »), en discussion depuis 2014, a pour objectif de libéraliser l’intégralité du marché des services, à commencer par ceux faisant l’objet d’un monopole public, soit les services publics ?

    Et, dans le plus grand silence médiatique, le traité transpacifique (TPP), a été officiellement signé, le 4 février dernier, à Auckland (Nouvelle-Zélande) entre les États-Unis, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Canada, le Mexique, le Pérou, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Vietnam, le Singapour et Brunei…

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2016/04/30/de-jean-monnet-a-barack-obama-le-reve-fou-de-l-etat-mondial.html

  • La Russie élabore des missiles invulnérables pour l’Otan

    Les nouveaux missiles pourraient être implantés dans les régions frontalières du nord du pays.
    La Russie achève la mise au point de missiles de nouvelle génération qui seront invulnérables aux systèmes de défense antimissile de l'Otan, a déclaré le sénateur russe Evgueni Serebrennikov.
    Selon lui, ces missiles seront déployés aux frontières nordiques du pays en cas d'adhésion de la Suède à l'Otan. Dans le même temps, le membre du Conseil de la Fédération n'a pas exclu la possibilité d'un renforcement de la présence militaire russe à la frontière.
    Auparavant, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a annoncé dans une interview au journal suédois Dagens Nyheter que Moscou serait contraint d'entreprendre des mesures "militaro-techniques" si Stockholm décidait de rejoindre l'Alliance atlantique.
    D'après des experts, la Russie pourrait rapprocher les systèmes de missiles tactiques Iskander-M de ses frontières nord ainsi qu'équiper les navires et les sous-marins de sa flotte de la mer Baltique de missiles Kalibr.
    Sur fond de crise en Ukraine, les forces armées de l'Otan ont intensifié leurs activités à proximité des frontières russes en Europe et notamment dans les pays Baltes, qui ont accueilli une série de grands exercices militaires de l'Alliance. Moscou se déclare prêt à opposer une "réponse adéquate" à ces actions.

    al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuykpEppuVRRMDVDur.shtml

  • Trump présente sa politique étrangère

    « L’Amérique d’abord ! » Donald Trump, inspiré par le slogan de Charles Lindbergh, vient de présenter sa politique étrangère le 27 avril à Washington devant le Center for the National Interest.

    Ann Coulter, connue pour son livre ¡Adiós, America!, résume : « Enfin un candidat qui ne vit pas dans les années 80 ! »

    Présentation faite le lendemain du grand soir trumpien : balayage du corridor atlantique nord-est avec des victoires massives. Le « Trump Nouveau » a, en dix mois, remporté 27 États, ramassé 50,2 % des délégués, accumulant 10,1 millions de votants républicains (3 millions d’avance sur Cruz), frisant les 1.000 délégués, se rapprochant des 1.237 requis pour une nomination automatique. L’exposé de la « doctrine Trump » vient donc à point nommé.

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