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géopolitique - Page 604

  • Les forces du SAS britannique déguisés en “rebelles EIIL” combattent Assad

    Le 2 Août, le journal britannique du Sunday Express titrait “Le SAS se déguise en combattants de l’EI dans la guerre secrète contre les djihadistes”:

    “Plus de 120 membres appartenant au régiment d’élite se trouvent actuellement dans le pays ravagé par la guerre, secrètement déguisés en noir et faisant flotter les drapeaux de l’EIIL”, ils sont engagés dans ce qui est appelé l’Operation Shader: attaquer des cibles syriennes sous le prétexte de combattre l’EIIL.

    Il se peut que des forces commandos américaines et des éléments de la CIA soient impliqués de la même manière. Pendant la guerre d’Obama en Libye, la Grande-Bretagne a déployé des centaines de ses membres des Special Forces Support Group (SFSG) parachutistes, tirés de ses personnels du SAS (Special Air Service) et du SBS (Special Boat Service).

    Environ 800 Royal Marines et 4000 Marine américains (NdT: “Marines” = fusiliers marins) se tenaient en renfort, prêts à intervenir le cas échéant.

    Cette dernière révélation intervient deux semaines après avoir appris que le premier ministre David Cameron avait approuvé l’an dernier que les avions britanniques rejoignent ceux des Etats-Unis pour bombarder la Syrie malgré le rejet du parlement britannique en Août 2013.

    Une partie de cette opération secrète de terrain est sous commandement américain, les unités “smash” voyageant dans des camions pick-up, capables de lancer des mini-drones pour scanner le terrain afin d’y repérer des cibles d’attaque.

    Plus de 250 spécialistes britanniques (et peut-être américains) sont impliqués à fournir un soutien de transmission et de communication, a expliqué le Sunday Express.

    Le ministre de la défense britannique Michael Fallon a dit que “nos actions et nos capacités de surveillance libèrent d’autres pays pour frapper en Syrie.”

    Les forces du SAS britannique sont en Arabie Saoudite pour entraîner des terroristes anti-Assad avec des opérateurs américains qui font la même chose également en Turquie, en Jordanie au Qatar et probablement en Israël.

    Les Etats-Unis et la GB affirment n’entraîner que les soi-disant rebelles “modérés” (NdT: ce qui n’est qu’une fiction totale et fait partie de la propagande de guerre pour maintenir l’opinion publique…), ce qui n’est qu’un écran de fumée pour cacher leur implication directe avec les terroristes de l’EIIL, entraînés, armés et financés depuis l’étranger, passés au travers des frontières en Syrie pour lutter contre Assad, maintenant avec un soutien aérien anglo-americano-canadien ainsi que les commandos de soutien au sol.

    Le Sunday Express a cité un ancien général de l’armée britannique, David Richards, disant “les chars entreront en action” dans les opérations de la GB en Syrie.

    Un article séparé discutait des frappes aériennes américaines qui défendaient les terroristes de l’EIIL servant d’infanterie pour les Américains contre Assad.

    Le Wall Street Journal a rapporté ce qui apparaît être un prélude évident à une opération Libye 2.0, affirmant faussement qu’Obama a autorisé des frappes aériennes contre les forces syriennes si elles attaquent les rebelles “modérés” (et non-existant) soutenus par les Etats-Unis.

    Indépendamment, un média turc a rapporté que le président Erdogan a dit que Poutine pourrait s’être affaibli concernant Assad et qu’il pourrait l’abandonner.

    Obama a dit qu’il était “encouragé par le fait que Mr Poutine l’avait appelé fin Juin et avait pris l’initiative de cet appel au sujet de la Syrie.”

    Je pense qu’ils ont l’impression que le régime d’Assad est en train de perdre le contrôle de toujours plus de terrain en Syrie et que la perspective d’une prise en main djihadiste ou une déroute du régime syrien ne sont pas imminentes mais deviennent une plus grande menace de jour en jour. Ceci nous offre une opportunité d’avoir une conversation sérieuse avec eux.

    Le porte-parole de Vladimir Poutine, Dimitri Peskov, a dit que les deux leaders ont discuté du combat contre le terrorisme, spécifiquement contre l’État Islamique.

    “La position russe est bien connue”, a t-il expliqué. “Elle a été réitérée par Poutine pendant sa conversation avec Obama. Elle n’a pas changé.”

    Poutine est opposé à toute interférence extérieure de quelques nations que ce soient dans les affaires intérieures des autres. Il soutient le droit souverain des Syriens et des autres peuples de choisir leurs propres leaders et législateurs.

    Le conseiller de Poutine Youri Oushakov a dit que “le leadership actuel de la Syrie est une des véritables forces luttant effectivement et confrontant réellement l’EI.”

    Absolument rien n’indique un amoindrissement du soutien russe pour le président Assad.

    Stephen Lendman

    notes :  Global Research , traduit par Resistance 71.

    source : Al manar ::lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuFlZAuklZhQselBhq.shtml

  • SOS Chrétien d’Orient : "La tache est immense, les besoins innombrables"

    Cet été, l’association SOS Chrétiens d’Orient poursuit son travail humanitaire auprès des populations sinistrées, notamment chrétiennes, en Orient. Hélène Bertrand, déléguée générale de l’association, a bien voulu répondre aux questions du R&n afin de faire un point sur les différentes missions estivales.

     

    R & N : Quels sont les différentes missions de SOS Chrétiens d’Orient cet été ?

    SOS Chrétiens d’Orient : Cet été, plus de quatre-vingt-dix volontaires s’engagent dans différentes missions en Irak, en Syrie « Ensemble avec les enfants de Syrie », et au Liban « Ensemble avec les enfants du Liban ». Cinquante d’entre eux se relaieront pendant les mois de juillet et août, au Kurdistan irakien en rejoignant la mission permanente « Mission Irak 2015 ». Rappelons que SOS Chrétiens d’Orient est présent en Irak de manière continue depuis le 8 août 2014. La grande nouveauté réside dans l’envoi de vingt volontaires en Syrie, dans différentes villes. C’est en effet la première fois que SOS Chrétiens d’Orient envoie autant de volontaires sur une longue période dans un pays en proie à une guerre civile largement subventionnée par les Etats voisins ou occidentaux. Notre antenne libanaise (Massihiyyoun Maan), reçoit vingt volontaires, envoyés dans six missions à travers le pays, au service des diverses Églises du pays du Cèdre.

    Quelles que soient les missions sur lesquelles l’association intervient, la tâche est immense, les besoins innombrables. L’objectif reste le même : retisser les liens entre les chrétiens d’Orient et ceux de France à travers l’échange, la connaissance mutuelle mais aussi dans l’encadrement de patronages et la participation à divers travaux.

    R&N : Citez-nous des exemples concrets d’action menées cet été par vos volontaires ?SOS Chrétiens d’Orient  : Evaluer les besoins des réfugiés, apporter de la nourriture et des médicaments, bâtir et agrandir des écoles,fournir des cabines médicalisées, reconstruire les bâtiments détruits par la guerre, organiser des activités pour les enfants : telles sont les missions de nos volontaires.

    En Irak, les activités continuent : jeux avec les enfants, visites de familles isolées pour évaluer les besoins, distributions de nourriture et de médicaments. Douze volontaires s’occuperont en août d’un patronage à Mangesh, petit village chrétien des montagnes kurdes qui a accueilli des milliers de réfugiés suite à la prise de la plaine de Ninive par les barbares de l’Etat islamique.

    En Syrie, les volontaires sont présents notamment à Kafroun -petit village chrétien situé à Mashta Elou entre Homs et Tartus- et Maaloula -village chrétien où l’araméen est encore parlé, au nord de Damas. Ils s’occupent de patronages avec les enfants, de les divertir par des activités ludiques –concours sportifs, ateliers de dessins- et pédagogiques - cours de musique, de chants, de couture, cours de français et d’anglais. A Kafroun, les enfants viennent de toute la Syrie, notamment d’Alep. En finançant leur voyage, SOS Chrétiens d’Orient a permis à certains d’entre eux de quitter, pour quelques jours, les horreurs de la guerre pour la première fois depuis plus de quatre ans. Ils participent également à l’initiative du patriarcat grec-melkite catholique nommée « Une pièce pour une famille ». L’objectif est de permettre à chaque famille réfugiée de recommencer à habiter au moins une pièce de son ancien foyer dans les plus brefs délais. Certains réfugiés ont pu retrouver leur maison après la reconquête des villes et des villages opérée par l’armée arabe syrienne, mais il y a tout à refaire : murs détruits, impacts de balles ou d’obus, destruction des systèmes d’électricité ou d’approvisionnement d’eau.

    Au Liban, des volontaires infirmiers renforcent l’équipe du centre médical de la paroisse d’Al Qa, qui prend en charge quatre mille réfugiés syriens. D’autres aident à la restauration de maisons appartenant à des familles pauvres du Liban, à Zahlé. Plusieurs patronages sont également organisés dans la région de Saïda, de Jabboulé et du Mont-Liban. Les volontaires y font du soutien scolaire aux enfants et mettent en place des animations (activités culturelles, religieuses, scolaires, sportives et récréatives). Dans la Vallée Sainte (Wadi Qadisha), quatre volontaires accompagnent frère Yves, un amoureux du lieu, pour recenser les lieux d’ermitage et l’aider dans la réalisation d’un guide de ce berceau de la chrétienté libanaise. [....]

    La suite sur le Rouge & le Noir

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?SOS-Chretien-d-Orient-La-tache-est

  • Quand les États-Unis espionnent en France… en toute légalité

    D’après le député PS, Jean-Jacques Urvoas, les États-Unis utilisent le droit comme une arme pour espionner de grands groupes français et étrangers. C’est ainsi qu’après BNP Paris, c’est au tour du Crédit agricole d’être visé par la justice américaine.

    Dans son rapport publié en décembre 2014, Jean-Jacques Urvoas écrit :

    La législation américaine, notamment en raison de son caractère extraterritorial, apporte une illustration particulièrement éloquente de cette ambivalence par le biais de la procédure de discovery ainsi que l’existence du deal of justice.

    En vertu de ce cadre législatif, les États-Unis s’arrogent ainsi le droit d’enquêter sur des agissements à l’étranger lorsque une entreprise est cotée sur une place boursière américaine.

     

    Pour prouver sa bonne foi, et là réside le principal problème, l’entreprise doit accepter la mise en place d’un moniteur en son sein, moniteur qu’elle choisit mais dont la désignation définitive est soumise à l’approbation des États-Unis.

    http://fr.novopress.info/

  • La soumission à la politique américaine

    Renaud Girard est grand reporter international au Figaro. Il déclare :

    "La France a tellement peur des Etats-Unis que nous avons accepté que la BNP paie une amende de 9 milliards de dollars au Trésor américain, alors que la BNP n'avait violé aucune loi française, mais financé l'exportation de produits - ni trafic d'êtres humains, armes ou drogue - en provenance du Soudan, de Cuba ou d'Iran. La justice américaine a pris prétexte que ces transactions étaient libellées en dollars pour étendre l'application de la loi américaine et de ses sanctions commerciales aux relations entre une entreprise française et ces pays. En 1965, De Gaulle dénonçait «le privilège exorbitant du dollar». Aujourd'hui on assiste au privilège exorbitant de la justice américaine qui prétend appliquer sa loi au monde entier. Renault et Peugeot ont été victimes de pressions américaines, nous les avons hélas acceptées. Aujourd'hui, les entreprises françaises craignent d'agir par peur de s'attirer les foudres de la justice américaine. Elles regrettent que l'UE et ses Etats membres aient été incapables de les protéger le moins du monde. Après la scandaleuse amende imposée à la BNP, on aurait pu imaginer que l'Europe infligeât une amende de 15 milliards de dollars à Goldman Sachs pour avoir aidé le gouvernement grec à truquer ses comptes publics afin d'entrer dans la zone euro."

    Michel Janva

  • Déroute de l’Etat islamique au Sinaï et désinformation des médias internationaux

    Nouvelles de France a obtenu l’aimable autorisation d’Eric Denécé, directeur du site du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R) de reproduire l’excellente tribune du géopolitologue Chérif Amir sur la répression efficace du Président Égyptien Abdel Fattah al-Sissi contre le terrorisme islamiste.

     

    Le 1 er juillet 2015, au nord du Sinaï, les forces armées égyptiennes ont littéralement écrasé les terroristes de l’organisation « Etat islamique », soutenus par le Hamas, tuant 241 islamistes qui rêvaient de répéter le scénario de l’humiliation des armées irakienne et syrienne sur la terre des pharaons. Ils ont cru pouvoir créer une enclave islamique à Al-Arish et dans tout le nord du Sinaï, en attaquant simultanément quinze check points militaires à 06h55. Les terroristes, montés sur plusieurs dizaines de des de pick-up et de motos, étaient lourdement armés (mortiers, RPG, canons anti-aériens, etc.)

    Mais leur rêve s’est transformé en cauchemar grâce à la férocité de la seule armée encore debout au Proche-Orient, dont les pertes à l’occasion de cet affrontement se sont élevées à vingt-quatre hommes seulement. Ils ont pour l’essentiel trouvé la mort en arrêtant l’avancée des véhicules 4×4 piégés qui devaient ouvrir la route aux terroristes et infliger de nombreuses pertes à l’armée égyptienne.

    Pourtant, les médias internationaux – Al-Jazeera, AFP, BBC, Euronews – ont donné une version totalement faussée de ces événements, qu’il s’agisse de mensonges ou d’approximations dans la relation des faits, parlant de plus de 70 tués parmi les militaires et de la chute de nombreuses villes du Sinaï aux mains de l’organisation « Etat islamique ».

    La situation a été en effet bien différente. Les nombreuses vidéos réalisées montrent les terroristes tentant – en vain – de fuir le champ de bataille face à l’infernale puissance de feu de l’armée égyptienne ; on y voit au moins trois pick-up remplis des cadavres de membres de l’Etat islamique.

    L’armée égyptienne a également intercepté les SOS lancés par les terroristes sur les ondes : « Sauvez nous ! Sauvez nous ! Nous sommes blessés ! ». Ces appels, en dialecte palestinien et dans d’autres dialectes arabes, décrivaient la puissance de feu de l’armée égyptienne comme l’enfer, frappant sans arrêt, sur tous les points de l’attaque. [....]

    La suite sur Nouvelles de France

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Deroute-de-l-Etat-islamique-au

  • Le Département d’Etat américain empêche les chrétiens d’Orient de témoigner des persécutions musulmanes, dont ils sont les victimes

    Source : résistance républicaine
    Alors que les persécutions des chrétiens d’Orient par les musulmans atteignent un niveau de brutalité sans précédent, le Département d’État américain a dévoilé sa politique de double standard à l’encontre des minorités chrétiennes persécutées.

    Soeur Diana, une influente Responsable chrétienne irakienne, qui devait se rendre aux USA en mai dernier, afin de plaider la cause des chrétiens persécutés au Moyen-Orient, se vit refuser son visa par le Département d’État américain, malgré le fait qu’elle ait visité les USA précédemment, notamment en 2012.
    Elle devait faire partie d’une délégation de leaders religieux d’Irak, en compagnie, entre autres, de sunnites, de chiites, et de yézidis, invités à Washington D.C. pour parler de la situation de leur communauté respective.
    Chaque responsable religieux reçut un visa, à l’exception de la seule représentante chrétienne du groupe : Sœur Diana.
    Lorsque ce refus fut de notoriété publique, de nombreux Américains protestèrent et certains écrivirent à leurs. députés.
    Ainsi, l’ancien président de la Chambre, Newt Gingrich, se référant au refus d’octroyer un visa à Sœur Diana, déclara :

    Cette administration ne semble jamais trouver une bonne raison pour aider les chrétiens, mais trouve toujours une excuse pour disculper les terroristes… Comme ce refus injustifié attire l’attention, j’espère que le Secrétaire Kerry inversera la situation. Dans le cas contraire, le Congrès devra mener une enquête et virer la personne, responsable de cette décision.

    Le Département d’État accorda finalement le visa à Sœur Diana.

    Ce n’est pas la première fois que le Département d’État américain refuse d’octroyer un visa à un Leader chrétien, en provenance d’une région musulmane. L’année dernière, alors que l’Institut américain pour la Paix invita tous les gouverneurs des Etats du Nord du Nigéria, à majorité musulmane, à une conférence aux USA, le Département d’État bloqua le visa du seul gouverneur chrétien de la région : Jonah David Jang.
    Selon un avocat nigérian, défenseur des Droits de l’Homme, basé à Washington D.C., le problème de visa du gouverneur chrétien, était tout simplement dû à la politique discriminatoire antichrétienne du gouvernement américain.
    Les USA insistent sur le fait que les musulmans sont les premières victimes de Boko Haram ! Ils affirment également que ce sont les chrétiens, qui discriminent les musulmans de l’État du Plateau, l’un des rares États du Nord à majorité chrétienne.

    http://fr.novopress.info/

  • L’islam contre les femmes

    Les femmes européennes sous le joug musulman

    Pendant près de huit cents ans en Espagne, pendant plus de quatre siècles dans les Balkans, les Musulmans ont imposé leurs lois, leurs modes de vie exclusifs, ont dicté leur loi religieuse à l’ensemble des Chrétiens d’Orient et d’Occident.
    De Tolède à Byzance, chacun a pu mesurer les souffrances endurées par toutes celles et tous ceux qui, au contact des Musulmans, « vivaient comme on peut tenter de le faire au milieu de loups ou de lions ».
    Cible particulièrement fragile de cette cohabitation imposée, les femmes sont considérées en terre d’islam « comme un champ de labour, auquel l’homme va comme il le veut ».

    Pour peu qu’elles soient chrétiennes, elles sont encore moins respectables car « condamnées au feu éternel ».
    Ainsi sont traitées et jugées par l’islam les femmes chrétiennes, officiellement protégées en terre d’islam autrefois par leur statut de dhimmis
    A y regarder de plus près toutefois, on se rend compte que la « dhimmitude » citée en exemple par certains exégètes de l’islam, est un leurre.

    En réalité, les Grecs, Serbes et autres Espagnols qui durent subir la dhimmitude restèrent dans l’oppression. Avilis, méprisés, les sujets chrétiens étaient tout juste bons (comme d’ailleurs les Juifs dans une moindre mesure) à servir de faire-valoir fiscal et financier aux Arabes en Espagne, aux Turcs dans l’Empire ottoman.

    L’existence des infidèles, Juifs et Chrétiens, était une condition nécessaire de l’équilibre du budget.
    La mission prioritaire des gouverneurs musulmans à Cordoue ou des fonctionnaires turcs dans les Balkans, était de lever l’impôt foncier et la capitation dus par les populations vaincues demeurées fidèles à leur foi. Gare à celui qui ne s’acquittait pas de sa capitation : il pouvait être réduit en esclavage, voire puni de mort. Gare également au Chrétien dont la femme était trop désirable, il pouvait très facilement passer de vie à trépas !
    Les dhimmis n’avaient pas le droit de port d’armes, ne pouvaient pas monter à cheval, devaient s’effacer dans la rue quand ils voyaient un Musulman, et se lever quand ils étaient assis, au passage d’un croyant.

    Ils devaient également hospitalité à tout voyageur musulman qui le réclamait.
    Autant de contraintes que vécurent pendant des siècles Chrétiens d’Orient et d’Occident. La femme jouant le rôle essentiel de conserver au sein du foyer la foi catholique ou orthodoxe, ciment essentiel qui permit, en tout cas, aux Espagnols et aux Grecs (mais aussi aux Serbes et aux Bulgares) de résister à la gangrène islamique.

    La femme chrétienne humiliée

    Considérées par l’islam et le Coran comme « Les pires bêtes pour Dieu car elles sont parmi les sourds et les muets qui ne comprennent rien et s’entêtent à ne pas croire », les chrétiennes vont subir pendant des siècles les humiliations, les violences, les vexations des maîtres musulmans. Ce qui pouvait d’ailleurs leur arriver de moins pire au regard des égorgements, viols, meurtres rituels et autres crémations qui furent infligées aux plus récalcitrantes et aux plus rebelles. Souvenez-vous des massacre de Chio du génocide arménien et de la folie meurtrière qui s’empara, en 1922, des musulmans qui, à Smyrne notamment, rendirent la mer Egée rouge du sang des centaines de milliers de victimes chrétiennes, dont de nombreuses femmes, jeunes et moins jeunes, égorgées comme de vulgaires moutons après avoir été violées par leurs bourreaux.
    En 1866, lors du soulèvement crétois contre l’oppresseur turc, Omer Pacha, envoyé par la Sublime Porte pour réprimer la révolte, n’hésita pas, lors de la bataille de Frangokastello, après avoir exterminé une majorité d’hommes en état de se battre, à exécuter froidement femmes et enfants. Juste pour la forme, se réservant pour son bon plaisir une jeune fille, rejeton d’une grande famille.
    La même année, plus de 1000 personnes dont une majorité de femmes, retranchées avec des moines à l’intérieur du Monastère d’Arkadi, choisirent volontairement la mort en acceptant que les moines mettent le feu aux poudrières. Elles voulaient échapper à la cruauté des troupes turques !
    En 1823, lors d’une première révolte dans la région de Lassithi, plus de 2 000 femmes et enfants avaient été exterminés !
    C’est dire la cruauté des descendants des hommes de Mehmet II, qui, lors de la chute de Byzance en 1453, arrachaient les enfants aux mères, massacraient les nouveaux-nés, violaient sans honte les vierges dans les églises consacrées, dénudaient les femmes âgées et les outrageaient.
    Doit-on s’étonner d’un tel comportement quand on sait que les Ottomans pensaient qu’une « Esclave croyant en Allah vaut mieux qu’une femme qui croit en la Trinité » ?
    Humiliée, la femme chrétienne était aussi une proie rêvée et un objet convoité sur les marchés d’esclaves d’Alger ou de Constantinople. Les Algérois mettaient par exemple, à profit un voyage à Constantinople pour acquérir une esclave de Russie et la revendre ensuite au plus offrant.
    La conversion à l’islam était, bien sûr, obligatoire. On cite le cas d’Anna, jeune russe qui dut solennellement renier sa foi orthodoxe en piétinant sa croix, en crachant dessus trois fois et en la jetant dans la mer Noire. Une telle adhésion à l’islam ne signifiait cependant pas la fin des tourments pour les victimes. En effet, la dure loi de la conversion forcée, du voile imposé, de la vie partagée dans le harem avec d’autres femmes tournait souvent au drame.
    La « Renégate » était souvent mise en quarantaine, parce que plus belle que les favorites musulmanes qui voyaient d’un mauvais œil l’arrivée de belles Circassiennes, semblables à la chère Aziyadé de Pierre Loti.
    Et que dire de ces milliers de jeunes chrétiennes razziées en Occident ou dans les Balkans, entrées en islam à 10 ou 12 ans, aussitôt mariées de force à des musulmans turcs ou morisques et qui, à la faveur d’un rachat par des marins, retrouveront la mère patrie ? A leur retour en terre chrétienne, elles seront obligées de se présenter devant les tribunaux inquisitoriaux qui ne chercheront pas à exercer un contrôle strict sur le retour de ces femmes converties de force par des Musulmans.
    En Espagne, lors de la conquête musulmane, la terreur s’abat en Castille, en Galice, dans les Asturies et au Pays Basque. Les habitants de ces régions redoutent, en effet, la sa’ifa (campagne d’été de Musulmans) qui se solde inévitablement par des pillages, l’enlèvement du bétail et la mise en esclavage systématique des femmes et des enfants alors que les hommes sont tués pour la plupart d’entre eux.
    Toujours les Musulmans « semèrent la terreur à Narbonne vers 720. Après avoir fait main basse sur des statues en argent massif dans une église qu’ils prennent la peine de détruire, ils emmenèrent comme esclaves de nombreuses femmes, beaucoup d’enfants et quelques hommes », comme le note Charles-Emmanuel Dufourcq dans une magistrale « Vie quotidienne dans l’Occident médiéval », rappelant également que pendant leur conquête de Sicile, ces mêmes Maures, exaspérés par la résistance qui leur est opposée, pillent, tuent et égorgent tout ce qui se trouve sur leur passage, mettant un raffinement certain dans les tortures qu’ils infligent aux femmes.
    Sans doute avaient-ils présent à l’esprit que « Les incroyants qui ont la Bible et l’Evangile iront dans le feu de la géhenne et y seront pour toujours »…

    La femme chrétienne, otage malgré elle

    Pendant des siècles, les musulmans (barbaresques, morisques et autres turcs ottomans) ont pratiqué l’enlèvement systématique des enfants chrétiens, mâles ou femelles.
    Le « greffon », l’enfant chrétien, ainsi transplanté en terre d’islam, et ravi à l’affection de sa mère, devait devenir un bon musulman, élevé par des nourrices turques ou arabes dans des maisons privées ou dans les palais des Stambouliotes.
    Les musulmans faisaient un prélèvement régulier aux dépens des forces vives du monde chrétien (Espagne jusqu’en 1492, Serbie, Grèce, Russie, Bulgarie) en le délestant, chaque année, de plusieurs milliers de ses enfants, auxquels ils offraient la possibilité d’une intégration totale dans les sociétés cosmopolites du Maghreb ou de l’Empire ottoman.
    1. En Europe occidentale, les enfants étaient razziés sur terre ou capturés en mer. La mémoire populaire a d’ailleurs gardé la hantise de ces raids-éclair en Corse, en Sicile, aux Baléares, mais aussi sur nos côtes de Provence ou du Roussillon.
    Aussitôt embarqués de force sur les bateaux pirates, les petits garçons étaient circoncis afin de prévenir toute action des Consuls de leur pays respectifs, au cas où des familles porteraient plainte.
    Violences, coups, tout était fait pour que la jeune victime devienne rapidement un musulman soumis.
    Dans leur ouvrage consacré au « Chrétiens d’Allah », Bartolomé et Lucile Bennassar citent également les mères enlevées en même temps que leurs enfants : « Anastasia, une jeune Russe et sa mère, furent achetées par le même maître et partagèrent sept ans de captivité ». 2. En Europe orientale (en Serbie et en Grèce plus particulièrement), les jeunes garçons orthodoxes fournirent jusqu’au milieu du 17ème siècle le corps des janissaires, corps d’élite de l’armée turque.
    La Devchirmé (littéralement ramassage) régissait ainsi le recrutement de l’armée. « C’était un plan diabolique et le plus épouvantable tribut de chair humaine qui ait été levé par une religion victorieuse sur une religion vaincue » comme l’écrira un historien du 19ème siècle, Théophile Lavallée.
    Comment, en effet, ne pas qualifier de diabolique cette opération qui consistait à rassembler, dans un village chrétien, toute la population mâle et à prélever les plus sains d’entre eux, chassés et prélevés comme on prélève un gibier.
    Cruauté suprême, les garçons étaient souvent choisis en nombre plus important que prévu… les fonctionnaires turcs, chargés du ramassage, se faisant ainsi racheter les enfants par les parents.

    Les vieux serbes se rappellent encore que les enfants mâles nés les années impaires, étaient de futurs janissaires pendant que ceux qui avaient eu le bonheur de naître les années paires, n’étaient pas soustraits à l’affection de leurs mères.Ils pouvaient ainsi contribuer à payer l’impôt réclamé par Allah.
    Quant aux Grecs, ils subirent le même sort… jusqu’en 1807, mais les prélèvements en chair humaine seront moins répétitifs.
    Et pendant ce temps là, que faisait la mère de famille, l’épouse, la femme sinon se lamenter et jurer la perte de ces brutes qui pouvaient également enlever les jeunes filles ou même les épouses ?

    On cite le cas de cette veuve grecque convoitée par le gouverneur turc de Thessalie, enlevée par ses hommes et qui refusait d’épouser son tortionnaire.
    Retrouvée par ses deux fils à Constantinople, elle prit le voile dans un Monastère pendant que ces derniers étaient faits prisonniers…

    Conclusion

    Neuf siècles ont été nécessaires pour effacer la présence musulmane en Espagne et près de quatre siècles sont venus à bout du joug ottoman dans les Balkans, même si aujourd’hui, à cause de la politique imbécile de certains, l’islam refait surface sur ces vieilles terres orthodoxes de Serbie, de Thrace ou de Bulgarie.
    Tout au long de ces siècles de domination ottomane ou arabe, vécue comme un vrai calvaire par les populations soumises au bon vouloir des pachas, effendis, agha, caïmacan, dahi, et autres califes, des millions de Chrétiens (hommes, femmes et enfants) ont été assassinés, égorgés, violés, déportés, brûlés vifs, dépecés vivants.
    Tous cela au nom d’Allah et des principes coraniques.
    Aujourd’hui encore – les récents événements tragiques du Kosovo le prouvent, des massacres sont commis au nom de la « soumission » à Dieu, traduction littérale du mot islam.
    A un moment où faire repentance est devenu un passage obligé quand il s’agit du colonialisme, de l’esclavage ou de bien d’autres choses encore, ne serait-il pas temps que les Musulmans fassent aussi repentance en reconnaissant l’étendue de leurs crimes contre l’humanité ?

    Françoise Monestier, Paris, 07/02/2002
    Colloque régional « L’islam contre les femmes »

    http://www.polemia.com/lislam-contre-les-femmes/

  • La patrie russe au-delà des soviets

    Nous vous proposons un retour en arrière de bientôt trois mois, par une recension écrite et une courte vidéo (en anglais) concernant les festivités du 9 mai dernier à Moscou. Il s'agit du témoignage du catholique britannique John Laughland (que nous avons évoqué à plusieurs reprises sur le Salon Beige, ici, et par exemple) en participant à l’événement populaire "régiment des immortels".

    "C'était avec une grande émotion que j’ai participé au défilé du « Régiment des immortels » sur la Place rouge à Moscou le 9 mai dernier.  Cette initiative populaire, qui a commencé voici quelques années dans les villes de province de Russie, consiste à porter dans les rues des photos de ses parents et grand-parents qui ont combattu dans la Seconde Guerre Mondiale - ou la «  Grande Guerre Patriotique »,  comme elle est connue en Russie depuis 1941, en référence à la «  Guerre Patriotique »  de 1812 quand, tout comme en 1941 - 1945, la mère patrie a été sauvée de justesse et au prix de sacrifices énormes.  Le matin, au tout début de la plus grande parade militaire sur la Place rouge depuis 1945, le ministre de la défense, qui la dirigeait, avait enlevé son képi pour se signer au moment où il passait en-dessous de l'icône du Saint Sauveur, qui se trouve dans de la Porte du même nom à l’entrée de la Place rouge: cette icône avait été recouverte de plâtre en 1937 mais restaurée en 2010.  Une telle expression de piété en public par une personnalité politique d’envergure est inimaginable en Europe occidentale.  Si son geste était inattendu, personne ne pouvait s’attendre non plus à ce que des centaines de milliers de Moscovites allaient se ruer sur la Place rouge pour témoigner de leurs aïeux et de leur sacrifice.  Un immense cortège (Vladimir Poutine en tête avec un portrait de son père) a mis presque quatre heures pour descendre la rue de Tver et traverser la fameuse place, comme j’ai pu le constater depuis le toit où la chaîne RT avait installé un studio temporaire pour rendre compte de la parade.  Cette foule gigantesque est la preuve que la mémoire de cette guerre reste vive dans les esprits des Russes.  Le défilé était à la fois fier, joyeux et intime car chaque famille russe a été frappée par le carnage dans lequel quelques 26 millions de citoyens soviétiques sont morts.  La raison de ma présence?  Mon père était devenu pilote officier de la Royal Air Force en 1940, où il a reçu l’une des plus hautes décorations de celle-ci, mais il a perdu son petit frère John en août 1944.  Marin dans la Royal Navy, celui qui deviendra, de manière posthume, mon oncle, a trouvé la mort dans la Mer du Nord à l’age de 19 ans, son navire torpillé par un U-Boot allemand pendant qu’il s’acheminait vers les ports de la Russie du Nord dans le cadre des Convois de l’Arctique qui approvisionnaient l’Union soviétique, alliée fidèle, malgré toutes les divergences idéologiques, dans la lutte commune contre l’Allemagne nazie.  Portant le même nom et prénom qu’un jeune homme qui a donné sa vie dans cette guerre atroce, je ne pouvais pas ne pas être présent avec les photos de mon cher papa et de mon pauvre oncle.  Voici mon intervention quelques moments après avoir participé à cette journée inoubliable.

     

    Le sentiment russe d'avoir défendu en 41-45 non pas le système des soviets, mais la mère-patrie russe "éternelle", semble bien ne pas être (uniquement) un reconstruit ex-post de propagandiste. Vladimir Volkoff, fin connaisseur de la psychologie collective slave en général, russe en particulier, décrit bien, au début du roman "Le montage", l'état d'esprit qui régnait à ce sujet à l'issue de la deuxième guerre mondiale, notamment dans le monde russe émigré. S'y développait alors un espoir (certes rapidement déçu) de retour rapide de la Russie temporairement soviétique à ses racines, en raison de cet holocauste patriotique et en bonne partie orthodoxe."

    Paula Corbulon

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