géopolitique - Page 662
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Documentaire « Au-delà d’Internet : Assange/Snowden, vers une société panoptique » (4/4)
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Documentaire « Au-delà d’Internet : PRISM, ECHELON ou la surveillance généralisée » (3/4)
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La souveraineté contre le terrorisme ? par Alexandre Latsa
Les émotions et la compassion pour toutes les victimes sont aux antipodes du pragmatisme froid et sans idéologie qui serait souhaitable pour faire face à la situation actuelle.
Dans mon précédent texte, qui exposait quelques réflexions à chaud sur la « France Charlie Hebdo », j’ai esquissé un concept qui me semble fondamental pour expliquer la situation, critique à plusieurs titres, que connaît notre beau pays, la France. Ce concept est celui du vide politique et de l’effondrement conséquent de l’autorité de l’État.
Cet effondrement de l’autorité de l’État nous été vendu comme un processus logique, cohérent, moderne et inévitable, s’inscrivant dans une forme d’évolution de la démocratie libérale et pacifique. Ainsi, l’avenir consisterait à transformer nos nations développées en simples territoires sans frontières, en zones de commerces ou même en hôtels.
Au cours des années 90 et 2000, l’intégration supranationale et la « bruxellisation » généralisée ont accentué ce processus de limitation des prérogatives de l’État puisque, du moins c’est ce que l’on nous disait : « ON » s’occupait désormais de tout à un niveau supérieur, supranational. En ce début 2015, on se rend compte à quel point notre élite politique « bruxellophile » a fait preuve de légèreté.
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Syriza au pouvoir: une victoire souverainiste?
C'est l'avis de Jacques Sapir, lu ici. Extrait.
"Mais, au-delà du symbole, il y a des actes. Et les premiers actes de Tsypras ont été des signaux très forts envoyés aux autorités de Bruxelles. Tout d'abord, il a constitué son gouvernement en passant une alliance avec le parti des « Grecs Indépendants » ou AN.EL. Beaucoup disent que c'est une alliance hors nature de l'extrême-gauche avec la droite. Mais ce jugement reflète justement leur réduction du combat de SYRIZA à la seule question sociale. Ce qui justifie l'alliance entre SYRIZA et les « Grecs Indépendants », c'est le combat pour la souveraineté. Tsypras, dans son premier discours, a d'ailleurs parlé de l'indépendance retrouvée de son pays face à une Union Européenne décrite ouvertement comme un oppresseur. Le deuxième acte fort du nouveau gouvernement a été de se désolidariser justement de la déclaration de l'UE sur l'Ukraine. Une nouvelle fois, l'UE condamnait la Russie. Tsypras a dit, haut et fort, que la Grèce n'approuvait pas cette déclaration, ni sur le fond ni dans sa forme, car elle avait été prise sans respecter les procédures internes à l'UE. Il est désormais clair que l'UE ne pourra plus raconter n'importe quoi sur la crise ukrainienne. La règle de l'unanimité s'applique encore. Le troisième acte a été la décision du gouvernement, annoncée par le nouveau ministre des Finances M. Varoufakis, de suspendre immédiatement la privatisation du port du Pirée. Cette décision signifie la fin de la mise à l'encan de la Grèce au profit de l'étranger. Ici encore, on retrouve la nécessité d'affirmer la souveraineté de la Grèce."
Sur le même sujet, on pourra lire avec profit ceci.
Paula Corbulon http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Proche-Orient, ces catholiques persécutés
C'est le dernier numéro hors-série de l'Homme Nouveau, de 68 pages, comprenant notamment des entretiens avec les évêques orientaux :
Mgr Youssef-Thomas Mirkis, archevêque de l'Église chaldéenne de Kirkouk et Souleïmaniyé (Irak)
- Mgr Michel Youssef Chafik, recteur de la Mission copte-catholique de Paris
- sa Béatitude ignace Joseph III Youman, patriarche d'Antioche et de tout l'Orient de l'Église syro-catholique
- Mgr Nasser Gemayel, évêque de l'éparchie maronite Notre-Dame du Liban à Paris et visiteur apostolique des maronites en Europe
- Mgr Jean Teyrouzian, éparche des Arméniens-catholiques de France
- sa Béatitude Grégoire III Laham, patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem de l'Église grecque-melkite
- sa Béatitude Fouad Twal, patriarche latin de Jérusalem
Philippe Maxence, directeur de l'Homme Nouveau, explique :
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Irak : une province autonome pour les chrétiens ?
C'est ce que demandent 17 sénateurs américains, qui estiment que la situation de souffrance vécue par les chrétiens et par les autres minorités contraintes à fuir la plaine de Ninive rend urgent un engagement direct du Département d’Etat américain pour
« soutenir l’institution de la part du gouvernement irakien, d’une province administrative autonome dans la plaine de Ninive ».
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Chronique des temps présents : la lente descente aux enfers des peuples d’Ukraine
Au cours des 3 dernières semaines, on a pu observer dans le Donbass une dégradation significative des conditions du conflit qui oppose les forces loyalistes Ukrainiennes (FU) aux forces séparatistes du Donbass (FD). Le point de rupture de cette dégradation fut la perte par l’armée ukrainienne de l’aéroport de Donetsk entre le 18 et le 21 janvier, qui porta un coup très rude au moral des FU et qui entraina une contre-attaque des séparatistes dont l’issue reste encore incertaine.
Dans l’état actuel de l’information, il est hasardeux de produire une analyse équilibrée tant les sources d’information se sont polarisées, au point de n’appréhender les évènements que de manière exclusivement téléologique – l’ennemi est coupable des pires crimes par nécessité, car il est l’ennemi – et cela au mépris des règles les plus élémentaires d’objectivité ou de vérification des sources. On peut toutefois observer les faits suivants.
La perte de l’Aéroport de Donetsk
Dans les deux premières semaines de janvier et après 4 mois d’une trêve fragile imposée tant bien que mal à la suite de la première débâcle de l’armée ukrainienne de l’été dernier à Ilovaisk et des accords de Minsk du 5 septembre 2014, les autorités de Kiev semblèrent décidées à reprendre l’offensive. En déclarant une nouvelle mobilisation de 65.000 hommes supplémentaires afin de remplacer les forces positionnées dans le Donbass – plus spécialement autour de l’aéroport de Donetsk – et en focalisant sa rhétorique sur une reconquête du Donbass, le président Poroshenko commença à envoyer des signaux clairs : l’option militaire était de retour.
Parallèlement à cette intensification des préparatifs militaires du coté ukrainien, le groupe de contact de Minsk (France, Allemagne, Russie, Ukraine) continuait la préparation du sommet d’Astana des chefs d’États concernés pour le mois de février, et ce, afin de cimenter une solution négociée à la crise. Les déclarations relativement conciliantes de Mme Mogherini, le Haut représentant de l’UE pour la politique étrangère et de sécurité commune, ainsi que l’initiative de 7 pays de l’UE – dont la France – de proposer une atténuation des sanctions contre la Russie, tout cela pouvait laisser espérer des signes de bonne volonté de la part des deux parties en présence. La reprise intensive des combats dans la semaine du 12 Janvier a mis un terme à la voie diplomatique dans l’immédiat.
L’Ukraine lança à partir du 18 janvier une “opération militaire massive” qui se solda par la perte de l’aéroport de Donetsk après 242 jours de combats de plus ou moins grande intensité. À la suite d’intenses tirs d’artillerie ukrainiens sur le centre de Donetsk et d’une petite percée vers le centre de la ville d’une colonne de blindés ukrainiens dont la progression fut stoppée par l’explosion du pont de Putilov, les forces séparatistes lancèrent une contre-attaque vers Piske la base arrière du bataillon du Pravii Sektor (son chef Dimitri Yarosh y fut d’ailleurs blessé au bras et au visage) et de l’armée régulière à l’Ouest de l’aéroport. À l’heure qu’il est les combats s’y déroulent toujours.
La reprise de l’aéroport par les FD a sérieusement mis à mal des troupes ukrainiennes toujours mal préparées, mal équipées et mal coordonnées. Les chefs des Bataillons Donbass (Semenchenko) et Azov (Beletskii) ont d’ailleurs déjà fait savoir publiquement leur écœurement vis-à-vis de la hiérarchie militaire ukrainienne, ce qui laisse présager des débats à venir houleux à la Rada.
Le nombre de victimes, tant du côté séparatiste que du côté loyaliste, se chiffre en centaines ou même peut-être en milliers de morts avec la majorité des pertes (morts, blessés, prisonniers) se comptant du coté ukrainien. [....]
La suite sur realpolitik
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Chronique-des-temps-presents-la
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Le 20 novembre 2013, à la Rada (parlement) le député Oleg Tsarev faisait d’étonnantes révélations…
TRANSCRIPTION :- Le député Oleg Tsarov a la parole!Honorables collègues,Honorable Vladimir Vasilievitch,Dans mon rôle en tant que représentant du peuple ukrainien, des militants de l’organisation se sont adressés à moi et m’ont fourni des preuves claires que sur notre territoire, avec le soutien et la participation directe de l’ambassade américaine à Kiev le projet « TechCamp » est mis en place en vertu duquel des préparatifs sont en cours pour une guerre civile en Ukraine.Le projet « TechCamp » prépare des spécialistes pour une guerre de l’information utilisant les médias modernes pour discréditer les institutions étatiques et des révolutionnaires potentiels pour organiser des manifestations et le renversement de l’État de droit.Le projet est actuellement supervisé et sous la responsabilité de l’ambassadeur américain en Ukraine: Geoffrey R. Pyatt.Après ma conversation avec l’organisation « Volya », j’ai appris qu’ils ont réussi à accéder aux installations du projet » TechCamp » en se faisant passer pour une équipe de spécialistes de l’informatique.À leur grande surprise, des séances d’information sur les particularités de l’utilisation des médias modernes ont eu lieu.Des instructeurs américains leur ont expliqué comment les réseaux sociaux et les technologies de l’Internet peuvent être utilisés pour la manipulation ciblée de l’opinion publique ainsi que pour activer le potentiel de protestation et pour provoquer des troubles violents sur le territoire de l’Ukraine par la radicalisation de la population et le déclenchement de luttes intestines.Les instructeurs américains montrent des exemples d’utilisation réussie des réseaux sociaux pour organiser des manifestations en Égypte, Tunisie et Libye.Les représentants de « TechCamp » délivrent actuellement des conférences à travers toute l’Ukraine.
Un total de cinq événements ont eu lieu jusqu’à présent.
Environ 300 personnes ont été formées comme agents, et sont maintenant actifs dans toute l’Ukraine.
La dernière conférence « TechCamp » a eu lieu les 14 et 15 Novembre 2013 en plein cœur de Kiev sur le territoire de l’ambassade des États-Unis!
Vous me dites quel pays dans le monde permettrait à une ONG de fonctionner à l’ambassade des États-Unis? C’est irrespectueux envers le gouvernement ukrainien et envers le peuple ukrainien !
Je lance un appel aux autorités constitutionnelles de l’Ukraine avec la question suivante:
Est-il concevable que des représentants de l’ambassade des États-Unis organisent les Conférences « TechCamp » en abusant ainsi de leur mission diplomatique ?
Laissez-le parler!
continuez!
La Résolution de l’ONU du 21 Décembre 1965 réglemente le caractère inadmissible de toute ingérence dans les affaires intérieures d’un État de façon à protéger son indépendance et sa souveraineté conformément aux paragraphes un, deux et cinq.
Je vous demande de considérer cela comme une requête de mener une enquête sur cette affaire.
Merci!
- Source - -
Stop Djihadisme ? Vraiment ?
Pour lutter contre le terrorisme, notre gouvernement ouvre... un site internet. Il est ici. Il s'agit de "comprendre, agir, décrypter et se mobiliser". Dans le décryptage, se trouve la lutte contre la propagande sur internet. Et le site gouvernemental rappelle que
"La loi du 13 novembre 2014 prévoit la possibilité de fermeture administrative de ces sites par l’État."
Soit. Mais comme le note l'Observatoire de l'islamisation, les livres djihadistes sont toujours en vente dans les librairies.
"L'Etat Islamique peut se féliciter d'avoir son livre de chevet vendu à la FNAC. Malgré le reportage de LCI , malgré la Une du Figaro en Juillet, l'enseigne persiste: le livre "La Voie du Musulman" , best-seller écrit par le cheikh algérien al Djazairi (né en 1921) connu pour ses prédications à la mosquée du Prophète à Médine, est toujours en vente ce mercredi 28 janvier à la Fnac rue de Rennes à Paris. Que lit-on à l'intérieur (avec cette édition aussi vendue en Fnac) ?
[...] "Il faut que tous les musulmans, formant un seul ou plusieurs états séparés, s'équipent de toutes sortes d'armes. Ils doivent aussi se perfectionner et s'améliorer dans l'art militaire défensif et offensif, pour défendre ou attaquer au moment opportun pour que le verbe de Dieu triomphe" page 267
"Avant d'entreprendre la guerre contre les infidèles, il faut les convier à l'islam, s'ils refusent on les invite à payer un tribut, s'ils refusent finalement, on recourt aux armes" page 269
"Celui qui renie les décrets divins concernant la prière, le jeûne, le pèlerinage, l'obéissance aux parents ou le Jihad est un renégat (…) Peines infligées aux renégats: Durant trois jours, on incite le renégat à renoncer à sa croyance et à demander grâce à Dieu, s'il n'accepte pas, il est passible de la peine capitale " page 395
"Kharaj ou impôt foncier: C'est un tribut que les musulmans imposent sur les terres conquises par la force" page 273
"Le Prophète est formel: "On ne doit ni édifier d'églises en terre d'islam ni les restaurer" page 271
"Dieu veut que les musulmans exterminent les polythéistes sans leur donner l'avantage d'être considérés comme prisonniers" page 274"
Sans parler des prêches dans les mosquées, souvent construites grâces aux municipalités.
Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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L’Iran quitte le dollar pour ses échanges internationaux
Le dollar ne tient encore que sur la puissance militaire américaine et les réseaux pétroliers d’Arabie saoudite et le Qatar au Moyen-Orient.
Toujours monnaie mondiale indispensable pour acheter du pétrole, le dollar perd de plus en plus pied dans les échanges internationaux. Sa valeur dégringolant, après la Russie, la Chine et l’Inde, c’est au tour de l’Iran de se séparer, au moins en partie, du billet vert.
« Dans ses échanges commerciaux avec l’étranger, l’Iran se sert désormais d’autres monnaies, notamment du yuan chinois, de l’euro, de la livre turque, du rouble russe et du won sud-coréen », a déclaré Gholamali Kamyab, vice-gouverneur de la banque centrale du pays.
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