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géopolitique - Page 663

  • JT du mardi 14-04-2015 de TVL avec Gilles Ardinat (Comprendre la mondialisation en 10 leçons)"

  • Pierre Rabhi : “La mondialisation est une horreur, non seulement pour l’Afrique, mais aussi pour le monde entier”

    Dans une interview accordée au média africain Droit Libre TV, l’agriculteur biologiste et écrivain Pierre Rabhi donne son point de vue sur le Burkina Faso, la mondialisation, l’alimentation, le surpopulation.

    Ce spécialiste de l’agro-écologie estime que la mondialisation est une horreur, non seulement pour l’Afrique, mais aussi pour le monde tout entier. « Elle détruit l’initiative des gens, elle confisque la possibilité des populations de se nourrir par elles-mêmes en les mettant en compétition avec des supra-sociétés qui deviennent si grosses qu’elles monopolisent le marché mondial. »

    Selon lui, la politique est inconsciente de l’immensité de l’enjeu qui est la continuité de l’humanité ou sa disparition.

    Nous sommes aujourd’hui sur un plan d’éradication de notre espèce. On pollue notre terre, notre eau, notre air ; on détruit nos semences donc le programme suicidaire est en route, surtout pour les damnés de la terre pour qui les souffrances sont atroces.

    Pour Pierre Rabhi, le surpopulation mondiale n’est pas la cause de la faim dans le monde, mais c’est plutôt le partage inéquitable des ressources : « Imaginez cinq personnes autour d’une table, on met un plat, et il y en a un qui prend quatre parts et laisse une part aux quatre autres, c’est comme ça que se fait le partage des biens de la planète. C’est à dire, les goulus, ceux qui consomment énormément, affament les autres. »

    Pierre Rabhi a écrit un livre : Vers La Sobriété Heureuse qui est un best-seller. Il traduit ce succès par le besoin d’un retour à la nature pour l’humanité. Son espoir est la créativité des gens et leur conscience, notamment en France.

    http://fr.novopress.info/185682/pierre-rabhi/

  • Poutine lève l’interdiction de livrer des missiles S-300 à l’Iran

    Il en fallait pas plus à l’axe américano-sioniste pour s’affoler… En effet ces missiles sol-air pourraient poser quelques problèmes à des  belligérants qui se sont habitués à massivement bombarder des zones avant d’envoyer des troupes au sol.

    Le Kremlin est revenu sur l’annulation en 2010 d’un contrat visant à équiper Téhéran de missiles anti-aériens. La décision avait été prise à l’époque dans le cadre des sanctions frappant l’Iran en réponse à son programme nucléaire.

    Nouveau revirement à Moscou. Le président Vladimir Poutine a signé ce lundi un décret annulant l’interdiction faite à son pays de fournir à l’Iran les missiles S-300.

    En 2010, son prédécesseur Dmitri Medvedev avait interdit la livraison de ces armes antiaériennes, dans le cadre de la résolution 1929 de l’ONU sanctionnant Téhéran pour son programme nucléaire controversé.

    La Russie et l’Iran avaient signé un accord d’un montant de 800 millions de dollars en 2007 en vue de la livraison de cet équipement. Après l’interdiction, Téhéran avait saisi la Cour internationale d’arbitrage à Genève (Suisse) pour réclamer à Moscou quatre milliards de dollars à titre de dédommagement.

     

    Depuis les deux pays se sont rapprochés. Au début de l’année, à l’occasion d’une visite à Téhéran du ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, Moscou et Téhéran ont signé un protocole d’accord pour renforcer la « coopération militaire bilatérale en raison des intérêts communs ». Moscou avait alors proposé à Téhéran de lui fournir des Anteï-2500, une nouvelle version des missiles perfectionnés S-300. Impossible de savoir si le Kremlin va maintenant honorer son ancienne promesse quant aux fameux S-300, mais il en a désormais la possibilité juridique.

    Une levée dénoncée par Israël et le Pentagone

    Déjà critiqué à l’époque par les Occidentaux et Israël, ce contrat remis sur les rails, qui intervient en pleines négociations sur la levée des sanctions visant l’Iran, ne devrait pas manquer de faire réagir dans les chancelleries. Ce lundi, Israël dénonçait cette levée de l’interdiction. Le ministre chargé des renseignements Youval Steinitz a affirmé dans un communiqué :

    [Cette annonce est le] résultat direct de la légitimité accordée à l’Iran avec l’accord en cours de préparation, et la preuve que la croissance économique qui suivra la levée des sanctions (internationales) sera exploitée par l’Iran pour s’armer et non pas pour assurer le bien-être du peuple iranien.

    Le Pentagone a lui aussi critiqué la possible livraison de missiles russes à l’Iran. « Notre opposition à ces ventes est ancienne et publique. Nous pensons que ces ventes n’aident en rien« , a estimé le colonel Steven Warren, porte-parole du Pentagone.

    De son côté, l’Iran s’est félicité de la décision du Kremlin. « Le développement de la coopération bilatérale (avec la Russie) et avec les pays voisins dans des domaines variés peuvent être très efficaces pour la stabilité et la sécurité durable de la région », a déclaré le ministre de la Défense Hossein Dehghan, en faisant référence aux « menaces extra-régionales et (au) développement des activités terroristes ».

    L’Iran comme la Russie sont visés par des sanctions économiques des Etats-Unis et des pays européens, Téhéran en raison de son programme nucléaire et la Russie à cause de son implication dans la crise ukrainienne. Les deux pays, qui se sont rapprochés ces dernières années dans le domaine économique, soutiennent le régime du président syrien Bachar al-Assad.

    Sur la question du nucléaire iranien, le 2 avril, après des mois de négociations, l’Iran et le groupe 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) sont tombés d’accord sur les grandes lignes d’un accord pour imposer des contrôles plus stricts sur le programme nucléaire de Téhéran. L’Iran demande en échange la levée des sanctions internationales.

    Source : Itélé

    http://www.contre-info.com/poutine-leve-linterdiction-de-livrer-des-missiles-s-300-a-liran#more-37544

  • Gabriele Adinolfi : "Je suis à la fois avec Pravyï-Sector et Poutine !"


    Gabriele Adinolfi : "Je suis à la fois avec... par agenceinfolibre

  • L’Amazonie fertilisée par… la poussière du Sahara

    Un désert qui fertilise une forêt équatoriale ? Incroyable mais vrai, assure une équipe de l’université de Londres qui décrit le voyage du phosphore au-dessus de l’Atlantique.

    Au point que la moitié des poussières du Sahara partant dans l’atmosphère provient de cette région qui reste la première au monde pour l’érosion éolienne. Or, nous apprenaient en octobre 2014 les chercheurs de l’université de Londres, ces poussières s’avèrent être un excellent fertilisant pour le massif amazonien.

    Depuis, une nouvelle étude publiée fin février 2015 dans le journal Geophysical Research Letters a même quantifié la quantité de sable ainsi déplacée par les vents de l’Afrique du Nord vers l’Amérique du Sud.

    Ce seraient ainsi 22.000 tonnes de nutriments qui parviendraient chaque année, en moyenne, jusqu’à l’Amazonie. Et, selon les chercheurs, ces apports équilibreraient les pertes en nutriments dues au ruissellement des pluies sur les sols de l’Amazonie. Mais ces apports ne représentent que 0.08% de la matière transportée depuis le Sahara vers l’Amérique du Sud. Les chercheurs estiment en effet que ce son 27,7 millions de tonnes de sable qui sont transportées par les vents jusqu’en Amazonie.


    Pour obtenir ces chiffres, les équipes de l’Université du Maryland, en partenariat avec le Goddard Space Flight Center de la NASA, se sont basées sur des données collectées par le satellite CALIPSO entre 2007 et 2013. Les images capturées par ce dernier ont permis aux chercheurs d’estimer la quantité de sable transporté. Et des études menées sur des échantillons de sable ont permis de calculer la quantité de nutriments (du phosphore) qu’ils contiennent.

    Une grande variabilité d’une année à l’autre

    L’équipe relativise toutefois la précision de ces chiffres, car d’une année à l’autre, les mesures montrent une grande variabilité dans la quantité de sable transportée. “Il y a 86% de variation entre l’année 2007, où la quantité de sable transportée était la plus importante, et l’année 2011, où il y en a eu le moins” relativise l’équipe.

    Ce que le vent transporte, ce sont des éléments arrachés aux squelettes des poissons qui ont habité pendant des millénaires les eaux du méga lac. Ces résidus sont constitués d’apatite, des composés phosphorés. Très légers, une partie de ces aérosols traversent l’Océan Atlantique pour se déposer sur le massif amazonien.

    Or, ce phosphore d’origine biologique est aisément assimilable par les plantes, lesquelles reçoivent du ciel une matière organique nécessaire à leur croissance. Très rare dans la plupart des sols (95% des gisements de phosphate minéral sont situés dans la seule région du sud marocain et du Sahara Espagnol), le phosphate n’en est pas moins essentiel pour le développement des végétaux.

    Les racines ne peuvent dégrader qu’une infime partie des éléments présents dans le sol car le phosphore minéral n’est pas mobile et il leur faut l’aide des champignons pour que arbres et herbes puissent capter les quantités qui leur sont nécessaires pour croître et se multiplier.

    Nul n’est en mesure de calculer la quantité de phosphore présent dans la dépression de Bodélé, aussi, la principale auteure de l’étude, Karen Hudson-Edwards s’inquiète-t-elle : “pour le moment, nous ne savons pas combien de temps la dépression Bodélé va continuer à fournir du phosphore à l’Amazonie. Alors que la forêt équatoriale est déjà sous la menace des activités humaines, nous espérons conduire des recherches plus approfondies pour déterminer quand cette importante source de fertilisant s’arrêtera“.

    Science et avenir

    http://fortune.fdesouche.com/379997-lamazonie-fertilisee-par-la-poussiere-du-sahara#more-379997

  • "Non, le massacre de 148 jeunes étudiants chrétiens kenyans n’a pas entraîné la condamnation internationale que nous étions en droit d’attendre"

    Excellente tribune de Joseph Macé-Scaron dans Marianne : 

    "L'Afrique du XXIe siècle, devenue une nouvelle Babel, va-t-elle être le champ clos d'une guerre de religion opposant le christianisme à l'islamisme ? Tel est bien l'enjeu de ce qui s'est passé à Garissa. Pendant des décennies, l'islam noir s'est caractérisé par sa tolérance et son syncrétisme. C'est cet islam-là qui est en train de céder la place à une religion agressive, déculturée, mondialisée, tournée au mieux vers la conversion, au pis vers l'anéantissement de l'adversaire. Une religion de guerre et de mort. Au secours, l'Afrique est en passe de devenir petit à petit un nouveau Moyen-Orient ! Cherchez l'erreur, trouvez l'horreur.

    Depuis des temps immémoriaux, les chrétiens sont présents dans la Corne de l'Afrique et pas seulement dans l'Ethiopie, copte orthodoxe. Le christianisme n'est pas ici une marque d'occidentalisation, il a produit son art propre, sa liturgie propre, ses icônes sont reconnaissables entre mille avec les yeux immenses de leurs saints ouverts sur l'éternité. Bref, il ne s'agit pas seulement d'une religion, mais d'une civilisation. Pour les islamistes issus de ce chaudron de sorcière qu'est la Somalie, cette situation originale est proprement insupportable puisqu'ils comptent prospérer dans les têtes vides en récitant cette fausse évidence : le christianisme, c'est l'Occident. Peut-être, peut-être qu'un jour les médias délaisseront ce Moyen-Orient que Dieu, lassé, a délaissé depuis longtemps, pour se tourner enfin vers l'Afrique. Peut-être que l'on verra alors CNN ne plus se mélanger les pinceaux en présentant des cartes des pays de la région, comme un stagiaire de BFM. On verra, soyons fous, de grandes émissions à France Télévisions sur ce continent si proche et qui leur semble à tous si loin, si incroyablement loin. Alors oui, ce jour-là, on verra poindre une éclaircie au cœur même des ténèbres".

    Lahire

  • Irak : nouvelles de l’État Islamique


    Alors que Daesh a subi un sérieux revers avec la reprise de Tikrit par l’armée irakienne et les milices chiites, l’organisation islamique continue ses provocations.
    Une vidéo diffusée par l’organisation (voir ici) annonce l’envoi de renforts depuis Raqqa vers la province de Salâh ad-Dîn afin de bloquer la progression de l’armée régulière. Actuellement les armées s’affrontent à la raffinerie de Baiji entre Tikrit et Mossoul, images ci dessous :

    La raffinerie de Baiji
    CCYKPsuW0AABppc
    Toujours dans un souci de propagande, Daesh a diffusé une vidéo dans laquelle des barbus détruisent à coups de masse et de scie circulaire le site archéologique de Nimrod. La vidéo se termine par le plastiquage total du site. Vidéo à voir ici.

     

    Site archéologique de Nimroud

    Site archéologique de Nimroud

    http://www.contre-info.com/

  • Des milliers de combattants de l’Etat islamique infectés par la leishmaniose

    Vont-ils eux aussi venir en France se faire soigner à nos frais ?!

    « Faute d’hygiène et parce qu’elles ne peuvent ou – dans le cas des combattants de Daesh – ne veulent accéder aux soins, des milliers de personnes dans les zones contrôlées par l’Etat islamique sont, selon des sources britanniques, actuellement infectées par la leishmaniose, une maladie de peau parasitaire transmise par des moucherons. La maladie est potentiellement mortelle si elle n’est pas soignée, et elle peut causer de graves dommages à des organes internes comme le foie. L’Express de Londres affirme que de nombreux combattants de Daesh sont atteints par le parasite.

    Elle se manifeste par des plaies ouvertes qui s’étendent alors que les parasites protozoaires« mangent » la peau. Des parasites qui se multiplient d’autant plus vite que la collecte des ordures n’est guère assurée dans les villes contrôlées par l’Etat islamique.

    Quelle est l’importance de l’épidémie ? La maladie est extrêmement virulente et certaines sources parlent de 100.000 personnes infectées, notamment dans les camps de réfugiés, en raison de l’effondrement du système sanitaire en Syrie.

    Qu’elle soit très présente à Raqqa, capitale auto-proclamée de l’Etat islamique, semble acquis : dans le nord-est de la ville déjà fortement endommagée par des bombardements, 2.500 cas ont été répertoriés.

    L’Etat islamique compterait actuellement entre 3.000 et 5.000 hommes à Raqqa.

    Les djihadistes ayant bloqué l’accès à tous les soignants étrangers dans les zones qu’ils contrôlent, ils ont de facto exclu non seulement les populations sur place mais également les militants de l’Etat islamique de l’accès aux soins, relativement aisés en début d’infection mais bien plus incertains une fois la maladie installée.

    Le premier cas de leishmaniose a été découvert en septembre 2013, selon l’Express, et s’étend d’autant plus rapidement que les médecins locaux ne sont pas armés pour combattre la maladie et que les organismes tels Médecins sans frontières ont dû fuir la région. La moitié des hôpitaux de Syrie ont fermé leurs portes ou sont gravement endommagés : selon The Independent, qui cite le doyen de la faculté de médecine tropicale duBaylor College of Medicine, la propagation de la leishmaniose est aujourd’hui « hors de contrôle ». »

    Anne Dolhein (source : reinformation.tv)

    http://www.contre-info.com/des-milliers-de-combattants-de-letat-islamique-infectes-par-la-leishmaniose#more-37497

  • Irak: l’opération de libération d’alAnabar a commencé..

    Baptisée «la grande opération de libération d’Al-Anbar», la libération d'al-Anbar a bel et bien commencé, enregistrant au cours de son premier jour, la libération de deux régions , a rapporté la chaine satellitaire iranienne alAlam.

    Le Président du Conseil provincial d’Al-Anbar, Sabah al-Karhout, a annoncé, que "les forces armées irakiennes et les tribus ont réussi à libérer deux régions, dans l’Est d’Al-Ramadi".

    Dans un entretien avec le site d'information irakien, Al-Sumariya News, il a souligné : «après le lancement de la grande opération militaire pour la libération d’Al-Anbar, les forces de sécurité, ont réussi à libérer des mains de Daesh, les régions d’Al-Sajjariya et d’Al-Falahat, situées dans l’Est d’Al-Ramadi».

    Et d'ajouter : "lors de cette opération, des dizaines de terroristes takfiristes ont été tués et blessés et les forces de sécurité poursuient leur opération, jusqu’à la libération entière de la province d’Al-Anbar".

    Cette opération, a débuté, ce mercredi, avec plus de dix mille forces tribales qui coopèrent avec les forces armées irakiennes.

    Selon alAlam, , citant un de chefs tribaux, Azhar almollah Khodr, " les forces irakiennes avançent sur deux axes pour la libération de la région alHamadiyah, à l'est d'al-Ramadi".

    Khodr a affirmé que "le premier axe est le pont alyabane et le second axe est Nazim altherthar."

    Pour sa part, le commandant de l’opération d’Al-Anbar , Qassem Al-Mohammadi, a confirmé que " cette opération a commencé de la région d’Al-Sajjariya et se poursuivra jusqu’à la libération complète de la province d’Al-Anbar, ajoutant que " les forces armées sont résolues à chasser les terroristes d’Al-Anbar et à la nettoyer de la présence des daechistes », a affirmé Qassem Al-Mohammadi.

    La chaîne d’information Al-Mayadeen a annoncé que "les forces de sécurité, les tribus en Irak avaient libéré deux régions dans l’Est d’Al-Ramadi, dans le cadre de la grande opération d’Al-Anbar".

    Azal al-Fahdawi, membre du Conseil provincial d’Al-Anbar a déclaré, que "la mise en condition de combat et l'armement de 10 mille forces nomades et tribales ont débuté et participeront dans la libération de la province d’Al-Anbar d du groupe terroriste de Daech, aux côtés des forces de sécurité irakiennes.

    "L’armée irakienne a commencé, aujourd’hui, dans la base d’Al-Habbaniyah à armer 10 mille combattants nomades, sous forme de forces volontaires populaires dans la province d’Al-Anbar » a indiqué ce membre du Conseil provincial d’Al-Anbar. L’armée irakienne fournit des armes légères et semi-lourdes, des munitions et d'autres équipements à la disposition des forces volontaires.

    Le Premier ministre irakien, Haïdar al-Abadi, s’est rendu dans cette province en vue d’examiner de près le processus de cette opération et de s’entretenir avec les commandants sur place .

    source : Al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuklVuFuVAQzrRvEPz.shtml