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géopolitique - Page 720

  • L’État Islamique aux portes de Bagdad

    Lu sur le site Média Presse Info : Selon mailonline du 1er octobre 17 heures (site internet du Daily Mail) les terroristes de l’État Islamique (Daesh) sont à 1 km de Bagdad. Ils tentent de prendre le contrôle de la capitale où règne désormais une atmosphère de peur. Hier 1000 soldats irakiens auraient été tués en périphérie de la ville.

    Il semblerait que les combattants de Daesh n’ont pas réussi à prendre la ville de Falloujah et auraient décidé de se diriger vers Bagdad à 50 km. Apparemment Obama aurait surestimé les capacités de l’armée irakienne et sous-estimé celles de Daesh.

    Le problème des bombardements tient à la difficulté de localiser les cibles militaires notamment d’armes. Ce faisant les Britanniques se seraient rattrapés sur les puits de pétrole. Par ailleurs de nombreux civils auraient été tués.

    Les rues de la capitale sont vides alors qu’habituellement les voitures sont pare-choc contre pare-choc. Un soldat irakien a déclaré à Sky Nouvellesque si les djihadistes approchaient, il se débarrasserait de son uniforme. S’il était capturé il déclarera qu’il a été obligé de s’enrôler. Cela donne une idée du moral de l’armée irakienne.

    Apparemment les églises chrétiennes sont extrêmement inquiètes et s’apprêtent au martyr.

    À ce moment les combats continuent de faire rage autour de Bagdad.

    http://www.contre-info.com/

  • La djihadiste Souad Merah touchait 2.500 euros de prestations sociales par mois

    La France est généreuse, surtout avec les djihadistes qu’elle abrite en son sein… On apprend ainsi par nos confrères de La Dépêche du Midique Souad Merah, la soeur de Mohammed Merah, elle-même djihadiste et se réjouissant des actes de son frère (l’assassinat de soldats et d’enfants en 2012), touchait mensuellement 2.500€ de prestations sociales : mère isolée, quatre enfants.

    Au printemps dernier, Souad Merah avait défrayé la chronique. En effet, on apprenait que, selon nos confrères de La Dépêche :

    Le 20 mai, une école toulousaine signale l’absence anormale et répétée d’un des enfants de Souad. Les enquêteurs se rendent au domicile de la mère, quartier du Mirail, à Toulouse. L’appartement est vide et les enfants ont disparu. Les investigations menées permettent d’établir le parcours de Souad Merah. La mère de famille,sans emploi qui touchait mensuellement 2500€ de prestations sociales (mère isolée, quatre enfants), a embarqué depuis Barcelone le 9 mai à 12 h 25 sur un vol de la Turkish Airlines pour Istanbul. Elle aurait ensuite atterri en fin d’après-midi avec ses quatre enfants, âgés de 9 mois, 3 ans, 10 ans et 14 ans. Le soir même, la famille se serait envolée pour Gaziantep, une ville proche de la frontière syrienne. A cette époque, son second mari, Abdelouahed El Baghdadi et père des deux derniers enfants de Souad, avait déjà rejoint la Syrie avec Imad Djebali et Gaël Maurize, tous les trois interpellés et transférés, depuis mercredi soir, dans les locaux de la DGSI, à Levallois-Perret.

    Et surtout ces jours deniers :

    Assiste-t-on, peu à peu, au retour des exilés du clan Merah ? Après l’arrivée, mardi, dans des conditions rocambolesques, à Marseille, du second mari de Souad Merah, Abdelouahed El Baghdadi, deux des enfants de la sœur aînée de Mohammed Merah, Souad, sont eux aussi de retour à Toulouse. Agés de 10 et 14 ans, ces deux garçons sont arrivés à l’aéroport de Toulouse-Blagnac, en provenance d’Algérie, mardi, accompagnés de leur père. Un retour qui devrait leur permettre de reprendre le fil de leur scolarité. La mère des enfants, Souad Merah, se trouverait toujours près d’Alger avec ses deux autres fils de 9 mois et 3 ans.

    Pour lire l’article dans son intégralité

    http://fr.novopress.info/175924/la-djihadiste-souad-merah-touchait-2-500-euros-de-prestations-sociales-par-mois/

  • Les ripostes de Moscou

    La député européenne allemande Rebecca Harms, coprésidente du groupe des Verts au Parlement européen, a été interdite d’entrée en Russie, où elle venait assister au procès de la pilote ukrainienne Nadejda Savtcheko, soupçonnée d’espionnage.

    Le ministère allemand des Affaires étrangères a qualifié cette mesure d' »inacceptable » tout en protestant auprès de l’ambassade russe à Berlin, tandis que de son côté l’ambassade d’Allemagne à Moscou, a protesté auprès du ministère russe des Affaires étrangères.

    Ce à quoi, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Alexeï Mechkov, a répondu que Moscou avait sa « liste noire » : « Cet incident est directement lié à la liste évoquée [des personnalités russes interdites en UE, NDLR]. Ceux qui ont décrété des sanctions contre des représentants russes, y compris contre la direction de notre parlement, devaient bien se rendre compte que la Russie y réagirait de façon adéquate », a indiqué le diplomate à Ria Novosti.

    Selon M. Mechkov, la liste en question est « comparable à celle de l’Union européenne ». « On doit comprendre que les personnes qui figurent sur cette liste n’y ont pas été portées par hasard. »

    Qui est Nadejda Savtcheko qui doit être jugée et qui suscitait l’intérêt de Rebecca Harms refoulée à la frontière russe ?

    Ce pilote ukrainien doit répondre de l’accusation du meurtre de deux correspondants de la chaîne de télévision russe VGTRK, Igor Korneliouk et Anton Volochine, tués par un tir de mortier le 17 juin dernier près de Lougansk, en Ukraine.  Mme Savtcheko, pilote d’hélicoptère a servi pendant 10 ans dans les rangs de l’armée ukrainienne, elle a été arrêtée le 19 juin par les forces d’autodéfense populaire. Toutefois, le Comité d’enquête de Russie déclare que la militaire ukrainienne a été arrêtée sur le sol russe, alors qu’elle tentait de se faire passer pour réfugiée. 

    Paris avait « déploré le décès de deux journalistes russes, Igor Korneliouk et Anton Volochine, survenu le 17 juin lors de combats dans l’est de l’Ukraine. Toute la lumière devra être faite sur les circonstances de la mort de ces deux journalistes », « La France rend hommage au courage des journalistes qui continuent d’exercer leur mission partout dans le monde en dépit des dangers et des menaces. Elle continuera de faire de la défense de la liberté d’informer et d’être informé une priorité de sa diplomatie », avait déclaré un communiqué du Quai d’Orsay.

    Enfin Nadejda Savtcheko, la pilote accusée du meurtre des deux journalistes se trouve en tête de la liste du parti « Patrie »de Ioulia Timochenko. Les deux femmes sont ainsi parfaitement assorties puisque Julia Timochenko désirait lancer une bombe sur le Donbass. La liste « Patrie » est aujourd’hui créditée de 8% dans les sondages ukrainiens pour les prochaines élections législatives du 26 octobre.

    Ce procès s’est tenu alors que plus de 400 corps ont été découverts dans des fosses communes près de Donetsk, dans des zones occupées par les troupes de Kiev, selon Moscou.Sergueï Lavrov lors d’une conférence de presse à Moscou ce mercredi a déclaré:

    « Nous espérons que l’Occident et les organisations internationales ne resteront pas silencieuses sur ces faits, et que les médias occidentaux couvriront de façon objective cet événement. Alors qu’ il est évidement qu’ils essaient de le passer sous silence », a noté M. Lavrov, ajoutant que « L’OSCE effectue déjà son travail dans la zone. Nous allons chercher à établir la vérité et punir les coupables».

    E Defresne

    http://medias-presse.info/les-ripostes-de-moscou/15851

  • Musulmans de France : et le Hamas l’emporta sur Hervé Gourdel dans un rapport de 30 à 0...

    La fébrilité avait gagné les rédactions : les musulmans de France allaient manifester leur colère contre la barbarie djihadiste ! « Allez, grouille-toi et trouve-moi vite un musulman qui proteste ! », hurlaient les rédacteurs-en-chef. Ainsi fouettés, les journalistes en trouvèrent quelques uns… Les chaînes d’info en continu martelaient qu’on allait voir ce qu’on allait voir. Des foules immenses, peut-être ? Des imams et des intellectuels supposément musulmans se relayaient pour dire tout le mal qu’ils pensaient des assassins d’Hervé Gourdel.

    L’envoyée spéciale de France Info avait établi son QG devant la Grande Mosquée de Paris et faisait monter la tension avec ses « ils arrivent, ils arrivent ! »

    La Grande Mosquée de Paris est, comme son nom l’indique, grande : elle peut contenir plusieurs milliers de fidèles. Et c’est précisément après la prière du vendredi que – pour garantir l’affluence - devait avoir lieu le rassemblement tant attendu. Et le rassemblement eut lieu : quelques centaines de personnes selon les journalistes pourtant très bien disposés. Quelques centaines de personnes ? Moins que les djihadistes français partis rejoindre les coupeurs de tête d’Irak et de Syrie… A peu près autant que ceux qui avaient crié lors d’un mémorable « Jour de Colère » : « Juif, la France n’est pas à toi ! »… Et tellement, tellement moins, trente fois moins peut-être que les foules qui avaient défilé dans Paris pour clamer leur soutien au Hamas et leur haine d’Israël.

    Alors on stigmatise ? Non. On a juste envie de pleurer. Les musulmans ne sont, bien sûr, pas obligés de manifester dès que l’injonction leur en est faite. Mais là, il y avait quand même un appel du recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur ! Des unes des journaux ! Un appel d’intellectuels qui barrait en gros la première page de Libération. « Nous sommes tous des sales Français ! », en référence au communiqué des assassins d’Hervé Gourdel. Tout ça pour ça. Tout ça pour rien…

    Mais quelle explication à ce désastre ? Il y a en France une multitude de collectifs, d’associations, de groupes de banlieue dont la raison d’être est de lutter contre l’ « islamophobie » et pour la Palestine. En revanche, il n’y a aucun comité de ce type pour combattre le djihadisme, le fanatisme, l’islamisme et la terreur fondamentaliste. Mais à quel titre, objectera-t-on, les musulmans de France seraient-ils appelés à s’engager ainsi ? Simplement au titre qu’ils sont également français… [....]

    Benoît Rayski

    La suite sur Atlantico

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Musulmans-de-France-et-le-Hamas-l

  • Irak : des frappes françaises pour quoi faire ?

    La menace terroriste est bien réelle, mais plus de quinze années d’engagements militaires contre les groupes djihadistes ne semblent pas l’avoir réduite.

    Fin connaisseur de la chose militaire, Michel Goya, historien et colonel de l’infanterie de marine, l’assure : « Avec le pouvoir actuel et le précédent, on serait allés en Irak en 2003. » Fort de cette conviction, il s’est amusé à imaginer ce que l’affaire aurait alors coûté à notre pays, si Jacques Chirac n’avait pas dit non à cette guerre : « En comparant avec les autres alliés notamment britanniques, nous aurions eu aux alentours de 150 soldats tués et 1000 blessés, plus des coûts humains indirects (suicides, troubles psychologiques graves, non renouvellement de contrats, etc.) du même ordre, soit l’équivalent de deux régiments complets perdus. Financièrement, en cumulant les coûts militaires et l’aide civile cette opération aurait coûté entre 5 et 10 milliards d’euros à l’Etat, sans parler des coûts indirects (pensions pour les blessés, remise en condition du matériel, etc.) difficilement calculables. » Tout cela pour le résultat politique catastrophique que l’on observe aujourd’hui en Irak, avec le pays sunnite aux mains des djihadistes du pseudo Etat islamique (Daesh) et une nouvelle intervention militaire occidentale, la troisième en moins de vingt-cinq ans.

    A l’heure où la France s’engage aux côtés des Américains dans une nouvelle guerre, l’uchronie du colonel Goya est une piqûre de rappel. Les guerres, fussent-elles contre « des barbares et des égorgeurs », ne sont jamais fraîches et joyeuses. Certes, l’opération française Chammal, avec une mission aérienne par jour au-dessus de l’Irak, n’est pas comparable à Iraqi Freedom de 2003. Mais, comme le constate un diplomate, « on va payer le prix fort ». Le montagnard Hervé Gourdel, enlevé en Kabylie par les djihadistes algériens de Jund al-Khilafah (soldats du califat), en sait quelque chose. Ce groupe, lié à al-Qaïda, a fait allégeance à l’Etat islamique et menace de tuer leur otage sous vingt-quatre heures si Paris poursuit ses frappes en Irak. « La France n’a pas peur », martèle le ministère de l’Intérieur Bernard Cazeneuve en réponse aux menaces de Daesh qui appelle à « tuer les sales Français de n’importe quelle manière », précisant que, faute d’explosifs pour confectionner une bombe, il est possible de les « écraser avec votre voiture » L’outrance des propos, de part et d’autre, en témoigne : nous sommes bien en guerre.

    Mais pour quoi faire ? Avons-nous tiré le bilan de deux décennies d’interventions militaires occidentales dans le monde musulman ? Barack Obama l’avait fait et son jugement était très négatif. Devant les cadets de West Point, il expliquait en mai que « certaines de nos erreurs les plus coûteuses ne venaient pas de notre retenue, mais de notre volonté de se précipiter dans des aventures militaires sans penser aux conséquences ». Après avoir voulu extirper les Etats-Unis d’une « longue saison de guerres », le président américain est aspiré dans un nouveau conflit en Irak et, depuis mardi, en Syrie. Conjuguée à la pression d’une partie de son Administration (diplomates et militaires), l’émotion suscitée par l’égorgement d’otages américain et britannique, pour légitime qu’elle soit, a tout emporté sur son passage. Or, en matière stratégique, l’émotion est rarement bonne conseillère.[....]

    La suite sur Secret Defense

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Irak-des-frappes-francaises-pour

  • Reportage : le djihad en famille

    Avertissement : ce reportage a été réalisé par l’agence CAPA pour M6. C’est la même clique de journalopes qui avait réalisé en 2010 l’émission « Les Infiltrés :  A l’extrême-droite du Père ». Violente charge contre Dies Irae, son président Fabrice Sorlin et les catholiques en général, le reportage était un cas d’école de désinformation.
    Par conséquent le reportage « le djihad en famille » n’est pas à prendre pour argent comptant.
    A noter que les commentaires en « voix off » sont plus indulgents à l’égard de cet africain qui souhaite combattre pour l’Etat Islamique que pour les membres de Dies Irae en 2010.

    Pour voir le reportage, cliquez ici. (Troisième partie)

    « Antony et Sabrina sont aujourd’hui en Syrie, sans que l’on ne sache vraiment où, ni dans quel état de santé. Le jeune couple et son fils de 3 ans ont quitté la France le 14 septembre dernier pour Istanbul, en Turquie, puis Gaziantep et enfin la ville-frontière d’Elbeyli, pour rejoindre la Syrie. Sans avertir leurs familles ni leurs proches, ils ont tout quitté pour rejoindre Daesh, où le jeune homme entend combattre aux côtés des djihadistes. Pour l’émission 66 Minutes, diffusée dimanche soir à 17h15, M6 les a suivis au plus près de la frontière avec la Syrie, avant de rencontrer les parents de la jeune femme, et de suivre à distance leur itinéraire. »

    Antony aurait rejoint un camp d’entraînement

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    http://www.contre-info.com/

  • Urgence Irak : c’est maintenant qu’ils ont besoin d’aide

    Un communiqué de l’AED pour un projet d’aide aux réfugiés chrétiens d’Irak, qui ne sont toujours pas rentrés chez eux, et que guette l’hiver :

    « Les réfugiés pensaient que cet exode forcé ne durerait que quelques jours. Deux mois après, ils sont toujours là, rien n’a changé pour eux. Beaucoup sont désespérés et ont un grand besoin de notre soutien et de notre prière.

    Mgr Casmoussa, archevêque émérite de Mossoul. confiait avant-hier lors d’une intervention en France : « Nous ne sommes plus aux portes de l’hiver, nous sommes déjà dans l’hiver, et nous n’avons pas encore résolu le problème de l’habitat. Chaque jour de retard pour la libération du pays favorise l’émigration des chrétiens : c’est le plus grand danger qui nous guette. Il faut faire vite pour aider cette population qui est perdue psychologiquement ».

    Voici le témoignage du Père Benham Benoka, entièrement dévoué à la population dans un camp de réfugiés où vivent 70 000 Irakiens chrétiens expulsés de leurs maisons par l’État islamique (aussi appelé DAECH). »

  • HORREUR… MALHEUR… Ah !… Vos cris d’orfraie ne trompent plus personne ! par NOBELINE

    Ces derniers jours, deux journalistes américains et un touriste français ont été décapités par des barbares musulmans appelés djihadistes et les politiques français crient à l’assassin comme s’il s’agissait d’une toute première fois.

    Le très socialiste président leur ouvrant la voie de son laïus à la Caliméro, depuis New York où, très précisément, il rencontre… des chefs d’états soupçonnés d’y être impliqués pleinement.

    Cessez donc ces simagrées qui nous indisposent, messieurs. Les gouvernants français savent. La France diplomatique SAIT.

    Voilà soixante ans qu’elle a été confrontée à cette même barbarie et elle ne s’en est pas offusquée, pour autant. Au contraire. Elle a multiplié, depuis, les actes inconsidérés qui ont amené les Français à vivre dans l’insécurité perpétuelle même sur le sol de la Mère Patrie.

    Certes, on se demande pourquoi ce guide français du haut pays niçois est allé se perdre dans les contrées kabyles qui, plus personne ne l’ignore, ont été le tout premier théâtre des crimes barbares et antifrançais en Algérie.

    Pensait-il qu’à soixante ans de distance, leur opinion envers un Occidental, Français et chrétien de surcroît, pouvait avoir fléchi ?

    C’est, en tout cas, ce que les bienpensants de notre pays s’échinent à faire croire à nos compatriotes. Aidés, en cela, par ceux qui appliquent la politique arabe de la France qui perdure depuis ce cher général.

    Ô Français ! Comme votre jugement est puéril. La vie serait-elle faite, selon vous, de bonbons et de caramels mous ? Mais quand, donc, ouvrirez-vous les yeux tout grands ?

    Faut-il vous rappeler les précédents - si proches, cependant - qui ont jalonné la vie de ces Français qui, dans les larmes et le sang, tentaient de sauver leur vie pendant que vous ne pensiez qu’à vous débarrasser « de l’affaire algérienne » sans en chercher vraiment la solution ni entrevoir les conséquences.

    La barbarie ? Elle était là et vous avez fermé les yeux.

    Parce que vos dirigeants, de  gauche, d’abord et de Gaulle, ensuite, vous ont convaincu qu’il n’y avait pas de barbarie. 

    Parce qu’ils vous ont dit que ces « rebelles » menaient un juste combat. Hier, c’étaient des rebelles, aujourd’hui, ils les appellent djihadistes mais ne vous y trompez pas. Ce sont les mêmes !

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  • Face aux barbares, la civilisation unique ?

    Le politiquement correct est une idéologie totalitaire douce pour défendre une pensée qui s’écrit à la gomme en effaçant notre identité.

    C’est ainsi que l’actualité présente nous invite à nous méfier du mot « civilisation ». Il est exclu d’évoquer la lutte contre le prétendu « État islamique » comme un choc de civilisations. Tout au plus peut-on opposer LA civilisation à la barbarie. D’un côté, il y aurait l’immense majorité des humains avec leurs différences culturelles et, de l’autre, une poignée de fanatiques qui n’auraient pas lu le Coran. La civilisation, ce serait donc la quasi-totalité de l’humanité. Cette conception large justifierait amplement que les nations européennes, les États-Unis et l’Arabie saoudite forment une coalition contre le terrorisme prétendument islamique. Mais que défend cette coalition ? Les naïfs diront aussitôt : l’humanisme, le respect de l’autre, la tolérance, la liberté, la démocratie. C’est d’ailleurs au nom de ces valeurs que nous rejetons à la fois les djihadistes et leurs adversaires, les régimes autoritaires laïcs, leurs massacres au gaz, et leur implacable tyrannie.

    Malheureusement, cette proclamation ne résiste pas à la critique. Le royaume wahhabite, notre allié, qui règne sur les lieux saints de l’islam, n’est évidemment pas une démocratie. La liberté y est inconnue, la charia y est appliquée avec rigueur. Les décapitations publiques au sabre s’y font simplement davantage dans les formes. On cherchera, en vain, la dose supplémentaire d’humanisme présente à Riyad et absente à Damas. Il est possible, depuis près de vingt siècles, d’être pleinement chrétien en Syrie quand ça ne l’est pas, aujourd’hui, en Arabie saoudite. La différence est la même pour la condition féminine. Nous ne défendons pas une civilisation commune qui n’existe nullement.

    Si l’on descend de l’étage de la réflexion philosophique pour en revenir à l’examen des intérêts réels en jeu, on comprend bien que les États peu démocratiques du Golfe, nos économies et nos puissants groupes pétroliers soient dans le même camp.

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  • "Le dialogue ne stoppe pas les extrémistes. La violence s’impose"

    Le patriarche syriaque catholique Ignace Youssef III Younan déclare à l'AED :

    « Les chrétiens du Proche-Orient auront un avenir quand la famille des nations s’engagera vraiment pour la liberté religieuse ».

    « Nous, les évêques, ne sommes ni militaires ni politiciens mais ce qui est clair, c’est que l’EI [Etat Islamique] doit être stoppé, quels que soient les moyens qu’il faille employer pour cela. Le dialogue ne stoppe pas les extrémistes. La violence s’impose, je ne saurais juste pas dire quel genre de violence. »

    Mgr Silvano Tomasi ajoute :

    « le pape François demande que la communauté internationale stoppe l’agresseur injuste. Cela fait partie de la doctrine sociale de l’Église, selon laquelle un agresseur injuste doit être stoppé et désarmé. L’Église doit constituer une sorte de conscience de la communauté mondiale. Elle appelle à l’action mais l’aspect technique ne fait pas partie de sa mission. »

    « L’usage de la violence pour stopper l’agresseur est possible, cela ne signifie pas mener une guerre. Un policier qui utilise la violence pour faire régner l’ordre dans un quartier, ne déclare pas pour autant la guerre à la population de ce quartier. De la même manière, la communauté internationale devrait désarmer l’agresseur pour faire revenir la paix dans ces régions où ces pauvres chrétiens sont persécutés. »

    Michel Janva