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géopolitique - Page 723

  • L’Iran démantèle un réseau lié à Daesh

    Les forces de sécurité iranienne ont démantelé plusieurs cellules et groupuscules terroristes liés à la milice wahhabite takfiriste Daesh (Etat islamique).

    Selon le ministre iranien de l’intérieur Sayed Mahmoud Alawi, qui s’exprimait dans un discours prononcé avant le prêche du vendredi à Téhéran et cité par l’agence Fars News, plusieurs membres de ces groupes ont été arrêtés et leur équipements militaires ont été confisqués.

    Ils se préparaient pour déstabiliser plusieurs régions en Iran, avec l’aide de services de renseignements de pays ennemis, a-t-il précisé, sans mentionner lesquels.

    « Les ennemis de la République islamique d’Iran ont sans cesse déployé toutes leurs capacités pour affaiblir l’Iran, et les services de renseignements des Etats-Unis, de l’entité israélienne et de certains pays de la région ont tout fait pour déstabiliser la sécurité dans plus d’une région iranienne,.., mais avec l’aide de Dieu et de la coopération entre les différents services de sécurité, ces tentatives ont été avortées », a-t-il indiqué.

    Il a rappelé que les forces de sécurité ont torpillé un attentat suicide qui était prévu l’an dernier, durant les marches organisées le dernier vendredi du mois de Ramadan pour le jour mondial d’al-Quds dans les deux villes de Chiraz et de Zahedane en arrêtant et tuant les membres de la cellule chargée de l’exécuter.

    Sayed Alawi a rappelé aussi l’affaire du sportif iranien qui avait été enlevé l’an dernier dans le gouvernorat Sistan-Baloutchistan en échange d’une rançon, et dont la libération avait permis alors de découvrir un groupuscule qui voulait effectuer des attentats dans la ville sainte de Machhad, au nord-est du pays.

    Al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuFkAkkAVEFSPbPjrF.shtml

  • Ali Khamenei : « L'Iran ne cède jamais aux menaces, les Etats-Unis ont perdu tout honneur » (VOSTFR)

    Discours du Guide Suprême de la République Islamique d’Iran, Sayed Ali Khamenei, durant une rencontre avec des enseignants – 06 mai 2015
    Dans ce discours, Sayed Ali Khamenei rappelle les raisons de l'hostilité de l'Occident contre l'Iran, à savoir le fait qu'il s'agit d'une grande puissance indépendante et anti-impérialiste qui a su résister à toutes les tentatives de déstabilisation orchestrées depuis l'extérieur. Comme pour le rapprochement avec Cuba, il s'agit pour les Etats-Unis d'un aveu d'échec de leur politique d'agression totale (économique, militaire, diplomatique, médiatique, etc.) visant à imposer un changement de régime à des nations qui jouissent d'un très grand soutien populaire. Sayed Khamenei dénonce les menaces d'attaque militaire comme de vaines fanfaronnades, et rappelle avec l'exemple de l'agression américano-saoudienne contre le Yémen que les Etats-Unis ont perdu tout honneur et toute respectabilité au Moyen-Orient et dans le monde.

    Transcription :
    Il y a un autre point qui est sans rapport avec la question du système éducatif, mais qui compte parmi les questions fondamentales du pays. Ce point concerne la façon dont les ennemis se comportent envers la République Islamique. Au cours des 35 dernières années, la grandeur du mouvement glorieux de notre peuple a toujours attiré le regard de nos ennemis. Ils ont souvent exprimé leur vantardise et leurs fanfaronnades, et ils ont fait tous les efforts possibles contre nous, mais ils ont toujours éprouvé une crainte respectueuse pour le peuple d’Iran et la République Islamique. Par conséquent, nous devons préserver cela. Cette crainte respectueuse – qui est une réalité et non une illusion – doit être préservée. Nous sommes un grand pays comptant plus de 70 millions d’habitants, et nous avons un passé culturel et historique qui est plus profond et plus original que le passé culturel et historique de nombreux autres pays dans le monde. Nous sommes un peuple qui a du courage et de la détermination. Nous sommes un peuple qui défend son identité et son caractère.
    Un exemple de cela est apparu durant les huit ans de l’ère de Défense Sacrée [1980-1988, la « Guerre Imposée » par Saddam Hussein contre l’Iran]. Au cours de ces huit années, toutes les puissances mondiales à l’est et à l’ouest ainsi que leurs agents et cohortes ont uni leurs forces pour mettre le peuple iranien à genoux, mais ils n’y sont pas parvenus. Par conséquent, ce peuple ne mérite-t-il pas d’arborer sa grandeur et sa gloire aux yeux des observateurs mondiaux ? Cette grandeur doit être préservée. Les responsables politiques de différents pays et ceux qui sont bien informés nous ont dit – certains d’entre eux nous l’ont dit directement et d’autres pas, mais ils en ont parlé entre eux et nous en avons été informés – que si les sanctions que nos ennemis nous ont imposées et les pressions qu’ils ont exercées sur la République Islamique avaient été dirigées contre tout autre pays, elles l’auraient complètement anéanti, mais qu’elles n’ont pas même pu faire trembler la République Islamique. [Audience : « Dieu est Le plus grand ! Khomeini et Khamenei sont nos leaders ! Mort à l’Amérique ! Mort à Israël ! »] Nous sommes effectivement une telle puissance. Ce n’est pas là un incident mineur, c’est bien plutôt une réalité essentielle.
    Bien sûr, la propagande mondiale place toujours un couvercle, un rideau et une couverture de brouillard destinés aux publics afin qu’ils ne puissent percevoir bien des réalités. Cependant, beaucoup de gens dans le monde et de nombreux pays – en particulier, ceux qui sont proches de nous – saisissent bien ces réalités. Tous les hommes politiques dans le monde voient ces réalités. Vous ne devez pas prêter attention à leurs déclarations. Tous ces dirigeants nationaux, hommes politiques et porte-paroles de différents pays occidentaux et européens, en Amérique et dans d’autres lieux – qui font parfois des déclarations absurdes – connaissent en eux-mêmes la grandeur, la gloire, la puissance et la compétence du peuple iranien, bien qu’ils ne le disent pas dans leurs propos.
    J’ai évoqué à plusieurs reprises les négociations nucléaires et d’autres questions, et nous avons fait part de nos exigences, mais tout le monde – y compris nos responsables en charge de la politique étrangère, les autres responsables et les élites de la société – devrait faire attention au fait que si un peuple ne peut pas défendre adéquatement son identité et sa grandeur face aux puissances étrangères, alors il va certainement être rabaissé. Cela ne fait aucun doute. Nous devrions apprécier la valeur de notre caractère et de notre identité. Les ennemis profèrent des menaces. Il y a quelques jours, deux hommes politiques américains ont émis des menaces militaires. Et de telles menaces sont émises par de nombreux autres politiciens qui ne disposent pas de postes très importants et sensibles. Je ne comprends pas. Que signifient des négociations à l’ombre des menaces ? Ils veulent que nous négociions à l’ombre des menaces ! C’est comme s’il y avait une épée brandie au-dessus de nos têtes !
    Le peuple d’Iran n’est pas comme ça. Le peuple d’Iran ne tolère pas de négocier à l’ombre des menaces. Pourquoi émettent-ils des menaces ? Pourquoi disent-ils des absurdités ? Ils disent que dans telles et telles circonstances, ils pourraient attaquer l’Iran. Tout d’abord, au diable vos menaces, jamais vous n’oserez faire une telle chose [Audience : « Dieu est Le plus grand ! Khomeini et Khamenei sont nos leaders ! Mort à l’Amérique ! Mort à Israël ! »]. Vous n’oserez pas le faire, et deuxièmement, j’ai déclaré à l’époque de l’ancien président des Etats-Unis – à cette époque aussi, il proférait des menaces – que le temps des attaques éclair (« hit and run ») est terminé. Vous ne pouvez plus prétendre : « Nous allons les frapper et ensuite nous allons fuir. » [Rires dans l’audience] Ce n’est plus le cas. Vous allez vous embourber et nous vous traquerons. Le peuple d’Iran ne laissera jamais échapper ceux qui transgressent contre lui. Nous traquerons quiconque essaie une telle chose.
    Tout le monde – y compris nos négociateurs – doit prêter attention à cela. Nos négociateurs doivent constamment prendre en considération les lignes rouges et les orientations principales. Bien sûr, ils le font sans doute déjà. Par la grâce d’Allah, ils vont les prendre en considération et ils ne franchiront pas ces lignes rouges. Néanmoins, il est inacceptable que les Américains émettent des menaces. Pourquoi émettez-vous des menaces ? Vous n’avez pas besoin de ces négociations moins que nous-mêmes. Oui, nous souhaitons la levée des sanctions, mais même si cela ne se produit pas, nous pouvons nous en sortir par d’autres moyens. Cela a été prouvé. Un jour, j’ai mentionné cette question [l’Economie de Résistance], et heureusement, aujourd’hui, je vois que des économistes, différents responsables et ceux qui sont familiers avec les questions économiques du pays répètent constamment cela. Ils disent qu’il n’est pas vrai que les problèmes économiques du pays soient tributaires des sanctions et que les problèmes économiques ne puissent être résolus que si les sanctions sont levées. Les problèmes économiques peuvent être résolus avec notre propre détermination, notre volonté, nos propres actions et mesures, que les sanctions soient présentes ou non. Bien sûr, si les sanctions disparaissent, il sera plus facile de le faire. Avec les sanctions, ce sera un peu plus difficile, mais c’est possible.
    Telle est notre perspective au sujet des négociations, mais le gouvernement actuel des Etats-Unis a vraiment besoin de ces négociations. L’un des points fondamentaux que les Américains soulèvent dans leur bilan est qu’ils ont réussi à amener la République Islamique à la table de négociation et à lui imposer telle ou telle chose. Ils ont besoin de cela. Si la partie adverse n’a pas besoin de ces négociations plus que nous – mais c’est clairement le cas –, du moins n’en a-t-elle pas besoin moins que nous. Alors, pourquoi profèrent-ils des menaces ? Je ne suis pas d’accord avec ces négociations qui sont menées à l’ombre des menaces. Nos responsables peuvent aller leur parler. Ils peuvent négocier et parvenir à un accord. Cela est acceptable – bien sûr, à condition qu’ils observent les principales lignes directrices – mais ils ne doivent en aucun cas accepter la coercition, l’intimidation, l’humiliation et les menaces.
    Aujourd’hui, la réputation des Etats-Unis a été complètement ruinée partout dans le monde. L’action du gouvernement saoudien au Yémen ne peut être justifiée par aucune logique ou argumentation. Si quelqu’un envoie un avion dans un autre pays en disant : « Pourquoi voulez-vous que telle ou telle personne gouverne ? Pourquoi pas telle ou telle personne ? », et si il décide de frapper le peuple, de cibler les infrastructures, de commettre des crimes, de tuer des femmes et des enfants et de mettre le feu partout, il n’aura aucune justification. Mais les Américains soutiennent cette action injustifiable et ce grand crime.
    Le déshonneur et la honte peuvent-ils exister à un niveau plus élevé que cela ? Aujourd’hui, l’Amérique n’a ni honneur ni dignité aux yeux des peuples de la région. Tout le monde voit cette situation. Les Américains disent ouvertement qu’ils soutiennent cette action et ils ne sont pas du tout gênés. Ensuite, ils nous demandent : «Pourquoi envoyez-vous de l’aide [au peuple du Yémen] ? » Nous voulions envoyer une aide pharmaceutique. Nous voulions envoyer des médicaments pour les blessés. Nous ne voulions pas envoyer d’armes parce qu’ils n’en ont pas besoin. Toutes les bases militaires et forces armées yéménites sont entre les mains des masses révolutionnaires et de ce groupe « Ansarullah ». Ils n’ont pas besoin de nos armes. Nous voulions leur envoyer des médicaments, mais vous avez imposé un siège pharmaceutique sur tout un peuple. Vous leur avez imposé un blocus alimentaire et énergétique et ensuite, vous avez déclaré : « Personne ne doit les aider. » Vous n’avez même pas permis au Croissant-Rouge d’apporter son aide humanitaire. Ceci alors que les Américains eux-mêmes fournissent des renseignements militaires aux Saoudiens. Ils leur donnent des armes et des ressources et ils leur apportent un soutien politique. Ils n’ont absolument aucun honneur et aucune réputation. 
    La voie que le peuple d’Iran a choisie est une voie raisonnable, solide et prometteuse. Au grand mécontentement des ennemis, cette voie sera productive et fructueuse et le peuple de l’Iran connaîtra le succès. Alors, nos ennemis verront qu’ils ont échoué à atteindre leurs objectifs vicieux contre le peuple d’Iran.
    Que la miséricorde de Dieu soit sur nos chers martyrs, qui ont sacrifié leur vie, et sur notre Imam magnanime [l’Imam Khomeini] qui nous a ouvert cette voie. Que la miséricorde de Dieu soit sur vous, chers frères et sœurs pieux et enthousiastes qui avez une si grande présence sur la scène.
    Que la paix de Dieu soit sur vous, ainsi que Sa miséricorde et Ses bénédictions.

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EuFklFZyyVvfjIuvii.shtml

  • Une opération spéciale du Hezbollah avorte une attaque du front al-Nosra

    Le Hezbollah a avorté ce mercredi une tentative d’attaque réalisée par la branche d’Al-Qaïda en Syrie le front al-Nosra contre ses positions dans jurd libanais de Aarsale en lisière avec le Qalamoune syrien.

    Dans les détails rapportés par le correspondant de notre chaine al-Manar, un drone de reconnaissance du Hezbollah a capté un certain nombre de miliciens descendre d’une voiture et se rendre vers une maison appartenant à une carrière au sud du jurd libanais de Aarsale.

    A peine arrivés, la maison qui semblait être leur lieu de rencontre a été bombardée, tuant tous ce qui s’y trouvait. Par la suite, leur véhicule a également été détruit. 

    Selon al-Manar, les miliciens devaient se rendre au nord en direction du jurd de Nahlé.

    Ils appartenaient à la brigade al-Ghouraba, (les étrangers) du front al-Nosra.

    Sur le terrain, des accrochages s'en sont suivis au cours desquels un deuxieme véhicule a été détruit.

    Par la suite, l’armée syrienne et le Hezbollah ont bombardé à l’artillerie deux autres véhicules dans le jurd syrien de Flita, les détruisant entièrement. Aucun survivant n’a peu en échapper, toujours selon al-Manar.

    Les images vidéo ont été prises par la caméra fixée sur le drone de reconnaissance et celles des combattants du Hezbollah qui sont rentrées en action pour couvrir les évènements et dévoiler les mensonges des miliciens et de leurs médias au Liban et ailleurs.

    source : Al manar : lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuFkZlVpEEHiRmvEAI.shtml

  • Un banquier suisse explique pourquoi le système monétaire mondial va exploser

    Il s’agit de François de Siebenthal, économiste et banquier, qui en quelques instants explique bien simplement pourquoi le système monétaire mondial ne peut qu’exploser et ce qui a conduit au bord de ce gouffre. Il est à noter également que ce banquier se dit convaincu de l’existence d’un complot maçonnique mondial…

    http://www.medias-presse.info/un-banquier-suisse-explique-pourquoi-le-systeme-monetaire-mondial-va-exploser/32097

  • Alain Escada appelle à sanctionner l’Arabie Saoudite, complice de l’Etat Islamique, et à manifester le 20 juin à Paris

    Alain Escada, président de Civitas, rappelle la duplicité de l’Arabie Saoudite, complice de l’Etat Islamique, et « alliée » des puissances occidentales. Il faut sanctionner l’Arabie Saoudite, insiste le président de Civitas qui appelle à une manifestation le 20 juin à Paris.

    Des cars partiront de différentes villes de France (Lyon, Strasbourg, Nancy, Rennes, Nantes, La Roche/Yon, Angers, Lille, Bordeaux, Limoges, Châteauroux, Bergerac, Périgueux). Civitas propose l’aller-retour pour la modique somme de 5 euros. 

     

  • Un terroriste condamné à mort vit tranquillement en France et à nos frais

    Ancien membre du GIA, condamné à mort par contumace pour terrorisme dans son pays, l’Algérie, qu’il a fui en 1999, Merouane Benahmed a été arrêté en France dans le cadre de l’affaire dite des filières tchétchènes, soupçonnées de projeter des attentats à Paris, et démantelées en 2002. Clamant qu’il n’a rien à voir avec ces attaques terroristes planifiées, il a été condamné à 10 ans de prison. Libéré en 2011, il a échappé in extremis à l’extradition vers l’Algérie grâce à l’intervention de la Cour européenne des droits de l’homme qui invoque sa condamnation à mort dans ce pays. Libre mais banni de France, il vit alors en résidence surveillée en attendant son éloignement par le ministère de l’Intérieur….

    Source via FdS

    http://www.contre-info.com/

  • Al Jazeera : 81 % des internautes arabophones soutiennent l’Etat islamique


    aj

    Reinformation.tv : Dans un récent sondage mené par Aljazeera.net (voir ici), le site internet de la chaîne de télévision Al Jazeera, les votants ont largement soutenu le groupe terroriste de l’Etat islamique, avec 81 % de « oui » en réponse à la question de savoir s’ils approuvaient ou non les conquêtes de l’Etat islamique dans la région.

    Le sondage, qui demandait (en arabe) : « Soutenez-vous les victoires de l’Etat islamique en Irak et en Syrie ? », a reçu 38.000 réponses. Seules 19 % d’entre elles étaient négatives.

    L’audience de la chaîne de télévision arabe Al Jazeera est essentiellement composée de musulmans sunnites qui vivent dans le monde arabe. Le plus gros nombre de téléspectateurs se trouve en Egypte et en Arabie Saoudite, mais également… aux Etats-Unis !

    38.000 d’arabophones répondent au sondage d’Al Jazeera, 81 % soutiennent l’Etat islamique !

    Al Jazeera revendique plus de 40 millions de téléspectateurs dans le monde arabe.

    La nouvelle selon laquelle une large majorité des votants du site d’Al Jazeera soutient l’Etat islamique n’est pas une immense surprise : la chaîne de télévision, financée par le Qatar et basée à Doha, a déjà été plusieurs fois soupçonnée de soutenir la vision du monde de l’organisation terroriste.

    Après le 11 septembre 2001 et selon l’enquête du New York Times, le siège de la chaîne Al Jazeera avait fièrement affiché des portraits d’Oussama Ben Laden habillé comme le « Prophète ». A l’époque, 50 % des spectateurs avaient apporté leur soutien à Ben Laden, lors d’une enquête similaire à celle qui est aujourd’hui menée au sujet de l’Etat islamique.

    Al Jazeera régulièrement accusée de soutenir et encourager les terroristes

    Al Jazeera est par ailleurs accusée d’entretenir de solides liens avec des groupes islamistes sunnites, parmi lesquels les Frères musulmans, considérés comme des terroristes dans de très nombreux pays.

    En 2013, des dizaines de membres de l’antenne située en Egypte avaient protesté contre la « couverture biaisée » des événements en faveur des Frères musulmans.

    Plus récemment encore, à la mi-mai, un ancien journaliste de la version anglophone d’Al Jazeera a accusé son ancien employeur d’être un espion du Qatar. Il a également accusé la chaîne de servir les intérêts des Frères musulmans.

    Une autre enquête a révélé que la NSA avait inscrit le responsable du bureau d’Al Jazeera à Islamabad sur la liste des terroristes en tant que membre des Frères musulmans…

    Béatrice Romée 

    http://www.contre-info.com/al-jazeera-81-des-internautes-arabophones-soutiennent-letat-islamique#more-38056

  • La machination américaine contre la Russie – et l’Europe – Par Guillaume Faye

    La stratégie de Washington est de créer un conflit ouvert en Europe avec la Russie, en y entraînant l’Union européenne. La crise ukrainienne n’est qu’un aspect de cette politique. Une guerre contre la Russie est envisagée sérieusement. Essayons de décrypter sereinement les événements et les faits, en évitant l’anti-américanisme simpliste et dogmatique ; en séparant bien les desseins des dirigeants oligarques américains et les Etats-Unis, comme nation, dans leur complexité sociologique et politique.

    9 mai 2015 : l’affront fait à la Russie

    Lors des cérémonies du 9 Mai à Moscou célébrant le 70e anniversaire de la victoire alliée, les chefs d’État et de gouvernement occidentaux – et en particulier européens – n’étaient pas présents. Pour la France, seul M. Fabius, ministre des Affaires étrangères était à Moscou. Et encore, il s’est contenté de déposer une gerbe, refusant d’assister au traditionnel défilé militaire sur la Place Rouge. Ce boycott est probablement le résultat d’un ordre de Washington, auquel les gouvernements européens ont obéi avec servilité, comme toujours. C’est un geste inamical envers la Russie, voire insultant et d’une stupidité diplomatique insondable pour les Européens.

    Boycotter la cérémonie de la victoire à Moscou, alors que sans la Russie et les peuples de l’URSS cette victoire aurait été obtenue par Hitler, a été une décision symbolique très blessante pour la nation russe. Ce fut une provocation de plus. D’autant que Vladimir Poutine s’était poliment rendu en Normandie pour l’anniversaire du Débarquement, répondant à l’invitation de M. Hollande.

    M. Poutine d’ailleurs, dans son discours à l’occasion du défilé militaire du 9 mai, a bien dénoncé la volonté des dirigeants occidentaux – pilotés par Washington– de vouloir déstabiliser les relations internationales. Par ce boycott, les gouvernements occidentaux ont voulu manifester une hostilité à la Russie, lui signifier son exclusion du concert des nations. La France a suivi – quelle honte ! – oubliant son principe d’indépendance en matière de politique extérieure. Ce geste, d’une immense portée symbolique, a humilié le sentiment national russe et aura pour les Européens de graves conséquences. Car ce n’est pas la Russie qu’on isole, c’est l’Europe qui s’isole.

    La démonstration de force de l’armée russe à l’occasion du défilé du 9 mai correspond à une volonté dissuasive et non pas agressive. C’est un message envoyé à Washington. La Russie augmente son effort militaire mais sans commune mesure avec le colossal budget militaire US (50% des dépenses mondiales en la matière). Le Kremlin anticipe une agression militaire US qui ne relève pas de la science-fiction, comme nous le verrons plus loin.

    Le prétexte du boycott fut l’”annexion” de la Crimée, alors que cette dernière, territoire russe, a été rattachée à la Fédération de Russie par référendum régulier. Mais la véritable raison de cette insulte faite à la Russie est l’obéissance à Washington. Nos dirigeants ne sont pas tant antirusses qu’américanolâtres. Ils obéissent au suzerain.

    L’erreur ukrainienne

    Un membre du parti ultra-nationaliste paramilitaire aux accointances néonazies, Pravyi Sektor, M. Dmytro Iaroch, a été nommé début avril 2015 conseiller au ministère de la Défense du gouvernement de Kiev. Pravyi Sektor combat aux côtés de l’armée ukrainienne dans l’Est séparatiste, une armée qui a été responsable de milliers de morts civils russophones et de l’exode de populations qui ont dû fuir en Russie. Une armée qui bénéficie de livraisons d’armes américaines, voire européennes, et de l’aide logistique de la CIA. Le Pentagone vient d’envoyer des troupes américaines en Ukraine pour ”entrainer” l’armée de Kiev. Le but est évidemment de préparer une guerre. Face à cela, la propagande essaie de nous faire croire que Moscou envoie des troupes qui envahissent l’Est de l’Ukraine.

     

    Le gouvernement de Kiev – issu en réalité d’un coup d’État– financé par Washington, ses satellites et ses affidés, totalement irresponsable, cherche, sur ordres, à lancer une confrontation armée avec la Russie. Les ultra nationalistes ukrainiens sont les idiots utiles du Pentagone et de la CIA qui ne cherchent qu’une seule chose : un conflit armé en Europe contre la Russie, qui déborderait le cadre géopolitique ukrainien. Ce serait le couronnement de la stratégie américaine post-URSS : empêcher la naissance de la ”Maison Commune”, une solution de bon sens, de paix et de prospérité que Gorbatchev comme Poutine ont défendue. L’idée d’une hostilité entre Ukrainiens et Russes est une tragédie, construite par Washington.

    Le gouvernement de Kiev commet une erreur majeure, peut-être par aveuglement, peut-être aussi par soumission corrompue aux donneurs d’ordre américains. Car l’intérêt fondamental de l’Ukraine est son bon voisinage avec la Russie, dans tous les domaines y compris économiques, et non pas son alignement sur Washington et son annexe, Bruxelles. Les Ukrainiens comprennent-t-ils qu’ils sont instrumentalisés ?

    Le déshonneur français

    Le refus – scandaleux– du gouvernement français de livrer à la marine russe les navires Sébastopol et Vladivostok (de la classe Mistral), alors que des paiements avaient été effectués, en rompant unilatéralement et illégalement un contrat, est dévastateur pour l’image et la réputation de la France. Les pressions de Washington sont derrière ce renoncement à livrer les navires, ce qui prouve à quel point le PS au pouvoir est asservi à la politique étrangère américaine. Dans cette affaire, où le gouvernement français a joué le rôle du cocu consentant, le but de Washington n’était nullement d’empêcher le prétendu ”impérialisme russe” de se doter de matériel naval occidental pouvant menacer les voisins de la Russie. Il s’agissait de casser les reins à une coopération militaro-industrielle franco-russe et surtout de nuire aux exportations militaires françaises – concurrentes des américaines – en dégradant la fiabilité de la France comme fournisseur. Cela fait plus de 50 ans que les gouvernements américains essaient par tous les moyens de torpiller les exportations de la filière industrielle de défense française. C’est la logique de Washington. Et les plus critiquables, dans cette lamentable affaire, ne sont pas les Américains, qui jouent leur jeu, mais le gouvernement français qui abdique, obéit, renonce à sa souveraineté et à l’indépendance nationale.

    En refusant de se rendre à Moscou le 9 mai à l’invitation de Poutine, Hollande « s’est aligné sans nécessité sur la position américaine d’un boycott de la Russie qui la jette imprudemment dans les bras de la Chine », explique Renaud Girard qui ajoute : « dans cette lente dérive de la Russie vers la Chine, on ne voit pas très bien où se situe l’intérêt stratégique de la France » (Le Figaro, 12/05/2015). La France commet une erreur majeure de politique étrangère, oubliant les principes de De Gaulle : notre allié principal est la Russie et non pas les États-Unis. Ces derniers ne sont pas un ennemi, certes, mais un adversaire, un compétiteur. Le seul véritable ami naturel de la France comme de nos partenaires continentaux de l’UE, c’est la Russie. Cette réalité est à la fois géopolitique et historique.

    Opinions russes sur les manipulations américaines

    Le dernier dirigeant soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, déclarait récemment : « la décision d’élargir l’Otan vers l’Est a été prise par les Etats-Unis et leurs alliés en 1993. Je l’ai, dès l’origine, qualifiée d’erreur majeure. […] Cela constituait une violation de l’esprit des déclarations et assurances qui nous avaient été données en 1990 » (Russia Beyond the Headlines, 19/11/2014). Le secrétaire d’État américain James Baker avait en effet juré à Gorbatchev en 1990 qu’il n’y aurait pas d’élargissement de l’Otan vers l’Est. Il savait qu’il mentait. Et aujourd’hui, après la Pologne et les Pays baltes, Washington cherche un casus belli avec Moscou en poussant l’Ukraine à adhérer, comme il y a incité la Georgie.

    Vladimir Iakounine, président des chemins de fer russes RZD et proche de Poutine, a déclaré à propos des sanctions économiques contre la Russie, décidées par les USA et appliquées servilement par l’Europe : « leur but principal n’est pas de mettre la Russie à genoux, mais d’empêcher que la coopération entre Russes et Européens n’engendre le premier concurrent de l’économie américaine. […] Les sanctions nous ferment l’accès aux marchés internationaux de capitaux. Elles ont encore un autre effet, en poussant les dirigeants russes à réorienter le développement économique du pays vers l’Asie, les pays émergents et les pays non membres de l’Otan. Cela représente une grande partie du monde. » (entretien avec Philippe Gélie, Le Figaro, 21/04/2013)

    Le politologue et universitaire moscovite associé au Club Valdaï, Andreï Souchentsov, écrivait : « la Russie a réévalué ses rapports avec l’Occident. Les projets de création d’un ordre mondial sur un pied d’égalité ne se sont pas réalisés. Les États-Unis et l’Otan ont utilisé unilatéralement la force à plusieurs reprises dans des conflits au mépris du droit international. Menant une politique indépendante dans la défense de ses intérêts, Moscou se voit accusé de ”ne pas jouer selon les règles ”. La crise ukrainienne est devenue la dernière et la plus importante conséquence de cette rupture de l’équilibre de l’ordre international » (Rossiyskaya Gazeta, 19/11/2014).

    Dans le même numéro de cette revue, Fedor Loukianov, président du Conseil pour la politique étrangère et la politique de défense, explique qu’au cours de son premier mandat présidentiel, Vladimir Poutine avait sincèrement cru à la perspective d’un ordre multinational multipolaire et à une entente sincère avec les USA contre des menaces communes, ainsi qu’à la construction d’une alliance structurelle avec une Europe libre. Mais devant un gouvernement US grisé par la chute de l’URSS, succombant à ses tentations de superpuissance interventionniste autoritariste et belliciste (d’autant plus agressive qu’elle se sait provisoire (1)), Poutine a dû déchanter. Dès 2012, explique Loukianov « il s’est interrogé sur le sens des initiatives de Washington qui lui semblaient viser à une déstabilisation de l’ordre mondial plutôt qu’à son renforcement. Le ton de son discours prononcé au club Valdaï cette année (Sotchi, octobre 2014) avait une pointe de fatalisme. Poutine ne s’attend plus à un changement de la part des Etats-Unis, il dénonce simplement le côté dévastateur de leurs actions. […] Vladimir Poutine refuse de jouer selon les règles définies par les dirigeants américains ».

    Le nouveau rideau de fer

    Depuis la chute du Mur de Berlin et la dissolution du Pacte de Varsovie, l’Europe et la France ont mené vis-à-vis de la Russie une politique étrangère catastrophique, sur ordre de Washington. L’occasion unique d’un partenariat puissant euro-russe (la ”Maison Commune”) a été sabordée. Contrairement aux promesses faites à Gorbatchev, en échange de la réunification de l’Allemagne, l’Otan s’est étendu vers l’Est, jusqu’aux portes de la Russie. Washington et l’Otan jouaient la carte de la déstabilisation de l’Europe et de l’humiliation agressive de la Russie, qui leur apparaissait, depuis la chute de l’URSS, comme un pays en déclin et à soumettre.

    Mais la renaissance de la puissance russe, avec Poutine, a changé la donne. Poutine, dans son discours de la Wehrkunde à Munich en 2007 annonçait que la Russie reprenait sa liberté stratégique et géopolitique. C’est pourquoi Washington a fomenté et financé le coup d’ État de Maïdan et lancé dans la provocation anti-russe le nouveau gouvernement de Kiev. Le but des Etats-Unis est clair : reconstituer le rideau de fer, couper l’Europe de l’Ouest de la Russie pour mieux vassaliser la première, entretenir une tension permanente (la nouvelle guerre froide) avec le Kremlin, catastrophique pour l’Europe. Le boycott des cérémonies de la victoire à Moscou le 9 mai 2015, qui est un affront calculé par Washington et les milieux atlantistes européens, marque bel et bien le retour de cette seconde guerre froide. Geste symbolique d’hostilité.

    Pour les Européens pusillanimes, adeptes de la servitude volontaire, roulés dans la farine par leur suzerain américain, cela signifie la fin de l’alliance russe, indispensable à notre sécurité collective, et la destruction du grand projet de partenariat macro-économique global UE–Russie. Le pire est le gouvernement français qui trahit et tourne le dos à ce partenaire, à cet allié naturel qu’est la Fédération de Russie, au mépris de notre intérêt national, pour obéir à un pseudo-allié qui nous méprise et donc le seul but est nous asservir à sa puissance tutélaire et souriante, tout en regardant avec joie notre dissolution dans une colonisation de peuplement et une islamisation galopante.

    L’hypothèse et le projet d’une guerre contre la Russie.

    Aussi bien en Ukraine que dans les Balkans ou en Georgie, le bellicisme déstabilisateur de l’Otan, directement dirigé par Washington, cherche l’affrontement armé. Par exemple, en mars 1999, l’Otan est intervenue militairement – et illégalement– contre la Serbie pour aider les séparatistes albanais du Kosovo, en jurant de faire de ce pays un havre de paix démocratique et multiethnique. Aujourd’hui, le Kosovo est un État voyou, mafieux et raciste, qui a chassé toutes les minorités serbes et non albanophone et qui mène une guérilla sanglante pour déstabiliser sa voisine, la Macédoine. Bravo et merci à l’Otan et à Washington. Le 7 août 2008, le gouvernement géorgien antirusse de Saakachvili, candidat à l’UE et à l’Otan, aidé par les Américains, bombardait Tsinkhvali, la capitale de l’Ossétie du Sud séparatiste, tuant des centaines de civils et dix observateurs militaires russes. Et, déjà à l’époque, on s’est scandalisé que les Russes réagissent !

    La stratégie de Washington est de pousser l’Otan au bras de fer avec Poutine, au bord du gouffre, au risque d’un affrontement armé. Ce fut le sens de la visite d’Obama à Talinn où il rencontra, début septembre 2014, les présidents des trois pays baltes, jadis incorporés dans l’URSS et aujourd’hui membres de l’Otan. Sous le prétexte que la Russie les menace – pur fantasme, mais infusé dans les opinions publiques –, thèse défendue par Thomas Wright, de la Brookings Institution, il s’agit de provoquer le Kremlin en renforçant militairement l’Otan à ses frontières immédiates. Actuellement, l’Otan met en place dans cette zone une” force de réaction rapide” prépositionnée dans les pays d’Europe de l’Est (readiness action plan, ” plan de réactivité”) En parallèle, Washington renforce son soutien à l’armée ukrainienne et augmente la pression pour faire adhérer Kiev à l’Otan. Afin de faire naître, de manière totalement irresponsable, un casus belli avec Moscou. Tout cela est perçu comme un grave danger et une menace majeure par le gouvernement russe, qui réoriente sa doctrine militaire en fonction de ces provocations, comme l’a rappelé Mikhail Popov, secrétaire adjoint du Conseil de sécurité russe.

    Les cadres supérieurs du Pentagone (qui déterminent la politique de la Maison Blanche) (2) se réjouissent des réactions russes à leurs provocations. Leur but est de multiplier ces dernières pour créer a war situation, un état de guerre contre la Russie. Un clash (”heurt”) militaire avec l’armée russe, en risquant une escalade nucléaire, est intégré dans les protocoles militaires américains. Les services secrets russes savent parfaitement ce que je dis : le Pentagone veut une confrontation armée Otan/ Russie dans l’arc géopolitique nord-sud Baltique-Mer Noire.

    Les faiblesses et les dangers de la stratégie US

    Mais les souhaits américains d’isoler et d’étouffer la Russie échouent. Aux commémorations du 9 mai à Moscou, le président chinois Ji Xin Ping et le premier ministre indien Narendra Modi étaient présents au premier rang. Leurs pays représentent 2,5 milliards d’hommes. Au contraire, le suivisme servile et aveugle d’une Union européenne obéissant aux USA est en train de nous isoler du monde.

    De plus, cette politique aventureuse de Washington suscite d’importantes critiques aux Etats-Unis mêmes. John J. Mearsheimer avertissait dans le magazine Foreign Affairs de « la détermination de Poutine d’empêcher la Georgie et l’Ukraine de rejoindre l’Otan » en ajoutant : « les Etats-Unis et leurs alliés devraient abandonner leur plan d’occidentaliser l’Ukraine, et tenter d’en faire une zone neutre entre l’Otan et la Russie ». La chef de la commission de renseignement du Sénat, la démocrate Dianne Feinstein, parlait sur NBC de l’inefficacité des sanctions en ces termes : « les Russes sont un peuple endurant et courageux, ils surmontent toutes les difficultés économiques. Je ne suis pas sûre que des sanctions puissent avoir le moindre effet ». Elle en appelait à un dialogue direct avec Poutine, se démarquant de la position de son propre gouvernement.

    Le risque d’une hubris américaine existe, c’est-à-dire la volonté de déclencher une guerre pour maintenir l’hégémonie américaine ou pour tenter une résoudre une crise financière et économique géante qui menace. Le cow boy peut devenir fou et tirer dans le saloon. Ce ne serait pas la première fois dans l’histoire que Washington, animé par un mélange schizophrène de cynisme et d’idéalisme, se lancerait dans un aventurisme militaire catastrophique. Le chaos actuel du Moyen-Orient est partiellement le fruit des interventions insensées des Bush père et surtout fils, le plus dingue des deux. Avec, comme toujours dans l’histoire, des interventions armées américaines, justifiées par des prétextes fabriqués. L’éléphant dans un magasin de porcelaines.

    N’oublions pas que les USA, s’ils ne sont pas une puissance militariste – au sens classique du mot – sont un pays belliciste. L’énorme budget militaire du Pentagone et le complexe militaro-industriel sont au centre de l’appareil économique américain mais aussi du financement de la classe politique. Le système américain a fondamentalement besoin d’un état de guerre sinon permanent, du moins récurrent. Une confrontation armée avec la Russie est très sérieusement envisagée dans les milieux du Pentagone et du complexe militaro-industriel. Peu importent les conséquences : la politique étrangère américaine a toujours manqué de sagesse et de finesse ; la brutalité et l’irréflexion sont ses marques de fabrique. De même qu’un mépris pour les règles et institutions internationales qui ne sont valables que pour les autres, pas pour les USA ; sans oublier cette certitude naïve de se prendre pour le gendarme du Bien, avec tous les droits.

    La diabolisation de Vladimir Poutine et de son gouvernement, présentés comme une dictature autocratique par la propagande US relayée servilement dans tout l’Occident – alors qu’ils sont très populaires dans la population russe – ne présage rien de bon. Du temps de l’URSS, les risques de guerre étaient de 10%. Aujourd’hui, ils sont de 60%.

    L’impasse

    Ce qui a terriblement ennuyé Washington, ce furent les fragiles accords de Minsk passés entre Mme Merkel, M. Hollande, M. Poutine et le gouvernement de Kiev pour un cessez-le-feu. De quoi se mêlent la France et l’Allemagne ? L’objectif américain est de briser la trêve, de relancer la guerre. Une guerre civile en Ukraine de l’est qui, comme un furoncle infectieux, pourra déboucher sur une vraie guerre, où l’on pourra impliquer la Pologne et les pays baltes, c’est l’objectif. Bien sur, Mister Obama ne cherche pas cela. Mais c’est un pion, ce n’est pas lui qui dirige. Il n’a pas d’idées précises, il obéit aux maîtres qui l’ont fait élire, comme dans toute ploutocratie. Tout président américain fait la politiques des lobbies qui l’ont fait élire. En Russie, Poutine fait la politique du peuple qui l’a élu.

    Les grands perdants sont les pays européens soumis aux Etats-Unis. D’autant plus que le traité commercial transatlantique va les asservir un peu plus, uniquement de leur faute. On leur fait croire que le danger et l’ennemi sont à l’Est, la Russie, alors que c’est l’allié naturel. Tandis que la véritable menace vient du Sud, comme l’actualité le démontre tous les jours. Mais cette stratégie américaine est stupide à long terme pour les Etats-Unis eux-mêmes. Plutôt que de s’entendre avec un bloc euro-russe indépendant, ils poussent la Russie dans les bras de la Chine et se constituent ainsi un adversaire redoutable. Quant aux nations de l’Union européenne, incapables de contenir une immigration de peuplement massive concomitante d’une islamisation, elles semblent sortir de l’Histoire. Les stratèges washingtoniens s’en félicitent ; les stratèges russes le déplorent. Quand allons-nous nous réveiller ? Quand l’intelligence et la lucidité vont-elles ressurgir ? Après l’explosion.

    (1) Toute hégémonie est passagère. Charles Krauthammer a lancé en 1990 le concept de « moment d’unipolarité », c’est-à-dire la période pendant laquelle les Etats-Unis, étant la seule vraie superpuissance, pouvaient agir à leur guise. Il estime cette période, qui a commencé au début des années 1990 à la chute de l’URSS, entre 25 et 30 ans. Ça se termine.

    (2) La véritable direction de la politique des USA n’est pas déterminée par la présidence, la Maison Blanche, mais par la triarchie Pentagone/ CIA/ Complexe militaro-industriel.” Les Trois Sœurs ”. Le président américain (contrairement aux présidents français ou russes) est un exécutant et non pas un directeur. (Cf. autres articles de ce blog sur ce sujet).

    Guillaume Faye

    http://www.gfaye.com/la-machination-americaine-contre-la-russie-et-leurope/

  • La Chine , le Brésil et le Pérou brisent le monopole du Canal de Panama

    En visite au Brésil le Premier-Ministre Chinois Li Keqiang a signé pour plusieurs milliards de dollars d’accords économiques dont le plus important est le financement d’une voie ferrée transcontinentale qui va relier le Brésil au Pérou c’est à dire l’Océan Atlantique à l’Océan Pacifique et à l’Asie .

    S’il s’agit dans un premier temps de favoriser les exportations brésiliennes de produits agro-alimentaires comme le soja et la viande , cette voie ferrée va devenir un nouveau corridor entre les deux océans . Cette voie ferrée concernera aussi des exportations minières, des produits industriels et des dérivés pétrochimiques produits à partir des gisements off-shore de la façade Atlantique du Brésil .

    Toutefois cette voie ferrée génère déjà des polémiques : le Président Bolivien , le camarada socialista – ethno socialiste – Evo Morales , s’insurge contre le choix du Pérou pour espace de transit unique vers l’Océan Pacifique et affirme qu’une voie ferrée désenclavant la Bolivie aurait été moins chère à construire et plus rentable à exploiter

    Comme de bien entendu des associations indigènistes soutenues par des ONG’s occidentales sont sorties de leur silence comme les champignons ( vénéneux ) après la pluie pour manifester leur opposition au projet . Parmi les opposants au projet on retrouve les  » habituels  » comme Paulo Adario, directeur des campagnes Amazonie de Greenpeace.

    Du point de vue géopolitique cet accord est une victoire de l’école Méridionaliste qui préconise le développement des relations sud-sud . Son principal penseur est le géopolitologue , professeur d’université en géographie , André Martin .


    - SourceStation Zebra