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géopolitique - Page 755

  • Ukraine : Sur le front avec les milices russes

    «Ce qu’on vient combattre ici, ce n’est pas la démocratie, mais l’anarchie : la cinquième colonne pro-occidentale qui veut saper notre mère patrie… » Oleg est sûr de sa cause. Il ne semble prêter aucune attention aux obus et missiles qui explosent de plus en plus près. Carrure de catcheur, fusil automatique sous le coude, il met un point d’honneur à marcher lentement vers la première ligne, à découvert sur un pont de bretelle d’autoroute défoncée, offrant sa haute silhouette aux snipers de l’armée ukrainienne sans même daigner courber la tête.

    Son énorme chapka de mouton angora flotte au vent comme un panache blanc, alors que plusieurs de ses hommes progressent à ses côtés en tenue camouflage, s’abritant derrière les rambardes criblées d’éclats pour ajuster leurs tirs.

    Originaire d’Ossétie du Sud, une province russe au fin fond du Caucase, Oleg combat dans l’est de l’Ukraine depuis le mois d’avril. Et si le Kremlin évite d’admettre que l’armée régulière épaule les rebelles séparatistes du Donbass, il ne fait pas mystère du rôle crucial qu’y jouent ses « volontaires » venus de Russie.

    « On est plus d’un millier par ici », explique ce chef d’entreprise de 35 ans, qui commande une section d’une centaine d’hommes au sein du bataillon Vostok (ou « bataillon de l’Est »), une force de plus de 3 000 combattants considérée comme la plus forte unité de l’insurrection contre le gouvernement pro-européen de Kiev.

    Sur le front avec les milices russesUn commandant (assis), surnommé “Serb”, 23 ans, et sa section Roussich devant leur QG à Lougansk, dimanche 16 novembre. Ils disent avoir pris leurs armes à l’ennemi.

    Les hommes d’Oleg sont presque tous des citoyens russes arrivés, comme lui, des régions caucasiennes pour rejoindre sa « section Youg » (ou « section Sud »). Ils ont traversé la frontière en plein jour sans qu’aucun douanier ne les questionne, et assurent en chœur ne recevoir aucun salaire pour se battre. « Pour nous, Vladimir Vladimirovitch est comme un père. Il a réinstauré la foi et l’honneur des citoyens russes. On est prêts à sacrifier notre vie pour lui », affirme Oleg.

    Il n’est pas homme à parler en l’air. Il est borgne : pour avoir répondu à l’appel de Poutine pendant la guerre d’Ossétie du Sud, en 2008, il a été atteint à l’œil droit par un éclat de balle. Un conflit qui rappelle étrangement celui auquel il participe aujourd’hui.

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  • Poutine : le De Gaulle russe ?

    La thèse que je soutiens ici est que Vladimir Poutine défend une vision gaullienne de l’Europe et du monde, ainsi que de la souveraineté de la Russie. Il se heurte logiquement à l’hégémonie de Washington et des pays anglo-saxons et, comme en son temps le Général de Gaulle, il est présenté comme un danger et un ennemi. Pourtant, c’est notre meilleur allié.

    La diabolisation de Poutine

    Le journaliste du Figaro Pierre Rousselet, dans un article intitulé « Le monde sans règles de Vladimir Poutine » (30/10/2014) nous explique, au terme d’une démonstration fumeuse, que Poutine « joue avec une habileté redoutable de sa capacité de nuisance dans un monde où les règles ont de moins en moins d’emprise ». Il veut dire par là que le Kremlin viole le droit international à la suite de la crise ukrainienne. Il se moque du monde et, peut-être sans le savoir, il utilise la méthode de la propagande stalinienne de l’inversion de la réalité. Cette méthode est celle, paradoxalement, de Washington et d’une Union européenne aux ordres. Le monde de Poutine n’est pas ”sans règles”, au contraire, il est ”avec des règles”. Le monde sans règles est celui de la politique étrangère US depuis le bombardement de la Serbie par l’Otan et l’affaire du Kossovo.

    Poutine est présenté comme le ”nouveau Tsar”, c’est-à-dire un autocrate non élu, alors qu’il a été régulièrement élu à la présidence avec une majorité plus importante que ses homologues occidentaux. La gauche socialo-trotskiste avait accusé en son temps le général de Gaulle d’être un ”fasciste” – en particulier en Mai 68. La même mouvance idéologique rabâche les mêmes éructations contre Poutine. Et ceux qui diabolisent Poutine et la Russie – notamment tous les milieux atlantistes et ”démocrates” – se satisfont parfaitement de bonnes ententes et d’alliances avec divers régimes tyranniques à travers le monde.

     La colère anti russe des Anglo-Saxons

    Exclu du G8, Poutine a été très mal accueilli au sommet du G20 de Brisbane en Australie les 15 et 16 novembre. Il a interrompu son séjour avant la fin de la réunion, ce qui est parfaitement normal pour un chef d’État qui est maltraité par ses pairs. Or les médias, renversant les torts, ont expliqué que Poutine « narguait » les Occidentaux et faisait de la « provocation ». Plus incroyable, le premier ministre australien Tony Abbott (lui aussi à la botte de Washington) a reproché, à l’ouverture de la réunion, à la Russie de « vouloir restaurer la gloire perdue du tsarisme ou de l’Union soviétique ». Et alors ? Ce propos est proprement scandaleux : la Russie serait donc illégitime à vouloir redevenir une grande puissance ! Sous-entendu : seuls les USA ont vocation à être une grande puissance et la Russie doit se contenter d’être une puissance régionale soumise à la ”pax” americana. Poutine subit de la part des Anglo-Saxons la même attitude d’hostilité que le Général de Gaulle, en beaucoup plus violent du fait de la taille de la Russie. [....]

    La suite sur J’ai tout compris

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Poutine-le-De-Gaulle-russe

  • "Si nous ne combattons pas Daech là-bas, ils viendront chez nous"

    De retour d’Irak, Bruno Retailleau, sénateur UMP, président du conseil général de Vendée, déclare à Ouest-France :

    "Il faut éradiquer Daech, l’empêcher de nuire.Cet islamo-fascisme est le troisième totalitarisme du XXIe siècle.Soyons impitoyables. Pas de nouveau Munich ! Si nous ne combattons pas Daech là-bas, ils viendront chez nous, soyons en sûr. Les jours derniers, ils ont subi de sérieux revers militaires. Les frappes militaires semblent porter leur fruit…"

    Dans le dernier numéro du bimensuel L'Homme Nouveau, le professeur Olivier Hanne a soumis la question d’une éventuelle intervention militaire en Irak et en Syrie à la méthode utilisée par saint Thomas d’Aquin dans la Somme théologiqueou dans les Questions disputées.

    Michel Janva

  • L'artillerie "impalpable" des djihadistes

    Une très bonne analyse de Gabrielle Cluzel sur le problème de la conversion des otages à la foi de leurs ravisseurs musulmans. Quelques extraits :

    [...] "Peter Kassig, donc, s’était converti à l’islam durant sa captivité. Selon le New York Times« certains comme M. Foley (alias « Abu Hamza ») ont cherché du réconfort dans la foi de leurs ravisseurs, embrassant l’islam et prenant des noms musulmans ». Le journal ajoute même que « la majorité des prisonniers occidentaux s’étaient convertis durant leur captivité. Seuls quelques otages sont restés fidèles à leur religion d’origine, dont Steven Sotloff, un juif pratiquant » (exécuté également). « Il avait gardé le secret face aux djihadistes, prétendant se sentir mal pour expliquer son jeûne de Yom Kippour. »

    Mais la conversion n’a pas réussi à amadouer les bourreaux, pas plus que la supplique, tête voilée, de la mère de Peter Kassig, qui dit aujourd’hui que « le Bien prévaudra, comme Dieu, aux noms divers, prévaudra », tandis que son époux, Ed Kassig, demande aux Américains et à tous ceux qui ont connu « Abdul Rahman » de prier au coucher du soleil pour lui, et organise un service réunissant chrétiens et musulmans à sa mémoire.[...]

    L’Occident peut bombarder les positions stratégiques djihadistes mais n’est pas équipé pour lutter contre leur artillerie impalpable. Steven Sotloff était « pratiquant », il a résisté. Pas les autres, qui n’avaient aucune foi chevillée au corps.

    Si prompt à dénoncer vigoureusement dans ses livres scolaires ses missionnaires au prosélytisme par trop autoritaire ou ses propres« conversions forcées » – durant la Reconquista, par exemple –,l’Occident semble admettre comme bien réelle, indiscutable, admissible, respectable, celle qui s’opère chez des otages pour le moins psychologiquement « fragiles ».[...]

    Comme si, sur le plan spirituel, les islamistes possédaient l’arme nucléaire quand l’Occident s’était débarrassé de la sienne depuis longtemps. Que peut faire celui-ci avec sa religion ultra light en voie de disparition face à la vague de conversions, qu’elle s’opère du côté des victimes ou des bourreaux ? Les athées sont toujours – les experts le rapportent – les premières cibles."

    CQFD.

    Marie Bethanie

  • Le plan secret de Poutine pour détruire l'OTAN

    Le Stratège Poutine à la manette

    Les 11 et 12 septembre derniers s’est tenue la réunion d’une organisation dont la plupart des américains n’ont jamais entendu parler. La couverture des médias grands public était à peu près inexistante.

    La réunion s’est tenue à Dushanbe, la capitale du Tadjikistan, un pays que peu d’occidentaux sauraient situer correctement sur une carte. Mais vous pouvez parier votre dernier rouble que Vladimir Poutine sait exactement où se trouve ce pays. Car le groupe qui s’est réuni là-bas est le bébé du président russe. Il s’agit de l’organisation de coopération de Shanghai, constituée de six états membres : la Russie, la Chine, le Kazakhstan, le Kyrgyzstan, le Tadjikistan, et l’Ouzbekistan.

    L’organisation de coopération de Shanghai (OCS), a été fondée en 2001 pour donner une réponse collective à l’extrémisme et assurer la sécurité des frontières. Mais son véritable but est plus large. Poutine la voit dans un contexte plus vaste comme un contrepoids à l’OTAN (une position que l’OCS ne nie du reste pas). Sa ligne de conduite officielle est de promouvoir le non-alignement, la non confrontation, et la non interférence avec les politiques des autres pays mais ses membres conduisent des exercices militaires conjoints.

    Pourquoi devons-nous porter attention à cette réunion au milieu de nulle part ? Parce qu’évidemment, tout ce qu’entreprennent de manière conjointe la Chine et la Russie justifie notre attention. Et il y a beaucoup à dire à ce sujet.

    Depuis la création de l’OCS, la Russie a avancé précautionneusement, afin que le groupe ne devienne pas un cheval de Troie pour l’expansion de la Chine dans ce qu’elle considère comme son espace stratégique, l’Asie Centrale. Dans le même temps, Poutine a noué de nouvelles alliances partout dans le monde aussi vite qu’il a pu. S’il veut contrecarrer l’hégémonie globale US, il aura besoin d’autant d’alliances que possible.

    De nombreux observateurs ont prédit que la réunion de Dushanbe serait historique. Ils s’attendaient à ce que l’organisation s’ouvre à de nouveaux membres. Cependant, cette réunion a été focalisée sur la situation en Ukraine. Les membres de l’organisation ont soutenu les positions russes et apporté leur soutien à la poursuite des pourparlers dans le pays. Ils ont salué les accords de Minsk et l’initiative du président russe en faveur de la paix.

    Cependant, l’idée d’inclure de nouveaux membres est passée à la trappe. De nombreux pays cherchent à rejoindre l’organisation depuis des années. Maintenant, avec la présidence tournante de l’organisation passée à Moscou, et la tenue du prochain sommet en juillet 2015 à Ufa en Russie, les conditions seront favorables à une expansion de l’organisation l’été prochain, a déclaré Poutine.

    A cette fin, les participants au sommet de Dushanbe ont signé un document commun qui aborde les questions suivantes : « un mémorandum sur les obligations des états candidats pour obtenir le statut d’état membre de l’OCS », et «sur la procédure d’octroi du statut d’état membre de l’OCS. »

    Ceci est extrêmement important aussi bien pour la Russie que pour les occidentaux car les nations désireuses de rejoindre l’OCS sont des acteurs géopolitiques majeurs : l’Inde et le Pakistan. Et un autre acteur majeur attend également de rejoindre l’organisation : l’Iran.

    En expliquant le report de l’admission de ces pays, l’assistant du président Poutine, Yuri Ushakov, a fait une déclaration très franche. Il a dit aux médias russes que cette expansion était prématurée à ce moment là, à cause des difficultés potentielles liées à l’acrimonie entre la Chine et l’Inde, et l’Inde et le Pakistan, mais également aux sanctions occidentales contre l’Iran. Ces sources de conflits auraient pu affaiblir l’alliance, ce que la Russie veux éviter.

    Amener à la même table des pays antagonistes requerra de délicates manoeuvres diplomatiques, mais il s’agit d’un exercice dans lequel Poutine excelle (qui d’autre a réussi à maintenir d’excellentes relations à la fois avec l’Iran et Israël ?).

    Comme toujours, Poutine n’a pas une réflexion à court terme.

    Les priorités de la présidence russe sont les suivantes : renforcer le rôle de l’OCS pour la sécurité régionale, porter des projets économiques multilatéraux majeurs, améliorer les liens culturels et humanitaires entre les nations membres, et dessiner une approche globale aux problèmes mondiaux. Il prépare également le développement stratégique de l’OCS pour la période 2015-2025, et pense que ces objectifs devraient être finalisés pour le prochain sommet.

    Nous devrions prêter attention à ce qui se déroule au sein de l’OCS. L’Inde et le Pakistan vont rejoindre l’organisation, et l’Iran suivra peu après, ce sera un tournant majeur du jeu géopolitique.

    Poutine est en train de prendre le leadership d’une alliance internationale qui comptera quatre des dix états les plus peuplés au monde, le population combinée des pays membres comptera près de 40 % de la population mondiale avec presque 3 milliards de personnes. Elle englobera les deux économies mondiales les plus dynamiques. Avec l’Iran, ses membres contrôleront près de la moitié des réserves de gaz naturel. Le développement des réseaux de gazoducs et de pipelines d’Asie vont doper les pays de la région sur le plan économique et vont les rapprocher plus étroitement.

    Si Poutine suit cette voie, l’OCS ne deviendra pas seulement une rivale de l’OTAN, mais pourra façonner une nouvelle structure financière qui entrera directement en compétition avec le FMI et la Banque Mondiale. La nouvelle banque de développement des BRICS, lancée l’été dernier au Brésil, était une première étape dans cette direction. Et cela conduira a détrôner le dollar comme monnaie de réserve internationale avec des conséquences catastrophiques pour l’économie US.

    Comme je l’ai dit dans The Colder War, je pense qu’il s’agit du but ultime de Poutine : mener un assaut contre le dollar qui ramène les états-unis au rang d’une nation ordinaire… et dans le même processus, élever la Russie le plus haut possible.

    Ce qui s’est passé au Tadjikistan cette année et ce qui se passera à Ufa l’été prochain, voilà des événements réellement capitaux.

    Source initiale : http://zejournal.mobi

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2014/11/17/le-plan-secret-de-poutine-pour-detruire-l-otan.html

  • Autrefois on les appelait des traîtres et des renégats

    Le cas horrible d'un citoyen français indigne vient d'être mis en avant par nos gros moyens de désinformation. Le ministre de l'Intérieur a révélé son identité présumée et le procureur de la République de Paris, François Molins a donné quelques informations supplémentaires sur le parcours de cet assassin d'inspiration idéologique. Il aurait suivi des formations en Mauritanie en 2012 et 2013 : "Il en est revenu à chaque fois déçu, l'enseignement n'était pas assez radical à son sens."

    Il ne s'agirait donc aucunement ici d'une de ces victimes de l'islam de naissance : on accepte de supposer ces "musulmans de naissance", de par un droit coranique, contraire à tous les principes européens, adhérer eux-mêmes à une doctrine à laquelle se sont ralliés, de gré, de force ou d'opportunisme leurs lointains ancêtres.

    Il s'agit ici, au contraire, de ce que l'on appelle un "Gaulois", plus nordique encore, d'un Normand. Converti à 17 ans à l'islam, âgé aujourd'hui de 22 ans il guerroie aujourd'hui en Syrie. Sa lutte armée, contre la civilisation qui l'a nourri, et devrait nous conduire à réfléchir plus sérieusement à la question de la déchéance de la nationalité.

    La question juridique se révèle plus complexe que les réactions spontanées et autres pétitions de principe. Cela ne veut pas dire que l'on n'y parviendra pas. Cela impliquerait cependant une volonté ferme de se débarrasser de toute attitude de bisounours face à ce phénomène criminel de plus en plus monstrueux.

    Nous nous trouvons en face d'une foule d'articles de lois qui devraient être très clairs. Hélas, ils ne le sont pas car ils se trouvent obscurcis par une quantité d'aveuglements plus ou moins volontaires. On se permettra de les juger typiques d'une certaine tendance nationale à l'autodestruction.

    En effet toutes les dispositions existent plus ou moins sur le papier pour permettre la déchéance de la citoyenneté françaises de gens qui soit s'en désintéressent, soit s'en montrent franchement indignes, soit se comportent comme des ressortissants de pays hostiles.

    Pour diverses raisons faciles à évoquer, clairement "mémorielles" on a cependant reculé devant l'idée de la déchéance systématique de la citoyenneté.

    Les dispositions actuelles remontent à 1998. Elles résultent d'un adoucissement, par le gouvernement Jospin, des "lois Pasqua" de 1993. Tout cela s'insère donc dans le Titre Ier bis du code civil (articles 17 et suivants) "de la nationalité française".

    La perte ou la déchéance de la citoyenneté, – que la doctrine Française confond avec la nationalité – en constitue le chapitre IV, article 23 (23-1 à 23-9).

    Ces dispositions datent, sous cette forme, de 1993-1998. Or, les articles 23-8 et 23-9 ouvrent la possibilité de déchéance pour "Le Français qui se comporte en fait comme le national d'un pays étranger" (article 23-8) ou "le Français qui, occupant un emploi dans une armée ou un service public étranger ou dans une organisation internationale dont la France ne fait pas partie ou plus généralement leur apportant son concours, n'a pas résigné son emploi ou cessé son concours nonobstant l'injonction qui lui en aura été faite par le Gouvernement." (article 23-9)

    Les réserves, cependant, consistent en la nécessité d'un décret et d'un avis conforme du Conseil d'État, et surtout on prétend s'interdire de créer des "apatrides".

    Précisément ce décret pourrait d'ores et déjà s'appliquer à plus de 1 000 "djihadistes" recensés. Et les intéressés se revendiquent d'une "nationalité" nouvelle, celle des ralliés à l'État islamique. Ceci découle des principes coraniques que les salafistes cherchent à retrouver : ils ne deviendraient donc pas des apatrides.

    Le principe existe. Il serait à peine nécessaire de légiférer. Il suffirait de signer un simple décret. La même volonté de lutter contre le terrorisme pourrait s'exprimer par l'application de la loi existante.

    N'est-ce pas là le rôle du pouvoir exécutif ? N'est-ce pas pour cela que nous entretenons, à grands frais, un président de la république, sa cour et son sérail ?

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/