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immigration - Page 1087

  • Naïveté, ignorance ou mensonge diplomatique ?

    Bernard Plouvier

    On imagine volontiers qu’il existe des musulmans austères, honnêtes et charitables, comme il en existe chez les chrétiens et les bouddhistes. On rencontre même ce genre d’individus chez les athées !

    Le Pape François, grand communicateur, mais aussi bizarre désinformateur, fait la Une des blogs du Net (et des rares journaux-papiers encore diffusés) avec sa casuistique – qui n’a guère de subtilité et moins encore d’originalité : « L’islam n’est pas le terrorisme » !

    On rejoint ainsi le discours mondialiste sur l’amalgame, jugé intolérable par les dévots de l’économie globale et du pétrodollar… cet amalgame estimé, au contraire, nécessaire par tous ceux qui ont lu et médité le coran et quelques volumes de hadîths.

    Certes, on veut bien reconnaître que Mahomet, homme des VIeet VIIe siècles, n’a pas vanté les mérites de la sainte Kalachnikov ou du précieux C4, ni conseillé d’utiliser les avions des lignes commerciales comme des engins de destruction massive, pas plus que les camionnettes-bélier. On imagine que l’archange Gabriel n’avait pas le don de préscience.

    Toutefois, les sourates 2,3, 8, 9, 10, 22, 47, 58, 59, 60 et 61 recommandent le djihâd – la guerre sainte – avec appropriation des biens des infidèles vaincus, qui doivent être exterminés s’ils refusent de se convertir. La sourate 4 exige la mise à mort des apostats de l’islam. Il y a de quoi terroriser des populations d’infidèles, confrontées à un islam sunnite fort et violent (les Arméniens ont éprouvé cette puissance de destruction en 1896-98 puis en 1915-16, comme l’avaient fait, en 1896 et en 1903, les Macédoniens orthodoxes).

    Le pape, jésuite de formation, donc a priori savant, doit avoir appris que le chiite Hassan ibn al-Sabbah (le Vieux de la Montagne) n’eut aucun mal, au XIe siècle, à créer une petite armée de terroristes, déjà gavés de haschich et de promesses d’un paradis fort terre-à-terre. Les Talibans sunnites et successeurs n’ont fait que reprendre une tradition ancestrale.

    En principe, avant de prononcer sa docte ânerie sur l’islam non terroriste, le pape a dû étudier les textes d’un prêtre particulièrement instruit en cette matière, puisqu’il vivait au contact des fanatiques austères du Sahara. Dans une lettre, datée du 29 juillet 1916, Charles de Foucault (béatifié en 2005, ce n’est pas si vieux que notre jésuite ait pu l’oublier) prévoyait une flambée de haine destructrice et meurtrière de l’islam, activée par les marabouts et autres imams, dès que fléchirait la volonté pacificatrice du colonisateur blanc.

    Le premier Guide suprême de la révolution iranienne, le sieur Khomeiny, pour l’élément chiite, le calife de Mossoul, Abou Bakr II, pour l’élément sunnite, ont représenté et représente toujours pour le second, les équivalents de ce qu’est un pape pour les catholiques. Et ces messieurs ont prêché la haine, le second prônant le terrorisme indifférencié, pouvant même toucher des musulmans – victimes innocentes et « dommages collatéraux » qu’allah est censé reconnaître et accueillir en son paradis.

    Tendre la joue gauche après avoir été cogné sur la droite n’est, certes pas, un principe de la boxe. Se défendre lorsqu’on est attaqué est parfaitement légitime. A contrario, nier que le djihâd fasse partie intégrante des commandements fondamentaux de l’islam, c’est du pur délire… que d’aucuns, commentateurs charitables, pourraient faire passer pour une naïveté angélique, digne du proto-christianisme, époque où chaque chrétien attendait soit la parousie, soit le martyre pour rejoindre le père supposé de l’humanité dans son paradis.

    Les Européens de souche, envahis et meurtris par l’islam conquérant, l’islam guerrier, l’islam terroriste, n’ont que faire de la naïveté évangélique. Ils ne doivent pas ignorer les principes de haine de leurs ennemis. La lecture du coran devrait être rendue obligatoire à tout électeur européen. Seule l’ignorance permet de croire en un islam de fantaisie, aimable et tolérant.

    Quant à la diplomatie, elle n’est utile qu’aux sectateurs de l’avatar moderne du veau d’or : le pétrodollar, qui est l’un des piliers de l’économie globale, telle qu’elle est comprise à Wall Street et à Washington, vénérée par les Obama et Clinton, pantins vénaux des vrais maîtres.

    Les temps de Léon XIII (l’homme de l’encyclique Rerum novarum) et de Pie XII (l’homme qui ordonné de sauver tant de proies convoitées par les nazis, dont une multitude de Juifs) sont révolus. Pour n’avoir pas compris cette triste réalité : l’évolution morbide d’un Vatican affairiste, Benoît XVI a été renvoyé comme un domestique trop usé.

    Mais, était-il nécessaire de salir le prénom du saint le plus vénéré, peut-être parce qu’il fut le plus masochiste et le plus naïf de la catholicité, pour se lancer dans la grande politique globalo-mondialiste ? Après tout, si même un athée peut reconnaître la grandeur spirituelle d’un être d’exception, un prélat devrait avoir un minimum de retenue lorsqu’il se lance dans la pire démagogie.    

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • L’œcuménisme contre la nation et les Européens : autopsie d'une arnaque médiatique

    L'islam est devenu un sujet majeur de préoccupation pour nos compatriotes. Les attentats qui se succèdent, revendiqués par l'Etat islamique, alimentent cette préoccupation. D'autres en revanche font de la surenchère dans la tolérance, injectant du padamalgam trois fois par jours pour être bien sûrs qu'il ne viendrait pas à l'idée des Français de s'offusquer contre la présence musulmane sur notre sol. D'autres encore demeurent persuadés que le système nous pousse à la guerre contre l'islam alors que les faits qui s'accumulent invalident jour après jour ce type de théories. Du côté de l'Etat, on se préoccupe de la « montée du populisme » et on réaffirme depuis un peu plus de 10 ans la laïcité à l'école ou dans les lieux publics, garante du « vivre-ensemble ». Si bien que la laïcité, qui était un principe républicain assez mineur, en devient peu à peu une valeur majeure, à l'instar des autres valeurs inscrites dans la devise républicaine : liberté, égalité, fraternité.

    Pourtant la laïcité est une spécificité hexagonale qui n'existe pas en tant que telle en Europe. La plupart des pays européens disposent de religions d'Etat, souvent le catholicisme, parfois le protestantisme. Le paradoxe actuel étant que la laïcité est contraire à tout ce qu'ont entrepris depuis 40 ans les pouvoirs publics et les milieux associatifs, souvent de gauche, au nom du « droit à la différence » et de la lutte contre les discriminations. La loi Pleven de 1972 est en réalité contraire aux fondamentaux de la IIIème République en matière de laïcité et de liberté de la presse (loi de 1881) comme le démontre d'ailleurs avec talent la jeune doctorante de Sciences Po Anastasia Colosimo dans Les bûchers de la liberté. Cette loi serait même contraire à la Constitution de la Vème République qui ne reconnaît aucune communauté en dehors de la nation. C'est ce qui a conduit à refuser la reconnaissance du « peuple corse » par exemple. Par ailleurs, il n'y a, à l'origine, dans le droit français que des individus et non des communautés. Or la loi de 1972 de Pleven (qui fut aussi dans les années 1950 un acteur de la tentative d'instauration de la Communauté Européenne de Défense à laquelle s'opposa le Général de Gaulle) reconnaît le fait communautaire puisque des communautés peuvent être « victimes ». Lorsqu'un juif, un musulman ou même un catholique sont victimes d'une agression, une certaine lecture de la loi peut permettre de reconnaître que c'est l'ensemble de leur communauté qui est concernée. Cette loi a donc ouvert la boîte de Pandore du communautarisme, ce qui n'a rien d'étonnant pour des européistes favorables à la reconnaissance des « minorités ». La fracturation de la nation française a donc été aussi impulsée, de l'intérieur, par la démocratie-chrétienne. Cela a un effet sur la presse puisqu'elle conduit à un retour du blasphème qui est absent du droit français. D'une certaine façon en condamnant l'islamophobie en justice, on reconnaît implicitement le blasphème. Et on entretient une compétition victimaire, de surcroît. Ainsi Valls a adressé son soutien à la « communauté des catholiques » après l'assassinat du père Hamel, plutôt qu'aux Français de confession catholique, comme cela serait plus juste. Ce phénomène se retrouve partout, on adresse ses condoléances à la « communauté juive » ou à la « communauté musulmane » sans distinction de nationalité. La confession prend donc le pas sur la nationalité, à rebours de ce qu'avait impulsé la Révolution française et qu'a analysé René Rémond dans son ouvrage Religion et Société en Europe. Il n'y a plus des « juifs Français » mais des « Juifs de France », incluant donc à égalité les ressortissants français et étrangers au nom d'une religion commune. Dans un monde globalisé, les solidarités nationales se disloquent au profit de solidarités religieuses, claniques ou tribales. Maintenir la concorde nationale relève donc du tour de force, surtout si l'on refuse de sacrifier le mythe multiracial et multiculturel. Ainsi on s'interroge souvent sur la compatibilité entre l'islam et la démocratie, on parle d'un islam de France ou d'un islam républicain.

    Cette préoccupation n'est autre que celle des Frères musulmans qui ont, en Europe, comme les catholiques du XIXème siècle, parfaitement adopté les « codes » de la démocratie que les salafistes n'adoptent pas : présentation à des élections, manifestations, pétitions, débats… Ceci est important car à l'instar des catholiques qui combattaient la Révolution d'un côté avec la contre-révolution et de l'autre en usant des armes de la démocratie via ce qui deviendra la démocratie-chrétienne, les musulmans font exactement la même chose. D'un côté ceux qui, intransigeants, réclament l'instauration du Califat comme d'autres ne juraient que par la monarchie de droit divin; de l'autre les Frères musulmans qui manœuvrent en utilisant des méthodes de l'Etat de droit. L'objectif de ceux-ci étant certes d'étendre la charia mais aussi de lutter contre un double héritage occidental, en réalité français, dans le monde arabo-musulman : le nationalisme et l'autoritarisme. Ce sont en effet certains arabes formés dans les universités françaises qui ont structurés le nationalisme arabe comme c'est le cas en Syrie. On comprend pourquoi la France est une cible prioritaire, elle est à l'origine du pêché originel.

    Les Frères musulmans ont parfaitement su mouler leurs discours sur celui des élites occidentales hostiles au nationalisme : les nationalistes arabes sont des dictateurs, l'islamophobie est une forme de racisme et lutter contre la nudité des femmes dans l'espace public est une forme de féminisme comme d'ailleurs le maire de Londres vient de nous montrer un brillant exemple. Marwan Muhammad, directeur exécutif du Collectif contre l'islamophobie en France, lié aux Frères musulmans, a par exemple publié un rapport sur les discriminations pour le Réseau européen contre le racisme (en anglais l'acronyme est ENAR). Un réseau qui a récemment publié un rapport sur « la contribution positive des migrants et des minorités ethniques ». L'Open Society Institute du milliardaire pro-démocrate Georges Soros, dont on connaît les positions favorables à l'immigration, a financé des campagnes d’affichage du CCIF de Marwan Muhammad. Comment ne pas aussi se questionner sur l'opération de communication menée au sujet des musulmans (dont beaucoup de femmes voilées) se rendant à la messe après l'assassinat du Père Hamel ? Peut-on y voir une nouvelle offensive des Frères musulmans à l'endroit de l'opinion publique ? C'est en tout cas sans surprise qu'au journal de 20h, après un reportage lénifiant nous vantant ce grand moment œcuménique, la chaîne publique d'information proposait une interview de l'imam de Bordeaux, Tareq Oubrou, dont on connaît la promiscuité avec les Frères Musulmans puisqu’il est membre de l'UOIF (Union des Organisations Islamiques de France). On connaît la proximité de ce dernier avec le maire de Bordeaux, Alain Juppé, que certains annoncent vainqueur aux élections présidentielle de 2017. Quant à Georges Soros, il est aussi un des argentiers d'Hillary Clinton dont on se questionne sur les liens avec les Frères musulmans. Voila un début de réponse. A l'échelle internationale, il y a en effet une organisation qui a tout intérêt à la fin du nationalisme arabe et à une ré-islamisation des masses musulmanes : les Frères musulmans. C'est sans surprise qu'ils ont pris pied à l'issu du printemps arabe en Tunisie via Ennahdha et en Egypte où, sans le coup d'Etat militaire, ils seraient encore au pouvoir. Les seuls garants de la laïcité dans cette région du monde sont les états nationalistes, autoritaires et militaires, d'inspiration bonapartiste que combat autant le libéralisme protestant anglo-saxon, que la démocratie-chrétienne d'ascendance catholique ou le sunnisme intégriste des Frères musulmans.

    Revenons à notre hexagone. Une conclusion semble d'ors et déjà s'imposer. Les trois grandes religions sont solidaires pour faire sauter la laïcité et pour communautariser la France et faire reculer le fait national. Cela doit apparaître comme une évidence à tous les observateurs. Ainsi le discours ambiant ne parle plus que de fraternité « entre les religions », de «coexistence », d'œcuménisme, de fraternité entre croyants. Et les non-croyants ? Ceux que le fait religieux irrite ? A la trappe. Il est étonnant de voir avec quelle délectation les médias nous montrent les poignées de mains entre prélats catholiques et musulmans. Comme si le débat public se plaçait sur une relation entre catholiques et musulmans dans une société sécularisée, plutôt déchristianisée, et dans une République officiellement laïque qui ne reconnaît pas le catholicisme comme religion officielle ! C'est là encore un magnifique succès des Eglises qui parviennent à s'imposer dans le débat public alors que le sujet n'est absolument pas « interconfessionnel » mais ethnique : les islamistes, dans le sillage des mouvements de décolonisation veulent attaquer le monde blanc. Les islamistes sont donc gagnant sur les deux tableaux : d'un côté ils parviennent à recruter par la violence via l'EI, de l'autre ils agissent pour détruire la nation une et indivisible en renforçant le communautarisme religieux au nom de la lutte contre les discriminations et pour le droit à la différence, par l'intermédiaire de structures plus policées et visant les milieux diplômés comme c'est le cas des Frères musulmans. Du côté catholique, l'islam peut apparaître comme un bélier enfonçant l’édifice de la laïcité et comme un moyen de se placer dans une relation d'amitié/rivalité avec cette autre grande religion. La démocrate-chrétienne Merkel, qui fait venir moult migrants, incite par exemple les Européens à redevenir chrétiens, prétextant que c’est un bon moyen de mieux comprendre l'islam :

    « Nous devons avoir le courage d’être chrétiens, de susciter le dialogue [avec les musulmans], d’aller à la messe ou au culte, de nous replonger dans la Bible » et « Pouvoir expliquer la signification d’un tableau accroché dans une église n’est pas une tare. Si vous demandez à des écoliers ce qu’est la Pentecôte, les réponses seront sûrement très décevantes. Je ne comprends pas vraiment pourquoi on se plaint du fait que les musulmans connaissent bien le Coran. »

    L’œcuménisme n'est donc aucunement un acte de faiblesse ou un refus de voir la réalité, il est mûrement réfléchi. Les autorités religieuses veulent progressivement se substituer à l'Etat pour garantir la paix et la sécurité et les Frères musulmans souhaitent apparaître comme l'unique recours face à la violence djihadiste vis à vis d'un État incapable d'endiguer les actes de terrorisme. On pourrait même envisager que l'EI soit un leurre médiatique destiné à détourner les regards de l'opinion publique d'une islamisation sournoise se faisant silencieusement, pacifiquement, avec l'assentiment des politiques, des associatifs et des Églises. Certains comprendront sûrement un peu mieux les réticences de l'aile nationale-républicaine du FN à copiner avec les autorités catholiques. Ce serait recourir à l’Église là où il faut réaffirmer la puissance de l'Etat et la souveraineté de la nation comme corps politique et communauté de destin.

    L’œcuménisme est donc une vaste arnaque menée par les Églises pour attaquer le fait national, se constituer en corps intermédiaire et pour détourner les populations de l'offensive conduite contre le monde blanc, car depuis la décolonisation, c'est bien de cela dont-il s'agit, non pas d'une guerre de religion mais d'un conflit opposant les anciens peuples opprimés du tiers-monde à leurs anciens colons européens.

    Jean/C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • Le cri du peuple : « Merkel, dégage ! L’Allemagne est à nous ! »

    Allemagne – Le 30 juillet 2016 avait lieu la grande manifestation à Berlin intitulée « Merkel muss weg », « Merkel doit dégager ».

    Julia, une jeune Allemande de 24 ans, n’appartenant à aucun parti, a pris la parole pour exprimer le mécontentement du peuple allemand. Elle a dénoncé le déferlement migratoire, l’insécurité, le terrorisme, et elle a souligné les responsabilités de l’Union Européenne et de la chancelière Angela Merkel.

    Julia l’a martelé avec la fougue de sa jeunesse, il est temps de se lever, de s’opposer, de résister, de crier qu’un enfant sur cinq en Allemagne est considéré comme pauvre, que les droits sociaux de ses compatriotes se réduisent, qu’il y a 850 000 sans-abri, qu’un retraité sur deux a du mal à vivre avec des revenus en deçà du minimum social. Autant de choses insupportables au moment où est décidée et renforcée une politique d’immigration massive.

    « Lève-toi, peuple d’Allemagne, c’est notre patrie, notre culture et notre pays ! On ne doit pas accepter qu’on nous l’enlève ! L’Allemagne nous appartient ! L’Allemagne a besoin de nous, ici et maintenant ! »

    Julia a rappelé les propos de Merkel, pour qui il n’y a « aucune islamisation » du pays, qui prétend que tout est « sous contrôle  ». La jeune Julia a ensuite énuméré les transformations consécutives à l’arrivée en Allemagne des 1.100.000 immigrés en 2015 [et 600.000 nouveaux immigrés prévus en 2016, 400.000 en 2017 et 300.000 par an les années suivantes), en majorité musulmans : par exemple, les fêtes de Noël, rebaptisées « foire d’hiver » pour ne pas déranger les «  nouveaux citoyens », et l’explosion du halal dans les supermarchés. Elle aborde également le thème de la souffrance animale, et des menus dans les cantines scolaires.

    Devant la paupérisation de la population allemande, Julia, qui rappelle que de plus en plus d’enfants n’ont qu’un repas par jour, dénonce la poursuite de la politique d’immigration massive et le gâchis de l’argent public qui en découle. Elle accuse Merkel de se faire plus de souci pour les migrants que pour les Allemands. Elle aborde ensuite l’augmentation des viols perpétrés par des migrants qui considèrent les femmes locales comme à la fois « infidèles  » et « inférieures  ».

    « Laissez-moi dire aux violeurs qu’avec une telle mentalité, ce sont eux qui sont inférieurs aux femmes ! »

    Julia désigne les juges en tant que complices de ceux qui contribuent à accroître l’insécurité. Julia exige alors de Merkel qu’elle s’occupe en priorité du peuple allemand, ce pourquoi elle a été élue. Et rappelle le propos scandaleux de Merkel : « Si vous ne supportez pas ma politique d’accueil, alors ce n’est pas votre pays ». Julia rétorque avec passion que l’Allemagne appartient au peuple allemand, pas à sa chancelière.

    « Vous, madame Merkel, vous êtes personnellement responsable de chaque crime, chaque viol, chaque agression et chaque attaque terroriste contre le peuple allemand ! Vous avez ce sang sur vos mains ! » (« Traître à la nation », hurle la foule)

    « Fermez les frontières ! Ramenez nos soldats des champs de bataille étrangers, et expulsez les migrants criminels sur le champ ! » (la foule crie : « Que ceux qui n’aiment pas l’Allemagne la quittent ! »)

    Julia se lance alors dans une défense très combative de la femme allemande :

    « Les filles : souvenez-vous que nous ne sommes ni inférieures ni égales. Nous sommes les femmes allemandes, nous sommes fières et indépendantes ! Et nous l’assumons sans accepter de nous faire traiter de nazies ! La fierté patriotique n’a rien à voir avec la xénophobie ou le fait d’être nazi. »

    Et pour finir :

    « Nous ne sommes pas seulement une ville, non, nous sommes une Allemagne, et nous sommes un peuple. Et si nous nous unissons, alors nous serons forts ensemble ! »

    (source des traductions : Egalité & Réconciliation)

    http://www.medias-presse.info/le-cri-du-peuple-merkel-degage-lallemagne-est-a-nous/59188

  • J'accuse... personne !

    Le problème que pose la série d’attentats meurtriers à laquelle nous assistons, c’est que nous ne pouvons pas dire qui sont les coupables. Le crime demeure scandaleux en attendant le suivant, nous laissant dans l’impuissance.

    Quand Polyphème se réveille en hurlant, un pieux planté dans l'œil, ses ennemis se cachent parmi les moutons et réussissent à sortir de Ulysse aux mille ruses, qui ourdit l'attaque, lui a dit s'appeler "Personne" : les autres cyclopes expliquent à Polyphème « Certes, nul ne peut te faire violence, puisque tu es seul. On ne peut échapper aux maux qu'envoie le grand Zeus. » On croirait voir la France, ensanglantée et endeuillée, hurlant sa douleur, incapable de nommer son bourreau cependant que les commentateurs glosent sur la fatalité historique (et les moutons ?).

    Une France incapable de se défendre, agitant deux fétiches, droits de l'homme et État de droit, pour conjurer le mauvais sort mais surtout pour expliquer la soumission au destin. Manuel Valls déclarait, le 15 juin 2016, « D'autres innocents perdront leur vie. C'est très difficile à dire et on peut m'accuser de rendre la société encore plus anxiogène, mais malheureusement c'est la réalité, c'est l'affaire d'une génération » (France Inter). Le propos est récurrent chez lui d'un temps long et d'une fatalité aveugle. Au point même que mardi 19 juillet, pressé d'adopter une législation d'exception, Valls expliquait que défense, sécurité et justice pourraient évoluer « dans les dix ans qui viennent » (Le Figaro). Inexplicable attente, étrange délai mortifère.

    Ou au contraire : devant la nature islamique de la guerre menée ici et là-bas, Hollande, Valls et consorts répugnent à nommer précisément un ennemi évident, et à adopter les lois qui permettraient, en l'espace d'une génération ? de le défaire, de l'école à la rue, dans les villes et aux frontières. Ils y répugnent car cela signifierait désigner l'islam comme bouc émissaire, ce moyen de toute politique cathartique. Mais l'islam est un bouc impossible : on ne peut pas faire des affaires avec l'Arabie Saoudite, applaudir les printemps arabes, laisser se développer l'islam des quartiers, dégainer l'islamophobie et brusquement se renier. L'islam ne peut pas être cet ennemi intérieur cher aux républicains pour qui toujours le complot explique l'échec.

    Le seul bouc émissaire, c'est le Front National. Toute la république des élites se construit depuis 40 ans contre ce bouc domestiqué : pas moyen de se résoudre au changement de pied, il faut continuer à courir et accabler la même bête. On est dans un jeu rituel : dans l'arène médiatique, seul ce Minotaure a droit de parade, pourvu qu'il y reste enfermé et qu'on puisse le houspiller à l'abri des barrières. S'il paraît trop placide, on lui invente un rejeton inquiétant, l'ultra-droite, avec lequel Libération se donne de délectables frissons. Mais hélas, le FN ne joue plus le jeu : pas d'attentat, pas de Carpentras. Cependant que l'islam politique, populiste, voyou et guerrier insulte, caillasse, enfreint, attaque, blesse et tue.

    Ce devrait être cet islam le parfait bouc émissaire réalisant l'union nationale. H la réalise déjà, d'ailleurs ! Les Français n'ont plus confiance dans le gouvernement pour assurer leur sécurité, ni dans les partis pour assurer la justice. Face à l'islam, le consensus populaire est là - mais c'est le FN qui en engrange le profit. Manuel Valls et François Hollande réclament une union sans pouvoir la cristalliser faute d'accepter cet ennemi évident et surtout consentant. Car, Girard nous le dit, le bouc est d'accord pour être sacrifié (comme l'était Jean-Marie Le Pen) ; et les islamistes proclament leur désir d'être ce bouc émissaire chargé de tous les péchés de l'occident, quand le FN n'accepte plus d'être chargé de ceux de la république. Les islamistes réclament d'être les purificateurs, les méchants, le danger mortel, se haussant par là-même à la hauteur du modèle qu'ils exècrent mais dont ils consacrent la supériorité. Ils sont le parfait mais innommable bouc émissaire. Les « J'accuse ! » zoliens des gouvernants tonnent dans un ciel vide. Nul fascisme en marche n'ensanglante nos campagnes. sinon celui des islamistes. C'est-à-dire personne puisque "ce n'est pas ça l'islam". Cette bête immonde-là n'est personne. Innommable et donc indécelable. L'élite ne veut pas la voir là où elle est, mais s'acharne à voir partout un FN qui n'existe plus tel qu'elle l'avait rêvé C'est Polyphème qui se plante lui-même un pieu dans l'œil, l'islam n'a même pas eu besoin de le durcir au feu.

    Mais si le gouvernement est volontairement aveugle, les Français et l'État Islamique partagent le même diagnostic : il y a un ennemi, il a un nom, il le clame depuis assez longtemps, comme Ulysse, narquois, révèle son nom à Polyphème en quittant l'île. Qui implore alors son père : « Entends-moi, Poséidon aux cheveux bleus, qui contiens la terre ! Si je suis ton fils, et si tu te glorifies d'être mon père, fais que le dévastateur de citadelles, Ulysse, fils de Laè'rte, et qui habite dans Ithaque, ne retourne jamais dans sa patrie. »
    Nous aussi nous pouvons implorer le père que ceux qui dévastent nos citadelles ne rejoignent pas la patrie qu'ils se sont donnée, et laissent la nôtre en paix.

    Hubert Champrun monde&vie 22 juillet 2016

  • Islamisme : décider vite et vrai !

    Il faut traiter radicalement les difficultés engendrées par notre immigration-invasion incontrôlée, en amont, à la source.
    Le duo fatal de gouvernement Valls-Cazeneuve, constitué de politicards menteurs, incompétents, arrogants et bouffis d’idéologies contredites tous les jours par la réalité, nous serine que nous sommes en guerre, sans préciser contre qui, ni qu’elle commence mal puisque la France a déjà perdu, dans les attentats, plus de 260 personnes en quelques mois. Ce sont des menteurs professionnels !

    Sont-ils incompétents ? Ils font ricaner le monde entier en essayant de traiter le terrorisme en aval : déradicaliser quelques volontaires, contrôler des sacs sur les plages, exposer les militaires de l’opération Sentinelle comme des cibles faciles… et surtout exhorter les Français à s’habituer au terrorisme barbare d’une minorité dans la minorité ! Voilà la honte !

    Arrogants ? Ils affirment qu’ils ont tout fait pour mettre un terme à cette suite infernale d’attentats et qu’ils veulent inaugurer de nouveaux rapports entre la France et l’islam. Cette prétention fait sourire devant les souvenirs que quinze cents ans de piraterie, de razzia, de « chicaya » et de « taqiya » ont laissés aux peuples.

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  • Anonymisation des terroristes : du f(l)outage de gueule – par André Bercoff

    André Bercoff s’insurge contre l’anonymisation des terroristes. Pour le journaliste, la lâcheté de ne pas voir ne permettra pas de vaincre l’islamisme radical qui sévit en France.

    Dans certains médias, le floutage de gueule a déjà commencé. Demain, après-demain, d’autres décapitations se commettront dans tel ou tel lieu, d’autres camions faucheront des dizaines d’hommes, de femmes et d’enfants dans une ville d’ici ou d’ailleurs, d’autres soldats fanatisés viendront pratiquer une épuration identitaire dans une boîte de nuit, un restaurant ou un café. Eh bien, il sera opposé à ces criminels l’arme absolue de l’anonymat institutionnalisé.

    (…)

    A ce stade de schizophrénie active, on ne sait plus que penser. Comment ces gens ignorent qu’Internet et les réseaux n’arrêteront jamais de diffuser les photos, les noms et les éléments à disposition, dès qu’ils seront postés par une ou plusieurs sources?

    Pour André Bercoff, il serait plus que temps d’arrêter le naufrage, car il y a encore pire que la terreur imposée par les uns : la médiocrité proposée par les autres.

    http://fr.novopress.info/

  • L’importation à valeur négative

    Bernard Plouvier

    Toute l’économie de transformation des matières premières nécessaires à la vie humaine repose sur la « valeur ajoutée » par le travail humain. L’on n’a pas attendu le clown alcoolique Karl Marx pour le savoir.

    La cuisson de la viande est un exemple de valeur ajoutée qui remonte fort loin dans la préhistoire, comme la fabrication des armes ou le tannage puis l’assemblage des peaux pour s’en vêtir, de façon à lutter contre le froid. Il appartenait à l’économie globale et à la société mondialiste, au début du XXIe siècle de notre ère, de démontrer le contraire !

    Depuis le mois de juin 2016, l’on connaît les caractéristiques de la vague migratoire de l’An funeste 2015, où l’Europe occidentale, danubienne et scandinave fut littéralement envahie d’Africains (noirs et maghrébins), de Moyens- et de Proches-Orientaux, en immense majorité musulmans.

    Ils se sont fait passer pour des demandeurs d’asile politique et quelques-uns le furent réellement. Un nombre absolument inconnu d’entre eux sont des clandestins du Djihâd, en sommeil jusqu’à ce qu’ils reçoivent l’ordre de passer à l’activité meurtrière pour la plus grande gloire d’un dénommé allah. Cela, tout le monde le sait, depuis plus d’un an.

    L’on peut déplorer que les fous furieux qui dirigent les USA depuis 2001 aient mis à feu et à sang le Maghreb et le Sahel, l’Irak, le Yémen, l’Afghanistan, la Syrie (en attendant mieux), parfois avec la complicité de dirigeants indignes des Nations britannique, française, italienne etc., ce qui n’implique nulle responsabilité de ces Nations, desquelles personne n’a songé à demander l’avis.

    Nous n’avons, Européens de souche, à développer nulle repentance à propos des guerres qui ont ravagé les pays du Dâr al-Islam, étant donné qu’aucun des chefs « démocrates » n’a eu recours à la seule forme de démocratie qui soit : la pratique du referendum avant de se lancer dans des opérations de guerre. Après tout, c’est l’argent des Nations qui est dépensé dans ces interventions ; il est donc logique et légitime de prendre l’avis des peuples souverains.

    Sans responsabilité directe de leur part, les Européens se sont vus envahir, depuis janvier 2015, par des hordes de réfugiés-immigrés. Le pape a hurlé sur tous les tons, comme la Chancelière teutonne et luthérienne d’Allemagne, la nécessité d’accueillir ces millions d’envahisseurs qui amenaient avec eux leur avidité de biens de consommation, leur racisme anti-Blancs, leurs mœurs médiévales (notamment un mépris total de la femme), enfin leur religion de haine et d’intolérance absolue : l’islam conquérant, meurtrier par son Djihâd.

    Au plan politico-sociologique, les collaborateurs des maîtres de l’économie globale justifiaient cette immigration-invasion par l’apport de « travailleurs » qu’elle réalisait. On a surtout vu un apport de violeurs, de pillards, de vandales et d’assassins. L’on sait maintenant que l’on a surtout importé des Nuls !

    En Suède, où l’on a accueilli 163 000 « réfugiés politiques » en 2015, il s’avère que 494 seulement ont trouvé un emploi en 15 mois ! Et il s’agit de statistiques officielles issues d’une coalition gouvernementale de sociaux-démocrates et de verdâtres.

    L’Agence fédérale allemande pour l’emploi de mémé Merkel vient de rendre son verdict en juin 2016, à propos des 1,1 million de réfugiés-immigrés-envahisseurs de 2015 : un tiers sont des analphabètes (deux tiers si l’on compte les femmes). Sur 297 000 dossiers d’hommes en âge de travailler, 74% d’entre eux n’ont ni qualification ni même la moindre expérience professionnelle !

    En résumé, l’on a importé et l’on continue d’importer des Non-Valeurs, des consommateurs improductifs, soit des parasites. Et le pape François, qui ressemble bien davantage à un homme lige de la globalo-mondialisation qu’au chef de l’Église catholique, nous exhorte à continuer dans cette voie ; idem pour mémé Merkel ou nos glorieux « chefs ».

    À chacun d’en tirer ses conclusions.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Une guerre asymétrique

    « Comment un Niçois a-t-il pu s’en prendre à d’autres Niçois ? » Cette réflexion d’un journaliste, attrapée au vol sur France Info le lendemain du sinistre 14 juillet, indique bien le degré d’inconscience dans lequel se trouve, en même temps qu’une partie de la population, la caste médiatique que l’on appelle un peu vite le quatrième pouvoir.

    La plupart des hommes politiques, autointoxiqués par leur propre discours mou, pensent sans doute aussi, non sans orgueil, que l'assimilation se fera toute seule : ces étrangers (Mohamed Lahouaiej-Bouhlel est Tunisien en l'occurrence) ont une chance folle de vivre en France, ils vont spontanément s'intégrer et ne rêvent en tout cas que de cela. La réalité est chaque fois bien différente... Mais nos hommes politiques continuent d'appliquer les recettes à la petite semaine qui ont eu tant d'insuccès depuis 2015. Un attentat à Nice ? Quelques frappes supplémentaires en Syrie (frappes qui, sur Tordre des Américains, épargnent la plupart des groupes islamistes qui ne sont pas Daesh parce que les États-Unis veulent présenter des islamistes comme des partenaires fiables dans un processus de paix). Autre mesure « virile » ? On fait appel à la réserve civile. On prolonge l'état d'urgence. Cette fois - l'avez-vous remarqué ? - le cérémonial lacrymal n'a pas été théâtralisé. Personne n'a dit : « Je suis Nice ». Il n'y a pas eu de manifestation organisée : c'est les vacances et puis c'est dangereux : imaginez qu'un autre camion vienne briser les barrières de sécurité, comme l'a fait celui-là.

    Il faut quand même que les politiques réalisent que le monde a changé, que ce qu'ils ont appris à l'ENA est largement périmé, que ce n'est pas la laïcité qu'il faut invoquer, parce que la laïcité, jamais personne n'est mort pour elle. Une mère et ses trois filles viennent d'être agressées à l'arme blanche dans les Alpes Maritimes. Sans doute n'étaient-elles pas vêtues de tchadors ? En tout cas, l'une des deux fillettes est entre la vie et la mort, simplement parce qu'elle était habillée comme une fillette européenne peut l'être en été. Nous sommes bien dans un choc : civilisation contre civilisation.

    Ce n'est pas en augmentant les effectifs policiers que l'on parviendra à empêcher ces scènes horribles, qui pourraient bien se généraliser très vite, au point que Ton ne sache plus où donner de la tête.

    Ainsi ce qui est frappant avec le nouveau monstre en camion c'est qu'il s'est auto-radicalisé très rapidement. Plus besoin pour les nouveaux tueurs de faire le voyage en Syrie ! Certes mohamed a, comme on dit, des antécédents familiaux : son père est un cacique du Parti Ennahda (intégriste) à Meksen (Maroc) et il serait réputé pour sa violence. Mais Mohamed lui n'est pas un observant. Il aime les filles faciles, il consomme de l'alcool et quand il rentre à la maison, il tape dur, il n'a absolument pas le profil d'un intégriste identifiable. Qu'importe ! Il se sera laissé pousser la barbe durant les quinze derniers jours de sa vie et pourra prétendre, grâce à son titre de martyr, au Paradis d'Allah, qui d'ailleurs, comme chacun sait, n'est guère un lieu très spirituel et ressemblerait plutôt à un immense bordel. Pour les âmes simples, rien de compliqué. Il suffît d'y entrer !

    Notre Ligne Maginot administrative

    J'avoue que j'ai trouvé, pour une fois, Manuel Valls raisonnable quand il a déclaré : « Nous faisons face à une guerre que le terrorisme nous livre ». Le mot est bien trouvé : « Nous faisons face... ». Nous ne faisons pas la guerre, nous nous contentons d'y faire face. Comme la Ligne Maginot faisait face aux Allemands avec le succès que l'on sait : il leur a suffi de déborder par la Belgique. Eh bien ! Aujourd'hui il y a des millions d'occasions de déborder la Ligne Maginot pour les combattants auto-proclamés de Daesh. Et le nombre de « martyrs » islamistes potentiels se compte aussi en centaines de milliers : il y aurait 10 % de la population musulmane prête à passer à l'acte ou à soutenir un passage à l'acte. Les mesures administratives, si drastiques soient-elles, ne suffiront pas à empêcher que le terrorisme ne devienne le quotidien des Français, comme il est le quotidien des Juifs en Israël. Faut-il s'y résigner ? Ce serait la fin définitive de la civilisation chrétienne et de la paix qu'elle a établie dans le monde. Ni plus, ni moins.

    Il est donc urgent, pour éviter le pire, de changer de régime : pas forcément de régime politique, nos institutions sont solides. Mais de régime social. Il importe de répondre à la guerre de civilisation non par des mesurettes de technocrate, mais par les mêmes moyens civilisationnels, ce qui signifie reconnaître le grand ratage de l'individualisme soixante-huitard et revenir aux fondamentaux à encourager : la famille, la nation... et Dieu. Je sais bien que l'autorité politique ne peut guère donner une foi absente. Mais elle peut manifester une bienveillance, elle peut proposer la civilisation française dans les écoles, elle peut s'opposer, au nom de la tradition chrétienne, à l'enseignement de la Charia, en interdisant clairement le voile à l’école, en résistant à l'impérialisme civilisationnel de l'islam. Face à cette guerre que le terrorisme nous livre, je ne vois pas d'autre solution que de retrouver la famille, la patrie et, au-delà des contentieux confessionnels, une foi en Dieu, qui jaillit de chacun de nos cœurs. Foi humaine donc, foi christique aussi, qui ne serait pas polluée par une foi communautaire, devenant, dans le contexte social actuel, nécessairement communautariste et violente, imposant le voile aux femmes, l'abstinence d'alcool aux buveurs et pour tous la viande taxée par les imams.

    Abbé G. de Tanoüarn monde&vie  22 juillet 2016

  • Face à l’islamisme, une névrose collective, par Vincent Revel

    Nous savons tous que le problème de l’islamisme est fortement lié à notre politique migratoire irresponsable. Pourtant, aucun des deux partis soi-disant républicains, le PS et LR, n’ose aborder la question en toute liberté. Face aux actes de barbarie, l’aveuglement perdure et les tabous se renforcent.

    L’assassinat du père Hamel dans l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray n’est que le prolongement logique de ce qui s’est passé les semaines et les mois précédents. Il faut comprendre que les djihadistes, de plus en plus nombreux sur notre territoire, ne renonceront pas à nous faire plier les genoux à terre. Nos politiques parlent de guerre mais ils oublient de nommer correctement l’ennemi de ce fait la menace qui pèse de plus en plus sur nos épaules n’est pas prête de s’atténuer.

    Nos dirigeants, nourris aux mamelles de la nouvelle religion des droits de l’hommisme, sont incapables d’avoir un discours clair aboutissant à des actes forts.Faisant la promotion d’une société multiculturelle, favorisant un déracinement radical, notre élite néo-libérale se trouve incapable d’agir efficacement. La pensée antiraciste leur interdit toutes paroles patriotes et actes courageux.

    Née de la rencontre du libéralisme et du communisme, deux idéologies basées sur la mort des nations et des frontières, cette pensée antiraciste trouve auprès de l’Eglise actuelle un allié de poids. Empêtré dans son Amour de l’Autre, dans sa charité universaliste, le christianisme ne cesse désormais, comme les nouveaux censeurs laïcs, de culpabiliser les Européens d’être des enfants héritiers d’une longue et belle tradition.

    Notre conscience est devenue avec le temps un enjeu de tous les instants. Transformée en mauvaise conscience, elle est à présent un outil pour déconstruire ce que nos élites économiques, politiques, médiatiques et religieuses aiment le moins au monde : les patries charnelles. Tout est mis en ordre pour la tirer vers le bas, pour atteindre notre âme et la détruire. Rien ne doit nous permettre de retrouver les rivages du courage et de la fierté. La démission et le renoncement se retrouvent à tous les niveaux d’éducation et d’information. La haine de soi, la haine de notre mémoire transpirent de tous les côtés.

    Avec l’arrivée en masse du monothéisme islamique sur notre continent, cette mauvaise conscience est prête à se soumettre à sa prochaine dhimmitude.L’Européen, malgré son statut de victime, ne peut que prétendre à baisser les yeux, apprendre à vivre avec la peur, à se renier et à accepter ce qu’aucun peuple digne ne pourrait tolérer. Pensant se défendre avec des peluches, des fleurs et des bougies, il écoute avec espoir des responsables encore plus déconnectés que lui de la réalité.

    L’archevêque de Rouen, Monseigneur Lebrun, est l’exemple même de la folie destructrice qui règne dans l’esprit de nos responsables. Nous sommes plusieurs à répéter avec bon sens qu’avec le fanatisme islamique, nous ne pouvons qu’engager une lutte totale pour espérer le vaincre. Ce n’est pas en poussant ses ouailles à « prier et aimer » que nous mettrons hors service des gens capables d’égorger un vieillard de 86 ans. Le temps de la main tendue est révolu si nous voulons espérer vraiment gagner ce combat pour notre liberté.

    Vincent Revel

    http://fr.novopress.info/