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immigration - Page 1087

  • Journal du Jeudi 14 Avril 2016 : Société / Les CAF victimes de la “diversité”

  • La destruction de l’Occident : le projet constant de l’impérialisme musulman

    Le problème principal qu’affronte l’Europe de l’Ouest, France en tête, est l’illusion de la fin de l’histoire.  Parce que nos sociétés sont en paix relative depuis sept décennies, nombre de gens pensent que rien ne peut les déstabiliser en profondeur. Elles le croient d’autant plus qu’elles y voient la réalisation de la promesse “eschatologique” du progressisme : le paradis égalitaire terrestre.

    Nous oublions que l’Europe n’est en paix que parce qu’un acteur extérieur, l’armée américaine, joue le rôle d’arbitre et de fédérateur. C’est à l’ombre de la “Pax Americana” que l’Allemagne a pu se dispenser d’investir dans son armée, focalisant ses efforts sur son économie exportatrice. Les états membres de l’Otan ne respectent pas davantage leurs obligations budgétaires, généralement par sentiment de sécurité, indifférence ou difficultés économiques internes.

    Irresponsabilité et aveuglement des Européens

    Au demeurant, les élites d’Europe occidentale, largement acquises aux mythes du progressisme, croient en une humanité unique aspirant à un modèle moral et philosophique universel, d’inspiration européenne. Ces élites – notamment bruxellois mais pas seulement – ont troqué leurs armées coloniales pour des bataillons d’ONG arrogantes en charge de “l’évangélisation démocratique” de la planète, Afrique, Russie et Orient en tête.

    Elles ignorent que tout ordre repose sur l’autorité (spirituel, idéologique) et le pouvoir (étatique, militaire). L’UE et les états qui la composent se limitent à la première, déléguant le second aux États-Unis, se payant hypocritement le luxe de donner des leçons de morale pacifistes à ces derniers.

    L’Europe Occidentale est sortie de l’histoire mais pas la planète. Les “citoyens du monde” de la gauche occidentale vont rapidement découvrir que des civilisations résurgentes ont une soif de puissance immodérée et une haine inextinguible pour les Européens.

    Les peuples extra-européens ne conçoivent pas le monde de la même façon et demeurent inaccessibles au verbiage droit-de-l’hommiste.

    L’ennemi nous désigne

    Les sociétés occidentales ne prennent aucune mesure défensive parce qu’elles nient l’existence même de l’ennemi quand bien même ce dernier explique, chaque jour, qu’il entend détruire le monde occidental.

    L’Iran comme la Turquie islamistes ne font pas mystère de leurs projets, pour qui se donne la peine de les écouter, de les étudier et de les prendre au sérieux.

    Cet aveuglement occidental se traduit notamment par la dénonciation “des amalgames” chère à la propagande gouvernementale. Une dénonciation qui bénéficie d’ailleurs d’un soutien réel auprès de parts non négligeables de nos populations. Cette absurdité repose sur l’idée infantile qu’il suffise d’être avenant avec un ennemi pour qu’il change de comportement. C’est évidemment la réaction inverse qui découle d’une telle attitude.

    Et c’est encore plus vrai quand on parle du Moyen-Orient où tout compromis est interprété comme un signe de faiblesse. La mentalité européenne qui repose sur l’idée d’une justice égalitaire n’existe pas en Orient où les rapports sont fondés sur la domination par la force.

    Perceptions occidentales inopérantes culturellement

    Cela est aussi du à une perception double des sociétés non-blanches par les élites européennes progressistes. Ces sociétés sont perçues comme fondamentalement “bonnes” car “faibles et pauvres” – inconscient tiers-mondiste oblige – et incapables du moindre dessein réellement hostile contre nous puisqu’il ne peut s’agir que de mesures “d’autodéfense”, dites “anti-colonialistes” ou “anti-impérialistes”, etc.

    Au surplus, ces élites sont toujours hantées par un sentiment de supériorité morale – au nom de “l’évangélisme démocratique” – qui les convainc d’être historiquement missionnées pour guider les peuples les plus éloignés de la modernité sur le chemin du développement.

    Les cultures périphériques nourrissent certes un fort complexe d’infériorité vis-à-vis de l’Europe, mais c’est ce qui les rend précisément chaque jour plus agressives. La Turquie et l’Iran, en compétition pour l’hégémonie au sein du monde musulman, sont d’accord sur un point essentiel : en dehors de l’aire islamique, la destruction de l’Occident est un impératif historique qu’ils doivent mener conjointement.

    Nos élites et nos sociétés à leur suite continuent de raisonner comme si l’Europe dominait politiquement le monde. Nous disposons certes d’atouts considérables, mais faute de prendre conscience du danger, nous laissons l’ennemi réaliser des progrès considérables à nos dépends. A commencer par laisser l’envahisseur afro-musulman coloniser l’Ouest du continent. Un processus qui aboutira inéluctablement à une guerre d’extermination.

    Le retour de l’impérialisme ottoman

    La guerre avec le monde musulman n’a jamais cessé depuis que la secte diabolique de Mahomet a étendu ses ailes sur le monde. Depuis le 8ème siècle en Espagne, nous avons toujours été en guerre contre l’islam.

    Les divisions internes au monde musulman, entre sunnites et chiites notamment mais pas uniquement, n’empêche pas ce dernier de soutenir un effort permanent visant à détruire l’Occident. Tantôt par la subversion, à l’instar des Frères Musulmans, tantôt par la “guerre sainte” à l’image des djihadistes. Malgré leurs querelles, le consensus au sujet de la civilisation blanche occidentale est total : elle doit être détruite.

    Le président turc Recep Tayyip Erdogan incarne parfaitement cette mémoire longue qui nous fait défaut. Lors d’une allocution lourde de sens à l’Académie Militaire de Turquie le 28 mars dernier, ce dernier déclarait :

    “Nous n’avons pas le droit d’être indifférents aux géographies avec lesquelles nous avons des liens affectifs. Par exemple, nous ne pouvons pas détourner le regard des Balkans, du Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord et du Caucase. Nous ne pouvons pas négliger nos frères et sœurs d’Asie Centrale, qui est notre patrie, tout comme d’Afrique et d’Asie du Sud-Est, dont les cœurs battent avec les nôtres. Nous, ensemble, devrions être à la hauteur de cette responsabilité, que l’histoire nous confie.”

    Les Turcs se perçoivent comme les soldats de l’islam et l’islamisme turc est largement teinté de chauvinisme. Les islamistes turcs au pouvoir ne connaissent pour ainsi dire rien du monde arabe dont ils tiennent les peuples pour primitifs. La restauration de l’empire ottoman est cette “mission historique” – comprendre divine – dont parle clairement Erdogan à l’armée turque.

    Et c’est quelques jours seulement avant l’ouverture des hostilités entre l’Arménie chrétienne et l’Azerbaïdjan musulman, soutenu par Erdogan, que ce dernier a fait ces déclarations.

    Il ne fait pas de doute que l’État Islamique est plus qu’un allié de la Turquie contre les Kurdes ou l’Iran : c’est une excroissance ottomane transitoire dont les troupes mènent, pour le compte d’Ankara, les opérations les plus ingrates.

    Il semble de plus en plus probable que la création de l’État Islamique est une opération turque visant à neutraliser Al Qaeda, d’inspiration saoudienne, pour s’emparer du djihadisme international et ainsi contrôler les volontaires de l’Oumma engagés en faveur de la restauration du Califat.

    Rappelons pour les moins informés que l’existence du Califat est une obligation en islam et que le dernier Calife était un ottoman.

    Les efforts iraniens pour briller sur la scène islamique – d’autant plus intenses que son chiiisme d’état discrédite l’Iran vis-à-vis des sunnites – seraient voués à l’échec face à un Calife qui, seul, pourrait incarner la direction mondiale de l’Oumma.

    Qui la Turquie pourrait-elle souffrir comme candidat à ce titre si ce n’est, à terme, un homme qu’elle aura coopté ?

    Ils ne raisonnent pas comme nous

    L’appétit des islamistes turcs est sans limite et nous ne devons croire, sous aucun prétexte, qu’ils raisonnent dans les mêmes termes que nous, Occidentaux.

    Nous sommes en guerre et cette guerre se déroule tout à la fois à l’intérieur du monde musulman, et au dehors.

    Le pragmatisme d’Ankara, comme de Téhéran, ne doit pas nous tromper sur le radicalisme de ces deux puissances comme des masses qu’elles excitent.

    Face aux projets impérialistes des puissances islamiques, le pacifisme ne nous sera d’aucune utilité. Bien au contraire, il facilite la progression de l’ennemi et neutralise notre réaction.

    C’est cette confrontation entre mémoires et visions du monde concurrentes qui est à l’origine de la crise actuelle à l’intérieure de nos sociétés. La gauche occidentale est occupée à poursuivre la guerre civile originelle dont elle procède, parallèlement à celle qu’ont entamé les islamistes dans le monde musulman.

    Les deux se rejoignent pour continuer la guerre contre leur ennemi domestique : libéraux en Orient, “identitaires” en Occident.

    La gauche occidentale, réduite à son fanatisme masochiste, a donc paradoxalement décidé de s’allier objectivement avec les réactionnaires musulmans pour venir à bout de l’Occident qu’elle abhorre.

    http://borislelay.com/index.php/2016/04/03/la-destruction-de-loccident-le-projet-constant-de-limperialisme-musulman/

  • Vers un tremblement de terre politique en Autriche

    Alors que les partis sociaux-démocrates et sociaux-chrétiens se partagent le pouvoir en Autriche depuis la fin de la IIe Guerre mondiale, le pouvoir d’attraction de ces deux organisations politiques du système s’effondre. Cette situation peut conduire à un tremblement de terre politique consistant à l’élimination à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle du 24 avril 2016 des candidats de ces deux partis.

    L’Autriche compte plus de huit millions d’habitants, parmi lesquels 1 800 000 à Vienne. Cette concentration de population dans la capitale du pays tire ses origines du fait que cette ville était autrefois le centre politique de l’empire des Habsbourg. Du démantèlement de celui-ci à l’issue de la Ire Guerre mondiale est née la petite République d’Autriche.

    Le pays doit faire face à un antagonisme politique : Vienne « la rouge » est un bastion des sociaux-démocrates alors que les campagnes sont dominées par les sociaux-chrétiens/conservateurs. Une troisième famille politique joue également un rôle : les libéraux et nationalistes grand-Allemands. Ils sont issus des idées de la révolution libérale de 1848 à Francfort-sur-le-Main en Allemagne, conséquence de la révolution ayant eu lieu en France la même année. À cette époque, les libéraux allemands ont des revendications sociales, libérales (liberté de la presse, d’association, de réunion,…) et désirent réunir l’ensemble des germanophones au sein d’un État. Ils s’opposent à l’Allemagne morcelée des princes. Paradoxalement, l’unification allemande est réalisée par le très conservateur Chancelier Bismarck : l’État allemand réunissant les germanophones ne vivant pas au sein de l’empire des Habsbourg naît entre 1866 et 1871. Lorsque l’empire des Habsbourg est démantelé à l’issue de la Ire Guerre mondiale, la possibilité de réunir ses territoires germanophones avec l’Allemagne voit le jour, mais les Alliés la refusent.

    Durant l’Entre-deux-guerres, de fortes tensions politiques traversent l’Autriche. Le Chancelier social-chrétien conservateur Engelbert Dollfuss instaure une dictature corporatiste et catholique à laquelle est attribué le nom d’« Austro-fascisme ». Il dissout le Parti communiste ainsi que le Parti national-socialiste dont les membres actifs sont jetés dans des camps de concentration. Suite à la répression des sociaux-démocrates ayant déclenché une grève générale, les ouvriers se soulèvent et provoquent une guerre civile qui est contrée par le régime. En juillet 1934, Engelbert Dollfuss est grièvement blessé lors d’une tentative nationale-socialiste de putsch. Il décède. Kurt von Schuschnigg prend sa succession. Lâché par le dirigeant italien Benito Mussolini, celui-ci est contraint d’accepter en 1938 l’annexion de l’Autriche à l’Allemagne nationale-socialiste.

    Après la IIe Guerre mondiale, l’Autriche est ré-instituée et occupée jusqu’en 1955 par l’URSS, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France. Deux partis, les socialistes (devenus en 1991 sociaux-démocrates) du SPÖ et les conservateurs/sociaux-chrétiens de l’ÖVP, vont alors se partager le pouvoir à tous les niveaux durant des décennies : les postes du personnel des services publics et de l’administration depuis les plus hauts jusqu’à ceux du personnel d’entretien au sein des écoles de village sont distribués politiquement aux membres des partis rouge (SPÖ) et noir (ÖVP). Une troisième force politique, assez marginale, est aussi active : la VdU, puis le FPÖ représentent la famille politique nationale et libérale. En 1986, alors que le FPÖ dirigé par Norbert Steger de l’aile libérale est au bord de l’effondrement, Jörg Haider en prend le contrôle et le conduit de victoires en victoires, puis le fait entrer en février 2000 dans un gouvernement avec l’ÖVP.

    De nos jours, le SPÖ et l’ÖVP gouvernent à nouveau ensemble l’Autriche. Le FPÖ, principal parti d’opposition, est donné dans les sondages à 32-33 %, premier parti du pays. Les prochaines élections législatives doivent avoir lieu au plus tard à l’automne 2018. Mais un autre scrutin national doit prendre place auparavant : les élections présidentielles du 24 avril 2016 et (dans le cas où personne n’obtient 50 % au premier tour) du 22 mai 2016. Les candidats ayant obtenu les 6 000 signatures valables nécessaires sont au nombre de six : le SPÖ Rudolf Hundstorfer, l’ÖVP Andreas Khol, le FPÖ Norbert Hofer, le candidat indépendant membre du parti écologiste Alexander Van der Bellen, la candidate indépendante ancien haute-magistrat Irmgard Griss et le candidat indépendant et ancien entrepreneur Richard Lugner.

    Si ce scrutin se singularise par le nombre élevé de candidats, ce sont avant tout ses résultats qui devraient en faire une élection particulière. En effet, les sondages donnent premier le candidat indépendant membre du parti écologiste et soutenu par celui-ci Alexander Van der Bellen, deuxième le FPÖ Norbert Hofer et troisième la candidate indépendante Irmgard Griss. Les candidats du SPÖ et de l’ÖVP sont donnés respectivement quatrième et cinquième devant Richard Lugner qui arrive dernier.

    Si cette tendance se confirme dans les urnes, cette évolution accréditera le rejet de plus en plus important des candidats des partis du système, le candidat soutenu par les verts et le candidat nationaliste s’affrontant pour le deuxième tour. Ce scrutin concrétisera la perte massive d’influence des partis du système malgré le fait que ceux-ci verrouillent depuis des décennies le système politique à leur avantage.

    Le blog de Lionel Baland cliquez là

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/04/11/vers-un-tremblement-de-terre-politique-en-autriche-5787155.html

  • Les élites économiques fuient le vieux continent !

     

    C’est officiel : selon l’agence New World Wealth, le vaisseau européen prend l’eau, et les fuient le vieux continent, ruiné et envahi.
    Les métropoles de la France et des pays méridionaux comme l’Espagne, l’Italie ou encore la Grèce se vident de leurs bons riches. Les millionnaires quittent des villes comme Paris, Bruxelles, Athènes ou Rome. On ne précise pas (comme c’est curieux !) quel rôle peuvent avoir les réfugiés dans la fuite de ces villes.

    Et le document ne parle pas non plus de Cologne ou de l’Allemagne ! Quel dommage !

    Élément intéressant : Londres, capitale incontestée du Richistan jusque là, est en déclin. Nous le savions grâce au Monty Python John Cleese qui disait en 2012 ne plus reconnaître sa bonne ville !

    Les Anglais de souche, ou nés à Londres, la fuient… Ils gagnent d’autres contrées moins exotiques ou inquiétantes. Des villes comme Chicago aux États-Unis, soumise à la violence de 3 000 gangs ethniques, se vident aussi de leur population la plus prospère. Mais le continent nord-américain est grand, parfois encore assez vide et permet à tout riche de trouver sa thébaïde.

    Le document évoque dix mille français – dont trois mille Parisiens – qui ont quitté la France en 2015 en insistant sur les causes : les frictions islamo-chrétiennes (ces chrétiens, tout de même !) qui poussent pas mal de Juifs français à se réfugier à Tel Aviv, devenue une des villes les plus riches du monde.

    Les autres fuyards (fuyards ou réfugiés ?) filent en Amérique du Nord et en Australie.

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  • Est-ce vraiment le fond du problème?

    Une belle brochette d’hypocrites : depuis le début du mois,  les partisans de la liberté d’expression font bloc derrière l’humoriste allemand Jan Böhmermann qui, sur la chaine publique ZDF, dans son émission intitulée  Neo Magazin Royale, s’est attiré les foudres du président turc pour un sketch très virulent et  insultant le mettant en cause. Recep Tayip Erdogan, - mais aussi plusieurs centaines de Turcs -  a en effet porté plainte officiellement dimanche contre ce dernier – à titre personnel et par voie diplomatique-, sachant qu’en Allemagne l’insulte contre un chef d’Etat étranger est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison. Dans le but avoué de dénoncer  l’absence de liberté de la presse en Turquie, M. Böhmermann a lu  le 1er avril à l’antenne,  rapporte Der Spiegel,  un « poème sous-titré en turc dans lequel l’auteur accuse Recep Tayyip Erdogan de représailles contre les Kurdes et les chrétiens, ainsi que de fermeture de journaux d’opposition. » Il  s’est lancé aussi dans toute une série  des insultes personnelles contre « l’homme furieux du Bosphore »,  le traitant de « pervers, pouilleux et zoophile. »

    Jan Böhmermann entendait  paraît-il donner une leçon de démocratie au chef d’Etat turc sur le thème: chez nous, dans le registre de l’humour,  on peut tout dire même aux puissants… (ce qui reste à prouver mais c’est un autre débat!).  La réaction de M. Erdogan  est cependant assez compréhensible, notamment au regard de ce qu’il peut ressentir légitimement  comme atteinte à son honneur.  Et à travers lui, c’est aussi une donnée à prendre en compte,  à celui de du peuple Turc dont il est le représentant  démocratiquement élu,  quoi qu’on pense  de la justesse des critiques politiques  formulées contre lui. Mais  aussi parce que l’Allemagne  submergée par l’afflux de migrants   sous l’effet de l’ impuissance congénitale Bruxelloise certes, mais aussi des folles déclarations immigrationnistes de Mme Merkel, se trouve aujourd’hui bien dépendante du bon vouloir  de la Turquie  dans la régulation  des flux migratoires vers l’Europe.

    Le gouvernement  allemand doit donc décider  « dans les prochains jours » s’il autorise le parquet de Mayence à poursuivre l’humoriste. Le 3 avril Angela Merkel avait décroché son téléphone pour dire au Premier ministre turc, Ahmet Davutoğlu, que le sketch de M.  Böhmermann était  « consciemment blessant ». Accusée de soumission à Ankara, la chancelière allemande, qui sera désormais critiquée quoi qu’elle fasse,  a tenté le rétropédalage en  portant au pinacle mardi  la fameuse liberté d’expression : « nous avons les valeurs fondamentales de notre loi fondamentale dont l’article 5 sur la liberté d’opinion, académique et artistique. »

    Au sujet  de la défense des   valeurs fondamentales, le gouvernement de Mme Merkel et  cette Europe de Bruxelles imposant aux pays de l‘UE l’accueil des migrants, sont confrontés à l’arrivée de criminels, voire de terroristes en puissance, les services de renseignements ayant tiré de longue date le signal d’alarme sur les individus peu recommandables se mêlant aux foules de réfugiés.

    Le blogue berlinois de France Info relate que la Hessiche Rundfunk  « le petit service de la police judiciaire fédérale allemande spécialisé dans les crimes de guerre,  est totalement débordé ». « Il reçoit tous les jours entre 25 et 30 plaintes, sans compter les milliers de signalements enregistrés lors de l’arrivée des réfugiés dans le pays et les premiers entretiens menés par l’office des migrations. La PJ reconnaît pourtant que peu de témoignages sont corroborés par des preuves solides » mais  » à ce jour le service a tout de même lancé 13 enquêtes formelles pour des faits commis en Irak ou en Syrie (…). Mercredi dernier, un syrien, ancien chef de milice à Alep, a été arrêté dans la région de Westphalie, suspecté de crimes de guerre. » Criminels qui avaient pourtant il y a peu de temps encore, le soutien plein  et entier des gouvernements atlantistes, tout à leur volonté de détruire la Syrie laïque… mais ça c’était avant (?).

    La situation inextricable générée par l’immigration massive, constate Bruno Gollnisch, apparaît  aussi dans les propos alambiqués de Manuel Valls qui a accordé  au Monde un entretien paru hier.  Le Premier ministre est pleinement dans son rôle quand il dénonce « la stigmatisation » de l’ensemble de nos compatriotes ou des immigrés musulmans vivant sur notre sol, les  » actes anti-musulmans » – à la vérité bien peu nombreux. Il veut croire que « l’islam, grande religion dans le monde et deuxième religion de France, est fondamentalement compatible avec la République, la démocratie, nos valeurs, l’égalité entre les hommes et les femmes« ,  ce dont « la  majorité de nos concitoyens » doute fortement avoue-t-il

    M. Valls entend faire une distinction sur les traditions et/ou les  symboles religieux, sur un  marqueur identitaire comme le foulard  traditionnel et… le  » voile identitaire, politique, revendiqué, (qui) en cachant la femme, vise à la nier. » « Comment ignorer que les femmes subissent dans les quartiers populaires une pression culturelle faite de sexisme et de machisme ?  » affirme-t-il. Un bel aveu, implicite de l’impasse ô combien problématique sur laquelle débouche la  politique migratoire menée depuis des lustres par la gauche et la droite dites de gouvernement. 

    L’islam dans sa pratique rigoriste n’est pas tant la cause du problème que la conséquence.  C’est bien en effet l’immigration massive, devenue immigration de peuplement, qui nourrit la  ghettoïsation au sens large,  souvent  largement volontaire, un  communautarisme qui permet la « pression culturelle » dont s’offusque Manuel Valls. La réponse à celle-ci ne saurait consister à disperser l’immigration jusque dans nos communes les plus reculées, comme cela est la règle aujourd’hui. Non ! Il s’agit de la stopper, de  l’inverser, et de mettre en place une réelle  politique assimilationniste, de réaffirmation de nos valeurs culturelles,  nationales, bien éloignées de la doxa universaliste, cosmopolite et désincarnée prônée par les socialo-libéraux.

    http://gollnisch.com/2016/04/14/vraiment-fond-probleme/

  • Les flux migratoires ont bien été utilisés par l’Etat islamique pour faire venir des terroristes en Europe

    Lu sur Nouvelles de France :

    "Le chef de l’Office fédéral de protection de la constitution (BfV, le service de contre-espionnage allemand), Hans-Georg Maassen, reconnaît dans une interview pour le Welt am Sonntag que les services allemands ont commis une grosse erreur en croyant que l’Etat islamique n’utiliserait pas l’afflux d’immigrants clandestins pour infiltrer ses combattants en Europe. Il reconnaît aussi que la République fédérale d’Allemagne se trouve aujourd’hui confrontée au plus gros risque terroriste de son histoire, et encore que 70 % des immigrants arrivés en 2015 n’avaient pas de passeport valide et qu’ils étaient enregistrés sur la base des informations qu’ils fournissaient eux-même. Ces affirmations viennent s’ajouter aux révélation du journal Bild qui affirmait la semaine dernièresur la base d’un rapport confidentiel du ministère de l’Intérieur qu’un demi-million de clandestins ne s’étaient même pas enregistrés.

    Mardi dernier, l’agence européenne de surveillance des frontières Frontex reconnaissait elle aussi que les flux migratoires avaient été utilisés par l’Etat islamique pour faire venir un nombre indéterminé de terroristes en Europe. Son rapport (en anglais) « Risk Analysis 2016″ peut être téléchargé ici."

    Philippe Carhon

  • A Nuit Debout, on veut manger halal !

    Minute-Couv-Nuit-Debout.jpegL’hebdomadaire Minute rapporte aujourd’hui que, à Nuit Debout, place de la République, on veut manger halal ! « Dans les comptes-rendus des “assemblées populaires“ qui se tiennent place de la République, raconte le journal, les noctambules de la révolution faussement spontanée listent les revendications et peaufinent l’organisation de ce mouvement supposé être ouvert à tout un chacun […] Et comme une nuit, c’est long et que la révolution, fût-elle bourgeoise, ça creuse, une “commission restauration“ a été instaurée, qui a décidé, comme en témoigne le compte rendu ci-dessous publié sur Internet, que les sandwiches devaient être, “si possible“, halal ! “Sans porc“ a en effet noté le rapporteur. Vous avez dit soumission ? »

    Nuit-Debout-HALAL.jpeg

    http://fr.novopress.info/

     

  • Le combat contre l'invasion n'est pas une rêverie

    6a00d83451619c69e201b8d1bade81970c-250wi.jpgJean-Yves Le Gallou, qui avait publié en 1985 La Préférence nationale : réponse à l’immigration (Albin Michel), et en 2008 Immigration : l’illusion de l’intégration, récidive cette année avec Immigration la catastrophe. Que faire ? Après 40 ans de déni, la réalité explose : des émeutes de banlieues en 2005 à la tuerie du Bataclan en 2015, le réveil est brutal. Le succès d'Eric Zemmour montre que le peuple semble commencer à prendre conscience des difficultés. Dans cet ouvrage, Jean-Yves Le Gallou dresse, sans lunettes roses, un état de la situation, catastrophique comme l'indique le titre. L'immigration n'est pas une chance pour la France : c'en est la destruction, opérée avec la complicité de toutes les élites, judiciaires, politiques, médiatiques, mondialistes, ...

    Mais pour Jean-Yves Le Gallou, si la situation est catastrophique, elle n'est pas perdue pour autant. Et il montre qu'avec du courage politique, il est possible, et même souhaitable de défendre l'identité nationale et de reconduire ces immigrés d'où ils viennent. Il considère ainsi que l'intégration est un leurre et l'assimilation est dépassée par le nombre d'immigrés. Et il écrit :

    "[I]l faut répondre  sans trembler à trois objections : l'une morale, mois devons aider les malheureux ; la deuxième juridique, ils sont français ; la troisième pratique, ils sont trop nombreux, l'invasion est acquise.

    A la première il est facile de répondre qu'aider les malheureux ne revient pas à se laisser envahir : la France est maîtresse de la charité qu'elle exerce. Ceux qui ont des états d'âme peuvent faire du bénévolat dans le tiers-monde. Aux deux suivantes,l'Histoire répond qu'il s'est souvent trouvé des exodes massifs de populations qui se considéraient chez elles depuis des siècles, Arabes d'Espagne, Turcs de Grèce et même, depuis des millénaires, Grecs de Turquie. Ou encore, plus près de nous, Allemands de Prusse, de Silésie ou des Sudètes, et pieds-noirs d'Algérie. C'est donc possible, matériellement et juridiquement, même aux yeux des plus sourcilleux défenseurs des droits de l'homme. Le combat contre l'invasion n'est pas une rêverie."

    Michel Janva

  • Les Pays-Bas ont-ils ouvert une crise continentale?

    Ex: http://www.leblancetlenoir.com

    Les Pays-Bas font partie des Etats fondateurs de l’Union Européenne. Signataires du traité de Rome, ils sont historiquement attachés au libre-échange et à la construction communautaire. Un tiers d’entre eux s’est déplacé cette semaine au referendum d’initiative populaire sur l’accord de libre association entre l’Union Européenne et l’Ukraine. À une écrasante majorité, les électeurs ont manifesté leur opposition à ce texte, ce qui empêche sa ratification par le pays. Potentiellement, c’est la politique de l’Union vis-à-vis de l’Ukraine qui est remise en cause.

    Les Pays-Bas, ce caillou dans la chaussure européenne

    Pour l’Union, mise à rude épreuve par la crise des migrants qu’elle a très provisoirement réglée, le referendum hollandais est un mauvais présage. À quelques semaines du referendum britannique, le signal envoyé est celui d’un refus populaire et majoritaire opposé à la conception germanique de l’Union.

    C’est en effet l’Allemagne qui a pesé de tout son poids pour soutenir l’Ukraine contre la Russie. Et c’est l’Allemagne qui a tendu les relations avec Poutine en favorisant la construction de relations bilatérales privilégiées avec l’Ukraine. Ces choix sont en tout cas mal compris à l’Ouest, où les Néerlandais viennent de les rejeter officiellement.

    Il va maintenant falloir faire avec ce nouvel incident de parcours qui affaiblit la légitimité des politiques européennes. Formellement, l’accord d’association ne pourra se passer de la ratification néerlandaise sans perdre ses bases juridiques. L’option finale sur le dossier risque d’être compliquée à assumer.

    L’Union est-elle menacée?

    A ce stade, ni Jean-Claude Juncker ni Donald Tusk n’ont annoncé le moindre changement dans les options communautaires. Si cet attentisme se justifie par le besoin de laisser le gouvernement néerlandais digérer son échec, il rappelle aussi que l’Union n’est pas conduite aujourd’hui par des leaders charismatiques capables de dégager des visions à long terme.

    Cette apathie politique de l’Union est probablement son handicap fondamental. Le sentiment que les peuples aboient et que la caravane communautaire passe devrait en sortir accentué. Le « cause toujours tu m’intéresses » de la démocratie européenne est une donnée brute de l’Union.

    On en mesurera le prix lors du referendum sur le Brexit. Face à des Britanniques épuisés par la machinerie bruxelloise, l’immobilisme de Donald Tusk (qui s’est empressé de dire que le referendum néerlandais ne changerait rien à court terme), le président du conseil, devient un jeu dangereux.

    Le traité transatlantique et le suicide européen

    On notera au passage que Juncker et Tusk ne sont pas les seuls à jouer avec le feu. Angela Merkel, leur mère protectrice, continue à épuiser ses voisins avec ses lubies. La dernière en date consiste à pousser à la conclusion rapide du traité de libre-échange transatlantique. Le sommet franco-allemand a permis de l’évoquer. Voici ce qu’indique le relevé de décisions:

    La France et l’Allemagne soutiennent la conclusion d’un accord entre l’Union européenne et les Etats-Unis qui soit ambitieux, équilibré et mutuellement bénéfique, si possible avant la fin de l’année si les conditions sont réunies. L’accord de partenariat commercial transatlantique, en permettant un accès renforcé au marché américain pour nos entreprises, devra offrir des opportunités pour plus de croissance et d’emploi en France et en Allemagne et permettra une coopération réglementaire selon les normes les plus élevées pour une économie durable.

    La France et l’Allemagne seront en particulier vigilantes sur l’atteinte d’un résultat ambitieux et équilibré pour l’Union européenne dans les négociations, notamment sur l’accès aux marchés publics aux Etats-Unis, y compris au niveau subfédéral, sur la reconnaissance des indications géographiques, sur les services (transport maritime et coopération réglementaire en matière de services financiers en particulier), ainsi que sur les questions non-tarifaires dans le domaine agricole et agro-alimentaire, ou encore sur des objectifs ambitieux s’agissant du développement durable et de la responsabilité sociale des entreprises.

    En ce qui concerne le mécanisme de règlement des différends investisseur/Etat, l’accord est une occasion d’établir un modèle pour les futures négociations commerciales, sur la base des propositions faites par la Commission.

    Mais qu’espère Angela Merkel avec ce traité?

    http://www.eric-verhaeghe.fr/pays-bas-ont-ouvert-crise-co...

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • La guerre civile n'aura pas lieu, si... Editorial du n°9 de Conflits

    Le fait est que, si la guerre civile déchire de nombreux pays du Sud, elle épargne depuis longtemps les pays développés. Faisons un bilan rapide.

    couv-9-212x300-eb334.jpgOn pourra dire que les États-Unis ont connu une guerre civile larvée entre Blancs et Noirs. Le mouvement des Black Panthers, créé en 1966, arme ses militants, attaque les policiers blancs, négocie avec les gangs ; cinq de ses membres vont jusqu’à détourner un avion en 1972. Mais ils s’isolent de la majorité des associations noires et font l’objet d’une répression sévère organisée par le directeur du FBI, Edgar Hoover. Les plus radicaux s’engagent dans une fuite en avant suicidaire, le mouvement se divise et s’étiole. La guerre civile n’a pas eu lieu, même si les clivages entre Noirs et Blancs persistent sur fond de violences.

    Dans les années 1960 et 1970, les mouvements gauchistes espèrent engager un processus révolutionnaire à travers tous les pays occidentaux et trois d’entre eux, Alain Geismar, Serge July et Erlyn Morane, publient un opuscule intitulé Vers la guerre civile. Le titre doit être bien compris : c’est la violence du capitalisme menacé par les forces révolutionnaires qui provoquera la guerre civile. « La bourgeoisie française apprend qu’elle est prise au piège de l’affrontement, qu’elle devra descendre dans la rue et mourir pour le capital. » Des actes terroristes auront lieu dans toute l’Europe, parfois encouragés par les services secrets soviétiques et peut-être même américains, une entreprise comme Fiat sera presque paralysée par les gauchistes qui pratiquent (déjà) la « jambisation ». Mais les étudiants gauchistes n’entraînent pas le monde ouvrier et rentrent chez eux. [....]

    Pascal Gauchon

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    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-guerre-civile-n-aura-pas-lieu