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immigration - Page 1089

  • Une « association catholique conservatrice » ciblée par l’Etat islamique !

    L’Etat islamique a identifié une cible à Paris : une « association catholique conservatrice » ! C’est ce qui ressort de l’analyse d’un ordinateur retrouvé après l’arrestation à Anderlecht de l’« homme au chapeau », Mohamed Abrini, le « troisième homme » vu sur les images de vidéosurveillance de l’aéroport de Bruxelles. ITélé, qui a diffusé l’information, n’a pas précisé quelle est cette association.

    La cellule terroriste de Daech n’aurait frappé Bruxelles le 22 mars qu’en raison de l’accélération des investigations policières. Son véritable objectif était une nouvelle fois Paris. Le quartier de La Défense est aussi visé.

    http://fr.novopress.info/

  • Immigration illégale : Frontex confirme les pires craintes

     Le rapport d’analyse des risques pour 2016, « Risk Analysis 2016 », de l’agence européenne de surveillance des frontières Frontex, publié mardi, reconnaît officiellement qu’il y a des terroristes parmi les « migrants ». Ce rapport de 76 pages, rédigé en anglais, expose les dangers de l’immigration illégale et les carences des contrôles aux frontières extérieures, notamment en Grèce où les politiques de rigueur imposées par Berlin et Bruxelles ont conduit à une importante réduction des moyens de surveillance. Une grande partie des arrivants se servent de faux papiers ou n’ont pas de papiers du tout, le système Eurodac, où doivent être enregistrées les données biométriques des clandestins, ne fonctionne pas (beaucoup d’arrivants ne sont pas enregistrés ou bien leurs données ne sont pas envoyées au système, et leur identité ne peut pas être vérifiée), etc.

    Et si le nombre d’arrivées en Italie a diminué de 10 % en 2015, ce n’est qu’en raison de la baisse du nombre de Syriens qui ont préféré passer par la Grèce ou la Bulgarie. En effet, le nombre de clandestins originaires d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique de l’Est s’est lui accru de 42 % en 2015, atteignant 108 000 personnes (principalement des immigrants économiques). Parallèlement, alors que le nombre d’arrivées illégales dans l’UE explosait en 2015, dépassant largement le million, le nombre de rapatriements restait stable, à moins de 120 000.

    En Allemagne, ainsi qu’il ressort d’un rapport confidentiel du ministère de l’Intérieur divulgué par le journal Bildmardi, un demi-million d’immigrantsclandestins ne se sont pas fait enregistrer et résident en toute illégalité. La police fédérale (BKA) s’en inquiète car ces personnes, ne percevant aucune allocation, ne peuvent vivre que de travail au noir, de délinquance et de criminalité. Combien de djihadistes infiltrés parmi ces immigrants qui préfèrent rester cachés ?

    En septembre 2015, Hans-Peter Friedrich, ministre de l’Intérieur allemand de 2011 à 2013, prévenait en ces termes contre l’arrivée incontrôlée « d’immigrants dont on ne sait absolument rien » : « C’est une énorme faute politique qui peut avoir des conséquences dramatiques. Nous risquons de payer très cher le fait de ne pas enregistrer ces gens, de ne pas contrôler leur identité. Nous avons perdu tout contrôle. »

    Aujourd’hui, Frontex confirme le danger, mais il est malheureusement trop tard.

    Olivier Bault

    Article paru dans le n° 8584 de Présent daté du 9 avril 2016

    http://fr.novopress.info/

  • On attend un Prince Eugène par Tomislav SUNIC

    Tout tourne toujours autour de bonnes ou de mauvaises dénominations politiques. Nous tous, nous nous désignons comme des citoyens épris de liberté qui sommes très inquiets aujourd’hui de l’avenir de l’identité européenne. En revanche, nos adversaires, à savoir les soi-disant « antifascistes», nous désignent comme des xénophobes, des racistes ou des nazis. Par notre propre expérience, acquise en ex-Yougoslavie et en Amérique multiculturelle, et suite aux recherches de nombreux sociologues, nous savons que les États multiculturels ne connaissent pas une vie bien longue. Tôt ou tard ils s’effondrent dans une guerre civile. Je me réfère à nouveau à l’ancien État bric-à-brac yougoslave qui a fini, malgré les éloges académiques, par s’écrouler sous la diversité des divers intérêts de ses peuples constituants.

    Le chaos migratoire d’aujourd’hui porte un nom erroné, à savoir « la crise des réfugiés ». Parmi ces milliers et milliers de migrants qui se précipitent vers l’Autriche, la plupart ne sont guère des réfugiés. Ce sont des « réfugiés » dans la mesure où ils ont été déjà décrits comme réfugiés par la classe dirigeante et les médias autrichiens. Curieusement, tous ces migrants ne demandent pas l’asile en Turquie ou le long de la route des Balkans. Tous veulent absolument rejoindre l’Allemagne. Ils imaginent l’Autriche, l’Allemagne et la Suède comme des pays de cocagne où l’on peut se procurer de belles femmes. Mais non, Messieurs, Mesdames ! On ne devrait pas blâmer ces migrants pour leurs fausses perceptions : ce sont nos politiciens avec leurs fausses promesses qui fournissent de faux espoirs aux migrants. 

    L’utopie multiculturelle véhiculée par nos politiciens porte un autre faux nom, à savoir l’expression passe-partout « la culture de bienvenue », bien que le nom exact soit plutôt la « culture de l’auto-élimination », la « culture de la culpabilité » ou la « culture de la haine de soi ». Ce qui est connu à l’heure actuelle sous le vocable de « la culture de bienvenue » n’a rien à voir avec la traditionnelle culture européenne de l’hospitalité. La culture de l’accueil d’aujourd’hui n’est qu’un substitut libéral pour le projet communiste qui a échoué. Ce qu’autrefois les communistes en Europe de l’Est n’ont pas pu atteindre par la tyrannie, le Système en place est en train de le réaliser grâce à son ersatz idéologique nommé le multiculturalisme. Le communisme s’est effondré en Europe de l’Est, parce qu’il a su beaucoup mieux concrétiser ses promesses matérialistes dans le libéralisme. Le Système s’imagine que toutes les nations européennes peuvent être remplacées par des migrants non européens dans un supra-État multiculturel, et qu’à leur tour, en tant que pièces de rechange, ces migrants sont censés être continuellement renouvelés. 

    Si nous demandons à nos politiciens et apôtres du multiculturalisme s’ils veulent aller habiter des quartiers multiculturels, y compris les quartiers Vienne – Favoriten ou Neukölln en Allemagne, ils nous diront : « Pas question ! » Ils aiment bien prêcher leur amour de la société multiculturelle tant qu’ils se tiennent à l’écart des immigrés et tant qu’ils vivent dans leurs ghettos dorés en toute sécurité. Si, un de ces jours, la classe dirigeante et ses bien-pensants décident d’y vivre, je ne manquerai pas de leur présenter mes excuses. J’ai vécu fort longtemps dans des quartiers multiculturels aux États-Unis et j’y ai bien appris toute la signification de la double serrure sur ma porte et le sens des armes à feu. 

    Au niveau historique et philosophique, la folie multiculturelle d’aujourd’hui ou la prétendue culture de l’accueil en Autriche, en Allemagne et dans l’Union européenne, représente le dernier avatar de l’idéologie de l’hypermoralisme décrite autrefois par Arnold Gehlen. On peut également démontrer d’une manière scientifique que plus la population d’un pays est ethniquement et culturellement homogène, comme au Japon par exemple, plus ce pays est habité par des citoyens ethniquement et culturellement semblables, plus la survie de cet État, y compris le sens de la solidarité de ses citoyens, y sera assurée. Chez les peuples non européens d’Afrique et d’Asie, par exemple, il est inconcevable d’importer d’autres peuples en masse. Ce n’est que chez les peuples européens souffrant du mal de vivre qu’on observe cet accueil suicidaire, jamais dans les riches pays non européens comme l’Arabie Saoudite, par exemple. En fin de compte, cette pathologie hypermoraliste et altruiste conduit l’Europe droit au suicide. Dès qu’un peuple, en l’occurrence les Allemands, devient las de la vie, cela ne signifie en aucun cas la fin du politique : cela signifie la fin d’un peuple faible. 

    Pourquoi cet hyper-altruisme et cette culture de l’auto-abolition sont-ils si prononcés aujourd’hui en Allemagne et en Autriche et beaucoup moins dans d’autres pays européens ? La raison n’est pas difficile à deviner : toute critique du multiculturalisme vaut à un homme politique ou à un universitaire, en Autriche ou en Allemagne, les stigmates du « fascisme ». Et cela revient toujours à une notice nécrologique sur le plan professionnel. M. Werner Faymann et Mme Merkel, par crainte des amalgames nazis, doivent donc se protéger par une surenchère de l‘importation massive d’immigrants. L’idéologie du multiculturalisme est devenue une forme de légitimité négative dans toute l’Europe et surtout au sein de la classe politique allemande et autrichienne. Par conséquent, tout débat qui traite d’une manière critique du multiculturalisme est qualifié de « xénophobe ». Le mot tabou « xénophobie » est ainsi devenu pour la classe politique européenne une belle excuse pour pérenniser l’éternel statu quo politique. 

    En revanche, les critiques du multiculturalisme sont présentés par les médias comme des méchants absolus, voire comme des criminels. De cette manière, les apôtres du multiculturalisme peuvent justifier toutes les aberrations de leur propre Système en les désignant comme un moindre mal. Les politiciens autrichiens et allemands le savent fort bien et, par conséquent, ils doivent se montrer, aux yeux du monde, plus catholiques que le Pape. Ils doivent renchérir sur les inondations migratoires massives vers l’Allemagne et l’Autriche. Autrement dit, ils se sentent contraints de traiter les migrants mieux que ceux-ci ne s’y attendent. Il serait naïf de penser que les disciples actuels de la culture d’accueil en Autriche peuvent être contredits par des arguments. Le mot allemand « der Gutmensch » (le bien-pensant) décrit parfaitement cette espèce autocensurée multiculturelle et hypermoraliste. Si quelqu’un aujourd’hui en Autriche s’aventure par hasard à citer ses sources scientifiques au sujet du mythe multiculturel, il finit aussitôt sur l’écran de la police de la pensée. Les partis dirigeants et leurs médias ne maintiennent leur pouvoir que grâce à la diabolisation de ceux qui pensent autrement, comme ce fut par exemple le cas en ex-Yougoslavie communiste, où tout dissident était étiqueté fasciste ou criminel de droit commun. La classe politique en Autriche, mais également ailleurs en Europe, est empêtrée dans des simulacres politiques qui, d’une part, idéalisent les peuples non européens et, d’autre part, dénigrent les populations autochtones. 

    Or la pseudo-culture de l’accueil ne peut durer. Au lieu de conduire à la compréhension mutuelle entre les peuples elle approfondit les haines mutuelles. Ceci a été observé de nombreuses fois dans toutes les sociétés multiculturelles. Par exemple, les Américains d’origine asiatique n’aiment pas les Afro-Américains et les Afro-Américains ne sont pas bien vus des Latinos hispaniques. Les émeutes entre membres de différentes nationalités parmi les migrants d’aujourd’hui ne sont guère évoquées en public. Or, même si les « mauvais Allemands » et tous les « mauvais nazis » et tous les « fachos » du monde disparaissent, cela n’empêchera pas la haine mutuelle et la guerre entre ces divers groupes et peuples non européens. Le racisme et l’hostilité envers l’Autre ne sont pas le privilège des Autrichiens, des Allemands ou d’autres peuples européens.

    La mensongère culture de l’accueil d’aujourd’hui nous oblige donc à désigner notre ennemi principal. L’important est de souligner que ce ne sont pas les immigrés asiatiques ou africains qui portent le blâme pour le déclin de l’Europe, mais les politiciens du Système et leur « superclasse » capitaliste. Il s’ensuit que, pour restaurer notre identité allemande, autrichienne ou l’ensemble de l’identité européenne, nous devons d’abord démanteler le capitalisme débridé et le remplacer par d’autres valeurs. Le multiculturalisme est un mythe qui se rattache à la croissance économique sans limites et aux flux migratoires sans limites. Les migrants non européens savent bien qu’ils ne peuvent vivre sans souci que dans une Europe pleine de haine de soi. Les sentiments de haine de soi n’existent guère chez les politiciens de leurs pays d’origine. Le capital financier des oligarques européens, associé à des sentiments de culpabilité parmi les Européens, ainsi qu’à une gauche prédicatrice du multiculturalisme, ne fait que renforcer davantage la migration de millions de migrants non européens. Si les Européens veulent restaurer leur propre identité, ils doivent d’abord faire table rase du capitalisme débridé. L’immigration étrangère s’arrêtera immédiatement. Les migrants n’auront en effet plus aucune raison de résider dans nos pays et de vivre de faux espoirs.

    Nous allons bientôt voir comment notre histoire évolue. En rétrospective, la question se pose à nous tous : à quoi a-t-il servi que le Prince Eugène conduise ses longues guerres contre les conquérants turcs ? Heureusement, l’histoire est ouverte et il ne tient qu’à nous de la refaire à nouveau. Cette fois-ci, ce ne sont pas des années, mais les jours de la décision qui sont devant nous. Or, nous connaissons tous le plus grand principe de sagesse politique de tous les temps : celui qui se fait brebis trouvera un loup pour le manger. Alors, Mesdames et Messieurs, ne soyons plus des brebis. La lutte continue.

    Je vous remercie de votre attention.

    Tomislav Sunic

    • Traduit de l’allemand, voici le texte d’un discours prononcé le 20 février 2016 dans la ville de Klagenfurt en Autriche, au cours du rassemblement contre l’immigration non-européenne.

    • D’abord mis en ligne sur Polémia, le 4 mars 2016 et repris par Euro-Synergies, le 8 mars 2016.

  • Accueil de migrants : les Allemands commencent à déchanter

    Les Allemands, jusqu’ici favorables à Angela Merkel et à sa politique d’accueil des migrants, commencent à revenir sur leur position.

    L’Ifop nous donne quelques chiffres révélateurs de cette prise de conscience. En effet, en septembre dernier, 55% des Allemands estimaient que “l’accueil de migrants est une chance à saisir pour [leur] pays, car cela permettra de stimuler [leur] économie”. Or ils ne sont que 48% aujourd’hui à défendre cette position.

    En parallèle, 33% jugeaient que “[leur] pays compte déjà beaucoup d’étrangers ou de personnes d’origine étrangère, et [qu'] accueillir des immigrés supplémentaires n’est pas possible”. Ils sont maintenant 47%.

    Comme le précise le rapport de l’Ifop :

    En Allemagne, l’opinion se durcit. Alors qu’en septembre seul un tiers des Allemands estimait que l’accueil d’immigrés supplémentaires n’était pas possible, c’est désormais 47 % de la population, soit près d’une personne sur deux, qui partagent cet avis. Et l’augmentation est plus forte parmi les sympathisants de gauche.

    Pour consulter cette étude, c’est par ici !

     

    http://fr.novopress.info/

  • Le communautarisme est une immense faillite

    Jacques Julliard est un journaliste et essayiste français, historien de formation et ancien responsable syndical ; éditorialiste du Nouvel Observateur durant 32 ans, il est ensuite passé à Marianne.

    ♦ Les attentats de Bruxelles ont-ils sonné le glas du communautarisme? Ce serait trop beau. Certes, la preuve par Molenbeek et Schaerbeek a été apportée qu’à laisser se constituer des ghettos ethniques au cœur des cités, on joue notre liberté et notre sécurité à la roulette russe, ou plutôt islamiste.

    Mais la culture de l’excuse a encore de beaux jours devant elle.

    Quand on ne trouve à l’action des terroristes que des mobiles légitimes, tels que la frustration, le refus de la discrimination et des fractures sociales, le désir de «socialisation» (sic), sans parler du « contexte international », on n’est pas très loin de leur donner raison (ainsi Corinne Torrekens, directrice de DiverCity, un groupe de conseil en sciences sociales et politiques lié à l’Université libre de Bruxelles, Libération, 24-03-2016).

    Il faudra encore beaucoup de crimes et de souffrances pour que l’on admette que le « vivre ensemble », cette expression inepte, indécente, derrière laquelle on camoufle l’apartheid des cultures, n’est qu’une blague, une blague sanglante. Nos sociétés sont multiculturelles et sont vouées à le devenir un peu plus chaque jour. La rapidité, le bon marché des transports, les énormes écarts de prospérité entre les nations font que les pays riches d’Europe et d’Amérique sont en train de devenir des mosaïques ethniques, tandis que les pays pauvres conservent pour l’essentiel leur identité. Pour les pays d’accueil, le communautarisme est une solution de facilité et une marque de candeur extrême. Pour permettre au migrant de « conserver ses racines », on somme le pays d’accueil de renoncer aux siennes, ce que les populations locales n’acceptent pas ; elles ont l’impression d’être déracinées sur leur propre sol.

    Ajoutez à cela un phénomène nouveau, qui est la marque propre de l’islamisme, et qui contraste avec l’immigration du passé : la détestation du pays hôte. Le résultat, c’est ce cocktail détonant qui est en train de gagner toute l’Europe et que l’on appelle sommairement le populisme. Le communautarisme, c’est-à-dire la juxtaposition sur un même territoire de communautés différentes par l’origine géographique, la langue, la religion, l’histoire, la culture, la philosophie, est une immense faillite. L’Europe, si le phénomène devait persister, ne lui survivrait pas. L’Allemagne, les Pays-Bas, les pays scandinaves l’ont reconnu depuis peu. La Belgique, le Royaume-Uni ne tarderont pas à le faire. Nos nations multiculturelles sont donc devant une alternative brutale, sans échappatoire: intégration ou guerre civile. Seule la version universelle de l’humanisme, héritée de la chrétienté, des Lumières et de la Révolution française, nous permettra d’échapper à ce désastre.

    Jacques Julliard 3/04/2016

    Sources : Le carnet de Jacques Julliard, FigaroVox,
    et LaFautearousseau

    Note de la rédaction :

    Nous joignons à cette excellente chronique de Jacques Julliard une note isolée, mais pertinente, qui nous vient du Québec et qui pourrait apporter quelques lumières à nos élites embarrassées dans leur crise des migrants.
    Polémia remercie son auteur et le lecteur la trouvera ci-après :

    « D’un correspondant québecois

    Corps du message

    SOURIEZ, VOUS ÊTES TUES (Causeur)

    J’habite au Québec. Il y a quelque temps de cela, une juriste d’ici relatait l’entretien qu’elle avait eu, à l’occasion d’un colloque quelconque, avec une collègue française au sujet de l’immigration. Au fil de la conversation, ma compatriote mentionne qu’ici, nous choisissons nos immigrants : les candidats doivent, entre autres, avoir un niveau de scolarité suffisant pour être éventuellement employables. C’est tout juste si la juriste française ne l’a pas traitée de fasciste.
    C’est en cela que consiste la principale différence : la France se veut une terre d’accueil et elle ne refuse personne. Mais après cela, bonne chance pour vous faire une place dans le marché du travail et être un citoyen à part entière. Je ne dis pas que chez nous il n’y ait pas de chômage parmi les Maghrébins (pour ne parler que d’eux) établis ici ; mais nous n’avons pas de banlieues remplies de jeunes désœuvrés comme dans certains pays d’Europe.»

    http://www.polemia.com/le-communautarisme-est-une-immense-faillite/

  • Attention, écoles musulmanes !

    Le ministre de l’Education nationale, alerté par les maires, vient de s’émouvoir de l’expansion des écoles musulmanes, sous contrat avec l’Etat mais le plus souvent sans. La plupart de ces établissements sont sous influence salafiste. Comment peut-on s’en étonner puisque le Premier ministre a reconnu que le salafisme « est en train de gagner la bataille idéologique et culturelle » (voir Présent du 6 avril) et l’école n’est-elle pas le lieu privilégié pour livrer cet assaut dès le plus jeune âge ? Ce ne sont pas les musulmans supposés « modérés » qui choisissent ces établissements scolaires là, mais les partisans d’un islam rigoriste, proches de l’UIOF, filiale française des Frères musulmans. Les autres se contentent de l’enseignement public ou… de l’école catholique. Il n’est en effet plus rare, dans certaines banlieues, qu’on trouve dans les écoles catholiques la moitié d’élèves musulmans, voire 80 % dans d’autres, ce dont l’épiscopat français a fini par s’émouvoir lors de la récente assemblée de Lourdes.

    Cfc59vtWIAEJ7Ix.jpgAlors que le gouvernement avait négligé le phénomène pendant des années, il a décidé, après les attentats de novembre, de dépêcher dans les écoles de l’islam un bataillon d’inspecteurs de l’éducation. Ces fonctionnaires, jusque-là, n’étaient pas arabophones. On vient d’y songer, il était temps ! Mais même sans comprendre l’arabe, les inspecteurs y ont constaté des « pauvretés pédagogiques », indique-t-on rue de Grenelle, l’essentiel étant d’y vivre l’islam plus que d’apprendre la littérature française des mécréants. Un ex-enseignant du lycée Averroès de Lille, sous contrat, en a témoigné : « Sous couvert de projet éducatif républicain, il pratique un double jeu et diffuse de manière sournoise, une conception de l’islam qui est celle des Frères musulmans. »

    Que faire ? Le ministre de l’Education nationale a déclaré : « Nous explorons toutes les voies possibles y compris celle d’une évolution essentielle du droit. » Cela vise surtout les écoles hors contrat. Il convient de rappeler ici les dégâts collatéraux infligés aux catholiques par la percée de l’islam. Pour ne pas « discriminer » les fidèles de Mahomet, en bannissant le voile à l’école on a interdit dans le même mouvement la croix aux catholiques. L’idée étant que tout ce qu’on refuse aux musulmans doit l’être aux chrétiens. Certains de ceux-là demandent donc que, puisque l’appel à la prière du muezzin n’est pas possible en France, les cloches des églises soient aussi interdites. C’est une des conséquences du refus de constater les racines chrétiennes de l’Europe dans le Traité de Lisbonne, concocté par Sarkozy.

    Le changement de législation dans un sens restrictif visant les écoles musulmanes sera évidemment appliqué aux chrétiens, de nombreux parents, désireux d’échapper à l’idéologie du genre, suscitent des établissements vraiment libres et catholiques. Parmi les reproches faits aux écoles musulmanes, il y a, selon Najat Vallaud-Belkacem, un manque de volonté d’y « développer l’esprit critique ». Il faut entendre par là une critique de la religion que nos socialistes veulent appliquer à toutes, la foi devant fondre au rouge soleil des Lumières et, actuellement, par ricochet, ils espèrent bien atteindre l’Eglise en prétendant lutter contre la Mosquée.

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent n° 8583 daté du 8 avril 2016

    http://fr.novopress.info/200197/attention-ecoles-musulmanes/#more-200197

  • Contre le pacifisme et pour l’usage de l’arme nucléaire contre l’État Islamique

    “La mosquée d’Athènes”, voilà qui pourrait devenir un titre de roman, d’horreur si je devais choisir le genre. Je fais référence ici à l’intense conflit autour de la construction d’un de ces lieux de culte de la fausse religion mahométane qui se multiplient en Europe de l’Ouest et du Sud.

    En lisant la presse grecque ces derniers jours, on apprend en effet que l’extrême-gauche au pouvoir en Grèce est déterminée à liquider ce qu’il reste de l’héritage spirituel de ce pays dont elle préside à l’effondrement.

    Le journal britannique Mail online rapporte (source) :

    Un officiel du ministère de l’Education et des Affaires Religieuses a déclaré qu’ils doivent avancer rapidement sur la construction de la mosquée qui été annoncée en 2006 mais qui est retardé par des recours.

    L’officiel indique : “C’est précisément en raison des récentes attaques terroristes que nous devons avancer rapidement sur la construction de la mosquée à Athènes. Chaque jour sans mosquée et imams officiels à Athènes, nous payons pour un risque accru de radicalisation des musulmans agissant dans l’ombre ou dans des lieux non officiels de culte”.

    Je publiais récemment un article sur ce même blog intitulé “Chaque attentat accroit la capitulation des élites, pas l’inverse” (lire ici). Le titre résume assez bien le propos et si je le cite ici c’est parce que ce n’est pas le fruit de conjectures délirantes de ma part mais d’une réalité observable, dans toute l’Europe occidentale.

    Dans ce cas d’espèce, c’est bien le gouvernement grec – pas moi – qui établit un lien entre terrorisme et nécessité de répondre aux exigences toujours plus croissantes de l’envahisseur musulman, d’origine orientale ou africaine. Ce que l’on appelle “l’apaisement”.

    Politique dont Churchill disait : “Un promoteur de l’apaisement, c’est quelqu’un qui nourrit le crocodile en espérant qu’il le mangera en dernier”.

    Psychologie du pacifisme

    Dans une article de 2009, traitant du pacifisme occidental d’avant-guerre dans un article intitulé A la guerre comme à la paix (lire ici), Annaëlle Lebovits parle du profil psychologique du pacifiste qui ne sera pas sans vous rappeler quelque chose de plus contemporain :

    “Le pacifiste se réfugie derrière des intentions droites et nobles, ses discours se parent d’humanisme, de foi en l’autre et de respect. Car la figure du faible enjoint la compassion […] La réciprocité absolue des rapports humains fait l’objet de la foi triviale qui meut le pacifiste. La bonté appelle la bonté, pense-t-il, et le respect, le respect ; seule la haine engendre la haine, les victimes sont des bourreaux qui s’ignorent. Le pacifiste nie ainsi sa dissemblance à l’ennemi.”

    Elle poursuit :

    Tout pris qu’il est dans ce rapport d’identification imaginaire à l’autre, le forçat de la paix en oublie de composer avec l’Autre. Il le fait d’autant plus facilement qu’il épouse tacitement le discours de cet autre, qu’il y repère un écho de vérité propre à rassembler ce que tout oppose en apparence.

    Annaëlle Lebovits tire de cette disposition d’esprit une conclusion pratique :

    Le pacifiste se prépare souvent une guerre plus franche que celle qu’il prétend éviter. Plus franche, parce que pour s’endormir au doux son de promesses de paix, il ne voit pas, ne peut pas voir venir la guerre. Loin que la réalité commande chez lui la stratégie à adopter, elle se conforme au contraire à la seule stratégie qui lui convienne : ne rien faire, s’aplatir toujours plus et respirer toujours moins fort.

    Vous vous souviendrez ici du fameux discours de Manuel Valls suite aux attentats de Charlie Hebdo : les agresseurs sont les agressés, les victimes sont les coupables. Les djihadistes, “fondamentalement bons”, se sont simplement “égarés” des suites d’une “ségrégation” dont ils seraient l’objet :

    Psychologie du revanchard

    Le Führer du Reich, Adolf Hitler, avait un projet géopolitique – l’unité allemande – et entendait en finir avec les conséquences du Traité de Versailles. Les Français ne concevaient pas à quel point le sentiment d’injustice avait forgé une génération vaincue d’Allemands qui entendaient réécrire l’histoire.

    Hitler ne cachait pas à quel point “l’apaisement” franco-anglais lui paraissait une marque de faiblesse et non, comme le pensaient ses adversaires, de magnanimité propre à le calmer. Il déclarait en 1939 :

    “J’ai vu à Munich les chefs des gouvernements français  et britanniques ; ce sont des créatures faibles et lamentables, incapables d’offrir une résistance quelconque.”

    Ce que ne comprennent pas, paradoxalement, les apologistes de “l’Autre”, c’est que “l’autre est autre” par définition. Et que ce dernier n’est pas réductible à soi-même, a fortiori quand il est racialement, culturellement et religieusement radicalement différent.

    Or, toutes les actions entreprises face à la menace reposent sur l’idée que les afro-musulmans – tant chez eux que chez nous – raisonnent dans les mêmes termes.

    Parce qu’ils sont fondamentalement mus par des desseins hostiles, revanchards et conquérants, la soif de l’ennemi allogène est inextinguible. Chaque tentative de conciliation est perçue comme un signe de faiblesse et constitue une puissante incitation à pousser l’avantage.

    Le cerveau reptilien des masses musulmanes ne conçoit pas autrement les mesures diplomatiques visant à les apaiser.

    Les élites nourrissent le crocodile

    Pour en revenir à la mosquée d’Athènes, capitale fondatrice de la civilisation euro-occidentale doit-on le rappeler, l’annonce depuis plusieurs années de ce projet avait instantanément été interprétée comme une brèche.

    L’ancien occupant ottoman tentait d’exploiter l’opportunité comme le rappelle cet article d’un site musulman qui, comme on le voit, n’a rien oublié (voir ici) :

    Suite à sa conversation avec le ministre grec Samaras Antonis à Doha, le Premier Ministre turc Recep Tayyip Erdogan a proposé de construire  une mosquée à Athènes […] En proposant de financer la construction de la mosquée d’Athènes, le premier ministre turc enlèvera ainsi un point crucial qui freine le dossier. Malheureusement, le Ministre grec a préféré rejeter l’offre de son homologue. La question d’une mosquée officielle à Athènes, se posait depuis plusieurs années. Alors que la Grèce est sur-endettée, le rejet d’une telle proposition est un comble, et une preuve de la difficile acceptation de l’islam dans le pays, et de l’influence de l’Église orthodoxe. Pour cette question, Athènes risque encore de rester l’exception de l’Union Européenne.

    Pour se plonger encore dans l’univers mental des masses musulmanes, je citerai cet extrait du site salafiste Islam & Infos sur le sujet (voir ici) :

    Bonne nouvelle pour les Grecs ! En effet, après des années de polémiques et de rebondissements, Athènes va enfin pouvoir avoir une Mosquée pour ses fidèles.

    Il est vrai que les musulmans d’Athènes sont confrontés à l‘islamophobie des militants d’extrême droite et même de certains habitants comme en novembre 2011 lors de la prière de l’aîd où ils se sont fait insulter et jeter des œufs en pleine prière.

    Vous aurez relevé l’impudence typique de la mentalité islamo-sémitique.

    Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, la notion d’égalité entre individus est absente dans les sociétés musulmanes, qu’elles soient arabes, maghrébines, turque, etc. Le fondement du rapport social est la soumission au plus fort. Dans ce contexte, la morale est contingente.

    L’extrême-gauche, je l’ai souvent dit, est vouée à se diluer dans le fanatisme islamique. Sa haine de la civilisation européenne, son nihilisme névrotique, la conduit inexorablement à collaborer.

    Il n’est pas surprenant que le gouvernement grec, situé dans les limbes du gauchisme trotskiste, réagisse de la sorte. Mais bien loin “d’apaiser” l’ogre, il aiguise son appétit.

    Toute concession à la progression de l’islam et de ses masses invasives devient une incitation à lahaine raciale contre les populations européennes et contre la civilisation helléno-chrétienne. Le meurtre alimente le meurtre, avec l’appui d’élites bourgeoises, émasculées et terrorisées.

    La logique pacifiste – ou “capitularde” plus exactement – a sa propre dynamique. Une fois le précédent posé, le contexte conditionne celle-ci. Si la Grèce construit une vaste mosquée dans sa capitale suite à des attentats à Bruxelles, combien en construira t-elle lorsque des attentats la frapperont directement ? Le double, le triple, le quintuple. La France a finalement donné l’exemple lorsqu’elle avait annoncé le “doublement du nombre de mosquées” suite aux attentats de Charlie Hebdo, posant ainsi l’objectif à 6 000 mosquées sur le territoire hexagonal (voir ici).

    Pour reprendre le mot de Churchill, ces élites sont bien décidées à “nourrir le crocodile”. Avec vous, vos enfants, vos amis, vos voisins, peu importe, tant que cela leur permet de continuer de rester au pouvoir.

    Être prêts pour l’escalade totale

    Quelle est la réaction à adopter ? J’étais personnellement favorable à l’utilisation, par l’armée française, d’une arme nucléaire tactique sur Raqqah, capitale de l’État Islamique. Car le combat n’est absolument pas conventionnel, mais idéologique et psychologique. Jusqu’à présent, aucun gouvernement n’a compris la nature de l’ennemi ni sa détermination.

    Une seule arme nucléaire tactique aurait suffi à terroriser la totalité des djihadistes concernés. Au surplus, une escalade progressive devrait être prévue pour frapper, avec toujours plus de force, tous les acteurs musulmans, états ou groupes, candidats à des représailles.

    Ce n’est pas tant d’avoir la volonté de recourir à l’arme nucléaire une seule fois qui était nécessaire que d’en faire la base technique d’une escalade exponentielle assumée selon la pensée stratégique clausewitzienne.

    Que les musulmans appliquent la chariah dans leurs pays m’indiffère. Elle l’est déjà en Arabie Saoudite et je m’en accommode parfaitement.

    Mais dès lors que leurs organisations tentent de frapper l’Europe, une puissante dissuasion doit être mise en place. Car c’est lui qui nous a désigné comme ennemi, n’en déplaise aux tenants de l’illusion pacifiste.

    La psychologie musulmane, comme je l’ai dit, n’admet que la force comme base du rapport social et politique. Toute idée visant à vouloir changer le fonctionnement de leurs sociétés est une imbécilité universaliste et égalitariste qui a été convaincue d’absurdité en Afghanistan ou en Irak. Des entreprises militaires sur lesquelles comptent par ailleurs la guérilla révolutionnaire islamique pour épuiser les armées occidentales et accroître leur propre poids.

    Ceux qui s’opposent à cette approche sont les mêmes qui conditionnent l’aggravation de la situation en incitant l’ennemi à l’audace. A ceux qui y voient une hypothèse délirante, je rappellerai simplement que c’est exactement en ces termes que les Alliés, la Russie et la Chine présentèrent l’alternative qui s’offrait au gouvernement japonais depuis Potsdam, le 26 juillet 1945 :

    « Nous appelons le gouvernement du Japon à annoncer dès maintenant la capitulation sans condition de toutes les forces armées japonaises […] La seule alternative pour le Japon est une destruction rapide et totale ».

    On ne peut demander cependant une telle chose à la France, dans la mesure où la marxisation de ses élites comme leur corruption morale et leur lâcheté les ont déjà fait acter de leur capitulation.

    Seules deux puissances me semblent avoir encore suffisamment de volonté et de courage pour user de la force nécessaire contre cet ennemi : les USA et la Russie.

    Nous devons répondre à cette guerre d’extermination qui nous a été déclarée. Toutes les manœuvres dilatoires ne feront qu’accroître le coût humain.

    http://borislelay.com/

  • Les réfugiés

  • Des flots ininterrompus

    3000715803.jpgA l’heure où nous bouclons ce numéro, les terroristes ont encore frappé. Trois jours après l’arrestation du dernier responsable en vie de la tuerie du 13 novembre à Paris, Salah Abdeslam, l’aéroport et le métro de Bruxelles ont été visés par des attaques meurtrières. C’est-à-dire que les terroristes, en dépit d’une présence policière massive, ont frappé, dans une sorte de riposte, le cœur du quartier européen de la capitale belge. Ainsi est l’ennemi islamiste : tapi au sein des populations, trouvant refuge dans des quartiers où il est protégé, il peut frapper n’importe où, n’importe quand, avec une rapidité d’exécution sans faille. L’idéologie dominante qui, il y a peu encore, osait parler d’« actes isolés », de « loups solitaires », voire même de simples « déséquilibrés », vole en éclat de façon dramatique. La vérité, c’est que le djihadisme, structuré et organisé, possède des réseaux et des relais partout en Europe. Nos élites dirigeantes ont laissé prospérer un communautarisme islamique en se voilant la face pour ne rien voir. Pour ces bonnes âmes, l’islam n’est-il pas la religion des réprouvés ? Leur responsabilité est aujourd’hui écrasante. Du renversement de Kadhafi, au moment même où le monde arabe implosait sous le coup de « printemps » prétendument « démocratiques » mais qui bénéficièrent d’abord aux islamistes de toutes obédiences, à la gestion de la crise syrienne, aboutissant au financement et à l’armement de groupes islamistes radicaux à seule fin de faire tomber Bachar al-Assad, le même humanitarisme manichéen a prévalu pour aboutir à ce désastre. Désastre consommé avec la décision abracadabrante et unilatérale d’Angela Merkel d’inviter tout le monde en Europe, provoquant un exode massif vers le Continent.

    Plus encore que la menace d’un Brexit, la crise migratoire pourrait porter le coup de grâce à une Europe qui ressemble de plus en plus à une citadelle assiégée, hérissée de barbelés. On le lira dans les pages de ce numéro de Politique magazine. Après 1,25 million de migrants en 2015, 250 000 sont déjà arrivés en Europe depuis le début de l’année, dont 150 000 en Grèce selon l’Organisation internationale pour les migrations. L’Allemagne d’Angela Merkel prévoit ainsi d’accueillir jusqu’à 3,6 millions de personnes d’ici à 2020 ! Loin de se tarir, le flot migratoire continue de jaillir sans interruption.

    Ce n’est pas l’accord signé le 18 mars entre Ankara et l’Union européenne qui résoudra le problème tant il paraît d’ores et déjà voué à l’échec. Pays en faillite et à l’état déficient, la Grèce n’a évidemment pas les moyens de fermer la « route de la mer Egée » ni de contrôler efficacement ses frontières. Organiser le renvoi systématique des arrivants vers la Turquie, même avec l’aide de l’Union européenne, est tout simplement pour elle une « tâche herculéenne », comme l’a dit, dans un trait d’humour involontaire, le président de la Commission, Jean-Claude Juncker. Et c’est Erdogan qui se frotte les mains ! Une fois de plus, le régime turc, passé maître dans l’art du double-jeu, roule les Européens dans la farine.   

    Au terme de cet accord – concocté en toute opacité, selon son habitude, par Angela Merkel –, la Turquie empoche 6,6 milliards d’euros, en principe destinés à financer l’accueil des quelques 2,7 millions de réfugiés qu’elle abrite déjà sur son sol. Mais elle repart aussi avec la promesse d’une libéralisation des visas pour ses compatriotes et d’une prochaine réouverture des négociations d’adhésion à l’Union européenne. Pendant ce temps, ses forces armées continuent de massacrer les Kurdes qui sont nos alliés dans la lutte contre l’état islamique. état islamique qui vient de revendiquer les attentats de Bruxelles. Comprenne qui pourra… 

    Rédacteur en chef de Politique magazine

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/