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immigration - Page 1095

  • Garde nationale ou surveillance de la dissidence ?

    Le discours du gouvernement, des intellectuels autorisés et de la grande presse est sensiblement le même et ne change pas. Alors qu'il est indéniable que les auteurs  des massacres  vraiment indicibles sont des individus qui ont été élevés dans la haine de la France, la haine des Français, la haine de son histoire, alors qu'il est évident que ces terroristes sont avant tout des personnes nerveuses  baignant depuis  toujours dans la délinquance, qu'ils sont peu cultivés, peu intelligents, alors qu'il apparaît nettement que l'Islam dont ils se revendiquent a été adopté pour des raisons bassement identitaires, la thèse officielle  pour expliquer leur  folie meurtrière (que rien, absolument rien, ne peut excuser) réside dans l'idée que ces monstres seraient en premier lieu les victimes d'une forme de pensée antilibérale, religieuse, bref, essentialiste (mot à la mode au sein de l'Intelligentsia) qui constituerait un poison pur ayant contaminé leur cerveau.

    Etrangement, d'habitude si prompts à soulever les causes sociologiques de tel ou tel phénomène morbide (toxicomanie, délinquance classique, échec scolaire...), les spécialistes et les autorités se bornent généralement à expliquer ce déchaînement de violence par un obscur processus de radicalisation.

    Une simple affaire de radicalisation ?

    Comme si le fait d'aller à la source, aux racines principielles de la religion, expliquait la volonté des acteurs de tuer, de terroriser, d'égorger, de mutiler, de faire le mal. On a même entendu dernièrement après l'épouvantable massacre du 14 juillet à Nice, et il s'agit du discours des experts et du pouvoir en place, que le terroriste tunisien de 31 ans avait tout simplement subi une fulgurante radicalisation, et même une « radicalisation en huit jours » qui expliquerait sa discrétion à l'égard des services de renseignement jusqu'au jour du carnage... Que les terroristes se fassent passer pour des radicaux pour s'enorgueillir auprès de leur public ou pour jouer aux méchants, cela ne fait guère de doute, mais est-ce vraiment les idées, les principes et la religion qui les incitent à tuer ? Il semble plus probable que ces zombies prennent appui sur l'islam pour donner un vernis à leur haine et à leur cruauté. Nous ne voulons pas par là dédouaner les réseaux musulmans, et laver de toutes critiques la religion mahométane. La seule chose qui nous intéresse ici, c'est la réalité des faits, même si elle contredit certains présupposés. Quels sont les impacts de ces faits sur les forces en présence, qu'on le veuille ou non. La question n'est pas de savoir si c'est pour nous plaire ou nous déplaire, la question première est de voir ce qui doit être vu.

    La seconde question importante concerne la volonté des principaux acteurs de cette nouvelle page de notre histoire. Les conséquences de tous ces événements traumatisants ne sont-elles que des effets pervers par définition non désirés par le pouvoir ou simplement des conséquences désirées par les seuls terroristes, ou bien des conséquences attendues et espérées par le pouvoir ? Insistons sur le fait que la question, ici, n'est pas de savoir si l'évolution des mentalités nous est agréable ou désagréable, dans l'immédiat. Ou si les informations distillées par le média obèse sont anxiogènes ou révoltantes, mais si elles le sont volontairement. D'ailleurs, 99 % des téléspectateurs et des consommateurs d'"actualités" ne s'interrogent jamais sur le contenu des informations distillées ou martelées par le média unique. Les infos dont ils s'abreuvent sont considérées comme les éléments de l'actualité nationale et mondiale les plus importants. Hormis lors des compétitions footballistiques où les chaînes en font des tonnes, ostensiblement au nom de l'audimat (elles ne s'en cachent alors pas) et d'un chauvinisme en plastique, et pendant lesquelles le public mesure bien l’outrancière couverture de la chose, ce même public ne se demande jamais s'il est normal d'avaler cette sauce, ce jour, cette semaine, si la salaison du produit avalé est convenable, si la quantité n'est pas trop abondante dans l'assiette, si les interviews de spécialistes ou de péquins dans la rue sont pertinentes ou si elles servent à imposer une certaine vision du monde au fil du temps, au fil des mois, dans l'inconscient collectif. Pour ce qui concerne les affaires de terrorisme donc, c'est forcément la radicalisation doctrinale des tueurs qui expliquerait « le passage à l'acte ».

    Dans un article récent publié ici même, nous nous étions arrêté sur l'abracadabrante stratégie de ces drôles de musulmans qui utilisaient l'assassinat, l'art cruel et le sadisme comme outils de conquête... Avec Jules Monnerot, nous savons bien que la conquête musulmane, si elle devait avoir lieu, ne passerait pas par l’écrabouillement d'enfants et de poupons devant les yeux de centaines de millions d'Occidentaux révoltés et pris de nausée face à l'expression de cette radicalité-là. Jusqu'à cette série d'horreurs qui n'en finit pas (et entre deux massacres, les média font de nouvelles révélations en précisant, en décrivant certains sévices commis sur les victimes d'un précédent attentat comme celui du Bataclan où les assassins auraient coupé les organes génitaux des agonisants avant de les étouffer en les enfouissant dans leur bouche). Pourquoi le média se répand-il ainsi ? Beaucoup d'éléments sont éludés dans toutes ces sombres affaires de terrorisme. Pourquoi ces ignominies sont-elles placardées ? D'un côté, nous avons les hommes politiques tout gonflés de fausse sagesse qui exhortent gravement nos concitoyens à rester calmes et à aller danser dans des boîtes gays, "normalement", à vivre avec le danger en le snobant, mais de l'autre côté, nous avons une actualité dont l'agencement des informations est fait de telle manière qu'elle exaspère toujours plus un peuple décontenancé par l'inhumanité de ces étranges radicaux. D'aucuns nous diront qu'il faut se féliciter de cette transparence tant attendue quant aux actes de barbarie perpétrés lors du vendredi 13.

    Émotions contre réflexion

    Mais là n'est pas le sujet. Pourquoi le Système qui excelle dans la dissimulation, la manipulation, l'intox, agit-il dans le sens inverse de l'apaisement ? Non que nous souhaitions un quelconque apaisement. Nous voulons juste la vérité, toute la vérité, et nous tendrons toujours vers ce but. Pourquoi tout un pouvoir qui n'a jamais fait défaut d'ardeur dans sa propagande xénophile et qui la poursuit officiellement, pourquoi un pouvoir indéniablement mondialiste, s'échine-t-il à accroître ces grincements, cette dispute discursive, cette dissonance ? Une dissonance résultant de deux musiques discordantes, l’une produite en haut, par les sages, l'autre en bas par le média bourdonnant. On ne trouve pas mieux pour provoquer de l'inquiétude, du stress, et surtout de la colère au sein d'une population soumise à cette "musique". S'il fallait un exemple de propagande par le haut absurde, nous choisirions la dernière vidéo mise en ligne par l'État par le biais de la chaîne publique France tv Info. C'est incroyable. L’État (pouvoir fantoche s'il en est) entend expliquer le terrorisme aux enfants qui vivent dans un monde nouveau depuis la déferlante "radicale". Mais d'emblée, le terroriste est présenté avec un visage, une allure, un caractère précis. Le terroriste n'appartient ni à une mouvance islamiste quelconque ni à un agent des services spéciaux étrangers. Non, le terroriste est un Français d'une soixantaine d'années avec béret et fusil de chasseur entre les mains qui se bat pour une cause précise : la libération du cassoulet ! Ce n'est pas une plaisanterie. En somme, le terroriste que l'on prénommera le vieux Marcel revêt toutes les caractéristiques du Français non renié, enraciné, avec des principes qui le rendent fou. Le terroriste n'est pas un étranger, un déraciné en pleine déréliction, non ! Bien au contraire, le terroriste est celui qui possède une vieille, une trop vieille culture facilement symbolisée ici (pour les enfants) par le cassoulet et le béret basque. Encore une fois, la caricature terroriste ne ressemble en rien aux terroristes du réel, sauf sur un point : sa radicalité et son apparente intolérance morale (comme papi qui n'aime pas les homosexuels). Ainsi, après les gros plans faits sur super-cassoulet (faut-il préciser que le fameux plat de Castelnaudary est très chargé symboliquement puisqu'il est le repas des guerriers français qui se battaient contre l'occupant anglais au début de la Guerre de 100 ans, le plat qui régénère et qui permet la revanche, mais aussi un plat constitué en partie de canard et de porc),la vidéo de France tv continue en évoquant les sources du terrorisme : les royalistes poseurs de bombes après la révolution, l'OAS et les membres d'Action directe... Ce n'est qu'à la fin de la vidéo que nos chères petites têtes blondes pourront enfin entendre parler d'un terrorisme un peu plus exotique après avoir appris que les terrorismes basque et irlandais ont fait beaucoup plus de victimes que celui d'essence exotique. Comment un enfant livré au média et à l'Education nationale peut-il se faire une idée sinon précise, du moins cohérente de la situation où "on" l'a plongé ? En réalité il est perdu (car on maximalise l'émotion au détriment de la réflexion) comme sont perdus les Français malgré leurs fanfaronnades anti-arabes soudaines et leurs espoirs démocratiques absurdes.Tous le disent en famille,entre amis : ils nous prennent pour des imbéciles ! Sur le coup, l'horreur provoque des crises, des larmes, une incompréhension face au geste meurtrier qui tue tant d'innocents. Mais rapidement la révolte se dissipe au profit de la lassitude, du mépris envers les élites, envers l'Etat qui incarne la nation à leurs yeux.

    Comment peut-on être conspirationniste ?

    N'éludons pas la question conspirationniste. Le conspirationnisme n'est pas une pensée homogène comme le prétendent tous les experts en sciences humaines stipendiés. Beaucoup de jeunes gens sont séduits effectivement par des "théories" rocambolesques qui foisonnent sur la toile. Les llluminati, les petits gris, les extraterrestres, les nazis mondialistes de la terre creuse, les Jésuites augmentés (sic) en fascinent beaucoup plus qu'on ne croit. Au mois de juin, une femme d'une rare joliesse est venue m'aborder lors d'une petite fête d'anniversaire. « On m'a parlé de vous, vous savez ce qui se passe dans l'ombre » ou dans les coulisses (je ne sais plus exactement). Elle me parla du petit peuple qui a tant souffert, cita des noms, les Rothschild. Je fus surpris jusqu'à ce qu'elle me somme de dénoncer les vrais maîtres du jeu qu'elle lâcha, las de mon silence : les Reptiliens ! Ne faites pas semblant de ne pas être au courant, ajouta-t-elle froidement en me fusillant du regard. Cette femme de 50 ans, sans problème me dit-on, n'est malheureusement pas un cas isolé. Et comme cette femme, une grosse fraction des conspirationnistes de science-fiction est d'origine européenne. Quant au complot mondialiste, qui est orchestré depuis des décennies, il est noyé dans tout ce fatras d'imbécillités qui sert en premier lieu ses instigateurs. Il existe par ailleurs une puissance sioniste fort présente au sein des sociétés occidentales qui utilise des moyens peu démocratiques pour déstabiliser certains gouvernements quand elle ne les tient pas ou pour modeler l'opinion à sa convenance. Evidemment l'intérêt de cette dernière puissance est de faire un énorme amalgame avec toutes ces théories du complot et de les mélanger avec la réalité du sionisme transformée en vulgaire théorie. Puis le tout passe au mixeur de l'anti-conspirationnisme avec les analyses savantes du sociologue Gérald Bronner, de l'observateur Rudy Reichstadt, du politologue Pierre-André Taguieff. À la fin de ce processus, on retrouve donc deux catégories d'individus intrinsèquement maléfiques selon la science officielle : les islamistes radicaux (adjectif crucial !) homophobes, antisémites et antimaçonniques assimilés à la cruauté de Daech, et les fanatiques d'extrême-droite conspirationnistes. C'est le même résidu, le même marc, à écarter par tous les moyens, à mettre au compost, à écraser, à exterminer dans une guerre totale. « On a déjà la trouille que Daech (l'organisation djihadiste Etat islamique) vienne finir le travail. Si on ajoute les fanatiques d'extrême droite, qui ne valent pas mieux, c'est dur », se lamente Vincent, un membre d'une nouvelle organisation anti-conspirationniste dont la pub est faite par tous les sites d'actualité conformes, en premier lieu par tous les "gratuits" (journaux) et Orange actualité. Les fanatiques d'extrême-droite qui ne valent pas mieux... Tiens, tiens, l'on retrouve cette analogie faite à partir de cette équation : Islamisme=antilibéralisme+radicalité=extrême-droite.

    Notre propos ne consiste pas ici à expliquer l'origine du terrorisme de nos jours mais s'intéresse à un phénomène annexe qui se nourrit de ce terrorisme pour dessiner au-delà des seuls acteurs de ce terrorisme le monde des gentils et celui des méchants. Nous ne nous essayons à aucun conspirationnisme spéculatif, nous ne faisons qu'observer. Observer l'armada de néo-penseurs "patriotes" à la Zemmour avant même l'avènement terroriste, la multiplication des spécialistes de la radicalité, la comparaison désormais incessante entre la résistance palestinienne et le terrorisme daechien, la glorification de l'homosexualité et de la pornographie posée comme l'antithèse de la radicalité (qui serait l’unique responsable du terrorisme. Et à ce propos quel exemple plus éloquent que l'auteur de La France djihadiste, Alexandre Mendel, qui a écrit son livre aux éditions très néo-con Ring après avoir été un spécialiste du milieu pornographique de Montpellier comme en témoignent plusieurs articles dithyrambiques parus dans le Midi libre à ce sujet ?). À la lumière de cette nouvelle construction idéologique, toujours en cours (on vit une époque formidable), n'est-il pas légitime de voir dans la prochaine Garde nationale voulue par la marionnette Hollande une milice (terme utilisé par la "gauche" sans sourciller) emplie de militants homosexualistes, sionistes, et cosmopolites qui finiront par sévir un peu partout en tant que brigades de l’amoralité y compris et surtout sur le Web et en particulier sur les réseaux sociaux où ils signaleront tous azimuts les radicaux ?

    Comme par hasard (nous pouvons parler ironiquement de « théorie de la coïncidence »), la semaine dernière, le mardi 19 juillet, les avocats de Facebook, de Twitter, de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), de SOS Racisme et de la LICRA ont indiqué qu'ils étaient sur le point d'aboutir à un "protocole" pour « mieux lutter contre les discours haineux sur Internet ». Deux mois auparavant, une officine non gouvernementale avait orchestré un testing sur les réseaux sociaux pour évaluer l'efficacité des censeurs. Evidemment, comme on pouvait s'y attendre, sa conclusion était bien tristounette. Trop de propos non conformes n'étaient pas supprimés, un fait qui serait grave puisqu'il stimulerait la radicalité et l'autoradicalisation des jeunes fragiles. Il existait cependant une espèce de propos qui était particulièrement impunie. Vous avez deviné, il s'agit des assertions antisémites et révisionnistes (négationnistes disent-ils). Et les vigilants d'insister sur le fait que le "négationnisme" ne serait jamais censuré ! Ou comment ces vigilants profitent des massacres terroristes pour épurer les derniers espaces de relative libre expression ! Le journal Le Monde parle de "laxisme". Mais quelle est sa cause ? Non la permissivité des réseaux sociaux (qui suppriment quand ils le voient un compte pour l'expression d'une pensée non autorisée) mais la quantité astronomique de messages qu'ils hébergent et qu'ils sont bien incapables de surveiller intégralement... pour l'instant. Nous parions en nous répétant qu'une fraction des membres de la fameuse garde nationale servira à terme à jouer aux supplétifs de Big Brother.

    François-Xavier Rochette Rivarol du 28 juillet au 31 août 2016

  • Croire ou ne pas croire en la rééducation des terroristes

    Bernard Plouvier 

    Depuis trois millénaires et demi - d’abord avec Akhenaton-Aménophis IV, 14 siècles avant notre ère, puis avec Zoroastre 7 siècles plus tard, enfin avec Jésus de Nazareth -, on nous assure que la création serait belle et bonne, puisqu’étant issue d’un dieu bon… même si un dieu mauvais ou des anges dévoyés devenus démoniaques l’auraient pervertie.

    En Europe occidentale, il fallut attendre le XVIIe siècle après J.-C. pour généraliser cette autre croyance absurde : l’agressivité humaine serait le fruit de la peur et de l’ignorance. En conséquence, depuis le milieu du XVIIIe siècle, une invraisemblable quantité de réformateurs optimistes se sont proposé d’éduquer les humains, puis de les rééduquer après un passage à la délinquance ou au crime.

    Pourtant, il existe à peu près autant d’observateurs du monde animal et de son soi-disant chef d’œuvre, l’Homo sapiens sapiens, qui, après de longues études et de saines réflexions, ont considéré que l’avidité, la jalousie et la joie de nuire à autrui étaient des facteurs bien plus puissants que la peur et l’ignorance pour expliquer la haine, les pulsions meurtrières, la méchanceté gratuite, toutes choses qui trouvent un moderne apogée dans le terrorisme islamique, actuel sommet de l’agressivité de la bête humaine, ayant détrôné le marxisme au hit-parade de la nuisance suprême.

    De fait, en dépit d’une alphabétisation générale (du moins en zones occidentales), malgré de fabuleux progrès scientifiques et techniques, le XXe siècle de l’ère si mal dénommée « chrétienne » fut sans conteste le plus sanglant et le plus inhumain de l’histoire humaine. On reconnaît volontiers que la préhistoire semble avoir été assez sordide, mais l’on connut, à compter de 1914, de nombreux exemples de cannibalisme et de tortures immondes, et l’on en vint même à redonner une actualité aux génocides bibliques. Le XXIe siècle, à peine entamé, s’avère pire encore, par l’agitation de millions de sous-doués qui veulent imposer à l’humanité la barbarie et l’obscurantisme musulmans.

    L’éthologie comparée nous enseigne que ni le rire ni la guerre intra-spécifique [au sein de la même espèce] ne sont le propre de l’homme… tant pis pour Aristote et une foule d’auteurs ignares. Anéantissant impitoyablement une multitude d’œuvres de profonds penseurs béats (philosophes, sociologues, économistes, éducateurs, psychologues, sans oublier les imposteurs de la psychanalyse), l’histoire humaine des deux derniers siècles nous apprend que la rééducation des grands criminels autant que celle des petits délinquants est statistiquement illusoire.

    Un terroriste n’est pas un « fou d’allah » ou de n’importe quels autres divinités ou cultes politiques. C’est soit un psychotique délirant (en langage populaire, un fou dangereux), soit un psychopathe, incapable d’agir efficacement dans une société, et d’autant plus avide de sentir sa toute-puissance s’exercer sur des proies, faciles parce que désarmées, soit un sociopathe, un tueur en série qui procure à sa haine sociale l’alibi d’une soi-disant noble cause, religieuse ou politique.  

    Le terrorisme est en soi un acte de guerre. C’est l’expression la plus achevée de la haine envers l’humanité dans son ensemble ou envers une société particulière. C’est le summum de la joie de nuire à un prochain anonyme, pour des fanatiques politiques ou religieux, mais aussi pour d’innombrables petites frappes incultes, passées de la délinquance et du crime de droit commun à la féérie activiste.

    Ne pas y répondre de façon appropriée est la pire erreur que l’on puisse commettre : c’est encourager à la récidive. Par leur faiblesse dans la réaction à la barbarie islamique, les adultes d’Europe occidentale et scandinave sont grandement fautifs, mettant en danger la jeune génération de souche européenne qu’ils ont pourtant le devoir de protéger. Il n’est qu’une réponse au terrorisme : l’élimination radicale des acteurs, des inspirateurs et des complices.

    En outre, comme l’unique cause actuelle de terrorisme en Europe est l’islam djihadiste, les Européens de souche doivent organiser le grand retour en terres de charî’â des musulmans. L’adage « Chacun chez soi » demeure le fondement d’une société saine. Le dogme « un continent  = une race » doit demeurer la règle, les amateurs de brassage racial ayant le très vaste continent des Trois Amériques pour assouvir leur penchant.

    Les européens doivent abandonner, sans regret ni esprit de retour, la dangereuse absurdité d’une amélioration des mentalités humaines, parallèle aux progrès scientifiques et techniques, ainsi que l’illusion grotesque de la rééducation possible des canailles et des crapules. L’homme, produit de sa génétique, demeure moralement inchangé depuis la préhistoire, comme demeurent immuables les comportements de toutes les autres espèces animales.

    Qui est génétiquement programmé pour être une canaille ou une crapule peut résister à la tentation du passage à l’acte, grâce à ses facultés de libre-arbitre et de transcendance, devenant un saint. Mais s’il cède une fois à la part pourrie de son programme génétique, il récidivera dès qu’il en aura la possibilité.

    Un saint est un personnage admirable, mais il n’en est pas moins une exception. L’assassin, le terroriste, le violeur, le trafiquant de drogues et d’armes sont les équivalents humains de la bête féroce, mais en pire, car l’homme (c’est un terme générique « qui embrasse la femme »… enfin pas tous et pas toutes) est doté d’une intelligence et d’une inventivité, donc d’une malfaisance, bien supérieures à celles des autres espèces animales.

    Une fois admises ces notions, il faut en tirer toutes les conséquences.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/08/02/croire-ou-ne-pas-croire-en-la-reeducation-des-terroristes-5832783.html

  • Nicolas Sarkozy évoque le Grand remplacement

    Même s'il condamne officiellement Nadine Morano et ne veut plus entendre parler de Patrick Buisson, Nicolas Sarkozy semble avoir compris que la primaire et les présidentielles se gagneront sur les questions identitaires. Le Lab d'Europe 1 souligne les similitudes entre les propos de Nicolas Sarkozy et ceux de Jean-Marie Le Pen :

    "Aujourd'hui, vous additionnez l'Europe et les États-Unis, on est moins de 800 millions dans un monde de 7 milliards de personnes. Forcément, la civilisation européenne, qui s'est toujours vécue comme dominante, réalise qu'elle ne pèse désormais qu'à peine 10 % de la population mondiale. La civilisation européenne se sent devenue minoritaire. La démographie fait l'Histoire, et non le contraire. Voici ce qui explique notamment les interrogations européennes. L'axe du monde est clairement passé vers l'Afrique et l'Asie. Il nous faut réagir, ou on disparaîtra". [Nicolas Sarkozy, interview au Point le 5 août 2016]

    "Si l’on compare le chiffre de population de l’Europe que j’appelle "boréale", de Brest à Vladivostok, il y a 750 millions d’habitants. En face, 7 milliards. Ils ont 45 ans de moyenne en Europe, ils ont 20 ans de moyenne d’âge dans le reste du monde. La différence ne cessera de progresser, la misère de grandir dans tous ces pays et la pauvreté dans les nôtres. Des conflits très violents vont intervenir déclenchant des torrents migratoires de gens qui essayeront de fuir le désastre et qui considèrent que l’Europe est le radeau de la méduse qu’il faut gagner à tout prix. [Jean-Marie Le Pen, avril 2014]

    S'ils ne veulent pas se faire dépasser sur leur droite comme en 2007, Marine Le Pen et le FN devraient réfléchir à ce tweet de Droite nationale, antérieur aux propos de Nicolas Sarkozy :  

    Philippot, Marine Le Pen et la stratégie "apaisée" : ils ont piégé Sarkozy et la droite http://a.msn.com/01/fr-fr/BBv1whR?ocid=st 

    Philippe Carhon

  • Revue de presse, un entretien avec Jean-Louis- Harouel : Pour combattre l'islamisme,en finir avec la religion des droits de l'homme

    Par Alexandre Devecchio

    FIGAROVOX

    1er aout 2016 

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Faut-il adapter l'Etat de droit pour vaincre la menace terroriste ? Dans un entretien fleuve, l'historien du droit et auteur de Les droits de l'homme contre le peuple, Jean-Louis Harouel (*) répond aux questions du FigaroVox.

    Après l'attentat de Nice qui a fait plus de 80 morts et l'assassinat sauvage d'un prêtre en pleine messe de Saint-Etienne-du-Rouvray par des islamistes, le débat politique porte désormais sur la question de l'Etat de droit. C'est justement le thème de votre livre: Les droits de l'homme contre le peuple …

    De fait, alors que les droits de l'homme sont la seule identité que nos gouvernants veuillent bien aujourd'hui revendiquer pour la France, ils sont devenus depuis quelques décennies une véritable religion séculière obsédée de non-discrimination et destructrice des nations, qui handicape mortellement notre pays dans sa confrontation avec l'islam de masse installé sur son sol. Longtemps niée par les responsables politiques au pouvoir, cette situation catastrophique est enfin reconnue sous l'effet brutal des récents massacres commis au nom de l'islam.

    Dans un entretien au Monde, Nicolas Sarkozy affirme : « Si les démocratie ne défendent pas les citoyens, les citoyens se défendront de la démocratie ». L'Etat de droit est supposé protéger les Français. Aujourd'hui paradoxalement les met-il en danger ?

    N'en déplaise à Nicolas Sarkozy, ce qui est en cause ici, ce n'est pas la démocratie, mais au contraire un déficit de démocratie, dont il est d'ailleurs lui-même largement responsable. La démocratie libérale consiste dans la souveraineté du peuple combinée avec les libertés publiques garantissant les citoyens contre d'éventuels excès d'autorité des gouvernants. Or, aujourd'hui, ce n'est plus le peuple qui est souverain, ce sont les dogmes de la religion des droits de l'homme, mortifère pour les peuples européens.

    La fonction de la démocratie est d'assurer à un peuple la maîtrise de son destin, de son territoire, de son identité, de son contenu humain, de ses grands choix de société. Or, sur tous ces points, si l'ont met à part la Grande-Bretagne, il y a belle lurette que les peuples d'Europe occidentale ne sont plus en démocratie, à la notable exception du peuple helvétique.

    De manière fallacieuse, ce que l'on baptise maintenant démocratie, c'est le règne de la religion séculière des droits de l'homme dont les diktats souvent délirants sont imposés aux peuples européens — via leurs élus et leurs gouvernants sans consistance — par la bureaucratie de Bruxelles et par les divers juges nationaux et supranationaux auto-investis d'une fonction prophétique leur permettant de «découvrir» sans cesse de nouveaux «droits fondamentaux» aux effets pro-catégoriels, destructeurs de ce qui reste de cohésion, de sécurité des personnes et des biens, et de valeurs de durée dans les sociétés européennes.

    C'est parce qu'on a traité les peuples européens en mineurs sous tutelle incapables de savoir ce qui est bon pour eux que l'on a laissé se développer une présence islamiste aussi massive, que notre arsenal juridique est aussi inadapté à la réalité et que les autorités françaises sont aujourd'hui si désemparées face au déchaînement de la violence djihadiste. En conséquence, le retour à la protection des citoyens passe par le retour à une démocratie véritable.

    Dans votre livre, vous sous-entendez que les islamistes se servent des droits de l'homme pour mieux accroître leur influence en Europe et singulièrement en France. Comment ?

    Longtemps, les droits de l'homme se sont confondus dans la pratique avec les libertés publiques des citoyens au sein des États-nations démocratiques. Avec le passage à la religion séculière des droits de l'homme, il y a eu à partir du milieu du siècle dernier un véritable changement de nature qui se marque dans la langue anglaise par l'antithèse rights of man/human rights, dont le second terme a correspondu en France à ce qu'on appelle les «droits fondamentaux», notion introduite dans les années 1970 et dont les grands bénéficiaires sont les étrangers. L'islam en a profité à plein pour installer en France, au nom des droits de l'homme et sous leur protection, la civilisation musulmane, ses mosquées et ses minarets, ses modes de vie, ses prescriptions et interdits alimentaires, ses comportements vestimentaires, voire ses règles juridiques en violation du droit français: mariage religieux sans mariage civil, polygamie, répudiation unilatérale d'une épouse par le mari, etc.

    À travers une foule de revendications identitaires téléguidées par eux, les milieux islamistes et notamment l'UOIF (Union des organisations islamiques de France) ont instrumentalisé les droits de l'homme pour appesantir leur contrôle sur les populations originaires du nord de l'Afrique et les contraindre au respect de l'ordre islamique, faisant en particulier tout leur possible pour empêcher les jeunes nés en France — auxquels nous avions commis l'erreur d'attribuer massivement la nationalité française — de devenir sociologiquement des Français.

    Dans un communiqué transmis au journal Corse Matin, le mouvement clandestin nationaliste, FLNC, menace les islamistes radicaux d' « une réponse déterminée» et estime que l'État français aurait «si un drame devait se produire chez nous (...), une part importante de responsabilité ». Que cela vous inspire-t-il ?

    Une certaine inquiétude, car des représailles privées n'arrangeraient sans doute rien, bien au contraire. En même temps, cette mise en garde montre que la force du sentiment identitaire donne à un groupe une combativité indispensable pour gagner une guerre. Or, de manière tragique pour la France, tout a été fait depuis un demi-siècle pour y détruire le sentiment identitaire, pour y interdire tout amour du pays, toute fierté d'être français. Les jeune générations n'ont entendu parler que de culpabilité de la France, de repentance, d'amour de l'autre jusqu'au mépris de soi. Notre Éducation nationale est non seulement médiocre et déculturée: elle impose sur le mode de la propagande une éducation anti-nationale.

    Tous les jeunes Français devraient savoir que l'élément fondateur de l'identité européenne a été historiquement son ancrage dans la chrétienté et son refus obstiné de basculer dans le monde islamique. L'Europe n'a pu exister et avoir le destin brillant qui fut le sien durant des siècles que grâce à son rejet farouche de l'islam. C'est ainsi qu'elle a pu s'arracher aux conceptions théocratiques — dont relève l'islam — et construire non sans peine cette disjonction du politique et du religieux qu'on appelle en France laïcité, dont l'origine se trouve dans la célèbre parole christique : « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu ».

    L'ancien président de la République propose d'adapter l'Etat de droit. Le risque n'est-il pas d'aller trop loin ? Comment placer le curseur entre préservation des droits individuels et nécessité de nous défendre collectivement ?

    Le problème est que nous ne sommes plus dans le cas d'un État-Nation culturellement homogène, qui est l'organisation politique d'un peuple. Il y a eu pour une part importante changement de peuple. Si bien que la «communauté nationale» dont on nous rebat les oreilles n'est plus qu'une fiction. La vérité est que trop souvent, sur le territoire de la France, nous sommes deux peuples, deux civilisations face à face. Et il est légitime que le peuple autochtone préserve sa survie en restant maître de son pays.

    Certains proposent la mise en place d'un «Guantanamo à la française». On ne peut pas dire que cela a été une réussite pour les Etats-Unis, même d'un strict point de vue sécuritaire…

    Une chose est sûre: un groupe humain ne peut pas se battre efficacement contre un ennemi implacable en tolérant dans son sein la présence d'éléments par lesquels il est en droit de craindre d'être combattu de l'intérieur. Pendant la Seconde guerre mondiale, à la suite de Pearl Harbour, les États-Unis avaient enfermés dans des camps leurs ressortissants d'origine japonaise. La chose est aujourd'hui très critiquée au nom des droits de l'homme, mais dans le contexte de l'époque, elle a paru indispensable et légitime.

    Il y a en outre d'autres pistes telles que l'incrimination de comportements hostiles, les condamnations pour intelligence avec l'ennemi, trahison, l'interdiction de séjour sur le territoire national, la déchéance de nationalité (pas seulement pour des bi-nationaux), le retour à la mort civile, l'expulsion. Il faut pour cela passer outre aux interdits de la Cour européenne des droits de l'homme qui refuse qu'on puisse faire un apatride. À quoi on peut au demeurant rétorquer que les islamistes méprisent les nations particulières et ne se réclament que de la nation musulmane mondiale: l'oumma.

    Le succès de l'islamisme, notamment auprès de jeunes qui sont nés en France, révèle une profonde crise de civilisation. Si à court terme la réponse sécuritaire peut-être une solution, sera-t-elle suffisante à long terme ? Que faire ?

    Il y a effectivement deux problèmes distincts: d'une part l'horreur spectaculaire des massacres perpétrés par des djihadistes ; et d'autre part le processus silencieux et occulté de la conquête islamiste dont je fais état dans Les droits de l'homme contre le peuple. Il ne fait pas de doute que dans le projet islamiste, l'Europe occidentale est redevenue une terre à prendre, une proie pour l'islam. Les islamistes pensent que le moment est venu pour les musulmans de reprendre une conquête de l'Europe occidentale rejetée il y a un millénaire par la vigoureuse résistance des Européens. Professeur d'histoire du Maghreb contemporain, Pierre Vermeren observe que de nombreuses mosquées créés en France ont reçu un nom évocateur de l'idée de la conquête par l'islam.

    Face à ce processus de conquête, le premier devoir des États européens est d'y mettre enfin un coup d'arrêt. L'Europe se doit de bloquer immédiatement l'immigration et la venue de réfugiés. Le devoir des dirigeants européens est de faire savoir que l'Europe ne peut pas accueillir un seul musulman de plus, vu la dangerosité pour elle de la présence islamiste, qu'il s'agisse des attentats ou de la mécanique conquérante. Les pays européens doivent dire clairement que les réfugié musulmans ont vocation à être accueillis par des pays musulmans, que c'est à l'Arabie saoudite et autres richissimes monarchies pétrolières de les accueillir, ou à défaut de financer leur accueil par d'autres États musulmans.

    Quant aux musulmans déjà présents sur le sol européen, il faut bien qu'ils aient conscience que, malgré la liberté des cultes pratiquée en Europe, l'islam politique n'y est pas légitime. Elle n'est pas légitime car elle est un système politique et juridique qui viole la disjonction du politique et du religieux qui fonde la civilisation européenne. Et elle n'est pas légitime à cause de son refus de la liberté de pensée, de l'infériorité qu'elle inflige aux femmes et aux non-musulmans, de la caution qu'elle apporte à l'esclavage, des appels à la violence qui figurent dans ses textes saints.

    Toutes ces vérités, les dirigeants européens ne sont certes pas prêts à les dire car la religion séculière des droits de l'homme leur défend de le faire. Et pourtant, ils y seront peut-être un jour acculés par la violence djihadiste.

    Tôt ou tard, interviendra sans doute un massacre encore plus terrible commis par des islamistes. Ce sera le massacre de trop. Et alors, les dirigeants français seront bien obligés la démolition des mosquées salafistes, la dissolution des organisations de cette mouvance, l'expulsion des prédicateurs étrangers, la construction de forteresses militaires pour contrôler les quartiers dominés par l'islamisme.

    Étrangement, la monstruosité même du terrorisme dont l'islamisme flagelle aujourd'hui la France lui permettra peut-être d'inverser le processus de la conquête islamique.

    (*) Agrégé des Facultés de droit, Jean-Louis Harouel est professeur émérite d'Histoire du droit à l'Université Paris Panthéon-Assas. Il vient de publier Les Droits de l'homme contre le peuple (éd. Desclée de Brouwer, 2016).

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Dortmund: la droite radicale patrouille dans les rues

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    Le parti allemand d'extrême-droite Die Rechte a annoncé avoir créé un service d'ordre public, la Stadtschutz, chargé de patrouiller dans les rues et les transports en commun de Dortmund.
    Les membres du parti d'extrême-droite indiquent qu’ils veulent insuffler aux Allemands un "sentiment de sécurité".
    Le service Stadtschutz ("protection de la ville") fait penser à la "police de la charia" qui a patrouillé l'année dernière dans les rues de Wuppertal. Tout porte à croire que la nouvelle structure de Dortmund envisage non seulement de veiller à l'ordre public, mais aussi de propager leurs opinions politiques d'extrême-droite.



    Vêtus de t-shirts jaunes, les membres de la Stadtschutz se présentent comme des consultants. Ils aident les passagers à acheter des tickets de transport, ainsi qu'à monter et à descendre des bus et des rames de métro.
    Selon les médias de Dortmund, l’ampleur du mouvement est pour le moment inconnue. Le site d'information Dortmundecho, organe au parti Die Rechte, rapporte que le service de protection de la ville a été mis en place pour mettre un terme aux vols commis dans les lieux publics par des "bandes de migrants".
    https://fr.sputniknews.com/international/201508121017500853/

  • Un Afghan suspecté de vouloir commettre un attentat, arrêté dans les locaux de France terre d'asile à Paris

    Malgré cela, Pierre Henry, le directeur général de l'association immigrationniste France Terre d'Asile, trouve le moyen de plaider encore pour une «vraie politique d'accueil des réfugiés compatible avec la sécurité de tous» :

    «Lorsqu'un réfugié arrive en France, il faut commencer par lui dire "bienvenue". Cela permet notamment à la personne de décliner son identité. Elle se présente et nous informe sur ses projets et ce qu'elle souhaite proposer. Pour ça il faut ouvrir des centres de transit dans toute la France pour éviter de créer des points de tension comme à Paris ou Calais. Il faut un système organisé et vertueux. Le désordre est producteur d'angoisse.»

    Il faut supprimer les subventions données à France Terre d'Asile.

    Michel Janva

  • Une immigrée algérienne évoque l'islamisation de la France

    Aquila est arrivée en France en 2004, après 30 ans de vie chaotique en Algérie. Elle y a connu la guerre civile, le terrorisme familial, social et celui du Daesh algérien de l’époque, le GIA (Groupe Islamique Armé). Dans ce qu’elle présente comme “son premier et son dernier livre”, elle donne sans concession ni censure sa vision de l’islam, de l’islamisation de la France, du terrorisme qui nous frappe en Occident, et de la guerre civile qui a déjà commencé. 

    Le livre sort officiellement en librairie le 5 septembre 2016.

    Michel Janva

  • Naïveté, ignorance ou mensonge diplomatique ?

    Bernard Plouvier

    On imagine volontiers qu’il existe des musulmans austères, honnêtes et charitables, comme il en existe chez les chrétiens et les bouddhistes. On rencontre même ce genre d’individus chez les athées !

    Le Pape François, grand communicateur, mais aussi bizarre désinformateur, fait la Une des blogs du Net (et des rares journaux-papiers encore diffusés) avec sa casuistique – qui n’a guère de subtilité et moins encore d’originalité : « L’islam n’est pas le terrorisme » !

    On rejoint ainsi le discours mondialiste sur l’amalgame, jugé intolérable par les dévots de l’économie globale et du pétrodollar… cet amalgame estimé, au contraire, nécessaire par tous ceux qui ont lu et médité le coran et quelques volumes de hadîths.

    Certes, on veut bien reconnaître que Mahomet, homme des VIeet VIIe siècles, n’a pas vanté les mérites de la sainte Kalachnikov ou du précieux C4, ni conseillé d’utiliser les avions des lignes commerciales comme des engins de destruction massive, pas plus que les camionnettes-bélier. On imagine que l’archange Gabriel n’avait pas le don de préscience.

    Toutefois, les sourates 2,3, 8, 9, 10, 22, 47, 58, 59, 60 et 61 recommandent le djihâd – la guerre sainte – avec appropriation des biens des infidèles vaincus, qui doivent être exterminés s’ils refusent de se convertir. La sourate 4 exige la mise à mort des apostats de l’islam. Il y a de quoi terroriser des populations d’infidèles, confrontées à un islam sunnite fort et violent (les Arméniens ont éprouvé cette puissance de destruction en 1896-98 puis en 1915-16, comme l’avaient fait, en 1896 et en 1903, les Macédoniens orthodoxes).

    Le pape, jésuite de formation, donc a priori savant, doit avoir appris que le chiite Hassan ibn al-Sabbah (le Vieux de la Montagne) n’eut aucun mal, au XIe siècle, à créer une petite armée de terroristes, déjà gavés de haschich et de promesses d’un paradis fort terre-à-terre. Les Talibans sunnites et successeurs n’ont fait que reprendre une tradition ancestrale.

    En principe, avant de prononcer sa docte ânerie sur l’islam non terroriste, le pape a dû étudier les textes d’un prêtre particulièrement instruit en cette matière, puisqu’il vivait au contact des fanatiques austères du Sahara. Dans une lettre, datée du 29 juillet 1916, Charles de Foucault (béatifié en 2005, ce n’est pas si vieux que notre jésuite ait pu l’oublier) prévoyait une flambée de haine destructrice et meurtrière de l’islam, activée par les marabouts et autres imams, dès que fléchirait la volonté pacificatrice du colonisateur blanc.

    Le premier Guide suprême de la révolution iranienne, le sieur Khomeiny, pour l’élément chiite, le calife de Mossoul, Abou Bakr II, pour l’élément sunnite, ont représenté et représente toujours pour le second, les équivalents de ce qu’est un pape pour les catholiques. Et ces messieurs ont prêché la haine, le second prônant le terrorisme indifférencié, pouvant même toucher des musulmans – victimes innocentes et « dommages collatéraux » qu’allah est censé reconnaître et accueillir en son paradis.

    Tendre la joue gauche après avoir été cogné sur la droite n’est, certes pas, un principe de la boxe. Se défendre lorsqu’on est attaqué est parfaitement légitime. A contrario, nier que le djihâd fasse partie intégrante des commandements fondamentaux de l’islam, c’est du pur délire… que d’aucuns, commentateurs charitables, pourraient faire passer pour une naïveté angélique, digne du proto-christianisme, époque où chaque chrétien attendait soit la parousie, soit le martyre pour rejoindre le père supposé de l’humanité dans son paradis.

    Les Européens de souche, envahis et meurtris par l’islam conquérant, l’islam guerrier, l’islam terroriste, n’ont que faire de la naïveté évangélique. Ils ne doivent pas ignorer les principes de haine de leurs ennemis. La lecture du coran devrait être rendue obligatoire à tout électeur européen. Seule l’ignorance permet de croire en un islam de fantaisie, aimable et tolérant.

    Quant à la diplomatie, elle n’est utile qu’aux sectateurs de l’avatar moderne du veau d’or : le pétrodollar, qui est l’un des piliers de l’économie globale, telle qu’elle est comprise à Wall Street et à Washington, vénérée par les Obama et Clinton, pantins vénaux des vrais maîtres.

    Les temps de Léon XIII (l’homme de l’encyclique Rerum novarum) et de Pie XII (l’homme qui ordonné de sauver tant de proies convoitées par les nazis, dont une multitude de Juifs) sont révolus. Pour n’avoir pas compris cette triste réalité : l’évolution morbide d’un Vatican affairiste, Benoît XVI a été renvoyé comme un domestique trop usé.

    Mais, était-il nécessaire de salir le prénom du saint le plus vénéré, peut-être parce qu’il fut le plus masochiste et le plus naïf de la catholicité, pour se lancer dans la grande politique globalo-mondialiste ? Après tout, si même un athée peut reconnaître la grandeur spirituelle d’un être d’exception, un prélat devrait avoir un minimum de retenue lorsqu’il se lance dans la pire démagogie.    

     
  • Chrétiens d'Orient, musulmans d'Occident : deux poids, deux mesures

    Un tour d'horizon très éclairant pour notre avenir sur le sort des chrétiens d'Orient et le deux poids deux mesures qu'ils subissent, écrit par Patrick Karam, Docteur en Science politique, président de la Coordination des Chrétiens d'Orient en Danger (CHREDO), en collaboration avec Elie Haddad, médecin et vice-président de la CHREDO, pour le FigaroVox :

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    "Si les mouvements islamistes assassinent les Chrétiens en Orient, les convertissent par la force, les chassent de leur terre et les dépossèdent de leur bien, d'autres régimes à l'apparence plus «civilisés» les persécutent au quotidien dans le silence total de la communauté internationale, et singulièrement de l'Europe et de la France.

    Il est temps que l'Occident lève le voile qu'il s'est imposé afin d'affronter la vérité, celle des discriminations institutionnelles normalisées dans les règlementations et les pratiques que font subir aux différentes communautés en Orient, les Chrétiens en particulier, les islamistes en cravate qui dirigent le monde arabe.

    Les pressions exercées contre les chrétiens orientaux en raison de leur religion ont varié suivant les pays, les régimes et les moments. Une lecture historique et linéaire peut conduire à penser que la coexistence avec les populations musulmanes s'est faite de manière plutôt harmonieuse, avec quelques aléas suivant les périodes.

    Avant les crises, en Irak et en Syrie, les chrétiens ne subissaient pas de pressions, ni d'intimidations d'ordre religieux de la part de régimes autoritaires autre que la répression politique commune à tous les nationaux. Ainsi la liberté religieuse qui existait dans ces deux pays permettait aux Chrétiens de pratiquer leur rite en toute liberté, le statut de la femme était évolué, des conversions et des mariages mixtes étaient possibles et chacun pouvait vivre suivant sa religion ou sa culture. Il y a aujourd'hui une régression globale, tant en Irak, que dans une partie de la Syrie mais aussi en Egypte et dans l'ensemble du monde arabe.

    Dans la plupart des pays musulmans, les Chrétiens, pourtant présents depuis deux millénaires, ne peuvent occuper des postes de premier rang dans l'administration, l'armée ou la politique. En outre, différents métiers leur sont interdits et ils sont systématiquement écartés de toute prise de fonction qui leur donnerait une visibilité ou un pouvoir quelconque sur des musulmans. Parfois, ils ne bénéficient pas des avantages sociaux ou de l'accès à certaines universités. Ils sont les invisibles de la société et malheur à ceux qui voudraient contester les règles du jeu établies car la prison ou la mort sanctionneraient l'imprudent. D'ailleurs, même dans le cas où le délit n'existe pas, le blasphème, c'est à dire une critique de l'islam, réelle ou imaginaire, punit de mort le chrétien qui, sur simple dénonciation, sera lynché par des voisins. Dans certains pays, comme l'Egypte, la pratique de l'enlèvement, de la conversion et du mariage forcés de chrétiennes mineures étaient devenus monnaie courante.

    En Occident, les musulmans issus de l'immigration ont les mêmes droits et bénéficient de tous les avantages économiques et sociaux des pays d'accueil. En France, le RSA, les logements sociaux, les minimas sociaux, les différentes allocations, notamment familiale, la gratuité de l'enseignement de l'école à l'université ou de l'accès aux soins, les mêmes règles s'appliquent à tous. Même si la discrimination peut subsister dans les faits, les lois qui l'interdisent sont renforcées et l'Etat ou des autorités indépendantes veillent à leur application. Ils peuvent briguer tous les postes et parfois des campagnes de recrutements les visent particulièrement comme par exemple à la RATP. Ils peuvent manifester sur la voie publique leurs désaccords avec le pays d'accueil en toute liberté et leur liberté d'expression n'est pas bridée par des lois spécifiques.[...]"

    [Lire l'article entier ici]

    Marie Bethanie