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Politique & Eco N°68 - Philippe Simonnot : A. Merkel mène l'Allemagne au suicide
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Attentats de Paris : Les mensonges de la classe dirigeante
Tribune Libre de Paysan Savoyard
Les partis de gouvernement et leurs relais intellectuels et médiatiques déploient depuis une semaine tous les artifices de la propagande. Avec un objectif majeur : empêcher que soit mis en évidence le lien de cause à effet entre les attentats et l’immigration. Les Français vont-ils une fois de plus majoritairement tomber dans le panneau ? Pour contribuer à l’éviter, dressons la liste de ces mensonges d’État.
« Les services de sécurité sont efficaces »
C’est faux, évidemment. Comme tous les autres attentats précédents, ceux qui viennent de se produire sont au contraire la preuve de l’inefficacité et du laxisme. Inefficacité des services de renseignement d’abord. Au moins deux des sept terroristes étaient fichés comme islamistes radicaux. Merah et Kouachi étaient eux aussi repérés comme radicaux. La surveillance dont tous ces individus faisaient l’objet, paraît-il, ne les a nullement empêchés d’agir (voir ces tribunes).
Laxisme de la justice ensuite. L’un des terroristes repéré comme djihadiste était également un délinquant de droit commun. Condamné à 8 reprises, il n’avait pourtant jamais été incarcéré. Merah et Kouachi étaient eux aussi des délinquants de droit commun. Et comme tous les délinquants, après avoir le cas échéant effectué un bref séjour en prison, ils s’étaient retrouvés libres comme l’air.
Laxisme des pouvoirs publics de façon générale. On vient ainsi d’apprendre que le gouvernement, pourtant confronté depuis le début du mandat de M. Hollande à une succession d’attentats et d’assassinats terroristes, a choisi de procéder depuis 2012 à une diminution des effectifs de police.
« Les attentats ne sont pas liés à l’accueil des réfugiés arrivés ces derniers mois en Europe »
C’est faux. Il semble établi qu’au moins un des terroristes s’est fait passer pour un réfugié. Deux autres terroristes pourraient avoir suivi la même voie. Différentes sources indiquent que de nombreux djihadistes auraient été infiltrés à la faveur de cette arrivée en masse de réfugiés. Après avoir dénoncé la présence de djihadistes parmi les « réfugiés » comme un fantasme, certains des membres de la classe dirigeante sont aujourd’hui contraints par les événements d’admettrel’évidence. M. Valls lui-même a dû reconnaitre que certains des auteurs des attentats « avaient profité de la crise des migrants (…) pour se glisser » parmi les « réfugiés ».
Profitons-en pour rappeler les principaux chiffres concernant les énormes flux migratoires qui sont en train de submerger la France et l’Europe. Selon l’UE, 800.000 « réfugiés » sont arrivés en Europe en traversant la Méditerranée depuis le début 2015. Ces chiffres ne comprennent pas les « réfugiés » arrivés par la terre, en Allemagne en particulier, après avoir traversé les pays balkaniques. L’UE prévoit l’arrivée en Europe de 3 millions de réfugiés d’ici 2017. Concernant la France, le gouvernement a indiqué que 30.000 « réfugiés » seraient accueillis d’ici la fin 2016.
Ces nouveaux flux viennent s’ajouter à l’immigration « habituelle » qui se produit depuis 40 ans. Rappelons là encore les chiffres concernant la France. Il y a chaque année, en France métropolitaine, 200.000 installations légales d’immigrés provenant de pays non européens (le chiffre pour 2014 est de 209.782) ). S’ajoutent à cela au moins 50.000 clandestins (ce sont les demandeurs d’asile déboutés, qui ne sont pas expulsés). Il faut tenir compte également des naissances issues de l’immigration : au moins 290.000 naissances par an en France métropolitaine sont issues de parents d’origine africaine ou arabe (37,2 % des 781.167 naissances en France métropolitaine ont fait l’objet du dépistage de la drépanocytose en 2014 ).
En tout, en déduisant les départs et les décès, ce sont au moins 400.000 immigrés non européens supplémentaires qui naissent ou s’installent chaque année sur le territoire. Les arrivées de « réfugiés » en cours viennent s’ajouter à ce flot.
« Ces attentats sont une atteinte à la République et à ses valeurs »
C’est faux. Les terroristes ne visent ni la république, ni ses valeurs : ce sont là des concepts qui les indifférent. Ils n’attaquent ni les Lumières, ni Voltaire, ni Rousseau, dont ils se contrefichent. Ils cibleraient la France de la même manière si, comme presque tous les pays d’Europe, il s’agissait d’une monarchie constitutionnelle et non d’une république. Ils visent la France, comme ils visent toute l’Europe, en tant que pays chrétien, occidental et peuplé de Blancs.
« La France est frappée parce qu’elle est en guerre contre Daech »
C’est faux. La France est une cible depuis plus de vingt ans. Une vague d’attentats commis par des immigrés musulmans a eu lieu en 1995, bien avant que ne s’engage le conflit syrien. De même la France n’était pas engagée en Syrie en 2012 lors des assassinats commis par Merah. Les assassinats terroristes de janvier 2015 n’étaient pas non plus liés à la situation au Moyen-Orient mais avaient pour motif revendiqué « les blasphèmes contre le Prophète« .
L’intervention de la France en Syrie est certes le motif ou le prétexte de la vague d’attentats d’il y a quelques jours. Mais la France est visée depuis des décennies pour plusieurs raisons entremêlées. Elle est visée en tant qu’allié des États-Unis et d’Israël.
Elle l’est en tant que pays chrétien et occidental. Au sein du camp occidental elle constitue une cible privilégiée parce qu’elle présente quatre caractéristiques. C’est un pays important, connu et touristique, ce qui donne aux attentats un retentissement particulier. C’est un pays où vit une importante communauté juive. C’est troisièmement un pays faible et défaitiste, gouverné par des politiciens souvent issus du gauchisme, adeptes de l’auto-flagellation et de la culpabilité, idéologues du « vivre ensemble » et de la société multiculturelle.
C’est un pays, enfin, où vit une très importante population issue de l’immigration, le plus souvent musulmane (l’ancien ministre Azouz Begag a ainsi affirmé il y a quelques semaines qu’il y avait en France 15 millions de personnes de culture musulmane) : cette population immigrée considérable constitue un vivier privilégié pour le terrorisme.
« Il faut lutter contre l’islamisme radical. Mais on doit rejeter les amalgames : la plupart des musulmans sont paisibles et désireux de s’intégrer »
C’est faux. Penser régler le problème du terrorisme en voulant rechercher et éliminer les radicaux est une illusion. Il n’existe pas, en effet, de solution de continuité entre les islamistes radicaux et les « musulmans modérés, désireux de s’intégrer et soucieux de respecter les valeurs de la république ». En dépit de leurs différences mutuelles et de la diversité de leurs origines, les musulmans composent une même communauté partageant l’essentiel.
La plupart des musulmans ne sont pas terroristes, certes. On constate toutefois que les attentats qui viennent de se produire donnent lieu à de nombreuses manifestations de soutien de la part d’immigrés. (voir notamment ici; ici; ici et là. Cela avait déjà été le cas à la suite des attentats de janvier.
En outre, tous les immigrés musulmans, radicaux comme modérés, partagent un certain nombre de fondamentaux. Ils habitent les mêmes quartiers, appartiennent aux mêmes familles, fréquentent les mêmes mosquées. Ils partagent la même religion, violente et anti chrétienne. Ils ont les mêmes opinions anti occidentales. Tous se pensent victimes du racisme des occidentaux. Au sein des communautés immigrées, les terroristes sont comme des poissons dans l’eau.
Il convient également ne pas oublier que, si les terroristes ne sont qu’une petite minorité, de très nombreuses personnes issues de l’immigration sont des délinquants. Rappelons les chiffres : 3,5 millions de crimes et délits officiellement recensés sont commis chaque année en France, la plupart du temps par des personnes issues de l’immigration. Les délits et plus généralement les actes émeutiers, les incivilités, les provocations et les intimidations commis par les immigrés constituent un « terrorisme du quotidien« , qui pèse sur la vie des Français de souche encore plus lourdement que les attentats.
Il existe sans doute des immigrés, musulmans ou non, qui ne sont ni islamistes ni délinquants, qui sont de braves gens et qui aiment sincèrement la France : mais ils n’auront pas voix au chapitre et seront contraints de suivre le mouvement impulsé par les radicaux et les violents.
« L’Islam est compatible avec la République »
C’est faux là encore. Précisons. L’’islam est peut-être compatible avec la république : mais il est incompatible avec la survie et la pérennité de la France et des Français.
La présence de musulmans en France et en Europe ne constituerait pas une difficulté s’ils s’y trouvaient en petit nombre. Ce n’est pas le cas : ils représentent au moins un quart de la population présente sur le territoire. La proportion est encore beaucoup plus forte si l’on ne prend en compte que les classes d’âge les plus jeunes. De même les immigrés, pour la plupart musulmans, sont majoritaires dans de nombreux quartiers. Dans ces conditions, l’islam et de façon générale l’immigration condamnent les peuples européens à devenir bientôt minoritaires dans leurs propres pays. De même l’immigration, en raison de son ampleur, provoquera si rien ne change la fin inéluctable de la civilisation européenne.
Notons en outre que la progression de l’islam ne pose pas qu’un problème quantitatif. L’islam est une religion de conquête. C’est une religion qui ignore la séparation du religieux et de la sphère civile et politique. L’islamisation et la conquête de l’Europe par les immigrés constituent une revanche du monde arabo-musulman contre l’occident, qu’il faut punir de ses méfaits et de sa domination passée.
Pour toutes ces raisons l’islam et l’immigration ne sont pas compatibles avec notre survie : ces phénomènes nous font au contraire courir un danger mortel.
« Pour mener la guerre contre le terrorisme, la France va prendre des mesures radicales »
C’est faux là encore. Les mesures évoquées ou décidées par le gouvernement et par ses opposants de droite sont des mesurettes qui resteront, à supposer qu’elles soient appliquées, sans effet significatif et durable. Pour être efficace, une politique de salut national devrait comprendre notamment les mesures suivantes :
- Changer la loi pour arrêter l’immigration légale.
- Cesser des délivrer des visas dans les pays d’immigration.
- Rétablir définitivement les contrôles aux frontières nationales.
- Rechercher les clandestins et les placer en rétention avant expulsion.
- Renvoyer les immigrés clandestins et les délinquants.
- Réserver les allocations, les prestations sociales et l’accès aux services publics aux Français de souche européenne.
- Supprimer l’accès à la nationalité par le droit du sol
Toutes ces mesures sont obligatoires et se tiennent l’une l’autre. Sans elles, la fin de la France et des Français est inéluctable.« Les Français doivent malheureusement apprendre à vivre avec le terrorisme »
C’est faux, une fois de plus. Et c’est là une affirmation scandaleuse. Comme nous venons de le dire, il est tout à fait possible de prendre des mesures efficaces pour rétablir la sécurité et permettre aux Français de redevenir rapidement largement majoritaires et maîtres chez eux. L’unique condition de mise en œuvre d’une politique efficace est la volonté de la mener.
Les Français doivent maintenant choisir. Veulent-ils voir s’appliquer une politique d’arrêt de l’immigration, de reconduite et d’incitation au départ des immigrés ? Ou préfèrent-ils vivre avec les attentats ? Préfèrent-ils vivre également avec la surpopulation dans les villes, la délinquance, la désorganisation des services publics et la ruine des systèmes sociaux, qui sont d’autres conséquences inévitables de l’immigration ? Préfèrent-ils devoir baisser les yeux et s’effacer devant les nouveaux maîtres ? A eux de choisir.
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On reprendra pour conclure, en le paraphrasant, l’aphorisme souvent cité de Bossuet : quand on ne veut rien changer aux causes, il est risible de venir pleurer sur les conséquences. La cause du terrorisme c’est l’immigration : sans immigration pas de terrorisme. Si l’on veut arrêter les attentats, il faut se débarrasser de l’immigration.
http://www.fdesouche.com/669937-attentats-de-paris-les-mensonges-de-la-classe-dirigeante
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Zoom : Gérard Pince : La guerre des ethnies aura bien lieu. (07-12-2015)
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L’engagement syndicaliste s’accompagne du combat identitaire (entretien avec Roberto Fiorini)
On présente ici un entretien avec Roberto Fiorini, réalisée le 6 novembre 2015, préalablement à sa conférence donnée dans le Comté de Nice.
Nice Provence Info : Quel est votre sentiment sur la crise migratoire que l’Europe traverse actuellement ?
Roberto Fiorini : Tout d’abord, il faut se poser les bonnes questions. La première est celle des moyens mis à disposition de ces populations pour arriver en Europe. Comment se fait-il qu’elles puissent violer les frontières aussi aisément et que des moyens de transports comme des bus par exemple soient mis à leur disposition ? Comment passent-elles d’un poste frontière fermé à un autre ouvert. Qui les informe ?
Tout cela arrive avec la complaisance politique et économique de l’Allemagne, véritable tête de pont de cette immigration de masse, motivée par des raisons purement comptables. Ce pays connaît un déficit démographique important qui ne lui permettra pas d’assurer le paiement de ses retraites. Les technocrates qui la gouvernent sont donc persuadés qu’il suffit d’assurer le remplacement de la population « de souche » par des travailleurs immigrés. Cette vision économique ne tient pas compte des facteurs sociaux et identitaires, comme le montre la situation dans de trop nombreux pays d’Europe. En outre, le modèle social de l’Allemagne est réduit à peau de chagrin et le capitalisme a très bien compris que cette immigration de masse permettra de faire sauter les dernières barrières sociales. Le patronat déjà réclame la suppression du SMIC… qu’ils n’ont pas encore mis en place, au prétexte de faciliter leur intégration. Immigration arme du capital pour faire baisser les salaire.
Nice Provence Info : Quid de l’intégration de ces populations alors ?
Roberto Fiorini : Michèle Tribalat, de l’Institut national d’études démographiques, a récemment mis en avant la fin du modèle français d’assimilation. Elle qui a tant voulu y croire, elle regarde désormais la réalité en face. Elle estime que l’afflux d’immigrés n’est plus supportable, mais surtout, que les immigrés ne veulent pas s’intégrer, ce qui pose d’énormes problèmes cultuels et culturels.
J’ajouterai que nous n’assistons aujourd’hui qu’à l’arrivée de l’avant-garde, puisqu’un quart de la population mondiale sera africaine en 2050. Cette population devrait doubler et atteindre 2 milliards à cette échéance. À l’inverse, la population européenne devrait avoir perdu 20 millions d’habitants en 2050. Elle sera remplacée sur son propre sol, et en plus sera vieillissante. Il est temps de prendre conscience que « l’avenir prend racine dans le présent ».
Nice Provence Info : Vous ne prenez pas en compte le drame humain ?
Roberto Fiorini : J’en tiens d’autant plus compte que je suis fils d’immigré italien. Mais mes parents étaient venus chercher du travail, pas des aides sociales. 10 % seulement de l’immigration est une immigration de travail : les 90 % restant pèsent sur les comptes sociaux. C’est un débat interdit : pour autant, il faut être lucide et admettre que l’on a une population de souche déjà en grande difficulté. Économiquement, l’intégration de ces populations est tout simplement impossible. Et de toute façon dans leur majorité, ils ne le veulent pas ! C’est pour cette raison qu’il faut désormais privilégier l’argument identitaire sur l’argument émotionnel.
Je ne crois pas à un scénario de décroissance ou de remigration en l’état actuel des choses. Tant que les gens ne sont pas confrontés à la réalité des choses, ils ne peuvent pas avoir de réaction. Et quand cela arrive, il est souvent trop tard pour réagir.
À un problème global, il ne peut y avoir que de solution globale. L’Afrique est en réalité un continent très riche pillé par une oligarchie, et il serait temps que ce continent et ses différents peuples prennent en main leur destin et leur histoire. Malheureusement, je pense que l’oligarchie n’a pas pour dessein de rendre la liberté et l’autodétermination à l’Afrique. L’histoire est là pour en attester. Alors il faudra que cela passe par la violence des peuples, car la démocratie est sous contrôle.
En outre, je pense que l’oligarchie capitaliste et mondialisée a tout à gagner dans la destruction de la spécificité des peuples à commencer par les peuples de l’Europe car leur histoire est celle d’une perpétuelle résistance :
• Résistance à l’environnement : l’Européen a dû sans cesse s’adapter à son milieu et notamment à la longue nuit d’hiver (réussir à passer l’hiver pour être vivant l’année d’après).
• Et résistance aux diverses formes d’oppressions sociale et économique (révolutions, jacqueries et autres révoltes paysannes, etc.)
Cette révolte permanente n’entre pas dans la tradition de l’homme oriental, et l’on peut constater aujourd’hui que ces populations fuient leur pays au lieu de se battre pour gagner leur liberté.
L’enjeu est donc de mettre fin à la cupidité et à la mainmise d’une très petite partie de la population mondiale sur les richesses de l’Afrique et du reste du monde. N’oublions pas que quand on parlait d’effacer la dette des Africains, cela nous semblait loin. Désormais nous sommes nous aussi dans la nasse.
Autre précision de taille : le projet multiculturel global passe par la destruction des identités et de la diversité : en refusant de nous métisser nous seuls les seuls véritables défenseurs de la diversité des peuples. Mais Big Brother est habile dans sa communication.
Nice Provence Info : Quelle doit donc être la réaction de l’Europe ?
Roberto Fiorini : Il faut verrouiller la Méditerranée et rétablir de vrais contrôles à nos frontières comme le font les États-Unis et Israël par exemple. Chacun doit s’occuper de sa propre démographie. Pour ce qui est des pensées humanitaires, personne n’en a le monopole ni l’exclusivité. Nous ne sommes pas moins humains que les autres, nous pensons simplement qu’il y a des limites à notre générosité, et que si notre hospitalité n’est pas respectée, alors il faut en tirer les conséquences. Si l’Europe veut survivre, et mettre fin au pillage économique qu’elle subit, elle devra mettre en place un protectionnisme économique. Un protectionnisme européen bien pensé était réclamé en son temps par Maurice Allais, prix Nobel d’économie. Cela sonnera le réveil d’une Europe mettra fin au pillage généralisé de nos entreprises et de nos richesses.
Nice Provence Info : Revenons à l’action syndicale pure. Quel est son avenir compte tenu notamment de la diminution constante des effectifs syndiqués ?
Roberto Fiorini : Je pense qu’il s’agit d’un faux argument propagé par ceux qui veulent salir le monde ouvrier. Cette situation résulte d’un choix fait après-guerre. En France, que tu sois syndiqué ou pas, tu bénéficies des accords de branches conclus entre les organisations syndicales patronales et salariales. Dans d’autres pays, le taux de syndicalisation est plus important certes. C’est le cas de la Belgique avec un taux de 54 %, conséquence du « Système de Gand ». Le système de Gand est un système de relations professionnelles où l’appartenance à un syndicat conditionne l’accès à certains droits sociaux tels que l’assurance chômage ou l’assurance maladie. Il y a donc un taux de syndicalisation plus fort car ce sont les syndicats qui reversent l’assurance chômage. De même, aux États-Unis, pour bénéficier des avantages obtenus par les syndicats, il faut être syndiqué. Vous observerez au demeurant que les syndicats patronaux comptent aussi peu de syndiqués en France et que pourtant ils donnent des leçons à tout le monde…
Dans leur ensemble les salariés ne se tournent pas spontanément tant qu’ils ne sont pas menacés. Par contre ils sont bien contents de trouver des hommes et des femmes dévoués pour leur venir en aide lorsque la rigueur frappe.
Au demeurant, je pense que le capitalisme libéral fait tout pour jeter l’opprobre sur les syndicats de salariés dont la mission est de s’assurer du respect du droit du travail. Rien ne doit entraver la « main libre du marché », alors tuons le droit du travail et ceux qui le font respecter.
Nice Provence Info : N’y a-t-il pas une différence entre les petits patrons et les grandes multinationales dans les relations patron-salariés ?
Roberto Fiorini : Effectivement, on a un régime à deux vitesses. D’une part, les multinationales dont les actionnaires poursuivent un résultat boursier. Les gouvernements successifs sont à leurs ordres. Ceux-là mènent la lutte des classes et poursuivent la déréglementation constante du droit du travail (travail nocturne et dominical, baisse des salaires, etc.). Un patron de petite entreprise essaye déjà de survivre, et c’est souvent un crève-cœur que de devoir se séparer d’un des siens. Pour ces entreprises, artisans et commerçants, la taxation sur les bénéfices est proche de 30 %. Les multinationales ne le sont qu’à 8 % ! Vous comprenez qui est aux ordres de qui ? C’est pour cela que le libéralisme contrôle le processus démocratique. La musique doit continuer.
L’économiste autrichien Friedrich von Hayek a parfaitement expliqué que la suppression des interventions sociales et économiques publiques, incarné dans la théorie libérale de l’État minimal, est un moyen d’échapper au pouvoir de la classe moyenne qui contrôle le processus démocratique. La classe moyenne peut ainsi imposer des politiques de taxation fiscales puis de redistribution. Par conséquent, l’objectif est d’affaiblir cette classe moyenne en la paupérisant, mais pas trop, afin qu’elle ne conduise pas la rébellion. Le grand capital est en train de gagner cette lutte des classes, qu’elle est par ailleurs la seule à mener, car les autres « internationalistes, ou altermondialistes » rêvaient de redistribution à travers une autre mondialisation. Ils ont perdu, et les peuples payent la facture.
Nice Provence Info : Pourquoi les syndicats semblent-ils si passifs aujourd’hui ?
Roberto Fiorini : La réponse se trouve dans le processus de construction de l’Union européenne qui a été accompagné par quasiment tous les syndicats et même Lutte Ouvrière. Ils ont cru à la supranationalité du droit syndical, et trop souvent celui-ci est insuffisant. Ce faisant, ils se sont passés la corde au cou et demeurent aujourd’hui impuissants face aux dérives capitalistes et technocratiques de cette supranationalité bruxelloise. Ils n’ont d’autres choix que de subir les règles de la mondialisation économique dérégulée et sans entraves, après avoir sacrifiés les nations et le système des frontières fermées. Les salariés et les entreprises crèvent de cette concurrence déloyale. Et les syndicats sont des acteurs impuissants qui essayent localement de retarder la chute.
L’Europe vit une réelle offensive néolibérale. Mais on peut cependant faire du syndicalisme intelligemment. C’est pour cela qu’il faut s’engager localement et combattre pour aider ceux qui souffrent. En faisant cela on contribue à notre échelle, à mettre en place un ordre social plus juste. Et puis on réapprend à se battre pour les autres. L’altruisme est véritablement la tare du camp national, identitaire ou patriote. S’engager, avec discipline, sans rien attendre en retour. C’est déjà beaucoup.
Dans nos entreprises, localement, on peut être raisonnable et signer des accords, si l’accord est gagnant/gagnant . Mais l’offensive libérale, voulue par Macron et Hollande à travers la rapport Combrexelles, propose le remplacement de la hiérarchie normative d’essence pyramidale par l’accord d’entreprise avec toutes les inégalités que cela peut entraîner. Pour faire simple ils voudraient qu’un accord signé dans l’entreprise soit plus fort que le code du travail ou que la convention collective ! Exit l’égalité entre les salariés et les entreprises, et bonjour la concurrence entre les salariés. Le danger est énorme !
L’offensive avait commencé dès 2013, avec l’Accord national interprofessionnel de janvier 2013 prévoyant la conclusion d’accords majoritaires pour établir un plan de sauvegarde de l’emploi en matière de licenciements économiques. Ces accords dits « défensifs » prévoyaient de permettre la baisse des salaires si l’entreprise allait mal.
Désormais, la déconstruction sournoise du droit du travail est encore plus forte avec la loi Macron (passée en force grâce au 49.3), qui autorise dorénavant les entreprises à passer des accords offensifs qui permettent de baisser les salaires même si l’entreprise va bien. Tout cela est rendu possible si des syndicats le signent localement. Voilà pourquoi j’invite vos lecteurs à s’intéresser aux questions syndicales dans les entreprises privées !
Enfin, on peut citer le projet de traité transatlantique en cours de négociation entre l’Europe et les USA qui prévoirait la possibilité pour une multinationale d’attaquer la France ou l’Union européenne devant un tribunal arbitral international privé. On assiste réellement à une contre révolution néo-libérale, en vue de nous déposséder du pouvoir de légiférer, et de transférer cette compétence aux entreprises, c’est très grave.
Nice Provence Info : Que vous inspire alors la directive « Bank Recovery », transposée discrètement par une ordonnance du mois d’août 2015 ? Rappelons que cette directive dite BRRD permet la ponction des comptes bancaires au-delà de 100 000 euros en cas de difficultés ou en cas de faillite de la banque.
Roberto Fiorini : Cela s’inscrit dans la droite ligne que ce que nous avons précédemment dénoncé. En réalité, cette directive est le fruit d’une dictature économique et financière. Chypre a été le laboratoire de ce qui est aujourd’hui étendu à l’ensemble de l’Europe avec la directive « Bank Recovery ». Toutes velléités de rébellion des Chypriotes ayant été asséchées par la tutelle/contrôle/Diktat bancaire de la BCE. L’Union européenne en a conclu qu’elle pouvait étendre cette mesure à l’ensemble des pays de la Zone euro. Ce qui est « dictatorial », c’est que la finance se fait voter les lois dont elle a besoin, pour se sauver. Elle et elle seule. Si vous êtes entrepreneur dans le commerce, l’agriculture, l’industrie ou le bâtiment, vous ne bénéficiez d’aucun système pour vous sauver… Votre seul droit est de payer, et de voter pour être mal représenté.
La finance est endettée au-delà de l’imaginable, mais voudrait nous faire croire que tout est sous contrôle. L’économie ne repart pas car les 2 000 milliards imprimés par la BCE n’ont pas été réinjectés dans l’économie réelle, pour créer de l’investissement ou des emplois. Cet argent sert à renflouer la finance. Alors, on nous dit que tout va bien, mais l’image à retenir est celle d’ une cordée en alpinisme. Si la Grèce ou une banque fait faillite, ce sont tous les autres pays de la Zone euro qui tombent, car ils ont tous acheté de la dette du voisin.
Nice Provence Info : Oui, mais cette directive touche peu de personnes puisqu’elle fixe un plafond à 100 000 € ?
Roberto Fiorini : C’est une technique largement éprouvée au niveau de l’Union européenne. D’abord, on plante le clou (on fait admettre le principe pour les plus riches) avec une assiette étroite, et on l’enfonce petit à petit en élargissant cette assiette aux plus humbles qui n’y voient que du feu. Face au prochain danger de séisme de l’économie mondiale, on fera admettre au bon peuple qu’on va puiser dans son argent, sinon ce sera le chaos. On est donc clairement dans une dictature économique où une minorité se fait voter les lois dont elle a besoin.
C’est exactement le même mécanisme avec la dette perpétuelle. Nous sommes éternellement prisonniers de l’usure et donc de la dette grâce à la loi du 10 janvier 1973, perpétuée dans les textes européens. Des générations entières payent des intérêts alors que nos banques nationales ou notre épargne a très bien fait l’affaire pendant la période d’après-guerre. Depuis nous nous sommes soumis à la théorie libérale et nous sommes esclaves des rentiers de l’usure. On tape souvent sur le peuple, qualifié de parasite social. N’oublions pas que les parasites en cols blancs font bien plus de mal. Nos démocraties leurs servent la soupe, et ne servent qu’à maintenir l’ordre établi.
Nice Provence Info : Une fois que l’on en a conscience de tout cela, que fait-on ?
Roberto Fiorini : On commence par devenir un missionnaire en informant et en éveillant les consciences. Il ne sert donc pas à grand-chose d’être passéiste, il faut être révolutionnaire et plaider pour une économie protectionniste où l’usure serait interdite dès le premier pour cent. L’objectif final étant de combattre toutes les idéologies et tous ceux qui veulent nous asservir à l’économie, qu’ils se disent capitalistes ou communistes. L’avenir des hommes doit passer avant celui de l’argent.
Nice Provence Info : Merci Monsieur Fiorini.
• D’abord mise en ligne sur Nice Provence Info, le 27 novembre 2015.
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Des balles de kalachnikov et des vidéos de propagande jihadiste trouvées chez des dirigeants d'une mosquée
Lu ici :
"Des munitions pour kalachnikov, des vidéos de propagande et du matériel pédagogique ont été saisis lors des perquisitions menées dans le cadre de la fermeture, mercredi, de la salle de prière de Lagny-sur-Marne, annonce dimanche 6 décembre le préfet de Seine-et-Marne.
Le préfet précise, dans son communiqué, que les forces de l'ordre ont trouvé "des munitions de calibre 7,62, munitions pour arme de guerre de type kalachnikov, ainsi que des vidéos de propagande" du groupe jihadiste Etat islamique.
Une vaste opération de police avait visé mercredi une mosquée présentée comme salafiste à Lagny-sur-Marne, entraînant la fermeture du lieu de culte. [...]"
Bien ne vous méprenez surtout pas : cépaçalislam.
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Islam de France : vous y comprenez quelque-chose ? Moi non plus
Les sorties de route spirituelles se suivent et se ressemblent, et la France n’est pas en reste, où se dresse contre « l’amalgame » un rempart d’imbéciles au cuir autrement épais et imbuvable.
Il n’aura pas échappé à monsieur Cazeneuve que, si problème d’« évangélisation » il y a dans nos prisons, et que si « prôner le djihad n’est pas un crime », cette étrange religion monothéiste semble multiplier les « musulmans n’ayant rien à voir avec l’islam », comme d’autres religions les pains. On les reconnaît au trouble obsessionnel compulsif qu’ils manifestent à l’égard d’une fameuse arme de guerre russe, et au sang gisant dans leur sillage un peu partout dans le monde : voir la rubrique des « chiens d’infidèles écrasés ». -
La progression du salafisme et des frères musulmans est vertigineuse en France
Fondateur de la Société des Missionnaires de la Miséricorde Divine, l'Abbé Fabrice Loiseau explique le salafisme dans le FigaroVox :
"Après les attentats du 13 novembre, les responsables catholiques multiplient ‒ dans un souci de paix mais sans discernement ‒ les déclarations pour affirmer que l'Islam est une religion de paix. Les embrassades avec les imams viendront prouver que le vivre ensemble est la valeur suprême à préserver et que toutes les religions ont leurs intégristes à gérer. Mais peut-on comparer nos intégristes, seulement capables de jeter des chapelets et de l'eau bénite, à ces hommes qui tuent à coups de kalachnikovs? [...]
Le mouvement salafiste est une réalité complexe et ses membres ne sont pas tous favorables au djihad armé. Cependant, sa théologie peut être source de violence. La progression du salafisme et des frères musulmans est vertigineuse en France: congrès au Bourget de l'UOIF, livre La voie du musulman prônant le djihad armé et l'application des articles les plus durs de la charia, interventions d'Hani Ramadan favorable à la lapidation des femmes, cheikh Karadawi faisant l'éloge des «attentats martyrs»… Intellectuels musulmans et imams eux-mêmes parlent de chaos pour la pensée musulmane contemporaine.
Si l'Église doit inviter à la paix sociale et au dialogue inter-religieux, elle doit aussi faire preuve de vigilance et de discernement. Ne cédons pas à la haine ni à la violence.Cependant le respect et le dialogue n'existent que dans la vérité. Benoit XVI, on s'en souvient, interpellait sur l'importance de la raison dans la compréhension de la Révélation afin d'éviter l'absurdité de la violence. On se souvient de la réaction de nombreux pays musulmans...
La question est précisément là: quelle est la place de la raison dans l'Islam? La théologie salafiste n'est-elle pas une cause importante de la radicalisation de milliers de jeunes? Luc Ferry le rappelait, la cause de ce terrorisme est religieuse. Il s'agit certes d'une vision dévoyée mais Daech cherche sa légitimité dans l'Islam des origines.
Nous sommes obligés de sortir des lieux communs pour aborder la question théologique, cause principale de cette radicalisation, particulièrement sur quatre points:
1) Croire au livre révélé comme parole incréée fait partie des piliers de l'Islam. Cela signifie que le Coran vient de Dieu, sans collaboration aucune avec l'esprit humain. Pour les salafistes, seul le sens premier du Coran est autorisé en matière de foi.Chercher à spéculer ou raisonner dialectiquement serait une innovation hérétique par rapport à la nécessité de suivre les fondamentaux des anciens.[...]
2) L'imitation du prophète est un pilier de la foi de l'Islam. Pour les salafistes, impossible de contextualiser les faits et gestes du prophète (hadits). Dans la Sunna, les hadiths de Bukhary, Muslim et Tabary révèlent le massacre d'une tribu juive, les assassinats, les mécréants brûlés … Certains comprennent alors que la stratégie de la terreur fut organisée par le prophète lui-même.C'est ce que revendique l'État Islamique ou l' Arabie Saoudite lors de leurs décapitations et des différents actes de barbarie. La sourate 9 ordonne de tuer les associationnistes (ceux qui associent l'humain au divin, c'est-à-dire les chrétiens qui proclament Jésus fils de Dieu). Ces condamnations peuvent être perçues par des esprits fanatiques comme permanentes.
3) Pour les salafistes, le monde se décompose entre terre d'islam et terre de combat. L'instauration de la charia devient une urgence en terre d'islam et son nombre important de prescriptions implique un régime islamiste. L'islam veut alors absorber la politique, la science, le culturel, la justice, l'hygiène, etc. La liberté religieuse devient très difficile. Impossible en terre d'islam de changer de religion. Nous ne pouvons, en tant que chrétiens, ignorer ces manquements à la liberté religieuse.
4) Les salafistes prévoient un sens de l'histoire inéluctable: le monde va devenir musulman avant le retour d'Issa (Jésus). Celui-ci enverra les chrétiens en Enfer parce qu'ils l'ont divinisé. Le djihad devient une urgence pour rentrer dans ces fins des temps. Une doctrine en cours explique que le djihad doit être une guerre permanente contre les non-croyants.
Sans une révision profonde de la pensée salafiste et de la théologie des frères musulmans, nous allons droit vers la terreur. Les imams modérés sont souvent dépassés dans leurs mosquées par la présence de groupes salafistes.
Si l'enjeu du dialogue est vital, il ne doit pas être aveugle. Aujourd'hui, à l'heure où nous pleurons nos morts, la naïveté et l'alignement sur une pensée unique deviennent gravement coupables. Saurons-nous trouver la force de parler en vérité?"
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Non-Français par le sang versé
Mais rien ne les amènera donc jamais à ouvrir les yeux sur la réalité ? Mais rien ne leur fera donc jamais rien comprendre à rien ? A partir de quel seuil estimeraient-ils que l’afflux des immigrants en quête d’Eldorado justifie que nous reprenions le contrôle de nos frontières ? Cent mille, un million, dix millions ? Combien de victimes innocentes les djihadistes venus d’ici ou d’ailleurs devront-ils coucher sur le pavé de nos villes avant que les belles âmes qui n’ont ni cœur ni corps admettent que la montée du terrorisme est un problème actuel qui appelle des solutions d’urgence ? Cent, mille, dix mille ? Une fois de plus se vérifie la justesse d’une pensée qui ignorait le politiquement correct. « Qui veut faire l’ange fait la bête », a écrit Pascal.
De quoi s’agit-il ? D’ajouter à notre Constitution un article aux termes duquel « un Français qui a également une autre nationalité peut, dans les conditions fixées par la loi, être déchu de la nationalité française lorsqu’il est définitivement condamné pour un acte qualifié de crime ou de délit constituant une atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ou pour un crime ou un délit constituant un acte de terrorisme. »
Une telle disposition, plusieurs fois envisagée dans le passé, et chaque fois abandonnée, semble de simple bon sens dans le contexte des attentats terroristes qui ont ensanglanté Paris il n’y a pas un mois et de ceux que tout nous laisse prévoir. Elle s’inscrit dans le cadre de la guerre qui nous a été explicitement déclarée et dont le groupe « État islamique » veut bien nous informer, au cas où nous l’aurions oublié, qu’elle suit son cours.
Il n’en a pourtant pas fallu davantage pour que se manifeste une opposition véhémente dont le journal Libération se faisait l’écho hier matin, au nom, bien entendu, des grands principes. Il paraît que cette mesure serait contraire à l’esprit de nos lois et à l’égalité de traitement dont doivent bénéficier tous les citoyens de ce pays.
Or, si l’on n’a pas la mémoire trop courte, on se souviendra qu’au lendemain de la deuxième guerre, l’immense majorité des parlementaires, des médias et de l’opinion n’avaient rien trouvé à redire à l’institution de l’indignité nationale, qui priva de leurs droits civiques quelques dizaines de milliers de Français à part entière en raison d’un comportement jugé contraire à l’honneur et aux intérêts nationaux. La mesure que le gouvernement compte proposer au Congrès sera bien loin de s’appliquer à un aussi grand nombre de coupables – je dis bien de coupables et non de présumés coupables puisqu’elle ne concernera que des individus condamnés par les instances régulières de la justice et non, comme en 1945, par des tribunaux d’exception.
Au-delà des circonstances particulières que nous connaissons, peut-être les juristes et la loi pourraient-ils s’intéresser à la question plus vaste de la double nationalité. Il est permis de s’interroger sur la force et la réalité du sentiment d’appartenance à une communauté nationale chez certains qui, sous prétexte de fidélité à une origine d’attachement à des convictions religieuses ou, parfois, en fonction d’intérêts ou d’arrière-pensées, cumulent avec leur identité française un passeport étranger.
Au demeurant, il ne s’agit pas aujourd’hui de ceux-là mais de ceux qui, juridiquement français, prennent les armes contre la France et assassinent leurs supposés concitoyens. Non-français par le sang versé. Est-ce un châtiment excessif et inapproprié que de leur retirer la nationalité que leurs actes récusent ?
En fait, le reproche le plus sérieux que l’on pourrait faire à l’amendement constitutionnel en question est que la sanction qu’il prévoit risque d’être considérée comme un honneur et portée comme une distinction par ceux-là mêmes qu’elle frappera.Dominique Jamet Boulevard Voltaire :: lien
http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuuAFkuZyZinvfGnJx.shtml
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Valls Démission! La Syrie avait la liste des djihadistes français mais Valls l'a refusée!
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