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immigration - Page 1147

  • Manifestation des Identitaires autrichiens

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    Discours de Tomislav Sunic, écrivain

    Traduit de l’allemand, voici le texte du discours prononcé par l’écrivain croate Tomislav Sunic le 20 février 2016 dans la ville de Klagenfurt en Autriche, au cours du rassemblement contre l’immigration non-européenne.
    Polémia

    La manifestation anti-migratoire était organisée par « les Identitaires autrichiens », un mouvement politico-culturel en pleine expansion en Autriche. La manifestation a réuni environ 700 personnes de tous âges, y compris de petits groupes de jeunes Slovènes et Croates. Environ 100 policiers ont entouré la manifestation pour protéger les participants des quelque 150 antifascistes (« Antifa ») qui manifestaient à plusieurs centaines de mètres de là. Mon discours a été prononcé sur les marches de l’Hôtel de ville et a duré environ 30 minutes. Les manifestants antifas, qui ne pouvaient être ni vus ni entendus de l’endroit où je me trouvais, brandissaient des affiches dont l’une, avec le drapeau communiste yougoslave, affirmait : « Tito a montré comment il faut liquider les nazis ». Le lendemain j’ai envoyé un courriel au maire de Klagenfurt et à la police fédérale autrichienne ainsi qu’à des centaines d’hommes politiques en Autriche, et j’ai porté plainte contre les menaces de mort des Antifas.

    Toutefois, au cours de la manifestation des Identitaires, aucun incident n’a été signalé. Les grands médias autrichiens, à l’exception des sites de l’Antifa, ont évoqué la manifestation de manière relativement objective.
    T.S.

    Tout tourne toujours autour de bonnes ou de mauvaises dénominations politiques. Nous tous, nous nous désignons comme des citoyens épris de liberté qui sommes très inquiets aujourd’hui de l’avenir de l’identité européenne. En revanche, nos adversaires, à savoir les soi-disant « antifascistes», nous désignent comme des xénophobes, des racistes ou des nazis. Par notre propre expérience, acquise en ex-Yougoslavie et en Amérique multiculturelle, et suite aux recherches de nombreux sociologues, nous savons que les Etats multiculturels ne connaissent pas une vie bien longue. Tôt ou tard ils s’effondrent dans une guerre civile. Je me réfère à nouveau à l’ancien Etat bric-à-brac yougoslave qui a fini, malgré les éloges académiques, par s’écrouler sous la diversité des divers intérêts de ses peuples constituants.

    Le chaos migratoire d’aujourd’hui porte un nom erroné, à savoir « la crise des réfugiés ». Parmi ces milliers et milliers de migrants qui se précipitent vers l’Autriche, la plupart ne sont guère des réfugiés. Ce sont des « réfugiés » dans la mesure où ils ont été déjà décrits comme réfugiés par la classe dirigeante et les médias autrichiens. Curieusement, tous ces migrants ne demandent pas l’asile en Turquie ou le long de la route des Balkans. Tous veulent absolument rejoindre l’Allemagne. Ils imaginent l’Autriche, l’Allemagne et la Suède comme des pays de cocagne où l’on peut se procurer de belles femmes. Mais non, Messieurs, Mesdames ! On ne devrait pas blâmer ces migrants pour leurs fausses perceptions : ce sont nos politiciens avec leurs fausses promesses qui fournissent de faux espoirs aux migrants.

    L’utopie multiculturelle véhiculée par nos politiciens porte un autre faux nom, à savoir l’expression passe-partout « la culture de bienvenue », bien que le nom exact soit plutôt la « culture de l’auto-élimination », la « culture de la culpabilité » ou la « culture de la haine de soi ». Ce qui est connu à l’heure actuelle sous le vocable de « la culture de bienvenue » n’a rien à voir avec la traditionnelle culture européenne de l’hospitalité. La culture de l’accueil d’aujourd’hui n’est qu’un substitut libéral pour le projet communiste qui a échoué. Ce qu’autrefois les communistes en Europe de l’Est n’ont pas pu atteindre par la tyrannie, le Système en place est en train de le réaliser grâce à son ersatz idéologique nommé le multiculturalisme. Le communisme s’est effondré en Europe de l’Est, parce qu’il a su beaucoup mieux concrétiser ses promesses matérialistes dans le libéralisme. Le Système s’imagine que toutes les nations européennes peuvent être remplacées par des migrants non européens dans un supra-Etat multiculturel, et qu’à leur tour, en tant que pièces de rechange, ces migrants sont censés être continuellement renouvelés.

    Si nous demandons à nos politiciens et apôtres du multiculturalisme s’ils veulent aller habiter des quartiers multiculturels, y compris les quartiers Vienne-Favoriten ou Neukölln en Allemagne, ils nous diront : « Pas question ! » Ils aiment bien prêcher leur amour de la société multiculturelle tant qu’ils se tiennent à l’écart des immigrés et tant qu’ils vivent dans leurs ghettos dorés en toute sécurité. Si, un de ces jours, la classe dirigeante et ses bien-pensants décident d’y vivre, je ne manquerai pas de leur présenter mes excuses. J’ai vécu fort longtemps dans des quartiers multiculturels aux Etats-Unis et j’y ai bien appris toute la signification de la double serrure sur ma porte et le sens des armes à feu.

    Au niveau historique et philosophique, la folie multiculturelle d’aujourd’hui ou la prétendue culture de l’accueil en Autriche, en Allemagne et dans l’Union européenne, représente le dernier avatar de l’idéologie de l’hypermoralisme décrite autrefois par Arnold Gehlen. On peut également démontrer d’une manière scientifique que plus la population d’un pays est ethniquement et culturellement homogène, comme au Japon par exemple, plus ce pays est habité par des citoyens ethniquement et culturellement semblables, plus la survie de cet Etat, y compris le sens de la solidarité de ses citoyens, y sera assurée. Chez les peuples non européens d’Afrique et d’Asie, par exemple, il est inconcevable d’importer d’autres peuples en masse. Ce n’est que chez les peuples européens souffrant du mal de vivre qu’on observe cet accueil suicidaire, jamais dans les riches pays non européens comme l’Arabie Saoudite, par exemple. En fin de compte, cette pathologie hypermoraliste et altruiste conduit l’Europe droit au suicide. Dès qu’un peuple, en l’occurrence les Allemands, devient las de la vie, cela ne signifie en aucun cas la fin du politique : cela signifie la fin d’un peuple faible.

    Pourquoi cet hyper-altruisme et cette culture de l’auto-abolition sont-ils si prononcés aujourd’hui en Allemagne et en Autriche et beaucoup moins dans d’autres pays européens ? La raison n’est pas difficile à deviner : toute critique du multiculturalisme vaut à un homme politique ou à un universitaire, en Autriche ou en Allemagne, les stigmates du « fascisme ». Et cela revient toujours à une notice nécrologique sur le plan professionnel. M. Werner Faymann et Mme Merkel, par crainte des amalgames nazis, doivent donc se protéger par une surenchère de l‘importation massive d’immigrants. L’idéologie du multiculturalisme est devenue une forme de légitimité négative dans toute l’Europe et surtout au sein de la classe politique allemande et autrichienne. Par conséquent, tout débat qui traite d’une manière critique du multiculturalisme est qualifié de « xénophobe ». Le mot tabou « xénophobie » est ainsi devenu pour la classe politique européenne une belle excuse pour pérenniser l’éternel statu quo politique.

    En revanche, les critiques du multiculturalisme sont présentés par les médias comme des méchants absolus, voire comme des criminels. De cette manière, les apôtres du multiculturalisme peuvent justifier toutes les aberrations de leur propre Système en les désignant comme un moindre mal. Les politiciens autrichiens et allemands le savent fort bien et, par conséquent, ils doivent se montrer, aux yeux du monde, plus catholiques que le Pape. Ils doivent renchérir sur les inondations migratoires massives vers l’Allemagne et l’Autriche. Autrement dit, ils se sentent contraints de traiter les migrants mieux que ceux-ci ne s’y attendent. Il serait naïf de penser que les disciples actuels de la culture d’accueil en Autriche peuvent être contredits par des arguments. Le mot allemand « der Gutmensch » (le bien-pensant) décrit parfaitement cette espèce autocensurée multiculturelle et hypermoraliste. Si quelqu’un aujourd’hui en Autriche s’aventure par hasard à citer ses sources scientifiques au sujet du mythe multiculturel, il finit aussitôt sur l’écran de la police de la pensée. Les partis dirigeants et leurs médias ne maintiennent leur pouvoir que grâce à la diabolisation de ceux qui pensent autrement, comme ce fut par exemple le cas en ex-Yougoslavie communiste, où tout dissident était étiqueté fasciste ou criminel de droit commun. La classe politique en Autriche, mais également ailleurs en Europe, est empêtrée dans des simulacres politiques qui, d’une part, idéalisent les peuples non européens et, d’autre part, dénigrent les populations autochtones.

    Or la pseudo-culture de l’accueil ne peut durer. Au lieu de conduire à la compréhension mutuelle entre les peuples elle approfondit les haines mutuelles. Ceci a été observé de nombreuses fois dans toutes les sociétés multiculturelles. Par exemple, les Américains d’origine asiatique n’aiment pas les Afro-Américains et les Afro-Américains ne sont pas bien vus des Latinos hispaniques. Les émeutes entre membres de différentes nationalités parmi les migrants d’aujourd’hui ne sont guère évoquées en public. Or, même si les « mauvais Allemands » et tous les « mauvais nazis » et tous les « fachos » du monde disparaissent, cela n’empêchera pas la haine mutuelle et la guerre entre ces divers groupes et peuples non européens. Le racisme et l’hostilité envers l’Autre ne sont pas le privilège des Autrichiens, des Allemands ou d’autres peuples européens.

    La mensongère culture de l’accueil d’aujourd’hui nous oblige donc à désigner notre ennemi principal. L’important est de souligner que ce ne sont pas les immigrés asiatiques ou africains qui portent le blâme pour le déclin de l’Europe, mais les politiciens du Système et leur « superclasse » capitaliste. Il s’ensuit que, pour restaurer notre identité allemande, autrichienne ou l’ensemble de l’identité européenne, nous devons d’abord démanteler le capitalisme débridé et le remplacer par d’autres valeurs. Le multiculturalisme est un mythe qui se rattache à la croissance économique sans limites et aux flux migratoires sans limites. Les migrants non européens savent bien qu’ils ne peuvent vivre sans souci que dans une Europe pleine de haine de soi. Les sentiments de haine de soi n’existent guère chez les politiciens de leurs pays d’origine. Le capital financier des oligarques européens, associé à des sentiments de culpabilité parmi les Européens, ainsi qu’à une gauche prédicatrice du multiculturalisme, ne fait que renforcer davantage la migration de millions de migrants non européens. Si les Européens veulent restaurer leur propre identité, ils doivent d’abord faire table rase du capitalisme débridé. L’immigration étrangère s’arrêtera immédiatement. Les migrants n’auront en effet plus aucune raison de résider dans nos pays et de vivre de faux espoirs.

    Nous allons bientôt voir comment notre histoire évolue. En rétrospective, la question se pose à nous tous : à quoi a-t-il servi que le Prince Eugène conduise ses longues guerres contre les conquérants turcs ? Heureusement, l’histoire est ouverte et il ne tient qu’à nous de la refaire à nouveau. Cette fois-ci, ce ne sont pas des années, mais les jours de la décision qui sont devant nous. Or, nous connaissons tous le plus grand principe de sagesse politique de tous les temps : celui qui se fait brebis trouvera un loup pour le manger. Alors, Mesdames et Messieurs, ne soyons plus des brebis. La lutte continue.

    Je vous remercie de votre attention.

    Tomislav Sunic www.tomsunic.com, 21/02/2016

    (*) Voir :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Eugène_de_Savoie-Carignan
    http://www.identitaere-generation.info/sunic-wo-bleibt-prinz-eugen/

    http://www.polemia.com/manifestation-des-identitaires-autrichiens/

  • La chasse à la croix est ouverte

    La dhimmitude s'étend et devient pour l'Europe une seconde nature; la croix est progressivement interdite un peu partout pour ne pas "choquer les musulmans", qui ne se font pas faute, eux, d'afficher en toute quiétude leurs barbes et leurs voiles :

    "La croix du drapeau de la Suisse fâche les musulmans. Les grandes marquent cèdent. En suisse alémanique : « Kreuz ist Trumpf ». En français : «La croix est un atout » (Jeu de mot : littéralement « trèfle atout », formule employé quand on joue au « Jass », un jeu typiquement suisse). En réponse à ce slogan publicitaire de la campagne des lignes aériennes Swiss Air, les organisations islamiques ont réagi en demandant que le drapeau suisse avec la croix soit supprimé. Des groupes de musulmans protestent, tant sur Internet que dans les médias helvétiques, au motif que cette publicité serait « une attaque contre l’islam », comme l’était le film sur Mahomet (L’Innocence des Musulmans). [...]

    Dans de nombreux cas la croix blanche sur fond rouge a été remplacée par « Swiss Made ». Victorinox, la célèbre marque de couteaux, a remplacé la croix par la lettre « V ». Swatch s’est justifié en disant que « dans les pays musulmans il est interdit de montrer publiquement la croix ». Autocensure donc. Une campagne a débuté pour supprimer la croix du drapeau, surtout après l’interdiction des minarets dans le pays. Ivica Petrusic, présidente de Secondos-Plus, un groupe de pression d’immigrants musulmans de seconde génération avait alors indiqué que : « Le drapeau suisse ne correspond plus à la Suisse multiculturelle actuelle ». Elle propose un drapeau vert, rouge et jaune, qui est celui de la République Helvétique de 1799, pour « une Suisse plus progressiste et ouverte ».

    Dans le pays, suite à la bataille et à l’interdiction des minarets, la Commission Pédagogique de Roggwill, en suisse allemande, avait interdit aux étudiants de porter des « gadgets provocateurs », tels que la croix blanche sur fond rouge.

    Une mesure semblable, en Angleterre, a porté à la disparition de la Croix de Saint Georges sur plusieurs portes d’embarquement à l’aéroport de Heathrow ou sur les taxis de Blackpool et Cheltenham.

    Il y a quelques mois, le Real Madrid en vue de l’ouverture du gigantesque parc hôtelier-musée destiné aux fans du Club à Ras-al-Khaimah dans les Emirats Arabes, a supprimé des armoiries de son logo, la petite croix au-dessus de la couronne. Le Barcelona à son tour, pour une finale de foot à Abu Dhabi, a enlevé sur son écu la croix de Sant Jordi. Il y a deux semaines, la Cour Européenne des Droits de l’Homme a débouté l’action en dernière instance présentée en Angleterre par Nadia Evedia, licenciée de son poste au check-in de la British Airways où elle travaillait parce qu’elle portait au cou une croix. La même chose est arrivée, toujours au Royaume Uni, à Shirley Chaplin, une infirmière.

    Londres s’est donc nettement placé du côté des employeurs, mais la Cour de Strasbourg est allée plus loin, en discriminant la liberté de certaines confessions. Sur ce dossier des licenciements de femmes, le gouvernement anglais a statué déclarant que la religion chrétienne devait y mettre du sien en vertu de son caractère libéral et, dans le même temps, que la religion islamiste doit être respectée dans ses normes qui pour ses fidèles sont obligatoires. En fin de compte, l’on peut interdire les croix, mais pas le voile ni le niqab. (Giulio Meotti)"

    Marie Bethanie

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le président turc fait chanter l’Europe

    ource : Sputnik
    La dernière fois que les pays européens ont payé un tribut à la Turquie remonte aux sultans de la fin du XVIe siècle.

    Mais cette « tradition » sera certainement ranimée lors du prochain sommet UE-Turquie lundi 7 mars — on ne pourrait qualifier autrement les 3 milliards d’euros déjà promis par la chancelière allemande Angela Merkel à ses interlocuteurs turcs. Non content, le président turc Recep Tayyip Erdogan affirme toutefois que cette somme est insuffisante. Après tout, il doit aussi compenser les pertes budgétaires liées à l’absence de touristes russes dans son pays. Il a donc exigé de l’Europe qu’elle porte le montant des aides destinées au logement des réfugiés à 5 milliards d’euros.

    Pour que le futur « tribut » obtenu par Ankara ne soulève pas de fortes indignations de la part des Européens, le premier ministre turc Ahmet Davutoglu a expliqué que son pays aurait dépensé 8 milliards de dollars pour l’accueil de 2,2 millions de migrants. Pourquoi « aurait » ? Parce que personne n’a vérifié ces chiffres qui circulent dans la presse turque. Le président Erdogan a mis en garde les dirigeants européens qui ne seraient pas prêts à payer les descendants des « sultans » : « Jusqu’à présent, nous faisons embarquer les réfugiés dans des bus à Edirne, à la frontière grecque, pour les renvoyer. On peut le faire encore une fois ou deux mais par la suite, nous ouvrirons la frontière en leur souhaitant bon voyage ».

    On ignore encore si la Turquie recevra bien les milliards promis lors du prochain sommet — certains hommes politiques européens sont convaincus qu’Ankara ne remplit pas ses engagements et ne contribue pas à réduire le flux migratoire vers l’Europe. De leur côté, les autorités turques agissent en appliquant le principe « l’argent d’abord » et refusent d’entreprendre quoi que ce soit vis-à-vis des réfugiés tant que le Vieux Continent n’aura pas payé.

    Pour que personne n’intervienne dans cette négociation politique, les Turcs ont interdit de traverser leurs eaux territoriales à un groupe naval de l’OTAN qui s’apprêtait à lutter contre le transport illégal de migrants en mer d’Égée. Au final, la direction de l’Alliance continue de mettre au point les détails des opérations à venir et tente de régler les litiges entre la Turquie et la Grèce concernant les frontières maritimes.

    Pendant ce temps, les chiffres qui illustrent la « bonne foi » avec laquelle Ankara tient ses promesses parlent d’eux-mêmes : selon l’agence européenne Frontex, 68 000 migrants sont arrivés sur le territoire de l’UE en janvier depuis la Turquie, soit 38 fois plus qu’en janvier 2015. En échange des 5 milliards d’euros susmentionnés, la Turquie pourrait accepter l’initiative des 11 pays de l’UE qui voudraient mettre en place un mécanisme d’envoi direct des réfugiés de Turquie sur le Vieux Continent.

    Mais d’ici là, Ankara continuera d’observer avec un sourire moqueur l’incapacité de l’UE à rétablir le contrôle des frontières extérieures par la force en abandonnant ses notions humanistes. Et les autorités turques continueront d’envoyer sur le Vieux Continent des réfugiés par milliers, qui changent peu à peu sa démographie et sa composition religieuse.

    http://fr.novopress.info/199080/president-turc-fait-chanter-leurope/#more-199080

  • La crise migratoire en Europe, étude de cas

    Pour bien comprendre ce qui est en train de se jouer aujourd'hui en Europe, voici une étude de cas, réalisée par nos soins, sur l'arrivée dans un petit village français de 26 migrants.
    C'est une étude documentée qui contient l'ensemble des données nécessaires à la démonstration de l'absurdité du discours dominant sur la crise migratoire que nous traversons.
    Bonne lecture !
    ______________
    La Voix du Jura dresse le portrait des migrants arrivés récemment dans la commune de Lons-le-Saunier. (1)
    La composition du groupe est la suivante : un Pakistanais, un Iranien et 24 Afghans, aucune femme ou enfant. De quoi surprendre l'ingénu lecteur du Monde ou des Inrocks qui s'étonnera de n'y trouver que des hommes, qui plus est étrangers au conflit syrien. Et quelle étrange surreprésentation afghane...
    Tentative de décryptage et conclusions générales sur la question de la crise migratoire
    Selon les statistiques officielles de l'Agence des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) concernant l'année 2015 (2), 209 367 Afghans sont entrés en Europe de manière illégale l'an dernier.
    Sur les 1 015 078 migrants arrivés - officiellement - en Europe en 2015, cela représente 20,6 %. De quoi expliquer ce nombre étonnant d'Afghans arrivant dans ce petit village jurassien.
    Pour comparaison, en 2014, il y a eu 216 054 entrées de migrants en Europe et 59 421 en 2013.
    Les premières données pour 2016 (3) montrent que, si les entrées ont logiquement baissé par rapport au pic de l'été 2015, l'hiver n'a pas tari le flux de réfugiés qui reste conséquent (plus de 100 000 à date du 22 février). On note d'ailleurs une augmentation de la proportion - officielle - d'Afghans (27 %).

    J'insiste beaucoup sur le terme de proportion "officielle". En effet, il est avéré que de très nombreux migrants se font passer pour des Syriens afin de bénéficier de meilleurs conditions d'accueil. (4) De plus, le chiffre d'environ 1 million d'arrivée est critiqué, même par Bild. (5)
    Sur la surreprésentation masculine, cet extrait d'un édito du Point(http://www.lepoint.fr/editos-du-point/michel-colomes/migrants-la-possible-bombe-demographique-08-01-2016-2007993_55.php) explique tout :

    D'après les statistiques de l'Organisation internationale pour les migrations établies pour les onze premiers mois de 2015 sur l'ensemble des migrants, toutes provenances confondues, plus de 69 % sont des hommes, contre 13 % de femmes et 18 % de mineurs. Parmi ces derniers, la moitié sont sans famille connue. Enfin, dans cette même population, 90 % sont de jeunes hommes.

    En clair : 85,2 % des migrants sont de sexe masculin.
    Deux éléments d'analyse à propos de cette surreprésentation des Afghans dans le flux de réfugiés :
    1/ Une majorité des migrants ne vient pas de Syrie (officiellement 47,9 % de Syriens en 2015) mais de pays où règnent la misère et/ou la violence. Or, si on accueille les migrants venant de pays répondant à cette description, le nombre potentiel de personnes à loger, nourrir, vêtir, former et éduquer dépasse sans doute 2 milliards d'individus.
    Peut-être y a-t-il possibilité de réfléchir à cela ?

    Pour rappel : Notre article "L'ouverture des frontières détruit l'emploi"
    2/ L’Afghanistan est un pays régi par un Islam rigoriste qui permet ce genre de scène (attention, vidéo extrêmement violente) :http://www.nytimes.com/video/world/asia/100000004108808/the-killing-of-farkhunda.html
    La différence culturelle entre les Afghans et les Européens est immense.
    Peut-on prendre le risque d'importer sur notre continent, jusque dans nos villages, des centaines de milliers de personnes ne partageant aucun trait civilisationnel commun avec nous ? Risque-t-on de nouveaux épisodes de violences comme celles ayant eu lieu à Cologne ?
    Ce qui implique par ailleurs de réfléchir à notre identité. Qu'est-ce qu'être Européen ? Qu'est-ce qu'être Français ? Tout le monde peut-il le devenir sans condition ?
    Pour rappel : Notre article "Défendre son identité n'est pas un crime" sur les prises de positions de Claude Lévi-Strauss.
    Plus largement, l'accueil des migrants doit interpeller tout citoyen sur deux éléments essentiels :

    1/ Cet accueil a un coût
    Extrait de l'article de la Voix du Jura (1) : "Les migrants sont installés dans les locaux de l’Afpa à Lons, et bénéficient d’un accompagnement social associatif géré par l’association Saint-Michel-le-Haut. Ils disposent de 6,80 euros par jour pour se nourrir. Les frais de logement et l’accompagnement social sont pris en charge par l’État."
    Si l'on multiplie ces frais par le nombre de migrants en France, on arrive très vite à des montants astronomiques. À ces sommes, il faut évidemment rajouter divers postes comme l'AME, la mobilisation des forces de Police, etc.
    Tout cela payé par la collectivité, évidemment.
    2/ Parmi les migrants, de nombreux combattants de l'État Islamique
    Annoncée par beaucoup depuis des mois, largement niée - et même moquée - par les médias et les hommes politiques, la présence de djihadistes au sein de la foule de migrants est aujourd'hui admise par tous. (6)
    La gestion calamiteuse de la crise migratoire aura donc aussi des répercussions gravissimes sur la sécurité publique.
    N'oublions pas également que, sans parler de combattants islamiques, l'essentiel des migrants sont des musulmans et que leur importation massive ne sera pas sans retombée.
    3/ Cet accueil a des conséquences significatives sur l'identité de l'Europe.
    Le regroupement familial, automatique une fois qu'ils seront Français, permettra à ces Afghans, Iraniens et Irakiens de faire venir leur famille. Par le biais de cet outil, le million de migrant arrivé en 2015 se multipliera, compte tenu des réalités démographiques de ces pays (7), par 4 ou 5.
    A court terme, il s'agit d'une modification profonde du substrat européen (déjà transformé par l'immigration massive des dernières décennies).
    Et l'avis du peuple dans tout ça ?
    Les conséquences financières, culturelles et démographiques de ce déversement du Proche-Orient et de l'Afrique sur l'Europe sont supportées par les peuples européens.
    Pourtant, jamais le peuple français - ni aucun autre d'ailleurs - n'a eu le droit de s'exprimer sur cette crise migratoire dont les conséquences sont énormes.
    Toute la caste culturo-politico-médiatique s'est quasiment unanimement mobilisée en faveur de l'accueil des migrants.
    Seuls quelques hommes politiques LR et FN ont osé critiquer publiquement l'accueil des migrants.
    Seules quelques publications de droite ont tenté d'apporter la contradiction à une presse militant à 95 % pour l'ouverture des frontières et le devoir d'humanité.
    Seules quelques personnalités publique se sont indignées de l'absence totale de vision à long terme de nos gouvernants.
    Peut-être faudrait-il s'étonner de cette application de la caste dirigeante à éviter au maximum le débat d'idée et l'inclusion des citoyens dans le processus de décision...
    Une chose est certaine. Si le processus d'immigration massive poursuit son cours, la France dans laquelle grandiront nos enfants ne sera pas celle dans laquelle nous avons, nous, grandi.
    Sources :
    (1) http://www.voixdujura.fr/ils-sont-arrives-en-france-pour-fuir-la-terreur_17010/
    Lons-le-Saunier, 18 000 habitants, la France profonde :https://www.google.fr/maps/place/Lons-le-Saunier/@46.6756777,5.5224216,9z/data=!4m2!3m1!1s0x478cd7ebb0af71b7:0x137ecc2793602023
    (2) Lien vers un fichier Excel récapitulatif :http://data.unhcr.org/mediterranean/download.php?id=490
    Site internet général : http://data.unhcr.org/
    (3) http://data.unhcr.org/mediterranean/regional.php
    (4) "Beaucoup" de migrants prétendent être syriens afin de se faire passer pour des réfugiés. https://www.washingtonpost.com/world/europe/migrants-are-disguising-themselves-as-syrians-to-gain-entry-to-europe/2015/09/22/827c6026-5bd8-11e5-8475-781cc9851652_story.html?tid=sm_tw
    "De nombreux migrants prétendent venir de Syrie mais ne parlent pas un mot d'arabe."
    http://www.lefigaro.fr/international/2015/10/05/01003-20151005ARTFIG00374-en-allemagneun-tiers-de-faux-demandeurs-d-asile-syriens.php
    (5) http://www.courrierinternational.com/article/migrants-15-million-de-refugies-en-2015-lallemagne-depasse-les-limites
    (6) http://www.dailymail.co.uk/news/article-3455254/There-5-000-ISIS-trained-jihadists-roaming-large-European-Union-warns-head-Interpol.html
    et http://www.lexpress.fr/actualite/societe/attentats-de-paris-sur-la-piste-d-autres-terroristes-travestis-en-migrants_1763428.html
    (7) http://donnees.banquemondiale.org/indicateur/SP.DYN.TFRT.IN

    http://www.ventscontraires.fr/

  • Julien Sanchez : « Ils veulent dissoudre l’identité française »

    Julien Sanchez, maire de Beaucaire, est poursuivi par la Ligue des droits de l’homme pour avoir osé mettre une crèche dans l’hôtel de ville en 2014 et en 2015. Il réagit au micro de Boulevard Voltaire.

    http://www.bvoltaire.fr/juliensanchez/ils-veulent-dissoudre-lidentite-francaise,242666

  • De Calais à Athènes, la crise migratoire s’amplifie chaque jour

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)

    Depuis début 2016, 130 000 « migrants » sont arrivés en Europe depuis la Méditerranée, selon le haut-commissariat aux réfugiés. Soit davantage que lors des six premiers mois de 2015.

    Après l’Autriche, la Slovénie, la Hongrie, la Croatie et la Macédoine, c’était au tour de la Belgique, il y a dix jours, de rétablir le contrôle aux frontières pour empêcher un éventuel afflux de clandestins lié au démantèlement de la « jungle » de Calais. Depuis, 619 personnes ont été refoulées.

    Où en est-on du démantèlement à Calais ?
    Après les échauffourées de ces derniers jours, il se poursuit dans la partie sud et devrait durer un mois. Mais un quart des clandestins transférés dans les centres d’accueil seraient déjà retournés dans la « jungle », rejoignant la partie nord, pas encore concernée par le démantèlement.

    À Athènes, la situation est autrement plus préoccupante
    La fermeture des frontières sur la route des Balkans aggrave l’engorgement en Grèce. Actuellement, plus de 20 000 migrants y sont coincés. Et la Commission européenne évalue à 100 000 le nombre de réfugiés qui risquent d’être bloqués en Grèce sachant qu’il en arrive entre 1 000 et 3 000 par jour.

    Dans le même temps, l’Europe entend réaffirmer le principe de libre-circulation dans l’espace Schengen, mis à mal par ces fermetures de frontières. Hier, le président du Conseil européen, Donald Tusk, a annoncé qu’un retour à Schengen « est une condition préalable à la solution européenne à la crise des migrants ».

    Après la crise financière, c’est une crise migratoire que vit la Grèce
    Un nouveau plan d’aide pour la Grèce, c’est ce qu’a annoncé hier la Commission européenne. Mais ce n’est plus pour pallier la crise économique, c’est un fonds « humanitaire » d’urgence de 300 millions d’euros.

    Le sommet UE-Turquie consacré à la crise des migrants le 7 mars va-t-il arranger la situation ?
    En novembre, Ankara s’était engagé à ralentir le flux migratoire qui traverse la mer Égée depuis ses côtes jusqu’en Grèce, en échange d’une aide de 3 milliards d’euros et d’une accélération de sa procédure de candidature à l’Union européenne. Vu le flux incessant de populations et l’impatience manifestée par Bruxelles, force est de constater que cet accord tarde à produire ses effets.

    http://fr.novopress.info/199014/calais-athenes-crise-migratoire-samplifie-chaque-jour/
  • Pour l'association Entraide solidarité, Martial Roudier s'est rendu à Calais pour rencontrer les familles des inculpés

    Il nous raconte son séjour à Calais :

    Quand vous débarquez dans une région différente de la vôtre, les « locaux » ont à cœur de vous faire découvrir les particularités locales, bâtiments historiques, bonnes tables… À Calais, la première chose qu’on vous fait visiter c’est la Jungle ! Ambiance surréaliste : des grillages recouverts de barbelés, des camions de CRS à chaque carrefour, des gyrophares bleus dans la nuit, un no man’s land de 80 mètres de large établi au bulldozer entourant les habitats de fortune des « migrants », des hordes de clandestins déferlant dans les rues de Calais où un couvre feu pèse sur les habitants…

    La première soirée est consacrée à de la veille internet et à de la surveillance des événements liés aux migrants. « Est ce que ça bouge ? » Tout le monde est prêt à se déplacer pour faire de la vidéo afin de témoigner de la réalité. Le gouvernement souhaiterait que personne ne sache ce qui se passe mais aujourd’hui la lutte passe par les réseaux sociaux. Chaque femme se soutient moralement en attendant le retour des « maris ».

    Samedi matin, Séverine reçoit une lettre de Christophe, incarcéré depuis plus de 15 jours et me la lit avec beaucoup d’émotion dans la voix. C’est la première fois que ces familles sont confrontées au monde carcéral et elles sont désemparées. Je sais que cette situation ne va pas durer, puisqu’il n’y a aucun élément dans le dossier et je tente de la rassurer. C’est une femme forte.

    Christophe lui raconte sa petite vie de « taulard ». Ça se passe bien pour lui car il n’est pas considéré comme un « vrai délinquant » par les matons. Il est seul en cellule mais a dû montrer qu’il ne se laisserait pas faire aux autres détenus qui ont tenté de lui « mettre la pression ». Heureusement pour lui, c’est un grand gaillard qui impose naturellement le respect.

    Espérons que ça se passe bien pour les autres gars, dispersés dans 6 maisons d’arrêt différentes.

    Dans le jardin un drapeau français flotte bravement.

    J’apprends qu’il y a eu des blessures importantes pendant l’interpellation. Christophe a 2 côtes cassées, Stéphane en a 3 plus un œil tuméfié. Son fils, Jefferson a un traumatisme important au niveau du tympan. Les jours d’ITT sont nombreux. Tous ont des blessures un peu partout suite à un tabassage en règle alors qu’ils s’étaient laissés arrêter et qu’ils étaient menottés au sol.

    J’apprends également que le Parquet a obligé les inculpés à prendre un avocat chacun au motif que leurs déclarations étaient contradictoires. C’est bien la première fois que j’entends parler de ce genre de choses !

    Dans l’après-midi je rencontre les familles des personnes incarcérées. Les femmes sont angoissées et les enfants sont maintenus dans une ignorance du sort de leur papa. Alice, 14 ans, n’est pas dupe et sait très bien que quelque chose de pas normal est en train de se passer. Nous mangeons les gâteaux que j’ai aidé à préparer le matin avec la femme de Christophe, le soi-disant « meneur ». J’ai hâte de le rencontrer, il a l’air de quelqu’un de bien. Il fait partie des « Voisins Vigilants » et est une figure de son quartier: bricoleur, serviable…

    Corinne la femme de Nino ne peut pas se joindre à nous car elle habite loin et la police a placé les véhicules de nos patriotes sous scellés. Elle ne peut pas se déplacer…

    15 jours après l’incarcération, personne n’a encore d’autorisation de parloir.

    Je transmets un chèque de 250€ à chacun de la part d’Entraide Solidarité pour que les détenus puissent cantiner le minimum nécessaire pour le premier mois.

    J’explique que la situation ne peut pas s’éterniser puisque le dossier est vide. Lorsqu’elles partent, les familles me remercient pour le geste et le soutien et semblent rassurées quant à la suite des événements.

    Bien évidement je n’ai pas résisté à la tentation de me rendre à l’intérieur de la « Jungle ». C’est réellement impressionnant. J’y ai vu des magasins, des restaurants, des centres de soins, un homme se faisant soigner une dent sur un banc. J’ai assisté à une distribution de nourriture. Je ne me sentais pas trop en insécurité car il y avait beaucoup d’européens. Ces derniers font partie des « bénévoles » des nombreuses associations qui travaillent à l’intérieur de la Jungle. Beaucoup d’anglais parmi ces derniers. C’est d’ailleurs l’anglais qui est la langue commune ici. Ce sont ces bénévoles blancs qui ramassent les déchets que les migrants laissent partout. Je ne peux m’empêcher d’imaginer l’état de la Jungle et les problèmes d’hygiène si ces bénévoles ne s’occupaient pas de la propreté des lieux. Mais ça fait un choc !

    Stéphane a pu sortir suite à un appel sur la décision de placement en détention. Entraide Solidarité lui a proposé de changer d’avocat car son « commis d’office » était favorable aux migrants, on ne sait jamais. Ce matin c’est au tour de Jefferson de quitter les murs de sa maison d’arrêt. Signe que l’affaire commence à se dégonfler, mais c’est surtout grâce au travail des avocats et à la mobilisation de tous !

    Je repars de Calais avec l’assurance que les familles restent soudées et tiennent le choc. Il faut maintenant travailler la « Justice » au corps pour qu’elle relâche les 5 autres gars, que l’ensemble des 7 soient relaxés et que nous arrivions à faire condamner les policiers auteurs du passage à tabac! Rude boulot…

    Vous pouvez aider Entraide solidarité en cliquant ici ou par chèque en précisant « soutien aux 7 de Calais » au dos à : Entraide Solidarité - BP4-7187 - 30914 Nîmes Cedex

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • RÉINFO DU 29 FÉVRIER 2016

    Bienvenue pour ce nouveau numéro de Réinfo, journal d’information bimensuel du Parti de la France, du 29 février 2016.
    Au sommaire de ce numéro :

    • Immigration. Le changement de la loi sur l’immigration, voté dans l’indifférence générale, va avoir des conséquences incalculables, aussi bien financières que juridiques ou sociétales.
    • Révélation sur l’Unedic. Les cotisations des actifs suffisent à indemniser les demandeurs d’emplois. Alors qui plombent les comptes de l’Unedic ?
    • Un Salon de l’Agriculture sous haute tension. Il n’y avait que M. Bricolage pour oser inaugurer le 53e Salon de l’Agriculture, en pleine tempête agricole, avec le très contreversé président de la FNSEA. Une occasion d’interroger l’euro-député souverainiste, Joëlle Bergeron, qui a rencontré la Coordination Rurale.
    • Biélorussie.  Un président réélu avec 83% des suffrages qui ne mâche pas ses mots et un pays qui a réussi sa mutation politique sans passer par les années d’enfer, que la mafia et un capitalisme sordide, ont imposé à la Russie voisine.

    Et pour finir, l’actualité du parti de la France et les prochains rendez-vous du mouvement.

  • En Charente, le stratagème d’un élu pour éviter le recours aux travailleurs étrangers

    Information à diffuser auprès de tous les élus patriotes dans le pays. Cette clause dans l’appel d’offre, peut faire la différence et enfin favoriser l’emploi de ressources humaines locales. Il est néanmoins malheureux d’en d’arriver à de tels stratagèmes pour faire travailler prioritairement les Français…

    Cet adjoint à la mairie d’Angoulême a ajouté une clause dans un contrat public pour empêcher les PME locales d’employer des salariés ne parlant pas français. Une méthode qu’il juge inattaquable juridiquement.

    La problématique des travailleurs détachés, qui permet aux entreprises d’employer des salariés étrangers en payant les charges de leur pays d’origine, revient régulièrement dans le débat, certains accusant ce dispositif de favoriser une concurrence déloyale, au détriment des emplois en France. Selon les chiffres établis par le Conseil Économique Social et Environnemental dans un rapport datant d’avril 2015, le nombre de travailleurs détachés atteignait 212.641 personnes en 2013, dont 43 % dans le BTP. Certains l’estiment beaucoup plus élevé, compte tenu de la fraude, comme le président de Debout la république, Nicolas Dupont-Aignan, qui l’évalue à 500.000. La plupart de ces travailleurs viennent du Portugal, de Pologne ou de Roumanie, qui ont des charges sociales moins élevées qu’en France. De nombreux élus locaux sont confrontés à ce dilemme lors de leurs appels d’offre. Problème: il est impossible de refuser d’employer des travailleurs détachés. Cela peut s’apparenter à de la discrimination et se payer de cinq ans de prison et de 75.000 euros d’amende.

    Extrait du contrat du chantier de l'Ephad de Confolens.

    Vincent You est adjoint à la mairie d’Angoulême (LR) et directeur d’hôpital. Il a mis au point une méthode pour éviter le recours aux travailleurs détachés dans les contrats publics. Lors de la construction d’un hôpital l’an dernier, il s’est aperçu que les PME locales employaient beaucoup de travailleurs détachés. Pour les travaux de rénovation de l’Ephad dont il a la gestion à Confolens , il a donc placé dans le contrat une clause, stipulant que, pour des raisons de sécurité, les travailleurs devaient parler et comprendre le français sur le chantier. La clause est formulée ainsi: «Afin de garantir la sécurité des travailleurs et visiteurs sur le chantier, ainsi qu’une parfaite compréhension des directives de la direction technique des travaux, l’ensemble des ouvriers présents sur le chantier devra comprendre et s’exprimer en français.» Si tel n’était pas le cas, l’entreprise devrait prendre à sa charge les services d’un interprête.

    Grâce à ce système, M. You espère réduire l’effet d’aubaine qu’implique le recours aux travailleurs détachés. Sur le chantier actuellement en cours, il n’y a aucun employé étranger, les entreprises n’ayant pas voulu payer un traducteur. Une méthode inédite, et qui, selon son inventeur, est inattaquable juridiquement.

    Favoriser l’emploi local

    «Je ne peux pas interdire les travailleurs détachés, mais je peux faire en sorte qu’ils reviennent plus cher pour favoriser la main-d’œuvre locale», explique l’élu. «Le culte du libre échange nous rend aveugle à ses conséquences sociales parfois désastreuses. On fonctionne sur la base du moins disant social, déplore-t-il. On ne peut pas vouloir défendre nos territoires sans avoir le souci de l’emploi local. Il faut faire simple et efficace. Pas de travail si l’on ne peut pas parler avec ses collègues, c’est le B-A BA».

    «J’ai construit l’hôpital uniquement avec des entreprises locales, dans un cadre complètement légal. Je pense que ce système pourrait être élargi à tous les contrats publics sans difficulté, et permettrait ainsi de redynamiser l’emploi local», estime Vincent You. 

    Merci à Gaël : Le Figaro
    http://www.contre-info.com/en-charente-le-stratageme-dun-elu-pour-eviter-le-recours-aux-travailleurs-etrangers#more-41166