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Si vous aimez les clandestins...
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Arrestation de Salah Abdeslam à Molenbeek : des habitants agressent les policiers et des émeutes sont redoutées !
Salah Abdeslam, le tueur rescapé du carnage du Bataclan à Paris, a été arrêté aujourd’hui à Molenbeek, quartier particulièrement envahi de Bruxelles.
Et l’on apprend que « des jeunes [sic] sont pour l’instant attroupés devant les forces de l’ordre. Certains dépassent même les limites en lançant des bouteilles et des pierres sur les policiers. »
La Capitale ajoute : « ces scènes nous font craindre le pire : on pourrait assister à des émeutes ce vendredi soir du côté de Molenbeek ».
La solidarité de ces immigrés avec leur congénère assassin Abdeslam laisse entrevoir dans quel pétrin s’est mise l’Europe occidentale.
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La vague populiste est populaire !
Invité mardi du grand journal de canal plus, même le libéral-libertaire européiste Daniel Cohn-Bendit semble parfois s’agacer d’un certain antifrontisme primaire…qu’il juge peut être contre-productif. Interrogé Maïtena Biraben juste près d’un sketch des guignols caricaturant Marine et Jean-Marie Le Pen comme deux affreux racistes bas de plafond, l’ancien candidat des Verts balance: «Ça ne me fait pas rire». «Parce que c’était trop violent?» demande la présentatrice. «Non, parce que c’était con». Ce qui l’est tout autant disait-il en substance le même jour surFrance inter, à l’occasion de la sortie de son livre coécrit avec Hervé Algalarrondo, Et si on arrêtait les conneries, c’est le refus d’instaurer la proportionnelle. Encore une des promesses non tenues du candidat Hollande en 2012. Militant pour une alliance de raison entre sociaux-démocrates bruxellois pour faire barrage au camp patriotique et souverainiste, il explique: «Aujourd’hui, on est dans un système politique qui marche sur la tête. Et il n’y a plus de majorité présidentielle. Si demain vous avez Marine Le Pen au deuxième tour, ce qui est possible, vous aurez un candidat, que ce soit Sarko, Hollande, Valls, Macron…Ces candidats qui gagneront n’auront pas une majorité présidentielle. Ils auront une majorité contre Marine Le Pen. A partir de là, il faudra faire un gouvernement – et Chirac ne l’a pas fait en 2002 – à l’image de cette majorité.» Bref, un «compromis» antinational entre «gens sensés d’un côté comme de l’autre» «pour mettre la France sur les rails» (sic) a-t-il ajouté.
Dans un article publié lundi sur boulevard voltaire, Gabriel Robin, relevait «le profond décalage entre les discours des élites au pouvoir et les préoccupations du peuple» pointé par une enquête menée par l’université d’Édimbourg et le cercle de réflexion allemand D/part, sur le rapport qu’entretiennent les Européens avec l’Union européenne, et une autre de l’IFOP, sur «l’opinion des Français par rapport à l’immigration».
« Ils ont été (…) 77 % à se déclarer d’accord à une question leur demandant s’ils estimaient que parmi les très nombreux migrants qui arrivent actuellement en Europe se trouvaient également des terroristes potentiels, dont 42 % tout à fait d’accord. Plus édifiant encore, 73 % des sondés ont estimé que la politique d’accueil, voulue par les instances européennes, pourrait créer un appel d’air et provoquer le départ vers l’Europe de très nombreuses personnes vivant en Afrique, en Syrie, en Irak ou en Afghanistan (…). Pas moins de 73 % des personnes interrogées ont répondu qu’ils n’étaient pas d’accord avec le fait que l’accueil de migrants soit une opportunité à saisir pour notre pays afin de stimuler notre économie. À l’identique, ils ont été 71 % à penser que la France n’avait pas les moyens économiques et financiers d’accueillir des migrants.»
«Avec les Britanniques, les Français sont aujourd’hui les Européens les plus critiques à l’égard des institutions européennes (…). 47 % des Français interrogés repoussaient la volonté d’intégration prônée par François Hollande, contre 30 % qui souhaitaient renforcer l’Union. Parmi les 47 % d’eurosceptiques, certains veulent quitter l’Union et d’autres entendent la rendre moins puissante. »
Il est tout aussi intéressant de constater que les Français, soumis à un matraquage anti Trump,approuvent cependant beaucoup de ses prises de position. C’est en tout cas le résultat d’ une enquête du CEVIPOF réalisée en janvier 2016. Ainsi 58% de nos compatriotes interrogés sont d’accord avec la déclaration du candidat américain son laquelle L’islam est une menace. 59%adhérent également à la phrase de Trump affirmant Pour faire mon Gouvernement, je choisirai des experts et pas des politiques; 60% à la déclaration affirmant que Les entreprises qui créent l’emploi doivent être libérées; la réflexion de Donald Trump Il y a trop d’immigrés est plébiscitée à 66%; Les politiciens sont des corrompus à 76% ; la phrase Il faut sanctionner le système politique sortant qui ne mérite plus le respect est approuvée à 82%.
Encore un sujet de désespoir au sein du microcosme médiatique, du petit journal de canal plus auMonde, de Mélenchon à Juppé. Synthétisant toutes les phobies des «gens bien nés» du Système à l’encontre de l’atypique candidat populiste, Bernard-Henry Lévy, comme à son habitude, n’a pas fait dans la finesse pour attaquer le probable rival (la messe n’est pas dite tant l’appareil républicain et neocon est vent debout contre Trump) de la catastrophique et dangereuse Hillary Clinton. Trump écrit-il est un «milliardaire plusieurs fois failli, peut-être lié à la mafia, arnaqueur», «aux contorsions d’Oncles Picsou grotesquement physiques, verbalement déficients et haineux», symbole de la «junk food mentale». «Face à ce bond en avant dans la grossièreté et la laideur, on pense à Berlusconi, à Poutine et aux Le Pen. On pense à une internationale de la vulgarité et du clinquant où la scène politique se réduirait à un immense plateau de télévision ; l’art du débat à des jingles ; les rêves des hommes à des illusions boursouflées et éclairées au strass (…) Je dis bien une internationale.» M. Lévy parle en connaisseur.
La prose boursouflée d’un BHL, synthétise la peur des élites occidentales devant l’engouement populaire pour une candidature en porte-à-faux avec leur vision d’une Amérique progressiste, interventionniste, porte-drapeau du mondialisme, imposant par le fer et le feu les droits de l’homme, les sociétés ouvertes, le règne de la marchandise et de l’ultra libre échangisme dans tous les domaines.
On juge un arbre à ses fruits. Il ne s’agit pas de faire de Donald Trump un chevalier blanc, un sauveur providentiel, de préjuger de sa capacité, s’il est élu, à tenir ses engagements, à respecter ses orientations et ses déclarations. Particulièrement en ce qui nous concerne directement, nous Français et Européens, en matière de politique étrangère, notamment son souhait d’un rééquilibrage, que nous estimons bénéfiques, des relations entre les Etats-Unis et la Russie. Nous savons aussi que les intérêts géopolitiques, économiques de l’Amérique, souvent divergents de ceux de la France, a fortiori d’une France souveraine, ne disparaîtront pas d’un coup de baguette magique en cas d’accession de M. Trump à la Maison Blanche.
Loin, très loin des arrière-pensées et des non-dits entourant la détestation de M. Trump, les raisons du décollage de sa candidature ont été analysée dés juin dernier dans un article publié sur le site Cyceon. «La plupart des américains ont beaucoup de respect pour sa carrière réussie qui a créé beaucoup d’emplois (…), Trump attirera sûrement beaucoup d’entrepreneurs qui se sentent de plus en plus incompris par l’establishment déconnecté de Washington. Aussi, la fortune de Trump évaluée à €8 milliards semble être là-bas plus un atout qu’un obstacle. Beaucoup de commentateurs ont écrit que Trump pourrait être un dirigeant politique plus honnête et plus sincère puisqu’il n’a pas besoin de la politique pour s’enrichir.» Honnêteté, rappelons-le au passage, dont n’est pas créditée une Hillary Clinton aux Etats-Unis.
«Les Américains veulent mettre fin à ce qu’ils perçoivent comme le déclin de l’Amérique dans le monde. Après avoir élu deux fois le président Barack Obama et avoir été quelque peu déçus, ils semblent chercher un dirigeant plus conservateur qui rendra sa grandeur à l’Amérique. L’élection de 2016 sera bien sûr déterminée par l’économie, mais la force de l’Amérique sur la scène internationale sera aussi un facteur plus important que d’habitude. Le sentiment des américains selon lequel la Chine court alors que l’Amérique marche à peine devrait bénéficier à Trump. Le sentiment des américains selon lequel l’Amérique est devenue si impuissante qu’elle ne peut pas défaire un petit groupe extrémiste de 50000 hommes comme l’EI ou faire entendre raison à la Russie de Vladimir Poutine devrait bénéficier à (Jeb)Bush» -candidat soutenu contrairement à Trump par les cénacles neocons mais désormais hors-jeu, NDLR. «Les deux candidats républicains incarnent ce que les américains respectent le plus : le succès et la force».
Ce qui est d’ores et déjà certain note Bruno Gollnisch, c’est que le succès rencontré par Donald Trump lors de ses primaires, participe de cette vague populiste qui entend secouer le joug de la pensée unique, des candidats imposés par le Système; il incarne, comme le FN en France, cette prise de conscience des électeurs selon laquelle il existe bel et bien une alternative patriotique au déclin, que le chaos programmé par les politiques menées par nos gouvernants post nationaux n’est pas une fatalité.
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Enquête cinglante sur la politique migratoire de l’UE
La Cour des comptes européenne dévoile une enquête cinglante sur la politique migratoire de l’Union européenne, à la veille d’un Conseil européen sur le sujet. Danièle Lamarque, rapporteur sur le sujet, explique :
« C’est une politique qui manque de stratégie. On a des objectifs généraux, avec une politique au fil de l’eau en fonction des priorités du moment. Ce qui aboutit à négocier à l’arraché le renvoi de migrants en échange de politiques de visas plus accommodantes, ce qui fait peu de sens ».
Le sommet européen qui démarre jeudi 17 mars doit notamment définir les conditions de renvoi en Turquie des réfugiés arrivés illégalement sur le sol européen, et principalement les Syriens.
Les dépenses regroupées au sein de mécanismes au nom barbare, comme le « programme thématique dans le domaine des migrations et de l’asile », ou l’ « instrument européen de voisinage et de partenariat » font désordre : entre des objectifs peu clairs et un suivi des projets hésitant, le bilan est faible. Or, ces deux programmes, d’un montant de 742 millions d’euros sur 5 ans, ne concernent qu’une partie de ce que l’UE fait en matière de migration ; d’autres fonds sont attribués par le biais de l’aide au développement notamment, sans que l’on sache bien quel euro fait quoi.
Sur les 23 projets examinés par la Cour, en Algérie, Géorgie, Libye, Moldavie, au Maroc et en Ukraine, 5 n’ont fait l’objet d’aucun bilan, et 18 présentent des évaluations très partielles, ou peu précises. Beaucoup d’entre eux portent sur des questions sécuritaires, ce qui n’est pas forcément l’objectif prioritaire. Cela reflète l’action globale de l’UE en matière migratoire : la majorité des budgets des programmes examinés porte sur la surveillance des frontières ou le suivi des flux migratoires, ce qui, selon le rapport,
« confère un caractère secondaire à d’autres objectifs mis en avant par l’approche globale, comme le développement du lien entre migration et développement, et le souci d’organiser une gestion efficace des migrations conforme aux besoins économiques des pays d’accueil ».
Et le traitement comptable aléatoire de certaines dépenses fait passer des dépenses de sécurités sous d’autres domaines. Ainsi, l’achat de 55 4×4 pour les gardes-frontières de l’Ukraine est associé à une « politique de gestion administrative » dans la comptabilité européenne.
Et pour les auditeurs qui adorent les chiffres, la question migratoire est particulièrement frustrante : ni Etats membres ni la Commission ne souhaitent en fournir, notamment en ce qui concerne les entrées irrégulières sur leur territoire.
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Les migrants ou la société du spectacle
Passage difficile de migrants vers la terre promise....Côté pile:Côté face:Un des articles narrant ce storytelling bien rodé: le nouvel obs . Où l'on découvre quelques collabos qui aide le passage à l'ouest de cette bombe atomique qui a déjà commencé à nous submerger...Vu ici -
ls s’apprêtaient à frapper Paris
(Présent 8569)
Quatre islamistes soupçonnés de préparer un attentat imminent ont été interpellés mercredi en région parisienne par la DGSI. Ils avaient le projet de frapper Paris.
Trois hommes et une femme, tous fichés S pour leur appartenance à l’islam radical, ont été arrêtés à l’aube dans deux arrondissements parisiens et en Seine-Saint-Denis. Parmi eux, Youssef E., un islamiste franco-marocain de 28 ans déjà bien connu des services antiterroristes. Il avait été intercepté avec deux complices en 2012 à l’aéroport de Saint-Étienne alors qu’il s’apprêtait à partir faire le djihad en Syrie.Condamné à cinq ans de prison en 2014 pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste », il avait été libéré en octobre dernier ! Ce qui lui a permis de préparer son djihad chez nous. Il était assigné à résidence depuis les attentats de novembre. Sa compagne ainsi que deux frères français d’origine turque, Aytac et Ercan B., ont été arrêtés avec lui.
Fan de Ben Laden et Merah
Lors des perquisitions, une cartouche de kalachnikov et un pistolet d’alarme ont été retrouvés. C’est surtout le matériel informatique que les enquêteurs sont en train d’étudier qui pourrait contenir d’autres éléments de preuve.
« On ne peut pas parler d’action imminente tant que les auditions n’ont pas été terminées », a tenu à nuancer le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. C’est vrai que la nuance, c’est très important.
Surtout quand on se souvient du profil nuancé de Youssef E. lors de son procès en 2014. Il avait déclaré que son objectif était de « nouer des contacts » en Syrie pour « s’entraîner au maniement des armes » : « J’ai jamais été radical. Je pratique ce qu’il y a à pratiquer. Je sais pas c’est quoi le fondamentalisme » (sic), avait expliqué ce bon père de famille, papa d’une petite fille prénommée djihad.
Surnommé « l’émir » il n’avait pas caché lors des audiences son admiration pour Oussama Ben Laden et Mohamed Merah. Voilà le genre de salopard que l’on garde complaisamment au chaud (et en liberté) chez nous. On peut s’étonner après que « le niveau de la menace reste très élevé » comme l’a confirmé François Hollande mercredi soir.Caroline Parmentier
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Polygamie subventionnée en France : un reportage effarant
Un bref reportage sur une famille étrangère, polygame, subventionnée par les Français…
http://www.contre-info.com/
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Concrètement, qui paye pour les migrants ?
L’affaire des migrants est exemplaire parce qu’elle touche aussi bien à la politique, à l’économie, qu’à la morale.
Peu de gens ont la possibilité matérielle, sans même parler des connaissances, d’ingurgiter puis digérer l’incroyable masse d’informations que nous déversent les médias et Internet chaque jour. En théorie, cela ne devrait pas poser de problème puisque des personnes sont payées pour faire ce travail. Sauf que l’immense majorité de ces professionnels le font malhonnêtement, par conviction politique ou par soumission au politiquement correct. L’affaire des migrants est exemplaire parce qu’elle touche aussi bien à la politique, à l’économie qu’à la morale.
Cette question divise les Européens en deux camps : ceux qui font dans la générosité compassionnelle et ceux qui adoptent un comportement – disons, pour simplifier – xénophobe. Si l’on se borne à cette simple constatation, les premiers sont l’honneur du pays, les seconds la honte. Maintenant, contextualisons le problème.
Même si on nous rabâche le contraire, les migrants vont coûter très cher à l’État puisque nous en sommes déjà à payer six milliards d’euros à la Turquie rien que pour que ce pays en ralentisse le flux. Or, l’État, qui n’a plus un sou, est déjà engagé dans une politique d’austérité sur le dos des contribuables et des usagers du service public. Je ne parle même pas des millions de concitoyens qui ne trouvent pas d’emploi. D’un autre coté, les milieux d’affaires, qui voient d’un bon œil l’arrivée massive d’une main-d’œuvre corvéable à merci, obtiennent des baisses d’impôts et bloquent toutes tentatives de régulation sur les flux financiers internationaux, libre accès aux paradis fiscaux oblige. Rappelons, au passage, que non seulement les grandes entreprises ne produisent pas, mais elles détruisent des emplois (Le Figaro, 27/11/2012) et qu’en plus, elles paient moins d’impôts que les PME (Le Monde, 14/12/2009). Rappelons aussi cette statistique incroyable révélée par Thomas Piketty : en 1996, les 100 premières fortunes de France représentaient 25 % du budget de l’État ; en 2014, 92 % !
Or, qui trouve-t-on derrière les parangons de vertu pro-migrants ? L’extrême gauche qui, au contraire du contribuable lambda, vit des subventions distribuées à travers le mouvement associatif. Les intellectuels, les journalistes et personnalités du spectacle qui gravitent autour du pouvoir politique. Le patronat, MEDEF et affiliés et la bourgeoisie de droite des grandes villes, prête à toutes les compromissions pour ne pas être amalgamée avec les électeurs du Front national.
Et qui trouve-t-on en face ? Tous ceux qui font les frais de la politique d’austérité du gouvernement, les laissés-pour-compte de la mondialisation, les salariés qui ne peuvent échapper à l’impôt et dont l’emploi est en permanence menacé, les défenseurs des traditions françaises, les adversaires d’une religion (l’islam) derrière laquelle s’abrite le terrorisme international.
En résumé s’opposent ceux qui prétendent représenter le camp de la vertu et qui, curieusement, parviennent à se soustraire à l’impôt ou, au minimum, ne veulent plus mettre la main à la poche, à ceux qui n’ont pas d’autre choix que d’accueillir de force ces migrants, à leurs frais et aussi – il faut bien le dire – à leurs risques et périls, et que par-dessus le marché on humilie en les traitant d’abominables racistes. Dites-moi si ce n’est pas se foutre de la gueule du peuple ?
http://www.unitenationale.fr/2016/03/16/concretement-qui-paye-pour-les-migrants/#more-16617
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Le cardinal, les repères et les frontières
Le 1er mars dernier sur ce blogue, nous évoquions les sixOscars remportés par le film Spotlight narrant une enquête journalistique, menée au début des années 2000, sur des prêtres catholiques de Boston dont les actes pédophiles avaient été (en partie) couverts par leur hiérarchie. Occasion de rappeler que ce type de crime particulièrement odieux reste extrêmement marginal au sein de l’Eglise, comparativement aux cas d’abus sexuels sur mineurs relevés notamment chez les éducateurs, entraîneurs sportifs et autres personnels du monde éducatif. 0,074% des 405 000 prêtres catholiques dans le monde, ont été accusés (et non pas condamnés) de pédophilie entre 2001 et 2009, selon l’étude diffusée il y a six ans dans le journal italien l’Avvenire. Si Benoît XVI donna l’obligation aux évêques de signaler à la justice locale les cas d’actes de pédophilie, c’est bien d’avoir failli sur ce point dont est accusé aujourd’hui le cardinal Barbarin, une des figures de la capitale de Gaules.
Le Figaro l’a noté, « déjà fragilisé par l’affaire Bernard Preynat, prêtre mis en examen début janvier pour des agressions sexuelles entre 1986 et 1991, l’archevêque de Lyon est confronté à une nouvelle plainte déposée en février par un haut responsable du ministère de l’Intérieur. Il est aussi visé par une enquête préliminaire pour non-dénonciation d’atteintes sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans. De son côté, le Vatican a estimé qu’il était «opportun d’attendre le résultat» de l’enquête. »
« Jamais, jamais, jamais, je n’ai couvert le moindre acte de pédophilie », a scandé le cardinal Barbarin, lors d’une conférence de presse mardi alors que quelques heures auparavant, Manuel Valls était intervenu, quand même très étrangement, en sommant l’archevêque de Lyon de « prendre ses responsabilités ». Il est évident à nos yeux que ce prélat doit pouvoir bénéficier, comme tout à chacun, de la présomption d’innocence.
Minute le rapportait, invitée le 9 mars de « C à vous » sur France 5, la journaliste Caroline Pigozzi,spécialiste du Vatican, affirmait que le cardinal Barbarin « est quelqu’un d’une grande honnêteté, d’une grande moralité. C’est un peu facile que tout le monde le jette aux chiens. Je rappelle que ce n’est pas son histoire, que ça s’est passé 25 ans avant sa nomination. C’est comme si, aujourd’hui, on reprochait à un homme politique d’être responsable de ce qu’a fait son prédécesseur 25 ans avant. »
Il est pareillement évident que cette affaire médiatique est accueillie avec gourmandise et une joie mauvaise par les nombreux contempteurs de l’Eglise catholique. Certains vont même jusqu’à y voir plus précisément une cabale contre le cardinal Barbarin, à l’instar Jean-Pierre Denis, directeur de la rédaction du journal chrétien (de gauche) La Vie. Dans son éditorial consacré à « l’affaire », M. Denis affirme qu’il est « possible que certains veuillent faire taire une voix qui porte sur bien des sujets de société, des Roms à l’euthanasie ».
Pourtant, le cardinal Barbarin, ne gênait pas tant qu’il diffusait ses convictions humanistes ou prônait le dialogue avec l’islam et le judaïsme. Son livre écrit avec le rabbin Gilles Bernheim, (« Le rabbin et le cardinal« ) autre opposant, aux arguments très charpentés, au mariage pour tous, lui avait valu notamment des recensions élogieuses.
Philippe Barbarin partageait avec ce rabbin une hostilité de bon ton au FN. M. Bernheim avait réaffirmé dans Actualité juive en mars 2015 que « le Front National représente un mouvement qui (…) a toujours été intrinsèquement antisémite. Et quand bien même madame Le Pen serait uneamie des juifs, ce qu’elle dit sur d’autres minorités de manière outrageante est incompatible avec les valeurs du judaïsme. Et c’est au nom des valeurs du judaïsme que nous avons le devoir de ne pas appeler à voter pour elle ». M. Bernheim est certes plus discret depuis qu’il a été accusé de multiples plagiats et d’usurpation de diplôme… « Malheur à l’homme par qui le scandale arrive » (Mathieu 18:7).
Dans un entretien dans l’Obs paru en Noël 2011, l’archevêque de Lyon était interrogé sur livre commis par le député UMP Etienne Pinte et le prêtre Jacques Turck intitulé « Extrême droite : pourquoi les chrétiens ne peuvent pas se taire ». Dans celui-ci M. Pinte affirmait que « le FN c’est le rejet de la différence, de l’étranger, le rejet de l’Europe, de la mondialisation, le repli, la préférence nationale. L’Eglise, par ses écrits, sa doctrine sociale, son universalité, c’est l’accueil, le partage, l’ouverture. »
Le cardinal Barbarin avait dit être d’accord avec cette charge contre l’opposition nationale: « Oui, c’est très clair. Dans la Bible, il y a partout l’étranger. M. Le Pen disait : Je préfère ma fille à ma nièce, ma nièce à ma cousine, ma cousine à ma voisine, ou quelque chose comme ça. C’est la logique de l’exclusion : éloignez de moi ceux qui m’intéressent moins ou pas du tout ! La Bible, elle, est inclusive. Elle dit toujours : Quand tu fais ceci ou cela, prends ta femme, tes enfants… et l’étranger qui vit avec toi. «
Une analyse tronquée, d’une assez grande indigence, qui n’était pas digne d’un intellectuel du niveau de Philippe Barbarin, titulaire d’une maîtrise de philosophie à la Sorbonne et de théologie à l’Institut catholique de Paris.
Mais l’alignement sur la doxa officielle du Système doit être total sous peine d’attaques venimeuses. Et n’en déplaise à Jean-Pierre Denis, ce n’est pas le progressisme du cardinal Barbarin qui serait éventuellement la cause de ses malheurs, des attaques d’un Manuel Valls, mais bien au contraire ses positions en faveur de l’accueil de la vie, de la famille, contre le mariage de personnes du même sexe. Autant de convictions conformes tout simplement aux enseignements traditionnels, de toujours, de l’Eglise catholique.
En septembre 2012, Philippe Barbarin, avait été ainsi cloué au pilori médiatique lorsqu’il avait déclaré au cours d’une émission diffusée par la radio RCF et la chaîne TLM que le mariage homo serait « une rupture de société » aux « conséquences innombrables. » « Après, ils vont vouloir faire des couples à trois ou à quatre. Après, un jour peut-être, l’interdiction de l’inceste tombera. Il y aura des demandes incroyables, qui commencent à se faire jour (…) le polyamour ou les unions à plusieurs deviennent un sujet d’actualité. »
Relevons d’ailleurs que Marion Maréchal-Le Pen est attaquée ces dernières heures avec la même virulence pour avoir dénoncé en Italie, où elle répondait à une invitation de la Ligue du Nord, « cette Europe qui s’en prend à nos familles et à nos enfants en promouvant tous les délires et les fantasmes LGBT, du mariage homosexuel aux mères porteuses, en passant par la théorie du genre ».
Marion a rappelé qu’il fallait défendre la famille « traditionnelle et naturelle », « conserver le mariage comme cadre juridique et comme protection de la famille et de la filiation », « ne pas en faire une reconnaissance sociale de l’amour, qui ouvrirait la voie à de nombreuses dérives. Car évidemment, d’autres minorités chercheront à faire reconnaître leur forme d’amour, je pense notamment à la polygamie qui nous paraît être un sujet essentiel ».
Que l’on partage ou non cette dernière crainte, il est clair que cette volonté de briser le modèle familial traditionnel participe d’une offensive plus générale, dont nos compatriotes doivent être conscients, contre notre modèle civilisationnel. Elle va de pair, note Bruno Gollnisch, avec la volonté, émanant souvent des même cénacles, euromondialistes, cosmopolites, progressistes, de faire disparaître tous les repères, les frontières, les identités sexuelles, physiques, culturelles, les enracinements…
http://gollnisch.com/2016/03/17/cardinal-reperes-frontieres/
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Kosciusko-Moriset chez les islamistes de l’UAM93 pour leur promettre mosquées et école d’imâm “profitant du concordat”.
Communiqué du 12 mars 2016
Le Président de l’UAM-93
H. FARSADOU“Le mardi 1er mars 2016, l’UAM-93 a reçu Mme Nathalie Kosciusko-Morizet, députée et présidente du groupe Les Républicains au Conseil de Paris.
Une semaine avant l’officialisation de son entrée dans les primaires, Mme Nathalie Kosciusko-Morizet a souhaité rencontrer des responsables de la communauté musulmane pour partager ses idées et sa vision pour un meilleur vivre-ensemble avec comme mot d’ordre “la stigmatisation des musulmans ça suffit !”.
Dans un échange franc et extrêmement enrichissant, Mme Nathalie Kosciusko-Morizet a pu présenter plusieurs propositions qu’elle souhaite défendre à l’occasion des primaires : (i) une taxe halal pour assurer le financement du culte musulman et son indépendance, (ii) formation des imams de France dans l’Alsace en profitant du cadre du concordat (iii) une valorisation de l’enseignement de la langue arabe, (iv) la lutter contre la stigmatisation des musulmans de France, etc.
Au sein de l’UAM-93 nous avons apprécié la qualité de cet échange et le volontarisme de la désormais candidate aux primaires de la droite et sa bonne maitrise des problématiques liées à l’islam et aux musulmans de France.
Pour rappel, l’UAM-93 a déjà reçu deux autres candidats à la primaire à droite, il s’agit des deux anciens premier ministre Mr François Fillon, le jeudi 9 octobre 2014 et Mr Alain Juppé, le mardi 3 mars 2015.“
En quoi l’UAM93, regroupant une trentaine de mosquées de Seine-Saint-Denis, est-elle une fédération islamiste ? Voici au moins trois raisons issues de ses prises de position :
1 : la supériorité des lois divines sur les lois républicaines :
A lire sur le site internet de l’Union des associations musulmanes de Seine-Saint-Denis
“Lettre ouverte aux pseudos Musulmans qui renforcent les non musulmans dans leur croisade contre ceux qui se révèlent être plus musulmans qu’eux“ (sic) par Daniel Youssef Leclercq. L’auteur affirme clairement que si une loi est votée afin d’interdire la burqa, elle ne sera pas considérée comme légitime car en contravention avec la Charia (Loi de Dieu) :
“Ultime provocation, on exige des Musulmans d’opter sans réserves pour les lois (humaines) de la République et de renoncer aux Lois de Dieu, sous peine de sanctions. Mais, liberté de penser oblige, rien n’oblige à adhérer à une quelconque loi quand bien même elle serait votée par une majorité d’inconscients (…) En conclusion, les grands muftis de la République laïque pourront toujours aboyer cela n’empêchera pas la caravane islamique de continuer son chemin jusqu’à sa destination finale.”
” Les démocrites “ est un néologisme employé dans le texte qui trouve son explication en note de bas de page : “Démocrites (d’hypocrite) et non démocrates comme ils le clament à hauts cris“…la catégorie des hypocrites est vouée aux gémonies dans le Coran.
Qui est Daniel Youssef Leclerc ? Converti à l’islam en 1984 par le mouvement Tabligh, il créa l’association Intégrité. Leclerc, comme le philosophe communiste et négationniste Roger Garaudy, fut désigné membre permanent de la Ligue islamique mondiale (LIM) en 1999, instrument de l’Arabie Séoudite. Interrogé en 1992 par Jean-Paul Mari, un journaliste du Nouvel Observateur, Leclerc alors président de la Fédération nationale des musulmans de France (FNMF, intégrée au CFCM), avait déclaré que « Si demain on avait une majorité dans ce pays, pourquoi est-ce qu’on imposerait pas la Charia progressivement ? Ca vous dérange? Tant pis ! » [Aziz, Philippe. “Le paradoxe de Roubaix” éd. Plon, Ch IV au nom du Djihad, p 90-91]
Déjà, à l’été 2012, l’UAM93 avait complaisamment relayé un communiqué de “145 musulmanes et musulmans de la Réunion ayant toutes et tous étudié la théologie musulmane” justifiant clairement le port de la burqa :
“Le Niqâb (voile intégral) est bien un élément religieux et cultuel : ce n’est pas seulement un habit traditionnel ou culturel. Nous trouvons, de ce fait, très dommage que certaines personnes en décrètent le contraire au nom de l’islam.Nous tenons à exprimer notre vive inquiétude par rapport à cette nouvelle stigmatisation” source
2: Un article intitulé “Le niqab supérieur à jamais au dévoilement du visage” le 12 octobre 2012 sur son site :
“La République a beau répéter et placarder partout que son idole avait le visage dévoilé (2), les vrais Musulmans n’en ont que faire. Leur foi implique, en effet, la croyance au fait que l’Omniscient, le Sage, Celui qui connaît intimement Ses créatures sait mieux ce qui est bon pour eux.(…)Le Coran nous enseigne que Dieu, dans son infinie miséricorde, a révélé une multitude de législations poursuivant les mêmes fins bien que divergentes sur les moyens à mettre en œuvre (3). Sa dernière législation, la voie (sharia) islamique, intervient à un stade d’avancement intellectuel de l’humanité tel qu’elle demeure valable selon toutes les époques et tous les contextes géographiques, sociétaux, etc. “Lire sur le site de l’UAM93
3: Un éditorial à charge contre la police :
Dans un article du 12 août 2013, l’éditorialiste de l’Union des associations musulmanes du 93, Daniel Youssof-Leclerc n’y va pas de main morte pour caricaturer la police républicaine, et incite les musulmans à ne pas se plier à la loi d’interdiction de la burqa :
Extrait:
“Monsieur Toutlemonde reproche surtout à ceux qui sont chargés de la sécurité publique[1] d’user de mensonges, de mystifications, d’intimidations, d’humiliation, d’arbitraire, d’abus de pouvoirs, de comportements racistes, de brimades, d’écoutes illégales, de traquenards, méthodes jadis réservées aux seuls malfrats… La frontière que les séparent est parfois tellement mince qu’on a désormais peine à les différencier. Mais, il paraît que pour prendre pleinement conscience du déficit de psychologie et d’humanité des agents chargés des contrôles, des verbalisations et des investigations, il suffit de se pencher sur leur cursus scolaire et sur les critères de recrutement de l’administration policière[2].(…)
Il est loisible à ceux qui acceptent d’en assumer les conséquences financières ou judiciaires de refuser de se conformer aux lois (humaines) qu’ils estiment mauvaises, injustes, excessives, ou discriminatoires. Cependant, le fait de ne pas se soumettre de bon gré aux contrôles outranciers ou au faciès des « forces de l’ordre » est interprété illico comme une rébellion et un outrage envers l’Autorité Publique” Suite
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