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immigration - Page 1148

  • Depuis 2000, deux millions de personnes sont devenues françaises...

    Lu dans Minute :

    "La fable, on la connaît – pour écrire comme Hollande parle. Elle consiste à dire et à répéter, statistiques à l’appui, que les chiffres de l’immigration sont stables. Dans son ouvrage monumental ImmigrationLa Castastrophe, Que faire ? (éd. Via Romana), dont nous rendrons bientôt compte, Jean-Yves Le Galloupulvérise cette thèse.

    La transformation d’étrangers en français, par naturalisation, est un des moyens, et un moyen simple, de modifier la substance de la population française pendant que les statistiques permettent de clamer qu’il ne se passe rien. Par définition, un étranger qui devient français sort de la catégorie des étrangers. Or le rythme des naturalisations est effréné. L’acquisition de la nationalité française se fait principalement de trois manières : par naturalisation, par mariage et par déclaration anticipée (des jeunes qui, sans attendre d’avoir la majorité, font la démarche de devenir français).

    Au total, les différents modes d’acquisition de la nationalité française font plus de 100 000 néo-Français chaque année (il y en eut même près de 170 000  en 2004 !). Depuis le début du siècle, soit depuis l’an 2000, ce sont environ 2 millions de personnes – oui, deux millions ! – qui sont devenues françaises ! En seize ans..."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • A Calais… C’EST LA GUERRE (vidéo) ! : routiers et automobilistes caillassés, riverains poursuivis avec des couteaux, policiers blessés !

    Suite au démantèlement d’une infime partie de la jungle les clandestins se sont livrés à des violences extrêmes. De nombreux véhicules ont été endommagés, des crs blessés, des citoyens menacés. Telle fut la journée du 29 Février a Calais. Nous nous sommes fait gazer et caillasser pour vous apportez la Vérité.
     

  • « Viol islamique de l’Europe » : la couverture politiquement incorrecte d’un magazine polonais

    pologne.jpg

    Source : OJIM

    La couverture de l’hebdomadaire polonais wSieci paru le 15 février dernier en a fait bondir plus d’un : une femme blanche et blonde vêtue d’un drapeau européen en guise de robe, avec des mains basanées, probablement nord-africaines ou moyen-orientales, l’attrapant par les cheveux, les poignets, les hanches et le décolleté.

    En titre : « Viol islamique de l’Europe » avec, en sous-titre, « Notre rapport : ce que les médias et les élites bruxelloises cachent aux citoyens de l’Union ». Cette couverture renvoie à deux articles : « L’enfer de l’Europe », d’Aleksandra Rybińska, et « L’Europe veut-elle se suicider ? », de Bronisław Wildstein. Il s’agit de deux journalistes conservateurs, aux vues plutôt proches du parti Droit et Justice (PiS) de Kaczyński, actuellement au pouvoir, qui publient régulièrement dans cette revue conservatrice et globalement plutôt favorable au PiS. wSieci (un nom qui signifie « Dans le réseau », écrit en un seul mot) est un hebdomadaire jeune, qui a fait son apparition en 2012. En décembre 2015, il s’est vendu en moyenne à plus de 84 000 exemplaires, ce qui en fait le quatrième hebdomadaire d’actualité en Pologne (le numéro 1 des hebdomadaires d’actualité s’est vendu le même mois à 142000 exemplaires en moyenne). Il a été créé par un groupe de journalistes conservateurs qui ont aussi développé un des plus grands sites d’information de droite en Pologne : wPolityce.pl. Cet hebdomadaire est un habitué des couvertures « chocs » ou « polémiques ».
    La couverture du numéro paru le 15 février a suscité comme on pouvait s’y attendre des réactions négatives dans plusieurs médias internationaux. De manière récurrente, les auteurs des articles traitant ce sujet ont parlé d’un hebdomadaire « ultra-conservateur », « d’extrême droite », « xénophobe » ou « raciste », et ils ont cité les comparaisons avec la propagande fasciste ou nazie d’avant-guerre qui circulaient sur les réseaux sociaux. Cela a été le cas par exemple du site de blogs Big Browser du journal Le Monde, du site Au Féminin, de RT en français, du Huffington Post UK, du journal italien Corriere della Sera et du média public allemand Deutsche Welle. Ce dernier média a toutefois rappelé l’existence d’autres couvertures récentes dans le même style, comme celle du magazine Focus en Allemagne. Le site Breitbart s’est quant à lui fait qualifier d’extrême droite par le Washington Post pour avoir parlé de cette couverture de manière simplement descriptive. Une description de Breitbart reprise par le Daily Mail chez nos voisins britanniques. Côté critiques, les auteurs contestent le message véhiculé en couverture de wSieci qui ferait, d’après eux, référence aux multiples agressions de la Saint-Sylvestre à Cologne. Ils en profitent pour véhiculer l’information fausse lancée par des médias belges sur le fait qu’il n’y aurait que 3 réfugiés parmi les inculpés de Cologne. Ce mensonge, qui avait été rapidement démenti par le procureur de Cologne, est donc utilisé pour discréditer les allégations supposées de l’hebdomadaire polonais. Cette stratégie a été adoptée, entre autres, par Direct Matin, le Washington Post, le journal espagnol El Mundo…

    Le premier des deux articles auxquels la couverture de wSieci renvoie, « L’enfer de l’Europe » (intitulé « Viol islamique » dans le sommaire du numéro), est une liste non exhaustive des nombreux viols et agressions perpétrés depuis la mi-2015 par des demandeurs d’asile ou immigrés de fraîche date contre d’autres « migrants » dans les centres d’accueil et aussi contre des autochtones en Allemagne, au Danemark, en Suède et en Norvège, avec également un rappel des agressions contre les automobilistes, les chauffeurs routiers et les habitants à Calais. En introduction, la journaliste Aleksandra Rybińska affirme que l’on assiste au choc de deux civilisations qui se sont combattues pendant quatorze siècles, et que les musulmans qui viennent en Europe portent dans leur conscience collective le conflit avec le monde européen. Le deuxième article, « L’Europe veut-elle se suicider ? » (« Le suicide de l’Europe » dans le sommaire du numéro), est de la plume de Bronisław Widlstein, un grand nom du journalisme en Pologne et aussi de l’opposition étudiante au régime communiste à la fin des années 70, exilé en France dans les années 80 et revenu en Pologne en 1989. Wildstein rappelle qu’en invitant les immigrés en situation irrégulière à venir en Allemagne, Angela Merkel a violé les traités européens avec le soutien de Bruxelles. Wildstein pose la question de la survie de l’Europe et reproche aux élites européennes de refuser toute discussion sur les implications sociales d’un tel afflux d’immigrants de culture étrangère à la nôtre. Selon les auteurs des deux articles, le principal problème c’est le nihilisme européen et le relativisme des habitants du continent par rapport à leurs propres normes et valeurs traditionnelles, ce qui les rend incapables d’imposer leurs modes de conduite aux nouveaux arrivants : « Les arrivants comprennent que l’Europe contemporaine est un lieu où les croyances et normes anciennes sont mortes. Dans cette situation, ils se réfèrent à la civilisation qu’ils connaissent, c’est-à-dire la leur. ».

    La couverture de l’hebdomadaire porte donc un double sens. Il ne s’agit pas que des viols d’européennes par des immigrants, mais du viol d’une Europe quasi-consentante par le monde islamique. Rien à voir en tout cas avec la propagande fasciste ou nazie d’avant-guerre. La couverture de wSieci reflète la liberté de ton et la diversité d’opinions de rigueur dans les médias polonais. Des médias où la « pensée unique européenne », la « bien-pensance » et le « politiquement correct » ne représentent qu’un courant parmi d’autres.

    http://fr.novopress.info/198868/viol-islamique-leurope-couverture-politiquement-incorrecte-dun-magazine-polonais/

     

  • Les CRS parlent , la guerre civile est imminente

    VEUILLEZ LIRE, NE SERAIT-CE QUE POUR ETRE INFORMES DE CE QUE LES MEDIAS VOUS CACHENT…

    Voici le reportage « Journal d’un CRS » que vous ne trouverez nulle part ailleurs car totalement interdit !

    PAROLES DE POLICIER :  (Prenez le temps de lire jusqu’au bout)

    Ce journal de bord relate le quotidien des missions dont sont chargées nos CRS. Il ne s’agit nullement d’un texte d’anticipation mais de la narration sur le vif du début de la guerre civile qui a commencé sur notre sol. Pour le moment, cette guerre civile est contenue dans le périmètre de

    «La Jungle» à Calais. Comme nous le prévoyons, attendez-vous à ce qu’elle se propage dès que sera donné le signal de l’assaut général. Un assaut minutieusement préparé contre la France. Contre notre civilisation. Contre vous…

    Ce CRS raconte  :

    « Au rassemblement, on nous demande une fois de plus de ne pas dire ce qui se passe ici aux gens que l’on connaît. IL FAUT CACHER LA VÉRITÉ comme l’argent qui leur est donné chaque jour, les 3 repas par jour offerts, la nourriture distribuée directement au camp, les vêtements souvent neufs, le fait qu’ils aient tous, je dis bien TOUS, des smartphones dernière génération (ceux que l’on ne peut pas se payer en travaillant), les soins gratuits à outrance − d’ailleurs je plains les pompiers du coin − le fait qu’ils détruisent une partie de la nourriture qui leur est offerte car ils n’ont pas ce qu’ils ont commandé… »

    Une honte de les garder sur notre sol !

    « La matinée a été longue. Très longue. Le manque de repos sur cette mission commence à se faire sentir. Enchaînement incessant des services à différents horaires… De jour comme de nuit. Qu’il vente, qu’il pleuve, qu’il neige… Enfin… Nous ressentons du dégoût à ne pouvoir faire du travail de police, grandir, ici et là, dans des conditions dangereuses. Nous sommes là et las.

    En surveillance sur une bande d’arrêt d’urgence pendant six heures (endroit où l’on dit que la durée de vie est calculée statistiquement à moins de quinze minutes) constatant, impuissants, que les routiers de tous les pays empruntant cette voie, se moquent de nous, policiers présents… Ils débouchent sur ces voies rapides sans prendre gare aux véhicules déjà sur cet axe, à toute allure, nous rasent sans ralentir, s’engagent devant nos yeux sans respecter les règles de sécurité, les règles de priorité ni le code de la route… Nous sommes frôlés par ces semi-remorques lancés à plus de 90 km/h, ce qui rajoute au mauvais temps, une dimension surréaliste. En d’autres endroits, nous jouons les «cônes de Lübeck», ces fameux cônes en plastique orange aux bandes blanches réfléchissantes, qui servent à matérialiser un accident, un danger ou des travaux, posés devant des trous dans le grillage qui coûte une fortune. À chaque trou bouché ou pas, un ou deux policiers restent là, sous les caprices des éléments et du temps, à attendre une potentielle attaque !

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  • La réalité derrière l’arc-en-ciel de l’Afrique du Sud

    Lorsque le 5 décembre 2013, le gouvernement sud-africain annonce officiellement la mort de « Madiba Nelson Mandela », c’est un hommage quasi-unanime que rend la communauté internationale à celui qui avait contribué par son combat quotidien,  à la chute du système de ségrégation raciale (apartheid), mis en place en 1948. Mais derrière ce manichéisme, dont la presse nous abreuve depuis des décennies, la réalité est moins multicolore qu’elle n’y paraît sous l’arc-en-ciel sud-africain. Décryptage d’un pays qui s’enfonce lentement vers l’explosion.

    Le 27 avril 1994, les premières élections législatives multiraciales portent au pouvoir l’African National Congress (ANC) de Nelson Mandela qui remporte 63% des suffrages loin devant les 20% du très blanc National Party de Frederik de Klerk et  du zoulou Inkhata Freedom Party avec 11% des voix. Après avoir passé 18 ans sur l’île-prison de Robben Island où il était enfermé depuis le procès de Rivonia en 1964, 6 ans dans une prison près de Paarl et ses 2 dernières années en résidence surveillée,  Nelson Mandela prête enfin serment comme le premier Président noir de l’Afrique du Sud. C’est le dernier pays de l’Afrique, dirigé par des blancs (afrikaners), a enfin avoir accordé à sa majorité noire le droit de vote après le Zimbabwe en 1980 et la Namibie en 1990. Avec son arrivée au pouvoir, le pays peut désormais oublier ses 3 ans de guerre civile (1991-1994) qui ont précipité les ethnies les unes contre les autres, les noirs contre les afrikaners ou divisé tous les partis politiques sur les alliances à adopter. L’ANC avait alors basé le programme de sa campagne sur une Afrique du Sud non raciale, sociale et égalitaire.

    Dès le début de sa présidence, Mandela va subir les pressions, non seulement de la part des cadres de l’ANC mais aussi des tenants de l’ancien régime. Les premiers reprochent au héros de la lutte contre l’apartheid et prix  Nobel de la paix d’avoir une attitude trop conciliante vis-à-vis des afrikaners quand ces derniers lui reprochent à leur tour de tenter de supprimer la culture boer. Au sein du gouvernement multiracial qui a consacré la nomination de 2 vice-présidents (Thabo Mbeki pour l’ANC et De Klerk pour le NP), c’est la crispation. Il éclate en juin 1996 après la proclamation de la nouvelle constitution. Aucune des demandes du NP n’a été satisfaite, de l’enseignement libre en afrikaans au droit des patrons de fermer leurs usines en cas de grève. Marginalisé, le NP va se dissoudre en 2004 et laisser ses membres les plus conservateurs, rejoindre le Freedom Front. Ce parti d’extrême-droite de l’afrikanerdom qui avait accepté de rejoindre in extrémis les élections contre la vaine promesse d’un référendum sur la création d’un volkstaat (état)  blanc.

    La mise en place de l’Affirmative action, qui impose un certain quota de blancs, noirs, indiens dans les entreprises, va jeter dans les rues des milliers de petits blancs que l’ancien système protégeait à outrance. Si le gouvernement accélère la construction de centaines de milliers de logements avec accès à l’eau potable, la réforme agraire de redistribution des terres tarde à venir et le programme social est rapidement abandonné au profit d’un choix économique plus libéral. La corruption entre de plein fouet dans le gouvernement avec ce scandale qui va forcer Winnie Madikezla-Mandela à démissionner de son poste de vice-ministre de la Culture, seulement quelques mois après sa prise de fonction. L’épouse de Nelson Mandela est sulfureuse, suspectée d’avoir organisé le meurtre d’un opposant au sein de l’ANC et tient régulièrement un discours très radical qui plaît aux noirs issus des townships mais qui déplaît fortement à l’ANC. La politique étrangère du pays sera un échec palpable qui écornera l’image de Mandela. Lors de son départ du pouvoir (1999), sa présidence est jugée internationalement plus que mitigée. On est loin de l’image édulcorée voulue par le film « Invictus », produit par l’acteur Clint Eastwood, montrant copieusement un Nelson Mandela réussissant à rassembler pacifiquement les ennemis d’hier sous son aile. Les tensions raciales demeurent présentes comme les inégalités sociales qui ont renforcé le pouvoir des principaux syndicats de gauche comme la COSATU.

    L’après-Mandela a vu se succéder le falot Thabo Mbeki (1999-2008)  dont la présidence rejeta  systématiquement en bloc la thèse selon laquelle le syndrome d’immunodéficience ne serait pas lié au VIH, accusant les groupes pharmaceutiques de se faire de l’argent sur le dos de l’Afrique et refusant tous traitements anti-rétroviraux (l’Afrique du Sud a été toutefois  le premier pays d’Afrique à légaliser l’homosexualité).  Puis le fantasque et controversé Jacob Zuma  qui incarne aujourd’hui  « l’appétit insatiable d’enrichissement et de pouvoir qui règne parmi les cadres de l’ANC ». Avec 42% de jeunes de moins de 30 ans, la hausse constante des prix, une croissance en berne,  le népotisme qui frappe le gouvernement,  cette mosaïque d’ethnies et de clans qu’est l’Afrique du Sud menace aujourd’hui d’éclater dangereusement.

    De nouvelles velléités indépendantistes ont refait surface avec des rois traditionnels qui ne cachent plus leur volonté de recouvrir ces indépendances acquises du temps de l’apartheid et qui les avaient érigés en bantoustans autonomes. Une partie de l’électorat noir s’est de nouveau radicalisé (notamment parmi les étudiants qui n’hésitent pas à s’attaquer aux statues représentant des figures du panthéon afrikaner) et a rejoint les rangs du populiste de gauche Julius Malema, dont le mouvement est devenu le second parti d’opposition noir lors des élections de 2014. Expulsé de l’ANC, cet ambitieux politicien, toujours coiffé d’un béret rouge révolutionnaire, ne cache pas son admiration pour Robert Mugabe, président du Zimbabwe (qui a ruiné économiquement son pays), ni sa haine des afrikaners à qui il a promis à chacun une balle. Sa verbe fait mouche auprès des déçus de l’ANC qui peine à réduire ces fameuses inégalités et les townships qui restent encore une mauvaise vitrine de l’Afrique du Sud post-apartheid. Pourtant le pays reste encore très attractif pour ses voisins avec un revers de médaille. L’immigration en masse, notamment dans les régions minières, a provoqué de fortes tensions l’année dernière avec des émeutes anti –migrants ou des grèves qui se sont terminées dans le sang comme avec la répression de Marikana en 2014 (34 morts, 78 blessés).

    La mort de Nelson Mandela a brisé tous les remparts de tolérance que cette figure tutélaire imposait naturellement à l’Afrique du Sud. Si les tensions raciales n’ont pas encore mené le pays vers une guerre civile, les disparités demeurent. Aucune des communautés ne se mélange encore. Pis les afrikaners se sont réfugiés dans des quartiers résidentiels ultra –sécurisés avec la nouvelle classe émergente de de la bourgeoisie noire (Blacks diamonds) ou dans des villes-forteresse, refusant le moindre contact avec des africains (Orania). Avec 45 meurtres par jour en moyenne, le pays reste l’un des états de l’Afrique australe les plus dangereux.  2000 à 4000 fermiers blancs ont été tués depuis 1994. Démobilisés avec la fin de l’apartheid, les anciens guérilleros de l’aile militaire de l’ANC (Umkonto We Sizwe ou fer de lance de la nation) ou du PanAfrican Congress se sont reconvertis en meurtriers. Pour protester contre ce qu’ils considèrent comme « un génocide », les leaders afrikaners ou des chanteurs connus ont lancé conjointement une campagne appelée « Octobre rouge » (2013). Drapeaux de l’ancienne Afrique du Sud, protection des monuments liés à l’histoire boer, les afrikaners (8% de la population) réclame toujours l’établissement d’un Volkstaat.  Le violent assassinat en 2010 du trublion leader du mouvement de résistance afrikaner (AWB), Eugène Terreblanche, a laissé une extrême-droite orpheline mais néanmoins toujours présente dans la vie politique du pays.  Fracturée en divers groupes, elle a essayé d’organiser depuis 1994 des tentatives de déstabilisation, sans grands succès. Son vote est tout aussi divisé  lors des élections et se reporte majoritairement vers le Democratic Party, qui bien que multiracial et premier parti d’opposition, a placé une afrikaner (Helen Zille) à la tête de la province du Cap depuis 2009.

    Leur situation en Afrique du Sud reste pourtant toujours dominante. 80 % des entreprises sont toujours dirigées par des afrikaners, « le chômage touche plus de 25 % de la population noire, contre environ 5 % chez les Blancs », ils ont accès à un meilleur enseignement  et gagne toujours 6 fois plus qu’une famille noire tout comme la communauté indienne d’Afrique du Sud qui dirige les activités commerciales du pays. Mais pour les plus conservateurs d’entre eux qui restent actifs au Freedom Front ou au National Front, les afrikaners sont victimes « d’un apartheid à l’envers » et craignent que le pays ne devienne un nouveau Zimbabwe.  

    En 2016, le pays va donc devoir faire face à d’importants défis. Acteur majeur des BRICS (organisation composée du Brésil, la Russie, l’Inde et de la Chine), l’Afrique du sud connaît déjà de fortes tensions sociales et raciales (en février des émeutes entre noirs et afrikaners ont éclaté sur le campus de l’université de Pretoria), une monnaie (Rand) qui a chuté  et perdu ¼ de sa valeur face au dollar, un président accusé de corruption et contesté au sein même de l’ANC, déjà victime d’une scission de son parti en 2008. Si le pays reste encore un des géants du continent africain, les espoirs des 1994 se sont définitivement envolés. L’Afrique du Sud est désormais au bord de la guerre civile et les élections municipales prévues en août 2016 vont être déterminantes pour l’avenir du pays.  

    La nation arc-en-ciel a définitivement enterré Nelson Mandela ! Elle écrit un nouveau chapitre de son histoire déjà bien tumultueuse.

    Frédéric de Natal

    http://www.vexilla-galliae.fr/actualites/europe-international/1834-la-realite-derriere-l-arc-en-ciel-de-l-afrique-du-sud

  • La vie d’immigré payée par le contribuable français

    Une famille de neuf réfugiés roumains vit depuis plus de cinq ans dans une résidence hôtelière : 5 300 euros par mois payés par le Samu social, donc le contribuable. Au plus grand bénéfice du propriétaire, qui touche avec toutes les familles « relogées » dans sa résidence plus de deux millions d’euros par an. Extrait d’Envoyé spécial du 25 février 2016. Un document à ne pas montrer aux agriculteurs…


    Envoyé spécial. Logés à l'hôtel depuis plus de 5 an pour 5 300 euros par mois.
    Envoyé spécial. Logés à l’hôtel depuis plus de 5 an pour 5 300 euros par mois.

    http://www.medias-presse.info/la-vie-dimmigre-payee-par-le-contribuable-francais/50037

  • La Lettre d’Allemagne – N°7

    Dernières nouvelles : notre correspondant de Hambourg nous donne deux informations de ce  jour :

    – Selon Die Welt, la Bavière aurait pris toutes les dispositions pour fermer les frontières en quelques heures. 25.000 migrants marchent vers la frontière macédonienne depuis Athènes (FAZ). La route est pourtant fermée …
    – Sur NDR Info (*) on évoquait ce matin l’état de préparation de l’Italie, face à la vague de migrants qui s’annonce, depuis la côte africaine et, de nouveau, albanaise : c’est de là, en effet, que devraient tenter de joindre l’Europe occidentale les migrants bloqués en Grèce.
    La fermeture du col du Brenner – cette fois-ci, c’est l’Autriche qui ferme … – devrait logiquement détourner le flot vers Nice : bienvenue en France, pourront dire en chœur messieurs Cazeneuve et Estrosi.


    Trois élections

    A bientôt deux semaines de trois élections capitales aux parlements du Bade-Wurtemberg, de Rhénanie-Palatinat et de Saxe-Anhalt, la position de la chancelière fédérale sur la scène intérieure est plus compliquée que jamais.

    Au pays de Bade, le Vert, conservateur et catholique Winfried Kretschmann pourrait ravir ce bastion de la CDU – elle préside à Stuttgart depuis 1952 – à la barbe de Guido Wolf, homme-lige de Merkel, tandis que le SPD cherche désespérément à maintenir une distance de sécurité vis-à-vis de l’AfD (Alternative für Deutschland) : les derniers sondages placent CDU et Verts au coude-à-coude à 30%, le SPD à 15% et l’AfD à 10%, le parti Libéral (FDP) et le parti de Gauche (Die Linke) se battant pour éviter la disparition (seuil à 5%).

    Kretschmann a visiblement séduit nombre de sympathisants de la CDU, en montrant plus d’empressement que Wolf à soutenir la politique de Merkel sur les migrants. C’est donc plutôt à l’AfD qu’il faut chercher les sympathisants disparus du SPD. Une chose est certaine : la seule coalition bicolore possible sera verte et noire (couleur de l’Union CDU/CSU). En théorie, une coalition tricolore est possible, mais hautement improbable et clairement instable. Le SPD devrait, selon toute vraisemblance, se contenter d’être la première force d’opposition dans la nouvelle assemblée.

    En Rhénanie-Palatinat, le SPD, actuellement aux affaires, devrait céder sa place à la CDU de Julia Glöckner, vice-présidente du parti. Les deux formations politiques y totalisent environ 70% des intentions de vote, et seront contraintes à la « Grande Coalition », aucun supplétif habituel – Verts ou FDP – n’alignant des effectifs suffisants pour aider l’un des deux gros à atteindre la majorité absolue. L’AfD devrait, là aussi, faire son entrée au Landtag, à un niveau comparable aux Verts.

    Mais c’est en Saxe-Anhalt que s’annonce le coup de tonnerre, avec une AfD qui pourrait tutoyer la barre des 20%, et un SPD, là encore en difficulté, qui voit se profiler le spectre d’une quatrième place à 15%. L’érosion lente mais régulière de la CDU, qui reste la première force politique du Land, à 30%, et la bonne tenue de Die Linke, qui se maintient au-dessus de 20%, compliquent singulièrement la situation : on ne peut aujourd’hui exclure l’absence de majorité de gouvernement au soir de l’élection, si les Verts ou le FDP parviennent à franchir le seuil des 5% et à entrer au parlement d’un Land que l’on présente volontiers comme la « Silicon Valley » de l’Allemagne. La « Grande Coalition », de toute façon inéluctable, ne suffirait pas alors à assurer la majorité absolue. Elle se trouvera confrontée à une opposition encore jamais vue – 40% – de partis « hors-système ».

    Ce que les Allemands vont découvrir à cette occasion, c’est aussi que la « Grande Coalition » devient leur horizon politique pour l’instant indépassable – à l’exception notable du Bade-Wurtemberg, où la CDU va être victime d’un hold-up politique. Et leur inquiétude devant l’incapacité de l’exécutif fédéral à juguler le flot des migrants ne devrait pas s’en trouver apaisée.

    Angela Merkel sortira affaiblie de ces élections : directement, à Stuttgart, où Wolf devrait prendre acte de la perte d’un quart de son électorat en cinq ans, comme à Magdeburg, et indirectement, du fait du recul général de son partenaire de coalition, le SPD de Sigmar Gabriel. On voudra bien se souvenir ici que les plus fervents soutiens de la chancelière se trouvent aujourd’hui au SPD et chez les Verts, bien plus qu’au sein de son propre parti. La montée, lente mais régulière de l’AfD, à l’ouest, et son enracinement – qui reste à confirmer, mais qui constituerait une nouveauté par rapport à la séquence éphémère des « Republikaner » des années 1990, en lien avec les migrations générées par les soubresauts de l’ex-Yougoslavie – au sein d’une couche moyenne négligée et méprisée, sera également comptée à son passif.

    Il reste pourtant à la chancelière une petite chance de renverser la tendance et de faire mentir les sondages, avec le sommet UE/Turquie du 7 mars prochain : nul doute qu’elle s’y emploiera activement à obtenir d’Erdogan qu’il tienne ses engagements – cela ne devrait pas convaincre grand monde. Bien plus sûrement, elle devrait profiter de la fermeture des frontières sur ses marches méridionales : en réalité, les effets en sont déjà perceptibles en Bavière. Elle pourra alors remercier le chancelier autrichien et le premier ministre hongrois… et voler au secours de son nouvel ami d’Athènes.

    François Stecher
    26/02/2016

    Note :

    NDRLa Norddeutscher Rundfunk est un organisme de droit public basé à Hambourg, membre de l’ARD. Il s’agit du service public audiovisuel pour les Länder de Basse-Saxe, Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, Schleswig-Holstein et la ville-État de Hambourg.

    Revue de presse

    • Crise des réfugiés / Allemagne

    FAZ (Frankfurter Allgemeine Zeitung) – 22.02.16 – Collier, économiste spécialiste du développement
    « La politique des réfugiés de Merkel est condamnable »

    L’économiste doute de la volonté de s’intégrer des réfugiés. Il dit que l’Allemagne ne sauve pas les bons.
    http://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/paul-collier-ueber-angela-merkels-fluechtlingspolitik-14068937.html

    FAZ – 24.02.16 – Crise des réfugiés
    77% des migrants arrivés en janvier n’avaient pas de papiers d’identité
    L’immense majorité des réfugiés qui arrivent en Allemagne n’a pas de papiers valides. Selon les organisations de défense des droits de l’homme, il y a une bonne raison à cela.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/fluechtlingskrise-77-prozent-der-migranten-im-januar-ohne-ausweispapiere-14087731.html

    FAZ – 25.02.16 – « Une hypothèse purement technique »
    Le gouvernement table sur 3,6 millions de réfugiés d’ici 2020
    Personne ne peut oser aujourd’hui un pronostic sérieux. Ainsi, le gouvernement fédéral table globalement sur un demi-million de réfugiés par an. Actuellement, les « remigrants » afghans sont récompensés avec 700 euros.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/deutschland-rechnet-mit-3-6-millionen-fluechtlinge-bis-2020-14089561.html

    FAZ – 24.02.16 – Jugement après les agressions de Cologne
    Ne pas perdre la vue d‘ensemble
    Il faut saluer le premier jugement en lien avec la nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne. Pourtant, la crise des réfugiés ne sera réglée ni par des sanctions pénales ni par un effort sur les expulsions. Un commentaire.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/urteil-nach-koelner-uebergriffen-den-blick-fuers-ganze-nicht-verlieren-14088091.html

    Die Welt – 25.02.16 – Délits et crimes de migrants
    Un accident provoqué par un raton-laveur est-il plus important qu’un coup de pied donné à une femme enceinte
     ?
    La police de la Hesse renonce à diffuser des rapports sur la criminalité des réfugiés « faute d’intérêt manifesté par le public ». Au lieu de quoi on rend compte d’incidents de moindre importance. Le ministre de l’Intérieur est en difficulté.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article152633768/Waschbaer-Unfall-wichtiger-als-Tritt-gegen-Schwangere.html

    • Elections, sondages & opinions

     Die Welt – 21.02.16 – Politique des réfugiés
    Wolf et Klöckner perdent patience avec Merkel
    Les candidats têtes de liste de la CDU dans le Sud-Ouest redoutent de perdre des voix du fait de la politique des réfugiés de Merkel, et l’expriment ouvertement dans une déclaration commune. Le SPD et les Verts prennent la défense de la chancelière.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article152482809/Wolf-und-Kloeckner-verlieren-ihre-Geduld-mit-Merkel.html

    Die Zeit – 22.02.16 – Politique des réfugiés
    Les candidats têtes de liste de la CDU demandent un contingent journalier
    Julia Klöckner et Guido Wolf prennent position contre la politique des réfugiés d‘Angela Merkel. Sigmar Gabriel, patron du SPD, leur reproche d’affaiblir l’autorité de la chancelière.

    http://www.zeit.de/politik/2016-02/fluechtlingskrise-julia-kloeckner-guido-wolf-tageskontingente-merkel

    FAZ – 22.02.16 – Sondages sur les élections aux Landtage
    Seule l’AfD progresse
    Les élections aux Landtage pourraient se transformer en vote de protestation. Selon un très récent sondage, en Saxe-Anhalt l’AfD distance le SPD. A Mayence et Stuttgart, l’écart diminue.
    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/umfragen-zu-landtagswahlen-nur-die-afd-legt-zu-14083860.html

    Die Welt – 22.02.2016 – Sondage électoral
    L’AfD dépasse le SPD pour la première fois en Saxe-Anhalt
    Environ trois semaines avant les élections au Landtag de Saxe-Anhalt, l’AfD devance le SPD. Même dans le Land le plus peuplé [ndT : Rhénanie du Nord-Westphalie], la droite populiste progresse et serait actuellement la troisième force politique.

    http://www.welt.de/politik/article152484764/AfD-ueberholt-in-Sachsen-Anhalt-erstmals-die-SPD.html

    Die Welt – 22.02.16 – Sondage électoral
    Gabriel et le SPD seront les grands perdants
    Les sondages en vue des trois élections au Landtag laissent entrevoir un avenir sombre aux « partis populaires » [ndT : on désigne ainsi la CDU/CSU et le SPD]. Le SPD, en particulier, devrait accuser des pertes douloureuses. La veste électorale qui menace endommagera la stabilité du pays.

    http://www.welt.de/debatte/kommentare/article152518617/Gabriel-und-die-SPD-werden-die-grossen-Verlierer-sein.html

    FAZ – 23.02.16 – Escalade à Clausnitz
    Là d’où le politique se détourne, le tribalisme devient la norme
    Qui crie devant un bus de réfugiés « Nous sommes le peuple » ? Il ne faut pas croire que les gens qui expriment ainsi leur rancune ordinaire sont à moitié aussi stupides qu’ils en donnent l’air.

    http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/debatten/clausnitz-zeigt-dass-tribalismus-alltag-wird-14084630.html

    Die Welt – 24.02.16 – Tendance électorale
    La cote de Merkel bondit
    Est-ce que cela s’annonce bien ? La chancelière fédérale Angela Merkel peut à nouveau se réjouir d’un surcroît de sympathie. Cependant, l’AfD progresse également. De nombreux citoyens considèrent avec pessimisme l’avenir de l’Union européenne.

    http://www.welt.de/politik/article152585697/Merkels-Beliebtheit-steigt-sprunghaft-an.html

    Handelsblatt – 24.02.16 – Protestation contre les demandeurs d‘asile
    Le nombre des extrémistes de droite augmente
    Le débat sur la politique des réfugiés prend un tour de plus en plus émotionnel. Le Verfassungsschutz met en garde contre un extrémisme de droite en augmentation. Ce qui préoccupe avant tout, c’est qu’il gagne les couches moyennes.

    http://www.handelsblatt.com/politik/deutschland/asylprotest-zahl-der-rechtsextremisten-nimmt-zu/13009954.html

    Die Welt – 24.02.16 – Femme et chef d’entreprise à Cologne
    « Je suis une migrante et me fais traiter de nazie »
    Emitis Pohl, chef d’entreprise de Cologne, a fui l’Iran à l’âge de 13 ans. Après les agressions de la Saint-Sylvestre, cette musulmane demande une ligne claire contre les réfugiés criminels. A cause de cela, elle récolte la haine.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article152594591/Ich-bin-Migrantin-und-werde-als-Nazi-bezeichnet.html

    FAZ – 25.02.16 – Critique télé : Maischberger
    Les politiciens et le citoyen majeur
    On peut parfois apprendre des choses d‘un Talkshow. Par exemple, chez Sandra Maischberger, est apparu clairement pourquoi la crise des réfugiés pourrait conduire à une crise politique intérieure.

    http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/medien/tv-kritik/tv-kritik-maischberger-politiker-und-der-muendige-buerger-14089560.html

    FAZ – 25.02.16 – Etude à Dresde
    « Pegida et l‘AfD sont les mêmes »
    Celui qui manifeste avec Pegida vote visiblement pour l’AfD : l’Alternative für Deutschland trouve de plus en plus les faveurs des partisans du mouvement de protestation, selon une nouvelle étude. La droite populiste parvient ainsi à se répandre dans toute l’Allemagne.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/studie-aus-dresden-pegida-und-afd-sind-dasselbe-14090416.html

    Die Welt – 25.02.16 – Bade-Wurtemberg
    Kretschmann se fait huer lors du « tour des éléphants »
    Echange de coups entre candidats têtes de liste aux élections au Landtag du Bade-Wurtemberg : le ministre-président Winfried Kretschmann voulait démystifier l’AfD. Mais de nombreux auditeurs lui sont tombés dessus.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article152619483/Kretschmann-wird-bei-Elefantenrunde-ausgebuht.html

    Die Welt – 26.02.16 – SPD en Saxe-Anhalt
    Tout, mais pas quatrième derrière l’AfD !
    A l’occasion de l’élection au Landtag de Saxe-Anhalt, le SPD, parti de la coalition gouvernementale, doit redouter une débâcle. Pour la tête de liste Katrin Budde, le rêve d’accéder à la présidence du Land menace de se briser, par la faute de l’AfD.

    http://www.welt.de/politik/article152670892/Alles-nur-nicht-auf-Platz-vier-hinter-der-AfD.htmlt

    • Crise des réfugiés / Europe centrale & balkanique

    FAZ – 23.02.16 – Crise des réfugiés
    La Slovénie engage l’armée pour sécuriser la frontière
    Le parlement slovène autorise l’engagement de soldats pour surmonter la crise des réfugiés. En cas de nécessité, l’armée pourra utiliser la force.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/armee-sichert-slowenien-grenze-in-fluechtlingskrise-14085467.html

    Die Welt – 24.02.16 – Réfugiés
    La route des Balkans est fermée, la situation en Grèce s’exacerbe
    Les Etats des Balkans ferment leurs frontières, ne laissant plus passer que les Syriens et les Irakiens. Le reflux vers la Grèce s’amplifie. Athènes met en garde : d’ici une semaine on ne pourra plus accepter personne.

    http://www.welt.de/politik/ausland/article152583535/Balkanroute-dicht-Lage-in-Griechenland-spitzt-sich-zu.html

    FAZ – 24.02.16 – Référendum
    Les Hongrois devraient s’exprimer par référendum sur les contingents de réfugiés
    En Hongrie, on devrait se prononcer par référendum sur le système des contingents de réfugiés. Dans le même temps, l’Autriche et quelques Etats balkaniques accroissent la pression sur l’Union européenne.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/volksabstimmung-ungarn-sollen-ueber-fluechtlingskontingente-abstimmen-14088178.html

    Die Welt – 24.02.16 – Conférence des Balkans
    L’Autriche veut en finir avec le « laissez passer » des réfugiés
    Les pays de la route de l’Ouest des Balkans considèrent qu’ils sont contraints de prendre des mesures nationales. Lors de la réunion de Vienne, c’est surtout l’Autriche qui annoncé de telles mesures, qui mettent l’Europe sous pression.

    http://www.welt.de/politik/ausland/article152599903/Oesterreich-will-das-Durchwinken-von-Fluechtlingen-beenden.html

    Handelsblatt – 25.02.16 – Politique des réfugiés en Europe
    La grande illusion des Autrichiens
    Le cavalier seul de l’Autriche et des Etats balkaniques dans la crise des réfugiés accélère la chute de l’Europe. Sans la Grèce et l’Allemagne, il n’y a pas de solution.

    Un commentaire.
    http://www.handelsblatt.com/politik/international/fluechtlingspolitik-in-europa-die-grosse-illusion-der-oesterreicher/13014942.html

    FAZ – 25.02.16 – Controverse sur les réfugiés
    La Grèce ne veut pas être transformée en « entrepôt à humains »
    Le conflit diplomatique entre la Grèce et l’Autriche s’est encore exacerbé. Athènes rappelle son ambassadeur. Le pays craint un gigantesque reflux si les réfugiés ne peuvent plus gagner l’Europe du Nord par la route des Balkans.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/streit-um-fluechtlinge-griechenland-will-kein-lagerhaus-fuer-menschliche-seelen-werden-14090411.html

    Die Welt – 25.02.16 – Crise des réfugiés
    Tsipras menace de bloquer politiquement l‘UE
    Alexis Tsipras a mis l’UE en demeure de mettre en œuvre les mesures pour contenir le flot des réfugiés. Il n’acceptera pas, dit-il, de voir la  Grèce se transformer en « dépôt pour êtres humains ».

    http://www.welt.de/politik/ausland/article152622575/Tsipras-droht-mit-Blockade-der-EU-Politik.html

    Die Welt – 25.02.16 – Conférence de Vienne
    L’UE menace d’exploser à la tête de Merkel, à la joie de Poutine
    Il est possible que les Etats européens partisans du « non » parviennent à contenir le flot des réfugiés, sauvant ainsi l’avenir de la chancelière. Pour autant, le comportement à courte vue de Merkel a plongé l’UE dans une crise existentielle.

    http://www.welt.de/debatte/kommentare/article152613746/Die-EU-fliegt-Merkel-gerade-um-die-Ohren-zur-Freude-Putins.html

    FAZ – 25.02.16 – Premier ministre Orban
    « Le ton employé en Allemagne est agressif »
    Le premier ministre hongrois considère que la sécurité de l’UE est menacée. Il fulmine contre la politique allemande. Et n’a aucune compassion pour la Grèce.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/fluechtlingskrise-viktor-orban-sieht-eu-sicherheit-bedroht-14089716.html

    FAZ – 25.02.16 – Crise des réfugiés
    Scènes d’un couple qui se brise
    Depuis que le chef du gouvernement autrichien Faymann a pris un autre chemin, Merkel n’est plus que pour le SPD et les Verts la chancelière des cœurs. Le destin de sa politique des réfugiés se décidera lors du sommet avec la Turquie.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/fluechtlingskrise-szenen-einer-gescheiterten-ehe-14091046.html

    Die Welt – 25.02.16 – Crise des réfugiés
    « L’UE va vers l‘anarchie »
    La réunion des ministres de l’Intérieur, à Bruxelles, montre une Union à la croisée des chemins. L’Autriche menace Athènes d’une exclusion de l’Espace Schengen ; les Grecs se sentent abandonnés et se voient comme « le Liban de l’Europe ».

    http://www.welt.de/politik/ausland/article152638620/Die-EU-steuert-in-die-Anarchie-hinein.html

    • Divers

    Die Welt – 19.02.16 – « La semaine d’Eckhard Fuhr »
    Maintenant, c’est le loup qui menace nos réfugiés
    A Munster, un loup rôde autour d’un hébergement. Peut-on persuader une mère syrienne de ne se faire aucun souci, parce que le méchant loup ne serait qu’un personnage de conte de fées ? Est-ce qu’on connaît Le Petit Chaperon rouge en Syrie ?

    http://www.welt.de/debatte/kolumnen/Fuhrs-Woche/article152431207/Jetzt-bedroht-auch-der-Wolf-unsere-Fluechtlinge.html

    Die Welt – 24.02.16 – Viande de porc
    Un favori des Allemands en crise
    Que ce soit pour des raisons de santé ou religieuses, la consommation de viande de porc régresse rapidement. Sa réputation dans les grosses agglomérations est ruinée. Cela touche durement les paysans.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article152610533/Ein-Favorit-der-Deutschen-in-der-Krise.html

    Hamburger Abendblatt – 25.02.16 – Impureté
    Des substances nocives dans la bière – 14 marques appréciées concernées
    Une étude a mis en évidence la présence d’herbicides dans différentes bières. Jever est sévèrement touché, Beck’s s’en sort particulièrement bien.

    http://www.abendblatt.de/ratgeber/article207087985/Forscher-finden-Unkraut-Vernichtungsmittel-Glyphosat-in-Bier.html

    http://www.polemia.com/la-lettre-dallemagne-n7/

  • Agressions de Cologne : « oui, il y a un racisme qui insinue qu’on peut violer une non-musulmane sans conséquences »

     Je viens d’entendre, dans la revue de presse de France-Inter, quelques phrases qui me sont allés droit au cœur et à l’intelligence. La journaliste radio citait une chronique parue sous la signature de Fawzia Zouari dans l’excellent magazine Jeune Afrique.

    Cet article, en voici ce qui m’a paru essentiel. Mais vous pouvez le trouver in extenso ici  :

    « Hier porté au pinacle, l'écrivain et chroniqueur algérien Kamel Daoud est désormais cloué au pilori.

    Pourquoi ? Parce qu’il a osé affirmer que les viols perpétrés à Cologne par des immigrés issus du monde arabo-musulman sont la conséquence logique d’une tradition portée sur la répression sexuelle et génératrice de frustration chez les jeunes. Que n’a-t-il dit ! Culturalisme radical, clichés orientalistes, islamophobie, en a conclu un collectif d’intellectuels dans les colonnes du quotidien français Le Monde (...)

    Contents, les intellectuels de Paris, vous qui observez nos sociétés de vos balcons et les jugez à l’aune de vos théories ? Je vous défie de démontrer le contraire de ce qu’affirmeKamel Daoud, qui, lui, vit sur le terrain, observe quotidiennement un monde où les femmes doivent arriver vierges chez leurs maris et où les célibataires sont rendus fous par la misère sexuelle, subit cette loi qui ne permet ni à l’homme ni à la femme d’avoir des relations physiques hors mariage. De quel droit lui déniez-vous la liberté de dénoncer un puritanisme réel et le courage de souligner les travers des siens ? 

    Il faut un « débat apaisé et approfondi », allègue ce collectif bon teint. C’est-à-dire ? Renoncer à franchir la ligne rouge en soutenant, comme le fait Daoud, que, oui, il existe une psychologie de la foule arabe ; oui, nous trimbalons une mentalité millénaire qui définit la femme comme un appât et une honte ; oui, il y a chez nous un rapport pathologique à la sexualité ; oui, il y a un racisme qui insinue qu’on peut violer une non-musulmane sans conséquences ; oui, certains nouveaux arrivants en Europe doivent se faire à l’égalité des sexes et à la laïcité ! »

    Voilà qui mouche ces pseudo intellos donneurs de leçons, ces idiots utiles, que dis-je, ces crétins complices des sinistres barbus nazislamistes. Et Fawzia Zouari enfonce le clou :

    « N’en déplaise à nos avocats autoproclamés, de plus en plus d’intellectuels arabes refusent la vision d’un Orient lisse et innocent aussi erronée que celle d’un Orient obscurantiste et haineux. Ils ne veulent plus jouer les admirateurs béats de leurs propres traditions et de leur religion. Ni devenir les otages d’un monde occidental traumatisé par l’accusation d’islamophobie et plombé par les scrupules d’une gauche qui va jusqu’à leur dénier le droit d’aimer dans l’Occident l’espace de liberté et d’émancipation auquel ils aspirent (...) »

     Et elle conclut :

    « Kamel Daoud dérange le confortable angélisme sur l’islam et les musulmans. (…) Il s’inscrit dans une autre lignée de musulmans : celle des écrivains rebelles et des penseurs du doute qui travaillent à desserrer l’étau du dogme et à faire naître l’individu musulman. Celle que nos signataires du Monde viennent d’acculer au silence. Voilà comment on fait de l’islamisme comme Monsieur Jourdain de la prose… »

    Fawzia Zouari

    http://www.jeuneafrique.com/mag/304007/societe/polemique-kamel-daoud-a-raison/

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/agressions-de-cologne-oui-il-y-a-178099

  • Adrien Abauzit sur Radio Courtoisie : Crise migratoire et collaboration de la classe politique

  • « Immigration : la catastrophe. Que faire ? » de Jean-Yves Le Gallou

    Le Marque Pages

         Immigration

    ♦ On en parle tous les jours mais jamais sur le fond. Avec Immigration : la catastrophe. Que faire ?, Jean-Yves Le Gallou ne se limite pas à un constat mais revient sur les causes et esquisse des pistes.

    Car pour l’auteur, énarque et inspecteur général de l’Administration, la crise migratoire ne résulte pas de la seule conjecture, mais d’un « projet idéologique : le mondialisme immigrationniste marchand, facilité par la trahison des élites ».

    Polémique mais documenté et argumenté.

    Jungle de Calais

    Jungle de Calais

    J.-L. T.
    26/02/2016

    Jean-Yves Le Gallou, Immigration : la catastrophe. Que faire ? Editions Via Romana, 482 p., 23 €

    Voir : La boutique, où il peut être commandé

    Source : Fig mag du 26/02/2016

    http://www.polemia.com/immigration-la-catastrophe-que-faire-de-jean-yves-le-gallou/