Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

immigration - Page 1245

  • Éric Zemmour Vs Emmanuel Todd : le terminus du prétentieux

    Le brûlot anti-Charlie d’Emmanuel Todd fait hurler ses pairs de la gauche antiraciste. Et si son auteur posait de bonnes questions mais donnait de mauvaises réponses?

    Charlie est un salaud. Un xénophobe, un islamophobe, un raciste. Charlie est un minable. Marche mais ne sait pas vers où et dit le contraire de ce qu’il pense; défend la liberté pour mieux combattre l’égalité; clame «pas d’amalgame» pour mieux écraser l’Arabe. Comme naguère David Vincent dans la série Les Envahisseurs, Emmanuel Todd sait. Devine tout, comprend tout, révèle tout. Emmanuel Todd est un universitaire, un anthropologue, un historien. Il est la Science. L’homme se croit libre, mais il est dans la main de Todd.

    Notre savant a reconnu dans les foules du 11 janvier les groupes sociaux qui avaient voté oui au référendum sur Maastricht. Il sait lire une carte, Todd; mais n’est pas le seul à avoir remarqué que les pays de l’ouest et de l’est de la France, autrefois catholiques et antirévolutionnaires, avaient été les plus fervents européistes. Et que les classes populaires qui votent pour le Front national sont issues des terres historiquement révolutionnaires. Philippe Séguin ne l’avait pas attendu pour deviner que «1992 serait l’anti-1789». Partant de cette intuition juste, Todd règle ses comptes avec la gauche européiste sans mesure ni rigueur scientifique. Bien sûr, la caste se cabre. On compte les coups en attendant que les deux boxeurs s’épuisent.
    Todd estime depuis longtemps que les modèles familiaux déterminent le positionnement politique. Et que les vagues d’immigration ne changent rien à l’affaire. On est de son pays avant que d’être de ses origines. «La terre, elle ne ment pas». Mais Todd est aussi un homme de gauche, un progressiste, qui croit que chaque individu peut s’émanciper de ses déterminismes. Il jongle depuis toujours avec cette contradiction originelle au gré de ses besoins et de ses engagements politiques, avec une mauvaise foi teintée d’arrogance. Pour Charlie, sa religion (!) est faite: «Le droit au blasphème sur sa religion ne doit pas être confondu avec le droit au blasphème sur la religion d’autrui. Blasphémer de manière répétitive, systématique, sur Mahomet, personnage central de la religion d’un groupe faible et discriminé, devrait être, quoi qu’en disent les tribunaux, qualifié d’incitation à la haine religieuse, ethnique ou raciale.»

    (…) Le Figaro

    http://www.fdesouche.com/597623-eric-zemmour-vs-emmanuel-todd-le-terminus-du-pretentieux

  • Immigration : la solution malaisienne

    Les autorités malaisiennes souhaitent, à la différence de l’UE, endiguer la vague maritime d’immigration arrivant de Birmanie et du Bangladesh. La solution est simple, après avoir donné suffisamment de provisions aux clandestins, l’armée escorte les bateaux en dehors des eaux territoriales. Une manière efficace et charitable de ne pas se laisser coloniser.

    La Malaisie va dorénavant détourner de ses côtes les bateaux transportant des migrants venus de Birmanie ou du Bangladesh sauf s’il y a un danger imminent de naufrage, a indiqué un haut responsable des gardes-côtes aujourd’hui. « La politique a toujours été de les escorter en dehors des eaux malaisiennes après leur avoir donné les provisions nécessaires », a déclaré l’amiral Tan Kok Kwee de la marine malaisienne, sur l’île touristique de Langkawi. source

    http://www.contre-info.com/

  • Vous êtes étranger en situation irrégulière ?

    Pas d'inquiétude, la République française s'occupe de tout : simulations, explications...

    Capture d'écran du site cmu.fr :

    6a00d83451619c69e201b7c789b09f970b-500wi.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    6a00d83451619c69e201b7c789b0a7970b-500wi.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Philippe Carhon http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • 104 églises profanées en 4 mois : et nos gouvernants parlent d’islamophobie ?

    Du 1 janvier au 15 février, 45 églises ont été visitées par des infidèles indélicats. Une par jour.

    Le site lagauchematuer.fr a relevé que, du 1er janvier au 15 février, 45 églises ont été visitées par des infidèles indélicats. Une par jour. Cela va du tabernacle vandalisé à l’église incendiée, en passant par des tags démoniaques défigurant chœur et autel. Le site propose « un panorama de cette christianophobie ordinaire ».

    Mais il y a pire statistique encore. Sur un autre site spécialisé dans l’observation des actes de christianophobie, dirigé par Daniel Hamiche (www.christianophobie.fr), sont répertoriés l’ensemble des actes commis contre des églises, des lieux de culte, de dévotion, des écoles et des sites Internet chrétiens en France. La synthèse mensuelle de ces actes est tout simplement ahurissante ! Et totalement ignorée du gouvernement et de ses complices les médias. Pendant les quatre premiers mois de l’année, ce sont 170 actes qui ont été relevés par cet observatoire, dont 104 concernent des églises ! Une interruption de messe aux cris de Allahu Akbar, le caillassage de l’église de Lacanau, une sacristie incendiée, des tags anarchistes sur une église de Tours. Car ces actes christianophobes ne sont pas toujours le fait des adorateurs d’Allah mais souvent, aussi, celui de jeunes satanistes ou de cette secte des antifas, les milices armées de notre Premier ministre, qu’il ne veut surtout pas dissoudre pour entretenir un certain désordre sur notre sol. Et c’est peut-être bien là son seul bilan positif.

    Lire la suite 

  • Bolzano : des présumés réfugiés protestent….

    ..."nous voulons de l'argent et nous ne voulons pas aller à pied" 
    Leur installation à l'Hôtel Alpi à Bolzano ne leur plait pas à tous. Certains d'entre eux se plaignent "d'un traitement inadéquat" et se demandent pourquoi, l'état italien leur ayant soi-disant promis de l'argent, ils n'ont rien reçu depuis un mois. 
     
    Ces pseudos réfugiés ignorent qu'en Italie il y a des chômeurs avec 4 enfants qui n'ont pas été payés depuis des mois. D'ailleurs, un d'entre eux s'est suicidé en mars.... 
     
    En outre, ils se plaignent aussi du fait qu'ils doivent parcourir à pied la distance entre l'hôtel et l'endroit où sont servis leurs repas gratuitement, bien entendu. [...]
     

  • LES MÉDIAS FACE À L’ISLAM : SOUMISSION ?

    SourceOjim
    SUJET À LA FOIS PÉRILLEUX ET RÉCURRENT ENTRE TOUS, COMMENT L’ISLAM EST-IL TRAITÉ PAR LES MÉDIAS FRANÇAIS ? APRÈS UN MOIS PARTICULIÈREMENT CHARGÉ EN ACTUALITÉS AYANT TRAIT À UN CERTAIN ISLAM EN GUERRE CONTRE LE CHRISTIANISME – PROFANATION DU CIMETIÈRE DE CASTRES, NOYADES DE MIGRANTS CHRÉTIENS PAR DES MIGRANTS MUSULMANS ET ATTENTATS DÉJOUÉS CONTRE DES ÉGLISES -, L’OJIM SE PENCHE SUR CETTE QUESTION CRITIQUE.

    La guerre que mène contre l’Occident l’Islam radical, du 11 septembre 2001 jusqu’à aujourd’hui, comporte plus qu’à aucune autre époque une dimension médiatique et spectaculaire. On sait depuis Sun Tzu, et davantage encore depuis Clausewitz, que la guerre se mène et se gagne bien au-delà du choc des hommes. Dans un monde à la fois globalisé et hyper-médiatisé, le combat sur le plan de l’image est stratégiquement essentiel. Au point, d’ailleurs, que la destruction des Twin Towers, à New York, fut avant tout, en termes militaires, un attentat visuel. 3000 morts chez l’ennemi, si on les compare aux carnages des guerres classiques, ce n’est pas grand-chose. Mais la diffusion de telles images d’apocalypse hollywoodienne en boucle sur toute la planète, voilà quel était le remarquable succès stratégique de l’attaque. Depuis, Al Quaeda s’est vu supplantée par Daech, et l’État Islamique, quant à lui, mitraille toujours en premier lieu sur le front médiatique. Exploitant le constat publicitaire sordide qu’on pourrait résumer par : « Plus c’est gore, plus ça buzze », leurs atrocités diverses permettent à ces excellents communicants de cumuler les vues sur YouTube. Le piratage de TV5 Monde, le 8 avril dernier, par une branche internet se réclamant de l’État Islamique, témoignait encore de l’efficacité de leurs techniques comme de l’importance allouée à cette dimension du combat. Dans un tel contexte, l’information et son traitement dans nos médias deviennent un exercice très complexe puisqu’ils se jouent désormais sur un champ de bataille : on sort du cercle civil pour se retrouver aux prises avec des problématiques militaires. L’information devient un enjeu stratégique, qu’on le veuille ou non, sauf que le pays n’étant pas non plus soumis à une quelconque loi martiale, une certaine ambiguïté dans la marge de manœuvre vient ajouter encore une difficulté supplémentaire. Ainsi, d’un côté, il serait absurde de reprocher aux médias de traiter des agressions islamiques sans employer un filtre particulier. D’un autre côté, le filtre en question, s’il ne doit pas empêcher la mission d’information du grand public, doit également être jugé pour ses conséquences militaires.

     

    « CE QUE VEULENT LES DJIHADISTES »
    Dans Challenges, le 23 avril dernier, un professeur à Sciences-Po, Jean-Pierre Filiu, s’exprime sur la stratégie djihadiste après les attentats ratés de Sid Ahmed Ghlam (l’expression d’« attentats déjoués » comme l’ont répétée la plupart des médias par réflexe pavlovien, est complètement fallacieuse puisque personne n’a déjoué ces attentats, ils n’ont simplement pas pu être perpétrés parce que le terroriste s’est trahi tout seul). « Leur objectif fondamental est de déclencher une spirale de violence inter-communautaire en France comme dans les pays voisins, en suscitant, par des provocations terroristes, des représailles aveugles contre les populations musulmanes », expose le professeur, avant de continuer : « C’est ainsi qu’ils avaient diversifié leurs cibles de janvier dernier, espérant provoquer les juifs par le massacre de l’Hyper Cacher, les laïcs par l’attentat contre Charlie Hebdo et les forces de l’ordre par le meurtre de policiers. Ce plan a été mis en échec par la mobilisation citoyenne du 11 janvier. Ils se tournent désormais contre les églises. Mais demain, cela pourra être les écoles ou les centres commerciaux, l’objectif étant toujours de prendre les musulmans en otages ». Si l’on voit très bien, en effet, l’intérêt pour l’E.I. de fomenter une radicalisation des musulmans d’Europe afin que ceux-ci leur servent de « cinquième colonne », ce qui reste très étrange dans la rhétorique de Jean-Pierre Filiu, c’est, alors que des Chrétiens sont visés en raison de leur foi, qu’il lui semble que les seules victimes véritables in fine soient les musulmans : « représailles aveugles contre les populations musulmanes », « prendre les musulmans en otages », voici ce qui est conclusif dans son discours. Et le fait que soient ciblées des populations chrétiennes est complètement relativisé – alors même que les chrétiens fournissent actuellement, dans le monde, un terrible contingent de martyrs. En effet, ils ne représentent qu’une catégorie parmi d’autres (Juifs, laïcs, forces de l’ordre, voire scolaires ou commerçants ?) Pourtant les quatre dernières catégories ne sont, bien sûr, résolument pas pertinentes. Le journal satirique a été châtié pour blasphème, les forces de l’ordre représentent l’État français : il n’y a aucune diversification des cibles.

    PRESSE UNANIME
    Comme en témoigne la revue de presse de L’Obs du 23 avril, les réactions au lendemain de l’arrestation de Sid Ahmed Ghlam sont à peu près unanimes. S’il est temps de « regarder les choses en face », comme l’affirme Bruno Dive dans Sud Ouest, voire de « mettre hors d’état de nuire des prédicateurs qui sévissent sur notre territoire », tel que le recommande Patrick Chabanet dans le Journal de la Haute Marne, l’essentiel demeure pour tous de ne pas se laisser entraîner dans une guerre de religion ou de laisser « importer une fracture sociétale fondée sur la différence de religion » comme le formule par une périphrase pédante et absurde, Hervé Chabaud dans L’Union. Pour Philippe Waucampt, dans Le Républicain Lorrain, « tuer des fidèles à la sortie de la messe vise à susciter une réaction en chaîne contre les mosquées afin d’en arriver à une radicalisation des musulmans sur notre territoire. » Ainsi, comme pour notre professeur à Sciences-Po, on a la sensation dans cette manière d’appréhender les choses, que les chrétiens sont moins la vraie cible des djihadistes qu’un moyen détourné d’atteindre les musulmans eux-mêmes. Et que ce sont donc ces derniers qu’il faut entourer d’attentions, rassurer, ne pas amalgamer et protéger des représailles aveugles qui pourraient éventuellement s’abattre sur eux après un bain de sang chrétien, et bien que cela soit fort hypothétique et n’ait encore jamais eu lieu, et comme si le possible bain de sang chrétien n’avait en lui-même aucune capacité à susciter la fameuse « indignation » que Stéphane Hessel avait, il y a cinq ans, mise à la mode.

    LE CHOIX STRATÉGIQUE
    Il y a cependant plusieurs objections qui peuvent être faites à cette réaction générale des médias, laquelle, on l’a vu, et c’est en effet opportun, se situe dans un prisme stratégique. La première est qu’elle n’a rien à opposer à la pression symbolique djihadiste, en termes de rapports de force. Des chrétiens sont visés par des musulmans radicaux ? On court au secours… des musulmans modérés. La deuxième objection tient au choix de la ligne de front symbolique. Certes, les djihadistes veulent la porter sur notre territoire en soulevant les nombreuses populations musulmanes qui s’y trouvent par une tentative de radicalisation de toutes les tensions. Or, en proférant comme des mantras les mots de « vivre-ensemble » et de « padamalgam », experts, politiques et médias, optent pour une tactique passive qui consiste à voiler, atténuer, retenir, des tensions suffisamment brûlantes pour que notre pays « forme le plus gros bataillon des volontaires européens. » Une hausse de « vocations » qui fut spectaculaire après les attentats de Charlie Hebdo, ce qui prouve, par ailleurs, que Jean-Pierre Filiu se trompe, et que la politique du « padamalgam » n’aura porté strictement aucun fruit concret, stratégiquement parlant. Ne pouvant faire l’économie d’un combat en interne comme à l’extérieur, nous pourrions au contraire définir nous-mêmes la ligne de fracture, plutôt que de nous la voir imposée. À ce titre, l’injonction de Jacques de Guillebon dans Causeur de février dernier : « Musulmans, désamalgamez-vous ! », correspond à une attitude à la fois moins hypocrite et surtout, plus efficace.

    OBJECTIFS PARALLÈLES
    Enfin, et surtout, le scénario de la radicalisation des tensions intercommunautaires comme objectif essentiel des djihadistes, tel qu’il est retenu par les médias, omet un certain nombre d’aspects importants. Comme le fait que d’autres objectifs, en dehors de celui-ci, sont visés et atteints ! On apprend par exemple, ces derniers jours, que Luz ne caricaturera plus Mahomet. Comme on se doute que ce héros de Charlie ne se privera pas de continuer à caricaturer le pape, que peut-on en conclure, si ce n’est que la punition que les djihadistes ont administrée aux caricaturistes aura porté ses fruits ? 130% en un an, c’est la hausse du nombre de volontaires « français » pour le djihad : comment nier que l’objectif de promotion de la cause est également atteint ? Comment ne pas voir que si la plupart des Français sont saisis d’effroi devant les actes terroristes, d’autres, aussi minoritaires soient-ils, en sont galvanisés ? Enfin, les méthodes de ce prosélytisme ont beau être abjectes, il faut reconnaître qu’elles fonctionnent ! Après les attentats de Paris, on enregistrait une hausse de 30% des conversions dans les principales mosquées. Afin d’éviter « l’amalgame », les médias ne cessent, in fine, de chanter les louanges de l’Islam et c’est précisément par « désamalgamisme » qu’Éloïse, à tout juste 18 ans, a épousé la foi musulmane, parce qu’elle « a eu envie de donner une autre image de la religion. » Si la kalachnikov a des retombées, directes ou indirectes, si positives pour la promulgation de la foi, pourquoi changer d’outils ? Or, voilà justement ce dont les médias, au nom d’une lecture totalement biaisée du problème, se rendent très objectivement complices.

    ISLAMOLÂTRIE
    On finit par se demander si la prétendue volonté de ne pas accentuer les tensions n’est pas en fait simplement une excuse, peut-être inconsciente, pour une grande partie de la presse, afin de pouvoir se laisser aller à une islamolâtrie non dépourvue de relents quasi libidinaux. Parce qu’elle est la religion de l’immigré, prolétaire de substitution pour la gauche passée du socialisme à l’antiracisme après le virage libéral de 1983, l’Islam suscite un soutien instinctif chez la plupart des journalistes. En outre, une étrange convergence de lutte se noue à un niveau encore une fois informel mais pourtant tangible. Car les cibles des djihadistes : la nation française et le christianisme, ne sont-elles pas au fond, les mêmes que celles des médias de gauche qui depuis trente ans n’ont cessé d’attaquer l’une et l’autre ? Sur ce point, comment ne pas voir que les balles des islamistes ne font que succéder aux crachats des journalistes de gauche ? Et comment ces derniers pourraient-ils soudainement retourner leur veste en raison des circonstances ? Alors il leur reste une option pour éviter le reniement : protéger les musulmans modérés des djihadistes, leur allouant le statut envié de victimes d’élection au détriment des chrétiens et de la France. Et au détriment, également, du plus élémentaire bon sens.

    TRAITEMENT PRÉFÉRENTIEL
    Cette « élection victimaire préférentielle » pour l’Islam conduit alors nos journalistes à des distorsions de réactions ou de relations des faits très librement assumées et dont, au cours de ce mois d’avril 2015, les chrétiens furent les victimes systématiques. Selon l’arithmétique odieuse qui veut qu’afin que les musulmans soient davantage désignés comme victimes, il faut que les chrétiens ne le soient pas, ou le soient moins, on arrive à un traitement biaisé de l’information. Si, lorsqu’un enfant palestinien meurt sous les bombes, lorsqu’un migrant se noie après le naufrage de son embarcation, lorsqu’un Noir se fait tabasser par trois Skinheads (ce qui n’arrive plus très souvent, il est vrai…), les éditos « indignés » se succèdent et rivalisent de trémolos, quel silence gêné après que des migrants chrétiens ont été jetés à l’eau par des migrants musulmans ! On relate les faits sobrement, de préférence au conditionnel… On perçoit très clairement qu’il s’agit d’un sujet sur lequel, étrangement, le journaliste n’a vraiment aucune envie de s’épancher, et l’on constate donc que ses « émotions », sa « compassion », sa « grande sensibilité d’humaniste », tout cela est en réalité complètement téléguidé par l’idéologie la plus froide, la plus stricte, la plus obtuse.

    DISTORSIONS/1
    Cette différence de traitement des religions a pu se vérifier encore, ce mois-ci, lors de la profanation du cimetière de Castres. Un musulman, le 15 avril, y profane plus de 200 tombes chrétiennes. « C’est clairement le symbole de la croix, du Christ, qui a été visé », témoigne le maire dans Le Figaro. Les choses paraissent assez limpides, quand une nuance survient, pour le moins surprenante, exprimée dans Libération par la « vice-procureure » de Castres, Charlotte Beluet, laquelle précise que si l’homme interpellé « répète en boucle des prières musulmanes », selon elle, « il n’y a pas de revendication religieuse. » Le Monde confirme : « Mais rien n’a pu venir éclairer les actes dont l’homme, “seul” lors des faits, est suspecté, et notamment pas une revendication religieuse. » En effet : « La piste d’un acte à caractère religieux a cependant perdu de sa pertinence dans l’après-midi, quand le parquet a décidé “d’hospitaliser d’office” un suspect placé en garde à vue à la mi-journée, car il était “dans un état délirant, inaccessible à la communication”». Comme le remarque alors Novopress, les médias, de la même manière que lors des divers « accidents » de janvier dernier, transforment le musulman agressif en « déséquilibré ». Ainsi les gens ne sont-ils pas victimes de l’offensive d’une religion particulière à travers certains d’entre ses fidèles, mais de la démence en général.

    DISTORSIONS/2
    « Où s’arrête la haine, où commence la folie ? La “théorie du fou”, qui consiste à “psychiatriser” les agresseurs… » lit-on dans Les Inrocks, le 23 mars dernier, et l’on s’étonne de lire ensuite : « qui consiste à psychiatriser les agresseurs islamophobes pour gommer la dimension politique, fait bondir les associations musulmanes. » Il s’agit bien entendu d’un autre fait. Un meurtre atroce commis par Thomas sur son voisin Mohammed avec lequel il entretenait de bonnes relations jusque là. Lorsque la compagne de la victime se met à prier en arabe, Thomas déclare qu’il n’y a pas d’Islam mais qu’il est lui-même Dieu. C’est d’ailleurs, ce qu’il répétera ensuite aux policiers, non pas qu’il hait les musulmans, mais qu’il est, lui, le vrai Dieu. On qualifiera alors son acte de crise de démence schizophrène, ce qui paraît tout de même assez manifeste. Pourtant dans ce cas précis, et non dans les autres, on se demande, Les Inrocks se demandent si la folie n’aurait pas bon dos et, vu que la victime est musulmane, si ce n’est pas l’islamophobie qu’il faut incriminer envers et contre tout. Le résultat, c’est que la profanation d’un cimetière chrétien par un musulman n’est pas l’œuvre d’un musulman, mais d’un fou tandis que le meurtre d’un musulman par un fou, en revanche, devient le meurtre d’un musulman par un islamophobe. Toujours dans le même article, l’imam d’une mosquée à Poitiers, se plaint de ne pas bénéficier d’une protection policière pour son édifice religieux. On lui a expliqué que « les mosquées ne seraient pas visées par des menaces “terroristes” mais par des menaces de “droit commun”, souvent le fait de “gens stupides mais qui ne tuent pas vingt personnes d’un coup” ». Et le journaliste de relever : « en dépit du précédent créé par Anders Behring Breivik en Norvège. » Sauf qu’Anders Breivik n’a pas tué un seul musulman ! En somme, des attentats meurtriers sont organisés par des islamistes pour décimer des chrétiens en pleine messe ; des enfants juifs se font tuer à bout portant dans leur école par les mêmes islamistes, mais il faudrait s’offusquer qu’on ne déploie pas des militaires autour des mosquées afin de défendre celles-ci de quelques tags et de trois tranches de jambon !

    RELATIVISME
    Enfin, l’autre grand moyen rhétorique utilisé est celui du relativisme envers et contre tout. Sur France Inter, le 4 avril, Abdallah Zekri affirme, par exemple, que « La radicalisation n’est pas à sens unique. Il y a ceux qui se radicalisent pour devenir terroriste et d’autres qui se radicalisent contre l’islam et les musulmans. » – « Ah oui ? Combien de morts, de ce côté là ? », a-t-on envie de demander. Et surtout, quelle invraisemblable mauvaise foi que de mettre sur le même plan la violence meurtrière des agresseurs et celle, verbale, des victimes ! Alors qu’on serait en droit d’attendre, et même d’exiger, que Zekri se « désamalgame » en condamnant fermement la radicalisation de certains de ses coreligionnaires, le voilà qui la relativise. Et pour bien relativiser, le mieux est encore d’accuser les chrétiens – aujourd’hui qu’ils se font exterminer comme jamais – d’être tout aussi susceptibles de violence que leurs frères musulmans.

    DOMMAGES COLLATÉRAUX
    Le 23 avril, Daniel Cohn-Bendit, dans sa chronique matinale sur Europe 1, associe l’idée de vengeance à la civilisation judéo-chrétienne. Manière de suggérer, à l’heure où l’Islam djihadiste, tous les jours, empile les cadavres que ce doit bien être la faute de chrétiens, encore, tout cela, depuis le début. Idée que le père Mathieu Rougé a balayé dans Le Figaro en donnant par la même occasion une leçon d’histoire et de théologie à celui qui aurait peut-être dû suivre quelques cours à la Sorbonne au lieu de se contenter d’y animer les grèves. Mais le pire aura sans doute été le journaliste Paul Moreira, lequel arguera d’appels au meurtre soi-disant présents dans les discours du Christ, encore une fois dans le but affiché de relativiser la violence islamique. Il persistera et signera, après que de nombreuses réactions eurent tenté de lui faire entendre raison. « J’ai toujours vu Jésus comme une sorte de hippie sympa qui venait rabibocher tout le monde. Et il est vrai que c’est le texte de loin le moins violent. Mais, à ma grande surprise, j’ai découvert deux épisodes des Évangiles où le Christ convoquait une violence meurtrière. » N’ayant jamais eu la curiosité d’ouvrir la Bible, à son âge, ne comprenant rien aux subtilités de l’exégèse et s’exprimant comme un ado sur son mur Facebook, Moreira divulgue donc sans honte des idées fausses dans le seul but de servir un but idéologique : relativiser la violence islamique en salissant, au besoin, le christianisme.

    SOUMISSION
    Le roman de Michel Houellebecq, Soumission (Flammarion), paru en librairie le jour même des attentats à Charlie Hebdo, décrit des élites françaises usées et mûres pour collaborer à une islamisation du pays si d’aventure un parti musulman se trouvait en position de former un gouvernement. Tous les événements ayant trait aux différentes offensives islamiques en France depuis lors – meurtres, profanations de cimetières chrétiens, noyades de chrétiens en chemin pour l’Europe, projets d’attentats dans les églises –, tous ces événements n’ont fait que donner raison à l’écrivain. En effet, empêtrés dans leurs réflexes idéologiques, les réactions des médias n’ont cessé de servir objectivement la cause des djihadistes, lesquels convertissent, embrigadent, défendent les intérêts de l’Islam, terrorisent les chrétiens et mettent au pas les journalistes. Mieux, depuis quelques mois, il semble qu’à chaque fois qu’un musulman commet un crime, un journaliste se met à cracher sur les chrétiens, fussent-ils en première ligne. Si le scénario de Houellebecq s’avérait plausible, on finirait par se demander si ces crachats sont une vieille habitude redécouverte à la faveur des événements, ou bien de discrets signes d’allégeance aux possibles futurs maîtres.

  • Un think tank proche du PS fait des listes ethniques

    Lu dans Minute, qui fait sa une sur l'affaire Ménard :

    "Dans un petit ouvrage paru l’an dernier, Perpignan, une ville avant le Front national ?, les auteurs ont procédé exactement comme Robert Ménard. Pour mieux comprendre « les relations entre comportements électoraux et présence d’une population originaire des mondes arabomusulmans », ils ont dressé « un tableau statistique permettant de quantifier le nombre de personnes ayant un prénom d’origine arabo-musulmane » à partir des listes électorales ! Et ils ont pu établir que… « les personnes originaires des mondes arabo-musulmans représentent 10,7 % de l’électorat à Perpignan » !

    Où est la différence avec le comptage auquel Robert Ménard a procédé ? Il n’y en a pas. Ou plutôt si : le livre en question est édité par la Fondation Jean-Jaurès, un « think tank » qui se présente pudiquement comme « proche du Parti socialiste » ! Et cet ouvrage (au demeurant passionnant) est signé par trois auteurs irréprochables dont Nicolas Lebourg, es qualités de « spécialiste des extrêmes droites », et Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l’Ifop. Ce qui suffit à établir la preuve que les statistiques ethniques, à défaut d’être autorisées, sont largement tolérées, à condition de ne pas en déduire que le résultat qu’on découvre pose des problèmes, et à l’identité, et à l’économie de la France."

    Michel Janva

  • Immigration clandestine – Bruxelles rassure l’ONU : « Aucun immigré ne sera renvoyé hors d’Europe »

    Federica Mogherini discute actuellement avec l’ONU de la possibilité d’une intervention navale contre les passeurs d’immigrés de la Méditerranée. Double langage difficile à tenir pour celle qui plaide pour la manière forte mais qui assure en même temps que personne ne sera renvoyé à son point de départ.

    La politicienne italienne Federica Mogherini, ancien ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement de gauche de Matteo Renzi, est désormais le Haut Représentant de l’Union européenne « pour les affaires étrangères et la politique de sécurité ».
    Lundi, à New York, Mme Mogherini a présenté au Conseil de sécurité les nouveaux plans de l’Union européenne sur « l’urgence migratoire », pour lesquels elle souhaite obtenir le soutien de l’ONU. Elle a tenu avant toute chose à « rassurer » ses auditeurs : « aucun réfugié ou migrant [sic] intercepté en mer ne sera renvoyé contre son gré. Notre première priorité est de sauver des vies et d’éviter de nouvelles pertes en mer ».
    Comme aime à le faire la gauche italienne, Mme Mogherini a cité « le pape François, selon lequel “l’histoire des migrants nous fait pleurer et nous fait honte.” Je vous lance un appel pour que nous cessions de pleurer et d’avoir honte », a affirmé le chef de la diplomatie européenne.

    Ces démonstrations de bons sentiments sont vraisemblablement destinées à amadouer les représentants du Conseil de Sécurité, notamment la Russie et la Chine, par principes réticentes à toute ingérence extérieure dans les affaires des Etats, c’est aussi pourquoi Federica Mogherini a plaidé pour une opération uniquement navale qui permettrait d’arraisonner les bateaux de passeurs.

    http://fr.novopress.info/

  • Le mariage frauduleux, l’arme de naturalisation massive

    Le Figaro titrait hier "Des élus en croisade contre les mariages frauduleux", un article repris et commenté par Gabrielle Cluzel sur Boulevard Voltaire, où elle montre que la marge de manœuvre des élus de bonne volonté pour lutter contre la fraude au mariage est plus qu'étroite :

    [...]"Si ces élus partent « en croisade », c’est en caleçon et avec une passoire sur la tête : comment pourrait-il en être autrement quand toute la gauche réunie, celle qui tient au creux de sa main le gouvernement, encourage résolument le mariage pour tous, vraiment pour tous, y compris les fraudeurs ? Quand il n’y a presque jamais de poursuites pénales ? Quand, selon les mots de l’ancien maire socialiste de Toulouse Pierre Cohen, elle considère que tout cela, c’est « faire la chasse aux sans-papiers pour faire plaisir à un certain électorat de la droite dure » ?

    La « chasse » aux sans-papiers, la droite « dure ». C’est la reductio ad mechantum. Quand les socialistes, eux, ne sont qu’amour, caresses et bisous. Un amour mortifère grâce auquel prolifèrent les filières véreuses rackettant toujours plus de candidats, le fonds de commerce étant inépuisable."[...]

    Marie Bethanie

  • Le préfet veut imposer la mosquée au maire FN de Mantes-la-Ville

    Depuis qu'il a été élu maire de Mantes-la-Ville, Cyril Nauth (FN) s'oppose à ce que l'ancienne trésorerie municipale soit transformée en mosquée :

    "Rebondissement inattendu pour la mosquée de Mantes-la-Ville. Erard Corbin de Mangoux, le préfet des Yvelines, a décidé de se mêler en personne de ce sujet complexe. Il s’apprête à envoyer un courrier à la Communauté d’agglomération de Mantes-en-Yvelines (CAMY) lui proposant de vendre directement à la communauté musulmane l’ancienne trésorerie municipale afin de la transformer en salle de prière. 

    Une convention signée fin 2013 prévoyait que la CAMY vende d’abord ces locaux à la ville pour que cette dernière les cède ensuite à l’association des musulmans de Mantes-sud (AMMS). Mais l’arrivée du FN au pouvoir en mars 2014 a bouleversé ce scénario. Le nouveau maire Cyril Nauth refusant d’honorer la convention (...) Pour contourner le refus municipal, la stratégie du préfet consisterait donc à écarter Mantes-la-Ville de cette opération."

    Le préfet a donc bien pris les choses en main pour faciliter et encourager la création de cette mosquée :

    "(...) Le préfet des Yvelines Erard Corbin de Mangoux a choisi de s’emparer du dossier. C’est un de ses courriers qui est à l’origine de la décision de la CAMY. Adressé à Paul Martinez, le président (SE) de l’agglo, il « invite les élus du conseil communautaire à débattre de ce sujet et d’envisager la possibilité d’une vente directe à l’association » indique Erard Corbin de Mangoux 

    Cyril Nauth dénonce le procédé :

    "Si cette vente directe se fait, cela voudrait dire que le préfet ignore la souveraineté des communes et outrepasse ses droits. Ce serait scandaleux (...)

    Avec cette décision et cette délibération qu’on nous promet, les autorités préfectorales et Paul Martinez s’assoient sur la volonté du maire que je suis. Je regrette et je dénonce cette manœuvre antidémocratique (...) Ils ont attendu que les élections départementales soient passées pour œuvrer de la sorte parce qu’ils savent que ça m’aurait fait gagner des voix  : c’est dégueulasse  !"

    Philippe Carhon http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html