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immigration - Page 1284

  • Stop. Arrêtons avec ce « Je suis Charlie » !

    Stop !

    Sortons un peu la tête du guidon. Cet immense élan de solidarité spontanée, relayé et amplifié par tous les médias, encouragé par les pouvoirs publics, est en réalité en passe de démolir définitivement ce qu’il reste de lien social entre les Français.

    Et si on réfléchissait un peu au delà de l’émotion ?

    Comment en est-on arrivé là ? Ne voit-on pas encore assez que cet attentat, qui nous pend au nez depuis des années, est la conséquence directe de la société relativiste-nihiliste post-soixante-huitarde dans laquelle nous vivons et dont justement Charlie Hebdo constituait le symbole aussi éclatant que décati ? (âge moyen des 5 pauvres dessinateurs tués : 66 ans)

    Il faut que cet attentat soit un choc salutaire qui nous permette justement de changer de cap, non pas de persévérer dans l’erreur !

    Ces vieux anar’ et leur journal complètement dépassé étaient il est vrai emblématiques de ce vide érigé en valeur, de cet « interdit d’interdire » érigé en modèle dont la pornographie triste et l’exécration éructante de la religion ne parvenaient plus depuis longtemps à endiguer le sûr naufrage. (Les ventes n’en finissaient pas de baisser). Comment ne pas voir que cette société consumériste et libertaire qui n’a rien d’autres à proposer que des skate-parks et youporn à sa jeunesse aboutit justement à la fabrication désormais industrielle de dizaine de milliers de parfaits petits terroristes ?

    Il faut que cet attentat soit un choc salutaire qui nous permette justement de changer de cap, non pas de persévérer dans l’erreur ! Cet attentat est la preuve, si on en cherchait encore une, que la société de consommation dont nous avons hérité de 68 est une impasse qui mène au chaos. Il ne faut surtout pas répondre à cette caricature de l’Islam que constitue cet attentat par une autre caricature de notre société occidentale que constitue Charlie Hebdo !

    Oui Dieu, et Allah sans doute, se moquent des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. (Bossuet) [...]

    La suite sur Nouvelles de France

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Stop-Arretons-avec-ce-Je-suis

  • HOUELLEBECQ Vers le grand réveil ?

    Je ne donnerai pas dans l’universelle affliction qui a entouré la mort des dessinateurs de Charlie-Hebdo. Non que j’approuve l’attentat barbare qui les a frappés : le meurtre est hideux en soi et leurs dessins, aussi infects qu’ils aient été, ne valaient certes pas la mort d’un homme, encore moins de douze. Mais les ayant tenus, de leur vivant, pour des pourrisseurs d’esprit, je ferais preuve d’hypocrisie en affectant de les considérer autrement par la seule raison de leur décès tragique.

    Ma compassion va d’abord aux victimes « collatérales », dont on parle pourtant moins, à Frédéric Boisseau qui travaillait à la réception de l’immeuble, aux deux policiers tués, ainsi qu’aux proches de toutes les victimes, qui sont aujourd’hui dans la peine. Mais je ne saurais considérer les journalistes de Charlie Hebdo comme des « héros », comme l’a dit François Hollande.

    L’actuel président de la République et son prédécesseur ont appelé à l’unité nationale ; mais je ne me souviens pas que Charb, Cabu, Tignous ou Wolinski aient jamais fait grand cas de la nation, qu’ils conspuaient au contraire, comme ils conspuaient la famille, les valeurs traditionnelles ; et, bien sûr, les religions. « C’était des gens tellement vivants, qui avaient à cœur de faire plaisir aux gens, de les faire rire, de leur donner des idées généreuses. C’était des gens très bons », s’est lamenté dans Libération Philippe Val, ancien directeur de Charlie-Hebdo. Mais si les dessinateurs de Charlie faisaient rire les bobos, c’était toujours aux dépens des « cons », c’est-à-dire des braves gens, des Français moyens ou des croyants – à quelque religion qu’ils appartinssent –, qu’ils caricaturaient de manière obscène ou odieuse.

    Loin de moi l’idée d’excuser les fanatiques criminels qui ont débarqué au conseil de rédaction pour faire un massacre à la kalachnikov. Les dessinateurs de Charlie, semaine après semaine, traînaient dans la boue le catholicisme et jamais les catholiques n’ont songé à leur faire la peau. C’est sans doute la différence entre l’islam et le christianisme : le Christ nous commande de pardonner à ceux qui nous ont offensés et de prier pour eux ; les islamistes ne connaissent que la loi du talion. Mais aussi iconoclaste que paraisse cette idée dans le grand mouvement compassionnel qui a saisi la France, les morts de Charlie-Hebdo ont aussi leur part de responsabilité dans la violence dont ils ont été les victimes, parce que dans leur religion de l’anti-religion, ils n’ont pas craint d’outrager les âmes et de blesser les consciences dans ce qu’elles ont de plus intime.

    Le président de la République a ordonné un jour de deuil national. Je suis libre de choisir mes héros : le cas échéant, plutôt que parmi les stars de la presse parisienne, je les chercherai parmi les victimes anonymes, par exemple les citoyens français sur lesquels un fou d’Allah a lancé sa voiture à Dijon. Les journalistes qui prétendaient, par crainte des « amalgames », qu’il ne s’agissait que d’un déséquilibré, criant « Allahou akbar » sans intention délibérée, en sont-ils toujours aussi sûrs aujourd’hui ?

    Il entre beaucoup d’hypocrisie dans le traitement que les médias ont réservé à la fusillade de Charlie-Hebdo : d’abord dans la hiérarchie implicite des victimes – les journalistes appartiennent à une caste démocratiquement supérieure ; ensuite, dans l’analyse, personne n’ayant osé suggérer qu’en contribuant activement au désarmement moral de la nation française et en militant depuis des décennies en faveur de l’immigration de masse, facteur de déracinement, ils ont favorisé l’émergence du mal qui les a tués. L’émotion passée, il faudra bien que vienne le temps de la réflexion.

    Eric Letty 

    monde et vie Janvier 2015 - n° 902

  • Michèle Tribalat : non, nous ne sommes pas Charlie

    Michèle Tribalat s'insurge contre le double discours de certaines associations qui défendent aujourd'hui la liberté d'expression après avoir accusé Charlie Hebdo de «racisme» et d'«islamophobie». 
    Michèle Tribalat a mené des recherches sur les questions de l'immigration en France, entendue au sens large, et aux problèmes liés à l'intégration et à l'assimilation des immigrés et de leurs enfants. Son dernier livre , «Assimilation: la fin du modèle français» est paru aux éditions du Toucan. 
    Le slogan «Je suis Charlie» ou «Nous sommes Charlie» me paraît relever à la fois du romantisme, du narcissisme et de l'indécence. Nous ne sommes pas Charlie pour la bonne raison qu'ils sont morts en raison des risques qu'ils ont pris de continuer à faire leur travail, souvent sous les accusations les plus odieuses de ceux qui ont invoqué le manque de respect, le mauvais goût, l'abus de la liberté d'expression, le racisme ou l'islamophobie… La presse pourrait légitimement arborer ce slogan si, de concert, elle republiait l'ensemble des caricatures qui a valu la mort à ces valeureux caricaturistes. À cette condition seulement. 
    Il n'est pas inutile de rappeler que Charb était sixième sur la liste des cibles prioritaires dans Inspire du 1/3/2013, le journal d'Al-Qaïda : «Wanted Dead or Alive for Crime Against Islam». Cet avis de recherche lancé par Inspirecombinait une liste de noms (avec photo pour les neuf hommes de la liste) et la photo en grand du pasteur Terry Jones, qui s'était vanté d'avoir brûlé le Coran, un revolver en action sur la tempe, sous-titrée d'un «Yes we can» agrémenté du pastiche d'un dicton «A Bullet a Day Keeps the Infidel Away».
    Le MRAP qui, dans son tract du 9 janvier, appelle à manifester ce dimanche, s'il s'émeut des assassinats perpétrés à Charlie Hebdo, Vincennes et Montrouge s'inquiète principalement d'une «escalade dangereuse», en raison des réactions violentes qui se sont produites, en les mettant exactement sur le même plan. Elles sont bien évidemment déplorables et doivent être condamnées. Mais elles ne peuvent être comparées aux attentats islamistes qui ont fait 17 morts. Certes, sur son site, le MRAP dénonce «l'assaut inhumain à la liberté d'expression». Mais, sur la même page figure la justification datée du 11 février 2006 qu'il donnait au procès qu'il avait intenté à France Soir, pour avoir publié le dessin du prophète au turban explosif. D'après le MRAP, ce dessin assimilait musulman à islamiste et à terroriste. Le MRAP n'hésitait pas à faire le parallèle avec les années Trente et voyait dans le dessin «un détournement raciste de la liberté d'expression». Il parlait de piteuse provocation. Il s'agissait là sans doute d'un assaut humain à la liberté d'expression. Si l'on veut disposer d'interprétations un peu plus subtiles de ce dessin, il faut lire les commentaires de Jens-Martin Eriksen et Frederik Stjernfelt dans leur livre Les Pièges de la culture, Les contradictions démocratiques du multiculturalisme, publié chez MétisPresses en 2012. 
    Combien de politiques qui n'ont aujourd'hui que la liberté d'expression à la bouche, ont, lors de la publication des caricatures danoises, soutenu la liberté d'expression sans restriction, sans invoquer l'esprit de responsabilité, de mesure, de respect, le caractère inopportun ou provocateur des dessins ? Beaucoup ont joué la stratégie de l'apaisement. La dénonciation aujourd'hui de l'atteinte à la liberté par la mosquée de Paris et l'UOIF, qui appellent à manifester demain, aurait plus poids si elles n'avaient pas poursuivi Charlie Hebdo en justice alors qu'il exerçait précisément sa liberté. N'oublions pas non plus qu'il s'est trouvé une association musulmane de Seine-Saint-Denis, l'UAM-93, pour demander un vote sur une loi condamnant le blasphème, demande relayée et soutenue par Eric Raoult. Ce que cherche à obtenir sans relâche l'Organisation de la coopération islamique (OCI) aux Nations unies. 
    Et que dire de l'Union européenne qui a abandonné le Danemark en rase campagne quand celui-ci devait faire face à la rage orchestrée contre lui en 2005-2006? Flemming Rose (qui a eu été à l'origine de la publication des caricatures dans le Jyllands-Posten) raconte, dans son livre Tyranny of Silence, que l'UE avait, au contraire, dépêché Javier Solana au Moyen-Orient pour tenter de calmer la colère. Ce dernier s'apprêtait à signer un accord avec l'OCI le 26 janvier 2006 visant à bannir la diffamation des religions. Finalement l'UE ne fut pas représentée lors de la réunion au Qatar. Mais l'Espagne, la Turquie et Koffi Anan signèrent cet accord avec l'OCI alors que cette dernière avait contribué à allumer la mèche. 
    Le gouvernement français appelle à manifester demain en hommage aux victimes des attentats meurtriers. Cet appel est incongru en ce qu'il se substitue à la société civile et, d'une certaine manière, la court-circuite. L'État n'a pas à manifester dans la rue, il doit réfléchir à ce qui arrive et prendre des mesures. Et pas seulement des mesures de sécurité. Au lieu d'arpenter le pavé parisien, on aimerait que ces politiciens français et européens s'engagent à protéger la liberté d'expression, par exemple en introduisant l'équivalent d'un 1er amendement à l'américaine, et à cesser les politiques d'apaisement conduites jusque-là vis-à-vis de l'islamisme. Cette protection de la liberté d'expression est d'autant plus nécessaire que les attentats récents vont avoir un effet de sidération sur tous ceux qui sont amenés à s'exprimer sur l'islam que ce soit sérieusement ou non. Les exemples d'autocensure sont déjà légion. Ils sont appelés à se multiplier. On pourrait même soutenir que l'idée de subversion artistique, littéraire ou autre est morte avec les dessinateurs et journalistes deCharlie Hebdo à partir du moment où il existe un périmètre interdit sous peine de mort. On peut juste espérer, avec Flemming Rose, que les Occidentaux cesseront de camoufler leur peur derrière des justifications morales ou humanitaires. 

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Hollande et la gauche empêtrés dans leurs contradictions

    La gauche « Charlie » unie derrière le Président et une certaine « union nationale », ça ne vous semble pas cocasse, chers lecteurs réguliers de Charlie ?

    Après l’attaque de Charlie Hebdo, on se dispute déjà pour savoir ce qui était visé : « La France ! », dit la droite ; « Non : la liberté d’expression ! l’esprit de Charlie ! », rétorque la gauche.

    Le président Obama, lui, n’a pas hésité à écrire dans le livre de condoléances « Vive la France ! », comme s’il écrivait la feuille de route que notre Président à nous, si peu à la hauteur, est incapable de donner à son peuple. Lui qui a laissé à M. Dray et ses « potes » du PS le soin de dire qui devait être persona non grata dimanche. Que notre Président rate ses rendez-vous avec l’Histoire, c’est dramatique, mais la France en trouvera un autre.

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  • Hommage aux policiers - soutien aux armées

    Si les autorités publiques peuvent se féliciter des immenses manifestations de quasi-unanimité civique de ce 11 janvier, elles n'ont pas le droit de les décevoir. Car les vraies questions réapparaissent très vite.

    Ne doit-on pas d'ailleurs tenir pour significatif que les voix discordantessoient venues des gens qui ont toujours dénoncé le danger et que l'on a toujours cherché à faire taire ? Citons ainsi : Christopher Caldwell, Michèle Tribalat, Mezri Haddad ou encore Ayaam Hirsi Ali.(1)⇓

     Ne faut-il pas se montrer vigilants vis-à-vis du détournement émotionnel tendant à dénaturer l'aspiration même à la cohésion nationale, au profit des «partis de gauche» ?

     Comment ne pas trouver récupérateur et provocateur, par exemple, le message recyclé venant de l'odieuse petite bolchotte, idiote, prétentieuse, – mais tellement représentative ! – Clémentine Autain éructant ainsi, depuis Montreuil, sur le site dédié aux gazouillis,  ce 9 janvier : « Oui, nous marcherons contre les attaques envers les musulmans. Contre toutes les formes de racisme et de xénophobie. Contre les fascismes… » (2)⇓

     La même avait bien marqué sa ligne politique en octobre 2014 :

     « Je suis consternée. […] Manuel Valls n'est pas, affirmait-elle, contrairement à ce qu'il dit, un socialiste moderne, il est en réalité un homme de droite traditionnel. Il a dit, vous vous souvenez, 'la gauche peut mourir'. Je crois qu'il en sait quelque chose parce que c'est lui qui tient le fusil. »

    Ne méprisons donc pas l'aspiration civique massivement manifestée par nos compatriotes. Craignons seulement, noyée dans le marasme «républicain», qu'elle ne serve pas vraiment au redressement durable du pays.

     Le premier hommage que l'on aurait pu, que l'on aurait dû rendre, devait hier, et devra demain, s'adresser aux policiers qui ont payé un si lourd tribut à la défense de l'ordre public et de la liberté des autres.

     « Ouest France » évoquait ainsi, ce 9 janvier, le cas du brigadier Franck Brinsolaro, policier tué en protégeant le patron de Charlie Hebdo dont il était le garde du corps :

    « Un policier chargé de protéger un croqueur de flics... C'était le métier du brigadier Franck Brinsolaro, 49 ans, et il adorait son job, nous raconte sa femme. Il est mort près de Charb, mercredi, lors de l'attaque des tueurs. Une semaine sur deux, Franck Brinsolaro accompagnait Charb dans toutes ses sorties : à la rédaction de Charlie Hebdo, chez ses amis, au restaurant. Partout. Il ne lâchait le dessinateur qu'à la porte de son appartement. Et cette mission périlleuse, le policier l'aimait particulièrement, nous confiaient hier ses proches. »

    Et le grand quotidien breton soulignait, avant que tout cela retombe dans l'oubli : « le garde du corps sentait venir la catastrophe. Après un dessin virulent de Charb en 'Une' du journal, il avait lâché à Samuel : 'Ça va péter un jour ou l'autre.' Et à sa femme : 'Vu ce qu'il a sorti, faut pas qu'on le lâche d'une semelle.' Il ne l'a pas lâché. »

    Respecter son sacrifice, désormais, cela veut dire aussi que notre société doit manifester un peu plus de considération pour ceux qui nous défendent, et je ne crois pas que le contenu du journal en ait encouragé jusqu'ici la moindre conscience.

    Allons jusqu'au bout : la France et l'Europe dans les années à venir vont devoir réinvestir puissamment non seulement dans la considération morale, ce qui est très important, mais aussi dans les efforts matériels, les moyens financiers, les arbitrages budgétaires, en faveur des fonctions régaliennes de l'État.

    Réhabiliter les tâches d'une justice plus soucieuse de la protection des honnêtes gens, devra se compléter par de plus gros sacrifices, en faveur de la Défense et du Maintien de l'Ordre.

    La partie de l'opinion qui se sensibilise sur la patrie et de la liberté doit donc se préparer à se mobiliser en faveur de la Police, de la Gendarmerie, mais aussi de l'Armée de l'Air, de la Marine, des Unités aéroportées, des Services de Renseignement, mais aussi des industries de défense, mais aussi de toutes les technologies indispensables à notre survie en Europe et à la victoire sur les théâtres d'opérations extérieures. Je dis bien : victoire, car c'est une guerre globale qui est engagée. Il s'agit donc de l'emporter sur ceux qui nous l'ont déclarée. 

    JG Malliarakis  http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1.  À lire au titre des voix discordantes :
      "Le désir d'union ne doit pas nous empêcher d'affronter la réalité" par Jean-Pierre Le Goff in Figaro Vox. 
      "Terrorisme islamiste: cette guerre qui commence était hélas prévisible !"par Mezri Haddad, ancien ambassadeur de la Tunisie auprès de l'UNESCO, philosophe, auteur d'essais sur la réforme de l'islam. 
      "La France ne doit pas rester désarmée face au terrorisme" in Le Monde du 9 janvier par Christopher Caldwell, auteur d’Une Révolution sous nos yeux (Toucan, 2011). 
      - Michèle Tribalat : "Non, nous ne sommes pas Charlie" in Figaro Vox le 11 janvier. Michèle Tribalat a publié (avec Pierre-André Taguieff), Face au Front national : arguments pour une contre-offensive, La Découverte, 1998; (avec Jeanne-Hélène Kaltenbach), La République et l'islam : entre crainte et aveuglement, Gallimard, 2002; Les Yeux grands fermés : L'Immigration en France, Denoël, 2010; avec Christopher Caldwell) Une révolution sous nos yeux, Paris, Le Toucan, 2011; “Assimilation : la fin du modèle français”, Toucan 2013. 
      "The West must stand up for freedom—and acknowledge the link between Islamists’ political ideology and their religious beliefs" par Ayaan Hirsi Ali dans le Wall Street Journal.
    2.  cf. sur son compte  "Twitter" 
  • La marche républicaine des gogos et des bobos prépare le gouvernement mondial

    A l’avant, loin de la foule, la gouvernance mondiale.

     

    Le message est matraqué partout, digne d’un scénario d’Orwell. Les moutons croient marcher pour la liberté et valident Big Brother. Les moutons gobent que ce slogan prônerait le respect de tous alors qu’il reflète un syncrétisme qui prépare à la pensée unique.

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  • Affaire Charlie Hebdo : Les responsabilités politiques de nos gouvernements

    A l’heure où nous écrivons, les forces de l’ordre ont abattu les frères Kouachy, auteurs de l’attentat contre le journal satirique Charlie Hebdo et Amedy Coulibaly, auteur de la prise d’otage de la Porte de Vincennes.

    Ce succès incontestable des forces de l’ordre et, plus particulièrement, des hommes du RAID et du GIGN, ne doit cependant pas masquer les responsabilités politiques de nos gouvernants, tant au plan de la sécurité intérieure qu’à celui de la politique extérieure de la France.

    Ils portent la responsabilité de la poursuite de l’immigration dans un contexte où l’intégration des vagues successives d’immigrés à la nation non seulement ne se fait plus mais tend plutôt à se défaire, morcelant la société en communautés indifférentes, voire hostiles, les unes aux autres.

    Ils portent encore la responsabilité de l’échec de leurs politiques judiciaires et pénitentiaires dont la trajectoire individuelle de certains des hommes abattus hier témoigne éloquemment.

    Ils portent enfin la responsabilité d’une politique étrangère qui a soutenu aveuglement, quand elle ne l’a pas précédé, le rôle funeste des Etats-Unis et de leurs alliés du Golfe, Arabie saoudite et Qatar, dans la déstabilisation du Proche et du Moyen Orient. Il est significatif à cet égard que M. Coulibaly se réclame, dans l’enregistrement de sa conversation avec ses otages, de la lutte contre Bachar El-Assad dans des termes qui semblent sortir tout droit d’un discours de Laurent Fabius.

    Cette responsabilité des partis qui se sont partagé le pouvoir ces dernières années explique aussi le sectarisme ahurissant dans un tel contexte de certains d’entre eux à l’égard de Madame Le Pen dont la présence dimanche aurait incarnée sans doute trop clairement leurs échecs et leur mauvaise conscience. L’Action française quant à elle ne perd pas de vue que la médiocrité du personnel politique que manifeste ce sectarisme n’est pas accidentelle mais exprime la nature même du régime des partis.

    Action française http://www.actionfrancaise.net/craf/?Affaire-Charlie-Hebdo-Les

  • Naïveté coupable des hommages…

    Marcher pour témoigner de notre souffrance, oui. Marcher pour exonérer les responsabilités immenses de messieurs Hollande et Sarkozy, jamais.

    L’émotion était forte, hier, à la mesure de la gravité de l’attaque terroriste, à la mesure de sa portée symbolique, à la mesure des enjeux futurs qu’entrevoient les plus lucides d’entre nous. Malheureusement, ce moment, qui devait symboliser la plus parfaite communion nationale, fut la démonstration de l’impossibilité concrète d’un tel rassemblement. Comment, en effet, converger et abonder dans le sens de ceux qui ont permis une telle chose, tant par leur aveuglement idéologique que par leur veulerie ?

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  • La famille de Leonarda a coûté près d'un demi-million d'euros à la France

    C’est pour avoir refusé une prime de départ de 10 000 euros que la famille Dibrani, deux adultes et cinq enfants, a été expulsée, en septembre 2013. 
    En attendant que cette famille revienne en France sous identité croate (c’est en tout cas ce qu’elle a prévu), l’“affaire Leonarda” aurait coûté à la France, selon Jean-Paul Gourévitch, la somme de 416 544 euros. 
    Le décompte est instructif : allocation de subsistance (350 euros par mois pendant quarante-huit mois) ; chèques de soutien de la municipalité et aide fournie par le comité des sans-papiers pour le ravitaillement et les cigarettes (environ 5 000 euros) ; coût de la place en centre d’accueil de demandeurs d’asile (25 euros par jour et par personne pendant 1 460 jours) ; aide juridictionnelle gratuite (deux fois 1 200 euros) ; coût de la santé (aide médicale de l’État et couverture maladie universelle pour sept personnes pendant quatre ans, soit 80 164 euros au total) ; coût de l’élève Leonarda en situation irrégulière au collège (9 670 euros par an pendant quatre ans), enfin le coût de l’expulsion elle-même selon le ministère de l’Intérieur : 18 000 euros. Un cas d’école.