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immigration - Page 1298

  • Le ramadan, oui, la crèche de Noël, non !

    Plusieurs religions mais plusieurs façons de les traiter ; autant dire que le combat est inégal et perdu d’avance pour les chrétiens.

    Les élites françaises sont amoureuses de la loi de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État. Le mot « laïcité » est de ceux qui reviennent le plus souvent dans les litanies de la mythologie républicaine. Et ce mot, comme tant d’autres, a le mérite d’avoir tous les sens qu’on veut bien lui prêter ; c’est-à-dire de n’en avoir finalement aucun. Une expression fourre-tout que l’on invoque quoi que nous ayons à dire. Au nom de la laïcité, on peut par exemple fustiger que la République transmette ses condoléances suite à la mort du pape Jean-Paul II tout en acceptant, le plus naturellement du monde, que l’on donne aux imans la possibilité d’être formés et d’exercer dans un cadre prévu par une République plus allergique à la soutane qu’à la djellaba.

    La réalité est que la laïcité est l’armature idéologique qui permet de lutter contre le christianisme tandis que les minorités religieuses, islamique ou juive surtout, sont à la fois soutenues et promues par une autre armature idéologique : l’antiracisme. Plusieurs religions mais plusieurs façons de les traiter ; autant dire que le combat est inégal et perdu d’avance pour les chrétiens.

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  • Chaos ethnique et religieux en Allemagne : quand la Guerre Sainte éclate à Hambourg

     Certains quartiers du centre-ville de Hambourg, la seconde plus grande ville d’Allemagne, ont pris l’aspect de zones de guerre après que des centaines de partisans du groupe djihadiste État Islamique [ISIS] ont déclenché des combats de rue contre des Kurdes en octobre dernier.

    La violence, décrite par la police comme d’une férocité rarement vue en Allemagne de mémoire récente, donne une idée des retombées qu’entraînent ailleurs les combats en Syrie et en Irak.

    Certains analystes croient que des groupes musulmans rivaux exploitent délibérément les tensions ethniques et religieuses au Moyen Orient afin de semer le trouble dans les rues européennes.

    Ces troubles ont commencé le soir du 7 octobre, lorsqu’environ 400 Kurdes se sont rassemblés à l’extérieur de la mosquée Al-Nour près de la gare centrale située dans le quartier hambourgeois de St. George pour protester contre les attaques menés par ISIS contre la ville kurde syrienne de Kobani.

    Selon la police, cette protestation initialement pacifique est devenue violente lorsque les Kurdes se sont trouvés confrontés à un groupe rival de quelques 400 salafistes armés de battes de baseball, de coups de poing américains, de couteaux, de machettes et de broches métalliques utilisées pour empaler la viande dans les restaurants kebab.

     

    Dans la mêlée qui a suivi, plus d’une douzaine de personnes ont été blessées, y compris une personne dont la jambe a presque été coupée par une machette, et une autre personne qui a été poignardée à l’estomac par une broche à kebab.

    Quelques 1 300 fonctionnaires de police brandissant des bâtons et accompagnés de canons à eau ont été déployés pour mettre fin aux échauffourées, qui se sont prolongées jusqu’à l’aube du 8 octobre. Au final, des centaines d’armes ont été saisies et 22 personnes ont été arrêtées.

    « J’avais l’impression que nous vivions en Hamburgistan », a dit l’imam de la mosquée Al-Nour, Daniel Abdin, au magazine allemand Der Spiegel. « L’atmosphère était très, très explosive. »

    La police a déclaré être choquée par ce qu’elle a décrit comme un niveau de violence inédit.

    Dans une interview accordée au journal Passau Neue Presse, le président du syndicat de la police allemande, Rainer Wendt, a rapporté que la police à Hambourg a fait l’expérience d’une « force brutale menaçant la vie » par des auteurs qui étaient « armés jusqu’aux dents ». Wendt a prévenu que le conflit entre les Kurdes et ISIS menace de « déclencher une guerre de proximité sur le sol allemand ».

    Un porte-parole de la police à Hambourg, Gerhard Kirsch, a déclaré que le niveau de violence a atteint une nouvelle « dimension dangereuse », que nous n’avons jamais vue à l’occasion d’autres manifestations. »

    Le président du syndicat de la police allemande à Hambourg, Joachim Lenders, a décrit une brutalité sans précédent. « La violence observée tôt le jeudi a été d’une cruauté et d’une inhumanité que j’ai rarement eu l’occasion d’observer, » a-t-il dit, en ajoutant qu’il y aurait certainement eu des morts si la police ne s’était pas déployée à temps. Lenders a ajouté :

    « Si 800 personnes hostiles se combattent les unes les autres en plein Hambourg avec des machettes, des couteaux et des broches en fer, il doit y avoir des conséquences pour les auteurs. Des extrémistes ayant des motivations politiques et des fanatiques religieux ont amené à Hambourg un conflit qui ne peut pas être résolu ici. »

    Le jour même où se déroulaient les affrontements à Hambourg, des dizaines d’immigrés musulmans pour la plupart tchétchènes affrontaient des Yézidis kurdes, une minorité non-arabe et non-musulmane qui a été persécutée par ISIS, à Celle, une ville de Basse-Saxe dans laquelle vivent plus de 7 000 Yézidis. La police a déclaré que les violences, au cours desquelles neuf personnes ont été blessées, avaient été attisées via les médias sociaux par des prédicateurs musulmans radicaux qui ont incité les Islamistes à attaquer les Yézidis.

    Le conflit à Celle a représenté une réminiscence, mais en bien plus violent, desaffrontements entre Musulmans et Yézidis qui s’étaient produits dans la ville de la Westphalie orientale d’Herford en août.

    Des manifestations « Solidarité avec Kobani » ont également eu lieu à Munich, où des manifestants brandissant de grands drapeaux kurdes ont occupé les bureau de l’Union Chrétienne-Sociale [CSU], le pari frère bavarois de l’Union Chrétienne-Démocrate [CDU] actuellement au pouvoir en Allemagne ainsi que dans les villes allemandes de Berlin, Brême, Göttingen, Hamm, Hanovre, Kiel, Oldenburg et Stuttgart.

    Environ 4,3 millions de Musulmans, un million de Kurdes et 60 000 Yézidis vivent en Allemagne. Le rapport annuel 2013 (publié en juin 2014) de l’agence de renseignement intérieur allemande, le Bundesamt für Verfassungsschutz [BfV], l’Allemagne abrite également 30 groupes islamistes actifs et 43 000 Islamistes, dont 950 membres de l’organisation terroriste libanaise Hezbollah, 1 300 membres des frères musulmans et 5 500 Salafistes.

    Le salafisme est une idéologie anti-occidentale qui cherche ouvertement à remplacer la démocratie en Allemagne (et dans d’autres pays occidentaux) par un gouvernement islamique basé sur la charia.

    Bien que les Salafistes ne constituent qu’une fraction des musulmans en Allemagne, les autorités sont de plus en plus préoccupées par le fait que beaucoup de ceux qui sont attirés par l’idéologie salafiste sont des jeunes musulmans impressionnables qui sont susceptibles de perpétuer des actes terroristes au nom de l’Islam.

    Les autorités allemandes ont dû faire face à des critiques pour s’être montrées bien trop complaisantes vis-à-vis de la montée du salafisme dans le pays. Le 2 octobre par exemple, la télévision publique allemande ARD a révélé que les responsables politiques allemands ont poursuivi pendant de nombreuses années une politique secrète consistant à encourager les Islamistes allemands à voyager à l’étranger plutôt que d’investir dans des efforts visant à contrer la radicalisation. Selon l’ARD, l’idée générale était que si les Djihadistes allemands avaient l’intention de commettre des actes terroristes, le mieux serait qu’ils le fassent ailleurs que sur le sol allemand.

    L’objectif visé était de « protéger notre population » en exportant le problème, a déclaré à l’ARD le chef de l’anti-terrorisme de la police bavaroise, Ludwig Schierghofer. Le raisonnement consistait à « amener les personnes présentant un risque à commettre des attaques terroristes en-dehors du pays ». « Si quelqu’un s’était radicalisé et souhaitait partir, la politique consistait à permettre à cette personne de partir et même à accélérer son départ par divers moyens. »

    On estime que 450 Musulmans allemands se sont rendus en Syrie et en Irak, et on pense qu’au moins 100 d’entre eux sont maintenant rentrés en Allemagne.

    Un nombre croissant de politiciens allemands reçoivent entre-temps des menaces de mort de Salafistes présents en Allemagne.

    Un de ces politiciens, Tobias Huch du Parti Libéral-Démocrate (libéral classique) [FDP], a été menacé à plusieurs reprises de décapitation en rétorsion du fait d’avoir mené une campagne de levée de fonds destinés à fournir de la nourriture et de l’eau pour les Kurdes du Nord de l’Irak.

    « Je n’ai pas peur, mais je suis devenu plus prudent, » a déclaré Huch, qui bénéficie désormais d’une protection policière. Il dit qu’il a changé ses allers et venues quotidiens afin d’être moins prévisible. Il a, entre autres changements d’habitudes de vie, renoncé à fréquenter régulièrement les restaurants, les bistrots et autres lieux publics.

    Un autre politicien, Ismail Tipi, membre de la CDU (Union Chrétienne-Démocrate) au pouvoir, paye cher le prix de sa critique de la montée du Salafisme en Allemagne. « Je reçois des menaces quasiment tous les jours, » dit Tipi. « Les menaces de mort à mon encontre ne connaissent pas de limites. Les Salafistes veulent me décapiter, m’abattre, me lapider, m’exécuter et ont imaginé de nombreux autres manières de me tuer. »

    Wolfgang Bosbach, membre éminent de la CDU, pense que les politiciens qui reçoivent des menaces de mort ne doivent pas céder aux intimidations. « Ils ne doivent en aucun cas céder et changer de position politique, faute de quoi les extrémistes auraient atteint leurs objectifs. »

    Le chef du FDP, Christian Lindner, partage cet avis. « Il est inacceptable pour les libéraux d’accepter que des extrémistes religieux portent atteinte aux valeurs centrales de notre constitution. Nous ne cèderons pas aux menaces et aux intimidations. Nous exigerons bien plutôt une réaction déterminée de la loi. »

    Par contraste, la vice-présidente du parlement allemand, Claudia Roth du parti des Verts, croit que la radicalisation croissante des musulmans en Allemagne souligne les problèmes de la société allemande. Celle-ci a en effet déclaré dans le cadre d’un entretien accordé au journal Die Welt : « Les violents affrontements entre les groupes kurdes et les groupes islamistes dans les villes allemandes et dans les rues allemandes trouvent davantage leur origine dans des problèmes internes à l’Allemagne que dans la situation dans le Nord de la Syrie et dans le Nord de l’Irak. »

    « Nous devons nous demander en tant que société : comment se fait-il que des gens qui vivent en Allemagne, sont en grande partie nés et ont grandi ici, soutiennent un groupe terroriste fondamentaliste brutal et inhumain tel que l’IS et se mettent à attaquer des manifestants avec des couteaux, des broches et des machettes. Ici en Allemagne, l’IS menace de devenir un refuge pour des jeunes gens frustrés qui manquent de perspectives d’avenir. »

    Pendant que les politiciens débattent des causes et des solutions du problème de l’Islam radical, la police reste dans toute l’Allemagne en alerte, à l’affût des violences.

    Source : gatestoneinstitute.org – auteur : Soeren Kern – date de publication : 15 octobre 2014

    http://fr.novopress.info/179346/allemagne-guerre-sainte-eclate-hambourg/#more-179346

  • Suisse : la mairie expulse une famille suisse pour loger des clandestins

    Elle est pas belle la vie ? Dans notre Europe contemporaine il vaut mieux être clandestin que citoyen d’un pays ! Cette affaire est incroyable :  à diffuser un maximum !

    Karin Ottiger est factrice mais elle n’en a pas cru ses yeux à la lecture de la lettre des autorités de la commune de Moosleerau dans le canton d’Argovie. Sa famille doit quitter son logement pour faire place à des requérants d’asile, comme le raconte le Blick dans son édition du 3 décembre

    La commune de 1000 habitants doit accueillir une famille de réfugiés, ce qui constitue une première pour elle, mais elle ne dispose pas des infrastructures.

    Les autorités payaient jusqu’à présent une taxe d’exemption de 10’000 francs par an mais le canton a menacé d’augmenter ce montant si la commune ne faisait pas un effort. Ce que Moosleerau ne peut pas se permettre.

    «Pas eu le choix»

    Comme l’appartement loué par les Ottiger appartient à la commune, celle-ci a donc choisi d’expulser la famille. Elle n’aura ainsi pas à payer la taxe. Les Ottiger ont jusqu’à fin mars pour trouver un nouveau logement. Ils ne sont pas sûrs d’en retrouver un mais veulent rester dans la commune où le fils est scolarisé.

    Le conseiller communal Daniel Dätwyler se dit désolé. «Nous avons bien entendu exploré d’autres solutions mais nous n’avons rien trouvé. Comme cet appartement est le seul que la commune possède, nous n’avons malheureusement pas eu le choix.»

    Source :Lematin

    http://www.contre-info.com/suisse-la-mairie-expulse-une-famille-suisse-pour-loger-des-clandestins

  • Entretiens sur la remigration. Philippe Vardon : « La politique laxiste constitue un appel d’air » (Présent 8243)

    Diplômé en sciences politiques, marié et père de deux enfants, Philippe Vardon est un responsable politique devenu incontournable pour ceux qui refusent « le suicide français ».

    — Le terme de remigration a été lancé il y a moins d’un an. Désormais repris (en France, en Italie mais aussi aux Etats-Unis) par de nombreux cadres du camp patriotique, il en train de s’imposer. Quel bilan d’étape faites-vous ?

    Entretiens sur la remigration. Philippe Vardon : « La politique laxiste constitue un appel d’air »— En réalité, le terme a été utilisé – en France, car il s’agit d’un terme courant dans d’autres pays (des programmes de remigration existent même en Finlande ou en Hollande) et dans le monde anglo-saxon – pour la première fois par le spécialiste de l’immigration Jean-Paul Gourévitch, dans un livre de 2007. Les identitaires l’ont introduit dans le champ politique depuis 2011, mais vous avez raison : les derniers mois ont démontré une véritable explosion de l’utilisation du vocable. Un exemple frappant à travers le réseau social internet Twitter : sur celui-ci, en mai, « remigration » n’avait encore été utilisé qu’à sept reprises, pour ce mois de novembre nous sommes déjà à 3 000 ! La sémantique étant aussi une traduction du champ politique, on peut considérer que cette recrudescence de l’utilisation du mot « remigration » correspond à la montée de l’idée, de la nécessité même, du projet.

     

    — Vous déclarez que la remigration est, face aux problèmes actuels, la solution la plus humaine. Pourquoi ? Toute société multi-culturelle et multi-ethnique est-elle condamnée à l’explosion ?

    — Oui. Il ne s’agit pas d’une prédiction, mais simplement de l’observation de l’histoire, ancienne comme récente. Les sociétés multiculturelles deviennent multiconflictuelles, les sociétés multiraciales deviennent multiracistes. L’homogénéité et la cohésion sont des facteurs de paix, une trop grande hétérogénéité est un facteur de troubles.

    Etant entendu que l’assimilation massive – qui n’est pas l’assimilation individuelle de quelques individus – ne saurait être la réponse à l’immigration massive et que nous sommes déjà entrés dans une phase de conflictualité importante (à travers le développement de territoires échappant à nos lois, où s’épousent criminalité et communautarisme, un patriotisme étranger s’affichant sans vergogne comme lors des matchs de football de l’Algérie, et la poussée islamiste), il faut alors envisager des solutions politiques pour empêcher que le pays ne sombre dans le chaos. La remigration, c’est-à-dire le retour dans leur patrie (la terre de leurs pères) de nombreux immigrés et descendants d’immigrés présents sur notre sol, de manière pacifique et concertée, s’imposera sans doute dans les années à venir comme une solution non seulement crédible et réaliste, mais nécessaire.

    — Nicolas Bay a – dans nos colonnes – assumé le concept de remigration. Marine Le Pen a encore récemment rappelé la nécessité de l’ « inversion des flux migratoires ». Au-delà des différences sémantiques, pensez-vous que ces thématiques sont encore solidement portées par les cadres du FN ?

    — Vous le rappelez avec justesse : des personnalités de premier plan telles que Nicolas Bay, Louis Aliot, Aymeric Chauprade, ou encore Marie-Christine Arnautu, ont récemment insisté sur la nécessité d’une « inversion des flux migratoires », terme un peu barbare recouvrant peu ou prou la notion de remigration. Marine Le Pen elle-même en a parlé dans une conférence de presse. Il s’agit d’une position ancienne du FN et l’on peut trouver logique que, face à la situation explosive que nous connaissons – l’immigration légale (200 000 entrées par an) venant maintenant se doubler d’une immigration clandestine très importante –, les cadres du parti s’y réfèrent à nouveau. J’ajouterai que tout projet de remigration doit débuter par un arrêt de l’immigration, et cela le Front national est aujourd’hui le seul parti à le proposer clairement dans son programme politique.

    — L’Australie a lancé un programme très dur contre l’arrivée par mer de clandestins. Pouvez-vous nous en dire plus ? Quels sont les résultats obtenus ?

    — Là où avec les opérations « Mare Nostrum » et « Triton », l’Union européenne aide et accueille les bateaux de clandestins, avec son opération « Frontières souveraines », l’Australie les refoule, avec un slogan très clair : « Vous ne ferez pas de l’Australie votre pays ! » La politique laxiste européenne constitue un appel d’air, entraînant de plus en plus de clandestins à tenter la périlleuse traversée de la Méditerranée, alors qu’au contraire la politique de fermeté australienne (aucun clandestin n’est plus « régularisé ») est éminemment dissuasive. Le résultat est sans appel : alors que 3 000 clandestins sont tragiquement décédés en Méditerranée en 2014, dans le même temps il n’y a eu aucun clandestin mort en mer en essayant de rejoindre l’Australie (contre plusieurs centaines les années précédentes, avant la mise en place de cette politique).

    — Ce que certains nomment – peut-être maladroitement – la zemmourisation des esprits, à savoir la diffusion croissante des opinions identitaires, est incontestable, les sondages les plus récents le prouvent. Faire que cette opinion se meuve en action est plus délicat. A la grande interrogation de Lénine« Que faire ? », que répondez- vous ?

    — Je crois qu’Eric Zemmour, tout comme le mouvement identitaire, ne « contaminent » pas les esprits – même si nous contribuons à la diffusion de messages, de concepts et d’idées – mais expriment surtout le réveil populaire en cours. Et c’est bien ce qui effraie nos adversaires réciproques, qui sont souvent les mêmes d’ailleurs… Mais que faire, donc ? Tout ! Aucun champ de bataille (social, culturel, associatif, idéologique, et politique bien sûr) ne devant être déserté, nous devons agir, chacun à notre échelle et là où nous pouvons être utiles, pour que la France reste française et que l’Europe reste européenne. A travers nos campagnes, propositions et travaux sur la remigration, nous tentons d’élaborer aujourd’hui les outils politiques pour ceux qui auront à gouverner demain. Car je suis pour ma part persuadé qu’après les tentations suicidaires décrites par Zemmour, c’est le réveil français que nous sommes en train de vivre.

    Propos recueillis par Pierre Saint-Servant

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  • Immigration : la fermeté sauve des vies, la preuve en Australie

    australia

    Le nombre de réfugiés ayant trouvé la mort en essayant d’atteindre l’Australie a considérablement baissé, tandis que le monde est confronté à une forte augmentation des décès liés aux migrations. La  Méditerranée apparaît comme la région la plus mortelle pour les réfugiés.

    Un rapport de l’Organisation Internationale de la Migration (OIM) montre le net déclin des décès en Australie depuis le changement de gouvernement et le durcissement de la politique d’immigration l’année dernière.

    Le rapport de 212 pages (Fatal Journeys, Tracking Lives Lost during Migration) fait état d’un seul réfugié ayant trouvé la mort en 2014, celui de Reza Berati, un Iranien de 23 ans qui a été tué lors des émeutes de Manus en février.

    Ce seul décès enregistré est à mettre en parallèle avec les 212 morts en 2013 et les 356 morts en 2012 lors de l’arrivée massive d’embarcations de réfugiés sous le gouvernement travailliste, avant que Kevin Rudd réinstaure les contrôles en mer quand il est revenu au pouvoir l’an passé.

    L’OIM s’est servi des données fournies par l’Université Monash de Melbourne, et prend en compte les réfugiés disparus, ceux qui ont péri pendant leur voyage vers l’Australie et ceux qui ont perdu la vie dans les centres de détention sur terre ou au large.

    Malgré l’énorme diminution des décès en Australie, les chercheurs refusent de reconnaître l’incidence du durcissement des politiques gouvernementales qui comprennent l’interception des embarcations en mer, leur reconduction vers le large ainsi que les dispositions prises pour assurer le retour de ces populations.

    « A quel degré ces variations sont explicables par des facteurs globaux de situations qui génèrent des réfugiés ou bien par les changements des politiques d’immigration aux frontières de l’Australie, reste un sujet de controverse », précise le rapport.

    L’OIM dénonce également le fait que « le nombre des décès puisse être considéré comme un comptage de points » c’est à dire exploité par les média en quête de sensationnalisme ou par les politiques qui « défendent des contrôles encore plus renforcés aux frontières pour empêcher les traversées dangereuses sans remettre en cause d’autres mesures qui mettent en danger les réfugiés en les privant de pouvoir voyager de façon sécurisée et légale. »

    Un porte-parole du Ministère de l’Immigration, Scott Morrison, déclara : « La politique de protection des frontières du gouvernement a toujours eu pour objectif de sauver des vies. Nous avons tous pu constater les conséquences dramatiques qu’ont eu les mesures de faiblesse appliquées par le gouvernement précédent.

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  • Renaud Camus : « On assimile des individus, pas des peuples »

    L’écrivain Renaud Camus, fondateur du parti de l’In-nocence, théoricien et observateur du « grand remplacement » de population qui sévit aujourd’hui en Europe, a répondu aux questions du Bréviaire des patriotes.

    LBDP : Vous assimilez souvent les mouvements démographiques contemporains à une colonisation de la France par ses anciens colonisés. D’autre part, vous déplorez sans relâche la « déculturation » que l’on impose à un peuple, privé ainsi de ses racines. Le Grand Remplacement repose donc, selon vous, sur ces deux processus historiques distincts ?

    Renaud Camus : Comme j’envisage la question d’un point de vue européen, la contre-colonisation n’est pas une notion opératoire, au moins sur longue période, car bien des pays d’Europe qui n’ont pas eu d’empire colonial, ou qui n’en ont eu que très peu, comme les pays scandinaves, subissent la colonisation actuelle dans les mêmes proportions que la France ou l’Angleterre. La Norvège ou la Suède ne sont pas contre-colonisées, elles sont colonisées comme le sont nos propres contrées. Quant à la déculturation, je ne la range pas parmi les causes mais parmi les éléments, et ils sont nombreux, qui rendent possible le changement de peuple.

    Les causes, ce sont deux appâts du gain convergents, faits pour s’entendre : celui de populations pauvres avides d’une vie meilleure et de contrées où, mirabile visu, elles sont payées pour faire toujours plus d’enfants ; et celui d’industriels et de financiers avides, eux, d’une main-d‘œuvre bon marché qui les rendent moins dépendants du travail indigène et permette de casser les prix. Plus récemment est apparu un appât électoral : celui de partis politiques avides de nouveaux électeurs.

    Une fois l’immigration de peuplement et ses corollaires – « nocence » (nuisance), insécurité économique, questionnements identitaires… – admis comme un problème majeur, on peut y répondre de manière libérale, par le culte de l’indifférenciation et de l’anomie. Réponse au combien inefficace et mythique. Une fois l’importance capitale de l’identité d’un peuple reconnue, de sa race écrivait Bernanos, l’assimilation nous apparaît naturellement. Cependant, reconnaissant une trop grande ampleur au problème, on parle aujourd’hui de « remigration ». Pourriez-vous nous confier dans quelle mesure vous croyez aux bénéfices de l’assimilation ?

    J’ai toujours cru à la possibilité d’assimilation des individus. D’ailleurs la France en a assimilé beaucoup au cours de son histoire, et avec grand succès. Nombre d’entre eux lui ont rendu au centuple ce qu’elle leur avait donné. Mais je ne crois pas à l’assimilation des peuples. Or c’est à des peuples que nous nous trouvons confrontés, à des cultures, des civilisations, des religions, des langues, des races. Aucune nation, à moins qu’elle ne soit prête à se diluer dans un vague empire sans consistance et sans force de résistance au destin, comme l’empire romain de ses derniers siècles, n’a le pouvoir d’assimiler des peuples, a fortiori des peuples fiers de leur identité, de leur religion, de leur civilisation, et qui n’ont pas le moindre désir d’être assimilés mais ne rêvent au contraire que conquête, conversion, submersion démographique.

    Récemment, en dépit du succès de vos observations au sein de son parti politique, Marine Le Pen a boudé vos ouvrages sous prétexte que votre vision supposerait « un plan établi », donc un complot. Qu’en dites-vous ?

     

    J’en dis que Marine Le Pen, dont je respecte la personne, les engagements, le patriotisme et l’habileté politique, est certainement très occupée et n’a probablement pas beaucoup le temps de lire, en tout cas pas moi. C’est un peu triste à dire mais elle parle là comme le font la plupart des journalistes politiques, avec d’autant plus d’autorité et de sûreté de soi qu’ils connaissent moins le sujet dont ils traitent. Le Grand Remplacement, en tout cas tel que pour ma part je le décris, n’a strictement rien à voir avec le moindre complot. En général on me reproche plutôt le contraire, d’être exagérément discret sur les causes. C’est d’une part qu’elles sont nombreuses et complexes, d’autre part que j’essaie d’unir, pas de diviser. Et la question des causes divise éminemment, c’est pourquoi elles m’intéressent peu. Nous sommes face à un phénomène énorme, à une réalité désastreuse. Notre devoir est d’essayer de les contrer. Les historiens pourront toujours se disputer par la suite sur les motifs et les responsabilités de ce qui survient. Ils concluront sans doute, comme je fais, à un faisceau de causes et de volontés convergentes.

    Il faut noter que la référence à la théorie du complot est un vieux truc polémique destiné à déconsidérer l’adversaire. On pourrait parler à cet égard d’une théorie de la théorie du complot. Gaëtan Dussausaye, le nouveau directeur du Front national de la Jeunesse, a repris le thème en l’aggravant, à tout hasard, du qualificatif purement polémique lui aussi, et parfaitement gratuit, de “racialiste”, à propos de mes thèses. La vérité est que le Front national, à moins qu’il n’ait complètement changé de stratégie et de vision du monde, ce que je ne veux pas croire, pense la même chose que moi mais ne veut pas de mes mots, car, en scrupuleux cuisinier, il préfère les concepts fabriqués à la maison. Il serait suicidaire de sa part, en tout cas, de nier la réalité du Grand Remplacement, même s’il préfère l’appeler autrement. Et il serait complètement absurde de reconnaître le changement de culture et de civilisation, comme le fait le jeune Dussausaye, sans vouloir admettre le changement de peuple, qui en est la raison principale, aux côtés de motifs internes comme la Grande Déculturation, l’enseignement de l’oubli, l’échec de la transmission, le présentéisme, le da capo perpétuel, etc.

    Entrevoyez-vous une solution à l’échelle européenne face à ce phénomène d’immigration-conquête ? La réaction semble être en ces jours un véritable enjeu historique et le temps imparti…

    Je n’entrevois de solution qu’à l’échelle européenne. C’est le continent entier qui est victime de colonisation et c’est une civilisation qui va de Lisbonne à Helsinski qu’il est impérieux et urgent de sauver. “Sortir de l’Europe” n’a pour moi aucun sens. Il ne s’agit pas de sortir de l’Europe mais de la décoloniser en entier. Il ne s’agit même pas de sortir de l’Union européenne, ou de l’abolir, mais de s’en assurer la maîtrise politique, pour les peuples et les mouvements en lutte contre le Grand Remplacement ; de même qu’il ne s’agit pas d’abolir la France ou seulement le gouvernement de la France, mais de faire en sorte que les forces de résistance à la colonisation y parviennent rapidement au pouvoir.

    Le Grand Remplacement apparaît-t-il pour vous comme le revers démographique de la victoire politique d’un ultralibéralisme ravageur, d’un modèle d’homo œconomicus walrassien ? J’ai cru le lire de vous lorsque vous parlez d’homme « remplaçable » et « corvéable ». J’ai cru le lire à l’instant lorsque vous illustrez votre propos par l’appât des corps industriels et financiers. L’Union Européenne n’est-elle pas ultralibérale à l’heure actuelle ? L’Économie est-elle d’une importance capitale à vos yeux ?

    Je serais tenté de dire, mais ce serait sans doute un peu provocant, à la fois, et nettement exagéré, que non, l’économie n’est pas d’une importance capitale à mes yeux. Qu’elle joue un rôle majeur, c’est indubitable. Mais justement je crois ce rôle très exagéré : dans l’ordre de ce qui est désirable, cela va sans dire, mais aussi dans l’ordre de ce qui est vrai. La puissance ne se mesure plus qu’à l’aune économique, les relations internationales sont presque exclusivement économiques, les ambassadeurs sont devenus des directeurs commerciaux et les chefs d’État, quand ils voyagent, sont des représentants de commerce. Même en politique intérieure on a persuadé des citoyens que seule comptait l’économie.

    Souvenez-vous de ces ridicules histoires de retraite, naguère, qui légitimaient l’immigration de masse, c’est-à-dire la colonisation, la perte de l’indépendance. Et plus récemment encore, à propos de l’Écosse, voter pour ou contre l’indépendance du pays semblait dépendre des répercussions éventuelles sur la monnaie et sur les fonds de pension. L’économisation du monde est une des manifestations de son désenchantement. Mieux valaient encore, comme moteurs de l’histoire, la politique, la puissance, les querelles dynastiques, les guerres de religion.

     

    Vous semblez être un peu réservé sur les enjeux sociétaux comme le mariage dit pour tous, alors que la bataille pour une tradition semble une réaction des plus saines à un capitalisme mondialisé, nourri d’un être hors-sol uniquement porté à la consommation, enrôlé dès le berceau et jusqu’à sa mort….

    Je ne suis pas sûr de bien comprendre votre question : “un peu réservé sur les enjeux sociétaux ” ? Si vous voulez dire que je considère la question du dit “mariage gay” comme sinistrement dérisoire par rapport à la conquête dont la France et l‘Europe font l’objet, au Grand Remplacement, au changement de peuple, vous avez raison. J’ai expliqué dans “Causeur” ma position sur le “mariage gay” en un article dont le titre disait tout : “Même pas contre”. Il y a seulement que je ne voulais pas en entendre parler, littéralement. Si maintenant vous voulez me convaincre que les questions liées à la transmission, à la lignée, à la verticalité de la perception du temps, sont capitales et jouent un rôle primordial dans la “Décivilisation” et “La Grande Déculturation” à l’œuvre, qui elles-mêmes sont la condition du Grand Remplacement, je suis tout convaincu.

    Je publie ces jours-ci — ”chez l‘auteur”, bien sûr, comme tous les livres que je publie désormais — un livre intitulé “La Civilisation des prénoms”, déplorant l’avènement du prénom comme roi des rapports sociaux au détriment du nom, c’est-à-dire l’avènement du présent (notre prénom commence avec nous) au détriment de l‘inscription dans le temps, de l’héritage, de la transmission, de la responsabilité (le prénom ne signe rien, n’engage pas la parole, ni l’honneur).

    En outre, vous n’avez de cesse de vitupérer contre le règne malheureux d’une petite bourgeoisie, du « tous petits bourgeois » (déploré également par Péguy dans l’Argent). Cette dernière tranche, pour vous, grandement avec la haute bourgeoisie de jadis hautement cultivée et légitime. Pourriez-vous nous en dire plus à ce propos ?

    Ah, ça, je pourrais vous en dire des volumes, j’en ai d’ailleurs écrit un certain nombre sur la question, à commencer par La Dictature de la petite bourgeoisie. Il faut évidemment commencer par lever l’objection première, trop évidente, selon laquelle, au sein de la bourgeoisie, tout le monde n’était pas cultivé, loin de là. Il reste que c’est la classe qui est historiquement associée au concept tout à fait datable de “culture”. Aux temps féodaux et aristocratiques on n’était pas cultivé, on aimait les arts, éventuellement, on avait de la lecture et le goût des humanités, on pouvait être collectionneur, mécène, quelquefois érudit, mais cultivé, non. C’est la bourgeoisie qui invente la culture, et la culture, après deux siècles de pertinence épistémologique, de la fin du XVIIIe siècle à la fin du XXe, meurt avec la classe qui l’a portée sur les fonts baptismaux.

    La ruse, la feinte et la difficulté sont que le mot culture survit plus ou moins, en partie sous les appellations qui ne trompent personne et qui désignent à peu près son contraire, “industries culturelles”, “activités culturelles”, etc. Comme le dit très justement Finkielkraut dans un article récent, la culture est morte et son assassin porte le même nom qu’elle : le crime parfait. Il est arrivé exactement la même chose au mot musique, qui change de sens à peu près en même temps que le mot culture, et, pareillement, avec l’avènement de la petite bourgeoisie comme classe dominante.

    Les classes dominantes antérieures reposaient sur l’exclusion. Pour la noblesse, il s’agissait d’empêcher que les non-nobles deviennent nobles. Pour les bourgeois, que les non-bourgeois deviennent bourgeois. L’idée géniale de la petite bourgeoisie, et qui devrait lui assurer le pouvoir pendant mille ans, c’est de procéder par inclusion au contraire, de s’arranger pour que personne ne puisse ne pas être petit-bourgeois. Elle prend les enfants des familles bourgeoises et cultivées, les élève, c’est-à-dire les rabaisse, et rend à leurs parents de parfaits petits-bourgeois, dûment incultes. L’exigence démocratique d’égalité est ainsi satisfaite et, d’ailleurs, elle ne saurait l’être autrement.

    La petite bourgeoisie est la première classe dans l’histoire de l’humanité à arriver à la direction d‘une société, et pour ainsi dire de toutes, sans disposer d’un rapport à la vie de l’esprit qui lui soit propre. De même que son propre nom n’est qu’une référence à une autre classe, et donc ne lui est pas propre, elle n’a dans sa gibecière que des versions abâtardies, trivialisées, vulgarisées de tous les autres types de relations à l’art et à la connaissance, et en particulier de la culture bourgeoise. Mais ces versions abâtardies, ce qu‘il faut bien appeler cette sous-culture, elle les impose avec une férocité idéologique sans précédent, comme si sa propre survie en dépendait, et c’est probablement le cas.

    Rien n’est fascinant par exemple comme d’observer en des microcosmes comme France Culture ou France Musique le massacre systématique auquel se livre la petite bourgeoisie triomphante pour imposer les sous-genres qui sont sa passion, la musiquette, la pop music, le polar, la bande dessinée, l’idéologie, la propagande, et pour éradiquer toujours plus rigoureusement la musique, la littérature, les arts détestés, tout ce qui est suspect de compromission avec les anciens maîtres et pourrait rappeler leurs prestiges, à défaut de leurs vertus. Ailleurs c’est la culture générale qui est pourchassée, et pour les mêmes raisons, qui tiennent essentiellement au ressentiment, la passion dominante des nouveaux maîtres, qui pas un instant ne peuvent oublier les humiliations qu’ils ont subies comme domestiques.

    Tous observent le triomphe du nouvel essai d’Eric Zemmour, Le Suicide Français, ayant dans sa ligne de mire une idéologie soixante-huitarde, internationaliste, antiraciste, féministe, jeuniste, au fond profondément nihiliste. Ressentez-vous un certain optimisme quant à un sursaut éventuel du peuple français ?

    Je l’ai dit un million de fois, j’ai une conception lazaréenne de la patrie. Je crois qu’elle peut ressusciter d’entre les morts, comme l’hébreu est revenu des limbes ; et cela d’autant plus qu’elle ne serait pas tout à fait morte, ainsi que semblent en attester le succès du livre d’Éric Zemmour et quelques autres signes. Mais pour qu’il y ait résurrection, il faut qu’il y ait ou qu’il y ait eu persévérance dans l’être, sans quoi on est exposé au syndrome du couteau de Lichtenberg, dont a été changée la lame, puis le manche : est-ce le même couteau ? Si la substitution ethnique et civilisationnelle est menée à son terme, tout espoir est éteint.

    C’est pourquoi je répète que le Grand Remplacement est la crise la plus grave à laquelle ait été exposé notre pays depuis quinze siècles. Et c’est pourquoi je crois qu’il faut nous y opposer de toutes nos forces. Mais nous avons affaire à forte partie : parti remplaciste de gauche, socialiste, parti remplaciste de droite, UMP, lui-même divisé en tendance ultraremplaciste, juppéiste, et opportuno-remplaciste, sarkozienne — sans même parler des tendances remplacistes au sein du FN, selon lesquelles le Grand Remplacement est une affaire classée. Il ne faut jamais oublier que les remplaçants, aux yeux avides des partis, se présentent d’abord et avant tout comme des électeurs.

    Nous vous soumettons un extrait portant sur l’Algérie, issu du livre sus-cité, qui pourrait grandement vous intéresser :

    « De Gaulle choisit donc le progrès économique et social contre la grandeur impériale et la profondeur géostratégique; la croissance contre la perspective caressée par un Debré d’une France de cent millions d’âmes; les douceurs de la société de consommation à l’américaine contre les rigueurs d’une guérilla interminable [...]. Il [n'imaginait pas] que les enfants de cette société de consommation, pétris de culture américaine et de haine de soi nationale, crieraient sous ses fenêtres: « La chienlit c’est lui », et scanderaient « Nous sommes tous des Juifs allemands », faisant basculer toute une génération – la plus importante* de l’Histoire de France – dans le camp d’un cosmopolitisme fossoyeur de l’indépendance nationale et fourrier d’une colonisation américaine qu’il avait combattu toute sa vie. Bientôt, les enfants les plus turbulents et les plus iconoclastes de cette génération viendraient cracher sur sa tombe. »

    R.C. : Zemmour commet ici une petite faute de français*, bien contemporaine, et tout ce passage difficile, qu’il faudrait décortiquer mot à mot, où il faudrait beaucoup discriminer, distinguer, soupeser, s’en trouve un peu compromis. “Important” n’a jamais voulu dire : quantitativement la plus nombreuse. “Important” veut dire : qui est chargé de sens, qui importe. Dire que que la génération de 68 — la mienne, au demeurant — est la plus importante de l’histoire de France, c’est une triste plaisanterie. Comme eût été une triste plaisanterie la France de cent millions d’âmes, les unes chrétiennes, les autres musulmanes, les unes françaises, les autres algériennes, rêvée par Michel Debré.

    Il faut sortir de toutes ces obsessions de la quantité, ou bien c’est la quantité qui nous sortira de la terre. Il ne sert à rien d’additionner pour additionner, d’additionner des êtres qui n’ont rien à voir les uns avec les autres, d’additionner les biens dont le prix est la santé et la beauté de la planète. De Gaulle n’a pas choisi le progrès économique et social contre la grandeur, il a choisi, comme Atatürk avant lui, l’indépendance et la grandeur par le resserrement sur le peuple, sur la nation. Les hommes de sa génération et la plupart de ceux de la mienne ne pouvaient pas imaginer qu’à peine une colonisation terminée en commencerait une autre, en sens inverse, où la France et l’Europe seraient cette fois le territoire à conquérir et exploiter, selon de tout autres méthodes, certes, mais plutôt plus efficaces.

    Zemmour, comme beaucoup de ses amis souverainistes, surestime le danger comparé de la colonisation américaine, dont la menace est bien réelle, certes, mais secondaire au regard de la colonisation africaine, beaucoup plus immédiate, à la fois, et plus irréversible. Cependant il est loin d’être inconscient de ce drame-là, Dieu merci. Sa voix est même la plus audible de celles dont nous disposons pour tâcher d’ouvrir les yeux à nos compatriotes hébétés par la propagande remplaciste, qui pas une seconde ne se relâche.

    notes

    * Après vérification, la faute de français n’est en réalité pas d’Éric Zemmour, mais d’Anthony La Rocca qui a commis une faute de retranscription. Le terme employé était « nombreuse ». Renaud Camus s’est dit rassuré : « Je suis bien content de constater que Zemmour, en plus de tous ses mérites, ne commet pas de fautes de français, si minces soient-elles.»

    Propos recueillis par Anthony La Rocca

    A propos de Anthony La Rocca

    Jeune patriote français, étudiant républicain réactionnaire amoureux de notre patrimoine culturel. Je crois que la France a un destin particulier, je refuse qu'elle soit diluée dans le concert des nations. Sur une ligne bonapartiste, je suis favorable à une synthèse entre tradition et progrès, à un État puissant, autonome et bienveillant, représenté par un homme providentiel. Il s'agit tout autant de s'opposer à la xénophilie de nos élites, de sauvegarder une civilisation, de favoriser le progrès social. Je consulte le Bréviaire des patriotes régulièrement.

    source Le bréviaire des patriotes 

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EuEyApAFFldfIpRrLY.shtml

  • Entre 2004 et 2012, 200 000 immigrés sont arrivés chaque année

    Selon l'INSEE :

    "Au total, entre 2004 et 2012, c’est donc 1,6 million d’immigrés qui sont arrivés en France soit deux fois l’équivalent de la population de la ville de Marseille, deuxième ville la plus peuplée de France !

    L’Afrique représente 30% des flux migratoires qui arrivent en France. [...] 46% du reste de l’immigration est intra-européenne. 8% viennent du Portugal, 5% du Royaume-Uni, 5% d’Espagne, 4% d’Italie, 3% de Roumanie.

    Cependant, l’enquête de l’INSEE ne prend pas en compte les estimations de l’immigration illégale, ni les personnes qui résident en France pendant moins de douze mois."

    Michel Janva

  • USA : les émeutes raciales s’étendent à plusieurs grandes villes américaines

    New-York, Los Angeles, Oakland et même Washington connaissent désormais de violentes émeutes raciales (pillages, tentatives de meurtres etc..). A noter que les journalistes français ne cessent de préciser que le policier qui a abattu l’afro-américain est blanc.

    http://www.contre-info.com/

  • Incurables

    Si l’on en croit les derniers  chiffres officiels, les «coups et blessures volontaires non mortels » ont augmenté en un an de 4% dans la « zone police » et de 7% dans la « zone  gendarmerie »; ceux ayant entraîné la mort ont crû respectivement de 41% et 56%. De cette violence là, le gouvernement n’a pas jugé utile de parler. A défaut de réussir plus largement à enrayer la tiers-mondisation, le déclin de la France, la gauche revient à ses premières amours, à des fins de diversion mais aussi  au nom d’une idéologie au fondement totalitaire qui lui est consubstantielle. A savoir son souhait de régenter jusqu’aux  aspects les plus intimes de notre vie privée, de  l’éducation des familles. Une éducation rappelons le,  qui appartient en propre aux parents, seule l’instruction des enfants relevant de l’Etat, même si l’appellation « Education  nationale» peut prêter (doublement) à confusion…

     Nous le savons, le code pénal comporte toute une série de textes qui répriment les violences corporelles, même peu importantes, notamment celles que les parents infligeraient à leurs enfants. Mieux encore,  notre législation dispose que  quand ce sont les parents, un ascendant qui commettent lesdites violences sur les enfants, il s’agit là de circonstances aggravantes qui rendent la peine encourue par l’auteur desdites violences plus sévère. Mais le 18 novembre, Laurence Rossignol, à la tête paraît-il d’un «secrétariat d’État à la famille», a annoncé sa décision d’une modification législative «sur les violences interpersonnelles» dont le but est principalement d’interdire la fessée…idée jugée absurde par huit Français sur dix.

     Comme le notait très justement Le Bulletin d‘André Noël ,  «il est évidemment abusif de parler de  violence  à propos d’une fessée, comme si les parents étaient des tortionnaires ! Cela est à rapprocher de l’initiative de sa collègue de l’Education nationale qui, elle, veut abolir la notation traditionnelle à l’école pour la remplacer par des points de toutes les couleurs, ce qu’elle appelle une notation bienveillante  et laisse entendre que l’enseignant mettant un zéro est malveillant. Tout cela participe de la même idéologie permissive qui consiste à mépriser l’effort et à miner l’autorité des parents pour rendre les enfants plus dociles à celle d’un Etat qui leur impose de fausses valeurs ».

     Fausses valeurs que le député PS de Seine-Saint-Denis, Razzy Hammadi,  incarne assez bien  quand il feint de se scandaliser du prêt obtenu par le FN de la part d’une banque tchéquo-russe (voir notre article publié hier), faute d’avoir  trouvé une banque française, européenne,  états-uniennes ou asiatique acceptant de lui en accorder un.

     Un emprunt affirme M. Hammadi « choquant, inacceptable et (qui) ne peut rester sans conséquence du point de vue législatif». «L’article L52-8 du code électoral stipule qu’aucun candidat ne peut recevoir, directement ou indirectement, pour quelque dépense que ce soit, des contributions ou aides matérielles d’un Etat étranger ou d’une personne morale de droit étranger. L’enjeu ici est celui de la souveraineté nationale car, comment un parti représenté à l’Assemblée Nationale peut-il aborder, à titre d’exemple, des enjeux d’ordre stratégique et de politique internationale lorsque son financement tient de banques étrangères dont la dépendance politique vis-à-vis du pouvoir de son Etat est avérée ? ».

     Au-delà des mauvais  fantasmes et approximations juridiques, qui prêtent à sourire, de cet élu socialiste, celui-ci tente donc de nous convaincre implicitement que le PS, qui a  mis ses pas dans ceux de la droite sarkozyste pour inféoder toujours plus avant la France aux lobbies mondialistes, au Nouvel ordre mondial, à la technocratie Bruxelloise, à l’Otan, serait le plus apte à défendre notre souveraineté nationale ? Parler ainsi au nom cette caricature de parti de l’étranger qu’est le PS est assez sidérant constate Bruno Gollnisch.

     Quant à M. Hammadi proprement dit, filmé le 27 décembre dernier (dans son état normal ?), hurlant à l’adresse de ses contradicteurs dans les rues de Montreuil : « L’affaire elle est terminée, enculé de ta race ! »,  ou encore « Je vais faire descendre toutes les cités de Montreuil ! »,  il n’est peut être pas le mieux placé  pour nous donner des leçons de morale et de bon gout républicain.

     Fausses valeurs que Christiane Taubira représente elle aussi de manière assez emblématique et qui a  encore apporté la preuve de son incapacité à se hisser à la hauteur de sa fonction de garde des sceaux. Elle a ainsi réagi de  manière passionnée et peu réfléchie sur twitter à la décision, prise  lundi par un  grand jury populaire aux Etats-Unis, de ne pas inculper le  policier à l’origine du décès  en août dernier à Ferguson (Missouri)  d’un  adolescent,  Michael Brown. Un drame qualifié de « crime raciste » par Libération, Canal plus (le policier est blanc, le gamin était noir)  et de nombreux médias français, et qui avait déclenché des affrontements et des pillages de magasin  dans cette ville en août dernier, lesquels ont repris après l’annonce de ce verdict.

     Que la société américaine soit très inégalitaire et ne soit pas le paradis sur terre  est certes une  évidence. 31,5 millions de personnes vivaient sous le seuil de pauvreté officiel en 2000 aux Etats-Unis, 37 millions en 2004 et…49,7 millions en 2014. Une extrême précarité  qui touche plus de 25% des afro-américains et des latinos. Quant à la ghettoïsation du pays sur une base raciale, elle ne se dément pas,  la délinquance violente sévissant en outre  très majoritairement  dans  les quartiers noirs  et hispaniques.

     Cette réalité étant posée,  Mme Taubira a décidé de fait part sur France info de sa perplexité vis-à-vis du système judicaire américain  suite à la relaxe du policier blanc ayant abattu le jeune noir. Elle ne précise pas, toute à sa volonté de racialiser cette affaire, que le grand jury qui a acquitté le policier était aussi composé d’afro-américains. Quelques minutes auparavant, sur Twitter, Mme Taubira,  réagissant au non lieu prononcé en faveur de ce dernier,  a cité un extrait de la chanson I Shot the Sheriff de Bob Marley : «S’agit-il de les tuer (les noirs, NDLR) , avant qu’ils ne grandissent?», s’est-elle interrogée  dans un tweet en anglais, évoquant les noms de jeunes noirs tués par la police.

     Est-ce là une grille de lecture qui engage le  gouvernement français au travers de son ministre  de la Justice ou seulement celle de cette militante indépendantiste guyanaise ? Cette même Mme Taubira nous le rappelions à l’occasion de sa nomination dans le gouvernement Ayrault, déclarait il y a quelques années sur  RMC dans l’émission « Les grandes gueules », croyant être en off, qu’elle se verrait bien quitter notre pays d’ingrats, car  « Taubira ou pas Taubira les gens ils vivent » (sic),  pour aller faire carrière « au Brésil ou en Afrique du Sud, pays qui ne sont pas minés par le racisme et les inégalités comme chacun le sait…Ils sont vraiment incurables.

    http://gollnisch.com/2014/11/26/incurables/

  • Éric Zemmour ne parle pas au nom de la « droite », mais du peuple

    Entretien avec Alain de Benoist

    Le suicide français, dernier essai d’Éric Zemmour, est en tête des ventes, alors que Yannick Noah arrête ses tournées et que la dernière pièce de BHL est en train de quitter l’affiche avant que la colle ne soit sèche. Les temps seraient-ils en train de changer ?

    L’extraordinaire succès du livre de Zemmour (15.000 exemplaires vendus tous les jours) n’est pas seulement un phénomène éditorial. C’est un phénomène sociétal. La preuve en est qu’il suscite même des sondages. L’un d’eux révèle que 37 % des Français (20 % à gauche, 53 % à droite) sont d’accord avec Zemmour, qu’ils se reconnaissent dans ce qu’il dit, qu’ils découvrent dans son livre ce qu’ils n’osaient dire tout haut ou qu’ils ne formulaient que de façon confuse. Renaud Camus a très justement parlé « d’industrie de l’hébétude ». D’autres mots pourraient être employés : sidération, ahurissement. On est en train d’en sortir. Ceux qui méprisent le peuple y verront la confirmation que l’ouvrage n’est qu’une accumulation de lieux communs et de propos de bistrot. Mais il ne faut pas s’y tromper : cet adoubement populaire, c’est une consécration.

    Cela dit, si ce livre n’avait pour seul résultat que de conforter ses lecteurs dans leurs opinions, il n’aurait qu’un intérêt tout relatif. Son plus grand mérite, à mon avis, est bien plutôt de donner à ces lecteurs l’occasion de faire leur autocritique. Que dit en effet Zemmour dans son livre ? D’abord que, si la France n’a cessé de se défaire depuis quarante ans, c’est d’abord d’une idéologie qu’elle a été la victime, ce qui montre que le thème de la « fin des idéologies » n’est qu’une fable (« jamais nous n’avons autant été dans l’idéologie », écrit Zemmour). Ensuite, que cette idéologie, devenue peu à peu dominante, n’a pas été seulement le fait des méchants gauchos, mais tout autant de la droite libérale, et qu’elle va bien au-delà du jeu politique, car elle résulte d’une action culturelle, menée avec autant de patience que de rigueur, qui visait à « déconstruire » les fondements de notre société.

    « Je veux déconstruire les déconstructeurs », dit Zemmour. Et d’en citer quelques-uns au passage : Michel Foucault, Jacques Derrida, Pierre Bourdieu, Deleuze et Guattari. Mais c’est ici que l’on peut poser la question : parmi ceux qui applaudissent bruyamment Zemmour aujourd’hui, combien y en a-t-il qui ont sérieusement lu Bourdieu, Derrida et Foucault ? Combien y en a-t-il qui se sont sérieusement intéressés au mouvement des idées ? Combien y en a-t-il qui ont jamais compris ce qu’est une guerre culturelle ? La vérité est qu’il y en a fort peu, car la « droite », pour ce qui est du travail de la pensée, est restée pendant des décennies en situation d’encéphalogramme plat. En la mettant face à ses responsabilités, en déclarant : « Je fais de la politique “gramscienne” en menant un combat d’idées dans le cadre d’une lutte pour l’hégémonie intellectuelle », Zemmour montre qu’il est au contraire pleinement conscient des enjeux.

    Peut-on dire pour autant que l’opinion est en train de basculer à droite ?

    Interprétation un peu courte. Éric Zemmour n’est pas l’héritier de Bonald ou de Maurras, et moins encore de Bastiat. C’est un national-républicain, gaulliste et bonapartiste, dont les vues se situent quelque part entre Jean-Pierre Chevènement et Florian Philippot. Parle-t-il seulement au nom de la « droite » ? Voire… Quand il dénonce le « libéralisme anglo-saxon », le « grand marché mondial qui permet à une petite élite de s’enrichir toujours plus », le « marché qui règne avec l’individu-roi », « les élites sans patrie qui n’ont jamais digéré la souveraineté populaire et qui ont fait allégeance à la mondialisation économique plutôt qu’aux intérêts de la nation », quand il renvoie dos à dos la droite et la gauche : « La droite a abandonné l’État au nom du libéralisme, la gauche a abandonné la nation au nom de l’universalisme, l’une et l’autre ont trahi le peuple », ce n’est de toute évidence pas au nom de la « droite » qu’il parle, mais au nom du peuple. C’est bien ce qui fait sa force.

    Alors qu’il n’a jamais été aussi présent dans les médias, Éric Zemmour n’en estime pas moins que ses idées sont ostracisées par ces mêmes médias. Le « Système » connaîtrait-il des ratés ?

    La société du spectacle est victime de ses contradictions : clouer un auteur au pilori, c’est encore lui faire de la publicité. Mais la vraie question est celle-ci : pourquoi tant de haine ? La réponse est simple : la classe dirigeante est en train de perdre pied. Elle voit le sol se dérober sous ses pieds, elle voit ses privilèges menacés, elle ne sait plus où elle habite. Elle fait comme les chiens qui ont peur : elle aboie. Laurence Parisot n’a pas hésité à accuser Zemmour de « haute trahison » (sic), Manuel Valls a surenchéri : « Le livre de Zemmour ne mérite pas qu’on le lise. » En clair : il vaut mieux ne pas savoir ce qu’il dit. Mais c’est là que le bât blesse. À force d’ériger des murailles invisibles et d’installer des cordons sanitaires, la classe dirigeante a épuisé ses propres défenses immunitaires. À force de refuser le débat, elle est devenue inapte à débattre. Elle n’a désormais plus rien à dire, sinon appeler à « lutter contre les stéréotypes », promouvoir le non-art contemporain et multiplier les références lacrymales aux « droits de l’homme ». Panique morale et misère de la pensée. Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, le disait tout de go récemment : « Depuis dix ans, la gauche a perdu la bataille des idées. » Depuis dix ans ! Un tel aveu aurait dû provoquer mille commentaires. Qu’il n’en ait pratiquement suscité aucun montre l’ampleur de ce qu’il reste à faire.

    source : Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EuEyZkAVAltCVHTdxF.shtml