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immigration - Page 1300

  • 69% des Français estiment qu’il y a trop d’immigrés

    OpinionWay a réalisé son sondage annuel pour le centre de recherches de Sciences-Po (CEVIPOV). Et les résultats sont plutôt affolants pour l’UMPS…

    – 82% des sondés sont «fiers d’être français»;

    –  69% des Français estiment qu’il y a trop d’immigrés (20 points de plus qu’en 2009);

    – 69 % des Français perçoivent l’islam comme une «religion négative»;

    –  50% des Français sont pour le rétablissement de la peine de mort (18 points de plus en cinq ans);

    – 85% des Français considèrent que «les responsables politiques ne se préoccupent pas de leur opinion»;

    – 59% des Français n’ont plus confiance en la politique et «n’ont ni confiance dans la droite ou dans la gauche pour gouverner le pays»;

    – 40% des Français ressentent de la méfiance à l’égard de la politique, 25% du dégoût et 11% d’ennui;

    – 64% des Français considèrent que l’école doit «donner avant tout le sens de la discipline et de l’effort».

    http://www.medias-presse.info/69-des-francais-estiment-quil-y-a-trop-dimmigres/26677

  • Cazeneuve + islam de France = 2 nouveaux machins

    Les attentats des 7, 8 et 9 janvier ont eu concrètement deux conséquences. Celle, pour Charlie Hebdo, de renflouer sa trésorerie de façon spectaculaire (10 à 12 millions d’euros) par la vente à 8 millions d’exemplaires de son numéro post-attaques islamiques ; et celle, pour l’islam – au nom duquel 17 personnes ont été assassinées – de trouver en Bernard Cazeneuve son meilleur supporter.
    En Conseil des ministres du 25 février, l’heure était grave. Des assassins tuent des caricaturistes de religions et des juifs au nom d’Allah ? Renforçons la sécurité de la communauté musulmane et améliorons la promotion de l’islam de France. Logique. « L’islam, ce n’est pas ça », mais c’est pourtant à cause de « ça » que les contribuables vont payer. Et le ministre de l’Intérieur de nous pondre un plan de communication (un nouveau machin) qui se décline en cinq volets.
    Le premier : des musulmans font feu sur des non-musulmans ? Vite, dépêchons la police, les gendarmes ou les militaires aux abord des mosquées. Allouons des crédits pour des systèmes de vidéo-surveillance des lieux les plus menacés. Lesquels ? Où ? Par qui ? Bernard Cazeneuve a oublié de nous expliquer…
    Le second volet de communication, c’est « le dialogue ». Évidemment ! Insuffisante, l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) créée en 1983 ? Inefficace, le Conseil français du culte musulman (CFCM) ? Improductifs, les Jeunes musulmans de France (JMF), les Étudiants musulmans de France (EMF), les Comités de coordination des musulmans turcs de France (CCMTF), Rassemblement des musulmans de France (RMF) et autres Fédération nationale des musulmans de France (FNMF) ?
    Ben oui. Bernard Cazeneuve va donc créer une « nouvelle instance de dialogue » qui sera constituée du CFCM, mais aussi « de toutes les associations qui souhaiteront la rejoindre ». Dispensées d’obligation, les associations ? Mais alors, à quoi ça sert, une instance de dialogue, si le CFCM n’a personne avec qui dialoguer ?
    Troisième volet, l’extension à douze facultés contre six actuellement dans la formation des imams. Qui apprendront la sociologie comparée, l’histoire des religions et les valeurs républicaines. Coran et République ? Coran et Constitution ? De quoi rendre fous les futurs imams tout comme le personnel des établissements scolaires musulmans hors contrat – objets du cinquième volet.
    Et concernant les aumôniers musulmans, leur formation « pourrait devenir obligatoire ». 400 aumôniers préconisés par Dominique Raimbourg, en 2014, contre 150 actuellement qui ne bénéficieraient pas d’un enseignement « républicain et laïque », ce n’est pas rassurant !
    Quatrième volet : une « nouvelle instance » , c’est bien, mais créer une Fondation de l’islam de France, c’est mieux. C’est qu’il faut « promouvoir l’islam » et « dynamiser les recherches » parce que « l’islam ne fait pas l’objet d’études comme il le devrait, compte tenu de son importance », souligne un proche de Cazeneuve. Pas d’avenir pour la France sans islam en France, c’est ce qu’on comprend.
    « À quelque chose malheur est bon », dit le proverbe. Force est de constater que les attentats de janvier ont boosté comme jamais – en terme de promotion – la première religion de France. Sous cet angle comme sous celui des malheurs engendrés, au train où est lancée l’islamisation définitive de la France, il ne reste plus qu’à espérer un peu de répit en ne subissant plus d’attentats

    Caroline Artus Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/d_france/EukVpEulAVqSgQdUEB.shtml

  • Le grand remplacement c’est près de chez vous ! (Présent 8303)

    A lire les journaux, c’est à se demander si les migrants clandestins ne commenceraient pas leur propre tour de France. Un peu partout, nous voyons fleurir des titres indiquant la nouvelle « étape » de ces originaires en grande majorité du Soudan et de la Corne d’Afrique. Pour nous, c’est mission « désengorgement du port de Calais » et pour eux, c’est destination Bourgogne, Pouilly-en-Auxois plus exactement.

    Le grand remplacement c’est près de chez vous ! (Présent 8303)L’AFP nous a délivré une dépêche dont elle a le secret, propre à nous émouvoir et à nous rassurer : « Braves gens, dormez sur vos deux oreilles, ils sont très gentils et polis. Il ne se passera rien. » Un modèle du genre pour faire passer la pilule auprès des habitants de cette petite commune de 1 600 habitants.

    Pouilly-en-Auxois

    Sauf qu’on ne peut pas oublier d’où vient cette soixantaine de « primo-arrivants » (magnifique terme officiel qui n’arrive pas à dissimuler que ce n’est qu’un début) : de Calais, où la population est ulcérée de la violence et de la délinquance qui règnent dans la ville depuis que plus de 2 000 migrants y attendent de pouvoir passer en Angleterre, soi-disant le nouvel Eldorado. Agressions, viols, vols, batailles rangées entre différentes ethnies, les Calaisiens étouffent littéralement dans un tel climat délétère. Pouilly-en-Auxois va-t-elle subir la même chose ?

    Ils sont arrivés en bus et ont pris possession d’une ancienne caserne de gendarmerie. Ce seront trois vagues successives qui vont arriver en tout. Nadine est lucide : « Avant de penser aux immigrés, bon, je suis pas raciste, mais avant de penser à eux, il y a des Français qui sont dans la rue, qui sont sans logement, sans rien, on fait rien pour eux. » Eh oui, le slogan « Les nôtres avant les autres » n’est réservé qu’aux méchants identitaires et est condamné d’avance.

     

    Heureusement pour la démocratie que Gaëlle vient tempérer la vilaine Française de souche (comme dirait notre Président normal inféodé au CRIF) : « Ils peuvent amener un petit peu de vie, faire marcher mieux les commerces. Faut pas crier au loup avant qu’il ait mordu. » Le maire sans étiquette, Bernard Milloir, a déjà reçu selon lui de nombreuses insultes, mais garde « l’espoir que ça se passe bien et que l’inquiétude soit levée ». On leur souhaite à tous bon courage pour les mois à venir…

    Soyons réalistes, l’AFP nous serine de doux mots tels qu’« humanité », « vivre-ensemble », « asile », « espoir » dans le seul but de cacher l’effroyable vérité telle qu’on peut la voir dans la « jungle » à Calais. L’histoire est un éternel recommencement. Ces migrants vont se sentir tellement bien en Bourgogne qu’ils y resteront. Et quand on sait que pas moins d’une vingtaine de départements ont fait des propositions pour créer des places d’accueil temporaire, on se dit que le tour de France des clandestins va connaître de nouvelles étapes qui, elles, seront définitives.

    Pouilly-en-Auxois ou comment l’Etat mène le Grand Remplacement dans nos campagnes avec nos sous !

    Louis Pasquerel

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    http://fr.novopress.info/183034/grand-remplacement-cest-pres-chez-present-8303/

  • Dans la bouche de François Hollande, Français de souche sonne comme une insulte !

    Lors de son discours au dîner du Crif lundi 23 février, François Hollande a employé l’expression “Français de souche” pour désigner les cinq jeunes mis en examen après la profanation du cimetière juif de Sarre-Union. L’objectif était bien évidemment de tenter de faire oublier que la majorité des actes antisémites sont aujourd’hui le fait de jeunes musulmans, “Français” de fraîche date.

    Cette manoeuvre grossière n’a pourtant pas empêché certaines réactions dans son propre camp.

    L’ex-ministre Aurélie Filipetti a parlé de “faute” tandis quer la présidente du Mouvement des jeunes socialistes, Laura Slimani, a dénoncé un “brouillage intellectuel”. Pour Bruno Le Roux, “il n’y a que des Français. Point.”

    Même Marine Le Pen a affirmé ce mardi qu’elle n’avait “pas de passion” pour l’expression “Français de souche”…

    Pour le journal Libération, le “concept” de Français de souche “est aujourd’hui très en vogue parmi l’extrême droite et la droite identitaires. Il désigne les Français «de vieille lignée», par opposition aux Français issus de l’immigration, directement ou par leur proche ascendance. Cette approche recouvre le plus souvent une lecture racialiste de la société, distinguant deux catégories de Français en fonction de leurs origines ou de leurs appartenances ethniques.”

    http://fr.novopress.info/

  • Français de souche très résistante !

    Face à cette entreprise de démolition progressive de notre identité, de notre généalogie, de notre essence, nous devons opposer une fin de non-consentement sans équivoque.

     

    La gauche maîtrise l’art de soigner des cancers en répandant des métastases. Parlez-lui des problèmes d’immigration, d’insécurité, de terrorisme, elle vous répondra « politique de peuplement », « mixité sociale », « vivre ensemble », « lutte contre le racisme ». Au lieu de s’attaquer à la source du mal, on lui substitue d’autres causes, on biaise le diagnostic et on propage le virus.

    Les Français de souche, qu’on n’a même plus le droit de nommer sauf pour les dégommer, comme le fit Hollande lors du dîner du CRIF le 23 février, devraient tout accepter sans broncher : destruction d’églises, construction de mosquées ; abattoirs convertis au halal ; abaya, niqab, burqa ; zones de non-droit ; cimetières vandalisés dont tout le monde se fout dès lors qu’il s’agit de sépultures chrétiennes ; crèches interdites à Noël, fêtes catholiques remplacées outre-mer par celles d’autres cultes (à quand, en métropole ?)…

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  • Le président du CRIF reconnaît que les violences antisémites sont le fait de musulmans

    Le président du Conseil représentatif des institutions juives, Roger Cukierman (photo), a affirmé lundi que « toutes les violences [antisémites] aujourd’hui sont commises par des jeunes musulmans ». Il a ajouté que, en matière d’antisémitisme, Marine Le Pen est « irréprochable personnellement ».

    Le FN « dédiabolisé » est‑il en passe de gagner ses galons de respectabilité républicaine ?

    On en est loin ! Le propos tenu, presque anodin, était noyé dans une phrase ne manquant pas de rappeler que le FN comptait encore, selon lui, des « négationnistes », des « vichystes » et des « pétainistes ». M. Cukierman s’est empressé de compléter qu’il ne voterait jamais Front National et que Mme Le Pen n’avait pas sa place au dîner du CRIF.

    Les représentants des musulmans et leurs affidés se sont néanmoins offusqués de ces déclarations

    Les représentants du Conseil français du culte musulman (CFCM), qui sont, eux, des habitués de la grand’messe annuelle du CRIF, ont immédiatement annulé leur venue. Quant à Jack Lang, il a affirmé que Cukierman était : « En infraction avec l’esprit du 11 janvier » ! Jack Lang sous‑entend donc que faire usage de sa liberté de penser et d’expression peut constituer une infraction !

    C’est justement le projet du président de la République qui, à la différence du CRIF, n’est pas prêt de changer de logiciel

    Comme le bulletin de réinformation en rendait compte hier, François Hollande a rappelé son projet de pénalisation de toute pensée déviante : il souhaite « que toutes les paroles, tous les écrits de haine, qu’ils soient antisémites, racistes, homophobes, ne relèvent plus du droit de la presse, mais du droit pénal ».

    http://fr.novopress.info/

  • La Syrie, passage obligé pour lutter contre Daesh

    Quatre parlementaires français se sont entretenus ce matin pendant une heure avec Bachar al-Assad à Damas, lors d'une visite présentée comme une initiative personnelle, mais qui désavoue sans le dire la ligne établie par Paris, qui était "aucun contact avec le régime syrien". Il s'agit du sénateur-maire centriste de Laval, François Zocchetto, de Jean-Pierre Vial (UMP- Haute Savoie) et les députés Jacques Myard (UMP- Yvelines) et Gérard Bapt (PS-Haute Garonne). (Ouest France)

    "Nous ne sommes porteurs d’aucun message du gouvernement français. Il s’agit d’une mission de parlementaires membres des commissions d’amitiés France-Syrie du Sénat et de l’Assemblée nationale."

    La rupture officielle avec Damas n'ayant rien donné, et les menaces de Daesh se faisant de plus en plus insistantes, la ligne imposée par Paris est de plus en plus controversée. Ayant décidé de se faire une idée de la situation directement sur place, les quatre parlementaires ont rencontré, outre Bachar al-Assad, le mufti, les patriarches catholique, orthodoxe et arménien, ainsi que les représentants du croissant et de la croix rouges, et du lycée français. De plus en plus de voix, même au sein des renseignements, s'élèvent contre le choix de la France, qui a conduit jusqu'à présent à une impasse, :

    "On ne peut pas travailler sur Daesh et contre Daesh sans passer par la Syrie, donc une nécessaire reprise du dialogue est obligatoire", a ainsi estimé mercredi sur BFM TV l'ancien patron du renseignement intérieur, Bernard Squarcini. "Beaucoup de services aimeraient retourner à Damas", reconnaissait récemment un diplomate européen, soulignant que Paris et Londres étaient, au sein de l'UE, dans une position encore "extrêmement crispée" vis-à-vis de toute reprise de contact, même minimale, avec Damas." (Le Point)

    Bien que Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, fasse mine de minimiser cette rencontre, il est vraisemblable qu'elle agace énormément un Laurent Fabius sourd et aveugle et qui déclarait encore dimanche :

    "L'idée qu'on pourrait trouver la paix en Syrie en faisant confiance à M. Bachar el-Assad et en pensant qu'il est l'avenir de son pays est une idée que je crois fausse".

    Marie Bethanie http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • François Baroin cherche le moyen de financer les mosquées

    Selon L’Express, François Baroin cherche le moyen de financer la construction de lieux de culte musulmans.

    Qui est François Baroin ?

    Ce sénateur-maire UMP fut autrefois journaliste à Europe 1, recruté par Jean-Pierre Elkabbach. Il a été plusieurs fois ministre, notamment du Budget, puis de l’Economie et des Finances. En novembre 2014, il réussit à se faire élire président de l’Association des maires de France.

    Resté très « people » depuis son passage à Europe 1, il est divorcé de la journaliste Valérie Broquisse. Entre 2006 et 2008, il a fait les choux gras de la presse « people » pour sa liaison avec la journaliste télé Marie Drucker. Avant d’étaler dès l’été 2008 dans les magazines sa nouvelle relation avec la comédienne Michèle Laroque.

    Terminons en précisant que François Baroin est le fils de Michel Baroin, homme d’affaires qui fut « grand maître » du Grand Orient de France (GODF).

    http://www.medias-presse.info/francois-baroin-cherche-le-moyen-de-financer-les-mosquees/26566

  • « Français de souche » : les identitaires sont-ils en train de gagner la bataille des mots ?

    (via Le Rouge & le Noir)
    Le monde politique et médiatique français est en émoi. En cause, une expression employée par François Hollande dans son discours au dîner du CRIF. Revenant sur la profanation du cimetière juif de Sarre-Union par des jeunes proches des idées antifascistes, le chef de l’État a parlé d’un « cimetière dévasté par de jeunes lycéens, Français de souche comme on dit ».

    « Français de souche »

    Ce sont ces mots, « Français de souche », qui sont au cœur de la polémique. Plusieurs ministres, députés, personnalités politiques ou médiatiques sont montés au créneau dès hier soir et toute la journée pour dénoncer l’emploi de ce terme. « Je n’emploie jamais cette expression et d’ailleurs je bloque systématiquement sur les réseaux sociaux ceux qui se revendiquent de cela » déclare Bruno Le Roux, président du groupe PS à l’Assemblée nationale. « Français de souche : plus qu’une maladresse, une faute » pour Aurélie Filippetti, ancienne ministre de la Culture.

    Pourquoi tant de remue-ménage ? La réponse est elle aussi donnée par Aurélie Filippetti : « en utilisant ce terme il lui donne une légitimité qu’il n’avait jamais eue encore ». Car il faut bien comprendre que ce terme de « Français de souche » fait peur. Et le voir employé dans la bouche du président français est une victoire pour l’extrême-droite car il signifie que le mot a été accepté par les français, y compris par ses élites, même si elles ne l’emploient que pour le dénoncer. Et de même, la presse, avec un empressement qui relève presque de la panique, s’est immédiatement attachée à dénoncer ce terme : « Français de souche : pourquoi l’expression accaparée par l’extrême-droite n’a pas de fondement historique » titre par exemple le Huffington Post.

    La « bataille des mots » du PS

    « Gagner contre le Front national, c’est d’abord gagner la bataille des mots » déclarait Manuel Valls à l’université d’été du PS de La Rochelle en Aout 2013. Voir un président français socialiste parler de français de souche est, en soi, une claque pour le PS.

    Il ne faut pas se leurrer pour autant. Le français de souche n’existe dans la bouche des hommes politique de gauche uniquement quand il s’agit de le stigmatiser (collaboration, colonisation, profanation…).

    Cette « bataille des mots » se joue à la télévision, dans les médias et dans les discours politiques. C’est là qu’est le paradoxe : le PS, pourtant bien placé pour en contrôler le jeu, semble impuissant à empêcher certains termes, opinions et polémiques d’émerger dans le débat politique. L’hyper-médiatisation d’expressions propres à la gauche : “vivre-ensemble”, “éviter l’amalgame”, “stigmatisation”, “discrimination”, “tolérance”, … ne prend pas, quand les termes ne sont pas purement et simplement détournés de leur sens par une partie de la population française. Les débats restent obstinément centrés depuis plusieurs années sur les questions d’identité, d’immigration et d’islamisation.

     

    Français de souche, grand remplacement et remigration

    Ces mots n’existaient pas dans le vocabulaire politique et médiatique il y a dix ans. Si l’histoire derrière le terme « Français de souche » est ancienne, son sens actuel est récent et intimement rattaché au site Fdesouche (dont la presse évoque aujourd’hui l’influence dans ses différents articles ayant trait à la polémique soulevée par les propos de François Hollande). Le terme vise principalement à distinguer les Français « de souche » de ceux dits « de papiers ».

    En dix ans le terme a fait son apparition dans les milieux dits d’extrême-droite, sur les réseaux sociaux, dans la bouche des militants, puis progressivement dans les médias et dans les discours et débats des hommes politiques (en commençant par ceux les plus à droite pour atteindre jusqu’à la bouche critique de Jean-Luc Mélenchon).

    Ce terme, fortement lié à l’identité est en train d’en tirer deux autres vers la même lumière médiatique.

    Le « grand remplacement », théorisé par l’écrivain Renaud Camus, s’est d’abord développé dans les milieux identitaires jusqu’à faire depuis un an des sorties médiatiques de plus en plus nombreuses. Employée par Eric Zemmour, Ivan Rioufol, Jean-Marie Le Pen, Aymeric Chauprade, Marion Maréchal-Le Pen, … l’expression désigne, pour reprendre la définition qu’en donne la benjamine de l’assemblée nationale, « un effet de substitution sur certaines parties du territoire de ce qu’on appelle les Français de souche par une population nouvellement immigrée ».

    Le député de la Ligue du sud, Jacques Bompard, a même introduit ce terme à l’Assemblée Nationale en déposant une proposition de loi sur la « lutte contre le grand remplacement » [8]. Une rapide recherche dans l’actualité montre à quel point ce terme est maintenant régulièrement employé par les médias depuis plusieurs mois, y compris dans Libération, Le Monde, Le Nouvel Obs, L’Express, …

    Le troisième terme qui s’impose actuellement est celui de « remigration ». Promu par le Bloc Identitaire, il désigne une inversion de flux migratoires, non pas dans sa population globale, mais un flux inverse au flux qui a conduit des individus à quitter leur pays d’origine pour venir s’installer en France. Il s’agit donc d’un retour au pays de personnes ayant immigré en France au cours des dernières décennies.

    Bien souvent présenté dans les media comme un « fantasme », la remigration seraient aux portes du FN d’après Libération. En effet, le terme attire de plus en plus les militants FN et même certains de ses dirigeants.

    Déjà médiatisée par Eric Zemmour, la remigration attire aussi Aymeric Chauprade, ce qui n’a pas manquer de faire bondir à chaque fois SOS Racisme.

    Les nombreux débordements lors des rencontres sportives de l’Algérie, puis des manifestation pro-palestiniennes durant l’été dernier ont donné à Fabrice Robert, président du Bloc Identitaire l’occasion d’appeler, avec un certain écho médiatique outré, ces populations immigrés à retourner chez elles : « Ce que nous vous proposons, c’est une remigration dans la dignité sur le sol de vos ancêtres et l’intérêt de nos deux peuples (…) Vous, Algériens avez tout à gagner à vous ré-enraciner. Car l’identité hors-sol n’existe pas ».

    De même, les tragiques attentats de début janvier en France et ceux de février au Danemark poussent la population à s’interroger sur la possibilité réelle d’un vivre-ensemble.

    Le premier ministre a voulu une bataille des mots, il est en train de la perdre. A force de dénoncer en permanence ces termes sans proposer une quelconque alternative, les media et les politiques les apprennent aux Français. Ceux qui ignoraient ou sentaient confusément que l’immigration est de plus en plus présente et qu’il faudra bien y trouver une solution reçoivent avec joie ces termes que les media leurs font découvrir en pensant les combattre. Gagner la bataille des mots c’est dans le même temps gagner la bataille des idées. Les identitaires sont-ils en train de gagner la bataille des mots ?

    http://fr.novopress.info/182954/chez-confreres-francais-souche-les-identitaires-en-train-gagner-bataille-mots/

  • Un nouveau bobard : l’islamo-fascisme

     

     Nos médias avaient déjà testé depuis quelque temps l’appellation « islamo-fascisme », de préférence à celle de djihadisme, trop ciblée à leurs yeux. Ainsi «Le Monde» du 16 octobre 2014 avait-il déjà titré par exemple que « les islamo-fascistes prennent en otages l’Afrique et le Proche-Orient ». Mais l’expression a pris un sens désormais officiel dans la bouche du premier ministre Manuel Valls après l’attentat islamiste de Copenhague. Ce n’est pas neutre puisque l’acte politique essentiel consiste à désigner l’ennemi.

    Avec la désignation de l’islamo-fascisme, la gauche tente en effet un nouveau tour de passe-passe sémantique à son profit .

    Une assimilation trompeuse

    Pourtant l’assimilation du djihadisme au fascisme ne peut sérieusement être invoquée, sauf à la réduire à la haine des juifs.

    D’abord le djihadisme se réclame à l’évidence de l’islam – même si ce serait à tort, selon l’oligarchie et les représentants de l’islam officiel.

    Mais le fascisme européen ne s’est jamais réclamé de l’islam, ni d’aucune religion particulière, d’ailleurs, même si en son temps Mussolini se présentait comme le protecteur de l’islam… pour essayer de faire accepter par les autochtones musulmans sa tentative de recréer l’empire romain d’Afrique !

    Le fascisme fut historiquement un phénomène européen : on nous l’a assez rabâché pour nous culpabiliser ! Mais il est bien difficile de prétendre sérieusement que le djihadisme serait, lui aussi, d’essence européenne.

    Le fascisme fut un dérèglement de la fonction guerrière, transformant la société en caserne, et c’est pourquoi il fut détruit par la guerre. Le djihadisme est certes brutal, cruel et violent mais il constitue surtout une entreprise théocratique : c’est donc un dérèglement de la fonction spirituelle.

    Enfin, le fascisme est mort en 1945 – alors que le djihadisme est en plein essor.

    Le communisme du XXIe siècle ?

    Si l’on voulait vraiment trouver des analogies historiques, c’est d’ailleurs plutôt du côté du communisme que du fascisme qu’il faudrait se tourner.

    Le professeur Jules Monnerot disait que le communisme était « l’islam du XXe siècle ». L’islamisme ne serait-il pas, lui, le communisme du XXIe siècle ?

    Car, comme le communisme des origines, il utilise systématiquement la terreur pour sidérer les populations. Comme le communisme, il se veut « de tous les pays », comme l’EI refuse les identités, les traditions et les frontières. Comme le communisme, il s’affirme en rupture radicale avec les valeurs occidentales. Comme le communisme des origines, il veut un strict respect du dogme : le Coran ou le Capital, censés être lus à la lettre.

    Padamalgam, les fascistes sont de retour

    Désigner l’islamo-fascisme ne repose donc sur aucune analogie historique sérieuse. Mais cela sert avant tout à renouveler le « padamalgam » officiel pour le plus grand profit du pouvoir.

    L’expression ne se borne pas à suggérer, en effet, que l’islamisme n’aurait rien à voir avec l’islam. Elle va plus loin puisqu’elle est destinée à nous faire croire que l’islamisme ne serait en réalité qu’un fascisme, qui nous « renvoie aux heures les plus sombres de notre histoire ».

    Ainsi la singularité de la montée en puissance mondiale de l’islamisme – entorse manifeste et sanglante au mythe cosmopolite de la mondialisation heureuse – se trouve réduite par la magie des mots à une sorte deremake de la seconde guerre mondiale. Sauf que les Russes ne sont plus cette fois dans le camp des bons : ce qui est bien commode pour ceux qui ont décidé de miser électoralement, une nouvelle fois, sur les votes des électeurs musulmans, et aussi de masquer leurs propres responsabilités dans le drame.

    Un fascisme bien commode

    En exhumant le fascisme, nous revoilà en terrain connu, donc rassurant, puisque cela fait au moins plus de 80 ans que la gauche prétend lutter contre – surtout d’ailleurs depuis qu’il a disparu politiquement, militairement et moralement en Europe.

    En outre, on n’oubliera pas que dans l’historiographie dominante le fascisme est de droite.

    Donc, suivez bien le regard de notre premier ministre : les méchants islamistes sont évidemment de droite et précisément d’extrême droite. La preuve : c’est qu’ils sont antisémites.

    C’est déjà ce qu’on nous suggérait de l’identité du tueur de Toulouse, jusqu’à ce que l’on découvre, avec consternation à gauche, qu’il s’appelait Merah. Comme en son temps l’attentat de la rue Copernic fut imputé à la droite extrême par la gauche, jusqu’à ce qu’on découvre qu’il était l’œuvre d’un Palestinien du FPLP.

    Et si l’islamisme est fasciste cela signifie que la gauche n’en est pas responsable. CQFD.

    D’ailleurs, M. Valls dit « islamo-fascistes » et non pas « facho-islamistes », la dernière partie de l’expression mettant bien l’accent sur sa cible principale : le « fâââchisme » que l’on doit, bien sûr, tous ensemble, combattre de Nation à République, conformément à « l’esprit du 11 janvier », comme dit le président de la République. Et si possible encore en 2017.

    Envolée la responsabilité de l’oligarchie !

    Evoquer l’islamo-fascisme évite évidemment d’aborder la question de l’immigration et de l’islam, puisque les méchants ne sont plus des musulmans, mais seulement des fascistes à barbe.

    Cela permet d’effacer, par un coup d’éponge magique, la responsabilité écrasante de l’oligarchie dans l’importation du djihadisme en Europe, d’effacer sa responsabilité dans l’immigration de peuplement, sa responsabilité dans la complaisance vis-à-vis du communautarisme et vis-à-vis des Etats qui soutiennent l’islam radical, sa responsabilité dans la destruction des Etats laïcs du Moyen-Orient, sa responsabilité dans le désarmement moral et militaire des Européens, sa responsabilité dans le laxisme judiciaire et pénal enfin.

    Mais tout cela est fort opportunément occulté par l’invocation de l’immonde fascisme, éternellement renaissant. Ce qui est pour le moins curieux, d’ailleurs.

    Une nouvelle manœuvre contre les droites

    Invoquer l’islamo-fascisme permet une nouvelle fois d’intimider la droite, du moins ce qu’il en reste, et de placer sur le même plan le djihadisme criminel, la critique populiste du Système ou le refus de l’immigration et de l’islamisation. Au nom de la préservation du « vivre ensemble », bien entendu : un bel amalgame, hautement revendiqué celui-là !

    Notre ministre de l’Intérieur n’entend-il pas poursuivre « l’extrémisme » ou « les discours de haine », notamment sur Internet où, paraît-il, les candidats au djihad s’autoradicaliseraient ?

    La liberté d’opinion dans le collimateur

    Mais ces concepts très flous renvoient en réalité à la théorie du « milieu intellectuel » dont la gauche a toujours abusé lorsqu’elle voulait neutraliser l’ascension de la droite populiste. Car la gauche nous a toujours fait croire que les mots pouvaient tuer.

    Ainsi, lors de l’affaire de Carpentras, la gauche au pouvoir n’a cessé d’accuser le Front national d’avoir créé, avec ses « idées nauséabondes », un climat antisémite propice à la commission de la profanation. Ce n’est d’ailleurs pas une spécialité française puisqu’aux Etats-Unis la théorie du « climat intellectuel » a aussi été utilisée pour réduire au silence, par de lourdes peines, des mouvements suprémacistes en les rendant instigateurs indirects de crimes ou d’attentats racistes pourtant commis par d’autres.

    En Europe aussi, l’accusation « d’incitation à » la haine est largement utilisée contre ceux qui dénoncent l’immigration ou l’islamisation, comme aux Pays-Bas ou en Allemagne par exemple, alors même qu’on ne peut leur imputer d’actes criminels précis – à la différence notable des djihadistes qui, eux, ont du sang sur les mains.

    Mais quand il s’agit de protéger le Système, le « padamalgam » ne vaut plus !

    Par un habile retournement, le combat contre l’islamo-fascisme va permettre de fourbir de nouvelles armes… contre ceux qui refusent l’islamisation et la soumission de l’Europe – et que le Système traite de fascistes…

    Les djihadistes doivent penser que ces roumis sont décidément trop stupides.

    Michel Geoffroy, 18/02/2015

    http://www.polemia.com/un-nouveau-bobard-lislamo-fascisme/