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immigration - Page 1347

  • Déchéance automatique de la nationalité française pour les djihadistes

    Dans un communiqué publié ce 3 avril sur son site internet, doublé d’une pétition, le Bloc identitaire réclame la déchéance de la nationalité française pour les djihadistes.

    Réagissant à la diffusion d’une vidéo par BFMTV, montrant des djihadistes “Français” se vantant, moitié en arabe moitié en “langage des cités”, de traîner derrière leur véhicule les corps suppliciés de “koufars” (infidèles), le Bloc identitaire a immédiatement réagi et réclame la déchéance de la nationalité française pour tous les djihadistes ayant quitté la France pour aller se battre en terre étrangère. Développant sur les risques sérieux d’actes terroristes menés dans l’hexagone une fois ces musulmans de retour en France, le Bloc identitaire craint la prolifération incontrôlable de terroristes à l’image de Mohamed Merah ou du gang de Roubaix, mettant en péril la sécurité des Français.

    Jouant sur le viral, le Bloc identitaire a joint à son communiqué une vidéo et une pétition en ligne.

    http://fr.novopress.info/

  • Le nombre de musulmans dans les prisons anglaises a doublé en dix ans

    Le ministère de la justice britannique indique que le nombre de musulmans dans les prisons britanniques a plus que doublé en 10 ans.

    Les musulmans représentent 4,7% de la population en Angleterre et au Pays de Galles et 14% des prisonniers. Il sont actuellement 12000 dans les prisons anglaises.

    De l’avis de plusieurs organisations, c’est une conséquence du racisme, de la discrimination et de l’islamophobie qui règneraient en Grande-Bretagne.

    PressTV - The Independent

    http://www.fdesouche.com/439999-le-nombre-de-musulmans-dans-les-prisons-anglaises-a-double-en-dix-ans

  • Manuel Valls, quand même

    Selon ce qu’ont rapporté des conseillers  de François Hollande  aux médias,  ce dernier aurait  analysé à chaud dimanche soir  la  confirmation de la déculottée électorale  du PS non pas tant comme une « victoire de la  droite »que comme une absence de mobilisation des électeurs de gauche. A commencer par  les catégories les plus modestes et autres  déçus des années  Sarkozy qui fondent (encore par habitude) leurs espoirs dans l’alternance,  le  vote socialiste… Un constat qui a donc conduit le chef de l’Etat, au terme d’une intense journée de tractations,  à  annoncer   hier soir la  nomination de Manuel Valls au poste de Premier ministre en  remplacement de Jean-Marc Ayrault. Un remaniement dans la panique  pour détourner l’attention des médias sur la raclée électorale phénoménale  que vient de subir le PS.  En l’espèce  un   retour à Matignon pour M. Valls qui  connaît bien les lieux puisqu’il fut le conseiller de Lionel Jospin  de 1997 à… la présidentielle de  2002. Manuel Valls, l’homme qui mentait encore   effrontément aux Français il ya quelques semaines en affirmant ne pas être au courant des écoutes des communications  de  M.  Sarkozy ( !),  ne porte pas chance à ses amis…

     Un choix jugé sidérant par beaucoup et  qui ne fait pas l’unanimité à gauche et c’est un doux euphémisme. Les deux ministres écolo-gauchistes Cécile Duflot et Pascal Canfin ont annoncé  leur départ du gouvernement,  reprochant notamment  le  simple constat   du   ministre de l’Intérieur sur l’incapacité de la grande majorité des Roms à s’assimiler.  L’aile gauche du PS,  Alexis Corbière du PG,  rappellent aussi quelques vérités. A savoir  que  Valls   a beau bénéficier du soutien intéressé de deux apparatchiks,  Arnaud Montebourg et de Benoit Hamon, tous deux situés à la gauche du PS, cette nomination est une gifle envoyée au peuple de gauche.  

     Ex rocardien , ex jospinien, soutien de Dominique Strauss-Kahn,  partisan d’un aménagement des 35 heures, du changement de nom du PS,  d’un libéralisme à la sauce  Tony Blair ( un de ses livres s’intitulait « Pour en finir avec le vieux socialisme, et être enfin de gauche ») et souvent  comparé à Nicolas Sarkozy, M. Valls  n’avait  pas atteint les 6% lors de la primaire socialiste de 2011.

     Invité lundi soir  du Grand Journal de Canal +, Jean-Marie Le Pen a d’ailleurs   qualifié cette nomination de  « choix suicidaire ». « Je crois que c’est un clin d’œil à la droite. Notre président a une réaction de fille de joie par rapport à son souteneur. Elle prend un coup de pied aux fesses, se retourne vers lui, et lui fait un clin d’œil amoureux. C’est un clin d’œil à la droite, bien sûr, puisque Manuel Valls est probablement le seul qui trouve une certaine bienveillance dans les milieux de la droite ».

     Jean-Luc Mélenchon, à l’instar du quotidien communiste L’Humanité?  a partagé peu ou prou cette analyse et relevé hier soir que si  François Hollande est l’unique responsable du désastre électoral de dimanche dernier,  sa  décision de nommer Manuel Valls Premier ministre, «  le plus grand commun diviseur de la gauche »,  « ultra minoritaire dans le camp socialiste », prouvait qu’il n’avait « rien compris » au message envoyé par les Français. Les propos du  responsable du Parti de Gauche rencontrent en effet un écho certain lorsqu’il affirme que  l’arrivée de M Valls à Matignon  confirme  «  le pacte du PS avec le MEDEF ».

    M. Mélenchon ne peut que constater l’ évidence,  à savoir que  Valls, membre du Club Le Siècle, est l’incarnation du  social-libéralisme,  l’homme idoine pour conduire le  Pacte de stabilité. Marine Le Pen à la tête d’un Mouvement qui, contrairement au Front de Gauche, est représentatif des catégories modestes, a réagi   elle aussi à cette nomination. Ce simple  remaniement ne répond pas à l’urgente  nécessité  d’un changement radical de politique a noté la présidente du FN. A l’heure ou ce fameux Pacte de stabilité traduit dans les faits la poursuite d’une « politique d’austérité » qui  consistera à « prendre 50 milliards  dans la poche des classes moyennes et populaires ».

     Marine a aussi relevé, à notre avis tout  aussi  justement,   que si le   choix de M. Hollande s’est porté sur M Valls, cela peut aussi se comprendre comme  une volonté de le «  rocardiser »,  de « le carboniser dans ses prétentions  et ses ambitions  dans le cadre de la future élection présidentielle », sachant qu’il traînera d’ores et déjà « comme un boulet » la gifle magistrale qui s’annonce pour le PS aux élections européennes du 25 mai.

     Enfin, si les médias vantent à qui mieux-mieux la détermination, la fermeté, le refus du laxisme, la popularité de M. Valls, y compris chez les sympathisants de l’UMP,  tout cela repose  principalement  sur une communication assez bien maîtrisée mais qui ne fera plus guère illusion quand il sera à Matignon.

     Marine  n’a pas manqué de rappeler le « bilan déplorable » du ministre de l’Intérieur sur le plan de  la lutte contre  les mafias, l’insécurité et l’immigration, sachant le lien  de causalité existant entre délinquance et flux migratoires non maîtrisés. D’ailleurs, les  résultats infiniment médiocres ou franchement mauvais du ministre de l’Intérieur dans ces domaines,   qui touchent  tous les Français,   expliquent  la  forte décrue de bonnes opinions de ce dernier  dans de récents sondages.

     Nous le notions sur ce blog, Manuel Valls, à l’instar de ses amis politiques,  n’entend pas réduire le volume  de l’immigration dite  légale.  Il n’envisage  pas de revenir sur le catastrophique droit du sol, le regroupement familial, les différentes pompes aspirantes de l’immigration  qui fabriquent à la chaîne des Français de papier…et  futurs électeurs socialistes.

     Nous le rappelions aussi dernièrement, citant le dernier ouvrage du docteur en économie et spécialiste de l’économie du développement, Gérard Pince. Celui-ci chiffre   le coût annuel de la présence des immigrés sur notre sol,   8,1 millions de personnes  selon ses calculs, à 115 milliards d’euros,  soit 8 000 € par an pour une famille de quatre personnes en 2011…Voilà des économies à faire plutôt que  de matraquer encore les Français !

     Enfin, Marine a souligné, comme l’a fait aussi Bruno Gollnisch, ses inquiétudes vis-à-vis des pulsions totalitaires, liberticides de M. Valls, « un homme dangereux qui n’a aucun respect pour les libertés publiques et individuelles des Français ». Nos compatriotes  ont pu le constater avec ses déclarations visant à réduire les libertés numériques, ou encore avec  sa croisade lancée contre les spectacles de Dieudonné. Ce qui a eu pour résultat, dont on a peut être mesuré les effets lors de ces municipales, de dresser contre le  gouvernement des électeurs franco-afro-maghrébins.  Populations musulmanes de la France des banlieues,  considérées jusqu’alors comme une clientèle électorale captive de la gauche et du PS en particulier, mais déjà  hérissées par  les  avancées sociétales défendues par les pasionarias Taubira et Vallaud-Belkacem.

     A tort ou à raison, M. Valls   est apparu dans ce dossier comme le défenseur des intérêts d’une communauté, d’un pays étranger avec lequel il aurait un « lien éternel »  tout en fustigeant à longueur de discours officiel  le communautarisme au nom de la république et de la laïcité

     Faisant  acte de beaucoup de mansuétude  vis-à-vis  des  hystériques  extrémistes  des Femen, M. Valls déclarait a contrario dans le JDD en févier dernier qu’il entendait combattre les « forces obscures » à l’œuvre,  la «  fronde des anti : anti-élites, anti-Etat, anti-impôts, anti-Parlement, anti-journalistes… Mais aussi et surtout des antisémites, des racistes, des homophobes… Tout simplement des anti-républicains», jugeant le climat comparable avec celui des « années 1930 ».

     Un langage excessif, partisan, démagogue, libéralo-progressiste  qui peut plaire à la caste médiatique mais qui n’est pas en phase avec les attentes d’une grande majorité des  Français, de gauche,  de droite ou d’ailleurs. Le Parisien  cite  un « un ténor du PS » sur cette nomination :  «C’était Manuel au forceps, faute de mieux ». «  François n’avait pas le choix », décrypte un hollandais ». Le chef de l’Etat a donc grillé une de ses dernières cartouches.  La fin du quinquennat  s’annonce très  compliquée  pour une gauche aux abois. Quand même.

    http://gollnisch.com/2014/04/01/manuel-valls-meme/

  • L’idéologie du contrat social contre l'identité

    Dans Valeurs Actuelles, Guillaume Bernard dénonce la nouvelle interdiction de s'affirmer "Français de souche"

    "Nier l’existence des Français de souche revient à couper la société de son passé et à prétendre que la nation recommence à chaque génération : c’est adhérer à l’hypothèse selon laquelle le corps social n’est qu’une construction artificielle. Pour l’idéologie contractualiste, le corps social n’a pas d’identité propre dépassant les citoyens l’incarnant à un moment donné ; l’identité du tout n’est que le résultat de la juxtaposition des cultures particulières présentes sur son territoire. Par conséquent, le multiculturalisme regarde toute exigence d’assimilation culturelle des immigrés comme infondée. Au nom de l’égalitarisme, l’intégration est désormais perçue comme un processus à double sens, un compromis réciproque entre les étrangers et les nationaux. Les plus récemment venus pourraient légitimement transtransformer la culture de la société qui accepte de les accueillir. La situation devient ubuesque : plus les membres d’une communauté dérogent à l’identité générale, plus ils revendiquent fortement le fait d’être des citoyens comme les autres.

    Auparavant, les étrangers étaient invités et aidés à se convertir aux coutumes nationales ; désormais, c’est aux hôtes porteurs de la tradition culturelle autochtone de modifier leurs habitudes pour permettre aux personnes reçues de maintenir leurs pratiques exogènes. C’est la fin du modèle assimilationniste (républicain !). La culture française n’a plus la préséance et les Français enracinés (qu’ils soient ou non “de souche”) ne sont plus considérés comme les référents culturels. La France se voit contrainte d’abdiquer ses codes socioculturels pour permettre l’inclusion de toute identité présente sur son territoire. Plus d’identité de référence dans laquelle les nouveaux venus devraient se fondre : voilà la culture française dénoncée comme un obstacle à l’intégration… à la France !

    Dans ces conditions, l’intégration des immigrés confine à la désintégration de l’identité nationale. Comment, dès lors, s’étonner de la montée de l’inquiétude identitaire ? Celle-ci ne traduit pas le rejet de l’autre (en tant qu’il est différent), mais le refus d’une dépossession de soi et de devenir autre chez soi. Sur le territoire de la France ont vécu et sont morts 15 milliards d’hommes. Que représentent, face à eux, les 65 millions d’actuels Français et, parmi eux, les 12 millions qui ont une ascendance étrangère ? Si certains avaient la prétention de modifier l’identité de la France, celle-ci ne serait-elle pas en état de légitime défense ?"

    Michel Janva

  • A côté de certains Roms, les Thénardier jouaient petit bras

    Pour avoir utilisé de la main-d’œuvre à pas cher sur le boulevard Barbès, Borijove et Mariana viennent ainsi d’écoper de 8 mois de prison.
    Il faut le dire : à côté de certains Roms, les Thénardier jouaient petit bras.
    Et pourtant, « c’étaient de ces natures naines », nous dit Victor Hugo. « Il y avait dans la femme le fond d’une brute et dans l’homme l’étoffe d’un gueux », tous deux « des âmes écrevisses reculant continuellement vers les ténèbres, rétrogradant dans la vie plutôt qu’elles n’y avancent, employant l’expérience à augmenter leur difformité, empirant sans cesse, et s’empreignant de plus en plus d’une noirceur croissante. »
    Notre époque, ayant viré au rouge comme la carapace d’un crustacé après cuisson, ne reconnaît plus la noirceur des âmes écrevisses. Elle leur trouve généralement mille excuses, les pare d’un doux fumet de court-bouillon assaisonné de rousseauisme. Bref, elle les humanise. L’homme est bon, dit le postmoderne – sauf s’il vote de travers, mais c’est une autre histoire –, et dans l’homme, la femme est encore meilleure. Surtout si elle est mère. (Souvenons nous : pour avoir dit que l’instinct maternel n’étais pas si inné ni si bien partagé qu’on le prétend, madame Badinter s’était attiré les foudres des bien-pensants de tous bords.)
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  • "La théorie du genre, cauchemar de la gauche dans le 9-3"

    Et ce sont les musulmans de Seine-Saint-Denis qui l'affirment :

    "L’effondrement de la gauche dans le 9-3 a surpris tout le monde. La droite est arrivée première dans six villes de gauche, et elle va récupérer sans grande surprise, le dimanche 30 mars,  deux villes à la gauche : Aulnay-sous-Bois et Villepinte. Cet exploit a été possible aussi grâce à l’utilisation de la théorie du genre, comme arme redoutable pour neutraliser l’électorat musulman acquis à la gauche.

    Nous avons vu parlé dans notre site du cas de Bondy et Aulnay-Sous-Bois, là on découvre le cas de Blanc-Mesnil où la droite a réussi à déstabiliser la majorité sortante en mettant en avant ce poison de la gauche. [...]"

    Michel Janva

  • Comment le PS a perdu le vote des électeurs issus de l'immigration

    Laurent Chalard est Docteur en géographie de l'Université Paris IV-Sorbonne . Il est également membre du think tank European Centre for International Affairs (1).
    Contrairement aux élections présidentielles de 2012, où le parti socialiste avait été le grand bénéficiaire d'un vote massif en sa faveur des populations françaises issues de l'immigration extra-européenne, les mauvais résultats de cette formation politique au premier tour des élections municipales de 2014 laissent penser que cela n'a cette fois-ci pas été le cas, puisque la progression de leurs effectifs dans le corps électoral au fur-et-à-mesure du temps aurait dû lui être favorable. Est-ce cependant le produit de gains électoraux par la droite auprès de ces personnes ou la conséquence d'une abstention généralisée? Les statistiques concernant le vote selon l'origine de la population n'existant pas en France, le seul moyen d'appréhender la question est d'analyser les taux de participation et les résultats de la gauche dans les territoires où les français issus de l'immigration non européenne se concentrent.
    L'analyse de plusieurs territoires tests dans les trois plus grandes métropoles du pays va nous permettre de répondre à cette question. Commençons par le cas emblématique de Marseille, où le candidat du parti socialiste, Patrick Mennucci, a fait un résultat particulièrement médiocre, récoltant à peine plus de 20 % des voix, alors qu'il aurait pu bénéficier de la dynamique démographique locale (une forte immigration internationale et un départ des classes moyennes vers les communes de la périphérie). Dans les fameux «quartiers nord» à l'électorat d'origine maghrébine et comorienne conséquent, l'abstention a atteint des niveaux records, touchant plus d'un inscrit sur deux et progressant fortement en point comme en volume par rapport à 2008 (par exemple, il y a eu + 7000 abstentionnistes dans le 7° secteur de Marseille!).
    A Paris, le même phénomène se constate, puisque les trois arrondissements du nord-est (18°, 19° et 20°), qui concentrent l'électorat d'origine étrangère, plus diversifié qu'à Marseille, ont vu leur taux de participation se réduire entre 2008 et 2014 alors qu'il est stable à l'échelle de la municipalité, pouvant expliquer à eux seul la seconde place d'Anne Hidalgo derrière Nathalie Kosciusko-Morizet. Il en va de même en Seine-Saint-Denis dans des communes comme Bobigny ou Bondy, où les candidats de droite font des scores inespérés, respectivement de 44 et 37 %, arrivant même en tête dans la ville-préfecture, pourtant bastion des bastions du parti communiste.
    Enfin, dans l'agglomération lyonnaise, l'abstention augmente par rapport à 2008 dans les deux banlieues de l'est à forte population maghrébine, Vaulx-en-Velin et Vénissieux, pour atteindre le taux particulièrement impressionnant de 62 % dans la première. Ces différents exemples témoignent donc indirectement d'une abstention très importante des français issus de l'immigration extra-européenne, à l'origine en partie de la perte de vitesse du parti socialiste à l'échelle nationale.
    Cette faible mobilisation est la conséquence de la combinaison de plusieurs facteurs, structurel et conjoncturel.
    Le premier, d'ordre structurel, a trait aux caractéristiques des élections municipales, qui n'a jusqu'ici, en règle générale, jamais beaucoup intéressé les populations d'origine extra-européenne, les enjeux locaux concernant peu les personnes peu éduquées et les jeunes, catégories surreprésentées parmi ces populations, d'autant qu'elles ont parfois un rapport conflictuel avec les autorités locales. La mobilisation dans le cadre d'associations diverses et variées, que ce soit à buts sportif, social ou religieux, ne se traduit guère au moment des élections pour l'instant. L'identification au «quartier» plus qu'à la commune constatée dans ces territoires vient probablement renforcer le processus.
    Le deuxième facteur, conjoncturel, concerne la politique sociétale très à gauche du gouvernement, qui a aliéné une partie non négligeable des français issus de l'immigration extra-européenne et plus particulièrement de confession musulmane, qui, s'ils sont attachés aux valeurs de gauche sur le plan social, sont plutôt conservateurs sur le plan culturel, comme l'a montré le débat sur la théorie du genre qui les a fortement inquiétés. S'ils ne sont pas allés voter, sauf contexte local particulier, pour l'UMP, dont ils jugent la politique, à tort ou à raison, raciste, ils ont manifesté leur mécontentement en s'abstenant.
    Le dernier facteur, dont on ne peut dire encore s'il est conjoncturel ou structurel, tient à la disparition de «l'épouvantail Nicolas Sarkozy», personnage très clivant, qui s'est mis à dos les populations d'origine extra-européenne suite à ses propos tenus à Argenteuil peu avant les émeutes de 2005. L'UMP n'ayant plus de réel leader, étant donné la guerre des chefs qu'elle traverse, aucun ne cristallise complètement la rancœur de ses populations comme ce fut le cas pour l'ancien président.
    La grande énigme désormais concernera les prochaines élections présidentielles. Le parti socialiste récupèrera-t-il mécaniquement l'électorat issu de l'immigration extra-européenne ou le début de désamour s'avérera-t-il plus durable, à l'origine d'une recomposition de l'échiquier politique? A l'heure actuelle, ce dernier scénario paraît peu probable, dans le sens que le succès de l'extrême-droite risque de conduire les dirigeants de l'UMP à faire de la surenchère pour récupérer une partie des électeurs frontistes, alors que le parti socialiste va probablement tirer les conséquences de cette situation en abandonnant les parties les plus polémiques de sa politique sociétale.

    Laurent Chalard http://www.voxnr.com/cc/d_france/EFAVluuVAuxDepwTTC.shtml

    Source :

    Le Figaro : http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2014/03/25/31001-20140325ARTFIG00389-comment-le-ps-a-perdu-le-vote-des-electeurs-issus-de-l-immigration.php

    (1)Le site de Laurent Chalard : http://laurentchalard.wordpress.com/about/

  • Eric Zemmour à propos du vote FN : « Il y a un thème unificateur, c’est l’hostilité à l’immigration galopante «

    Le premier tour des municipales a été marqué par un score historique du FN. Est-ce le signe d’une recomposition de la vie politique Française? L’analyse d’ Eric Zemmour pour Figarovox.

     

     

     (…) Oui, mais il semble qu’il y ait deux FN qui n’aient rien à voir sociologiquement, celui du Sud et celui du Nord…

     

    Je suis d’accord avec le fait qu’il y ait deux FN: une variante plus ouvriériste dans le Nord et dans le Sud, une classe moyenne pied noir, souvent composée de retraités.

     

    Mais il y a un thème unificateur, c’est l’hostilité à l’immigration galopante et la crainte de voir l’islam changer le mode de vie français. Si ce n’était pas le cas, l’électorat du Nord voterait Front de gauche!

     

    Mais dans le Nord, on ne peut pas dire que le problème principal soit l’immigration…
    Bien sûr qu’il y a des immigrés dans le Nord! Et puis il faut arrêter de croire que les gens votent Front National parce qu’ils ont forcément des immigrés dans leur environnement immédiat.

     

    Au contraire ils votent Front National parce qu’ils n’en veulent pas près de chez eux. C’est un vote préventif.

     

    En général, ces gens se retrouvent dans le périurbain parce qu’ils ont été contraints de quitter la banlieue où ils se sont retrouvés en minorité. Et ils votent FN pour qu’ils ne leur arrivent pas deux fois la même chose…

     

    (…) Le Figaro

    http://www.fdesouche.com/437849-eric-zemmour-a-propos-du-vote-fn-il-y-a-un-theme-unificateur-cest-lhostilite-a-limmigration-galopante

  • L’islam n’est que la partie visible de l’iceberg

    Petite piqûre de rappel pour ceux qui s’imaginent que l’islam est l’unique problème en France.

    En réalité, l’islam n’est que la partie la plus visible de l’iceberg (iceberg, encore un juif !). Les deux femmes présentées dans cette vidéo (voir http://georges-vexincourt.blogspot.fr/2014/03/association-des-francaises-voilees.html, merci à Georges Vexincourt) semblent plutôt distinguées, cultivées et s’expriment dans un français correct. Et pourtant, 3 faits sont indiscutables :

    - la majorité des allogènes sont à l’opposé de ce constat. Il n’est pas envisageable ni souhaitable que ces envahisseurs du désert changent leur comportement de parasite. Ils sont bien trop heureux en vivant sur le dos des autres et surtout bien trop heureux de mettre en avant les quelques exceptions qui sortent du lot et qui cachent bien mal les millions d’égocentriques et belliqueux afro-maghrébins planqués derrière ces pantins.

    - même dans ces circonstances, nous ne voulons pas d’eux chez nous dans les proportions folles qui nous sont imposées. Nous discuterons des conditions EXCEPTIONNELLES de leur présence sur notre sol le jour venu (on ne va pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué). En l’état, ces allogènes, qu’ils soient islamisés ou laïcs, lascars ou réconciliés, ne sont pas la bienvenue pour une seule et bonne raison : ils menacent grandement les Européens que nous sommes. Par simple constat démographique, on peut faire une projection très rapide pour arriver à cette conclusion : les Blancs sont menacés en tant que tels sur leur propre sol et aucune dynamique culturelle n’interfère dans ce constat ETHNIQUE.

    - admirez l’incroyable arrogance de ces deux personnes qui veulent et exigent toujours plus. Eh bien, cette arrogance n’est qu’un début. Au fur et à mesure de leur expansion, elle ne va faire que croitre et, dans la tête de ces malades spoliateurs, elle ne s’arrêtera qu’à un seul moment : lorsque nous serons éteints.

    C’est pour ça que se battre furieusement et exclusivement contre l’islam est une sottise sans nom. Que nous importe l’expansion des mosquées et du halal si tous nos voisins sont des basanés ? 6 millions de non-Européens intégrés et catholiques (nous en sommes loin) resteront toujours aussi les Africains qu’ils sont. A ceci, la solution tient en deux étapes :

    - là-dessus, je pense que tout le monde est d’accord : arrêt total de l’immigration.
    - là on le message passe moins, mais pourtant c’est une nécessité absolue : inversion des flux migratoires et refonte de la nationalité sur plusieurs générations. Et j’anticipe les critiques grâce à l’épatante intervention de Scipion de Salm, tout ceci est tout à fait possible et souhaitable :


    Intervention de Scipion de Salm à Beauvais le... par ThomasJoly60

    http://pierrepetrus.wordpress.com/