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immigration - Page 1348

  • Paris démuni face à ses djihadistes

    La politique poursuivie vis-à-vis de Damas n’est pas sans conséquence dans l’Hexagone, où Paris se prive de l’aide juridique qui lui permettrait de poursuivre plus efficacement les djihadistes français de retour au pays.

    Depuis 2011, une vaste épuration ethnique est entreprise par les groupes islamistes armés de l’EI (État islamique) à l’encontre des minorités confessionnelles, y compris des sunnites modérés. L’idéologie du takfirisme, transcendant ces groupes islamiques, tend à la négation par la violence et l’extermination de toute croyance confessionnelle différente.

    Des centaines de volontaires

    Cette doctrine est partagée par un nombre croissant de concitoyens français. Selon les chiffres dernièrement publiés par le ministère de l’Intérieur, le nombre de Français présents dans des groupes terroristes s’élève à près de mille individus, tandis que certains experts estiment leur nombre à plus de trois mille. Au mois de septembre 2014, les départs pour la Syrie ont augmenté de 74 % selon la Place Beauvau. Les années 2013 et 2014 ont révélé l’existence d’un soutien moral, financier et humain parmi une fraction de la population française.

    Ces Français ayant des liens avec les groupes islamistes armés présents en Syrie, soit en tentant de s’y rendre, soit en en revenant, sont l’objet d’une enquête ou d’une ouverture d’instruction pour des faits d’acte de terrorisme (selon le ministère de la Justice, sur neuf cent quarante-deux cas recensés de Français partis ou revenus de Syrie, trois cent vingt-neuf faisaient l’objet d’une enquête et trente cinq d’une information judiciaire). Le retour des ressortissants en France fait peser le risque de constitution de cellules dormantes appartenant à ces réseaux transnationaux islamistes. Dans cette perspective, l’adoption du projet de loi renforçant la prévention et la répression du terrorisme, qui a été voté le 18 septembre 2014 par l’Assemble nationale, paraît inconséquent, sachant que les dispositions du code pénal et du code du procédure Pénale permettent en théorie aux juridictions françaises de juger des crimes et délits commis à l’étranger.

    En effet, les juges d’instruction saisis de faits criminels ou délictuels commis à l’étranger peuvent instruire, c’est-à-dire enquêter sur les infractions perpétrées par les djihadistes français. Toutefois, cette faculté ouverte aux juridictions françaises dépend de l’ouverture d’une coopération judiciaire et d’une demande formulée en ce sens par les magistrats français à leurs homologues syriens. Mais du point de vue de Damas, seul le rétablissement des relations diplomatiques entre ces deux pays permettrait une telle coopération. Or, la France se refusant à rétablir des relations, les enquêtes à l’encontre des Français présents ou ayant été présents en Syrie sont ainsi privées de l’apport des informations collectées par les services syriens, évidemment bien renseignés, qui disposent d’indicateurs dans les groupes composant l’État islamique. Il en ressort que la France se prive d’une source fiable et le Parquet, les juges d’instruction et les juridictions de jugement sont amenés à poursuivre et à statuer quasiment à l’aveugle, sans connaitre l’ensemble des faits et actes commis et susceptibles d’être reprochés à ces Français djihadistes – y compris des meurtres. Les enquêtes diligentées par le Parquet et les juges d’instruction reposent, pour l’essentiel, sur les auditions et interrogatoires des djihadistes eux-mêmes et la surveillance des réseaux sociaux… Dans ces circonstances, les enquêteurs ne peuvent opposer aux mis en cause et mis en examen des éléments de preuves recueillis par d’autres sources.

    Nulle recherche de preuve

    Par comparaison, on sait qu’en matière de criminalité organisée, les écoutes téléphoniques, les surveillances, filatures et géolocalisations pendant les enquêtes et commissions rogatoires sont la norme. Ce sont bien ces moyens que les Syriens sont à même d’apporter. Au final, ces terroristes bénéficient de facto d’une absence de recherche de preuves.

    Le constat que ces Français djihadistes constituent un contentieux de masse appelle à cette coopération, alors même que le flux de volontaires français est loin de se tarir. Les crimes relevant de l’épuration ethnique par les groupes islamistes armés auxquels appartiennent ces Français devraient requérir une répression plus grande. À ce jour, la République arabe syrienne, État souverain, reconnue par la majorité des États du monde et représentée dans les organisations internationales, est le seul acteur capable de mettre en œuvre des investigations à l’encontre des ressortissants français présents sur son sol. Se borner à surveiller les réseaux sociaux, à “empêcher” les nouveaux départs, aboutit dans les faits à refuser de prendre en compte les exactions commises en Syrie, est un déni de justice – et une imprudence irresponsable.

    Fabrice Delinde

    Article paru dans l’Action Française 2000 n° 2896 du 06 novembre 2014

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Paris-demuni-face-a-ses

  • « Remigration » : un nom barbare pour le projet des Identitaires

    Cette politique doit pousser les candidats à l'immigration à rester chez eux, et ceux qui sont déjà arrivés au titre de l'immigration de travail ou de regroupement familial à y retourner.   

    Le 15 novembre se tiendront à Paris les Assises de la remigration. Un nom inconnu de l’Académie française et même de Wikipédia, une appellation barbare qui veut pourtant bien dire ce qu’elle veut dire. Il s’agit d’une politique très très incorrecte qui envisage de renvoyer chez eux le surplus d’immigrés, à commencer bien entendu par les clandestins et les chômeurs venus chez nous trouver du travail et qui, n’en trouvant plus ou pas, n’ont aucune vocation à rester.

    Cette remigration dont Marine Le Pen vient de parler dans sa dernière conférence de presse, sans oser en prononcer le nom, est une idée du Bloc identitaire qui, lentement, très lentement, fait son chemin, notamment sur la Toile. Bien que le directeur du FNJ Gaëtan Dussausaye dénie le terme de Grand Remplacement, il considère que la remigration pourrait commencer par se faire en vidant les prisons et en renvoyant chez eux tous les criminels qui y sont enfermés.

    Participeront à ces Assises des personnalités aussi différentes que Jacques Bompard, Philippe Conrad, Jean-Yves Le Gallou, Guillaume Faye. Ils discuteront des 26 mesures proposées par le Bloc pour que cette remigration se fasse dans les meilleures conditions d’humanité possibles.

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  • Lettre de Renaud Camus à Fabrice Robert concernant “Le grand remplacement”

    « Le Grand Remplacement, le changement de peuple, est le phénomène le plus considérable de l’histoire de France depuis des siècles, et probablement depuis toujours… » Renaud Camus

    L’écrivain Renaud Camus qui a forgé le terme de Grand Remplacement, a envoyé la lettre ci-dessous à Fabrice Robert, président du Bloc Identitaire.

    Cher Fabrice Robert,

    Les Identitaires et vous voulez bien me demander un message inaugural, pour votre site sur le Grand Remplacement et la Remigration. Je vous l’envoie d’autant plus volontiers que vous connaissez mon amitié pour votre mouvement et pour vous, ma sympathie pour votre action à tous, ma haute considération pour la justesse de vos analyses et mon admiration pour le courage et la pertinence de vos initiatives — à commencer bien sûr par la plus mémorable d’entre elles, l’acte de présence et de protestation de vos militants les plus aguerris sur les toits de la mosquée de Poitiers en construction, il y a deux ans.

    Je salue avec d’autant plus de plaisir et d’enthousiasme votre démarche actuelle que pour moi la constatation et le refus absolu du Grand Remplacement — ce “concept” dont vous voulez bien me reconnaître la paternité — ont toujours impliqué comme leur complément indispensable, et leur substance même, la Remigration, puisque c’est le mot que vous avez choisi de mettre en avant : je disais pour ma part “le renversement des flux migratoires”, mais c’est la même chose.

    L’Algérie de 1962 est pour moi, en ces matières, la référence historique essentielle, à la fois, et le contre-exemple absolu.

    Je m’explique : je suis persuadé que le combat que nous menons est d’essence anticolonialiste. Il s’agit de libérer notre malheureux pays et l’ensemble de notre continent du joug colonial chaque jour plus insupportable et pesant qui lui est imposé. Que la France et l’Europe soient victimes de colonisation, maintenant, beaucoup de gens ne le voient pas ou refusent de l’admettre, parce que cette colonisation ne ressemble pas à celles du XIXe et du XXe s. Elle ne leur ressemble pas en ceci qu’elle n’est pas ouvertement militaire, ni politique, ni officielle, encore qu’elle soit de plus en plus ceci et cela, à mesure qu’elle se renforce : la délinquance, la violence petite et grande, la nuisance, l’ensemble de ce que j’appelle la nocence (ce dont l’innocence est le contraire…) tiennent le rôle de l’action guerrière, et ils ont pour effet, comme elle, la conquête du territoire par lambeaux successifs ; je m’en suis expliqué dans un discours qui me vaut les interminables foudres de la justice remplaciste, celle qui sert le Grand Remplacement. Et les droits toujours plus grands qu’exigent et que s’arrogent nos conquérants à mesure qu’ils sont plus nombreux, leur présence toujours plus visible dans les rouages et le gouvernement même de notre République, leur poids dans notre société, le changement de civilisation qu’il entraîne, sont les marques de leur conquête.

    En fait la colonisation en cours est beaucoup plus conforme à la définition et à l’étymologie du terme que celle à laquelle s’est livrée la France dans ce qui fut son empire, jadis. Colonisation de peuplement, colonisation par la masse démographique, colonisation par substitution ethnique, elle est surtout beaucoup plus grave, en cela qu’elle menace, elle, d’être irréversible, sans recours possible. Une colonisation comme celle qu’a pratiquée notre pays, une colonisation militaire, politique et administrative, on peut s’en débarrasser en un tournemain, l’histoire l’a montré. Une colonisation comme celle qu’il subit depuis des lustres, une colonisation par changement de peuple, celle-là est définitive, à moins de faire intervenir la remigration, précisément, avant qu’il soit tout à fait trop tard.

     

    En 1962 l’Algérie tout juste décolonisée a estimé — et le monde entier, loin de s’indigner, en a jugé paisiblement comme elle — qu’elle ne serait pas véritablement indépendante si elle conservait sur son territoire dix pour cent d’habitants qui n’appartenaient pas à sa culture dominante ; qui étaient étrangers à ce qu’elle considérait comme son essence ; en somme qui n’étaient ni arabes ni musulmans. Ceux-là ont été jetés à la mer avec une brutalité inouïe. Souvenez-vous : la valise ou le cercueil. Et quand ils ne partaient pas assez vite, en quelques jours, parfois quelques heures, ils ont été massacrés. Voilà ce qui me semble devoir être pour nous la référence historique capitale ; et voilà aussi ce qui me paraît constituer le contre-exemple absolu.

    Référence essentielle parce que personne ne pourra nous reprocher d’envisager la question dans les mêmes termes que d’autres pays colonisés avant le nôtre, et pareillement avides d’indépendance, de liberté, de sécurité, de dignité et d’identité. Encore n’avons-nous pas affaire, nous, à des colons installés depuis un siècle et plus, ou même, dans le cas des juifs en Algérie, présents sur le territoire depuis un millénaire ou deux. Nos colons à nous sont récents ou très récents, pour la plupart : trois générations au plus, très rarement quatre ; et le plus souvent une ou deux. Et même si certains d’entre eux ont prêté leurs bras et leur courage à la liberté et au redressement de notre pays, ce n’est pas eux, bien loin de là, qui l’ont créé, façonné ou mis en valeur — ils sont bien des colonisateurs, certes, mais ils ne sont pas du tout des colons.

    Contre-exemple absolu, en même temps, parce que la brutalité, la sauvagerie des Algériens au cours de cet épisode encore largement occulté font horreur. Faut-il le dire, elles sont exactement ce que nous n’avons aucune intention d’imiter, même à l’égard des partisans et des promoteurs indigènes comme nous du Grand Remplacement en cours, ceux que j’appelle les remplacistes, qu’ils soient de droite ou de gauche, sarkozistes, juppéistes, hollandistes, mélenchoniens ou autres. S’agissant des remplaceurs eux-mêmes, des remplaçants, de nos colonisateurs, donc, ce que nous proposons est un divorce à l’amiable. Qu’ils se souviennent de leurs grands parents et des nôtres, en 1962, mais aussi 59, 60, 61. Qu’ils se rappellent la décolonisation, en Afrique du Nord mais aussi en Afrique noire. Bien entendu, nous, les indigènes de ce nouveau combat anticolonial, nous entendons recouvrer et conserver pour nous-mêmes, et pour ceux qui ont assimilé notre culture, notre mode de vie, notre civilisation, et qui ne prétendent pas nous imposer les leurs, ni même nous les donner en permanent spectacle, le territoire de nos pères. Mais, les autres, nous sommes tout disposés à les aider, y compris financièrement, à rentrer chez leurs propres aïeux. Il en coûtera toujours moins cher que l’immigration. Et à cette dépense-là, au moins, on pourra concevoir un terme.

    Renaud Camus

    fr.novopress.info/178048/lettre-renaud-camus-fabrice-robert-concernant-grand-remplacement/#more-178048

  • Marine Le Pen ne croit pas au Grand Remplacement ?

    Le Grand Remplacement n'est pas un « fantasme racialiste » - n'en déplaise à Gaëtan Dussausaye - mais un changement de civilisation bien réel.   

    Dans un entretien avec le JDD, ce 2 novembre, Marine Le Pen parle de « concept » et de « vision complotiste » en évoquant le terme de « Grand Remplacement », qu’elle réfute catégoriquement.

    Elle n’adhère pas davantage à la thèse du « plan établi ». C’est surprenant et même très contrariant de la part d’une candidate qui se prépare à endosser l’habit de chef d’État.

    Madame Le Pen le dit, pourtant : l’immigration, depuis trente ans, est utilisée par les milieux financiers pour peser à la baisse sur les salaires, elle constitue un réservoir électoral, en substitution de la perte de l’électorat ouvrier ; cela ne fait aucun doute, ni pour Mme Le Pen, ni pour les citoyens, de plus en plus nombreux à le subir ou simplement à le constater.

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  • Sorties scolaires : nos enfants seront-ils accompagnés par des femmes voilées ?

    Le collectif Mamans Toutes Egales, le CCIF ainsi qu’Edwy Plenel se mobilisent actuellement pour tenter d’imposer la présence de femmes voilées lors des sorties scolaires. Leur slogan : “Interdite de sortie. Islamophobie. Stop. Egalité des droits”. Une réunion d’information est d’ailleurs organisée le mercredi 5 novembre 2014 à Montreuil.

    Sous couvert de lutter contre l’islamophobie, le collectif Mamans Toutes Egales cherche surtout à imposer l’islam dans l’enceinte scolaire.

    Voici leurs revendications :

    Nous en parlions, il y a peu, la ministre de l’éducation Najat Vallaud-Belkacem a réaffirmé sa volonté de n’exclure aucun parent de la vie scolaire en déclarant au sujet des mamans voilées accompagnatrices « l’acceptation de leur présence aux sorties scolaires doit être la règle et le refus de l’exception ».

    Or, force est de constater en cette rentrée 2014 que de nombreux directeurs et enseignants d’école persistent délibérément à enfreindre l’avis rendu par le Conseil d’État en décembre dernier, qui rappelons le, représente la plus haute instance de juridiction administrative. Ce dernier précisant ainsi que le parent dans son rôle d’accompagnateur reste un simple usager du service public et n’est donc pas soumis à l’obligation de neutralité religieuse.

    Dans leur volonté de bannir coûte que coûte tous signes distinctifs et de pousser les parents “non conformes” à l’effacement de soi, ces agents publics, responsables de l’éducation de nos enfants, sont de fait dans une démarche de prosélytisme puisqu’ils tentent d’imposer une vision dévoyée de la laïcité au détriment même de la loi.

    http://fr.novopress.info/177941/sorties-scolaires-enfants-seront-accompagnes-femmes-voilees/

  • Rapport choc sur la gestion du droit d'asile

    Le député UMP des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti, sort un rapport sur les failles du système d'accueil des demandeurs d'asile en France.

    • 30.000 dossiers sont aujourd'hui en attente à l'Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra)
    • La demande de protection internationale s'est accrue de 85 % entre 2007 et 2013.
    • L'hébergement des demandeurs d'asile est devenu une charge insupportable, alors que la capacité en places des centres d'accueil pour demandeur d'asile (Cada) a quadruplé, passant de 5282 places en 2001 à 24.689 places à la fin du premier semestre 2014.
    • Coût de l'hébergement: 220 millions d'euros.
    • Le coût unitaire de la nuitée hôtelière est estimé à 17,17 euros, auxquels s'ajoute une aide temporaire d'attente de 11,45 euros par jour, soit un total mensuel de 870,50 euros par personne.
    • l'aide temporaire d'attente (ATA), versée aux demandeurs d'asile, a progressé de 367 % entre l'année 2007 et l'année 2013. Elle était versée à 42 115 personnes au 31 décembre 2013, contre 37.600 à la fin de l'année 2012.

    Michel Janva

  • Le Grand remplacement en débat au sein du Front national ?

    Pour le journal Le Point, si Marine Le Pen a déclaré percevoir une “vision complotiste” dans l’idée du Grand remplacement, c’est notamment pour afficher “son refus de se radicaliser davantage sur l’islamisme et l’immigration”.

    La journaliste du Point donne son avis le Grand remplacement : Le “grand remplacement” ? Il s’agit de la disparition en France du peuple blanc, européen et de tradition catholique au profit de populations noires, arabes et musulmanes, une théorie élaborée par le penseur d’extrême droite Renaud Camus. “Pire que la guerre de Cent Ans, cette crise (le grand remplacement) est la plus terrible que notre peuple ait eu à affronter”, répète Camus en accusant pêle-mêle les juges, les journalistes, les hommes politiques d’appartenir au camp des “remplacistes”.

    Un certain nombre de responsables du FN ont été interrogés :

    “Certes, il n’y a pas de plan établi, mais le phénomène du grand remplacement existe. Et, contrairement à ce que pense Marine Le Pen, ce terme n’est pas malheureux. C’est le résultat que nous constatons chaque jour de nos yeux”, explique au Point.fr le député européen Bruno Gollnisch. Quant à Nicolas Bay, il propose d’inverser les flux migratoires “en mettant fin au renouvellement automatique des titres de séjour, en s’appuyant sur la binationalité ou la naturalisation récente de certains criminels pour les déchoir de la nationalité française, en supprimant les incitations à l’immigration” (interview accordée au journal Présent en octobre). Un dirigeant frontiste décrypte : “Le grand remplacement offre deux lectures possibles : 1/ une théorie factuelle, celle du changement de population ; 2/ un complot : certaines forces agissent de façon délibérée pour mettre en oeuvre ce changement de population. Nous retenons la première.”

    http://fr.novopress.info/177945/grand-remplacement-en-debat-au-sein-du-front-national/

  • Ce grand remplacement qui s’impose

    Le ras le bol : les agriculteurs manifestent aujourd’hui un peu partout en France contre les taxes, les impôts, les directives étatiques et /ou  bruxelloises qui les étranglent, mais aussi contre la concurrence déloyale des produits des pays du  sud acheminés et consommés en France. Une zone euro qui est encore  la zone économique de plus faible croissance au monde, selon les prévisions économiques d’automne,  publiées mardi par la Commission européenne. Elle ne devrait pas dépasser 0,8% cette année et 1,1% en 2015. Le chômage devrait se situer à  un  taux à 11,6% cette année, 11,3% l’année prochaine. Même l’Allemagne, pour laquelle l’euro est pourtant taillé sur mesure,  a revu à la baisse ses prévisions de croissance à 1,3% cette année, 1,1% en 2015. Le miracle italien qui nous avait été vendu par tous les médias, en la personne du très euromondialiste Premier ministre Matteo Renzi, n’a pas eu lieu. La troisième économie de l’UE devrait rester en récession cette année pour la troisième année consécutive (-0,4%). La France s’enfonce dans la crise  ave une croissance de 0,3% cette année (1% prévu au printemps), 0,7% en 2015 (contre 1,5% prévu précédemment). Les deux phénomènes ne sont certainement pas sans lien,  à cet écroulement économique de la France  correspond un effacement  de son peuple  sous l’effet de l’immigration massive, au nom d’un multiculturalisme qui prend le visage d’une véritable  tiers-mondisation.

     C’est une des (mini) polémiques du moment, le site du JDD revient sur une  phrase de Marine Le Pen dans son dernier   entretien accordé à ce journal.  S’arrêtant sur la formule de l’écrivain Renaud Camus qui est entrée « chez nous »  dans le langage courant, celle du « grand remplacement », la présidente du FN estime que  cette « théorie »  relève du «complotisme». Beaucoup se sont émus de ce jugement, craignant que le FN recule sur la question de l’arrêt de l’immigration et/ou ne prenne pas (plus) la mesure du torrent migratoire auquel sont confrontés les Français.

     Directeur de cabinet de Marine, Philippe Martel a très justement tenu à préciser que  la présidente du FN « ne dit pas qu’il n’y a pas de grand remplacement!». « Quand je dis que le grand remplacement n’est pas une théorie mais un phénomène démographique, poursuit-il, je suis complètement d’accord avec (Marine)  Je ne pense pas que les pauvres hères qui se noient en essayant de rejoindre Lampedusa aient un complot dans la tête, mais ils arrivent, c’est un fait. »

     Et réfutant les données de l’Insee et d’autres « chercheurs » qui à l’aide d’études orientées,  partielles, partiales ou bidonnées,  reprises dans les médias et qui tendent de persuader les Français que l’immigration extra européenne est faible,  stable et mesurée ,  Philippe Martel constate avec bon sens : « Moi, tous les matins je prends le métro, le RER et ensuite le bus, c’est mieux que l’Insee…»

    Français qui sont aussi en phase avec Marine quand elle constatait le mois dernier sur France Inter que «la réalité c’est que notre pays vit une immigration massive. A partir du moment où on met en place le multiculturalisme, on ne permet pas à deux sociétés de vivre. On prend le risque de la confrontation des cultures».  «Les sociétés multiculturelles sont des sociétés multiconflictuelles, toute l’histoire nous le dit. La culture de la France est la culture de la France et il faut s’y fondre. Il faut éradiquer de notre territoire l’Islam politique».

     A contrario,  ce sont les  mauvais  réflexes de «repli » et d’ « égoïsme»  de nos compatriotes que les grands prêtres de l’idéologie dominante veulent éradiquer. Le Bulletin d’André Noël  constate ainsi que  l’arrivée en France du site américain  Netflix a suscité l’émoi du gouvernement et du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA).

     Ce site, qui permet  de visionner films et séries télévisées sortis il y a au moins trois ans, s’est dans un premier temps attiré les foudres du ministre de « la Culture» , Fleur Pellerin, qui « voulait que le siège de l’entreprise fût en France ou, tout au moins, qu’elle y paie ses impôts. Or, la firme américaine a choisi le Luxembourg, à la fiscalité plus douce. La France n’y peut rien puisque ses dirigeants, aujourd’hui comme hier, ont opté pour la liberté d’installation  dans l’Union européenne »…

     « Toutefois la plus importante des doléances est d’une autre nature. Ce que déplorent nos autorités, c’est qu’à travers ces nouveaux services, le citoyen puisse avoir des programmes télévisés à la carte et ainsi échapper à l’idéologie dominante, au  politiquement correct. »

     «Le président du CSA,  Olivier Schrameck, nommé à ce poste par François Hollande et ancien directeur de cabinet de Lionel Jospin, déplorant l’arrivée de Netflix, a publié un communiqué dans lequel on peut lire : « « La télévision sur mesure fait peser une menace sur le modèle que nous défendons : celui d’un audiovisuel qui soit un lien social favorisant la diversité culturelle et le pluralisme politique. (…) ». Bref, il  « craint une télévision qui devienne un  bien de consommation taillé en fonction de votre personnalité supputée , aboutissant, assure-t-il, à un  enfermement  (bigre !) dans un  prolongement de l’espace privé  et non plus une télévision  fenêtre qui vous confronte à des réalités nouvelles  précisant que  les opérateurs comme Netflix ont une logique individuelle, différente de la nôtre, collective ».

     La  « vraie crainte » de M. Schrameck ? Vous l’avez compris,  « que nous échappions aux quotas ethniques, ce qu’il appelle la  diversité culturelle  de même qu’aux  réalités nouvelles,  c’est-à-dire, films, pièces, spectacles d’avant-garde de metteurs en scène subventionnés, généralement provocateurs. Il veut que nous soyons  confrontés à ces spectacles, qu’ils nous plaisent ou non. La logique individuelle  dans laquelle il accuse Netflix de vouloir nous enfermer, est en réalité la logique de la liberté : celle de choisir ce que l’on veut voir et ne pas voir ! La logique collective  à laquelle il veut nous soumettre, c’est celle de la culture officielle, la culture d’Etat qui promeut le politiquement correct !».

     Pour le président du CSA « il faut également que nous regardions des films français, même s’ils sont mauvais ; cela fait partie de notre politique culturelle  qui établit des quotas à respecter : 40 % d’œuvres françaises et 60 % d’européennes ».

     Ce vœu, assure Bruno Gollnisch, pourrait être totalement légitime dans une  optique de résistance culturelle à la déferlante hollywoodienne. Encore faudrait-il que  les œuvres en question ne soient  pas seulement «françaises» ou «européennes» de nom,  mais de qualité,   porteuses de sens, de  valeurs positives. A cette aune,  il est souvent préférable de regarder un film africain, chinois ou indien, lesquels  réservent parfois de jolies surprises, qu’une daube atroce financée par « notre» Commission d’avance sur recettes.

     Le site Breizh Info le résumait à sa manière : « si les Français portent moins d’intérêt au cinéma et aux productions françaises peut-être faudrait-il avant tout s’interroger sur le contenu et la qualité de ces productions ? Du fiasco du film culpabilisant Samba à l’arrêt anticipée de la pièce de théâtre surmédiatisée de Bernard Henry Levy Hôtel Europe  en passant par le livre d’Eric Zemmour Le suicide Français devenu à contrario un best-seller, c’est désormais un océan qui semble séparer une majorité des Français de ses dirigeants ».

     Or, plus la rupture entre le peuple et la caste au pouvoir grandit, plus la tentation de reprise en main totalitaire est forte. Le Bulletin d’André Noël le dit aussi : « Finalement, l’idéal du socialiste Schrameck, c’est la télé sous De Gaulle, celle que Mitterrand combattait – mais  aussi les nationaux – quand il n’y avait qu’une seule chaîne et que le ministre de l’Information en personne dictait le menu  du journal télévisé… ».

     En attendant le déluge,  le commissaire politique Schrameck, nous l’évoquions sur ce blogue l’année dernière,  touche touche un salaire de 100.500 euros par an, salaire… qui a été doublé puisque en 2012 , l’indemnité du président du CSA était de 55.300 euros. Un bonheur n’arrivant jamais seul, cette grande conscience de gauche  fit aussi partie l’année dernière d’ une « Commission de rénovation et de déontologie de la vie publique » -ça ne s’invente pas !!!-, plus connue sous le nom de Commission Jospin, l’ex Premier ministre en  étant le président.

     Une Commission Jospin (son président étant rémunéré à hauteur de  122 000 euros) , dans laquelle siègeait  quinze membres, dont M. Schrameck et Roselyne Bachelot (rémunérée à hauteur de 90 000 euros, 80 000 euros pour les autres membres), qui indemnise 34 consultants (35 000 euros pour leurs conseils),dont Sylviane Agacinski épouse de M. Jospin et Pierre Bachelot, fils de Mme Bachelot, qui a coûté  2 444 000 euros aux contribuables . Pourquoi se gêner,  ce sont les Français qui payent !

     Encore un ruineux  et scandaleux programme de la production UMPS, un type d’ astuce pour  régaler les copains,  assure Bruno Gollnisch,  auquel le FN s’engage à  mettre fin quand il  sera au pouvoir …ce grand remplacement  politique qui s’impose !

    http://gollnisch.com/2014/11/05/ce-grand-remplacement-simpose/