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immigration - Page 1368

  • Des membres de Génération identitaire étaient présents à Cologne pour la grande manifestation anti-islamisation

    Partout en Europe, des manifestations anti-immigration s’organisent de plus en plus massivement.

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    C’est en Allemagne, avec le mouvement PEGIDA que ces manifestations prennent le plus d’ampleur.

    Les peuples européens semblent se réveiller pour s’opposer massivement à une vague d’immigration principalement en provenance des pays afro-maghrébins, immigration devenue incontrôlable dans une Europe passoire. C’est dans ce contexte que des militants de Génération identitaire se sont rendus le lundi 5 janvier 2015 à Cologne.

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    « Comme je l’ai indiqué à l’AFP, je suis allé en Allemagne, à Cologne, pour soutenir les patriotes allemands dans leur aventure avec le jeune mais très prometteur mouvement PEGIDA ! L’accueil de nos amis d’outre-Rhin fut très chaleureux, bien que surpris de voir deux Français venir spécialement pour la manifestation. Après de nombreuses discussions avec eux, il est désormais évident que l’Europe assiste à un réveil de son identité… », commente en direct de Cologne, Hervé, un militant de Génération identitaire de la région d’Arras.

    Jérémie, un militant de Génération Identitaire Aix –en-Provence a fait le trajet depuis la région Provence-Alpes-Cote d’Azur pour apporter son soutien à la manifestation du mouvement Pegida, et pour dire non à une immigration massive qui devient insupportable en Europe. « Après avoir été interviewé par l’AFP, j’ai eu l’honneur de prendre la parole avec les organisateurs du mouvement Pegida !, j’y ai parlé du mouvement identitaire, de notre action sur le chantier de la mosquée de Poitiers, puis encouragé les allemands dans leur démarche de lutte contre l’islamisation de leur pays et de notre continent tout entier, avant de conclure mon intervention en criant ce slogan qui m’est cher : ” Islam out of Europe “»,  indique Jérémie .

    Ces mouvements montrent un évident ras-le-bol de la population européenne face une immigration massive en provenance des pays afro-maghrébins qui menace notre culture, notre identité et même notre sécurité.

    http://fr.novopress.info/180597/des-membres-de-generation-identitaire-etaient-presents-a-cologne-pour-la-grande-manifestation-anti-islamisation/

  • Les juifs de France ont peur (Présent 8265)

    Petit quizz de début d’année. Qui a dit samedi : « La quasi-totalité des actes antisémites sont commis par des jeunes issus de l’immigration et pour l’essentiel par des musulmans » ? Si c’était Eric Zemmour ou Marine Le Pen cela aurait fait un tel foin que vous en auriez entendu parler. Alors qui ?

    C’est le président du Crif, Roger Cukierman (photo Une), commentant le climat de haine communautariste grandissant en France qui pousse les Juifs à émigrer vers Israël, le Canada, les Etats-Unis ou l’Australie. Un phénomène en forte augmentation avec un pic des départs en 2014. Il n’a pas dit « islam », il n’a pas dit « islamiste », il a dit « musulman ». L’amalgame interdit. Et pourtant selon lui, les juifs de France nourrissent aujourd’hui la peur quotidienne de la haine communautariste et d’être pris pour cible par des… musulmans.

    Une du numéro 8265 de "Présent"

    Une du numéro 8265 de “Présent”

    Et le président des institutions juives de France s’explique : « Nous nous sentons persécutés. (…) Tous les jours nous avons vent d’agressions auxquelles s’ajoutent des tragédies écœurantes. (…) Ce n’est quand même pas normal de mettre des policiers devant des synagogues et de devoir protéger des écoles juives. »

    Et de citer l’affaire du couple de Créteil séquestré, battu et la femme violée début décembre, les manifs pro-Gaza en juillet dernier, les tueries de Merah et Nemmouche, le meurtre d’Ilan Halimi.

    « Avant, tous les enfants juifs allaient dans des établissements publics. Aujourd’hui seulement un tiers et dans certains départements comme la Seine-Saint-Denis, quasiment plus. Un autre tiers s’inscrit dans des écoles confessionnelles juives et un dernier tiers dans le privé catholique. »

     

    La France se scinde peu à peu en une multitude de communautés qui de plus en plus se déchirent sur les ruines d’une identité nationale affaiblie, dont le seul nom est considéré comme un gros mot. Au milieu, nous avons l’attitude intenable d’un gouvernement à la doctrine multiculturaliste et pluri-ethnique qui, d’un côté assure la communauté juive de son soutien sans faille et lui offre Dieudonné en sacrifice mais, de l’autre, couvre systématiquement l’islam.

    Le racisme et l’antisémitisme viennent d’être décrétés « grande cause nationale » par François Hollande lors de ses vœux télévisés mais tout le monde l’a bien compris comme la lutte contre l’extrême droite et le FN, d’autant plus qu’il a précisé vouloir « combattre jusqu’au bout les conservatismes et les populismes ».

    Qu’il continue comme ça. A chanter avec Edwy Plenel : « C’est une chance pour la France d’être aujourd’hui le premier pays musulman d’Europe. »

    Caroline Parmentier

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    http://fr.novopress.info/180552/les-juifs-de-france-ont-peur-present-8265/#more-180552

  • PEGIDA Breizh, déclinaison bretonne du mouvement populaire qui se lève en Allemagne

    Une page Facebook PEGIDA Breizh a fait son apparition depuis quelques jours, surfant sur les succès croissants de PEGIDA en Allemagne.

    Le succès de PEGIDA en Allemagne tient à une capacité de mobilisation semble-t-il inépuisable. Qui pouvait imaginer qu’une foule de plus en plus nombreuse descendrait chaque lundi soir dans la rue pour protester contre le multiculturalisme et l’islamisation, malgré les critiques unanimes des médias du système.

    Mais une autre particularité allemande tient dans le fait qu’il n’y a pas de parti de droite nationale en vogue.

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    Transposer l’exemple allemand de PEGIDA en France semble a priori difficile. Le Front National ne verrait probablement pas d’un bon œil un tel déploiement populaire qui s’écarterait de la communication lissée du parti.

    Et les mouvements identitaires ne parviendront pas seuls à faire descendre des foules dans la rue.

    Mais il ne faut pas totalement négliger l’hypothèse de quelques surprises dans un contexte particulier.

    A suivre…

    http://www.medias-presse.info/pegida-breizh-declinaison-bretonne-du-mouvement-populaire-qui-se-leve-en-allemagne/21971

  • 20 000 manifestants contre l'islam à Dresde

    Malgré les avertissements de la Chancelière Angela Merkel (CDU), 20 000 personnes ont manifesté ce soir à Dresde (vidéo) contre l’islam radical et l’immigration incontrôlée. Die Freiheit estime que les manifestants étaient environ 20 000, soit plus que la dernière fois.

    En même temps, il y a des manifestations à Würzburg, Düsseldorf, Bonn, Cologne (où se sont joints des membres du Bloc Identitaire), Munich et Berlin. Le mouvement PEGIDA (Patriotische Europäer gegen die Islamisierung des Abendlandes - patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident) est plutôt spontané et ne semble pas structuré.

    Michel Janva

  • Questions sur les bateaux chargés de réfugiés

    De Bernard Antony :

    "Nul certes ne peut rester insensible devant les tragédies des réfugiés de toutes parts embarqués vers l’Europe sur des bateaux d’infortune très chèrement payés.

    Mais cela appelle tout de même plusieurs questions essentielles pour en finir avec une pratique d’immigration inéluctablement lourde encore de conséquences ultérieures très funestes. 

    1. D’où viennent ces cargos ? Les réfugiés syriens ou iraniens n’ont pas de ports d’embarquement possibles sur la Méditerranée autres que ceux de Turquie. L’évidence, c’est que la Turquie, État particulièrement policier, laisse donc faire cela.
    2. Pourquoi ces réfugiés d’évidence essentiellement musulmans sunnites ne se réfugient-ils pas dans les très riches pays d’islam bien plus proches de leurs lieux de fuite tels que les Émirats Arabes Unis, le Koweit, l’Arabie Saoudite ?
    3. Peut-on sérieusement croire qu’un très grand nombre de ces réfugiés puissent disposer des milliers de dollars nécessaires à l’achat de leur transport sans aucun financement ?
    4. La dernière qui se pose donc est celle de savoir si l’immense migration des « boat-people » arabo-africains vers l’Europe n’est pas voulue, encouragée et même cyniquement planifiée au mépris du malheur des personnes et des familles ? Ne s’agit-il pas d’une forme de submersion démographique très organisée ?

    Il est temps que les nations d’Europe renvoient les États musulmans à leur responsabilité. C’est là un impératif et de charité et de sécurité."

    Michel Janva

  • Encore un déséquilibré musulman…

    Un jeune homme de 23 ans tente d’étrangler un policier au cri d’« Allahu Akbar », forcément c’est un malade mental. Beaucoup de déséquilibrés font parler d’eux en France ces dernières semaines.

    Lu sur Estrepublicain.fr : Jusque-là, il s’était montré calme et conciliant. Jusque-là, il n’y avait pas de problème avec ce jeune homme de 23 ans, placé en garde à vue dans les locaux de l’hôtel de police de Metz depuis hier matin, pour une simple histoire de vol à la tire commis dans le quartier de la gare.

    Le policier chargé des geôles n’avait aucune raison de se méfier particulièrement. Lorsque le gardé à vue lui a demandé à se désaltérer, en début d’après-midi, l’agent a ouvert la porte pour lui donner un verre d’eau. « Et il lui a sauté dessus », explique le commissaire Dominique Rodriguez, directeur départemental adjoint de la Sécurité publique de Moselle. En criant « Allahu Akbar » d’après une note transmise, hier soir, à la direction centrale de la police nationale.

    Des antécédents psychiatriques

    Le fonctionnaire a été surpris, l’homme a profité de la situation pour prendre le dessus. « L’agent s’est retrouvé sur le dos. Et l’individu s’est mis à l’étrangler à mains nues », décrit le commissaire. Dans la salle des geôles, un système de sécurité permet de sonner l’alerte en cas de problème. Mais le policier n’est pas parvenu à appuyer sur le bouton d’alarme. « Il y a aussi des images de vidéosurveillance transmises à deux endroits différents. C’est comme ça qu’un collègue a envoyé une équipe pour secourir la victime. » Il a fallu cinq hommes de la Section d’intervention pour maîtriser le forcené d’origine turque.

    Le policier agressé s’en sort avec des marques au cou. Et cinq jours d’ITT. « D’après le médecin, qui l’a vu, il s’en est fallu de quelques secondes », assure Michaël Philippart (SGP Police FO). Le parquet poursuit l’agresseur pour violences aggravées. En creusant son passé, les policiers ont découvert des antécédents psychiatriques. « Il a fait plusieurs séjours à Jury. Et visiblement, cela faisait une quinzaine de jours qu’il ne prenait plus de cachets », indique le commissaire. L’hôpital spécialisé de Jury, c’est là que le jeune homme a été placé dans la foulée. N’est-ce qu’un illuminé ? L’enquête judiciaire devra le dire, même si elle s’est arrêtée pour le moment en raison de la santé psychologique de l’auteur des faits.

    Des fonctionnaires se demandaient, hier, s’il était admissible qu’un seul agent se trouve à ce moment-là dans les geôles. « Il n’y avait que deux gardés à vue. Qui n’étaient pas virulents. Un policier suffisait », estime Dominique Rodriguez.

    http://www.contre-info.com/encore-un-desequilibre-musulman#more-36137

  • Plusieurs blessés dans une rixe entre 200 migrants à Calais

    Des affrontements entre près de 200 migrants ont éclaté dans la nuit de vendredi 2 à samedi 3 janvier à Calais, faisant sept blessés légers. Les bagarres ont eu lieu durant une partie de la nuit dans la zone des dunes, et un calme relatif est revenu vers 3 heures du matin après l’intervention de CRS. Les sept blessés ont été évacués par des pompiers.

     

    Un rixe entre des migrants à Calais en août 2014. | AFP/FRANCOIS LO PRESTI

    Selon Christian Salomé, de l’association l’Auberge des migrants, qui distribue des repas, les tensions et des bagarres ont débuté mercredi 31 décembre entre des migrants africains et afghans. « Les gars sont sous tension car il n’y a eu aucun camion allant en Angleterre cette nuit-là », en raison de la Saint-Sylvestre.

    Le mercredi est traditionnellement un jour attendu par les migrants car les camions partis le lundi d’Europe de l’Est traversent la Manche le mercredi, leur offrant des possibilités de passage clandestin.

    HANGAR FERMÉ

    A la fin des repas vendredi, une première bagarre a éclaté, avant que les représailles ne se poursuivent durant la nuit. « Certains se sont alcoolisés, notamment les Africains, ce qui a pu générer des tensions avec les Afghans, qui ne boivent pas », a indiqué Christian Salomé. « Avec le temps pluvieux que l’on a aujourd’hui, les esprits devraient se calmer. »

    La suite sur Le Monde.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Plusieurs-blesses-dans-une-rixe

  • “Pas d’amalgames !” ou Zénon et les procureurs… – par Ulysse

    « Ne faites surtout pas de liens, vous risqueriez de penser quelque chose… »

    Le fond de l’intelligence critique du pouvoir médiatico-politique et judiciaire français se réduit à un lamentable paradoxe pyrrhonien. Du fait qu’une distance est en puissance indéfiniment divisible, certains sceptiques s’amusaient à en inférer qu’elle est en acte, de manière réelle, indéfiniment divisée. Ainsi de Zénon le Palamède – dit également Zenon d’Elée – qui, afin de montrer l’impertinence de l’outil mathématique pour rendre intelligible le mouvement, s’amusait à troubler ses interlocuteurs en leur « démontrant » que puisqu’un mobile devait indéfiniment faire station entre son point de départ et d’arrivée, il ne pouvait pas arriver à destination et donc, en réalité, pas même partir… Nos hommes politiques (Valls et Cazeneuve en tête), nos journalistes, et surtout nos procureurs, sont des zénoniens à la petite semaine. Le sommet de leur pensée, ce n’est rien d’autre que cela : montrer que, puisque l’on peut indéfiniment diviser l’actualité criminelle en « tranches », il n’y a pas de criminalité globale, pas de terrorisme mondialisé, montrer que puisque les fait-divers sont toujours susceptibles de réduction analytique, l’opération de synthèse serait toujours impertinente, voire pire, « fautive » (car trahissant toujours peu ou prou un préjugé, une intention latente inavouée etc.). C’est en réalité l’inverse qui est vrai : le réductionnisme analytique, s’il est indispensable pour rendre intelligible certains phénomènes, devient nécessairement inepte et surtout dangereux lorsqu’il prétend dispenser de l’effort synthétique qui prépare l’opération du jugement, soit, l’acte même de l’intelligence dont la vertu spécifique est précisément cela : universaliser l’expérience, faire des liens.

    L’ordre médiatico-politique et judiciaire, lorsqu’il explique qu’il ne faut pas faire de « liens » entre les attentats de Joué-les-Tour, Nantes, Dijon ou le groupe de djihadistes s’entraînant il y a peu dans un parc à Strasbourg (et combien d’autres faits que l’on perdrait trop de temps à mentionner ici), c’est Zénon qui explique que le mouvement n’existe pas puisqu’on le peut indéfiniment diviser, c’est ce savant fou qui explique que la vie n’existe pas puisque si l’on coupe un animal en trente-quatre morceaux, l’on ne trouve qu’un cadavre, c’est l’imbécile de la poule aux œufs d’or qui, incapable d’accueillir le mystère du fait et d’agir en fonction de lui, veut réduire ce qui se donne à ce qu’il est capable de produire et de comprendre… Ici travaille l’un des traits intellectuels les plus remarquables de la non-pensée contemporaine de Gauche : l’art de dissoudre l’expérience du réel en un atomisme qui le rend incompréhensible mais apparemment inoffensif (à tout le moins le temps d’un discours ou d’une intervention télévisuelle). Cette réduction atomique est partout sensible : la société n’est qu’un agrégat d’individus possédant des droits, la famille n’est qu’une somme contractuelle indéfiniment révisable, l’immigration n’est envisageable que sous l’angle des personnes dans leurs aspirations singulières, la guerre mondiale n’a pas lieu, il n’y a que des attaques successives accidentellement conjointes, l’ordre financier n’est pas structuré par des intérêts convergents, il n’y a qu’une somme indéfinie d’intérêts privés qui s’opposent, bref : rien n’est nécessairement relié à rien, il n’y a que des particules d’hommes, des particules d’événements, des neutrinos de morale, des quarks de sens qui s’agitent sans but dans ce grand espace de loisirs sans gravité qu’est l’univers mental de Gauche… A toute pensée d’une « connexion nécessaire » (traduction d’un sémantisme travaillant effectivement dans le réel), l’on préférera le constat stupéfiant d’une « conjonction régulière » (trahison d’un hasard universel qui défait dans sa condition de possibilité toute pensée possible du réel). Et si, malgré tout, le besoin se fait pressant de tout de même formaliser un lien, l’on inversera sans vergogne l’effet et la cause, expliquant ainsi par exemple que si les jeunes des Cités sont sur-représentés dans la délinquance c’est parce qu’ils sont discriminés, ou alors que lorsqu’Éric Zemmour dresse un constat clair et lucide, c’est lui qui fait monter l’intégrisme mahométan… Ne pas faire de liens, mais si vraiment on n’a plus le choix, surtout bien penser à renverser la cause et l’effet…

     

    Ainsi le truc rhétorique du procureur de Gauche est-il le suivant : habiller la démesure de l’événement majeur des vêtements du sur-mesure du fait-divers mineur, et du même coup donner à sa lâcheté, à sa paresse coupable à penser le réel, la mine satisfaite et pondérée de la prudence. Alors que tout est en train de hurler l’évidence d’une guerre mondiale menée contre les blancsles Européens et les chrétiens, il se réfugie dans son refus de l’amalgame, trop terrifié qu’il est à l’idée de faire un lien et de devoir tirer la seule conclusion qui s’impose lorsque l’on attache encore un peu plus de prix à la liberté qu’à la vie (c’est-à-dire lorsqu’on n’est pas encore tout à fait devenu un esclave) : riposter, et le faire sciemment, en faisant à l’ennemi qui vous désigne, sinon le crédit de l’intelligence, du moins le crédit de l’honnêteté dans les intentions meurtrières explicites qu’il affiche.

    En résumé, la Gauche alterne entre le dogmatisme le plus insensé lorsqu’il s’agit de promouvoir son prométhéisme contre-culturel (c’est possible donc c’est bien – et d’ailleurs si c’est mal, c’est à cause d’une norme arbitraire et il suffit de la déplacer) et le scepticisme le plus idiot lorsqu’il s’agit d’envisager gravement les faits qui contreviennent à son projet (c’est pensable, donc il ne faut pas le penser, ou alors à l’envers). Elle est dogmatiquement sceptique lorsqu’il faudrait avoir l’humilité d’accueillir le réel, et dogmatiquement enthousiaste (au sens étymologique effroyable du terme) lorsqu’il faudrait faire preuve de pondération. Sa culture mentale explicite est celle d’une idiotie philautique érigée en norme dernière de la spéculation. Et là où Zénon faisait preuve de génie en manifestant jusqu’à la contradiction l’inaptitude de l’outil mathématique à rendre intelligible le mouvement des corps, le Gauchisme idéologique fait preuve de la plus parfaite imbécilité en manifestant, jusqu’à la contradiction, l’inaptitude en laquelle il se trouve  à rendre intelligible le mouvement des balles, des couteaux et des voitures que lui lancent, partout en France, des islamistes qui agissent au nom de Dieu et qui eux savent bien, que le mouvement existe et que la guerre est déclarée.

    Ulysse

    http://fr.novopress.info/180529/pas-damalgames-ou-zenon-et-les-procureurs-par-ulysse/

  • L’immigrationnisme à Sciences-Po

     La très active association des anciens élèves de Sciences-Po a organisé, le 10 décembre dernier, une conférence d’actualité sur la question : « Immigration clandestine ; une nouvelle vague ? ».

    Ce titre semblait résonner comme un cri d’alarme poussé par des veilleurs attentifs à l’égard d’un nouveau déferlement humain. Très vite il a été loisible de constater qu’il n’en était rien.

    Des intervenants de la même ligne de pensée et un public qui l’était moins.

    Trois intervenants étaient sur l’estrade et couraient peu de risques d’un profond désaccord réciproque.

    Le plus connu était Benjamin Stora, historien institutionnalisé de la Guerre d’Algérie et « président du Conseil d’orientation du Musée de l’histoire de l’immigration », musée où, il y a quelques jours, l’hôte de l’Elysée commit un discours appelé à une célébrité comparable à celui prononcé par Pierre Laval le 22 juin 1942.

     

    Henri Labayle est professeur de droit et spécialiste du droit européen de l’immigration et de la sécurité intérieure européenne. Il dirige le Réseau universitaire européen « Droit de l’espace de liberté, sécurité, justice ». Il représentait au sein du débat l’autorité de l’idéologie européenne en matière d’immigration.

    Enfin, François Gemenne, enseignant et chercheur belge, expert des questions de géopolitique de l’environnement, représente, même s’il l’a peu exprimé en la circonstance, un courant de pensée important en faveur d’une gouvernance mondiale des migrations et qui vise, à terme, à superposer une autorité planétaire aux pouvoirs publics nationaux pour gérer celles-ci.

    Peut-on rappeler aux organisateurs que le principe d’une table ronde est de permettre à des intervenants d’opinions opposées de confronter leurs points de vue pour le plus grand intérêt du public ? Cela, une fois de plus, n’a pas été le cas. Les échanges, à l’exemple de ceux de la table ronde de l’émission C dans l’air du 18 août 2014 avec les mêmes participants, ont été monocolores.

    En revanche, il a été surprenant de constater que le public était partagé et que certains auditeurs ont montré une liberté d’esprit et de parole revigorante à l’égard des orateurs.

    Un thème de la conférence d’actualité peu abordé

    Le sujet de la conférence était censé être l’immigration clandestine. Ce thème est en prise directe avec l’actualité puisque les médias et les politiques, tel Eric Ciotti qui a présenté un rapport très alarmant à l’Assemblée nationale sur ce sujet, ne cessent de dénoncer l’engorgement du système d’asile français qui apparaît à bout de souffle. Cette situation dramatique a inspiré au gouvernement un projet de loi sur le droit d’asile qui est en cours de discussion au Parlement.

    Or, pendant les deux heures du débat, le problème crucial que posent à la France les dérives du droit d’asile fut peu abordé. Alors de quoi fut-il question ? Une fois de plus l’assistance entendit les poncifs du message immigrationniste qui, en novlangue, oppose sa propre « sérénité » aux « fantasmes », aux « peurs » et aux propos « passionnels » du public tout en luttant contre les « idées reçues ». Surtout pas de « jugements simples » face à des « situations complexes ». Laissez parler les sachants !

    Quelques informations biaisées pour commencer

    D’emblée, H.Labayle affirma que les étrangers ne représentaient que 4% de la population en Europe.

     

    Ce professeur feint de confondre étrangers et immigrés. Les étrangers sont des immigrés non naturalisés. Les immigrés directs et leurs descendants directs, qu’ils soient naturalisés ou non, représentent en France environ 12 millions de personnes, autour de 18% de la population française, et compte non tenu de l’ignorance du vrai chiffre des immigrés clandestins.

    Si l’on écoute B. Stora, France et immigration sont les deux faces de la même bataille. Les immigrés ont porté le rayonnement intellectuel de la France. Pour B. Stora l’exemple emblématique est Picasso.

    Encore une fois l’amalgame est grossier et relève d’une vision qui oublie la réciprocité. Si la France des années folles a accueilli beaucoup d’artistes et d’auteurs étrangers c’est que notre pays offrait un climat de liberté et une hospitalité qui n’existaient nulle part ailleurs. Toutefois Hemingway est resté un auteur américain et Foujita est reparti au Japon. Par ailleurs, l’effervescence culturelle purement française entre les deux guerres fut extraordinaire.
    La France, on l’oublie trop souvent, a, entre les deux guerres, donné l’hospitalité à environ 170.000 juifs fuyant un contexte hostile alors que les autres pays, notamment anglo-saxons, manifestaient une grande réticence. Les Russes blancs échappant à l’horreur communiste ont été heureux de trouver chez nous un havre accueillant. Reconnaissants envers notre pays, ils ont, au terme d’une intégration parfois très dure, honoré leur dette à son égard et produit relativement peu de délinquants, de trafiquants de drogues et de violeurs.

    Non, l’Europe n’est pas historiquement une terre d’immigration. C’est une terre d’invasion et il n’est pas exclu que cela continue. Oui, c’est une terre de diversité, mais intra-européenne. L’Ukraine partagée entre des Orientaux orthodoxes et des Occidentaux catholiques est un bon exemple. On joue sur les mots.

    A la question posée sur l’apport de l’immigration à la France, B. Stora a répondu à côté et insisté sur le fait que de nombreux immigrés possèdent un bon niveau professionnel. C‘est vrai mais pour lesquels ? L’immigration de travail ne représente guère plus de 10% de l’immigration légale. La part la plus élevée est celle du regroupement familial et de l’immigration clandestine.

    F. Gemenne reproche à la société française d’avoir élevé « des frontières intérieures qui empêchent les immigrés de réaliser leur projet économique ». C’est faux. La France a toujours cherché à intégrer puis assimiler les immigrés : Italiens, Espagnols, Portugais, Polonais, etc. L’école a été un vecteur déterminant. Aujourd’hui, devant cette marée humaine le système d’assimilation a explosé et ne fonctionne plus. L’impéritie de la caste dirigeante française débordée par le nombre, l’influence de la religion a poussé les immigrés, notamment musulmans, à se constituer en ghettos, puis en communautés.

     

    F. Gemenne considère que gauche et droite sont tombées dans le piège tendu par « l’extrême droite » qui pose les bonnes questions. Mais il n’existe pas de piège. Il y a seulement une réalité dont elles sont responsables et dont elles nient l’existence.

    Une dialectique à décoder

    Les immigrationnistes ont un talent certain pour embarquer les auditeurs dans des considérations savantes qui ont pour objectif de faire diversion et d’enliser les oppositions. Le décodage de cette dialectique nécessiterait un livre. Contentons-nous de quelques exemples que nous avons entendus.

    F. Gemenne a insisté sur la diversité des pays européens face à l’immigration et sur la concentration des demandeurs d’asile sur seulement cinq pays de l’Union européenne. Et alors ? Que la Lituanie ne soit pas touchée pour l’instant par l’immigration n’empêche pas que l’Europe occidentale est submergée, qu’en France le droit d’asile est détourné et que c’est cela qui nous préoccupe.

    Qu’il n’y ait pas qu’une immigration Nord/Sud et que les flux migratoires touchent beaucoup de pays limitrophes comme la Turquie et le Liban sont des réalités. Cela n’empêche pas que, chaque année, l’équivalent d’une ville comme Rennes entre en France et que ce n’est plus tenable.

    Que les demandes de visa proviennent dans l’ordre de Russie, d’Ukraine et du Maghreb est à vérifier et peut-être vrai pour l’Europe. Cela ne l’est pas pour la France principalement ciblée par le Maghreb et l’Afrique subsaharienne.

    Le décodage de cet « enfumage » ne serait possible que si, une fois pour toutes, il y avait lors de ces débats égalité des intervenants en nombre et en qualité. A Sciences-Po, et c’est regrettable pour les anciens élèves, ce ne fut pas du tout le cas.

    L’internationalisation d’un problème considéré comme mondial

    La dialectique des intervenants joue sur plusieurs niveaux qui sont choisis selon les besoins du moment : le niveau individuel, celui de la nation, celui de l’Europe et celui du monde entier. Chacun présente son petit fonds de commerce.

    Pour F. Gemenne la question de l’asile n’est pas une affaire nationale mais internationale. Pourquoi s’attacher à sauver les chrétiens persécutés d’Orient et oublier les femmes violées du Kivu ou du Congo ? Un tel choix à caractère national et confessionnel serait bien évidemment intolérable à ses yeux.

    H. Labayle a tenu un discours quelque peu contradictoire. Selon lui, les Etats-nations européens, affaiblis face aux géants de demain comme la Chine et l’Inde, ne peuvent renoncer à leur mission de protection ; mais, plutôt que d’être tentés par le « repli sur soi», vieille tarte à la crème des immigrationnistes, ils doivent reconnaître leur échec. La bonne échelle est désormais à ses yeux l’échelle européenne.
    Cependant il constate et souligne la faillite de l’UE dans ce domaine. L’absence de solidarité des pays européens à l’égard de l’Italie a conduit ce pays à abandonner « Mare nostrum » au profit de « Triton » géré par Frontex. Lorsque l’on sait l’inefficacité de cet organisme européen face à la déferlante actuelle il est loisible de se demander si confier la gestion du problème à Bruxelles est une solution adaptée.

    La submersion est présentée comme un phénomène inéluctable

    Si on écoute F. Gemenne, qu’on le veuille ou non, il existe un processus de restructuration planétaire. Le monde entier est attiré par les lumières de l’Occident. C’est un phénomène inéluctable auquel il est vain de vouloir s’opposer. Il n’y a pas de remède ni de solution. Les frontières ne servent à rien. Leur système a volé en éclats. Le jour où le migrant a décidé de partir c’est perdu. Elever des murs constitue une illusion et n’a aucun impact sur les fleuves migratoires. Cela rend simplement les migrations plus dangereuses.

    On connaît ce type d’argument. Il est à rapprocher du fameux sens de l’histoire lénino-marxiste qui était opposé à tous ceux qui défendaient la démocratie occidentale pendant la Guerre froide. Nous avons vu quelle orientation a pris ce sens ! C’étaient les mêmes propos que tenaient les collaborateurs pendant l’Occupation : ne rêvez pas, ils ont gagné, ils sont les plus forts, faire quelque chose est une illusion et ne sert à rien, le tout accompagné d’un hochement de tête plein de commisération.

    Une leçon de morale

    Après l’internationalisation et l’inéluctabilité du phénomène nous arrivons au troisième pilier de la trilogie : la morale. F. Gemenne, qui est très fort sur ce thème, a rappelé opportunément que le 10 décembre était la Journée internationale des Droits de l’homme. Pour lui la question fondamentale est contenue dans l’article 13 de la Déclaration universelle des Droits de l’homme : « Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays. » Il soutient que nos pays l’ignorent alors que les droits de l’homme sont au cœur du projet européen. La contradiction est, selon lui, flagrante et les conséquences criminelles : 3.500 personnes noyées en 2014.
    Il semble oublier deux choses :

    -la Déclaration universelle n’a jamais proclamé que l’on avait le droit de s’installer dans le pays que l’on veut ; cette interprétation est particulièrement malhonnête ;

    -par ailleurs, des pays ont réussi à contrôler l’immigration clandestine ; c’est aujourd’hui le cas de l’Australie qui a mis en place un système de contrôle de ses côtes qui permet d’éviter les décès par noyade.

    Leurs solutions

    Un grand reproche adressé à ceux qui s’opposent à l’immigration incontrôlée est de proposer des solutions du type « YAKA ». Les intervenants de Sciences-Po n’ont pas été de reste. La société européenne doit s’ouvrir et réfléchir aux causes du phénomène migratoire, Elle doit changer son regard et appréhender les nouvelles réalités en engageant la lutte contre les discriminations.
    Le discours politique doit s’inverser. Si B. Stora est sceptique à l’égard des politiques, il fait tout de même cet aveu : les seuls à tenir le bon discours ce sont les patrons.

    Comme on peut le voir, il y eut peu de solutions concrètes proposées. Une timide jeune femme, au fond de la salle, demanda pourquoi il n’était pas envisagé d’accueillir des immigrés pour les employer, les former et les rendre à leur pays pour qu’ils y soient utiles. Elle demanda aussi ce qu’il en était de l’immigration choisie. H. Labayle bondit pour clore de manière péremptoire ce sujet brûlant : « L’immigration choisie est un échec ». Et au Canada, c’est aussi un échec ? Quant à la première question il n’y fut pas répondu. Comment procéder au Grand Remplacement, qui est la seule chose qui compte, si les immigrés n’étaient que de passage ?

    Conclusion. Une grande oubliée : la France

    Pendant cette conférence la France fut la grande oubliée. Le projet économique, social, familial des candidats à la migration, l’interprétation fallacieuse des Droits de l’homme, le caractère mondial des migrations, le caractère nécessairement européen de toute politique migratoire des pays du Vieux Continent ont représenté les seules références qui comptaient.

    L’utilité de l’immigration dans un contexte dramatique de chômage, le poids sur les finances publiques, les répercussions dramatiques sur la vie des Français et les conséquences de ce mascaret humain sur le destin de la civilisation française n’ont pas réellement représenté des sujets d’intérêt pour les intervenants. B. Stora a bien évoqué l’émigration définitive de Français jeunes et de bon niveau (80.000 par an, selon Jean-Paul Gourévitch) et l’a expliqué par la mondialisation. Il ne lui est visiblement pas venu à l’esprit que les deux phénomènes constituaient les deux faces du Grand Remplacement et de la disparition de la France.

     André PosokhowConsultant pour Polémia, 26/12/2014

    Voir : Rapport Posokhow :

    http://www.polemia.com/84-milliards-cout-budgetaire-de-limmigration-selon-le-rapport-posokhow/

    http://www.polemia.com/limmigrationnisme-a-sciences-po/