Lu dans L'Express : Résultat, même Henri Guaino refuse de voter Lamassoure aux européennes ! Tête de liste UMP pour l' Ile-de-France, quand même !... Lire la suite »
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La tête de liste UMP aux Européennes Alain Lamassoure refuse les contrôles aux frontières nationales.
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Melilla, la ruée des clandestins vers l'Europe
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Déchéance automatique de la nationalité française pour les djihadistes
Dans un communiqué publié ce 3 avril sur son site internet, doublé d’une pétition, le Bloc identitaire réclame la déchéance de la nationalité française pour les djihadistes.
Réagissant à la diffusion d’une vidéo par BFMTV, montrant des djihadistes “Français” se vantant, moitié en arabe moitié en “langage des cités”, de traîner derrière leur véhicule les corps suppliciés de “koufars” (infidèles), le Bloc identitaire a immédiatement réagi et réclame la déchéance de la nationalité française pour tous les djihadistes ayant quitté la France pour aller se battre en terre étrangère. Développant sur les risques sérieux d’actes terroristes menés dans l’hexagone une fois ces musulmans de retour en France, le Bloc identitaire craint la prolifération incontrôlable de terroristes à l’image de Mohamed Merah ou du gang de Roubaix, mettant en péril la sécurité des Français.
Jouant sur le viral, le Bloc identitaire a joint à son communiqué une vidéo et une pétition en ligne.
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Le nombre de musulmans dans les prisons anglaises a doublé en dix ans
Le ministère de la justice britannique indique que le nombre de musulmans dans les prisons britanniques a plus que doublé en 10 ans.
Les musulmans représentent 4,7% de la population en Angleterre et au Pays de Galles et 14% des prisonniers. Il sont actuellement 12000 dans les prisons anglaises.
De l’avis de plusieurs organisations, c’est une conséquence du racisme, de la discrimination et de l’islamophobie qui règneraient en Grande-Bretagne.
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Marseille Porte d'AIx le parking du racket
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Manuel Valls, quand même
Selon ce qu’ont rapporté des conseillers de François Hollande aux médias, ce dernier aurait analysé à chaud dimanche soir la confirmation de la déculottée électorale du PS non pas tant comme une « victoire de la droite »que comme une absence de mobilisation des électeurs de gauche. A commencer par les catégories les plus modestes et autres déçus des années Sarkozy qui fondent (encore par habitude) leurs espoirs dans l’alternance, le vote socialiste… Un constat qui a donc conduit le chef de l’Etat, au terme d’une intense journée de tractations, à annoncer hier soir la nomination de Manuel Valls au poste de Premier ministre en remplacement de Jean-Marc Ayrault. Un remaniement dans la panique pour détourner l’attention des médias sur la raclée électorale phénoménale que vient de subir le PS. En l’espèce un retour à Matignon pour M. Valls qui connaît bien les lieux puisqu’il fut le conseiller de Lionel Jospin de 1997 à… la présidentielle de 2002. Manuel Valls, l’homme qui mentait encore effrontément aux Français il ya quelques semaines en affirmant ne pas être au courant des écoutes des communications de M. Sarkozy ( !), ne porte pas chance à ses amis…
Un choix jugé sidérant par beaucoup et qui ne fait pas l’unanimité à gauche et c’est un doux euphémisme. Les deux ministres écolo-gauchistes Cécile Duflot et Pascal Canfin ont annoncé leur départ du gouvernement, reprochant notamment le simple constat du ministre de l’Intérieur sur l’incapacité de la grande majorité des Roms à s’assimiler. L’aile gauche du PS, Alexis Corbière du PG, rappellent aussi quelques vérités. A savoir que Valls a beau bénéficier du soutien intéressé de deux apparatchiks, Arnaud Montebourg et de Benoit Hamon, tous deux situés à la gauche du PS, cette nomination est une gifle envoyée au peuple de gauche.
Ex rocardien , ex jospinien, soutien de Dominique Strauss-Kahn, partisan d’un aménagement des 35 heures, du changement de nom du PS, d’un libéralisme à la sauce Tony Blair ( un de ses livres s’intitulait « Pour en finir avec le vieux socialisme, et être enfin de gauche ») et souvent comparé à Nicolas Sarkozy, M. Valls n’avait pas atteint les 6% lors de la primaire socialiste de 2011.
Invité lundi soir du Grand Journal de Canal +, Jean-Marie Le Pen a d’ailleurs qualifié cette nomination de « choix suicidaire ». « Je crois que c’est un clin d’œil à la droite. Notre président a une réaction de fille de joie par rapport à son souteneur. Elle prend un coup de pied aux fesses, se retourne vers lui, et lui fait un clin d’œil amoureux. C’est un clin d’œil à la droite, bien sûr, puisque Manuel Valls est probablement le seul qui trouve une certaine bienveillance dans les milieux de la droite ».
Jean-Luc Mélenchon, à l’instar du quotidien communiste L’Humanité? a partagé peu ou prou cette analyse et relevé hier soir que si François Hollande est l’unique responsable du désastre électoral de dimanche dernier, sa décision de nommer Manuel Valls Premier ministre, « le plus grand commun diviseur de la gauche », « ultra minoritaire dans le camp socialiste », prouvait qu’il n’avait « rien compris » au message envoyé par les Français. Les propos du responsable du Parti de Gauche rencontrent en effet un écho certain lorsqu’il affirme que l’arrivée de M Valls à Matignon confirme « le pacte du PS avec le MEDEF ».
M. Mélenchon ne peut que constater l’ évidence, à savoir que Valls, membre du Club Le Siècle, est l’incarnation du social-libéralisme, l’homme idoine pour conduire le Pacte de stabilité. Marine Le Pen à la tête d’un Mouvement qui, contrairement au Front de Gauche, est représentatif des catégories modestes, a réagi elle aussi à cette nomination. Ce simple remaniement ne répond pas à l’urgente nécessité d’un changement radical de politique a noté la présidente du FN. A l’heure ou ce fameux Pacte de stabilité traduit dans les faits la poursuite d’une « politique d’austérité » qui consistera à « prendre 50 milliards dans la poche des classes moyennes et populaires ».
Marine a aussi relevé, à notre avis tout aussi justement, que si le choix de M. Hollande s’est porté sur M Valls, cela peut aussi se comprendre comme une volonté de le « rocardiser », de « le carboniser dans ses prétentions et ses ambitions dans le cadre de la future élection présidentielle », sachant qu’il traînera d’ores et déjà « comme un boulet » la gifle magistrale qui s’annonce pour le PS aux élections européennes du 25 mai.
Enfin, si les médias vantent à qui mieux-mieux la détermination, la fermeté, le refus du laxisme, la popularité de M. Valls, y compris chez les sympathisants de l’UMP, tout cela repose principalement sur une communication assez bien maîtrisée mais qui ne fera plus guère illusion quand il sera à Matignon.
Marine n’a pas manqué de rappeler le « bilan déplorable » du ministre de l’Intérieur sur le plan de la lutte contre les mafias, l’insécurité et l’immigration, sachant le lien de causalité existant entre délinquance et flux migratoires non maîtrisés. D’ailleurs, les résultats infiniment médiocres ou franchement mauvais du ministre de l’Intérieur dans ces domaines, qui touchent tous les Français, expliquent la forte décrue de bonnes opinions de ce dernier dans de récents sondages.
Nous le notions sur ce blog, Manuel Valls, à l’instar de ses amis politiques, n’entend pas réduire le volume de l’immigration dite légale. Il n’envisage pas de revenir sur le catastrophique droit du sol, le regroupement familial, les différentes pompes aspirantes de l’immigration qui fabriquent à la chaîne des Français de papier…et futurs électeurs socialistes.
Nous le rappelions aussi dernièrement, citant le dernier ouvrage du docteur en économie et spécialiste de l’économie du développement, Gérard Pince. Celui-ci chiffre le coût annuel de la présence des immigrés sur notre sol, 8,1 millions de personnes selon ses calculs, à 115 milliards d’euros, soit 8 000 € par an pour une famille de quatre personnes en 2011…Voilà des économies à faire plutôt que de matraquer encore les Français !
Enfin, Marine a souligné, comme l’a fait aussi Bruno Gollnisch, ses inquiétudes vis-à-vis des pulsions totalitaires, liberticides de M. Valls, « un homme dangereux qui n’a aucun respect pour les libertés publiques et individuelles des Français ». Nos compatriotes ont pu le constater avec ses déclarations visant à réduire les libertés numériques, ou encore avec sa croisade lancée contre les spectacles de Dieudonné. Ce qui a eu pour résultat, dont on a peut être mesuré les effets lors de ces municipales, de dresser contre le gouvernement des électeurs franco-afro-maghrébins. Populations musulmanes de la France des banlieues, considérées jusqu’alors comme une clientèle électorale captive de la gauche et du PS en particulier, mais déjà hérissées par les avancées sociétales défendues par les pasionarias Taubira et Vallaud-Belkacem.
A tort ou à raison, M. Valls est apparu dans ce dossier comme le défenseur des intérêts d’une communauté, d’un pays étranger avec lequel il aurait un « lien éternel » tout en fustigeant à longueur de discours officiel le communautarisme au nom de la république et de la laïcité…
Faisant acte de beaucoup de mansuétude vis-à-vis des hystériques extrémistes des Femen, M. Valls déclarait a contrario dans le JDD en févier dernier qu’il entendait combattre les « forces obscures » à l’œuvre, la « fronde des anti : anti-élites, anti-Etat, anti-impôts, anti-Parlement, anti-journalistes… Mais aussi et surtout des antisémites, des racistes, des homophobes… Tout simplement des anti-républicains», jugeant le climat comparable avec celui des « années 1930 ».
Un langage excessif, partisan, démagogue, libéralo-progressiste qui peut plaire à la caste médiatique mais qui n’est pas en phase avec les attentes d’une grande majorité des Français, de gauche, de droite ou d’ailleurs. Le Parisien cite un « un ténor du PS » sur cette nomination : «C’était Manuel au forceps, faute de mieux ». « François n’avait pas le choix », décrypte un hollandais ». Le chef de l’Etat a donc grillé une de ses dernières cartouches. La fin du quinquennat s’annonce très compliquée pour une gauche aux abois. Quand même.
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L’idéologie du contrat social contre l'identité
Dans Valeurs Actuelles, Guillaume Bernard dénonce la nouvelle interdiction de s'affirmer "Français de souche"
"Nier l’existence des Français de souche revient à couper la société de son passé et à prétendre que la nation recommence à chaque génération : c’est adhérer à l’hypothèse selon laquelle le corps social n’est qu’une construction artificielle. Pour l’idéologie contractualiste, le corps social n’a pas d’identité propre dépassant les citoyens l’incarnant à un moment donné ; l’identité du tout n’est que le résultat de la juxtaposition des cultures particulières présentes sur son territoire. Par conséquent, le multiculturalisme regarde toute exigence d’assimilation culturelle des immigrés comme infondée. Au nom de l’égalitarisme, l’intégration est désormais perçue comme un processus à double sens, un compromis réciproque entre les étrangers et les nationaux. Les plus récemment venus pourraient légitimement transtransformer la culture de la société qui accepte de les accueillir. La situation devient ubuesque : plus les membres d’une communauté dérogent à l’identité générale, plus ils revendiquent fortement le fait d’être des citoyens comme les autres.
Auparavant, les étrangers étaient invités et aidés à se convertir aux coutumes nationales ; désormais, c’est aux hôtes porteurs de la tradition culturelle autochtone de modifier leurs habitudes pour permettre aux personnes reçues de maintenir leurs pratiques exogènes. C’est la fin du modèle assimilationniste (républicain !). La culture française n’a plus la préséance et les Français enracinés (qu’ils soient ou non “de souche”) ne sont plus considérés comme les référents culturels. La France se voit contrainte d’abdiquer ses codes socioculturels pour permettre l’inclusion de toute identité présente sur son territoire. Plus d’identité de référence dans laquelle les nouveaux venus devraient se fondre : voilà la culture française dénoncée comme un obstacle à l’intégration… à la France !
Dans ces conditions, l’intégration des immigrés confine à la désintégration de l’identité nationale. Comment, dès lors, s’étonner de la montée de l’inquiétude identitaire ? Celle-ci ne traduit pas le rejet de l’autre (en tant qu’il est différent), mais le refus d’une dépossession de soi et de devenir autre chez soi. Sur le territoire de la France ont vécu et sont morts 15 milliards d’hommes. Que représentent, face à eux, les 65 millions d’actuels Français et, parmi eux, les 12 millions qui ont une ascendance étrangère ? Si certains avaient la prétention de modifier l’identité de la France, celle-ci ne serait-elle pas en état de légitime défense ?"
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A côté de certains Roms, les Thénardier jouaient petit bras
Pour avoir utilisé de la main-d’œuvre à pas cher sur le boulevard Barbès, Borijove et Mariana viennent ainsi d’écoper de 8 mois de prison.
Il faut le dire : à côté de certains Roms, les Thénardier jouaient petit bras.
Et pourtant, « c’étaient de ces natures naines », nous dit Victor Hugo. « Il y avait dans la femme le fond d’une brute et dans l’homme l’étoffe d’un gueux », tous deux « des âmes écrevisses reculant continuellement vers les ténèbres, rétrogradant dans la vie plutôt qu’elles n’y avancent, employant l’expérience à augmenter leur difformité, empirant sans cesse, et s’empreignant de plus en plus d’une noirceur croissante. »
Notre époque, ayant viré au rouge comme la carapace d’un crustacé après cuisson, ne reconnaît plus la noirceur des âmes écrevisses. Elle leur trouve généralement mille excuses, les pare d’un doux fumet de court-bouillon assaisonné de rousseauisme. Bref, elle les humanise. L’homme est bon, dit le postmoderne – sauf s’il vote de travers, mais c’est une autre histoire –, et dans l’homme, la femme est encore meilleure. Surtout si elle est mère. (Souvenons nous : pour avoir dit que l’instinct maternel n’étais pas si inné ni si bien partagé qu’on le prétend, madame Badinter s’était attiré les foudres des bien-pensants de tous bords.)
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"La théorie du genre, cauchemar de la gauche dans le 9-3"
Et ce sont les musulmans de Seine-Saint-Denis qui l'affirment :
"L’effondrement de la gauche dans le 9-3 a surpris tout le monde. La droite est arrivée première dans six villes de gauche, et elle va récupérer sans grande surprise, le dimanche 30 mars, deux villes à la gauche : Aulnay-sous-Bois et Villepinte. Cet exploit a été possible aussi grâce à l’utilisation de la théorie du genre, comme arme redoutable pour neutraliser l’électorat musulman acquis à la gauche.
Nous avons vu parlé dans notre site du cas de Bondy et Aulnay-Sous-Bois, là on découvre le cas de Blanc-Mesnil où la droite a réussi à déstabiliser la majorité sortante en mettant en avant ce poison de la gauche. [...]"
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Comment le PS a perdu le vote des électeurs issus de l'immigration
Laurent Chalard est Docteur en géographie de l'Université Paris IV-Sorbonne . Il est également membre du think tank European Centre for International Affairs (1).
Contrairement aux élections présidentielles de 2012, où le parti socialiste avait été le grand bénéficiaire d'un vote massif en sa faveur des populations françaises issues de l'immigration extra-européenne, les mauvais résultats de cette formation politique au premier tour des élections municipales de 2014 laissent penser que cela n'a cette fois-ci pas été le cas, puisque la progression de leurs effectifs dans le corps électoral au fur-et-à-mesure du temps aurait dû lui être favorable. Est-ce cependant le produit de gains électoraux par la droite auprès de ces personnes ou la conséquence d'une abstention généralisée? Les statistiques concernant le vote selon l'origine de la population n'existant pas en France, le seul moyen d'appréhender la question est d'analyser les taux de participation et les résultats de la gauche dans les territoires où les français issus de l'immigration non européenne se concentrent.
L'analyse de plusieurs territoires tests dans les trois plus grandes métropoles du pays va nous permettre de répondre à cette question. Commençons par le cas emblématique de Marseille, où le candidat du parti socialiste, Patrick Mennucci, a fait un résultat particulièrement médiocre, récoltant à peine plus de 20 % des voix, alors qu'il aurait pu bénéficier de la dynamique démographique locale (une forte immigration internationale et un départ des classes moyennes vers les communes de la périphérie). Dans les fameux «quartiers nord» à l'électorat d'origine maghrébine et comorienne conséquent, l'abstention a atteint des niveaux records, touchant plus d'un inscrit sur deux et progressant fortement en point comme en volume par rapport à 2008 (par exemple, il y a eu + 7000 abstentionnistes dans le 7° secteur de Marseille!).
A Paris, le même phénomène se constate, puisque les trois arrondissements du nord-est (18°, 19° et 20°), qui concentrent l'électorat d'origine étrangère, plus diversifié qu'à Marseille, ont vu leur taux de participation se réduire entre 2008 et 2014 alors qu'il est stable à l'échelle de la municipalité, pouvant expliquer à eux seul la seconde place d'Anne Hidalgo derrière Nathalie Kosciusko-Morizet. Il en va de même en Seine-Saint-Denis dans des communes comme Bobigny ou Bondy, où les candidats de droite font des scores inespérés, respectivement de 44 et 37 %, arrivant même en tête dans la ville-préfecture, pourtant bastion des bastions du parti communiste.
Enfin, dans l'agglomération lyonnaise, l'abstention augmente par rapport à 2008 dans les deux banlieues de l'est à forte population maghrébine, Vaulx-en-Velin et Vénissieux, pour atteindre le taux particulièrement impressionnant de 62 % dans la première. Ces différents exemples témoignent donc indirectement d'une abstention très importante des français issus de l'immigration extra-européenne, à l'origine en partie de la perte de vitesse du parti socialiste à l'échelle nationale.
Cette faible mobilisation est la conséquence de la combinaison de plusieurs facteurs, structurel et conjoncturel.
Le premier, d'ordre structurel, a trait aux caractéristiques des élections municipales, qui n'a jusqu'ici, en règle générale, jamais beaucoup intéressé les populations d'origine extra-européenne, les enjeux locaux concernant peu les personnes peu éduquées et les jeunes, catégories surreprésentées parmi ces populations, d'autant qu'elles ont parfois un rapport conflictuel avec les autorités locales. La mobilisation dans le cadre d'associations diverses et variées, que ce soit à buts sportif, social ou religieux, ne se traduit guère au moment des élections pour l'instant. L'identification au «quartier» plus qu'à la commune constatée dans ces territoires vient probablement renforcer le processus.
Le deuxième facteur, conjoncturel, concerne la politique sociétale très à gauche du gouvernement, qui a aliéné une partie non négligeable des français issus de l'immigration extra-européenne et plus particulièrement de confession musulmane, qui, s'ils sont attachés aux valeurs de gauche sur le plan social, sont plutôt conservateurs sur le plan culturel, comme l'a montré le débat sur la théorie du genre qui les a fortement inquiétés. S'ils ne sont pas allés voter, sauf contexte local particulier, pour l'UMP, dont ils jugent la politique, à tort ou à raison, raciste, ils ont manifesté leur mécontentement en s'abstenant.
Le dernier facteur, dont on ne peut dire encore s'il est conjoncturel ou structurel, tient à la disparition de «l'épouvantail Nicolas Sarkozy», personnage très clivant, qui s'est mis à dos les populations d'origine extra-européenne suite à ses propos tenus à Argenteuil peu avant les émeutes de 2005. L'UMP n'ayant plus de réel leader, étant donné la guerre des chefs qu'elle traverse, aucun ne cristallise complètement la rancœur de ses populations comme ce fut le cas pour l'ancien président.
La grande énigme désormais concernera les prochaines élections présidentielles. Le parti socialiste récupèrera-t-il mécaniquement l'électorat issu de l'immigration extra-européenne ou le début de désamour s'avérera-t-il plus durable, à l'origine d'une recomposition de l'échiquier politique? A l'heure actuelle, ce dernier scénario paraît peu probable, dans le sens que le succès de l'extrême-droite risque de conduire les dirigeants de l'UMP à faire de la surenchère pour récupérer une partie des électeurs frontistes, alors que le parti socialiste va probablement tirer les conséquences de cette situation en abandonnant les parties les plus polémiques de sa politique sociétale.Laurent Chalard http://www.voxnr.com/cc/d_france/EFAVluuVAuxDepwTTC.shtml
Source :
Le Figaro : http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2014/03/25/31001-20140325ARTFIG00389-comment-le-ps-a-perdu-le-vote-des-electeurs-issus-de-l-immigration.php
(1)Le site de Laurent Chalard : http://laurentchalard.wordpress.com/about/Lien permanent Catégories : actualité, élections, France et politique française, immigration, lobby 0 commentaire