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immigration - Page 1438

  • Mini «Orange mécanique» dans le TGV Paris-Sud-Est

    Le titre est du Progrès de Lyon :

    "Après 48 heures de garde à vue, les « potes » de Levallois-Perret affichaient, lundi, dans le box des comparutions immédiates des gueules d’ange alors que samedi ils ont mis en émoi toute une rame TGV et pour deux d’entre eux se sont rebellés contre les policiers de la PAF (Police aux frontières).

    Partis tôt de la gare Lyon à Paris, la bande comptait aller piquer une tête dans la grande bleue. Direction Montpellier sans billet en poche mais joints au bec. Malheur à ceux qui dans le wagon ont émis quelques protestations. Sous l’effet du cannabis, de la toute-puissance mais aussi de l’alcool, les garçons de vingt ans déjà connus pour des incivilités ont vite réglé le problème à leur façon.

    Baladeur arraché des oreilles d’un passager, termes orduriers adressés à une femme et même une gifle envoyée à une jeune fille. Quand les contrôleurs ont montré le bout de leurs casquettes ils ont été accueillis avec une bordée d’injures et de menaces.

    Face à une situation ne pouvant qu’empirer la décision initiale d’effectuer une exfiltration en gare de Nimes a été abandonnée et c’est tout le TGV qui a été détourné sur Lyon.

    L’interpellation par les agents de la PAF ne s’est faite sans heurts et la garde à vue n’a pas été non plus un long fleuve tranquille. Avec au final des condamnations allant de 1 à 3 mois de prison sans maintien en détention donc aménageables."

    Il vaut donc mieux traumatiser les passagers d'un train que de contester la loi Taubira.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Ni pardon, ni oubli

    Jérémie avait 22 ans, l’âge de tous les espoirs et de tous les rêves. D'après les premiers éléments de l'enquête, il aurait payé du prix de sa vie le fait d’avoir eu le malheur de croiser un prétendu déséquilibré, Ali Hamadou, connu des services de police, c'est-à-dire ayant déjà un casier judiciaire bien fourni pour de véritables actes crapuleux, pas pour avoir roulé à 92 km/h sur une route nationale, participé aux Veilleurs ou fait de l’affichage sauvage.

    Chaque fois qu’un jeune Français meurt sous les coups d’un voyou « déjà connu des services de police », notre sang se glace, car n’importe qui pourrait être à la place de Jérémie et n’importe quelle famille pourrait avoir à vivre la perte d’un enfant. La liste de ces français innocents ne fait que s’allonger chaque jour un peu plus. Et les chiffres de vente de « La France Orange Mécanique » ou les scores d’audience de Fdesouche démontrent que de plus en plus de Français en sont bien conscients.

    Chaque fois qu’un jeune français est tué par un délinquant, les politiques appellent à « la retenue », à « refuser les amalgames » et à « se méfier des discours populistes ». La même « retenue », le même « refus des amalgames » et la même « méfiance des discours populistes » qu’après la mort accidentelle de Clément Méric ? Lorsque toute la putasserie politico-médiatique s’est étalée dans les rues de Paris, à l'Assemblée Nationale, sur nos écrans de télé et les unes de nos journaux?

    Chaque fois qu’un jeune français meurt dans de telles conditions, c’est la France qu’on assassine un peu plus. Jérémie devrait être le mort de trop. Le mort de trop à Marseille, ville « la plus malhonnête de France » d’après Lucien Rebatet et qui ne se bonifie pas avec le temps, le mort de trop de tous ces français, honnêtes, qui n’aspirent qu’à pouvoir se rendre chez une amie sans risquer de trouver la mort aux abords de ses gares toujours mal fréquentées.

    La mémoire de Jérémie doit vivre, comme celle des autres victimes de la « violence ordinaire », pour se souvenir qu’en France, on trouve des excuses aux criminels, on fait une minute de silence pour un militant de la gauche radicale à l’Assemblée Nationale, on moleste des mères de familles catholiques, on gaze des gosses, on vient chercher de pseudo-terroristes chez eux à 6h30 du mat’ sans preuve, on met des pays étrangers à feu et à sang pour des contrats pétroliers et qu'on ne fait rien contre le grand remplacement, la destruction de notre économie et toutes les formes d’insécurités qui en découlent.

    Pour le peuple français aussi, c’est ni pardon, ni oubli.

    Le Cercle Non Conforme 

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2013/08/14/ni-pardon-ni-oubli-5140240.html

  • La sénatrice Rossignol fait connaissance avec le pays réel

    Robert Albarèdes, ancien maire PCF, écrit à la sénatrice PS Laurence Rossignol (ancienne de la LCR), qui a été agressée :

    "Vous avez, le 14 juillet dernier, subi une agression que vous relatez dans Le Courrier picard.

    À 14 heures, devant un distributeur, à Compiègne, un homme vous a volé, en pleine rue et devant témoins, l’argent que vous veniez de retirer. Vous l’avez vainement poursuivi, et vous avez déclaré en déplorant le fait que personne ne vous ait aidée : « Le premier problème de l’insécurité, c’est la lâcheté collective. » Non, madame…

    Le premier problème de l’insécurité, c’est votre politique d’immigration massive légale et illégale depuis trente ans, et la “libre passoire” instaurée, avec votre aval, par les accords de Schengen.

    Le deuxième, c’est le laxisme politique et judiciaire de votre parti fusionné UMPS envers les voyous.

    Le troisième, c’est votre ministre de l’Intérieur, petit matamore et pantin articulé qui gesticule et ânonne autant qu’il est inefficace (il ne faut pas froisser votre nouvel électorat d’origine maghrébine et de confession musulmane).

    Le quatrième, c’est votre ministre supposée de la Justice dont le laxisme n’a d’égal que l’ignorance historique et la haine de notre pays…

    Le cinquième, c’est que dans cette propension à protéger les voyous, si je m’attaque à l’un d’eux pour défendre une victime et que par malchance, je lui occasionne de graves blessures, « votre justice » me conduira en garde à vue et en prison où l’on me dénichera, à moi, simple citoyen, une place que l’on ne trouve pas aux vrais voyous.

    Chère madame Rossignol, vous venez donc de goûter, à l’instar de millions de Français agressés (et souvent avec des conséquences bien plus graves que celles que vous avez subies), aux joies du « vivre ensemble » que vous prônez depuis des décennies et à celles de l’insécurité que votre politique promeut en cajolant tous ceux qui prennent notre pays pour une poubelle."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Quand ces dames les ministres écrivent, par ALCESTE

    Certaines lectures font rire, quand bien même  on devrait en pleurer : « On voit donc que l'U.E. occupe une place centrale dans les échangismes internationaux »... « En 1792 la France a déclaré la guerre à plusieurs pays pour leur apporter la paix »... « Le langage corporel devient un outil de survie quand il s'agit de la reproduction de l'espèce »...
    Des "ministres" qui feraient
    mieux de... se taire
    Bourdes de la presse écrite ? Non, extraits de copies  de candidats au baccalauréat 2013, qualifié de « cru exceptionnel » par les medias. Pour la quantité des reçus, assurément.
    Pour la qualité, mieux vaut s’en référer à Alain Finkielkraut, qui dénonçait récemment sur un grand écran  « la mascarade du baccalauréat ». Mais son propos n'est que rappel indigné d'avertissements antérieurs : « La civilisation demande à la langue... le scrupule, la précision, la nuance et la courtoisie. C'est très exactement la raison pour laquelle l'apprentissage de la langue passait jusqu'à une date récente, par l'apprentissage des grands textes » (Le Monde, juin 2008). 
    Il n'est pas le seul: Gilles de Robien s'était fait des ennemis des idéologues en recommandant pour la rentrée 2006 des mesures de bon sens, mais honnies par les inspecteurs de l'E.N., sérail de gauche. Directives  supprimées par  Xavier Darcos, ministre nommé en 2007, renouant ainsi avec la calamiteuse réforme Haby de 1975, dont voici un  produit, relevé par « Valeurs Actuelles » du 8 aout.
    « Soutien total à Fréderic Haziza dont les attaques ont des relents abjects d’avant-guerre » (tweet d'Aurélie Filipetti, le contre-sens surpasse  les fautes de frappe).
    Mais, dernière et consternante  minute, autre  contre-sens, de la « garde » des Sceaux dans sa réplique à M.Valls : « Ce document comporte des propositions de réforme du  droit de la peine, domaine qui ressort d'aucune façon aux compétences du Ministre de l'Intérieur ».
    Conseillons lui la lecture du Littré :  :ressortir(se conjugue comme finir) : être du ressort d'une juridiction. Exemples: ces affaires ressortissent au juge de paix ; l'affaire a ressorti à ce tribunal.
    Cela  donne la mesure  du déclin de notre  langue, véhicule du savoir prostitué  en verbiage de téléréalité, qui entraîne celui de notre culture toute entière, puisque ces exemples de confusion intellectuelle ou lexicale, historique ou chronologique,  les ont écrits ceux qui occuperont  des emplois, ou des fonctions, par défaut ?  Ou pire,  qui les occupent déjà.
    Peut-on imaginer les fautes qu'ils pourront commettre, ou faire commettre, quand ils devront donner des ordres  à des gens  peu alphabétisés, si eux-mêmes sont illettrés ?
    À quoi ressemblera notre pays dans cette carence généralisée ? De quelle capacité de réaction, ou de simple résistance disposeront le petit nombre de titulaires de diplômes non dévalués qui tenteront d'assurer l’ordre, ou un minimum d'ordre ?
    Il est vrai que ceux qu'on désigne aujourd'hui par « élite » ne réunissent que peu des qualités correspondant au mot... Car « élire », ce n'est pas tomber juste, désormais ce serait plutôt donner sa voix à qui vous ressemble...
    Nos boites de réception débordent de messages de correspondants effarés, ou effrayés par ce que certains désignent par « le grand remplacement », l'asséchement de nos racines, l'amenuisement du savoir vivre et du savoir-faire français, au sens noble du terme.
    Dans leur quête éperdue de remèdes, ils confondent le mal et sa  cause. Notre identité  fut perdue quand nous avons, pendant les trente glorieuses, déposé au profit de divertissements faciles l’effort et la rigueur nécessaires à l'enrichissement de  notre esprit  par « la substantique moelle » chère à François  Rabelais. Quand nous avons accepté -qui ne dit mot consent- la dictature de la bien-pensance et de la prétendue modernité, dans l'euphorie de la prospérité.
    Oui, il y  a « grand remplacement », de tout , de tous et partout.
    Lorsque Cassandre vit approcher le cheval que les Grecs offraient aux Troyens, elle fut prise d'effroi et tenta de s'y opposer ; mais Apollon, qui lui avait donné le don de prophétie, lui avait aussi retiré le pouvoir de persuasion, et l'ennemi fut dans la place.
    Notre cheval de Troie a depuis longtemps ouvert ses flancs.
    Comment affrontez-vous ceux qui en sortent, armes à la main ?

  • La guerre de Gibraltar ?

    Les relations sont au plus mal entre l’Espagne et le Royaume-Uni à cause de Gibraltar. L’origine (prochaine) de l’affaire est l’initiative de Gibraltar de créer un récif artificiel en béton, dénoncé par l’Espagne comme entrave à son droit de pêche. Par mesure de rétorsion, l’Espagne a considérablement renforcé ses contrôles à la frontière, provoquant, surtout en cette période de vacances, de longues files d’attente. Le gouvernement britannique a demandé au gouvernement espagnol de supprimer ces contrôles. Celui-ci répondu que ces contrôles sont obligatoires car Gibraltar ne se trouve pas dans l’espace Schengen… Pendant ce temps-là quatre navires de guerre britannique, dont un porte-hélicoptères, sont en route vers la Méditerranée. Pour un exercice de routine, dit-on à Londres.

    Très remonté (et un petit incident nationaliste ne peut pas faire de mal dans la conjoncture actuelle), le gouvernement socialiste rappelle que malgré l’occupation britannique l’isthme est toujours propriété espagnole et que les eaux sont espagnoles (seules la ville, le château, les fortifications et le port ont été cédés par traité aux Britanniques). Et que l’Espagne est donc fondée à porter l’affaire devant la Cour internationale de La Haye, ou devant l’ONU.

    Affaire suivie de près par… l’Argentine. Selon la presse espagnole, il pourrait se constituer un front uni argentino-espagnol revendiquant les Malouines (3.000 habitants) et Gibraltar (30.000 habitants)… Il se trouve que l’Argentine est actuellement membre non permanent du conseil de sécurité, et que la présidente Cristina Kirchner a précisément rappelé la revendication argentine la semaine dernière lors d’une réunion du conseil de sécurité…

    http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2013/08/12/la-guerre-de-gibraltar-5139725.html

  • Moscou : les immigrés ne sont plus les bienvenus (MàJ) Un millier de clandestins interpellés après l’agression d’un policier

    [mise à jour du 13 aout]

    Il y a deux semaines, suite au passage à tabac d’un policier sur un marché moscovite, un millier d’immigrés en situation irrégulière en provenance du Vietnam, d’Egypte, du Maroc, de Syrie, du Kirghizstan, d’Azerbaïdjan et d’Ouzbékistan ont été interpellés. (voir article plus bas)

    Plus de 500 étrangers en attente d’expulsion dans leur pays d’origine se trouvent toujours dans un campement dans l’est de Moscou. Un premier groupe de 31 immigrés a été expulsé de Russie vers leur pays d’origine.

    ria.ru

    ————- ci dessous article du 1er août 2013 ———-

    L’agression d’un policier par un jeune vendeur d’origine daghestanaise a mis le feu aux poudres : les forces de l’ordre ont lancé une grande opération de « nettoyage » sur les marchés de la capitale. La presse russe s’en réjouit sans réserves, et donne son avis sur les mesures à prendre.

    L’interpellation d’un jeune vendeur de pastèques sur le marché moscovite de Matvéévski, samedi 27 juillet, a mal tourné. Magomed Magomedov, 18 ans, originaire du Daghestan (république du Caucase du nord, dans la Fédération de Russie) et accusé de viol sur mineure, s’est violemment opposé à son arrestation. Sa famille s’est acharnée sur un des policiers venus l’interpeller, Anton Koudriachov, hospitalisé depuis dans un état grave après avoir reçu un coup violent à la tête.

    Un coup de trop, qui a provoqué une vague d’indignation parmi les Moscovites et a conduit à une campagne sans précédent de « décriminalisation des marchés de Moscou », ordonnée par le ministre de l’Intérieur Vladimir Kolokoltsev. L’objectif affiché par la police : identifier les immigrés illégaux impliqués dans le crime organisé, qui sont traditionnellement structurés selon l’appartenance ethnique.

    « La guerre aux groupes criminels ethniques est enfin déclarée », se réjouit le journal en ligne russe Vzgliad, qui espère un « assainissement de la situation criminelle dans la capitale russe [Moscou accueille 1,1 millions d’immigrés issus d’Etats postsoviétiques, dont 300 000 illégaux], mais aussi de la situation interethnique, les deux étant intimement liées ». Ces deux jours ne sont donc que « le début d’une opération de longue haleine », précise le journal.[...]

    Selon le journal, les relations interethniques à Moscou sont « au bord de l’explosion ».

    [...] Sur le site Svobodnaïa Pressa, Mikhaïl Pachkine, président du syndicat de la police de Moscou, incrimine avant tout « les policiers, procureurs, juges d’instruction » qui se vendent à des « mafias et clans criminels ethniques », et qui vivent en communautés soudées. Lorsqu’un membre du clan est arrêté, la mésaventure ne dure jamais longtemps : « l’ange gardien » haut placé est toujours là pour voler à son secours.

    Une situation comparable avec celle en Europe, où, selon Mikhaïl Pachkine, les communautés d’immigrés « vivent entre elles en vase clos, forcent les habitants à accepter leurs règles du jeu, et profitent en plus de tous les bienfaits de l’Etat providence, comme des allocations. Et ils font fi de tout ce qui est hors de leurs traditions ».

    Courrier International

    (Merci à Mite Errante pour la vidéo)  http://www.fdesouche.com/395917-sur-les-marches-de-moscou-les-immigres-ne-sont-plus-les-bienvenus

  • Les médias misent sur Valls pour renforcer le climat raciste et sécuritaire en France

    Une campagne dans la presse initiée par le Journal Du Dimanche s’interroge sur la possibilité de voir l’actuel ministre de l’intérieur Manuel Valls à la tête du gouvernement. Des sections de la classe dirigeante voient en Valls la personne la mieux placée pour tenter de freiner l’érosion de la cote de popularité du gouvernement au moyen d’appels sécuritaires.

    Le gouvernement du président François Hollande et du premier ministre Jean-Marc Ayrault est miné par l’impopularité de ses politiques antisociales, mais l’auréole médiatique autour des mesures policières de Valls lui permet d’être le moins impopulaire des ministres. À la question: « Valls ferait il un bon premier ministre ? », 47 pour cent des gens interrogés répondent positivement. Chez l’UMP et le FN, 45 pour cent et 34 pour cent des sympathisants respectivement pensent que Valls serait un bon ministre.

    Dans un article intitulé «Valls, premier choix des français pour remplacer Ayrault », RTL rapporte les propos tenus par le chef de l’Etat lors du dîner de l’Association de la presse présidentielle : « La meilleur façon de se préparer (à la présidentielle) c’est d’être loyal et d’être meilleur à son poste ».

    Valls remarque qu’il entretient aussi ses forces : « Je suis protégé par ma popularité et par mon statut de ministre de l’intérieur ».

    Il est possible, comme l’annonce Hollande, qu’il pourrait ne pas se représenter à l’élection présidentielle de 2017. Hollande est le président le plus impopulaire de la Ve République, et son premier ministre Ayrault est lui aussi très bas dans les sondages.

    Valls est le représentant de l’aile la plus sécuritaire du Parti Socialiste (PS). Après la défaite du PS lors des élections européennes en 2009, Valls—alors député de l’Essonne—préconisait de « transformer de fond en comble le fonctionnement du PS, nous dépasser, tout changer : le nom, parce que le mot socialisme est sans doute dépassé ; il renvoie à des conceptions du XIXème siècle ». Au mot « parti » qui « nous enferme dans quelque chose d’étroit », il dit préférer l’appellation « mouvement ».

    Valls fait partie de la section du PS la plus ouvertement hostile à la classe ouvrière. Lors des élections primaires présidentielles du PS, c’était le candidat le plus clair sur son intention d’appliquer un programme sécuritaire et d’attaquer les acquis sociaux de la classe ouvrière.

    La promotion médiatique de Valls reflète la crise profonde du gouvernement Hollande-Ayrault. Un an après son élection, Hollande et son gouvernement sont profondément discrédités, et Valls est perçu par la presse et des sections de la bourgeoisie comme un potentiel premier ministre ou candidat PS pour les présidentielles de 2017.

    Le gouvernement PS est allé plus loin dans les attaques contre les acquis sociaux de la classe ouvrière et dans la politique interventionniste de la France que ce ne fut le cas sous le gouvernement de droite. En étroite collaboration avec les syndicats, Hollande et Ayrault ont négocié les accords de compétitivité, les fermetures d’usines, la réforme du marché du travail et maintenant la réforme des retraites. Le gouvernement PS mène une politique d’intervention militaire au Mali et soutien des préparatifs pour une intervention directe en Syrie.

    La politique actuelle du gouvernement, et celle d’un gouvernement sous la direction de Valls, établissent le racisme et les sentiments d’extrême-droite comme éléments dominants de la vie politique.

    Pour contrer la colère des travailleurs envers ses politiques antisociales, le PS s’appuie sur les mesures racistes et sécuritaires du prédécesseur de Hollande, Nicolas Sarkozy, afin de diviser la classe ouvrière sur des bases ethniques et religieuses. En tant que ministre de l’Intérieur, Valls s’applique à attaquer le droit démocratique des Roms à s’installer en France en les expulsant.

    Il y a quelques jours, dans la ville de Trappes, une femme portant un voile intégral a été arrêtée par la police pour qu’elle enlève son voile. Cette interpellation dégénéra à cause des provocations des agents de police, des émeutes éclatèrent devant le commissariat, exprimant la colère sociale profonde qui se développe. Cette opération musclée de la police renforce le climat sécuritaire et la propagande médiatique autour de Valls.

    Dernièrement Eugène Caselli, président PS de la communauté urbaine de Marseille a souhaité voir toute la ville de Marseille placée en zone de sécurité prioritaire, ce qui verrait le nombre de policiers s’accroitre considérablement, assiégeant la ville.

    La pseudo-gauche est également responsable de la montée des politiques sécuritaires du PS. Il est important de noter que 38 pourcent des sympathisants du Front de Gauche interrogés par Ifop soutiennent Valls comme premier ministre. Ils sont donc à l’écoute des discours sécuritaires et racistes du gouvernement.

    L’éditorial du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) intitulé « Valls, sarkozyste zélé » déclare : « Il sait [en parlant de Valls] que la politique d’austérité de son gouvernement génère l’insatisfaction et accumule les motifs de révolte. En alimentant les réactions hostiles face aux explosions de colère comme en se présentant en super flic, adepte de la violence d’Etat, Valls fait le lit du FN ».

    Cette mise en garde contre le danger d’une montée du FN est entièrement fausse et cynique. En fait, le NPA fait partie de l’ensemble des forces politiques qui favorisent la montée de l’extrême-droite, que seule une lutte politiquement indépendante de la classe ouvrière peut stopper.

    Le NPA savait lors de la présidentielle qu’une fois élu, un gouvernement PS appliquerait des mesures d’austérité, et qu’il mènerait les mêmes politiques sécuritaires et d’intervention militaire. En soutenant Hollande en mai 2012, le NPA a aidé à installer un gouvernement réactionnaire mené par le PS, dont la réaction pro-sécuritaire à son impopularité grandissante était entièrement prévisible.

  • Lettre ouverte à Christine Tasin.

    Madame Christine Tasin,
    J’ai 25 ans. J’ai été formé par le système éducatif du régime républicain dont vous vous faîtes la prêtresse. Je suis l’un de ces millions de jeunes français dressés à l’ombre de Rousseau, des sacro-saints « « Droits de l’homme » et de la laïcité autoritaire. Lorsque vous avez évoqué les Lumières, j’ai immédiatement pensé à ces œuvres de propagande officielle qui décoraient les cités mornes que mon bus scolaire traversait: de grandes sculptures futuristes rongées par la pluie, reprenant tout ce folklore qui vous fait tant plaisir ; « liberté », « laïcité », « égalité » etc… J’ai vu votre laïcité autoritaire à l’oeuvre, le 26 mai dernier, quand au nom de «l’Ordre Républicain », des policiers (des miliciens ?) frénétiques tabassaient des adolescentes de 17 ans, traînaient des prêtres au sol, piétinaient le drapeau tricolore et nous arrosaient de gaz lacrymogènes, nous qui voulions simplement nous rendre à l’assemblée nationale.

    Madame Tasin,
    Vous ne défendez pas la laïcité. Vous êtes simplement obsédée par l’Islam. Islamophobe ? Terme pleurnichard. Disons Islamo-centrée ou Islamo-peureuse. Vous reprochez à mi-mot à la Manif Pour Tous de s’occuper du mariage gay plutôt que de combattre l’Islam. L’Islam ! Toujours l’Islam ! Tout est de la faute de l’Islam. On en finit toujours par revenir à l’Islam. C’est une monomanie ! Pour avoir contesté votre point de vue, vos partisans me traiteront surement de « lèche-babouche » ou de « dhimmi », termes magiques utilisés par les islamo-peureux, comme les gauchistes traitant leurs opposants de « fachos » de manière pavlovienne.
    Non, madame Tasin, l’Islam n’est pas le « danger suprême » dans ce pays.
    C’est votre idée de la laïcité, ce fanatisme avoué, propulsé par un capitalisme érigé au rang d’idéologie qui coule la France, disloque notre société et détruit tous les repères culturels et traditionnels auxquels l’individu pouvait auparavant se raccrocher. Ce que vous appelez l’islamisation n’est qu’une conséquence d’une conséquence d’une conséquence…
    Conséquence de l’immigration massive, de ces 300 000 personnes (l’équivalent de la population de Rennes) que la Drouache libérale-mondialiste (L’UMPS au pouvoir depuis 50 ans) importe tous les ans en France, pour servir ses intérêts (baisse des salaires par pression). Conséquence de l’éradication méthodique de tout repère identitaire et culturel chez les français par cette même clique. Isolement social, faisant du français un être totalement désarmé face à cette oligarchie qui nous écrase. Vide identitaire provoquant des tentatives artificielles de « retour aux racines », tribalismes caricaturaux et ostentatoires, comme le Salafisme…
    Madame Tasin, comment s’étonner que les musulmans refusent l’intégration si tout ce que vous leur proposez comme modèle, c’est « Secret Story », la dissolution dans le melting-pot « républicain », et des transsexuels en porte-jarretelle brandissant des godemichés dans les rues ? Rappelons que vous avez soutenu le « mariage pour tous » et que vous vous en êtes même pris à « la manif pour tous », coupable d’avoir toléré quelques femmes voilées parmi ses presque trois millions de manifestants. Une pouffiasse peinturlurée au string apparent est elle moins dégradante pour l’image de la femme qu’une femme voilée? Vous signalez la trahison de tel ou tel maire accordant une subvention à la construction d’une mosquée dans sa commune, mais vous restez silencieuse sur le passage obligé de nos plus grands dirigeants chaque année au dîner du CRIF. Selon votre logique, le chandelier géant exposé sur les champs Elysée à l’occasion de Hannoukah est donc une intolérable atteinte à la laïcité. Pourquoi ne pas l’avoir dénoncé ? Pour faire un clin d’œil à l’un de vos articles, faudra-t-il interdire la bible ou y censurer tous les passages violents ? Et une fois la bible interdite, que faire de ces millions de catholiques ? Allons nous les enfermer dans une « Bande de Gaza » (ou sur les berges du Mont Saint-Michel)?
    Madame Tasin, votre idéologie, en vérité, est profondément antirépublicaine et anti-française.
    Antirépublicaine, car une laïcité efficace ne se devrait de n’être cantonnée qu’à l’Etat, pour que celui-ci arbitre de manière impartiale les questions d’ordre public. Antirépublicaine, car vous prétendez faire interdire purement et simplement religion particulière sur la seule base de votre obsession personnelle. Nationaliste et militant depuis mes 17 ans, j’ai assez vécu cette hypocrisie typique des parangons de la tolérance et de la liberté, qui voulaient nous empêcher de parler car les droits de l’homme ne pouvaient s’appliquer à d’affreux fascistes. Antirépublicaine, car votre idée de la « république » se révèle être au final ce totalitarisme aliénant contre lequel toute une jeunesse, tout un peuple, se bat actuellement, que ce soit en luttant contre le mariage gay, contre les délocalisations massives ou contre le traité d’austérité. Antifrançaise, car vous chantez sur le même air que les clowns subventionnés de Charlie Hebdo, grands conchieurs de la France, ou les délires illuminés et maçonniques d’un Jean-Luc Mélenchon.
    Cette « république » là, je me la coltine depuis ma naissance et je n’espère que sa disparition. Préférons-lui une idée Française esquissée par Bonaparte. Cette France de l’armée populaire, du souverainisme économique, du pacte social, des paysans et des travailleurs unis sous les drapeaux comme sous la croix. Une France au sein de laquelle l’Etat ne serait pas bâti contre la religion, mais ou la religion épaulerait l’Etat comme ciment social et moral. La Nation, en somme. Une nation qui ne tremblerait pas hystériquement devant un hidjab ou une barbe fleurie, parce qu’elle serait elle-même consciente et fière de son unité, de sa réalité, de sa cohésion et de sa force. Une nation qui ne se poserait pas la question de l’islam, car elle n’aurait pas de vide culturel à combler.

    Guillaume Lenormand  http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EFZVyFAuZZRBeJcVfb.shtml

  • L’antiracisme sans races, ça va être compliqué !

    Le mot « race » vient d’être officiellement supprimé des documents officiels. En finir avec le mot pour éradiquer les maux : n’est-on pas une fois encore en pleine pensée magique ? D’ailleurs, s’il n’y a pas de races, comment peut-il y avoir du racisme ? Et de l’antiracisme, au passage ?

    Rassurez-vous. Si elle affirme en effet ne plus reconnaître « l’existence d’aucune prétendue race », la République française déclare toujours qu’elle « condamne le racisme ». En fait, ce qui va être plus difficile à justifier, c’est la condamnation pour « incitation à la haine raciale », c’est-à-dire pour incitation à la haine de quelque chose qui n’existe pas. Il va aussi être plus difficile de justifier l’apologie du métissage, qui désigne désormais un mélange d’entités imaginaires, voire la promotion de la « diversité », puisqu’« il n’y a pas de diversité des races » (François Hollande, 12 mars 2012). Enfin, comme les gens s’entêtent à voir et reconnaître des « races » autour d’eux, il va falloir les persuader qu’ils sont victimes d’une illusion d’optique. Tous mes vœux à ceux qui voudront se charger de cette tâche !

    Cela dit, vous n’avez pas tort de parler de pensée magique, puisqu’on confond les mots et les choses. On pourrait aussi parler de démonologie, dans la mesure où il s’agit d’énoncer des formules rituelles et des mantras pour exorciser les “pensées mauvaises”. Mais on ne peut qu’être frappé également de la concomitance entre l’affirmation de la non-existence des races et l’offensive de l’idéologie du genre, qui raisonne à partir de prémisses identiques. La race serait comme le sexe une « construction sociale » sans réalité substantielle. D’où une même stratégie, typiquement orwellienne, de substitution lexicale : « population » au lieu de « race », « genre » au lieu de « sexe », « parent » au lieu de « père » et « mère ». L’idée sous-jacente est que lutter contre le racisme implique de nier l’existence des races, tout comme lutter contre le sexisme conduirait à nier l’existence des sexes. La réalité est évidemment qu’on peut accorder aux hommes et aux femmes les mêmes droits sans exiger d’eux qu’ils deviennent androgynes. Et qu’on n’assurera pas l’égalité par la négation de la diversité, ou par sa réduction à la mêmeté.

    Que disent d’ailleurs les scientifiques de cette notion pour le moins controversée ? Y a-t-il unanimité sur le sujet ?

    L’étude des races a beaucoup évolué depuis l’approche typologique du XIXe siècle. Dans son livre paru au Seuil en 2008, L’humanité au pluriel, Bertrand Jordan souligne que l’analyse de l’ADN permet de définir des groupes d’ascendance au sein de l’espèce humaine, que « les différences génétiques entre groupes humains existent » et qu’elles « sont ancrées dans l’histoire déjà longue de l’humanité ». Le fait est que depuis le premier séquençage du génome humain (2001), les travaux se multiplient sur les marqueurs génétiques qui identifient des appartenances de groupes. La diversité humaine n’est donc pas seulement individuelle, mais aussi collective, la prise en compte de ces pools génétiques permettant de retracer la phylogénie des populations humaines. Ce n’est évidemment pas qu’une affaire de peau, puisqu’en médecine légale on peut aussi bien identifier l’appartenance ethnique par l’examen du squelette ou celui de l’ADN. Comme l’écrivaient Nancy Huston et Michel Raymond dans Le Monde du 17 mai dernier, dire que l’espèce humaine s’est diversifiée au cours de l’évolution en populations qui possèdent des marqueurs génétique distincts est une simple constatation, qui n’implique aucun jugement de valeur. À partir de là, certains chercheurs tiennent à conserver le mot « race », d’autres non, ce qui n’a finalement pas une grande importance : le « débat sur les races » est finalement plus affaire de sémantique que de biologie moléculaire ou de génétique des populations. Vous noterez au passage qu’en 2008, Barack Obama a publié un livre intitulé De la race en Amérique. Et que les statistiques ethniques sont d’usage courant aux États-Unis.

    C’est ce qui a permis de savoir que Barack Obama n’a dû son élection qu’aux “minorités”…

    N’exagérons rien. Dans les seize élections présidentielles qui ont eu lieu aux États-Unis entre 1952 et 2012, un seul démocrate, Lyndon B. Johnson en 1964, a recueilli une majorité de votes chez les Blancs. Quant à Obama, il a séduit plus de Blancs que nombre de ses prédécesseurs démocrates. Neuf candidats démocrates, tous Blancs, ont recueilli un pourcentage de votes de l’électorat blanc inférieur à celui obtenu en 2012 par Obama (39 %). Jimmy Carter, par exemple, n’avait recueilli que 33 % des votes de cet électorat en 1980.

    Vous-même, qui avez écrit deux livres pour condamner le racisme (Contra el racismo et Europe, tiers monde, même combat), pouvez-vous résumer votre pensée sur la question ?

    Vaste sujet ! Le Dictionnaire historique et critique du racisme qui vient de paraître aux PUF, sous la direction de Pierre-André Taguieff, ne compte pas loin de 2000 pages… Disons pour faire bref qu’il est essentiel de bien distinguer les théories d’un côté (dont l’étude relève de l’histoire des idées), et de l’autre les comportements (dont l’étude relève de la sociologie). Les théories racistes sont celles qui, soit postulent une inégalité entre les races, soit considèrent l’appartenance de race comme facteur essentiel de l’histoire des hommes, ce qui implique la toute-puissance du déterminisme racial. Il n’y a plus grand monde aujourd’hui pour souscrire à ce genre de théories. Au sens des comportements, le “racisme” est une attitude de méfiance ou d’hostilité irraisonnée, souvent instinctive et spontanée, envers ceux qui appartiennent (ou qu’on croit appartenir) à une autre race. Cette méfiance ou cette hostilité n’a évidemment pas besoin d’être “théorisée” pour se manifester. Ce n’est qu’une forme parmi d’autres d’altérophobie ou d’hétérophobie, c’est-à-dire d’allergie à l’Autre-que-nous.

    J’y ajouterai une troisième forme de racisme. C’est celle qui consiste à déclarer les différences inexistantes, superficielles ou sans importance. On ne stigmatise plus l’Autre, on dit seulement que cet Autre n’existe pas, qu’il n’est en définitive que le Même. Ce racisme-là se pare souvent du masque de “l’antiracisme”. Plus pervers, il n’en est aussi que plus dangereux.

    Alain de Benoist http://www.voxnr.com

  • Les Zones de non-loi de madame Fioraso !


    La France, ses vins, ses fromages… et ses lois ! Heureusement qu’on boit et mange à satiété les premiers, car pour ce qui concerne les dernières, constatons que celles qui sont votées ne sont pas toujours appliquées… ou pas partout !

    La loi sur l’interdiction du port du voile, par exemple.

    On croyait l’affaire entendue : pas question qu’une dame déhambule déguisée en Belphégor dans nos rues. Pas plus que les fesses à l’air, la dignité de la femme ne saurait le tolérer. Dont acte. Et d’ailleurs, par-ci, par-là, la police veille… Enfin, plutôt par-ci que par-là, car même si elles sont assez rares, on en croise quand même, certes plutôt dans nos mégapoles cosmopolites qu’au Carrefour de Trifouillis-les-oies et de Pétraouchnok-sur-bettraves, soit comme on l’a vu fin juillet à Trappes : l’interpellation par la police de la famille d’une femme voilée y déclencha une nuit d’émeutes !

    Rien d’exceptionnel car si tous les Français sont censés être égaux devant la loi, on sait bien qu’il y en a qui sont plus égaux que d’autres, mais pas seulement dans nos rues… À l’université aussi, à en croire Geneviève Fioraso, actuelle ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche où le port du voile « ne pose pas de problème. »

    Si elle le dit !

    Toutefois, son collègue Ministre de l’Intérieur Manuel Valls, bien que ne voulant pas « se prononcer à ce stade sur le fond » (Courage, fuyons !), observe néanmoins qu’« il y a des situations qui mériteraient d’avoir plus de cohérence : dans les universités, c’est possible, dans les IUT, c’est interdit… »

    Oui, cela mériterait, incontestablement ! Faudrait-il encore que le gouvernement impose d’abord cette cohérence à ses ministres… et qu’on sache une bonne fois pour toutes si les lois françaises ont vocation à s’appliquer sur l’ensemble du territoire national ou si leurs applications doivent être choisies à la carte, en fonction des endroits où elles posent problème : soit dans certaines banlieues et certaines universités où « leurs droits » prévaleraient et non ceux de la République.

    On pourrait ainsi parler plus justement de « zones de non-lois » comme madame le ministre Fioraso n’hésite pas à le préconiser… et non plus de « zones de non-droit », beaucoup plus stigmatisantes pour les victimes de cette laïcité qui, décidément, n’est pas la tasse de thé à la menthe de tous les Français !

    Philippe Randa