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immigration - Page 1438

  • Éric Zemmour : Valls, un faux dur, comme ses prédécesseurs à l’Intérieur

    Z comme Zemmour. « Manuel Valls joue admirablement son rôle. Il a la voix ferme, le regard acéré, les mots qu’il faut. Pas de régularisation massive, circulaire exigeante, juste, il cite la fameuse phrase de Rocard usée à force d’avoir servie : ‘La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde.’ Mais… Tout est dans le ‘mai’.

    La com’ est impeccable, mais ce n’est que de la com’. Les compères du ministre de l’Intérieur jouent à l’unisson : les association de défense des étrangers et l’extrême-gauche crient au scandale, à la trahison, à la France des droits de l’homme, à la France terre d’asile. À droite, l’UMP et le Front national s’égosillent : ‘On ouvre les vannes de l’immigration !’ Comme si elles avaient jamais été fermées. Manuel Valls en profite pour passer au milieu, tel Moïse ouvrant la mer rouge en deux. ‘Ma politique est celle du juste milieu, modérée, ferme mais juste.’ Ah, la pièce est bien rodée. On l’a déjà vue jouée cent fois, par Sarkozy, par Chevènement, par Pasqua, par Defferre… 30 ans déjà. Comme ses prédécesseurs, le ministre de l’Intérieur socialiste ne maîtrise rien. Il fait semblant, avec beaucoup de talent. Valls est un méchant de pacotille, un dur en peau de lapin. Ses critères objectifs permettront seulement aux avocats des lobbies associatifs de faire pression sur les préfectures. [...]


    "La Chronique d'Eric Zemmour" : Valls, le faux dur par rtl-fr

    La suite du texte sur NdF  http://www.actionfrancaise.net

  • Jacques Bompard revient sur le racisme anti-blancs

  • Lettre ouverte à une racaille


    Cela fait déjà quelques années que je t’observe, toi ou tes semblables. Craint par certains, fascinant certains autres, je trouve finalement que tu ne mérites aucun de ces deux sentiments. En effet quand on y regarde bien, tu es plutôt pitoyable.
    Par tes vêtements d’abord. Enfin, si on peut appeler ça des vêtements. Tu paies des sommes folles pour quelques oripeaux dont des SDF ne voudraient pas. Les commerçants qui te vendent ça doivent bien rire. Chez les tiens, il y en a bien évidement ceux qui préfèrent le survêtement de sport. Pratique et passe partout, ils zonent avec, ils sortent en boite avec, ils dorment avec… Sans compter les casquettes, les ridicules couvre chefs que vous portez comme des schtroumpfs trisomiques.
     
    Ta dégaine aussi est à pleurer de rire. Tu te sens obligé de te faire tout un genre pour te déplacer de 3 mètres avec une démarche digne d’un homme des cavernes lobotomisé.
    Ce n’est encore rien par rapport au moment où on t’entend parler. Tu n’arrives pas à aligner 10 mots de suite sans faire 5 fautes. Et encore, qu’est-ce que ce serait si on te voyait écrire ? Ce que tu prends pour de l’argot branché n’est qu’en fait la représentation de ton inculture crasse. Sans compter qu’il t’est impossible de faire 2 phrases de suite sans un gros mot ni sans cracher par terre.
    Tu te la joues souvent comme un gros dur qui aime se battre et tu passes ton temps dans des salles de sport de combat. Mais en fait, tu ne te bats que si vous êtes à 10 contre 1. Et encore, si on peut appeler se battre le fait de racketter et d’agresser des personnes isolées et souvent âgées.
    Parfois, tu es d’origine étrangère et, au moindre problème, tu hurles au racisme…juste avant de traiter tes opposants de… « sale juif ». Ceux de tes compagnons qui sont musulmans, font parfois référence à leur « foi ». « Foi » qui ne les empêche ni de trafiquer, ni de voler, ni d’agresser, ni de boire de l’alcool ni de se droguer.
    Tu te la joues aussi comme étant fier ou ayant le sens de l’honneur alors que vous n’arrêtez pas de vous balancer entre vous aux flics. Toi et tes potes, une fois arrêtés, parlez parfois tellement vite que les policiers ont difficile à taper le PV assez vite pour vous suivre. Pour autant qu’ils vous comprennent quand vous pleurez et appelez vos mamans.
    Parfois, pour rire, tu vas avec tes copains dans une manif pour la Palestine où tu ne trouves pas mieux de casser et piller, histoire de bien plomber la cause pour laquelle, tu prétends manifester et à laquelle tu ne comprends absolument rien. Tu t’empresseras d’ailleurs d’aller fêter cela au Mac Do du coin.
    Tu n’es en fait que le pathétique bâtard d’une société américanisée, sans valeurs et sans repères Si tu n’étais pas l’ordure que tu es, tu serais même presque à plaindre.
    Bon, je te laisse, le samedi soir approche. Tu dois préparer ton numéro de clown violent et dangereux mais de clown quand même !

  • D’Amiens à Damas, du passé faisons table rase

    Le  site du Salon beige ou encore Novopress  notamment l’ont évoqué, dans la bonne ville d’Amiens, théâtre l’été dernier d’émeutes violentes  dans ses « quartiers pluriels », l’équipe du maire PS, Gilles Demailly, entend préserver le « vivre ensemble »… en s’attaquant aux racines helléno-chrétiennes de notre civilisation. Ainsi le traditionnel « Marché de Noël » de cette ville a été débaptisé cette année et s’appelle désormais « Marché d’Hiver ». Il s’agit, vous l’aurez compris, de ne pas froisser les minorités qui pourraient s’émouvoir de cette évocation de Noël, forcément discriminante à leur encontre, peut être même prosélyte, voire même agressive à l’égard de leur croyance… Ne doutons pas que nos socialistes et autres humanistes  assimilés se sont réfugiés derrière le prétexte de la neutralité républicaine et laïcarde pour justifier leur lâcheté coupable et leur mépris des traditions françaises…

     Cet état d’esprit,  prend une résonance particulière relève Bruno Gollnisch,  à l’aune des menaces et des agressions dont sont victimes les chrétiens d’orient. Il pense  particulièrement en ce moment au sort de cette minorité dans une Egypte en proie au redoublement des violences anti-coptes, et bien  sûr à la Syrie ravagée par le terrorisme islamiste.

     Archevêque syrien catholique de la préfecture de Hassaké-Nisibe au Nord-Est de la Syrie, Behnan Hindo, a lancé le 22 novembre un appel à la communauté internationale.  Au nom des trois évêques de la région, syrien catholique, syrien orthodoxe et assyrien oriental, et au nom des différentes composantes ethniques de la région, il a demandé  que la   préfecture de Hassaké   soit épargnée.

     Pour cela a-t-il dit,  il faut que   la communauté internationale  « fasse pression sur les différents groupes armés et l’Armée  syrienne libre (ASL) pour qu’elles n’entrent pas dans notre région afin qu’elle demeure toujours ce qu’elle est: le seul havre de paix et de sécurité en Syrie. »

      L’ASL  ne l’entend pas de cette oreille là où elle peut frapper. Mercredi, au moins une trentaine de personnes ont été tuées dans  l’explosion de deux voitures  piégées  visant clairement des civils  à Jaramana, un district du sud-est de Damas. L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), une émanation des Frères musulmans,  basé en Grande-Bretagne, a annoncé un total de 54 tués.  Des attentats fermement condamnés par le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon.

     Interrogé par France 24, un habitant de Damas, « Nabil »,  explique que ce quartier ou vivent une majorité de Druzes et de Chrétiens,  était réputé pour « sa relative sécurité » et accueillait beaucoup de réfugiés fuyant les combats et les violences.

     « Les habitants explique-t-il,  ont refusé de laisser l’armée régulière entrer et ont formé leurs propres brigades pour contrôler l’entrée dans leur quartier (avec l’accord tacite de l’armée). Ils ont également refusé l’entrée aux milices de l’Armée libre syrienne. Les rebelles ont essayé à plusieurs reprises de venir à Jaramana, mais ils ont été repoussés par ces brigades locales. »

     « Ce n’est pas la première fois qu’il y a un attentat à Jaramana. Il y en a déjà eu un il y a deux mois, et une série d’explosions s’est produite il y a un mois. L’Armée syrienne libre avait proféré des menaces : elle demandait aux habitants du district de choisir entre eux et le gouvernement… »

     Dans ce contexte de rébellion armée,  fortement structurée et noyautée par les djihadistes,  contre le régime en place en Syrie, les milices anti-Assad ont utilisé  pour la  première fois ces derniers jours des missiles sol-air. Le site du quotidien Le Point cite Fabrice Balanche, maître de conférences à l’université Lyon-II et directeur du Groupe de recherches et d’études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient (Gremmo) qui estime que les missiles en question  « viennent de l’étranger. »

     « Officiellement, seule l’Arabie saoudite et le Qatar financent et arment l’opposition syrienne. Le matériel envoyé serait léger : des kalachnikov et des lance-roquette RPG. Il faut dire que les deux pays du Golfe subissent les pressions de Washington et de Paris, qui craignent que des armes lourdes ne tombent entre les mains de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda, présents sur le terrain, et qui pourraient ensuite s’en servir contre des intérêts occidentaux dans la région (…)».

     « Côté français, on assure ne pas livrer d’armes aux rebelles syriens, contrairement à ce qui a été fait en Libye (…). Ceci n’empêche pas le versement d’argent. Depuis le début de la révolution syrienne, en mars 2011, Paris affirme avoir versé quelque 32 millions d’euros d’aide aux Syriens (…) ».

     32 millions d’euros versés avec nos impôts  à des groupes qui ont largement mis un pays entier à feu et à sang, pour complaire aux velléités géopolitiques de remodelage de la région de certains cercles et officinesDans l’intérêt également d’une France indépendante et souveraine sur la scène internationale ? Il  est très fortement permis d’en douter.

      Spécialiste du mondialisme,  « ce  processus technocratique de décomposition des nations et d’unification du monde, passant par la constitution de  grands blocs continentaux »,  l’universitaire Pierre Hillard, dans un entretien accordé en juin au blog CNTF, évoquait « les buts à long terme élaborés au sein de certaines officines peu philanthropes ». Il  citait notamment  les  travaux  «  d’un ancien fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères israélien Oded Yinon dans une publication parue en 1982 dans le cadre de « l’organisation sioniste mondiale » (World Zionist Organisation). »

     « Publié dans  La revue d’études palestiniennes  et reproduit dans la revue  Confluences méditerranéennes  (n° 61 printemps 2007) sous le titre  Une stratégie persévérante de dislocation du monde arabe, il est clairement indiqué par son auteur que « Le Moyen-Orient ne pourra pas survivre dans ses structures actuelles sans passer par des transformations révolutionnaires (…). Il s’agit ni plus ni moins de favoriser la dislocation des pays musulmans. »

     « Ainsi, il est déjà prévu en 1982 de partager l’Irak en trois blocs (chiite, sunnite et kurde), de pulvériser l’Etat syrien en plusieurs entités ainsi que l’Etat égyptien. Il est ajouté pêle-mêle que le processus doit toucher aussi la Libye, le Soudan, le Liban … A la lecture de ce texte, on se rend compte que les événements qui balaient les Etats arabes depuis 2011 ne sont pas fortuits. »

     « Il faut rappeler aussi que cette politique définie par Oded Yinon accompagne le rapport rédigé en 1996 par le  Prince des ténèbres , Richard Perle, intitulé A clean break : a new strategy for securing the realm. Ce document, véritable catalogue de déstabilisation des pays musulmans fut présenté à Benjamin Netanyahu dans le cadre d’un think tank israélien : The Institute for advanced strategic and political issues. La corruption et le népotisme qui caractérisent les pays musulmans ne suffisent pas à expliquer les bouleversements profonds en cours du Maroc au Pakistan. »

     Constatons simplement  de notre côté  l’évidence. A savoir que des moyens financiers très importants et que  la grosse artillerie médiatique ont été déployés depuis mars 2011 par le Nouvel ordre mondial, ses alliés européens et des pétromonarchies, pour faire chuter la Syrie,  avec l’aide sanglante des idiots utiles du djihadisme. Au vu de l’ampleur de ce  déchaînement,  qui peut douter encore que le régime  de Bachar el-Assad,  au-delà de ses tares, de ses fautes  et de ses imperfections n’a pas le soutien d’une majorité de la population ?

    http://www.gollnisch.com/

  • Imposture du concept de sans papiers

    Comme beaucoup d'autres, après 15 ans de recours systématique aux sources en ligne, je retrouve le plaisir de la presse traditionnelle sur papier. Mais en l'occurrence je ne puis que me féliciter d'avoir commencé par capter l'info sur le site internet du "Monde". Car l'édition imprimée du même journal ne publie pas la même photo : en page 12 on y trouve en effet une sorte de dossier consacré au sujet. Or, celui-ci est illustré différemment, d'une image misérabiliste, fort émouvante en effet : celle d'un malheureux migrant originaire probablement d'Afrique subsaharienne venu à la recherche d'un illusoire eldorado hexagonal. Or, ce garçon n'a trouvé ici que ce que l'on sait, avec en plus l'hiver qui vient. Et sans doute a-t-il payé très cher des passeurs sans scrupules. Peut-être est-il surexploité par d'affreux employeurs, logé dans des conditions épouvantables, etc.

    Tout cela tend à nous inspirer, sans aucun doute, et fort légitimement, une infinie tristesse. C'est pourquoi, quoique je sois peu enclin aux mesures restrictives de liberté, je me demande donc si ces "chances" que de tels jeunes offreurs de travail viennent apporter à l'Europe ne bénéficieraient pas, en définitive, d'une condition humaine plus favorable dans leur pays, sous leur climat. Et si par conséquent on ne leur rendrait pas un immense service en leur interdisant de manière effective l'entrée sur notre sol.

    Car, quand on parle de "sans-papiers" (et cela s'écrit maintenant dans "Le Monde", journal de référence de la typographie, avec un trait d'union) on commet une erreur sémantique. Osons-le dire : ce terme relève d'une imposture.

    Ainsi "Le Monde" en ligne (1)⇓ nous en a administré, sans doute de manière involontaire, la preuve en utilisant pour illustrer la page internet une photo "AFP", que nous reproduisons en vignette de cette chronique... car elle prouve précisément ce qu'il faut bien appeler le caractère mensonger du concept.

    Si les maquettistes de cette édition virtuelle du "grand journal du soir" font correctement leur travail, ils corrigeront l'erreur très vite et changeront l'illustration. Vous voyez : je n'emploie pas ici la forme conditionnelle grammaticalement plus correcte "s'ils faisaient... ils changeraient", car elle exprime un doute un peu plus fort, quant au sérieux des intéressés. Non : les correcteurs du "Monde" paraissent un des derniers bastions, – n'écrivons pas : "reliquats", – de l'esprit français d'exactitude (2)⇓

    Qu'y voit-on en effet en train d'être éventuellement régularisé : le dossier d'une immigrante de nationalité philippine, dossier dans lequel figure son passeport. Des papiers, ces gens en possèdent, ceux de leur pays, ou ils, s'ils les ont détruits, ils pourraient en retrouver en s'adressant à leur consulat.

    L'erreur de bonne foi est réputée, comme chacun le sait, humaine ; la persévérance, elle, comme personne ne l'ignore est qualifiée, par la même sagesse des nations de diabolique.

    Or, cette erreur dure depuis plus de 30 ans. Elle investit les lieux les plus inattendus. Par respect, je ne me permettrai pas ici de dire dans quelles enceintes sacrées je l'ai entendue plusieurs fois ; fort heureusement on ne l'y prononce plus.

    Certes on peut critiquer la législation républicaine et concevoir d'aménager la loi. Par exemple les dispositions qui empêchent un diplômé des universités françaises de travailler en France de plein droit, et d'acquérir la citoyenneté du pays peuvent sembler absurdes, inconvenantes, déshonorantes, appauvrissantes pour la France.

    En revanche avant de changer la loi, on pourrait commencer par adopter le principe que celle-ci ne doit être conçue qu'en vue d'une application effective.

    Des Français on exige qu'ils appliquent la loi nationale, des Étrangers on accepte qu'ils la violent : ne peut-on pas y voir une forme discrète de discrimination autant que le signe d'une décadence du Droit ?

    Ceux qu'on appelle si gentiment des "sans-papiers" relèvent d'une infraction délibérée, parfaitement consciente, des règles du pays auquel ils demandent de les accueillir. Ceux qui les emploient ne l'ignorent pas non plus. Ne les oublions pas.

    De la sorte quand on apprend en même temps que le ministre de l'Intérieur et le conseil des ministres s'apprêtent à régulariser des gens qui violent la loi française depuis 5 ans au moins alors que "les chiffres du chômage" explosent" (3)⇓ il est difficile de penser que le pays en question n'est pas tombé gravement sur la tête, sans doute il y a très longtemps. (4)⇓

    Certes aussi "Le Monde" trouve la mesure Valls insuffisante. Il note que "les associations" protestent. En effet, ce qu'on pourrait aussi appeler les "officines immigrationnistes" s'étonnent que les conditions de régularisations des nouvelles circulaires se révèlent plus dures, pour les parents d'enfants scolarisés, que celles d'un certain Sarkozy en 2006. On croit alors rêver

    Ces braves gens ont-ils entendu parler de la crise et des difficultés quotidiennes d'un nombre grandissant de Français ?

    On se demande sur quelle planète vivent ces militants d'extrême gauche : sans doute se promènent-ils sur l'astre lointain qui vit perdre des centaines de milliers de voix au camarade Mélenchon lors de son discours ahurissant de Marseille.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1. ce 28 novembre à 10 h 57
    2. Et on ne peut que recommander leur chronique ainsi que les livres de l'un d'entre eux M. Jean-Pierre Colignon.
    3. Tel est le titre étalé sur 4 colonnes en première page, toujours du "Monde" de ce 28 daté du 29 novembre. 
    4. C'est ce que Augustine Cochin dans le livre sur "Les Sociétés de pensées" appelle le "patriotisme humanitaire"
  • Gérard Pince : « Nous assistons à la disparition d'un monde »

    Essayiste, économiste et démographe, Gérard Pince vient de publier « Qui a tué Mamadou ? », un roman qui a pour thème l'immigration.

    Monde et Vie : Gérard Pince, est-il possible d'estimer l'importance de la population immigrée en France aujourd'hui ?
    Gérard Pince : On trouve les chiffres exacts de [la présence étrangère dans les documents de l'Inisee, qui en a d'ailleurs récemment consacré un aux immigrés et à leurs descendants. Selon les chiffres que fournit ce document, les immigrés de 'la première génération se comptent actuellement à peu près 5,5 millions, et les descendants d'immigrés - qui sont nés en France et le plus souvent acquièrent la nationalité française par le droit du sol - sont 6,7 millions.
    Au total, la présence d'origine étrangère (personnes nées à l'étranger ou de parents nés à l'étranger) représente environ 12 millions de personnes sur une population de 65 millions. Sur ces 12 millions, la population d'origine extra-européenne, c'est-à-dire extérieure à l'Union européenne, représenterait d'après les statistiques de l'Insee - qu'il faut « décortiquer », car il n'est pas aisé de s'y retrouver - 6,9 millions de personnes.

    Ces chiffres de l'Insee sont-ils fiables ?
    Je l'ignore, mais ce sont les seuls dont nous disposons et ce sont donc sur eux que je me suis appuyé pour évaluer le déficit engendré par ces populations dans les finances publiques nationales, de manière à éviter les controverses et les polémiques en me fondant sur des bases reconnues par tout le monde.

    À combien ce déficit s'élève-t-il ?
    70 milliards d'euros en 2009. C'est compréhensible, puisque les taux de chômage sont extrêmement importants et les recettes fiscales faibles. Ces populations consomment énormément des prestations sociales et contribuent assez peu en retour, par leur fiscalité, aux finances publiques.

    Pour quelles raisons continue-t-on alors à faire appel à l'immigration ? Qui y trouve intérêt ?
    À l'échelle internationale, la plupart des grands médias qui représentent le patronat - je pense par exemple à l'hebdomadaire anglais The Economist - répètent sans cesse que l'immigration est indispensable. Manifestement, cette propagande a un but économique, que l'on peut comprendre d'une certaine manière du point de vue de l'entreprise et qui consiste à essayer de ramener les salaires au niveau de ceux des pays émergents. Or, pour les ramener à ce niveau, il faut davantage d'offres de travail, donc davantage de migrants. Voilà pourquoi, alors que le chômage augmente, on nous explique paradoxalement qu'il faut faire venir toujours davantage d'immigrés.

    S'il s'agit de réduire les salaires, une logique non moins cynique ne voudrait-elle pas que les entreprises délocalisent pour produire moins cher à l'étranger, plutôt que d'importer de la main d'oeuvre ?
    Les deux attitudes sont complémentaires. Toutes les entreprises ne peuvent pas se délocaliser. Certaines, en particulier des entreprises industrielles, se délocalisent aisément, mais d'autres pas : une entreprise de distribution qui est en France et vend à des consommateurs français, par exemple, ne se délocalisera pas. De même, beaucoup d'entreprises de services qui sont exclusivement tournées vers le marché intérieur ne le font pas non plus, ne serait-ce que pour d'évidentes raisons géographiques. Les deux démarches, délocalisations et immigration, sont donc complémentaires et s'épaulent l'une l'autre.

    Ces intérêts économiques ne rejoignent-ils pas des intérêts politiques ? L'immigration représente aujourd'hui un vivier électoral...
    En effet, et il deviendra encore plus important si l'on donne le droit de vote aux élections locales aux étrangers. Cela concerne d'ailleurs aussi les élections nationales, puisque les élus locaux participent à l'élection des sénateurs... Or, lors des dernières élections présidentielles, les quartiers musulmans ont voté pour la gauche pratiquement à hauteur de 90 %. Donc, plus elle fera venir d'étrangers en leur donnant le droit de vote, plus elle sera assurée de conserver indéfiniment le pouvoir. Dans ces conditions, la démocratie et le suffrage universel n'ont plus aucun sens, puisqu'il suffit de remplacer la population pour changer complètement les résultats des élections. L'élection d'Obama en fournit un exemple encore plus récent : 70 % des latinos et 90 % des noirs ont voté pour lui. Ainsi, dans les sociétés multiethniques ou multiculturelles, les électeurs ne se déterminent pas à partir de choix politiques, mais à partir de choix ethniques. On en revient ainsi au tribalisme.

    J'en viens à votre livre, Qui a tué Mamadou ?(1). Vous êtes parti d'un fait divers pour créer cette histoire de montage politico-policier, visant à transformer l'assassinat d'un trafiquant de drogue malien en crime raciste. Pouvez-vous nous en dire quelques mots ?
    Il s'agit de mon troisième roman, après Le revenant de la forêt guyanaise, en 2010, et La proie du mal, en 2011(2). Compte tenu de l'actualité brûlante, j'ai voulu consacrer ce troisième roman au thème de l'immigration. Je me suis servi de l'ensemble des faits divers liés à l'immigration qui se sont récemment succédé - qu'il s'agisse de l'école, de l'hôpital, etc. - pour créer une intrigue qui montre ses conséquences sur la vie quotidienne des Français. Je raconte l'histoire d'une famille d'entrepreneurs, bourgeoise, qui, à la suite d'une série d'intrigues policières et politiques, se trouve entraînée dans une déchéance irrésistible. Cette déchéance préfigure celle de la France en général, c'est pourquoi j'ai intitulé les différentes parties de mon roman : la montée des périls, la drôle de guerre et la débâcle, afin de faire un rapprochement entre la situation que nous connaissons actuellement et la catastrophe survenue en 1940. Je montre que, finalement, nous assistons à la disparition d'un monde. Ce n'est certes pas un roman très optimiste, mais il est malheureusement lucide.
    Propos recueillis par Jean-Pierre Nomen monde & vie 10 novembre 2012
    1) Gérard Pince, Qui a tué Mamadou ? éd. Godefroy de Bouillon, 274 p, 29 €
    2 ) Ces deux titres, publiés aux éditions de L'Harmattan, peuvent être commandés sur Amazon.

  • Soutien aux Identitaires

    Depuis quelque temps, je suis en panne d'inspiration.

    Un brin de recul repris dans les montagnes, doublé d'un vieux dégoût des paroles inutiles et d'un ras-le-bol de l'inaction forcée dans un système totalitaire soft qui nous tient par les couilles avec la peur, pour les dissidents, de se retrouver clochards après des poursuites pénales iniques qui leur feraient perdre leur boulot, leur toit, voire leur famille.

    Alors que les « divers » peuvent quasiment tout se permettre, ne risquant même pas de perdre leurs allocs quels que soient leurs crimes, nous sommes, nous, pieds et poings liés dans notre honnêteté native, obligés d'assister en fulminant, en bouillonnant de rage contenue, à la grande braderie, au massacre quotidien de notre peuple, de notre pays.

    La haine, oui la haine, ne peut que monter contre les ordures, le plus souvent des compatriotes, qui sont les auteurs et les responsables de cette situation ; une haine qui ne sert à rien mais qui permet de tenir, jusqu'à la délivrance tant espérée, en rêvant stérilement de régler leur compte à ces traîtres, de les éliminer comme ils veulent nous éliminer, car ce sont nos ennemis mortels et ils ne méritent rien de moins.

    Enfin... Les patriotes sont de braves gens, des gens de coeur. Ils ne sont pas cruels et jamais, j'en suis sûr, même quand nous parviendrons à renverser ces oligarchies stupides et autistes (qui se seront probablement écroulées d'elles-mêmes), il n'y aura d'épuration massive. Quelques pendus pour l'exemple suffiront à purger la vindicte populaire.

    Mais pour en revenir à ce blog, que dire que je n'ai pas déjà dit, qui n'ait pas été dit ailleurs ? Ecrire, parler, c'est bien joli, mais même si ça peut aider à ouvrir quelques yeux et déclencher quelques remises en question, ça ne satisfait pas une envie d'action, une envie de concret cadenassée par la dictature.

    A quoi bon parler si le « Système » reste désespérément le même ?

    C'est dans ces sombres ruminations de taulard frustré (les mêmes, à peu près, que celles de bien des camarades connus et inconnus) que j'ai eu vent, avec un frisson d'enthousiasme et d'admiration, de l'acte de résistance de l'année.

    Au vu des réactions crypto-soviétiques déchaînées - par une simple demande de référendum ! - parmi les crapules subventionnées du totalitarisme ambiant, n'importe qui de sensé peut constater que Génération Identitaire a visé juste.

    Aux yeux des commissaires du peuple de la LICRA, du MRAP, de SOS Racisme, de l'UEJF, du PS, de l'UMP, du Front de Gauche, d'EELV et autres représentants autoproclamés de la décence et de la démocratie, quand il s'agit de réclamer qu'on demande enfin son avis au peuple français sur l'immigration et l'islamisation de son pays, une dizaine de tapis de prière mouillés par la pluie deviennent des martyrs objets de viles déprédations ; l'entrée pacifique dans le chantier de construction d'une mosquée non encore consacrée tourne à l'effraction et au sacrilège ; la revendication identitaire est baptisée incitation à la haine raciale ; des peines exemplaires sont exigées contre les fanatiques auteurs de ces véritables crimes contre l'humanité ; auteurs, qui sont réputés vivre il y a treize siècles selon certains arriérés congénitaux alors que, n'est-ce pas, notre submersion ethnique ne peut être que le summum d'une volonté de coexistence pacifique marquant un progrès insurpassable...

    De qui se moque-t-on ?!

    Chaque jour, la violence exercée contre notre peuple se fait plus intense. Chaque jour, nos droits sont un peu plus réduits, un peu plus rognés par une technocratie brutale et aveugle qui va jusqu'à nier notre existence, sans parler de notre identité. Chaque jour, les kapos délinquants (immigrés, pour l'essentiel) de cette technocratie tuent, violent, violentent, volent, squattent et dégradent bâtiments publics et privés, insultent, diffament et que se passe-t-il ? Rien, ou si peu. Ce doivent être les inconvénients normaux d'une intégration à laquelle plus personne, en réalité, ne croit... En réalité, nos stupides et autistes dirigeants cautionnent et entretiennent un communautarisme croissant, dans le but manifeste (mais illusoire) de substituer à un peuple qui pense mal, des immigrés que les connivences de circonstance ne rendront pas plus malléables.

    Tout cela, pour conserver leurs gamelles et leur position dominante.

    Deux poids, deux mesures.

    Les Identitaires ont publiquement démasqué, de manière simple et efficace, un des aspects principaux de la dictature que nous subissons, et dont les bien-pensants, apparatchiks du régime, voudraient faire croire qu'il s'agit d'une démocratie.

    C'est pour cela, et uniquement pour cela, que les salopards associatifs subventionnés, les médias du capital et les politiciens véreux hurlent à la curée soi-disant légaliste contre la dissidence soi-disant d'extrême-drouâte. Pas de liberté pour les ennemis de la liberté, air connu de tous les totalitarismes.

    Il faut donc poursuivre dans cette voie et continuer de démasquer, pour un peuple massivement convaincu du caractère excessif de l'immigration, la forfaiture de ses dirigeants. L'écho international de cette première action (Washington Post, El Mundo...) est par ailleurs encourageant, même s'il est bien sûr conformiste.

    Les Identitaires appellent à la résistance. C'est bien le mot.
    Boreas http://verslarevolution.hautetfort.com/

  • Afrique du Sud : bilan social catastrophique pour l’ANC

    FPI-Le Gaulois - Bilan social catastrophique pour l’Afrique du Sud, 18 ans après la prise du pouvoir par l’ANC (African National Congress), membre de l’Internationale socialiste. Pays pourtant le plus riche du continent africain, celui-ci compte aujourd’hui plus d'un quart d'habitants trop pauvres pour manger à leur faim (26,3%) et plus de la moitié vivant sous le seuil de pauvreté (52,3%).
    Un sacré résultat pour un régime qui devait « tout casser » après avoir chassé les Blancs du gouvernement… des Blancs auxquels on ne pourra tout de même pas imputer ce bilan lamentable. 
    Selon l'enquête sur les conditions de vie publiée hier par « Statistic South African », l'agence nationale de statistiques, être pauvre en Afrique du Sud n'exclut pas que l'on possède un réfrigérateur (57,2%), une radio (55,4%), un téléviseur (62,6%) et surtout un téléphone portable (80,1%, soit presque autant que les ménages non pauvres 89,1%).
    Par ailleurs, contrairement à de nombreux autres pays africains, les ménages pauvres ont majoritairement accès à l'électricité (70,1%), à l'eau courante (51,8%) et à l'aide sociale pour au moins un membre de la famille (70,6%), selon l'enquête.
    La pauvreté est le lot de 25,5 millions de Sud-Africains, soit 61,9% des familles noires et 32,9% des métis, tandis qu'elle touche 7,3% des familles indiennes et 1,2% des familles blanches. Un tiers des Sud-Africains noirs (32%) ne mange pas à sa faim. Notons ici que le gouvernement « noir » n’a pas interdit les statistiques ethniques… bien au contraire.
    Le phénomène de pauvreté se concentre surtout dans les zones traditionnelles, rurales ou dans les bidonvilles.
    Ainsi, au Limpopo (nord), province rurale frontalière du Zimbabwe, près de la moitié des habitants (48,5%) vit en dessous du seuil de pauvreté alimentaire et les trois-quarts sous le seuil de pauvreté (74,3%). 
    Autres provinces très pauvres: le Cap oriental (sud), région natale de Nelson Mandela qui fournit des bataillons de travailleurs migrants dans les mines; le Mpumalanga et le Kwazulu-Natal, province la plus peuplée et fief du président Jacob Zuma. Un quart des ménages pauvres d'Afrique du Sud vit en pays zoulou.
    À l'opposé, les deux-tiers des ménages au Cap et de son arrière-pays, échappent à la pauvreté.
    Actuellement, la politique d'allocations familiales ou vieillesse mise en place par l'ANC est la seule soupape de sécurité pour éviter l'explosion car les aides sociales sont la principale source de revenu pour 54,7% des ménages sud-africains pauvres. Mais pour combien de temps encore ?

    Avec AFP http://www.francepresseinfos.com/

  • De Manuel Valls à Oumma.com, le plein de mauvais calculs !

    Comme si la situation économique et sociale n’était pas assez préoccupante pour nos compatriotes -l’emploi salarié dans les secteurs marchands a perdu 50.400 postes au 3e trimestre 2012  selon des estimations provisoires publiées mardi par l’Insee-, les chiffres de la délinquance du mois d’octobre par rapport à ceux du même mois l’année dernière ont connu une flambée particulièrement inquiétante. Sans surprise, le ministère de l’Intérieur a tenté de contester  les  statistiques publiées, elles sont certes  assez terribles : 43.900 « actes de violences contre les personnes » (+9%),189.900 « atteintes aux biens » (vols, cambriolages…+8%), 28.900 cas d’« infractions économiques et financières »  (+18%)…

    Les plus  cyniques diront que les « métropolitains » ne doivent pas se plaindre, à la lecture de l’article paru le 9 novembre  sur le site France-Guyane.fr,  faisant état de l’augmentation de l’insécurité sur les  dix premiers mois de l’année, par rapport à  2011, dans la cité spatiale de Kourou. Selon les chiffres officiels les « vols avec violence » ont augmenté de 96%, les «cambriolages » de 82%, les « violences sexuelles »  de 27%, les « tentatives de meurtres»  de  300%, les «violences sur agents dépositaires de l’autorité » de 136% !

    Si  MM. Sarkozy,  Hortefeux et Guéant, ses prédécesseurs à ce poste au cours de la décennie écoulée,  n’ont  guère été capables d’enrayer vraiment la progression de la criminalité, le vrai-faux dur Manuel Valls ne fera bien  évidemment pas mieux,  animé de surcroît  par une schizophrénie typiquement socialiste.

    M. Valls a ainsi estimé lundi que les propos tenus devant une caméra cachée par Souad, la sœur de Mohamed Merah, dimanche sur M6,  qui se disait « fière » de ce qu’avait commis son frère, clamait sa haine d’Israël et des Etats-Unis,  constituaient une « apologie du terrorisme et de l’antisémitisme et une provocation à la haine religieuse et raciale ». Il a de nouveau   appelé sans grande originalité à la lutte sans relâche contre les comportements contraires aux « valeurs de la république ».

     Cela n’empêche pas Manuel Valls, qui surfe sur les craintes des Français en   hurlant sans cesse  au danger terroriste islamiste,  de se prononcer pour la poursuite de l’immigration et une naturalisation accrue des immigrés non européens -le vice-président du FN Louis Aliot  a demandé d’ailleurs au gouvernement français « d’engager une procédure de déchéance » de sa nationalité française de Souad Merah  « avant une expulsion dans son pays d’origine ».

    Ce laxisme pathétique,  dissimulé derrière les coups de menton,  accroît pourtant   mécaniquement non seulement les problèmes  économiques, sociaux, d’assimilation, de délinquance  sur notre sol, mais aussi le poids des réseaux extrémistes, de cet   « iceberg salafiste qui considère Mohamed Merah comme un héros », commentait hier Marine Le Pen.

    Les sites communautaires musulmans ont été peu nombreux à faire état de cette affaire Merah bis. Bien sûr,  les propos de la sœur de cet assassin ont  été condamnés très logiquement par le recteur de la Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur  et par la délégation de dix imams et six responsables d’associations musulmanes en France, actuellement en visite  officielle en Israël et dans les Territoires palestiniens,  à l’initiative du  Quai d’Orsay, des autorités palestinienne et israélienne.

     Une visite qui se veut une réponse, a affirmé un des participants,   Hassen Chalghoumi, surnommé « l’imam des juifs »,  aux meurtres abjects perpétrés par Mohammed Merah en mars dans l’école confessionnelle  juive de Toulouse.

     Un voyage qui ne fait pas l’unanimité –et c’est un euphémisme- au sein de la communauté musulmane de France, pour ne rien dire de sa faible médiatisation sur les sites communautaires qui veulent peut-être éviter un déluge de commentaires assassins  de leurs fidèles internautes, ce qui ferait « désordre »…

     Il est ainsi  emblématique qu’un site musulman jouissant d’une grande notoriété dans  cette communauté comme oumma.com,  fasse silence sur cette actualité là…mais publie un article fustigeant « Alexander Zanzer, directeur de la principale institution sociale juive d’Anvers, et responsable du bureau bruxellois du site d’information Jewish News One ».

     Le crime de ce dernier ? Avoir accepté «  au vu et au su de tous », de déjeuner récemment  avec Marine Le Pen «  dans un restaurant casher du quartier européen de Bruxelles ». La belle affaire que voilà !

     Accumulant les poncifs sur une-extrême-droite-qui-na-pas-changé  sous le « maquillage »  de la «  révolution Bleu Marine », oumma.com croit savoir –relayant ici les interprétations véhiculées par les médias belges- que M.  Zanzer est « aujourd’hui dans la tourmente » et qu’il « se justifie en se retranchant derrière le reportage qu’il doit réaliser sur le FN. »

     « Un argument guère recevable à Anvers, où ce déjeuner reste sur l’estomac de nombre d’éminents dignitaires juifs, dont le Pr Julien Klener, président du Consistoire central israélite de Belgique : Comment est-il possible que quelqu’un qui exerce de hautes fonctions de responsabilité dans une institution comme la Centrale ne soit pas plus prudent et surtout se fasse remarquer par une rencontre politiquement très choquante quand on connaît le Front National et les déclarations du père de la présidente actuelle qui, à aucun moment, ne s’est distancée de ces propos condamnables ? »,

     Un site musulman qui s’émeut, approuve  et relaye la désapprobation de représentants auto-proclamés de la communauté juive, voilà une union sacrée dont Alexandre Arcady aurait pu faire un film !

     Mais si la Commission d’avance sur recettes du Système continue de financer la production de ce type de fiction souligne Bruno Gollnisch, les Français, fort heureusement, s’agacent  de plus en plus de ce genre de navet…

    http://www.gollnisch.com

  • Regard écologique sur le surclassement social et son lien avec l'immigration

    Frédéric Malaval, dont Polémia a déjà publié plusieurs analyses, évoque, dans le texte qui suit, les fondements scientifiques des approches politiques et montre que les scientifiques disposent de nouveaux outils d'analyse, malheureusement à son goût insuffisamment diffusés, là où ils devraient l'être, notamment à l'université. Y recourir permettrait de s'affranchir du paradigme scientifique dominant à l'origine du paradigme politique dans lequel nous évoluons et dont la conséquence la plus directe est la société que nous subissons.

    Polémia  

    En préalable

    L'article « Regard écologique sur la dette souveraine » (*) avançait la thèse que la stérilité écosystémique était à l'origine de la dette souveraine. Abordée avec une approche théorique, cette perspective nécessite un approfondissement en répondant à la question : qui génère cette stérilité écosystémique ? La réponse proposée dans cet article est : le surclassement social. Schématiquement, l'espérance du progrès social conduit au surclassement social. Ce surclassement social est rendu possible par l'immigration. Surclassement et immigration créent de la stérilité écosystémique financée par la dette. Accessoirement, cette dette finance une surartificialisation écosystémiquement stérile et écologiquement néfaste. On pollue sans contreparties avantageuses pour le cœur de l'écosystème artificiel dont on est partie. La conclusion issue de cette vision est qu'au lieu d'accuser banquiers, immigrés et tous les boucs émissaires envisageables, il faudrait que chacun de nous, comme aborigène, considère à sa juste valeur sa contribution dans le fonctionnement de l'écosystème dont nous avons hérité et qui nous permet de vivre. La notion d'écosystème étant issue de l'Ecologie, c'est par cette discipline que la notion de surclassement social sera abordée.

    Toutefois, pour ceux qui préféreraient aller à l’essentiel en contournant la partie sur l’Ecologie, il est possible d’aller directement au chapitre « Principe de Peter » et sauter les lignes suivantes.

    Ecologie et valeur écosystémique

    L'Ecologie est la science qui s'intéresse aux relations entre populations, d'une part, et à leur milieu, d'autre part. La population y est envisagée comme un ensemble d'individus semblables. S'intéressant initialement aux écosystèmes naturels, cette science de synthèse a ensuite porté son regard sur les écosystèmes artificiels, c'est-à-dire ceux créés par les humains. Incapables de vivre en situation naturelle, l'action de ces derniers introduit plus ou moins d'artefacts dans la nature pour survivre, jusqu'à l'éliminer quasi complètement comme dans les villes, par exemple.

    Assez vite, la conception de l'écosystème (Tansley, 1935) a été alimentée par une approche énergétiste. La science de l'énergie – la Thermodynamique – a contribué à envisager l'écosystème comme une structure dissipative alimentée par des flux d'énergie, d'informations et de matières, qualifiés de flux néguentropiques. La dissipation de ces flux est à l’origine d’une production d’entropie dont une partie est rejetée dans le milieu. Cette notion de structure dissipative est issue de la Thermodynamique du non-équilibre. L'équation de référence de cette branche de la Thermodynamique est l'équation du bilan entropique distinguant, dans la composante entropique de tout système en non-équilibre thermodynamique, une part réversible d'une part irréversible. C'est un peu bref, voire hermétique, mais le but de cette évocation est de montrer que de nouvelles grilles de lecture existent aujourd'hui, alors même que nous tentons de penser les enjeux contemporains avec des modèles intellectuels créés il y a plus de deux siècles. On a du mal, en France, à s’extraire du paradigme lagrangien, composante essentielle de la Modernité.

    Les interrogations, tant théoriques que pratiques, soulevées par les nouvelles dimensions de la politique n'ont pu être résolues dans le paradigme de la Modernité. Celui-ci a permis de forger un monde acquis au réductionnisme financier où tout s'achète et se vend. Il a permis une artificialisation sans précédent de l'écosphère. Il achoppe toutefois à résoudre les troubles qu'il a créés. La question de l'internalisation financière des coûts écologiques en est un exemple parmi d'autres. Ce constat a engendré de nouvelles théories alimentées par de nombreux auteurs. C'est parmi elles que les notions de valeur-ajoutée écosystémique ou de valeur écosystémique ont émergé. Tout cela est très nouveau. Le fondement de la valeur y est envisagé comme la capacité d’un artefact matériel ou immatériel à participer à l'entretien de la complexité de l'écosystème artificiel dans lequel il est enchâssé. Ce qui suit maintenant est déduit de ces approches théoriques. Schématiquement, il y a instabilité quand les flux néguentropiques dissipés dans l'écosystème artificiel en référence sont supérieurs à ce qu'il génère. Plus prosaïquement, ce que l'on consomme est supérieur à ce que l'on produit. Attention, ce raccourci pédagogique est ambigu. Il faut entendre consommation par dissipation de flux néguentropiques envisagés comme le facteur d’entretien de la complexité de l’écosystème. Le delta est fourni par des astuces politiques. L'endettement en est un. Ce que des économistes qualifient d'argent-dette permet de la financer. A un moment ou à un autre, les flux financiers créés sont alors complètement découplés des flux néguentropiques. Cela se produit lorsque cette création ne répond plus à aucune exigence écosystémique réelle. Cet argent-dette correspond à une création monétaire dont l’objet est de financer l'endettement en général. Si cet endettement n’engendre aucune contrepartie écosystémiquement utile, c’est grave. Lorsqu’il sert à financer des activités nuisibles, c’est fatal.

    Les conditions de stabilité d’un système ont été rigoureusement formalisées en physique. Sur le fondement d’une fonction mathématique de Lyapounov, les thermodynamiciens ont établi une relation entre fluctuation thermodynamique, longueur de cohérence et entropie du système. Les conditions de l’instabilité fatale sont résumées par ces approches valables pour tous systèmes, qu’ils soient en équilibre thermodynamique comme les systèmes en équilibre thermodynamique éligibles à la physique mathématique d’essence mécaniste, ou en non-équilibre thermodynamique comme les systèmes vivants, individus ou écosystèmes, éligibles à ce qu’Ilya Prigogine qualifiait de Thermodynamique du vivant. Les bases de cette approche sont dans l’Encyclopedia universalis dans les articles sur la Thermodynamique.

    Envisagé dans ce prisme, le surclassement social est la conséquence de l'inaptitude d'une personne à gérer la complexité de l'espace écosystémique dans lequel elle évolue. Mais nos sociétés s'organisent pour que cette stérilité soit solvabilisée, permettant aux protagonistes concernés de participer à une structure à laquelle ils n’apportent aucune contribution. La conséquence est qu’ils consomment et donc polluent sans contrepartie écosystémique. Voilà pourquoi un environnementaliste s'intéresse à ces choses. Son but est d'identifier tout ce qui contribuerait à diminuer sensiblement les impacts environnementaux. Accessoirement, comme aborigène, je dois contribuer à la pérennité du territoire, de la civilisation, voire de l'écosystème naturel dans lesquels ma lignée est enchâssée depuis des lustres. Je n'en ai pas d'autres et en suis consubstantiellement dépendant. Par ailleurs, je suis assez peu tenté de devenir un citoyen du monde dans une écosphère mondialisée ultra-artificialisée. C'est une posture instinctive et pas du tout raisonnée, je l’avoue ; ceci malgré le battage médiatique nous l'imposant comme notre avenir radieux. C'est comme ça.

    Principe de Pete

    Les sociologues avaient, par une autre approche, mis le doigt sur ce phénomène qu'une approche écosystémique a conforté. Le fond de la crise actuelle est le surclassement social systématique conduisant à l'incompétence dans la tâche assumée. L'écart entre le seuil de compétence, c'est-à-dire la capacité à gérer la complexité de l'espace multi-factoriel où l'on évolue, et ce qui est au-dessus de ce niveau engendre de la stérilité écosystémique. C'est ce « delta » qu'il faut financer par la dette.

    Un parallèle avec le « Principe de Peter » cher aux managers fournit un éclairage utile. Précisons cependant que celui-ci porte sur les compétences au sein de structures hiérarchisées alors que l'approche écosystémique met en relation des individus et des groupes agissant sans nécessairement se connaître, ni avoir de relations directes. Popularisé dans l'ouvrage éponyme paru en 1969 sous la signature de Laurence J. Peter et Raymond Hull, The Peter Principle établit que, dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s’élever jusqu'à son niveau d’incompétence. La conséquence est qu'avec le temps, tout poste sera occupé par un employé incapable d’en assumer la responsabilité.

    De ce principe découle une analyse sur le cycle de vie de toute structure hiérarchisée. Celle-ci, à un moment ou à un autre, se retrouve avec une majorité d'incompétents dont l'impéritie va l'engager vers sa fin. Relevons que ce principe empirique issu de la sociologie est en parfaite cohérence avec les conséquences du second principe de la Thermodynamique. Celui-ci établit que tout système en non-équilibre thermodynamique voit croître sa composante entropique irréversible jusqu'à atteindre un niveau l'engageant vers la déstabilisation. La stérilité écosystémique est par conséquent un processus normal irrépressible. En revanche, méconnaître sa réalité et la favoriser par la politique conduit à des prises de risques obérant sérieusement l'avenir de nos sociétés en accélérant le processus de déstabilisation. N'a-t-on pas déjà remarqué que l'immigration de peuplement coïncide avec le début de l'endettement de la Ve République ? Est-ce un hasard ? Mais alors que les chiffres sur l'endettement sont facilement accessibles, la question de l'immigration est nimbée d'un halo de contre-vérités et de contresens en tout genre. Aussi précisons ce qu'est un immigré d'un point de vue écologique.

    L'immigration en question

    A la question « Qu'est ce qu'un immigré ? », la définition la plus courante est celle issue de l'INSEE. Schématiquement, un immigré est une personne née étrangère à l’étranger. Pourtant personne ne se satisfait de cette définition d'essence juridique. Les aborigènes comme les allogènes parlent d'immigrés de première, de seconde, etc., génération. Dans les quartiers populaires, il n'est pas rare d'entendre de jeunes Africains faire des différences entre Gaulois, Portugais ou autres pour désigner leurs compatriotes européens, alors même qu'ils sont tous français. Bref, c'est un peu cafouilleux. Apparemment, la conception juridique de nos dirigeants n'est pas partagée par le peuple qui, lui, s'en tient aux apparences et aux origines. Vox populi, vox dei ; doit-on sur ces questions respecter le réalisme populaire et faire fi des idéologies multi-cequevousvoulez de nos oligarchies mondialistes ? En cela ce peuple fait de l'écologie. Un lion né en Europe, issu de plusieurs générations nées en Europe, reste un animal typiquement africain, même si les spécialistes attestent qu'il en reste quelques-uns en Inde et qu'hier on le trouvait dans le sud de l'Europe, il y a… plus de 2.000 ans.

    La définition juridique de l'immigration conduit à des paradoxes cruels pour ceux qui les subissent. Ainsi, un « Italien » du Piémont francophone, passé en France dans les années 1920-1930 lors de l'italianisation mussolinienne, est désigné comme immigré. Ses enfants seraient des descendants d'immigrés. Un Suisse francophone le serait aussi. Un Belge d'Arlon aussi. Les mouvements de population ont toujours existé entre ces entités, car l'écosystème naturel de référence est plus ou moins le même. Pensons à Rousseau (Genève), Lagrange (Turin), etc., pour de grandes figures de notre Histoire. Plus globalement, évoquons les aborigènes juifs ou protestants forcés à partir : en Grande Pologne pour les premiers ; en Prusse, Pays-Bas, Angleterre pour les seconds. Une récente exposition organisée sur l'immigration à Paris mettait sur le même pied les Bretons et les Auvergnats avec les gens issus de l'Afrique ou de l'Asie. Le juridisme en cours ne correspond donc à aucune réalité biologique ou culturelle. Ces catégories apparues en un autre temps sont obsolètes. D'autres sont à inventer pour rendre compte des nouveaux particularismes. En attendant, il est nécessaire de définir l'Immigré sur des bases incontestables. L'Ecologie nous donne des pistes.

    Un des fondements de l'Ecologie est de considérer que toute forme et le comportement inné qui lui est associé sont la résultante d'une interaction avec un espace écologique naturel. Si l’on constate l'énorme diversité du vivant, c'est que les espaces écologiques associés sont, eux aussi, multiples. Il en est ainsi chez les humains comme chez les macaques, les deux espèces de primates les plus répandues sur la planète. Pourtant, il y a des Macaca fuscata, Macaca sylvanus, etc. Chaque forme et comportement sont adaptés à un milieu donné : le Japon pour les premiers ; l'Afrique du Nord pour les seconds, et ainsi de suite.

    Pour un écologue, l'immigré est donc celui qui est installé durablement en dehors de son écosystème naturel d'origine. Un Européen installé en Afrique ou un Africain installé en Europe sont des immigrés. Pour être plus précis, un immigré est quelqu'un d'installé dans un écosystème différent de celui qui l'a engendré. On pourrait les qualifier d'éco-immigrés pour préciser le fondement de cette qualification.

    Sur ces bases, combien sont-ils en France européenne ?

    Il n'y a pas de statistiques reposant sur ces distinctions en France. Des chiffres circulent pourtant sur Internet. Ainsi, en 2011 circulait sur Internet une évaluation du total des éco-immigrés installés sur son territoire européen. Le chiffre est de 10 millions. L’auteur précise sa marge d’erreur et avoue en rajouter facilement un ou deux. Si l’on intègre les métis, le chiffre de 12 millions lui paraît vraisemblable. Cela étant dit, la corrélation étant faite entre immigration et endettement, doit-on alors accuser l'immigré d'être exclusivement à l'origine de la dette ? Non.

    Avec près de 12 millions d'immigrés dans la France européenne – des gens jeunes – se pose la question des motivations à l’origine de leur présence. L'immigré est tout à la fois envisagé comme un outil de la domination sociale du peuple souche que la manifestation d'une mondialisation en achèvement. D’autres hypothèses sont envisageables. Le constat est cependant que l'immigration de peuplement a commencé avec la législation sur le regroupement familial sous la gouvernance Giscard-Chirac (1976), suivie de régularisations massives de clandestins s’ajoutant à l’immigration légale. La majorité d’entre eux a obtenu la citoyenneté française. 

    Parmi les explications de ce phénomène sans précédent, celle avancée par ces lignes est que cette immigration a permis le surclassement social des aborigènes avec, comme contrepartie, que l'une et l'autre engendrent une stérilité écosystémique à l'origine de la dette souveraine, les prélèvements obligatoires étant à leur maximum envisageable.

    Cette dynamique est à l'origine d'un cercle vicieux dont seule la rupture permettrait d'envisager le rétablissement des finances publiques et une situation politique plus viable. Le moteur du progrès social pousse en effet à accueillir chaque année de nouveaux immmigrés accompagnés de leurs familles. Cette première arrivée réunit généralement beaucoup de gens laborieux, honnêtes, fiables et bien socialisés. On les retrouve dans toutes les tâches nécessitant rigueur et force comme sur les chantiers, par exemple. Mais leurs enfants veulent la vie facile des aborigènes. Les plus chanceux occupent donc des fonctions souvent stériles. Quelques-uns animent l'espace médiatique comme artistes, sportifs ou politiciens. Beaucoup d'autres évoluent dans une marginalité prenant différentes formes allant de l'assistanat social à la délinquance. L'essence de cette dynamique reste toutefois l'espérance de progrès social qui anime les aborigènes depuis les années 1950. L'immigration n'est que la conséquence de cette posture. Le summum fut atteint avec l'ambition que 80% d'une classe d'âge obtienne le baccalauréat et s'engage dans des études supérieures, immigrés compris.

    Le progrès social par le bac pour tous

    Créé par le décret du 17 mars 1808 qui organise l’Université impériale, le bac comptait en 2008 environ 500.000 lauréats, contre seulement 31 lors de la première session. En 2012, avec 77,5% d'une tranche d'âge ayant le bac, la France atteint presque l'objectif que la loi d'orientation de 1989 avait fixé : 80% d'une tranche d'âge au niveau bac. Tous ces lauréats ont accès aux études supérieures dont l'offre n'a cessé de croître depuis la fin des années 1980. Relevons d'ailleurs que ces études qualifiées de supérieures ne sont que des études longues, la majorité des nouveaux étudiants ayant des difficultés à maîtriser ce qui caractérise des études supérieures : l’abstraction.

    Alors que les initiateurs de cette politique espéraient avoir des ouvriers bacheliers pour améliorer leurs capacités à apprendre et donc à s'adapter, tous ces impétrants ont voulu faire les métiers auxquels destinait le bac lorsque celui-ci concernait moins de 5% d'une classe d'âge. Les suites sont connues. Il n'y a plus personne pour les tâches fondamentales. Celles-ci sont assumées, à leur tour, par des individus incompétents. Exemple : le plombier qui remplace un joint sans faire cesser la fuite… après vous avoir laissé une facture TTC de 85 euros (histoire vécue). Les diplômés, eux, s'engagent dans une multitude de fonctions dont on peut relativiser l'utilité écosystémique ; enfin, pour ceux qui le peuvent. L'autre issue est que ces étudiants surformés ne puissent accéder qu'aux postes déterminés par leurs origines sociales. Exemple : une jeune fille qui, après avoir suivi le processus Erasmus, devient fleuriste comme sa maman. Il faut alors s'interroger sur le retour d'investissement de leur formation… très coûteuse. Est-ce durable ? Non. Chacun de nous est concerné. A chacun d'identifier ses fonctions stériles. Le but de cet article n'est pas de stigmatiser, mais de proposer une analyse des enjeux actuels.

    Que faire ?

    Combattre la stérilité écosystémique est donc l'unique voie pour rééquilibrer nos écosystèmes en instabilité menaçante. De nouveaux discours politiques sont donc à inventer, rompant avec le discours dominant issu de l'après-guerre obligeant chacun au progrès social. Ce dernier conduit inévitablement, comme l'ont montré les sociologues, à l'incompétence. Reclasser socialement les personnes en fonction de leurs aptitudes innées dans des espaces qu'ils contribueront à entretenir est donc vital. Précisons aussi que cette approche est découplée de la question des rémunérations, surtout quand celle-ci est envisagée dans le prisme du libéralo-capitalisme réduit à un rapport entre une offre et une demande… organisées par des cleptocrates.

    Comment faire ?

    Avant de s'engager dans des spéculations politiques, ayons présent à l'esprit ce que la Grande Catherine de Russie écrivit à Diderot : « Vous oubliez, Monsieur Diderot, dans tous vos plans de réforme, la différence de nos deux positions : vous, vous ne travaillez que sur le papier qui souffre tout […] tandis que moi, pauvre impératrice, je travaille sur la peau humaine qui est bien autrement irritable et chatouilleuse. »

    Cela étant dit, admettons qu'il y a peu de chances que les générations âgées changent. Passé 30 ans, la fossilisation guette. C'est l'âge adulte. C'est normal. En revanche, intuitivement, de plus en plus de jeunes Européens rompent avec les utopies de leurs aînés. Un artisan rencontré dans les Pyrénées fournit une piste. Dans la jeune trentaine, titulaire d'un diplôme de commerce, ce monsieur avait travaillé à Paris à réfléchir si les yaourts se vendaient mieux en paquets de six ou en paquets de douze, dans un emballage plutôt rouge ou plutôt bleu. Depuis, il s'est installé artisan au pied du col de Portet d'Aspect et fait du carrelage, de la peinture, de la plomberie, etc. C'est très bien fait. Il gagne très bien sa vie. Ils seraient de nombreux jeunes à suivre cet itinéraire, abandonnant l'ambition du progrès social pour tout simplement vivre.

    Seule la jeunesse, quelle que soit son origine, a les clés pour envisager un futur apaisé. En tant qu'ancien nous pouvons néanmoins émettre des suggestions tout en étant conscient qu'ils feront ce qu'ils voudront. Le reclassement social de la population aborigène est la première étape. La suivante est que les immigrés admettent que leur avenir est dans leurs territoires d'origine. Beaucoup déjà envisagent cette possibilité. Encore faudrait-il que la classe dirigeante française rompe avec cette posture infantilisante les envisageant comme des immatures en croissance. L'immigrationnisme n'est jamais que le prolongement du colonialisme. C'est donc aux immigrés de faire leur chemin, sans se soucier de ce que pensent les Européens. Déjà de brillantes personnalités, et nous évoquerons le remarquable Kémi Seba, diffusent une vision très pertinente des enjeux actuels.

    Et pour finir…

    Accessoirement, mais pour un écologiste c'est prioritaire, en cassant le cercle vicieux de l'endettement à l'origine d’une surartificialisation dangereuse de nos écosystèmes, on limitera les impacts environnementaux et donc l'essence de la crise écologique contemporaine. Tout est dans Tout. Cela ne servira donc à rien d'augmenter les impôts pour résorber la dette ou d’espérer une croissance salvatrice. Accuser Aron, John, Helmut, Mohamed ou Mamadou est tout aussi vain. Les pompes à endettement seront toujours là. La solution politique passe par une remise en question fondamentale de pratiques sociales installées depuis des décennies. Par défaut, le système se rééquilibrera tout de même, mais dans la violence. Quand cela risque-t-il de se produire ? Réponse : autour des années 2030. Un prochain article complétant celui-ci exposera pourquoi.

    Frédéric Malaval  http://www.polemia.com
    28/09/2012

    Note :
    (*) Regard écologique sur la dette souveraine