Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

immigration - Page 1437

  • L’Ibère à Sion livré à l’Inquisition

    Valls hésite à Sion

    Selon Libération, l’Ibère à Sion aurait tenu des propos de table pas du tout casher !
    Titre : « Valls jette un froid à la table du séminaire. »
    « Une sortie du ministre de l’Intérieur sur la politique migratoire et l’islam a choqué certains ministres. »
    Le Catalan aurait osé susurrer que : « La question du regroupement familial pourrait être revue.  »
    Rien ne permet d’affirmer que ce fut à la baisse.
    Quand même !

    Cependant pour la canaille verte, c’est le simple fait de s’autoriser à oser murmurer la question qui est un crime de lèse-diversité.
    La ministre Pussy Riot couleur gazon du gouvernement a affirmé, péremptoire, que la question du regroupement familial, dont Manuel Valls a jugé qu’elle "peut être posée", "ne se pose même pas : le droit à vivre en famille ne souffre pas d’exception. Il est garanti par l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme" !
    Quant à madame Taubira des goûts et des gens de couleurs, qui tient d’une main de velours le gynécée de l’Injustice, elle a renchéri contre le Premier Flic éternellement menotté de fer.
    Le Camp des Saints du Regroupement Africain fait de l’Ex-France le Port, l’Asile, le Havre des coups de couteaux dans le cœur, des égorgements plus ou moins rituels, des marches blanches et des identités maquillés, il ne doit en aucun cas être traité comme une Auberge espagnole où l’on vient simplement bouffer, niquer, déféquer !
    Il est l’Arche sainte, le Sanctuaire ! Dedans doit régner la liberté sans frein, et la certitude de l’impunité ! Sinon c’est le fascisme.
    Si « l’Ex-France est un Hôtel », on ne va pas non plus dire c’est complet !
    Quand même !

    Valls avec Bachir ואלס עם באשיר

    Quand à se demander si « l’islam est compatible avec la démocratie », n’est ce pas précisément ce que le gouvernement auquel Monsieur Valls appartient démontre inlassablement en Syrie, en armant jusqu’aux crocs les plus fanatiques, les plus irascibles djihadistes, afin de reverser une odieuse tyrannie ?
    N’ayons garde d’oublier, quand même, que ce gouvernement ne dégoutte pas seulement d’arguments de Pissotière, il ruisselle aussi de sang, du sang du peuple Syrien martyrisé par ses soins.

    Et puis quelle injustice d’instiller une suspicion de droite, d’extrême droiture envers un ministre qui poursuit avec bonheur l’édification de la station d’épuration des eaux minérales Celtic qui prennent leur source à Vichy.
    Récemment encore L’Ibère à Sion fit Œuvre de dissolution, Française, à l’encontre du fascisme bodybuildé, anglophone et libanais, qui fait encore, par excès d’optimisme, le salut de la quenelle vers le haut !
    Quelle erreur d’orientation, quand même !

    Quand on est fourré à l’Intérieur d’un pouvoir de l’Extérieur qui ronge le dernier mince vernis de civilisation, il est tout à fait naturel d’être soi-même décapant.
    Mais les qualités dissolvantes de ce corrosif gouvernement n’auront pas réussi à dissoudre dans sa graisse le plus dissolu des hommes, ni à corrompre le printemps d’un vieux peuple frondeur.

    Valls noble & sentimental

    Se souvient-on des sanglots longs de celui n’était pas encore le Premier policier devant la mise en scène policière, d’une «  cruauté insoutenable  » [sic et sniff], de M. Strauss chargé de fers, et marchant vers le violon ?

    Tendre poulet quand même !

    Spectacle insoutenable et pas longtemps soutenu, étant donnée que la négresse de maison-close, repue des millions de dollars de la Truie, palpés après les gonades du Goret, fit son deuil de la domesticité orale, libérant la Bête lubrique.

    Les yeux noirs de l’Ibère à Sion resteront ils humides quand même le prévenu Gaston Laquereau de Mille, alias Dominique Souteneur du Karlton ne serait pas parfaitement lavé de tout soupçon de «  proxénétisme en bande organisée », bien que demeurant, chaque priapique matin au sortir de la douche, éternellement lié à sa libido sui generis ?

    Nous prend-on à ce point pour des avaleurs de sabres, en nous faisant gober que cette vie de Porc était ignorée de toute la Porcherie, et spécialement de la clique strictement strauss-kantique qui se prélasse actuellement sous les portraits de Richelieu et de Bonaparte ?

    Strauss-cancan

    Avoir échappé à DSK en chair et en testostérone pour en arriver à un strict gouvernement de ses épigones, c’est à dire un despotisme S-K au carré, c’est farce quand même !
    Et pire ! On imagine mal l’affidé des Chandelles, le Gengis-Khan du Cul, le Pacha de la Chatte, le Maquereau présumé mais néanmoins aggravé de Lille, en père la pudeur féministe en train de durcir la législation délirante en matière de mœurs.
    Ainsi ce seront les affidés, les disciples, les héritiers politiques d’un des plus grand Putassier que la terre ait connu qui offriront ce maroquin à une Belkacem afin de criminaliser le fait d’aller aux putes !

    Une fois n’est pas coutume, je suis d’accord avec son avocat qui a dénoncé un "détournement" de l’infraction de proxénétisme "à des fins moralistes".
    « Il apparaît dès lors clairement qu’au travers de cette poursuite on cherche à créer un nouveau délit pénalisant les clients de la prostitution là où la loi ne le prévoit pas », a-t-il expliqué, jugeant que la mise en examen de son client représente « une menace pour les libertés individuelles, bien au-delà de son cas personnel ».

    Dans l’affaire du Carlton, le Parquet de Lille devra donc éviter soigneusement le non lieu précédemment requis, puisque la culpabilise à Sion des clients, revient en dernière analyse à la protection des putes, et surtout à celle des proxénètes.
    Sinon que deviendraient les Femen et les bailleurs de fonds des Femen ?
    Quand même !

    Valls de Vienne

    Heureusement face à ce tombereau d’ordures, la fronde des éboueurs fronçais se poursuit vaillamment.
    Comme dans certaines communes du Pays basque, comme à Vienne [du Rhône non pas du beau Danube bleu], où les maires ne souhaitent pas unir par les liens étroits du mariage les sodomites et les gomorrhéennes énamourés !

    Le Premier Flic, éternellement lié lui-même, serait-il à ce point entravé qu’il ne puisse enchaîner à la loi ces récalcitrants, et les jeter dans un cul-de-basse-fosse comme Samuel ou Estéban, Pierre, Pascal, Nicolas, et tous les autres prisonniers politiques, passés, présents et à venir ?

    Que nous aiderons en allant manifester joyeusement samedi 14 septembre à Paris, à l’appel du Collectif pour la défense des libertés publiques.
    Quand même !

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/L-Ibere-a-Sion-dans-l-arene-19674.html

  • La France et les Français d’abord, tout simplement !

    Faire du combat contre le Front National l’enjeu majeur des élections municipales et européennes de 2014 est-il un gage de mobilisation des électeurs? Faute de mieux, faute de pouvoir se vanter du (catastrophique) bilan (économique, sociale, sécuritaire, identitaire…) du gouvernement Ayrault, l’université d’été du PS à la Rochelle qui débutera vendredi prochain en fera de nouveau son thème central. Il sera notamment celui du discours que prononcera le premier secrétaire Harlem Désir, dont l’intervention et celle du Premier Ministre clôtureront les « travaux ».

      Au risque peut être de lasser même le noyau dur de leurs adhérents , les instances du parti vont  donc, comme depuis trente ans, faire mine de « chercher des réponses à la montée du Front National »…

    Réponses qu’un Manuel Valls tente de trouver actuellement en prenant des poses de matamore qui hérissent ses petits camarades, en  roulant des mécaniques mais avec aussi peu de résultats probants qu’un certain Nicolas Sarkozy avant lui  au ministère de l’Intérieur.

     En l’espèce constate Bruno Gollnisch, les dirigeants socialistes savent pertinemment, comme tout le monde, les raisons  de cette ascension de l’opposition nationale: la trahison des idéaux de solidarité nationale, de justice sociale, l’abandon des Français les plus modestes. Cela, au nom de l’idéologie euromondialiste  et immigrationniste à laquelle s’est ralliée une  gauche française qui a renoncé depuis longtemps à défendre la France et les Français d’abord.  Cela ne mérite pas trois jours de débats pour le découvrir !

     Avec la même absence d’originalité, jusque dans le slogan éculé que seuls les punks à chiens et les militants du Front de Gauche osent encore beugler dans les manifs, le porte-parole du PS,  David Assouline,  a expliqué lors de son point de presse hebdomadaire qu’il s’agissait de dénoncer  à La Rochelle la « France F haine » et de présenter « la France qu’on aime ». On a le sens de la rime riche au  PS!

     Julien Dray le disait autrement, rapportions-nous le 2 juillet sur ce blog, la mission du PS consiste ainsi à « défendre un monde libre, métissé, mais rassurant (sic) car adossé à un combat pour un ordre social juste. ». Zéro pointé sur toute la ligne…

     Or, c’est bien le refus de ce projet d’une France détruite dans son identité propre, totalement  babélisée, balkanisée sur fond d’affrontements ethnico-religieux, communautarisée, multiconflictuelle qui est au cœur du vote FN rapportait encore une toute récente étude de l’IFOP effectuée auprès de 6 000 électeurs frontistes et relayée par Le  Monde le 7 août.

     Au-delà des différences sociologiques pointées par l’IFOP entre les divers électorats qui votent FN et Marine , entre schématiquement des électeurs venus de la gauche, à la fibre plus « sociale »,  dans les régions à tradition ouvrière du Nord,  et ceux plus « droitiers » du Sud-Est,  « ce sont bien les fondamentaux (du FN, NDLR) (qui) agissent comme un véritable ciment »  est-il rapporté. Exemple emblématique cité ici, 97 % des électeurs FN « sudistes » et   95 % des électeurs frontistes « nordistes »,   « adhèrent ainsi à l’idée qu’il y a trop d’immigrés en France ».

     Pour Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion et stratégies d’entreprise de l’IFOP, si  « l’immigration agrège (au FN, NDLR) des électeurs qui ne voteraient pas pour le même parti », il est certain que cette question du devenir de l’identité française achève de miner la cohésion de l’UMP.

     Un parti certes divisé par le  duel Copé-Fillon, suspendu à un éventuel retour sur le devant de la scène de Nicolas Sarkozy.  Mais  qui surtout, et c’est  certainement  là son défi à relever le plus important, doit (ré)concilier une base très proche des vœux de l’électorat fronto-mariniste et un Etat-major partageant peu ou prou la même vision  du monde cosmopolite et métissée que leurs anciens condisciples de l’ENA  faisant  carrière au PS.

     Il est ainsi caractéristique que l’ex militant d’extrême droite repenti, ex ministre de  la relance sous la présidence de Nicolas Sarkozy et actuel président du Conseil général des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian, ait expliqué dans un entretien au Figaro le  13 août l’urgence pour l’UMP d’ « une clarification de ses choix idéologiques ».

     « Le cousinage avec le FN, dit-il,  c’est la politique de Patrick Buisson »,  le maurrassien conspué par  l’aile progressiste de l’UMP. « Ce n’est pas ma conception de ce que doivent être la droite et l’UMP souligne M. Devedjian. Remettre en cause le droit du sol, comme le suggèrent certains de ses collègues à l’UMP, c’est un non-sens, qui serait contraire à la réalité sociologique de notre pays » (sic).

     Bien sûr ce sont les propos de M.  Devedjian qui sont  un non sens absolu,  dont les convictions sur ce sujet, qu’il partage avec une très large partie des responsables de l’UMP et la quasi-totalité de la gauche et de l’extrême gauche,  sont incompréhensibles  pour la très grande majorité des électeurs  de droite.

      Bruno Gollnisch  rappelait au moment de  l’affaire Mohammed Merah  l’aberration de notre actuel  Code de la Nationalité, totalement inadapté aux bouleversements démographiques et migratoires de ces dernières décennies, « qui distribue la qualité de Français aussi bien à ceux qui l’on méritée qu’à ceux qui ne la méritent pas, à ceux qui la désirent comme à ceux qui la méprisent, à ceux qui aiment la France comme à ceux qui la haïssent. Et c’est là tout le problème ! Un problème tabou, mais un vrai, un grave, un très grave problème ! »

    http://www.gollnisch.com

  • Du regard à la cigarette : ces faits divers que la France ne comprend pas

    Le sympathique blogueur algérien Aldo Stérone explique dans l’article ci-dessous les fondements culturels des agressions par les racailles étrangères, ayant pour départ des histoires de cigarette…

    « La recherche Google: « agressé pour une cigarette » donne près de 3 millions de résultats. Si on remplace « une cigarette » par « un regard », nous ne sommes pas loin de 18 millions de résultats. Même si ces statistiques sont un peu à l’emporte-pièce, elles révèlent tout de même des faits nombreux et fréquents. Beaucoup de sites internet en parlent, signe d’une inquiétude grandissante.

    Si on lit les articles de presse relatant ces agressions, il y a un élément dominant : les agresseurs sont le plus souvent issus de l’immigration. Pour être plus précis, ils viennent eux, ou bien leurs parents du Maghreb. Les immigrés originaires du reste de l’Afrique ne semblent pas participer à cette criminalité ou dans une moindre mesure.

    Voici quelques clés pour comprendre ce phénomène.

    Au Maghreb, fumer est considéré comme un acte impur qui s’accompagne de certaines règles sociales différentes de celles en vigueur dans la majorité des pays occidentaux. Par exemple :

    -         Il est permis de fumer dans la plupart des lieux publics

    -         Les femmes ne fument pas. Celles qui le font, ne fument jamais en public.

    -         Un jeune ne fume jamais devant une personne plus âgée

    -         Un homme, même âgé, ne fume jamais devant sa mère ou son père

    -         Un homme ne demandera jamais une cigarette à son père, son frère ainé ou en général, toute personne manifestement plus âgée.

    -         On ne demande jamais une cigarette à un supérieur hiérarchique

    -         On ne fume pas devant un imam

    -         On ne fume pas devant une mosquée ou dans un cimetière

    En Algérie, quand mon père – un homme âgé – sort de la maison, les jeunes du quartier le saluent poliment. Ceux qui fument cachent discrètement leur cigarette. Dans le même ordre d’idées, quand on passe devant une maison où il y a des funérailles, on éteint ou on planque sa cigarette par marque de respect.

    Le fait de fumer est socialement acceptable au Maghreb mais frappé par énormément de règles.

    Comment demande-t-on une cigarette en Algérie ?

    -         Pardon mon frère, tu as une cigarette pour moi ? Hachak mon frère.

    -         Oui, tiens. Tu veux du feu aussi ?

    -         Oui, merci mon frère. Hachak.

    Le mot « hachak » veut dire «  sauf ton respect ». Il est de bon temps de le placer une fois ou deux dans la conversation. La personne qui demande la cigarette doit manifester un grand respect envers son interlocuteur. Ces règles de bienséance sont applicables – mais plus souplement – même si les deux personnes se connaissent. Et encore une fois, on ne demande des cigarettes qu’à des males de même âge – ou plus jeunes – et de même condition sociale.

    Ces précautions sont justifiées par le fait que fumer est un acte impur et demander une cigarette est faire participer l’autre à un tel acte.

    Hors de ce contexte, la demande de cigarette est – en soi – une insulte. Demander du feu pour allumer une cigarette qu’on possède déjà est soumis aux mêmes contraintes. Par contre, on peut demander l’heure, son chemin, de la monnaie sans précautions particulières. Ceci montre que la cigarette a un statut spécial.

    L’Immigration en France

    En termes d’immigration, la France est la poubelle du monde et ce n’est pas le Front National qui le dit. Cette affirmation est un lieu commun dans toute l’Afrique. Sur ce continent, l’émigration – fuir, partir définitivement – sont des thèmes récurrents. En résulte naturellement un classement des destinations selon la difficulté d’obtenir un visa, les possibilités d’insertion sociale et professionnelle, l’attitude des habitants vis-à-vis des étrangers… etc. Ne lisez pas ce qui va suivre si vous êtes Français : l’Allemagne est considérée comme un pays difficile à cause de la langue et de l’hostilité des habitants, l’Autriche c’est l’Allemagne en puissance dix, le Canada est mal coté à cause de son climat froid et la France c’est la poubelle du monde.

    Ce terme de « poubelle » renvoi à un autre concept utilisé de manière très libérale au Maghreb et en Afrique : celui de « déchet ». On utilise ce terme entre nous pour designer des gens sans scrupules, sans valeurs et sans intelligence aucune. Ils détruisent tout ce qu’ils touchent et là où ils arrivent, les habitants d’origine commencent à fuir devant la dégradation immédiate de la qualité de vie. Incapables au sens le plus large du mot, ils ne peuvent vivre que d’assistanat. Et pendant que leurs voisins vont au travail pour les nourrir par leurs impôts, leurs enfants brulent leurs voitures et leur jettent des ordures.

    Nous n’utilisons pas le mot déchet pour les insulter, mais pour les décrire. Le déchet va usuellement à la poubelle. Comme la France est l’Eldorado de l’assistanat et l’impunité, il est donc naturel qu’elle attire ce genre de clientèle qui devient « une chance ». Ce pays est champion en inversion de valeurs.

    Beaucoup d’émigrés avec un bagage professionnel et intellectuel évitent la France. Ils connaissent le climat malsain qui y règne. Ils savent que le travailleur honnête payera des taxes, dormira dans un taudis et vivra sans papiers alors que le déchet qui crache sur la France sera vite naturalisé.

    Il y a des immigrés de qualité en France mais eux-mêmes, après un parcourt difficile pour s’insérer, vivent mal les choix d’immigration de ce pays. Il est pénible de devoir prouver chaque jour qu’on est « hors système » et qu’on ne vient pas dans le cadre de la déchèterie à ciel ouvert.

    L’Agression Demande de Cigarette

    L’agresseur psychopathe – issue de l’immigration-déchet – demande une cigarette. La démarche est déjà une insulte dans le code de l’agresseur mais la victime l’ignore à ce stade. C’est équivalent à un insulter une personne dans une langue étrangère.

    Le deuxième but de l’intervenant est aussi de sonder sa victime et évaluer si c’est une cible qui comporte des risques.

    Enfin, le dernier objectif est de tester la soumission de la victime. Si celle-ci donne une cigarette de manière soumise, l’agresseur peut aller plus loin et lui demander de l’argent, un objet de valeur ou des faveurs sexuelles. Selon sa disposition du jour, l’agresseur peut aussi se contenter de la cigarette et les choses s’arrêtent là. Mais la victime est repérée et sera régulièrement « taxée » jusqu’au jour où on lui demandera plus encore.

    Le refus

    Dans le monde du psychopathe, les autres ne sont vus que comme des moyens de satisfaire des besoins ou des obstacles à ces mêmes besoins. Toute personne qui ne reconnait pas le royaume du psychopathe et ne se plie pas à ses intimidations, est vue comme un obstacle à détruire.

    Ici, le terme psychopathe est utilisé dans le sens clinique. C’est-à-dire que le sujet est médicalement psychopathe si on se réfère aux critères de liste PCL-R du docteur Robert Hare. Cette liste est utilisée comme un outil de diagnostic clinque de la psychopathie surtout chez le sujet male délinquant.

    Le refus de la cigarette est vécu comme une rébellion d’un sujet qui – dans le monde du psychopathe – doit se soumettre totalement. La victime est donc insultée et – selon l’opportunité – agressée physiquement.

    Ceci permet au psychopathe d’affirmer son autorité. Il aura la réputation de massacrer à mains nues toute personne qui lui refuse quelque chose d’aussi insignifiant qu’une cigarette.

    Voici un exemple: Il a été agressé à Nice. Il porte 2 cicatrices sur le visage. Une de 4 cm et l’autre de 10 cm. Ils attaquent au rasoir parce qu’il est réputé laisser des blessures moches qui guérissent en cicatrisant de manière visible. Le visage pour que la personne se souvienne jusqu’à sa mort qu’elle leur a un jour refusé une cigarette. Et comme il le dit si bien maintenant : pas facile de trouver un boulot avec ma gueule. [source]

    Le Regard

    Le regard est à classer dans la même catégorie que la cigarette. Le psychopathe exige des Français une soumission totale et absolue. Celle-ci doit se traduire dans l’attitude corporelle de dominé : le dos courbé, la voix basse et le regard baissé.

    Vous êtes perçus comme du bétail et si vous faites le moindre geste pour contrarier cette vision, vous risquez l’agression.

    Adaptation des Lois

    Savez-vous en Tanzanie on tue les albinos parce qu’un bras d’albinos peut-être vendu à plus de 2000 dollars ?

    Si un pays a quelques immigrés tanzaniens bien intégrés, il n’y a rien de spécial à faire. Les lois génériques qui protègent la vie humaine suffisent. Par contre, si des masses de gens sont importés de Tanzanie et déversés dans des cités, leur intégration est – par définition – impossible. Dans ce cas, il faudrait passer des lois spécifiques pour protéger les albinos des abus et autres crimes.

    Pareil en France mais là il ne s’agit pas de problèmes de Tanzaniens. La France a causé un désastre social et humanitaire dont elle est la première victime. Par un filtrage inversé d’une immigration massive – le pire est accueilli – elle a créé des zones  ingérables. Certains commentateurs disent « Marseille c’est Alger ! ». On ne peut plus faux. Si l’immigration avait été aléatoire, Marseille aurait pu être Alger, mais – encore une fois – dans la majorité des cas, c’est les pires qui ont été sélectionnés. Marseille serait plutôt la rue la plus infréquentable d’Alger transformée en ville. C’est-à-dire que les voyous psychopathes ont atteint un volume critique leur permettant de contrôler des villes et les mettre à feu et sang à la moindre contrariété.

    En interdisant la burqua, le législateur français a fait un pas dans le bon sens. Il a compris qu’en important des populations aux problèmes spécifiques, il faut des lois spécifiques. Maintenant, cet élan s’est arrêté là. Pourquoi à Trappes ou ailleurs on réagit si brutalement a cette  loi ? Ce n’est pas tant pour défendre la burqua que pour terroriser le législateur et éviter qu’il n’aille plus loin avec des lois encore plus précises visant les problèmes de la communauté maghrébine en France.

    Alors que la burqua si peu répandue a eu sa loi, le phénomène de la hoggra, plus courant encore doit avoir les siennes. La hoggra c’est : je t’agresse gratuitement parce que je peux. C’est l’agression pour humilier. Elle ne sert qu’à donner à l’agresseur une gratification personnelle et un sentiment de supériorité. D’abord, connue sous une forme très marginale dans les sociétés du Maghreb, aujourd’hui elle en est la gangrène. Ces sociétés évoluent avec une religiosité hystérique et expressive de surface, mais le fond est purement matérialiste. Les plus forts écrasent les plus faibles. Au départ pour les spolier de leurs biens et de leurs droits : je te bouscule et je prends ta place dans la file, je construis sur ton terrain et tu n’as pas les moyens de me trainer au tribunal, je dépasse dans un virage et je t’allume les phares pour te pousser de la route : va au platane ! Meurs pour me permettre de rouler comme je veux ; tu veux toucher ta retraite ? Je te prends une partie sinon l’ordinateur est en panne…

    La hoggra est souvent utilisée improprement comme une agression dont le but permet l’obtention d’un avantage quantifiable. Mais ce n’est pas sa vocation première : la vraie définition du mot c’est l’agression totalement gratuite.

    Avec la structure sociale d’aujourd’hui, les gens qui travaillent et ont une assise familiale équilibrée font – en moyenne – moins d’enfants. En effet, ils ne font que les enfants dont ils peuvent raisonnablement s’occuper et assumer sur tous les plans. On parle ici des plans financiers, affectifs, organisationnels… etc. En même temps, combien d’enfants font des familles pathologiques et totalement déstructurées ? Elles n’ont aucune limite. C’est l’Etat qui prend en charge. Pour l’éducation, les enfants sont jetés à la rue dès le plus bas âge – dès qu’il peut marcher – et y restent jusqu’à tard le soir. D’ailleurs, en France des Préfets se sont rendus compte du phénomène et il y a eu des velléités de couvre-feu pour les ados et les enfants. Mais le fait est que ce sont ces familles dysfonctionnelles qui participent le plus activement à la démographie. Pendant ce temps, les autres familles travaillent et se stérilisent pour financer cette démographie.

    La France doit se rendre compte de cette problématique et s’y attaquer en première priorité. Autrement, elle sera condamnée à voir ses enfants tomber sous des couteaux, ou se faire massacrer à mains nues pour des cigarettes, des regards ou même pour rien du tout.

    Collectivement, les Français ont aussi une responsabilité importante. Ils ont pendant plus de 40 ans voté pour des partis qui supportent clairement ce type d’immigration. Ces partis minimisent ces crimes et prennent même des dispositions pour relâcher les agresseurs au plus vite.

    Que dire ? La prochaine fois qu’on vous demande une cigarette, donnez-la et quittez la ville. »

    Source

    http://www.contre-info.com/du-regard-a-la-cigarette-ces-faits-divers-que-la-france-ne-comprend-pas#more-29209

  • Se préparer à se confronter au problème de l'islam

    IDans l'exhortation apostolique Ecclesia in Europa, Jean-Paul II écrivait en 2003 :

    "il est nécessaire de préparer convenablement les chrétiens qui vivent au contact quotidien des musulmans à connaître l'islam de manière objective et à savoir s'y confronter". [n°57]

    C'est ce qu'a voulu faire l'abbé Guy Pagès, qui fut missionnaire à Djibouti, dans un ouvrage intitulé Interroger l'islam. Eléments pour le dialogue islamo-chrétien. Dans la préface, Mgr Bernardini, archevêque émérite de Smyrne écrit :

    "Préparer les chrétiens européens vivant en contact avec les musulmans à affronter objectivement le problème de cette différence implique, et cela est l'intention fondamentale de l'abbé Guy Pagès, un dialogue qui ne repose pas sur des bases théologiques ou religieuses, mais d'abord sur l'amitié et les vertus humaines".

    A partir du texte du Coran, l'auteur montre les incroyables contradictions de cette religion, qui ne s'avère être finalement que le curieux mélange de pratiques issues de différentes sectes pré et post-chrétiennes. L'auteur cite notamment la Somme contre les Gentils de Saint Thomas d'Aquin :

    "Mahomet [...] a séduit les peuples par des promesses de voluptés charnelles au désir desquelles pousse la concupiscence de la chair. Lâchant la bride à la volupté, il a donné des commandements conformes à ses promesses, auxquels les hommes charnels peuvent obéir facilement. En fait de vérités, il n'en a avancé que de faciles à saisir par n'importe quel esprit médiocrement ouvert. Par contre, il a entremêlé les vérités de son enseignement de beaucoup de fables et de doctrines des plus fausses. Il n'a pas apporté de preuves surnaturelles, les seules à témoigner comme il convient en faveur de l'inspiration divine, quand une oeuvre visible qui ne peut être que l'oeuvre de Dieu prouve que le docteur de vérité est invisiblement inspiré. Il a prétendu au contraire qu'il était envoyé dans la puissance des armes, preuves qui ne font point défaut aux brigands et aux tyrans. D'ailleurs, ceux qui dès le début crurent en lui ne furent point des sages instruits des sciences divines et humaines, mais des hommes sauvages, habitants des déserts, complètement ignorants de toute science de Dieu, dont le grand nombre l'aida, par la violence des armes, à imposer sa loi à d'autres peuples. Aucune prophétie divine ne témoigne en sa faveur; bien au contraire il déforme les enseignements de l'Ancien et du Nouveau Testament par des récits légendaires, comme c'est évident pour qui étudie sa loi. Aussi bien, par une mesure pleine d'astuces, il interdit à ses disciples de lire les livres de l'Ancien et du Nouveau Testament qui pourraient le convaincre de fausseté. C'est donc chose évidente que ceux qui ajoutent foi à sa parole, croient à la légère."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Un esprit sain dans un corps sain

    Bien sûr et c’est heureux,  les individus changent, évoluent et ne doivent pas être jugés éternellement au regard de leurs fautes passées. Mais il est remarquable que la classe médiatique, à de très rares exceptions prés, n’ait pas évoqué à l’occasion de cette quatorzième édition des championnats du monde d’athlétisme à Moscou, le lamentable (le mot est faible) comportement qui fut celui de Teddy Tamgho il y a deux ans.  Sacré champion du monde en salle et d’Europe en 2011, privé de compétitions depuis 21 mois à cause de blessures,  l’athlète « originaire de Sevran »  vient d’être médaillé d’or dimanche (la seule décrochée par la France)  dans la capitale russe   au concours du triple saut, avec un bond à 18,04 mètres. Une performance il est vrai proprement hors du commun, la troisième meilleure de tous les temps. Chose rare, M. Tamgho avait cette fois ôté sa casquette au moment de notre hymne national et a même entonné les paroles de la Marseillaise sur la plus haute marche du podium…

      François Hollande  a  présenté Teddy Tamgho comme « un jeune sportif qui a su surmonter les épreuves et les blessures ». Or, comme l’a rappelé notamment Metronews -et au moment des faits en 2011 un long article sur le site Eurosport-  les épreuves en question «  sont en fait une suspension de 12 mois (dont 6 avec sursis) et une condamnation pour coups et blessures. En octobre 2011, il avait  frappé Glodie Tudiesche, une jeune athlète alors âgée de 19 ans, ainsi que d’autres personnes voulant s’interposer ( lors de la violente altercation qui s’est déroulée au CREPS de Boulouris (Var). »

     « Il m’a attrapée violemment par la gorge et m’a étranglée », expliquait  alors Glodie Tudiesche au site Eurosport, (…). J’ai reçu des coups de genou dans la tête, des coups de poing et des coups de pied de manière ininterrompue. Une de mes copines a essayé de s’interposer mais il lui a donné un coup de poing dans la mâchoire (…) . Un entraîneur qui tentait de les séparer était ouvert au niveau de la tête et complètement en sang, selon ses dires. Teddy est revenu en courant et en criant qu’il allait me tuer. L’entraîneur s’est encore interposé in extremis. Cette fois, Teddy l’a frappé en lui mettant des coups de pied dans la tête. Il rigolait en même temps, dit-elle. La prochaine fois, il tuera quelqu’un, (mettait)e même en garde. ». Et la jeune femme d’avancer alors que si Teddy Tamgho  était un jour sacré champion olympique, il s’agirait d’une « médaille de la honte ».

     En 2011 « les raccourcis entre banlieue, immigration et manque d’éducation n’étaient jamais bien loin à l’heure d’évoquer la personnalité du triple sauteur, âgé alors de 22 ans » se hasarde l’article de Metronews. Qui précise que  « Tamgho n’avait  pas arrangé son cas, ni contrecarré les idées reçues, lorsqu’il s’était fendu d’un clip de rap malvenu  afin de se défendre… ».

    Encore une fois, répétons-le,  chacun peut espérer au pardon de ses fautes. Mais sur un plan plus politique, la question que l’on peut  (naïvement)  se poser souligne Bruno Gollnisch, est bien évidemment de savoir si les féministes professionnelles de gôche  auraient gardé  le même  silence complice, même après le communiqué de l’Elysée, si  notre médaillé d’or n’était pas issu « des quartiers » et des « minorités ».

     Rappelons aussi incidemment que  dans les banlieues plurielles,  les exécutifs de gauche comme de droite  expliquent  la nécessité de multiplier les infrastructures sportives puisque   le  sport est crédité être  un  efficace dérivatif  à la violence ou à tout le moins un bon moyen de la  canaliser…pas toujours efficace au vu de l’actualité.  

     Dans l’antiquité, les athlètes qui participaient aux  Jeux olympiques devaient être des citoyens  sans tâches. Un esprit sain dans un corps sain .  Et il va sans dire que cette exemplarité là n’était pas absente des pensées de  l’ex officier aux solides idéaux nationalistes, le baron Pierre  de Coubertin, lorsqu’il ressuscita les Jeux.

     Des  Jeux qu’il concevait  comme une parenthèse de  paix mondiale pouvant apporter une meilleure compréhension entre les peuples. C’était avant leur politisation extrême par les régimes totalitaires du XXème siècle. Et aujourd’hui le travestissement de leur esprit originel par le déferlement publicitaire, via  le sponsoring outrancier des multinationales, des mass média,   qui en ont fait avant tout une colossale opération financière avec des athlètes transformés en homme sandwich et  à l’occasion en porte-parole du meilleur des mondes.

     Il y a certes des fausses notes comme l’illustrent les propos de l’athlète russe Isinbayeva,  31 ans qui,  jeudi dernier, deux jours après sa médaille d’or pour un saut en hauteur à 4,89m, a suscité le tollé des forces de progrès.

    La jeune femme a eu ainsi le front d’expliquer  lors d’une conférence de presse qu’elle n’était pas opposée à la loi votée  en juin dernier par les parlementaires russes, toutes étiquettes politiques confondues, punissant le prosélytisme homosexuel en direction des mineurs. 

     Celle que les médias russes  surnomment « la tsarine » avait en effet déclaré  que « La propagande des relations non traditionnelles serait un grand signe de non-respect des citoyens de notre pays (la Russie, NDLR) et de nos lois. Toute personne qui viendra pour les JO de Sotchi (l’année prochaine, NDLR) doit respecter nos lois ».  « Nous tolérons toutes les opinions et nous respectons tout le monde, mais en retour, ces personnes doivent respecter nos lois et ne pas promouvoir dans les rues les orientations  non traditionnelles ».

     Voilà une opinion difficilement pardonnable aux yeux des esprits éclairés, voilà  qui est bien pire que de tabasser une jeune fille. Gageons que« la tsarine » ne se verra pas proposer un contrat par une grande marque internationale  de soda ou de chaussures de sport.

    http://www.gollnisch.com/

  • L'antiracisme, prothèse de l'idéologie dominante...

    « L’antiracisme est à la politique ce que le « paint-ball » est à la guerre. » R.R.
    Polémia a relevé sur le site du philosophe Robert Redeker un texte, dû à sa propre plume,  qui met en pièces les faux semblants politiques et idéologiques de l’antiracisme. Nos lecteurs le trouveront ci-après.
    Il est bon de rappeler que Robert Redeker est professeur de philosophie et reconnu comme intellectuel de gauche.
    Polémia

    L’antiracisme est une prothèse destinée à donner une illusion qui comble le vide politique. Il distille à ses intoxiqués l’illusion de la politique. Ce vide est aussi bien l’effet du temps, de l’usure de l’histoire, que d’une volonté fataliste : en finir avec les idéaux de la gauche et leur substituer une sorte de substitut ludique. L’antiracisme est un opium qui laisse croire qu’il est une réconciliation de la politique et de la morale. Alors qu’il n’est ni l’une ni l’autre, ni bien sûr leur synthèse.
    L’antiracisme permet de rejouer la politique. De la simuler. De jouer à la politique. Mais auparavant la politique aura été vidée de tous ses enjeux. D’un certain point de vue le concept marxiste d’idéologie décrit bien à l’antiracisme. D’un autre point de vue, il faut le compléter par celui, issu des écrits de Jean Baudrillard, de simulation. Chez Marx, l’idéologie – le noir barbu de Trêves vise surtout, à travers ce concept, la religion – est le dispositif par lequel la bourgeoisie masque la réalité de ses intérêts derrière les idées abstraites. Mais à la différence de la religion telle que Marx la perçoit, l’antiracisme masque moins des intérêts, qu’il ne conteste pas, qu’une disparition. Au contraire même, aux temps du triomphe de l’antiracisme, les intérêts sont, parallèlement, proclamés haut et fort. L’antiracisme est à la politique ce que le paintball est à la guerre. Il crée dans l’âme des naïfs et des rêveurs l’illusion que continuent d’exister des concepts, des analyses et des projets et des combats politiques, alors que toutes ces choses ont été jetées par-dessus bord.
    Qu’est-ce que la simulation ? Jean Baudrillard en propose une bonne définition : « L’ère de la simulation est ainsi partout ouverte par la commutabilité des termes jadis contradictoires ou dialectiquement opposés ». C’est l’époque mitterandienne qui a inauguré ces commutations, mères de l’âge de la simulation : capitalisme/gauche, argent roi/gauche, luxe/gauche, gestion/gauche. Il y a évidemment, tant qu’on s’en tient à la rationalité, à la dialectique, une opposition entre la super-caste privilégiée de la galaxie du show business et du sport, voire de la mode, d’une part, et la misère des cités de banlieue, d’autre part. Or, l’antiracisme, pour assurer sa propagande, les rend commutables, chanteurs, rappeurs, acteurs et sportifs (à l’image de Lilian Thuram, de Djamel Debbouze, de Joey Starr) passant sans gêne d’un rôle à l’autre, se régalant d’être pris pour des jeunes de banlieue. Alors que la politique, la gauche, l’horizon révolutionnaire, étaient engendrés par la théorie, la pensée, l’antiracisme est engendré par l’univers du show-business et les industries du divertissent. Alors que les réformes sociales (par exemple celles de 1936) étaient imposées par la pression politique des masses, des luttes, des grèves, qui électrisaient toute la société, bref par l’Histoire, les mesures antiracistes sont imposées par le monde doré de la variété, du show-business, du cinéma, de la télévision et du sport, par les industries du divertissement, autrement dit par la simulation parodique de l’Histoire.
    Dans l’index (qui, sous la forme d’un vocabulaire philosophique occupe une quarantaine de pages) de la classique et monumentale Introduction à la philosophie marxiste due à la plume érudite et militante de Lucien Sève , philosophe communiste français officiel, le mot racisme se signale par son absence. Autrement dit, en 1980, le racisme ne passe pas encore pour un problème majeur du côté des marxistes, sans doute de la gauche en général. Aujourd’hui, il suffit d’écouter un responsable politique d’un parti de gauche, de parcourir les colonnes d’un journal de gauche, Libération ou L’Humanité, pour se rendre à l’évidence: le mot « immigré » a remplacé le mot « prolétariat », le mot « antiracisme » a remplacé le mot « communisme », le mot « racisme » a remplacé le mot « anticommunisme », le mot « islam » a remplacé l’expression « conscience de classe ». À l’insu de tous et de chacun, la gauche s’est dissoute dans l’antiracisme. Les mots « racisme », « antiracisme », « immigré », « sans-papiers » remplissent toutes les pages du quotidien communiste L’Humanité alors qu’il y a trente ans cet honneur était réservé au mot « prolétaire ».
    L’antiracisme simule et parodie les luttes sociales, il simule et parodie la gauche. Mais, si l’on sait ce que remplace l’antiracisme, il faut demander auparavant : que remplace ce à quoi dans l’imaginaire dominant l’antiracisme s’oppose, le racisme ? D’abord il se substitue à une réalité métaphysique dont notre temps, à tout le moins en Europe de l’ouest, se refuse à prononcer le nom : le mal. Plus justement : le mal moral. Les sociétés consuméristes et hédonistes, celles dont Herbert Marcuse et Gilles Lipovetsky ont dessiné les traits les plus remarquables, apparues dans le monde occidental à partir des années 60, refoulent l’usage explicite du concept de mal. « Racisme » est le mot qu’elles ont mis en circulation pour dire ce que jadis on appelait le mal moral. Une grande partie des fautes naguère rangées sous la catégorie de mal sont devenues soit anodines soit des qualités. Voici l’envie vantée par la publicité comme une vertu ! La chanson de geste de la luxure inonde les écrans et les gazettes. La trahison, l’infidélité, la perfidie sont, d’écran publicitaire en spot de réclame, de téléfilm en jeu d’avant prime-time, valorisées. La cupidité – gagnez, gagnez… – est élevée au rang de l’exemplarité morale. L’école elle-même enseigne aux élèves des lycées sous couvert de réussir à savoir se vendre ; autrement dit impose aux jeunes générations un impératif prostitutionnel. Plus : elle laisse entendre que le bien dans la vie collective se résume à une sorte de prostitution généralisée, où tout le monde se vend. Réussir, voilà la seule misérable ambition qu’elle propose aux nouvelles générations ! La dégradation des mœurs – qu’il faut entendre, insistons sur ce point, dans toute sa force inédite : cette dégradation n’est pas le résultat de vices privés, cachés, recouverts par la honte, qui prendraient le dessus en assumant la réprobation qu’elle s’attirerait, non, cette dégradation est voulue, organisée, dirigée parce qu’elle est le moteur de la société de consommation -  a vidé le mot mal de toute sa substance. C’est le souvenir de cette substance, de ce contenu, qui explique qu’un puissant tabou, plus sociétal que social, plane sur le concept de mal, paralysant son réemploi. Jusqu’ici n’existait dans les sociétés qu’un seul temps durant lequel des conduites tenues pour vicieuses étaient louées comme vertueuses : le temps de la guerre (transformation du crime en vertu à l’origine de la désillusion de Freud devant l’homme). Tuer, violer, torturer, piller, mentir – ces crimes, en époque de suspension de la paix, deviennent dignes de louange. La société de la modernité tardive a inventé de l’inédit : ce n’est plus seulement de loin en loin que le vice devient officiellement vertu, c’est, sous les formes que nous venons d’exposer, en permanence. Sous l’aspect de la morale, la société de consommation est la guerre en temps de paix, elle entretient chez les hommes un état d’esprit de mercenaire sans foi ni loi en période de paix.
    L’antiracisme s’est substitué à l’engagement, à ce que les générations des décennies cinquante, soixante, soixante-dix, appelaient dans le sillage de Sartre l’engagement. Ce que les contemporains de Sartre désignaient sous ce vocable brisait le consensus social dominant. S’engager revenait à vivre dangereusement. De grands risques accompagnaient l’engagement, en particulier ceux de la mise à l’écart, de la marginalisation, de la censure. Des événements historiques – comme la guerre d’Algérie – faisaient planer sur l’engagement les menaces de la torture et d’exécution. La censure cherchait aussi à bâillonner l’engagement. Au contraire, jamais depuis que l’antiracisme s’est substitué à l’engagement politique aucune proclamation antiraciste n’a été censurée. Plus : ces proclamations ont toujours été mises en valeur à la fois par les services de l’État et par les médias. Elles ont toujours été relayées dans les écoles. L’engagement sartrien, parce qu’il n’était pas de nature parodique, n’a jamais bénéficié de pareilles largesses de la part du système social dominant. Pour s’engager, il fallait accepter de devenir un pestiféré. Le militantisme antiraciste ne court pas de pareils dangers. S’affirmer antiraciste revient à rejoindre le consensus dominant, adhérer à l’idéologie dominante ; s’engager revenait, inversement, à rompre, à divorcer d’avec cette idéologie dominante. Quand l’engagement des années quarante, cinquante, soixante, était âpre, le militantisme antiraciste contemporain est gratifiant, en procurant l’assurance de recevoir des approbations, voire d’être couvert de lauriers. Dans certaines professions, tout spécialement celles qui touchent à l’univers du spectacle, l’antiracisme est un passage obligé pour éviter de disparaître de l’affiche. De même, l’instituteur et le professeur verront leur enseignement couvert de louanges par les autorités académiques et les parents d’élèves s’il se moule dans de la propagande antiraciste. Le militantisme antiraciste est une parodie de ce que l’engagement a été.
    L’antiracisme est le fantôme décharné de ce que fut l’engagement. L’antiracisme vole aussi la place des luttes sociales. Il en usurpe le souvenir. Dans les années trente du siècle dernier la notion de classe est sortie victorieuse de son affrontement avec la notion de race. Après la seconde guerre mondiale, toute l’attention s’est focalisée sur la lutte des classes, à tel point que le concept de révolution, dans son acception marxiste, régnait sans partage sur les consciences. Les grandes idées de la gauche – transformation de la société à partir de la destruction de l’inégalité liée à la propriété, modification des rapports de production, etc…- ont été portées par des mouvements collectifs, des « masses-en-fusion » aurait dit Sartre, des révolutions (1848, 1917, la Commune de Paris, 1936, Budapest 1956), des partis politiques, des syndicats. L’antiracisme, lui, qui a pris le relais après l’évanouissement du projet révolutionnaire, est porté par le show-business. Avec beaucoup de cynisme, ce dernier s’est installé sans vergogne à la place du peuple. Il aime à parader dans le rôle de moteur du progrès moral, à condition que celui-ci ne risque pas de se muer en revendication de  progrès social. Il lui vole la parole au peuple, il parle à sa place, il donne des leçons à sa place, des leçons de moraline ! Le show-business souffle à l’oreille du peuple ce qu’il faut penser : non que l’inégalité et les privilèges, l’exploitation abusive du travail d’autrui, c’est mal, mais que le racisme est le plus grands de tous les maux. L’antiracisme replace au centre des débats la notion qui avait été, par la gauche, écartée au profit de la notion de classe, la race. C’est pourquoi, viagra politique de la gauche, l’antiracisme occupe, sur un mode aussi parodique que stérile, la place qui fut naguère celle de lutte des classes.
    Robert Redeker  http://www.polemia.com/lantiracisme-prothese-de-lideologie-dominante/

    Quand Redeker eut les cinquante-neuf ans

  • Cachez cette démographie que je ne saurais voir !

    « Dormez braves gens… Bienvenue dans le XXIe siècle ! », une chronique de Michel Geoffroy.
    L’été est propice aux annonces sur lesquelles l’oligarchie ne souhaite pas trop insister. Les vacanciers ont en effet la tête ou l’écran ailleurs : ils ne risquent pas de trop réfléchir au soleil… Ainsi en va-t-il de la publication, peu commentée, des dernières prévisions de la population mondiale par les Nations unies (« Perspectives de la population mondiale : révision de 2012 », «  Le Monde » du 27 juillet 2013). M.G.

    Or que montre cette étude ? Que contrairement à ce que l’on nous assène depuis la fin du XXe siècle, la tendance à la croissance de la population mondiale ne diminue pas. Elle pourrait atteindre 10,9 milliards en 2100 selon les hypothèses médianes. Et cela fait même deux fois depuis 2010 que l’ONU doit revoir à la hausse ses projections.

    Retour vers le futur
    Rappelons-nous : à la fin des années 1970 commence à se répandre, dans l’opinion occidentale et en France notamment grâce aux travaux d’un certain nombre d’historiens et de démographes, le constat inquiétant de la chute de la fécondité de la population européenne et de ses conséquences inéluctables.

    En 1973, Jean Raspail avait publié chez Robert Laffont son roman prophétique : Le Camp des saints. Pierre Chaunu et Georges Suffert publient chez Gallimard  La Peste blanche en 1976, ouvrage au titre significatif. Le 12 mai 1975, l’hebdomadaire Le Point fait la une avec « La population blanche s’effondre ». Et le Figaro Magazine fera une nouvelle fois scandale chez les bien-pensants avec son numéro sur l’islamisation de la France, présentant en première page une Marianne voilée, le 26 octobre 1985.

    Les experts à la rescousse : les démographes cathodiques
    Face à ce mouvement – qui se traduit aussi par d’incontestables succès de librairie – vont apparaître comme par enchantement de gentils spécialistes médiatiques et parfois aussi, hélas, des démographes cathodiques, pour nous persuader de ne pas nous inquiéter.
    Non : la diminution du taux de fécondité serait « normale » car elle résulterait naturellement du développement économique et de l’amélioration de l’espérance de vie. D’ailleurs la fécondité se ralentirait partout dans le monde, pour la même raison. Elle a ainsi diminué en Inde, en Iran, au Brésil et en Afrique du Sud. En outre les Chinois se soumettent à la règle de l’enfant unique.
    Le Monde du 31 octobre 1996 affirme ainsi par exemple, sous la plume de Jean-Paul Dufour, que « l’explosion démographique attendue par tous n’aura probablement pas lieu (et que) la fécondité baisse partout dans le monde de manière étonnamment rapide ».
    Conclusion : dormez braves gens…

    Le doigt dans l’œil
    Or les résultats de l’étude rendue publique cet été infirment totalement ce discours lénifiant.
    La population mondiale continue d’augmenter vite partout, en particulier en Afrique sub-saharienne, du fait de taux de fécondité élevés. Malgré la croissance économique et les incitations permanentes des Nations unies, les gouvernements africains du Nord comme du Sud n’accomplissent aucun effort pour promouvoir le contrôle des naissances. La moitié de la croissance de la population mondiale d’ici 2050 devrait ainsi concerner l’Afrique. La population du Nigéria pourrait ainsi dépasser celle des États-Unis avant 2050.
    Les dernières prévisions démographiques de l’ONU montrent que les « experts » médiatiques se trompaient et que Pierre Chaunu ou le Figaro Magazine avaient raison.

    Une « erreur » politiquement correcte est une erreur… pardonnée
    « L’erreur est humaine », commente sobrement le journal Le Monde du 27 juillet 2013, sans trop pousser l’analyse cependant des origines réelles de cette « erreur » qui ressemble fort à une désinformation en bonne et due forme. Et puis on pardonne toujours une erreur, à la condition qu’elle serve une cause politiquement correcte, bien sûr…

    L’Europe inféconde
    En réalité, le seul continent où la population continue de baisser se situe bien… en Europe. Sa population devrait encore baisser de 14% d’ici à 2100 selon l’ONU.
    Mais pourquoi, au fait ?
    En Turquie, le premier ministre appelle les femmes à « avoir au moins trois enfants pour soutenir la nation » (discours à Istanbul le 8 août 2013 pour la fin du ramadan).
    Mais en Europe un tel discours serait bien sûr inenvisageable : l’avortement, le droit à la pilule du lendemain, le travail salarié des femmes, le mariage homosexuel et le métissage ne sont-ils pas érigés au rang de « valeurs », c’est-à-dire de tabous ? Et l’encouragement à la natalité européenne ne marquerait-il pas le retour de l’hydre fasciste ?

    Une réalité pire encore
    Les projections démographiques de l’ONU ne reflètent au surplus qu’une partie de la réalité. En effet, elles présentent les résultats par aire géographique : cela revient à gommer les mutations qui se produisent à l’intérieur de ces espaces ; et en particulier les conséquences de l’immigration de peuplement en Europe et aux États-Unis.
    Il suffit de se promener dans nos rues ou d’utiliser les transports publics – ce que fait rarement l’oligarchie, il est vrai – pour se rendre à l’évidence : la population de l’Europe a bien changé par rapport à 1976, quand Pierre Chaunu publiait son  cri d’alarme. Et la présence africaine se renforce manifestement – grâce, bien sûr, à l’immigration qui, comme on le sait, constitue une chance pour la France. Et elle constitue aussi une chance pour l’Europe.
    L’Union européenne ne vient-elle pas de tancer l’Allemagne qui avait eu l’audace incroyable de vouloir imposer aux demandeurs de visa de pouvoir « communiquer de manière simple dans la langue allemande » ? Une telle exigence, digne des heures-les-plus-sombres-de-notre-histoire, saperait en effet, selon les oligarques bruxellois, « l’objectif de la législation européenne qui est de faciliter le regroupement familial » (Le Bulletin quotidien du 5 août 2013) : en clair, de faire venir toujours plus d’étrangers en Europe pour organiser le « grand remplacement » programmé de sa population.

    Bienvenue dans le XXIe siècle !
    Jusqu’à la fin XIXe siècle l’Europe exportait sa population prolifique et sa civilisation dans un monde en général moins peuplé, à l’exception de la Chine et de l’Inde.
    Les Européens avaient pris l’habitude d’être les plus nombreux, les plus modernes, les plus innovants, les plus puissants et d’imprimer leur marque partout. En 1910, les deux tiers des catholiques dans le monde vivaient en Europe : l’universalisme chrétien rimait avec la promotion de l’identité européenne. Aujourd’hui, la majorité des catholiques vit dans le tiers-monde (Eléments n° 146 juillet-septembre 2013).
    En cinquante années, au cours de ce sinistre XXe siècle, les Européens ont perdu le monopole de la technique, de la puissance, de la croissance et de la fécondité.
    Cela signifie que non seulement ils se trouvent maintenant minoritaires à l’échelle de la population mondiale, mais progressivement minoritaires aussi dans leur propre pays.
    On ne remerciera jamais assez les mauvais bergers qui les ont conduits dans cette impasse.
    Européens, vous avez aimé le XXe siècle ?
    Vous allez adorer le XXIe siècle…
     Michel Geoffroy, 12/08/2013 http://www.polemia.com/cachez-cette-demographie-que-je-ne-saurais-voir/
    Voir aussi :

    L’Implosion démographique européenne face à l’explosion démographique africaine : l’Afrique déborde-t-elle sur l’Europe ?
    L’Afrique face à l’Europe : du choc démographique au choc culturel

  • Moins d’immigrés = moins d’insécurité = moins d’impôts, par Pieter KERSTENS

     

    Chacun a pu constater ces derniers mois un nombre spectaculaire d’occupations illégales, d’agressions, de meurtres et d’émeutes, partout en Europe. La très grande majorité de ces « troubles à l’ordre public » sont dus à des étrangers issus de pays lointains, mais qui nous sont imposés par les gourous du « vivre ensemble » ou les charlatans du « pluriethnique ».

     

     

    Certains de ces bonimenteurs à l’exemple d’Angela Merkel, de David Cameron et de Nicolas Sarközy avaient avoué que la société multiculturelle était un véritable échec. Pourtant rien n’a changé et la plupart des gouvernements européens s’obstinent à diluer leurs peuples dans un melting-pot à base d’immigration invasion.

     

    On pourrait donc définir cette politique de véritable génocide de nos nations. Et rares sont ceux qui osent s’y opposer. POURQUOI ? N’est-il pas grand temps de réagir ?

     

     
    En cette période de vaches maigres où tous les pays européens cherchent désespérément à équilibrer leurs budgets, avant de pouvoir réduire leurs dettes publiques, nous n’avons pas encore vu mesure structurelle importante qui permettrait d’enrayer les déficits.

     

     

    À tous les argentiers qui planchent sur les finances de 2013 et 2014, on pourrait suggérer de stopper l’afflux de clandestins d’abord, puis de limiter fortement l’immigration dans son ensemble et enfin de rapatrier dans le pays de leurs aïeux les millions d’individus qui n’ont aucune raison de séjourner en Europe et ce, aussi longtemps que le chômage ne sera pas stabilisé sous les 3% de la population active. Nos compatriotes n’ont-ils pas la priorité ?

     

     

    Et il ne faudrait pas prétexter que les nationaux refusent un travail dégradant aux yeux de certains. Pas plus tard que le 7 août dernier, des chômeurs aragonais m’ont raconté que des patrons dans la région de la Rioja (célèbre pour ses vins) préféraient donner du boulot à des Marocains (illégaux ?) plutôt qu’à des Espagnols, car ces immigrés acceptaient de travailler à moitié prix pour cueillir le raisin !

     

     

    Ces aragonais se plaignaient aussi de la multitude de vols et d’agressions commis par les gitans, ces « gens du voyage » mais réels pickpockets qui pourrissent le quotidien des citadins de la ville de Jaca. Là comme ailleurs, le laxisme des autorités est patent.

     

     

    Les bonnes âmes qui claironnent dans les médias que l’on ne doit pas stigmatiser un tel ou une telle, seraient mieux inspirées de quitter leur écran durant quelques temps et d’aller constater de visu sur le terrain ce qu’endure chaque jour la majorité de la population. Et ceci ne concerne pas seulement Marseille, Trappes ou le « 9.3 », mais toutes nos provinces et au-delà de l’hexagone…

     

     

    Les conséquences de cette immigration non désirée ont un coût exorbitant dans les différents budgets de l’État (sécurité sociale, enseignement, culture, justice ou intérieur…) et c’est ici qu’il faut agir afin de réduire le déficit, rétablir la loi et l’ordre sur la voie publique et pouvoir enfin rabaisser la pression fiscale à un niveau acceptable par tous.
  • CELUI QUI CRAQUE À PERDU

    Dans une émission, Eve Ruggieri comparait le rapeur Joe Starr à Mozart. Faut-il comparer la ritournelle entendue sur les ondes à longueur de temps à du Baudelaire ?
    C'est le nouveau cri de guerre de la France qui a remplacé « Montjoie-Saint-Denis ». Cela n'a pas empêché l'équipe « citoyenne » d'être battue par l'équipe d'Italie en finale ...
    Chaque fois que Zidane marque un but, il faut bien réaliser que cela légitime l'arrivée en France d'un million d'immigrés supplémentaires vu la puissance symbolique du sport et du foot en particulier. Tous les lobbies immigrationistes utilisent cet argument avec cynisme. Si la France avait gagné la finale, dans l'euphorie on aurait régularisé les sans-papiers. Avant, les intellectuels considéraient avec raison le foot comme débile et un abrutissement des masses. Maintenant que les équipes sont constituées essentiellement d'immigrés parce qu'ils ne peuvent sans doute pas faire autre chose, II faut y voir la preuve de leur apport à la France et au sport français. Tout va donc très vite y compris pour la pensée de gauche qui s'adapte a la situation dans le but non avoué de la destruction du fait français.
    Besancenot, symbole minable de l'extrême gauche branchée ne déclarait-il pas : « La génération Zidane est celle qui incarne le mieux l'humanité », phrase très creuse en symbiose avec l'époque.
    Pourtant, en ce qui concerne le sport, il a toujours mieux valu en faire soi-même, c'est sans doute meilleur pour la santé que de payer pour regarder un abruti milliardaire taper dans un ballon.
    Toujours est-il, une équipe nationale de football est la vitrine d'un pays et les joueurs sont des « ambassadeurs ». À propos du coup de boule donné par Zidane à un Materazzi qui n'était pas sur ses gardes, il est devenu plus important que le match même. On a entendu beaucoup de commentaires de courageux de bistrot pour qui il avait bien fait de défendre « l'honneur » des « musulmans » ! La bien-pensance salivait déjà à l'idée que l'Italien ait proféré des injures racistes, ce qui ne semble pas avoir été le cas.
    Pourtant, Zidane a aussi insulté des joueurs sur le terrain et a même traité de « hijo de puta » (fils de pute) l'arbitre uruguayen pendant la demi-finale. Cela fait partie de la guerre psychologique, une petite musique que l'on n'entend pas. Celui qui craque a perdu ...
    Patrice Gros-Suaudeau National Hebdo (2010)

  • L'immigration noire africaine : un phénomène qui s'ampliphie

    C’est le mérite de l’Institut de géopolitique des populations d’avoir consacré son colloque du 23 avril 2009 à « L’Afrique en Europe : causes, conséquences, perspectives ». La situation migratoire française se caractérise ainsi :

    - l’immigration maghrébine se poursuit ;

    - l’immigration chinoise commence ;

    - l’immigration noire africaine s’amplifie.

    L’immigration noire africaine : 1,1 million de personnes, plus de 40.000 entrées légales par an

    Les  chiffres parlent d’eux-mêmes :
    – Selon l’Institut national d’études démographiques (INED), les immigrés sub-sahariens n’étaient que 20.000 en 1962 ; ils passent à 570.000 en 2004, « soit une multiplication par 27 en plus de 40 ans ».
    – Abbas Bendali, économètre statisticien, ancien de Havas et fondateur du cabinet Solis Conseil, donne d’autres chiffres. En prenant en compte la deuxième génération, il estime à 1.080.000 le nombre de Noirs africains et à 757.000 les personnes originaires des DOM (TOM).
    Or cette population s’accroît d’autant plus rapidement que les entrées s’accélèrent et que celles-ci se féminisent.
    Le rapport de la Direction de la population et des migrations pour 2006 permet d’évaluer les entrées légales (études, migrations familiales, travail, statut accordé de réfugié et autres motifs de séjour, principalement la maladie) à 41.154 : 80% de ces immigrants venant des anciennes colonies françaises ; les autres, 20%, du reste de l’Afrique non maghrébine.
    Et la féminisation de cette immigration s’accentue :
    – parce que les femmes sont désormais concernées par l’immigration de travail (clandestine ou non) dans les services à la personne ;
    – parce qu’elles utilisent de plus en plus souvent le subterfuge de la demande d’asile politique ;
    – parce que l’ « immigration nuptiale » les concerne au premier chef.

    Or il s’agit généralement de l’entrée de femmes en âge d’être mères et au taux de fécondité élevé (plus de trois enfants par femme pour les primo arrivantes).
    Ceci est préoccupant : car, comme le montrent les difficultés scolaires, les violences de bandes dans les transports et les cités, sans même parler de la persistance de la polygamie (180.000 personnes concernées en France) et de l’excision, l’intégration des populations noires africaines se fait mal.
    Le principe de précaution devrait donc conduire à interrompre ce processus migratoire.
    Nous présentons ici la communication de Jean-Yves Le Gallou :

    « L’immigration noire africaine : un phénomène qui s’amplifie. »

    Pour introduire cette communication, permettez-moi quelques remarques liminaires :
    L’immigration noire, une immigration moins connue que l’immigration maghrébine.

    1/ Travail, famille, nuptialité : les trois vagues d’immigration

    D’abord l’immigration noire africaine est moins bien connue, moins documentée en tout cas, que l’immigration maghrébine ; celle-ci est de loin (je laisse ici de côté l’immigration européenne, bien sûr) la plus nombreuse et la plus ancienne. Il est toutefois intéressant de tirer brièvement des leçons historiques de cette immigration maghrébine.

    Cette immigration maghrébine a connu trois vagues successives :

    – une vague d’immigration de travail, à la fin des années 1960 et au début des années 1970 ; immigration pour partie régulière et pour partie clandestine ; la partie clandestine étant rapidement régularisée ;

    – une vague d’immigration familiale dans la foulée des décisions prises par le couple exécutif Giscard/Chirac (1) en 1975 ; les épouses, les enfants, les mères et les soeurs sont alors venus rejoindre en France les hommes précédemment immigrés ;

    – une vague d’immigration nuptiale, à partir des années 1992/95 ; arrivés à l’âge de se marier, beaucoup d’immigrés de la seconde génération (surtout les jeunes hommes d’ailleurs) vont chercher leur conjoint dans le pays d’origine de leurs parents et le font ensuite venir en France.

    L’immigration maghrébine reste en 2007 (2) la première immigration : avec 60.501 titres de séjour, soit très précisément le tiers des 180.736 nouveaux titres de séjour délivrés. Pour près des trois quarts (72%), ces droits au séjour sont accordés au titre de l’immigration nuptiale ou familiale.

    Or, loin de mieux s’intégrer au fur et à mesure que la durée de sa présence s’accroît, cette immigration maghrébine se rapproche, au contraire, et de plus en plus, de sa culture d’origine ; et ses revendications communautaires se multiplient : constructions de mosquées, exigences de repas hallal, pratique de plus en plus impérative du Ramadan, demandes de cimetières confessionnels.
    (« Les Musulmans en France, une minorité de plus en plus nombreuse et de plus en plus visible »http://www.polemia.com/article.php?id=1713

    2/ Immigration : les médias-mensonges rendent les faits difficiles à objectiver

    Ma deuxième remarque préliminaire soulignera la difficulté qu’il y a à apprécier objectivement les faits en matière d’immigration. Avec la complicité d’experts complaisants, l’opinion est constamment abreuvée de médias-mensonges, parfois contradictoires d’ailleurs. Ainsi, pour l’immigration maghrébine hier et pour l’immigration noire aujourd’hui, deux discours médiatiques se sont succédé :

    Premier discours : l’immigration est arrêtée et les immigrés s’ « intègrent » ; la première affirmation joue sur la confusion entre « étrangers » et « immigrés ». Or, quand il entre 180.000 étrangers supplémentaires (comme en 2007) et que 150.000 résidents étrangers accèdent à la nationalité française, le solde statistique du nombre des étrangers est quasiment nul ; mais la réalité de l’immigration, elle, a progressé ; surtout que, loin de s’assimiler à la société d’accueil, une large majorité des immigrés non européens se regroupent par affinités ethniques et civilisationnelles.

    Dans un deuxième temps, le média-mensonge s’inverse : les mêmes qui affirmaient que l’immigration est arrêtée se mettent brutalement à grossir les chiffres des « minorités visibles », c’est-à-dire non européennes, pour revendiquer pour elles des places au soleil.

    Ceci rend difficile une appréciation sereine de la réalité. Je vais pourtant m’efforcer de répondre à la question suivante : Combien y a-t-il de Noirs africains en France ?

    570.000 immigrés sub-sahariens, en 2004 ?

    Côté INED et INSEE, la tendance est toujours à l’euphémisation du phénomène migratoire. Paru en janvier 2009, le numéro 452 de Population et sociétés (3) titre « Les migrations d’Afrique sub-saharienne en Europe : un essor encore très limité » ; et d’affirmer qu’en 1999, clandestins compris, il y aurait eu en France 450.000 immigrés (c’est-à-dire étrangers et Français nés étrangers à l’étranger) sub-sahariens (4).

    Population et sociétés note toutefois une forte accélération du phénomène migratoire :

    – les immigrés sub-sahariens n’étaient que 20.000 en 1962 ; ils passent à 570.000 en 2004, « soit une multiplication par 27 en plus de 40 ans » ;
    – et « entre 1994 et 2004 la part des immigrations en provenance d’Afrique sub-saharienne est passée de 10% à 17% de l’ensemble des entrées », notamment du fait de nombreuses régularisations.

    Toutefois, ces chiffres ne représentent manifestement qu’une partie de la réalité : Le Monde du 25 novembre 2008 annonce que « fort de ces 100.000 ressortissants installés dans l’Hexagone, Bamako a toujours refusé (…) de signer l’accord sur l’immigration concertée que Paris lui propose avec insistance ». Il est vrai que Montreuil est la deuxième ville malienne du monde…

    1,1 million de Noirs africains, 2 millions de Noirs

    En fait, les statistiques officielles sur les « immigrés » ne représentent pas la réalité ethnoculturelle pour au moins trois raisons : elles sous-estiment le nombre des clandestins ; elles ne prennent pas en compte la seconde génération immigrée, née en France et binationale, française au regard du Code de la nationalité française, noire africaine au regard du Code de la nationalité du pays d’origine ; enfin, elles ignorent la troisième génération.

    Abbas Bendali, économètre statisticien, ancien de Havas et fondateur du cabinet Solis Conseil, donne d’autres chiffres (5). En partant des statistiques de l’INED et de l’INSEE mais en prenant en compte la deuxième génération, Abbas Bendali estime à 1.080.000 le nombre de Noirs africains et à 757.000 les personnes originaires des DOM (TOM) ; soit, si l’on accepte la terminologie du CRAN (Conseil représentatif des associations noires de France), 2 millions de Noirs présents en métropole.

    L’immigration noire africaine représenterait donc 3% de la population métropolitaine. Mais plus encore que son nombre en valeur absolue, c’est la dynamique de son développement qui doit être prise en compte :
    – c’est cinquante fois plus qu’en 1960 ;
    – et c’est une immigration qui se renforce rapidement.

    Plus de 40.000 entrées légales par an

    Observons d’abord que l’INED et l’INSEE estiment entre 9 et 11% le pourcentage d’immigrés, présents en France, en provenance d’Afrique sub-saharienne ; or, en 2004, ces mêmes immigrés représentaient 17% des entrées légales nouvelles.

    Des entrées qui semblent en voie d’accélération rapide. Le rapport de la Direction de la population et des migrations pour 2006 permet d’évaluer les entrées légales (études, migrations familiales, travail, statut accordé de réfugié et autres motifs de séjour, principalement la maladie) à 41.154 : 80% de ces immigrants venant des anciennes colonies françaises ; les autres 20% du reste de l’Afrique non maghrébine. Ce rapport, qui est encore disponible sur Internet (6) mais dont la version papier a été pilonnée, n’a pas d’équivalent aussi détaillé pour 2007 et 2008.

    La dynamique de l’immigration clandestine africaine

    Une partie de ces nouveaux immigrés légaux est issue de la clandestinité. Or celle-ci puise sa source :

    – dans les entrées de court séjour, non suivies de départ ; or le nombre de visas accordés à des ressortissants des pays africains, hors Maghreb, s’établit à un niveau élevé : 306.234 (7) en 2007, un chiffre voisin de celui accordé aux ressortissants des pays du Maghreb (337.734) ;

    – dans les demandes de statut d’asile politique ; statut refusé dans 80 à 90% des cas mais créant des « déboutés du droit d’asile » rarement reconduits à la frontière ; or les demandeurs d’asile africains sont très nombreux : 7.075 en 2007 (8) en prenant seulement en compte les principaux pays concernés : la Mauritanie, le Soudan, la Corne de l’Afrique, la Guinée Conakry, le Nigeria, l’Angola, la Côte d’Ivoire et surtout les deux républiques du Congo. Un phénomène qui semble avoir pris une ampleur supplémentaire en 2008 : sur les dix premiers mois de 2008, le nombre total de demandes reçues par l’Office français pour la protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) a progressé de 15,4% par rapport à l’année précédente ; et les progressions les plus fortes concernent, là aussi, des pays d’Afrique : les Comores (par 15 fois), le Mali (par 6 fois), la Guinée (par 1,27 fois) (9).

    Le séjour irrégulier : une voie pérenne d’immigration

    S’agissant de l’Afrique Noire, le séjour irrégulier est une voie importante d’une immigration qui tend à devenir pérenne et croissante :

    – d’abord parce que les clandestins finissent souvent par être régularisés (à hauteur de 30.000 régularisations annuelles) : cette politique encourage la venue de nouveaux clandestins ;

    – ensuite parce que, dans le souci d’obtenir plus facilement des gouvernements africains des autorisations de réadmission (des clandestins reconduits à la frontière), le gouvernement français a négocié des accords avec certains pays  (le Gabon, le Sénégal, le Congo, le Bénin, le Burkina Faso) ; ces accords ouvrent de nouvelles voies d’immigration légale. Or il est faux de croire que les régularisations et l’immigration légale tarissent les flots d’immigrés clandestins ; en effet, la main d’oeuvre clandestine reste la plus docile et la moins payée, elle est donc économiquement la plus compétitive. Ainsi le gouvernement Jospin procéda de 1997 à 1999 à de nombreuses régularisations d’étrangers clandestins, en particulier africains ; cela s’accompagna d’une poursuite des entrées clandestines et d’un taux de chômage important des résidents légaux : à hauteur de 36,80% en 1999 pour les Africains des ex-colonies françaises (10).

    Une féminisation croissante de l’immigration africaine

    L’immigration africaine, qui est pour partie une immigration de travailleurs (clandestins ou non), reste à majorité masculine. Elle est toutefois plus fortement féminisée que l’immigration maghrébine à ses débuts, pour au moins trois raisons :

    – Les emplois occupés dans le bâtiment ou la restauration sont principalement masculins ; il n’en va pas de même dans les services à la personne (ménagers ou de soins) ; il y a là un important volant d’emplois africains féminins. D’ailleurs, les campagnes médiatiques en faveur de la régularisation des clandestins qui ont longtemps été centrées sur les hommes concernent désormais les femmes : Ana Azaria, présidente de Femmes-égalité, a triomphalement annoncé, le 8 mars dernier, la régularisation de 93 « travailleuses sans papiers » (11) et souligne que les demandes pour les emplois de gardes d’enfants et des personnes âgées étaient élevées ;

    – Les femmes sont de plus en plus nombreuses à être candidates à l’asile politique (plus de 35% des demandeurs), en particulier parmi les demandeurs en provenance de pays africains ; de nombreuses femmes font valoir leur demande d’asile au titre de la « protection subsidiaire » et avancent des risques de mariage forcé, de mariage polygame ou d’excision pour les fillettes, une « protection subsidiaire » qui pourrait avoir des conséquences démographiques considérables si les déclarations de Nicolas Sarkozy en date du 29 mai 2007 étaient mises en oeuvre : « A chaque femme martyrisée dans le monde, je veux que la France offre sa protection en lui donnant la possibilité de devenir française. »

    – enfin, l’ « immigration nuptiale » est la troisième cause de féminisation de l’immigration ; par « immigration nuptiale » nous entendons les « conjoints de Français » qui rejoignent leur épouse (ou plus généralement époux) en France, l’époux français étant généralement un binational qui a choisi de se marier avec un ressortissant du pays d’origine de ses parents. En 2005 plus de 80% des 13.974 (12) bénéficiaires africains (hors Maghreb) d’un titre de séjour « vie privée et familiale » étaient dans ce cas. Cette « immigration nuptiale » est en pleine explosion : ainsi, de 1994 à 2005, le nombre des mariages entre un Français et un(e) ressortissant(e) du Cameroun, de Côte d’Ivoire, du Mali ou du Sénégal a progressé de 288% (13). Ceci se conclut souvent par des accessions à la nationalité française : de 2003 à 2007, 13.989 Malgaches, Camerounais(es), Sénégalais(es) et Ivoirien(nes) ont ainsi accédé à la nationalité française.

    Cette féminisation globale de l’immigration africaine est lourde de conséquences démographiques car elle concerne principalement des jeunes femmes en âge d’être mères et avec un taux de fécondité, y compris en France, élevé (de l’ordre de 3 enfants par femme) (14).

    Les difficultés d’intégration de l’immigration noire africaine

    Dans Immigration : l’illusion de l’intégration, Polémia a montré que, loin de s’intégrer, beaucoup d’immigrés avaient tendance à se réenraciner dans leur culture et leur civilisation d’origine. Cela a été amplement démontré s’agissant des immigrations maghrébines :http://www.polemia.com/article.php?id=1730.
    Ceci est vrai aussi des populations noires africaines.

    Celles-ci contribuent, comme beaucoup de Maghrébins, au développement de l’islam et aux revendications identitaires islamiques : même si tous les Africains noirs ne sont pas musulmans – certains étant animistes, d’autres chrétiens, parfois catholiques, de plus en plus souvent baptistes –, néanmoins l’immigration africaine noire est l’une des causes du développement en France des sectes protestantes baptistes et de l’islam des banlieues.

    La polygamie concerne 180.000 personnes en France

    Certaines ethnies africaines apportent avec elles des pratiques qui ne vont pas sans poser de problèmes familiaux et sociaux ; tel est le cas de la polygamie qui concerne entre 8.000 et 15.000 ménages selon le ministère des Affaires sociales, 10.000 selon l’INED en 1995 ; de 10.000 à 20.000 selon le ministère de l’Intérieur ; des chiffres sous-estimés puisqu’en avril 2008 le Secrétariat général de l’immigration estime à 180.000 le nombre de personnes vivant en France dans des familles polygames (15). Un ministre de la République, Gérard Larcher, aujourd’hui président du Sénat, attribua même aux enfants des familles polygames une responsabilité majeure dans les émeutes de l’automne 2005. Quelle qu’ait été la réalité des faits, il est clair que la polygamie africaine ne va pas sans créer des difficultés aux bailleurs sociaux et aux habitants des HLM.

    L’excision : une pratique africaine présente en France

    D’autres ethnies africaines, venant du Mali, de Guinée, du Soudan ou de la Corne de l’Afrique ont apporté avec elles la pratique de l’excision qui heurte profondément les sensibilités européennes.

    Selon la revue de l’INED, Population et sociétés (16), « le nombre de femmes concernées en France reste mal connu ; les mutilations sexuelles touchent des migrantes mais aussi des enfants nés en France de parents originaires des pays où l’excision est encore pratiquée (…). Le seul chiffrage possible concerne la population adulte âgée de 18 ans ou plus. Moyennant quelques hypothèses, on peut estimer qu’il y a en France, en 2004, environ 50.000 femmes adultes excisées ». Et il reste courant que des fillettes nées en France soient encore aujourd’hui excisées, soit en France, soit dans le pays d’origine de leurs parents. Une dizaine d’hôpitaux et de cliniques françaises proposent même des chirurgies réparatrices. Le gouvernement a d’ailleurs lancé, le 14 avril 2009, une campagne nationale de communication pour lutter «contre les mariages forcés et les mutilations sexuelles». Malheureusement, la campagne gouvernementale contre ces « gestes de barbarie », commence par l’énoncé d’une contrevérité : fustigeant ces «archaïsmes» et ces «pratiques d’un autre âge», Valérie Letard, secrétaire d’Etat à la Solidarité, n’hésite pas à affirmer (17) : « Mariages forcés et mutilations sexuelles (…) ne sont pas l’apanage d’une culture particulière (…). Je me refuse à stigmatiser une catégorie sociale et religieuse. » Ce qui est évidemment un déni de réalité car ces pratiques mutilantes sont ethniquement identifiées comme étant celles de certaines populations d’Afrique Noire.

    Constances et diversités des cultures africaines

    Indépendamment de la polygamie et des mutilations sexuelles, la culture africaine présente des particularités qui, sans être spécialement choquantes pour un esprit européen, n’en posent pas moins des problèmes de cohabitation des mentalités.

    Ainsi la revue officielle du ministère de l’Intérieur, Civique (18), n’hésite pas à légender ainsi une photo : « Les prostituées africaines par peur de la magie ne parlent pas aux policiers. » Et dans une étude publiée par le ministère de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, M. Kabangu Muanza (19), docteur en psychologie du travail, souligne les traits principaux de la culture africaine. Il évoque notamment : l’esprit communautaire, la domination masculine, la parenté élargie (plus sociale que biologique), l’oralité, le rapport incertain au temps. Tous ces traits sont en soi respectables mais leur confrontation avec la société française individualiste, de règle écrite, à parenté réduite et à maîtrise du temps ne sont pas sans poser des problèmes : tant dans les rapports de voisinage que d’emploi.

    A fortiori par rapport aux normes légales : ainsi l’exigence d’un séjour régulier, limité dans le temps, fondé sur des écrits authentiques et n’ouvrant des prestations qu’à des individus dûment répertoriés, se comprend bien dans une logique française ; beaucoup plus mal dans une logique africaine. La clandestinité pénalement répréhensible au regard des lois françaises n’est pas forcément comprise de la même manière par beaucoup d’immigrés africains. D’où de nombreuses fraudes sociales et la sur-occupation de nombreux appartements créant évidemment des conflits avec la population d’accueil.

    Immigration noire africaine, irrespect de la loi et violences

    Selon les statistiques pénitentiaires, au 31 décembre 2006 il y avait dans les prisons françaises 1.827 étrangers africains (hors Maghreb) (20) détenus, soit 3% de la population pénale. Or, selon les statistiques officielles, les étrangers noirs africains ne représentent que 0,6% de la population française. Ils ont donc un taux de détention cinq fois supérieur à la moyenne des résidents français. Toutefois ces chiffres mesurent imparfaitement la situation. En effet, toujours selon les statistiques pénales, les étrangers non européens représentent moins de 15% des détenus… alors que plus de 50% des prisonniers sont musulmans (21). Dans les faits, les prisons françaises sont très fortement occupées par les immigrés de la seconde, voire de la troisième génération, juridiquement français grâce à la bi-nationalité mais principalement d’origine maghrébine ou noire.

    Lors des émeutes de 2005 (à la suite de la mort accidentelle de deux jeunes immigrés entrés frauduleusement dans un transformateur électrique) comme de 2007 (à la suite de la mort dans une collision de la route de deux jeunes immigrés conduisant illégalement une mini-moto), les jeunes Noirs africains furent nombreux parmi les émeutiers. L’un des ministres du gouvernement Villepin, Gérard Larcher, fit indirectement allusion à l’origine raciale de beaucoup d’émeutiers en parlant « d’enfants de polygames ».

    La réalité est effectivement là : dans les émeutes qui bouleversèrent les banlieues en 2005 (affaire de Clichy-sous-Bois) et en 2007 (affaire de Villiers-le-Bel) beaucoup de jeunes originaires d’Afrique Noire jouèrent un rôle important. Tout comme dans les bagarres de bandes et les agressions de lycée, ce qui explique l’évocation fréquente dans les faits divers d’armes exotiques comme la machette. Il y a là incontestablement un souci majeur en termes de sécurité publique qu’un nouveau dispositif législatif ne parviendra pas à régler.

    Immigration noire africaine : emprise physique des bandes et domination psychologique

    Même si le phénomène est difficile à quantifier, tout concourt à créer le sentiment d’une domination physique africaine dans les banlieues et les transports publics.

    Il y a d’abord, dans les collèges, une plus grande précocité physiologique des jeunes Africains par rapport à leurs condisciples européens. Il y a aussi le regroupement fréquent des jeunes Africains en bandes. Certes, il arrive que certaines bandes soient ethniquement mixtes mais elles ont comme chef un immigré d’origine dans la quasi-totalité des cas.

    A cela il faut ajouter le recrutement préférentiel par les grandes surfaces commerciales de vigiles d’origine africaine. Tout se passe comme si, au nom de « l’antiracisme », un Blanc pouvait difficilement surveiller un Noir alors qu’a contrario un Européen pouvait difficilement se soustraire au contrôle d’un Africain, sauf à courir le risque de s’exposer à l’accusation de racisme.

    Ajoutons qu’il y a souvent une relation entre les vigiles et les bandes, les supermarchés et les sociétés de sécurité recrutant parfois leurs gardiens parmi les groupes susceptibles de les spolier, et dont ils achètent ainsi la « protection », renforçant de fait l’emprise des bandes sur les territoires, et au-delà même de leurs territoires puisque les magasins situés dans les quartiers à large majorité européenne sont aussi souvent « protégés » par des agents de sécurité noirs. A contrario, les jeunes Blancs se trouvent de fait éliminés des métiers de la protection et de la sécurité et n’ont pas l’occasion d’acquérir les techniques de défense.

    Ce déséquilibre est renforcé par les images véhiculées par les médias : notamment lors des spectacles sportifs qui mettent délibérément en avant les joueurs issus d’Afrique, sans que cela soit techniquement justifié. Ainsi, lors de la Coupe du monde de 2002, l’équipe de France principalement composée de joueurs noirs avait été éliminée par l’équipe du Danemark exclusivement composée de joueurs européens.

    L’impact des vedettes sportives est ensuite démultiplié par les images publicitaires qui les marchandisent. Ainsi, alors que la société européenne se féminise (22), tout est fait pour associer l’image du Noir et celle de la virilité, les attitudes viriles des jeunes Blancs, quand elles subsistent, étant souvent l’objet d’une stigmatisation de la part des médias et de l’appareil d’Etat, au nom, là encore, de la lutte contre le racisme. Les rares bandes ethniques blanches, vite qualifiées de « skinheads », sont l’objet d’une répression sélective particulièrement sévère.

    Immigration noire : culpabilisation et emprise sur les esprits 

    La présence en France d’une population noire de plus en plus nombreuse s’accompagne d’une culpabilisation croissante des Français au nom du souvenir de la colonisation et de l’esclavage. Député de Guyane, Christiane Taubira a même fait voter une loi mémorielle sur le modèle de la loi Gayssot. Et le CRAN (Conseil représentatif des associations noires) s’est constitué sur le modèle du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France). Les éléments les plus actifs, ou les plus visibles médiatiquement, de la population noire développent désormais une logique victimaire culpabilisatrice et revendicatrice.

    Ils bénéficient aussi de puissants relais politiques et médiatiques. Signataire de l’ « appel pour l’égalité réelle des chances », Carla Bruni-Sarkozy affirme : « Oui, il faut faire émerger l’immense potentiel de la nouvelle France. Pendant des années j’ai été une marraine de SOS-Racisme, j’ai aimé cette société multiculturelle, cette mini-France des potes. (…) La reconnaissance des cités par le pouvoir ne suffit pas. Les gens des cités doivent devenir le pouvoir, eux aussi. » (23)

    La politique de discrimination positive y contribue, notamment dans le domaine médiatique. C’est ainsi qu’en septembre 2006, Harry Roselmack fut choisi comme présentateur du Journal du soir de TF1, en tant que Noir. Dans le prolongement de cette logique, la politique de discrimination positive est intensément pratiquée au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). Michel Boyon, son président, se félicite ainsi de sa composition : « Aujourd’hui, cinq de ses membres [du CSA] sont des femmes : trois sont issues de la diversité » (24). Effectivement, Christine Kelly et Emmanuel Gabla ont été choisis en tant que Noirs. Représentants 3% de la population française, les Noirs détiennent ainsi 22% de la représentation au CSA. Une situation dont le CRAN et le Club Averroès se sont félicités.

    Certains toutefois trouvent qu’il faut aller plus loin encore. Claire Frachon, coordinatrice de l’ouvrage Médias et diversité, explique ainsi au site français Afrik.com : « Il faut (…) encourager les fictions. Encourager (…) des comédies qui mettent en scène des personnages issus de la diversité et qui traitent avec humour des sujets sensibles (…). Il faudrait donc faire changer les contenus. » (25). La volonté de prise de contrôle des esprits est ainsi clairement affichée.

    L’immigration noire apparaît ainsi en pleine expansion : démographique et psychologique, sociologique et politique. On comprend, dans ces conditions, qu’à peine nommé ministre de l’Immigration M. Besson ait pu, dans l’une de ses toutes premières déclarations, parlé de « l’invasion venue d’Afrique » (26). Un lapsus révélateur !

    Un changement de politique est-il possible ?

    Oui : mais à condition de revenir au réel et de changer de paradigmes idéologiques. Voici les lignes de force qui devraient être retenues :

    – Regarder la réalité honnêtement ;
    – Appliquer le principe de précaution aux politiques migratoires ;
    – Eviter l’intégration à rebours et protéger les « minorités majoritaires » ;
    – Affirmer sans complexe les valeurs civilisationnelles de la majorité des Français.

    Jean-Yves Le Gallou
    Institut de géopolitique des populations
    Communication du 23 avril 2009 http://www.polemia.com

    Notes : (1) Voir Yves-Marie Laulan, Le Couple Giscard-Chirac/ Deux années de plomb qui amorcent le déclin : 1974/1976 :http://www.polemia.com/article.php?id=1850(2) Rapport au Parlement du Comité interministériel de contrôle de l’immigration pour 2007 :http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/094000036/0000.pdf(3) http://www.ined.fr/fr/ressources_documentation/publications/pop_so(4) Compte tenu des différences de définition statistique nous évoquerons dans cette étude les Africains hors Maghreb comme sub-sahariens ou nous distinguerons hors Maghreb les ressortissants des ex-colonies françaises et les autres Africains.(5) http://www.afrik.com/article16248.html(6) http://dl.free.fr/getfile.pl?file=/KhhYbZSh(7) Rapport au Parlement, op. cit. (8) Rapport au Parlement, op. cit.(9) Rapport annuel de l’OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides) :http://www.ofpra.gouv.fr/documents/Rapport_OFPRA_2007_BD.pdfhttp://www.ofpra.gouv.fr/documents/OFPRA_Rapport_2005.pdf(10) INSEE, Recensement de population.(11) AFP, 9 mars 2009.(12) Haut Conseil à l’Intégration. Rapport statistique pour 2005 :http://www.hci.gouv.fr/IMG/pdf/RAPPORTStat2006.pdf(13) Rapport au Parlement sur le contrôle de l’immigration pour 2007 :http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/074000232/0000.pdf(14) « Des indices de fécondité différenciés selon les communautés d’origine : facteurs et conséquences », par Philippe Bourcier de Carbon : http://www.polemia.com/article.php?id=1272(15) Selon Francis Etienne, directeur de l’Immigration, déclaration devant les anciens élèves de l’ENA, le 23 mars 2009.(16) N° 438, octobre 2007.(17) http://www.travail-solidarite.gouv.fr/actualite-presse/breves/presentation-campagne-communication-lutte-contre-mariages-forces-excision.html(18) Numéro de juin/juillet 2008.(19) « L’immigration africaine en France : ses diversités et ses constantes culturelles »http://casnav.scola.ac-paris.fr/util/telechargement.php?chemin=conf&Fichier_a_telecharger=immigration_africaine.pdf(20) Statistiques pénitentiaires.(21) Selon Pascal Clément, garde des Sceaux, le 16 septembre 2006.(22) Voir Eric Zemmour, Le Premier Sexe :http://www.polemia.com/article.php?id=1196(23) Le Journal du dimanche, 8 novembre 2008 :http://www.lejdd.fr/cmc/societe/200845/carla-bruni-sarkozy-il-faut-aider-les-elites-a-changer_163651.html(24) Le Figaro, 3 février 2008.(25) http://www.afrik.com/article16286.html(26) Le 25 janvier 2009 :http://www.liberation.fr/politiques/0101314791-l-invasion-venue-d-afrique-le-vilain-lapsus-d-eric-besson