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immigration - Page 1437

  • Ces jeunes Français partis faire le Jihad semblaient bien intégrés

    Lu dans Islam Confidentiel :

    "Le reportage consacré par Nice-Matin à « ces jeunes Azuréens qui font le djihad » (édition du 18 novembre 2013) fait froid dans le dos. Selon notre confrère, une dizaine, au moins, de jeune adultes de la région niçoise sont partis, « du jour au lendemain », à la fin du mois de septembre, faire le djihad en Syrie. Si l’affaire éclate, c’est que des mamans ont décidé de parler. Le secret de famille devenait trop lourd à porter. On notera que ce sont des mères, et non des pères, qui brisent le silence.

    Le témoignage le plus poignant est celui de Samia. Elle a la cinquantaine. Son fils Farid, tout juste majeur, lui a dit qu’il voulait voir Istanbul. Un matin, il est parti. Elle ne sait pas comment il a financé son voyage. Quelque temps plus tard, elle a trouvé une lettre dans sa boîte. Non affranchie. Quelqu’un l’avait déposée à Saint-Laurent-du-Var. Elle n’a jamais su qui. Dans cette lettre, dont elle a reconnu l’écriture, il lui disait la vérité. Il était parti en Syrie, à Alep. « Je vais me battre pour le djihad, contre ceux qui tuent nos frères. Je le fais pour Allah et pour vous tous. Si je devais mourir ici, 65 de mes proches iront automatiquement au paradis grâce à mon martyr. » Depuis, elle a eu au téléphone ce fils qu’elle connaissait fêtard et qui n’était de culture musulmane que par tradition familiale. Elle ne le comprend plus. « On lui a mangé le cerveau. » Un jour qu’elle lui demandait de revenir, il l’a traitée de « juive ». Mais une autre fois, il a pleuré. 

    A la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), on nous avoue que les services de renseignement sont impuissants à empêcher ces départs. A quel titre, d’ailleurs ?"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/12/ces-jeunes-fran%C3%A7ais-partis-faire-le-jihad-semblaient-bien-int%C3%A9gr%C3%A9s.html

  • Cette immigration clandestine qui déferle…

     

    201 structures criminelles ont été démantelées en 2013 sur l’ensemble du territoire par la police aux frontières (PAF), dont 31 d’envergure internationale mises au jour par l’Office central pour la répression de l’immigration irrégulière et de l’emploi d’étrangers sans titre (Ocriest).

     

    En ce moment, ce sont des centaines de Tunisiens, de Syriens et de Libyens qui passent en voiture ou par camions par la Turquie, les Balkans, la Grèce ou l’Italie en échange de 2.000 à 3.000 euros par personne. Les immigrés de cette provenance représentent près d’un tiers des clandestins interpellés par les forces de l’ordre. 2298 Tunisiens ont été appréhendés l’année dernière traversant la frontière depuis l’Italie.

     

    Des organisations criminelles asiatiques font également transiter des immigrés clandestins par avion jusqu’au Sri Lanka, puis vers l’Afrique, où les clandestins sont «stockés» momentanément au Togo ou au Bénin, avant d’être envoyés dans l’espace Schengen. Actuellement, les Chinois déboursent jusqu’à 20.000 ou 30.000 euros pour un voyage vers Paris. Un tarif qui grimpe à plus de 60.000 euros pour une formule «VIP», avec accompagnateur, faux passeports de qualité exceptionnelle et garantie d’arriver en Europe quitte à s’y prendre à plusieurs reprises

     

    Les filières africaines relèvent plus du bricolage qui, sous couvert d’associations culturelles bidons, font par exemple transiter vers la France des orchestres formés de «musiciens» et de chanteurs très « amateurs ».

     

    La police fait appel à près de 200 interprètes parlant le wolof, le mandarin, le wenzhou, l’hindi, l’arabe, le panjabi ou le russe, pour procéder aux auditions.

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  • Le crépuscule des traîtres

     

    A défaut de faire face aux vrais défis qu’impose à notre pays une crise sans précédent, le gouvernement continue à traquer les Français qui ont l’impression de plus en plus insistante que notre pays n’a plus de protecteurs naturels.

     

    Le rapport qui fait tant couler d’encre ces jours-ci et provoque aujourd’hui des reculades prudentes n’est que l’expression d’une idéologie au pouvoir qui a décidé de tirer un trait définitif sur ce qui constitue les racines et la réalité de notre patrie. La dispute autour du voile et de la laïcité qui divise les socialistes et a fait réagir la droite parlementaire n’est à nos yeux qu’un combat marginal et pétri des variantes idéologiques qui veulent toutes finalement la même chose : faire du passer table rase.

    Michèle Tribalat, esprit indépendant aiguisé, fait quant à elle plus justement remarquer que : « La création d’un délit de harcèlement racial serait là pour "contraindre à la non désignation" des origines. La différence serait partout, mais il ne faudrait jamais l’incarner dans le langage. M. Ayrault poursuit sur la lancée de ses prédécesseurs puisque je vous rappelle que le modèle d’intégration européen adopté par l’UE en 2004 est déjà un modèle multiculturaliste. [ … ] Tout ce qui rendait familière la vie ordinaire est frappé d’incertitude. Aucun héritage n’est à préserver. »

    On est quand même frappé par ce mystère sémantique qui consiste à exiger la reconnaissance de toutes les cultures, on parle d’accepter la « diversité », du « droit à la différence », mais de ne surtout pas l’évoquer, ni d’en tenir compte. Autrement dit, vous n’existez pas par votre vie, votre histoire, votre culture, vos croyances, mais par la loi.

    On voit bien que, dans ce contexte, les choses ne se passent pas comme prévu, c’est à dire, une espèce de métissage laïque et obligatoire, mais que la nature ayant horreur du vide, ce sont les cultures fortes et communautaristes qui avancent dans un ventre mou.

    Le « pouvoir » semble d’ailleurs prendre acte de cette réalité en reculant devant l’islamisation, (revoilà l’affaire du voile) laquelle à tout prendre vaut mieux qu’un retour aux valeurs obscurantistes d’une France arc-boutée sur son baptême et ses valeurs fondatrices.

    Les laïcistes qui préconisent un système légaliste uniformisant, fondé sur les valeurs de la révolution française, ne sont que les naïfs complices de ce qu’ils dénoncent par ailleurs. Une France fondée sur la perte de mémoire et des racines spirituelles ne résistera pas à la poussée islamique.

    L’immigration massive dans un pays atone ne peut, dans un tel contexte, qu’imposer son fait religieux et …politique.

    Tout converge, et je comprendrais que n’importe quelle puissance étrangère à tendance supranationale ne puisse que se féliciter de la chute d’une nation jadis si forte et si indépendante.

    La France n’a plus de protecteur. En a-t-elle eu depuis que la république à été instaurée ? Malgré des sursauts de survie naturelle qui mobilisèrent dans des moments graves les patriotes, force est de constater que la république n’a jamais défendu notre pays. Certains hommes ont agi, malgré elle, mais on voit aujourd’hui avec les socialistes qui se disent les vrais, voire les seuls républicains et qui délivrent ou retirent aux partis de la droite honteuse les brevets de républicanisme selon les alliances électorales contractées, que nous arrivons au terme du processus de dissolution et d’abandon de notre pauvre pays.

    Mais la France ne se laissera pas éradiquer aussi facilement. Les Français se réveillent, et un vent de révolte se lève. Le moment est-il enfin venu de renverser ce système nuisible bâti sur l’esprit de trahison ?

    Finissons en avec la République, dont le socialisme actuel n’est que l’ultime maladie vénérienne, et conduisons à Reims notre protecteur naturel, le descendant de Saint Louis, Roi de France.

    Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-crepuscule-des-traitres

  • Malika Sorel-Sutter : « Une véritable police de la pensée »

    INTERVIEW - Pour Malika Sorel-Sutter, ancien membre du Haut Conseil à l’intégration, le rapport sur l’intégration remis au premier ministre est « une rupture assumée avec l’héritage du peuple français ».

    LE FIGARO. - Comment jugez-vous les recommandations de ce rapport ?

    Malika SOREL-SUTTER. - Elles sont fidèles à la commande de Matignon, qui avait adressé une lettre de cadrage très claire aux ministres concernés. La rupture avec l’héritage du peuple français est pleinement assumée. Rien n’est laissé au hasard, comme en témoignent les recommandations qui détaillent les modalités de la rééducation des masses. Il faut traquer les Français de souche culturelle européenne et leur propension à discriminer l’autre, en mettant sur pied de nouvelles institutions, ainsi qu’une multitude de mesures dignes d’une véritable police de la pensée. Même la langue française voit sa suprématie contestée ! À aucun moment on ne trouve l’expression d’une quelconque reconnaissance de dette pour tout ce que la France a pu donner aux étrangers extraeuropéens et à leurs enfants. Le nombre de fois où apparaît le mot « devoir » est révélateur de l’esprit du texte : 13 fois seulement, tandis que le mot « droit » est cité 440 fois !

    Qu’a en tête le gouvernement, selon vous ? [...]

    La suite sur Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Malika-Sorel-Sutter-Une-veritable

  • Les perles du rapport sur la (dés)intégration

    Civitas passe en revue certaines préconisations du rapport sur la "Refondation de la politique d'intégration", ce fameux document devenu soudain "officieux" après le tollé qu'il suscité. Il est pourtant toujours en ligne sur le très officiel site Internet du Premier ministre :

    • "Toutes les migrations seraient constitutives de la nation

    En vérité, c’est l’essence même de la France qui est remise en cause par ce rapport qui préconise de « Faire France en reconnaissant la richesse des identités multiples ». Cela signifie « reconnaître toutes les migrations (…) comme constitutives de la nation », explique ce document. Voilà qui, en pratique, permet d’envisager bien des revendications. Si le moindre Rom arrivé avec son balluchon est constitutif de la nation, il peut, ainsi que tous ses congénères venus de tous les continents, s’adresser aux descendants de Gaulois en  réclamant  sa part de la nation. Car alors, « ce qui est à toi est à moi ».

    • Repentance

    Sans surprise, ce rapport qui proclame que « la société française est métisse et plurielle », demande la réécriture des programmes scolaires car les grandes figures de l’Histoire enseignée seraient trop largement des « mâles, blancs et hétérosexuels ». Qu’il faudra remplacer sans omettre de traîner dans la boue tout ce qui fut autrefois considéré comme une œuvre civilisatrice qui exige désormais repentance.

    • L’arabe, le yiddish et le romani sont des langues de France !

    « Il est essentiel de rappeler, car peu connu, que les langues de France sont : la variété dialectale de l’arabe (arabe maghrébin), le berbère, le yiddish, l’arménien occidental, le judéo-espagnol et le romani (…) », prétend très sérieusement ce rapport.

    « La France a fait un choix républicain d’accueillir ces langues », nous prévient-on, de façon à nous faire comprendre que tout doute exprimé à ce sujet équivaut à être un antirépublicain et donc un factieux.

    • Enseigner dès le collège une langue africaine comme le bambara ou le swahili

    En toute logique, selon ce rapport, il faut dès lors « valoriser l’enseignement de l’arabe, assuré par l’Education Nationale, au même titre que les autres langues en l’introduisant (…) sur tout le territoire français ». Et il ne faut pas s’arrêter là. Le rapport encourage également « l’enseignement dès le collège d’une langue africaine (…) par exemple le bambara ou le dioula ou le lingala ou même le swahili ».

    • Place à la culture

    La culture est bien entendu un domaine à ne pas négliger. Ce rapport propose de favoriser « des pratiques artistiques aussi diverses que la danse hip hop, le rap, le graff, le djing, le slam (…) ».

    Dans cette France défigurée, il n’est pas besoin de dire qu’il n’est plus envisageable de reconnaître ses racines chrétiennes. Ce serait « stigmatisant ».

    Tout cela se décrit sur un ton docte car rédigé par de prétendus « experts »."

    Pour conclure, Civitas encourage chacun à voter aux élections municipales et à continuer à étudier tous les moyens de résister, en se plaçant sous le patronage de Saint Louis.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La part des étrangers dans les vols et cambriolages a fortement augmenté depuis quatre ans

    Alors qu’un rapport très contesté sur l’intégration vient d’être mis en ligne par Matignon (mêlant pêle-mêle repentance, métissage et mensonges historiques éhontés), l’Observatoire national de la délinquance a publié hier une étude portant sur les statistiques de la délinquance entre 2008 et 2012.

    Le constat est sans appel : la part des étrangers officiels dans les vols et cambriolages a augmenté de près des deux tiers, passant de 16,5 % en 2008 à 26,8% en 2012.

    Sans surprise, les plus fortes hausses sont à imputer aux jeunes filles mineures, originaires du sud-est de l’Europe, ainsi qu’aux Tunisiens, depuis le prétendu « printemps arabe ».

    Gardons à l’esprit que l’immigration a fortement augmenté depuis 2007, Sarközy en ayant considérablement ouvert les vannes sous des dehors de discours combatifs.

    Rappelons également que ces chiffres ne prennent pas en compte les étrangers plus ou moins fraîchement naturalisés. Ne sont donc concernés que les trois à quatre millions d’étrangers (et non les « Français de papier »), c’est à dire environ 6 % de la population vivant en France, à l’origine de 26,8 % des vols.

    http://www.contre-info.com/la-part-des-etrangers-dans-les-vols-et-cambriolages-a-fortement-augmente-depuis-quatre-ans

  • Quand la une du Monde en dit long sur la confusion idéologique "des élites" dans l'analyse du racisme et de l'islam

    Une nouvelle race vient de naître : l'islam. Son père s'appelle Le Monde. Sa mère : la bêtise triomphante et sûre d'elle-même.

    Le titre du journal dit tout : "Racisme : une France tolérante mais crispée sur l'islam". Une France tolérante : tout va bien alors ! Crispée sur l'islam : tout va mal ! Ainsi dans la très riche rubrique de l'antiracisme, l'islam est venu s'ajouter aux Arabes, aux Juifs, aux Noirs, aux Jaunes… Une nouvelle race en quelque sorte que la République (telle que l'entend Le Monde) se doit de protéger contre les racistes.
    L'article en question a nécessité beaucoup de travail. Nombre d'experts et de spécialistes ont été interrogés. Presque autant que ceux qui ont planché sur le grotesque et célèbre rapport qu' Ayrault a dû mettre à la poubelle sur la colérique injonction d'Hollande. De ce travail de fourmi, il ressort que la crainte (ou la détestation) qu'inspire l'islam aux Français "crispés" doit être apparentée au racisme. Un racisme de substitution qui aurait pour nom l'islamophobie.
    L'article contient une évidence d'importance : "l'islam de France n'est pas l'islam afghan" ! Oui, il fallait que cela soit dit, faute de quoi la très fragile architecture du texte se serait aussitôt effondrée. Bien-sûr que l'islam de France n'est pas l'islam afghan. Tel n'est certainement pas l'aspiration de la plupart des musulmans français. Et, surtout, ni nos lois ni la majorité, déjà "crispée", de la population française ne permettraient que Paris ne ressemble à Kaboul.
    Mais les musulmans de France ont quelque chose en commun avec leurs coreligionnaires afghans, pakistanais, saoudiens, syriens, somaliens, maliens et autres : ils prient le même Dieu, vénèrent le même prophète et considèrent comme saint le même livre. Ça ne crée pas nécessairement une connivence ni même une proximité. Mais cela devrait créer, au moins, quelques devoirs. Et là rien. Pas un cri. Pas un mot.

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  • Assimilation, intégration ou société « inclusive » ?

    Le Rapport sur l’intégration
    Commandé par le premier ministre à des « experts » désignés, le Rapport sur l’intégration vient d’être déposé. Les réactions dans l’entourage du premier ministre furent aussi rapides que déçues. Selon le site de marianne.net, sous la plume de Nicolas Domenach le 15 décembre, « c’est pire qu’une erreur, c’est une faute. » Même les plus proches de Jean-Marc Ayrault se montrent, en privé, accablés par la publication sur le site de Matignon « d’un rapport irresponsable » sur l’intégration, sans parler de François Hollande lui-même, « exaspéré et par la forme et par le fond de cette affaire débile ».
    L’UNI de son côté lance immédiatement une pétition contre ledit rapport qui appelle les pouvoirs publics à « assumer la dimension arabe-orientale » de la France, ce qui, par exemple, passe à l’école par la réécriture des programmes scolaires, la valorisation de l’arabe ou l’autorisation du voile islamique.
    Claude Picard a adressé à Polémia un texte qui illustre assez bien les aberrations destructrices du rapport proposant au premier ministre de refonder la politique d’intégration, ce qui amènerait tout droit la France au régime tribal centrafricain.
    Aux lecteurs de le découvrir.
    La société « inclusive » est une nouvelle invention de la Gauche gaucho-bobo. On ne parlera plus d’assimilation ou d’intégration, termes qu’il nous faut définitivement oubliés, mais d’inclusion. C’est en tous cas la conclusion du « rapport pour la refondation de la politique d’intégration » commandé par le gouvernement socialiste. Nos petits révolutionnaires de salon ne chantent-ils pas dans leur vieille rengaine, l’Internationale : « Du passé faisons table rase » ?
    Rouges, roses, verts, même combat. La couleur change mais la sottise demeure. Il est vrai que pour la question des couleurs, ils en connaissent un rayon. Ne nomment-ils pas à l’envi, dans leurs associations communautaristes, « les noirs et les jaunes » ? Ou « les beurs » ? Ou « les musulmans et les juifs » ? Comme si l’origine ethnique, la religion ou la couleur de peau avaient une quelconque importance quand on veut engendrer des Français. Il y a des Français, point ! Ceux qui veulent s’intégrer ou s’assimiler.
    Mais, malheureusement, nos gaucho-bobos, croyant comme toujours à leurs vieilles lunes réformatrices qu’une meilleure intégration se fera en supprimant … l’intégration, veulent une nouvelle société où l’immigré aura les mêmes droits que l’autochtone qui, lui, devra s’adapter aux particularismes, sociaux et culturels, de tout nouvel arrivant. Sinon, attention, il y aura discrimination, voire racisme ! À côté de la culture française, les autres cultures devront être admises sur un même échelon de valeurs ; nos petits français en devenir, d’origines diverses, n’apprendront plus l’histoire de France mais une histoire réadaptée à leurs tempos. Plus question d’héritage collectif, un simple socle commun à minima, suffira. Or pour créer un lien et faire en sorte que ces enfants deviennent des citoyens français, fiers de leur nouvelle nation, il faut d’abord leur apprendre l’histoire de France. A moins de vouloir créer des citoyens n’ayant aucun sens patriotique. Plus de Patrie, plus de Nation, plus de Pays – c’est bien-là semble-t-il tout le sens du projet – où plus rien ne devrait logiquement séparer l’étranger du Français en termes de droits, et où il est spécifié qu’il faut : « Mettre fin à l’assignation sociale par héritage » …  Le  ministre de l’Intérieur, Manuel Valls n’a-t-il pas déjà supprimé le terme d’intégration par décret du 12 juillet 2013 en vue de la réorganisation de la gestion des flux migratoires ? Et le terme de Secrétariat général à l’immigration et à l’intégration a été remplacé par la « Direction des étrangers en France ». Nos internationalistes de tous poils en avaient rêvé …
    Que toutes les cultures puissent être intéressantes c’est incontestable, mais la culture étant l’élément fondateur d’une nation, d’une civilisation, il est dangereux de faire côtoyer en apprentissage plusieurs cultures sur un même territoire. Le multiculturalisme est un leurre car l’histoire est là pour nous le rappeler : à chaque fois qu’un peuple accueilli était suffisant en nombre, il imposait sa culture. Et si, en plus, le pays d’accueil ne protège pas et ne valorise pas sa propre culture, c’est autant de signaux envoyés pour que les derniers arrivants puissent penser qu’ils ont le droit d’exiger l’application, dans tout l’espace public, de leurs coutumes, leurs mœurs, leurs cultures, pour au final provoquer la chute de la Nation. La société inclusive que l’on nous prépare va mettre en place une formidable pétaudière car, en voulant préserver à tous prix toutes les diversités, elle va recréer un modèle de nation tribale comme au temps des Gaulois. Quel progrès !
    La spécificité de la France, contrairement à la tradition des pays anglo-saxon, a toujours été d’être assimilatrice et jusqu’à ce jour personne ne peut s’en plaindre : cela nous a évité bien des tensions communautaires et a plutôt bien marché pour l’intégration républicaine … tant que nous n’avions pas baissé la garde. La diversité peut être enrichissante tant que le pays d’accueil garde sa culture historique, conceptrice de la Nation et si cette culture demeure coutumière et valorisante.
    «  Une culture ne meurt que de sa propre faiblesse » disait André Malraux.
    À bon entendeur, salut !
    Claude PICARD, 15/12/2013
    http://www.polemia.com/assimilation-integration-ou-societe-inclusive/

  • Quand on a que la peur...

    Alors que rien ne fonctionne dans la boîte à outils hollandaise, le pouvoir tente d'unir les Français qui veulent jouer à se faire peur. Kit antiraciste, mode d'emploi.
    Les avantages du discours antiraciste sont depuis longtemps connus. Il permet à n'importe qui de se mettre du côté des « dominés » contre les « dominants », des « opprimés » contre les « oppresseurs ». Cette dialectique est séduisante en diable : une fois construite l'opposition entre deux groupes, être du bon côté permet de critiquer l'intégralité de la position adverse sans même prendre la peine de répondre aux arguments. Car le dominant qui se défend ne fait que reproduire sa domination, et refuser d'entendre sa défense n'est que la légitime conquête de la liberté.
    Il est bien sûr piquant d'admirer en quoi la posture antiraciste ainsi comprise est surtout a. une magnifique machine à fabriquer de la terreur intellectuelle et b. le support idéal des idiots utiles de tous bords. L'invention du concept d'islamophobie par l'Organisation de la Conférence Islamique dans les années 1970 est exemplaire. Quarante ans plus tard, la moindre critique concernant l'attitude la plus scandaleuse (mariages forcés et consommés des fillettes pré-pubères, au hasard), l'événement le plus sordide ou les déclarations les plus inquiétantes, est immédiatement qualifiée d'islamophobe par les musulmans et par les idiots utiles.
    Du côté des bourreaux
    Cette nazification du discours de l'autre est parfaite pour interdire tout débat, délégitimer toute parole, empêcher tout discours historique, récuser tout comparatisme culturel. Son effet le plus pervers est d'encourager un rapport au temps schizophrène et hystérique, qui veut que tous les péchés passés du prétendu oppresseur, selon les règles actuelles d'appréciation édictées par les antiracistes, soient éternellement actualisés, lui soient éternellement opposables et vaillent éternellement absolution de tous les péchés présents du soi-disant opprimé. Au nom des croisades occidentales (dont on se garde bien de connaître l'histoire exacte), il est légitime que les chrétiens soient aujourd'hui massacrés. C'est là que l'antiracisme révèle tout son génie : il autorise l'apôtre de la paix à être du côté des bourreaux. C'est un chef-d'œuvre de double-pensée orwellienne. On ne peut même pas parler de contradiction, puisque tout ce qui vise à annihiler l'oppression (et quoi de plus simple que de supprimer l'oppresseur ?) est par nature pertinent.
    Exclusion maximale
    L'antiracisme se double aujourd'hui d'une dénonciation clinique de l'autre : judéophobe, homophobe, islamophobe, il s'agit d'abord et avant tout de dénoncer la maladie, de désigner le malade, d'établir un périmètre sanitaire, d'éliminer le risque de contagion. Car toutes ces maladies sont devenues mortelles : là où les militants voyaient des adversaires à convaincre, l'antiraciste ne voit plus que de dangereux morts-vivants. C'est la paranoïa qui le guette désormais. Il n'hésite plus, dans un processus révolutionnaire classique, à dénoncer quiconque n'est pas absolument d'accord avec lui. Cette reductio ad absurdum du « vivre ensemble républicain » aboutit en fait à exclure de plus en plus, d'une part (c'est ainsi que tous les opposants à François Hollande, sages-femmes ou paysans, camionneurs ou urgentistes, sont forcément d'extrême-droite), et créer des communautés séparées, d'autre part, chaque opprimé se trouvant plusieurs oppresseurs - outre le Français chrétien adepte du bien commun.
    Le musulman a le droit de détester le juif (les discours musulmans antisionistes sont d'une brutalité ahurissante), l'homosexuel a le droit de craindre le musulman (la gauche horrifiée dénonce l'inquiétante dérive nationaliste des homosexuels), la lesbienne peut dénoncer l'oppression mâle des militants gays, le Breton, Paris, etc.
    Le pays légal n'est plus qu'un vaste tourbillon de communautés haineuses, aux alliances de circonstances mais aux antagonismes fondamentaux, qui luttent pour exercer un pouvoir totalitaire sur les esprits.
    Quant à ceux qui détestent être pris en otages, et pensent que la politique ne consiste pas à choisir entre antisémites et islamophobes, tant pis pour eux.
    Hubert Champrun monde & vie 3 décembre 2013

  • « L’Allemagne disparaît » de Thilo Sarrazin

    Une note de lecture de Michel Geoffroy
    À la lecture du livre de Thilo Sarrazin, on ne reconnaît plus l’Allemagne, nation cataloguée unanimement comme la première puissance économique européenne. La nouvelle Allemagne ressemble fortement à ce que nous vivons en France –  hélas ! – depuis un grand nombre d’années. Toutes les évolutions négatives déjà constatées dans notre pays et qui touchent le domaine civilisationnel s’y retrouvent : l’hégémonie politico-médiatique, la dégénérescence du savoir et de la culture, l’assistance sans limite destructrice du travail, la  théorie du remplacement avec son paquetage de déséquilibres, etc. Il faut rendre hommage aux éditions du Toucan qui ont traduit et diffusé « L’Allemagne disparaît », l’ouvrage de Thilo Sarrazin. Cette maison d’édition s’était déjà fait remarquer, en octobre 2011, par la publication de l’opus de l’Américain Christopher Caldwell (voir en fin d’article). Michel Geoffroy présente ce nouvel ouvrage, et engage celui qui veut bien prendre conscience de la face cachée de l’outre-Rhin à le lire et à le faire lire.
    Polémia
    Le livre de Thilo Sarrazin paru en 2010 a été traduit en français en 2013 aux éditions du Toucan, sous le titre L’Allemagne disparaît. On ne saurait mieux faire que d’en recommander la lecture.
    Ce livre a connu, en effet, un succès d’édition impressionnant en Allemagne qui a pourtant valu à son auteur – homme de gauche – la diabolisation, la démission, en septembre 2010, du directoire de la Bundesbank et la quasi-exclusion de son parti, le SPD.
    Un crime contre la pensée
    Cet essai jugé hérétique et promis au bûcher médiatique n’est pourtant ni un brûlot ni un pamphlet, mais un gros rapport (près de 500 pages dans l’édition française), très documenté, comportant force références (plus de 500 notes), tableaux et diagrammes. Cela explique d’ailleurs son succès outre-Rhin.
    Quel crime contre la pensée Thilo Sarrazin a-t-il donc commis ?
    Celui d’affirmer, preuves à l’appui, que l’effondrement de la démographie des Allemands de souche provoquait la transformation radicale du pays ; d’affirmer aussi qu’il préférait une Allemagne allemande plutôt qu’une Allemagne où les femmes sortiraient voilées et où la majorité de la population serait d’origine immigrée – et de préconiser enfin différentes mesures visant à inverser la situation.
    La guerre contre l’intelligence
    Le livre de T. Sarrazin ne traite pas uniquement de l’immigration turque, loin de là. Son ambition se révèle plus vaste.
    Il se consacre en effet principalement à la question de la transmission du savoir, des valeurs et de la compétitivité industrielle de l’Allemagne.
    Selon lui, les performances allemandes reposaient, dès le XIXe siècle, sur un enseignement professionnel et universitaire de très bon niveau qui garantissait l’existence d’une couche importante de compétences dans la population. À cette époque la moitié des publications scientifiques se faisaient d’ailleurs en allemand.
    Aujourd’hui le niveau d’exigences scolaires et universitaires ne fait que baisser, à la différence de ce qui se produit en Inde ou en Chine, alors que la seule ressource de l’Allemagne réside dans sa matière grise. L’enseignement diminue notamment les exigences en matière de mathématiques et de maîtrise de la langue : or, il s’agit de deux disciplines essentielles pour l’acquisition ultérieure de compétences universitaires et scientifiques et pour l’accès au marché du travail, car le retard pris en ces domaines ne se rattrape quasiment jamais. Cela résulte en partie des difficultés de scolarisation d’enfants d’origine immigrée mais pas seulement : les utopies pédagogiques nées des années 1960 ont aussi leur part de responsabilité.
    La société des assistés
    T. Sarrazin met ensuite en lumière la progression numérique au sein de la société allemande d’un groupe social qui vit désormais des transferts sociaux et non plus de son travail. L’expansion de ce groupe résulte d’abord des personnes qui, faute de compétences suffisantes, n’arrivent pas à s’employer sur un marché où l’emploi non qualifié régresse constamment. Mais elle provient aussi des minima sociaux généreux qui dissuadent d’occuper un emploi. Ces transferts augmentent en outre en fonction du nombre d’enfants, à la différence des salaires.
    La fin de l’immigration du travail
    Ce groupe se renforce enfin du fait de l’immigration et du regroupement familial car les minima sociaux procurent de toute façon des revenus bien supérieurs à ce que les immigrants ne pourraient jamais obtenir en travaillant dans leurs pays d’origine.
    Pour T. Sarrazin ces minima sociaux obtenus sans aucune contrepartie enferment ceux qui en bénéficient dans une situation de non-emploi et de non-performance : il est beaucoup plus intéressant de bénéficier de ces transferts qui, ajoutés à un peu de travail au noir voire à quelques trafics, vont procurer finalement une situation beaucoup plus favorable que celle d’une personne qui ferait l’effort de travailler en Allemagne pour un faible salaire.
    Selon T. Sarrazin, qui compare sur ce plan les politiques sociales allemande et nord-américaine, c’est la raison principale du « chômage » et de la mauvaise intégration de certains immigrés en Allemagne.
    L’intégration en échec
    Son analyse n’est à vrai dire pas excessivement originale, s’agissant des effets pervers des minima sociaux, sinon qu’elle provient d’un homme de gauche. Par contre, elle devient hérétique quand elle contredit le discours compassionnel et victimaire stéréotypé de l’oligarchie vis-à-vis de l’immigration : car pour lui les immigrés ne viennent plus en Allemagne chercher du travail mais seulement des minima sociaux.
    Il aggrave son cas en montrant en outre l’absence d’homogénéité dans l’intégration des immigrés puisqu’il affirme que globalement ceux de religion musulmane réussissent le moins : ils cumulent les moins bonnes performances scolaires, le plus gros taux de non-emploi, la plus forte proportion de comportements à risques – enfin, le plus gros taux de natalité.
    Attention ! L’auteur ne se rendrait-il pas coupable d’islamophobie en affirmant cela ? Voilà qui est insupportable quand on se nomme Sarrazin…
    La coupe est pleine
    La coupe de l’hérésie est pleine quand T. Sarrazin reprend l’analyse de tous ces facteurs sous l’angle de la question démographique. Les Allemands de souche font de moins en moins d’enfants, à la différence de ceux qui vivent des transferts sociaux et des immigrés de religion musulmane, donc du groupe qui présente les moins bonnes performances scolaires. Par conséquent, le ratio actifs/inactifs va fatalement continuer de se dégrader, l’Allemagne va perdre en compétitivité et, dans un horizon temporel proche, les personnes d’origine allemande deviendront minoritaires par rapport à celles de religion musulmane dans leur propre pays. L’Allemagne finira ainsi par s’éteindre, comme dans l’un des scénarii qu’il évoque à la fin de son livre.
    Un livre contre la résignation
    On ne saurait, bien sûr, résumer en quelques lignes un tel ouvrage sans le trahir.
    Mais on comprend pourquoi l’analyse de T. Sarrazin ne passe pas auprès d’une oligarchie qui, à Berlin, à Bruxelles comme à Paris, ne cesse d’appeler au « grand remplacement » des Européens. A fortiori quand l’auteur refuse la résignation et préconise de fermes mesures pour inverser la tendance qu’il croit déceler : révision des minima et des transferts sociaux, respect de l’obligation scolaire et abandon du « Multikulti » et surtout mesures visant à encourager la natalité des autochtones !
    Quel crime contre la pensée, qui nous renvoie bien sûr « aux-heures-les-plus-sombres-de-l’histoire-allemande », hurlent les bien-pensants ! Mais cela ne l’a pas empêché d’avoir plus de 2 millions de lecteurs outre-Rhin. En Allemagne aussi le pays réel ne correspond donc plus au pays médiatiquement légal.
    La lecture de L’Allemagne disparaît donne donc à réfléchir. Car au-delà des spécificités allemandes, son livre procure un sentiment désagréable de déjà vu.
    Ne sommes-nous pas tous des Allemands que l’on veut aussi éteindre et remplacer ?
    Michel Geoffroy, 3/12/2013
    Thilo Sarrazin, L’Allemagne disparaît, éditions du Toucan, mars 2013, 496 pages
    Titre original : Deutschland schafft sich ab (DVA, Munich, 2010)
    Traduction de l’allemand : Jean-Baptiste Offenburg
    http://www.polemia.com/lallemagne-disparait-de-thilo-sarrazin/