Salut les terriens – Canal + – 1/12/12
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Salut les terriens – Canal + – 1/12/12
L’immigration est comme la langue d’Esope. Cela peut être la meilleure ou la pire des choses : la meilleure quand elle participe à la construction ou au raffermissement d’une nation ou d’une société ; la pire si elle concourt à leur destruction.
Une immigration devrait, en principe, répondre aux besoins d’une économie. C’est le cas dans la plupart des pays développés, notamment anglo-saxons. La France a conçu une spécialité bien particulière : une immigration qui répond surtout aux besoins des migrants, nullement à ceux de l’économie française, une sorte de Sécurité sociale à l’échelle et à l’usage du tiers-monde.
Il en va de l’immigration comme de la consommation d’alcool ou de tabac : elle est acceptable en quantités raisonnables mais l’abus en est dangereux. C’est là que les chiffres seront utiles pour la poursuite de nos débats portant sur l’épineux problème des coûts, coûts budgétaires certes, mais aussi coûts économiques, coûts publics mais aussi coûts privés, coûts micro-économiques mais aussi coûts macro-économiques.
A partir de quel niveau les flux migratoires deviennent-ils de difficilement supportables à difficilement tolérables ? Car, comme le disait Paracelse, « C’est dans la dose qu’est le poison ».
Or, il apparaît que, malgré les lois de 2003, 2006 et 2007, les frontières de la France restent des « passoires » à l’immigration.
En matière de chiffres, on a vu apparaître les estimations les plus fantaisistes. Aussi bien paraît-il raisonnable de s’appuyer sur une source dont l’authenticité ne saurait être mise en cause. Il s’agit des remarquables Rapports au Parlement du Secrétariat général du Comité interministériel de contrôle de l’immigration, dont le huitième rapport est paru en décembre 2011.
Il y a deux façons d’appréhender les chiffres de l’immigration, la délivrance de visas et le nombre de permis de séjour délivrés. Mais, on s’en doute, les deux séries de chiffres sont fort proches l’une de l’autre. Il sera plus aisé de s’appuyer le plus souvent sur le nombre de titres de séjour délivrés chaque année en France selon la présentation figurant ci-après sous forme de PDF.
(Tous les chiffres sont étayés dans le document complet, cliquer ici.)
Yves-Marie Laulan
Colloque de l’Institut de géopolitique des populations http://www.polemia.com
16/02/2012
Voir aussi :
Synthèse des travaux du colloque «Peut-on raisonnablement calculer le coût de l'immigration
Le coût de l'immigration annuelle supplémentaire : 18 milliards d'euros
L'impact macro-économique de l'immigration
Par René Blanc
Heureux royaume des trolls et des elfes, a-t-on coutume de dire de la Norvège, si riche et si sereine. Oubliant simplement que les pays sont ce que leurs habitants en font. Heureuse Norvège d’avoir été peuplée par des Norvégiens. Et comment ne pas s’interroger sur ces immenses espaces glacés, ces neiges à l’infini, ce promontoire européen si formidablement ingrat, battu par les tempêtes et le froid, le brouillard et la nuit à n’en pas finir deux mois par an. Et qui pourtant a été transformé en ce qui dans toutes les enquêtes apparaît comme la nation la plus privilégiée de la planète. Si chichement dotée par la nature quand on la compare aux joyaux tropicaux qui ont tout pour eux depuis la nuit des temps : le soleil et la chaleur, la pluie et la richesse des sols, la vigueur des plantes, le foisonnement de la vie animale. Mais qui, depuis l’aube de l’humanité, portent en eux, comme une malédfiction fatale, des populations sans volonté, sans vision et sans génie. Epargné depuis toujours par ces esprits casseurs qui ont désertifié les Tropiques, voici que le Septentrion voit surgir ces hordes. La fin est proche.
Bien sûr que tout cela est en train de disparaître à grande vitesse. Plus qu’ailleurs, malgré la discrétion observée autour de ce phénomène, les forces de destruction de l’Europe sont à l’ouvrage. Et avec d’autant plus de hargne que ce pays résiste et qu’il aura rejeté avec insolence et détermination, la mascarade qu’est l’Europe de Francfort. Les Norvégiens sont en voie de disparition, physique, morale, intellectuelle, culturelle. Au point qu’une dépêche de l’Agence Reuters datée du 22 juillet 2011 tout de suite après le massacre opéré par Breivik, pouvait affirmer que « le Grand Oslo possède 1,4 million d’habitants ce qui en fait la capitale d’Europe qui croît démographiquement le plus vite, grâce à l’immigration ». Comme en France, et afin de ne pas alarmer les populations indigènes, les dirigeants norvégiens ne publient pas de statistiques ethniques. Pourtant, comme en France, toutes sortes d’instruments permettent de mesurer les évolutions. Et elles sont dramatiques.
En 2012 sur les 5 millions d’habitants que compte le pays, 660.000 sont d’origine immigrée (13,1 %). Certes la moitié vient d’Europe, mais les originaires du sous-continent indien à eux seuls sont 220.000. Et ne figurent pas bien entendu dans ces chiffres les clandestins. Plus de 400.000 (62,2%) sont naturalisés. A Oslo ils sont 26 %. A Drammen 18 %. En 2010 il y eut 57.000 immigrés ce qui représenta 90 % de la croissance démographique. Un chiffre illustrera la catastrophe biologique qui guette ce pays : 27 % des nouveaux nés possédaient une origine immigrée. Il existe bien, incontestablement, une volonté du régime norvégien d’imposer à ce pays, rapidement, un métissage de nature à faire disparaître définitivement les caractéristiques raciales qui étaient les siennes depuis plusieurs milliers d’années. Le grand Viking blond/roux aux yeux clairs indispose à l’évidence les petits hommes bruns qui dominent cette planète et grouillent dans les couloirs de l’ONU. Ils ne plaisent pas, surtout, aux salauds kollabos, anti-racistes, multiraciaux siégeant à tous les niveaux de la direction globale et dont on ne peut douter que la volonté de métisser à tout prix les sociétés blanches répond d’abord à une haine mortifère de ces sociétés.
Le rouleau compresseur métis avance
Les projections pour 2060 prédisent plus de 7 millions d’habitants. Toutes les mesures confirment qu’alors les Blancs seront minoritaires. Que rien ne soit fait pour inverser la tendance et qu’au contraire le pouvoir fasse tout ce qu’il peut pour l’accélérer montre assez clairement que les renégats dirigeant ce pays le mènent délibérément à sa disparition.
Ce n’est pas qu’il en irait différemment si les Conservateurs étaient au pouvoir. On a vu, durant le quinquennat Sarkozy, la formidable progression de l’Islam en France, la préférence accordée aux élites maghrébines dans toutes les branches de l’économie, de la culture, des media, du service public, des loisirs, la société multiraciale et pluriculturelle devenue le modèle privilégié par l’Etat.
En tout cas depuis 2006 la destruction méthodique de tout ce qui est norvégien en Norvège est menée à bien par […]
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L'écrivain engagé Renaud Camus dit clairement que la France est en guerre et que ce que les médias appellent actes de violences ou incivilités sont en fait des actes de guerre menés contre la France et sa civilisation.
Où voyez-vous des actes de guerre en France qui rappellent le début de la guerre d'Algérie ?
Ce qui rappelle le début de la guerre d’Algérie c'est l’extrême euphémisation du discours imposé par le complexe médiatico-politique. On disait « les évènements », on dit « les affrontements ». Le caractère de conflit territorial est totalement nié.
Pourquoi êtes-vous en colère contre les médias ?
Parce qu’ils imposent (presque) unanimement un système de lecture du monde qui est une formidable machine à ne pas voir, à ne pas dire, à ne pas comprendre. L’antiracisme, car c’est de lui qu’il s'agit, depuis qu’il a cessé d’être une morale pour se transformer en idéologie, en endoctrinement, en instrument de pouvoir et de répression, est devenu ce que j’ai appelé, empruntant l’expression à Alain Finkielkraut, Le Communisme du XXIe siècle (éditions Xénia). Il sert, menaces à l’appui, à dissimuler ce qui survient : à savoir le changement de peuple, le Grand Remplacement, la contre-colonisation.
Pourquoi avoir fondé un parti politique ?
Parce qu’il n’en existait aucun qui répondît à l’urgence de la situation et nommât ce qui arrive, la conquête du territoire. Il y avait bien le Front national, qui au moins paraissait conscient de la réalité des choses, mais la présence à sa tête de Jean-Marie Le Pen, à l’époque, empêchait de s'en rapprocher, a fortiori d’y adhérer.
Pourquoi vos maisons d'édition ont arrêté votre contrat ?
Ça, c’est plutôt à elles qu’il faut le demander…
Est-ce que la France est une terre d'immigration depuis des siècles ?
Absolument pas. C’est l'une des plus cyniques inventions de l’historiographie collaborationniste, au service du parti dévot. Entre le VIe et le XXe siècle, la France a eu une population aux composantes stables. Une première vague d'immigration se manifeste à partir de la fin du XIXe siècle, mais c’est encore une immigration d'individus, et facilement assimilables en une ou deux générations parce que de même civilisation, chrétienne et européenne : Belges, Italiens, Polonais. L’immigration de masse ne commence qu’avec le dernier tiers du XXe siècle et très vite il n’est plus question d’intégration car si la France a toujours su et pu intégrer des individus, elle ne peut pas intégrer des peuples, surtout s’ils appartiennent à des civilisations totalement étrangères à la nôtre et souvent hostiles. Faut-il créer comme sous le modèle de De Gaulle un gouvernement des Forces françaises libres? Nous n’en sommes pas là. De vastes parties du territoire sont encore sous le contrôle du gouvernement national. Le problème est qu’il est lui-même largement entre les mains d'inconscients ou de cyniques, qui s’accommodent très bien de la colonisation en cours ou qui la favorisent.
Assistons-nous à la réécriture de l'Histoire de France ?
Ah ça, totalement. Elle est grandement favorisée par la Grande Déculturation, l’effondrement du système d'éducation, l’enseignement de l’oubli, l’industrie de l’hébétude.
Pourquoi les populations maghrébines veulent à tout prix venir en France alors qu'elles ont chassé la France de leurs pays ?
Quand les Russes ont chassé les Français de Russie, en 1812, ils les ont poursuivis jusqu’à Paris. Mais ils ne sont restés que deux ou trois ans. Et ils n’étaient qu’une armée, pas un peuple.
Est-ce que la France est comme le Kosovo avec des zones musulmanes, africaines et chrétiennes ?
La France moderne s’ingénie à devenir ce que la France classique s’est évertuée des siècles durant à ne pas être, une ex-Yougoslavie, des Balkans, un autre Liban, un panier de crabes.
Puisque nous parlons de populations différentes. Parlez-nous du traitement des statistiques sur la démographie !
Statistiques et sociologie sont au parti dévot ce que la biologie de Lyssenko était au stalinisme.
Avez-vous lu « Les Yeux grands fermés » de Michèle Tribalat? Votre avis ?
Une des rares voix clamant dans le désert, comme celle de Richard Millet en littérature.
Les immigrés disent être plus français que les Français et nomment les Français «souchiens ou sous-chiens». Cela vous choque ?
C’est peut-être vrai de quelques milliers d’entre eux, qui aiment plus la France que ne l’aiment ses indigènes déculturés. De la part des autres, ce n'est qu'une revendication territoriale — cela ne fait que me confirmer dans ce que je pense : qu'une conquête est en cours, par colonisation de peuplement.
Que pensez-vous du rôle des organisations humanitaires qui comme le Mrap interdisent de parler des faits ?
Qu’elles sont les auxiliaires intéressées du Grand Remplacement.
Le fait que Poutine interdise de telles organisations en Russie est donc une bonne idée ?
Il n’est pas nécessaire de les interdire. Il suffit de ne pas les subventionner.
Renaud Camus La voix de la Russie
Propos recueillis par Olivier Renault
20/08/2012
L’immigration de masse n’est pas une chance pour la France. C’est une catastrophe. Une grande catastrophe : identitaire, sécuritaire, scolaire, administrative, sanitaire, économique, sociale, budgétaire, environnementale, politique, diplomatique, démographique ; c’est aussi une catastrophe pour les libertés. Il est temps de rappeler les faits, dans toute leur réalité, c’est-à-dire dans toute leur brutalité. Sans haine, bien sûr, mais aussi sans faux semblants, ni tartufferies, ni concessions aux convenances de la bien-pensance.
– Catastrophe identitaire. Beaucoup de Français de souche européenne se sentent devenir étrangers dans leur propre pays. Dans certains quartiers, ils deviennent une minorité opprimée. Des coutumes étrangères – voile islamique, boubous, djellabas – leur sont imposées dans l’espace public. Des règles alimentaires musulmanes s’implantent dans leurs abattoirs et s’imposent dans leurs assiettes. Les paysages urbains sont transformés par l’édification de mosquées monumentales, expression d’une prise de contrôle symbolique du territoire français. Les programmes scolaires et leurs mises en œuvre sont « adaptés » aux exigences de minorités venues d’ailleurs. Les principes républicains (laïcité, mérite, égalité de droit) sont bafoués. La France devient multiculturelle et donc multiconflictuelle.
– Catastrophe sécuritaire. Du strict point de vue des faits, il est incontestable que la très grande majorité des trafiquants de drogue sont noirs ou arabes. Les violences faites aux femmes, les agressions dans les écoles, les rencontres sportives entre amateurs qui tournent mal, sont concentrées dans les quartiers de l’immigration et les périphéries qu’ils impactent. Plus généralement, l’explosion de la délinquance, depuis les années 1970, est en relation directe avec la progression de l’immigration. Dans les prisons, de l’ordre des deux tiers des personnes incarcérées ne sont pas des Français de souche. Plus de la moitié des détenus sont musulmans. Près de 800 quartiers sont devenus des zones de non-droit où les pompiers et les SAMU s’exposent à être caillassés et où les médecins hésitent à s’aventurer.
– Catastrophe pour les libertés. La montée de l’insécurité liée à l’immigration limite dans les faits la liberté d’aller et venir (dans certains quartiers ou moyens de transport) des honnêtes citoyens. La lutte contre l’insécurité n’a pas porté sur ses vraies causes mais a provoqué une multiplication des lois sécuritaires potentiellement dangereuses pour les libertés : inflation du nombre des incriminations pénales, extension des délais de garde à vue, essor de la vidéo-surveillance, développement de la sécurité privée. Pour imposer, sans débat et sans consultation des Français, une politique migratoire insensée les gouvernements successifs ont fait voter des lois liberticides : lois Pleven (1972), Gayssot (1990), Toubon (1994), Taubira (2002) qui sont des atteintes successives à la liberté d’expression, en même temps qu’une véritable régression civilisationnelle.
– Catastrophe scolaire. Les réformes pédagogiques et le collège unique ont débouché sur une dégradation de l’acquisition des connaissances par les élèves. Ce phénomène est grandement amplifié par l’hétérogénéité croissante des classes en raison d’une immigration qui accentue les différences entre élèves, s’agissant des capacités cognitives, de la maîtrise de la langue française et de l’acceptation du contenu des programmes (histoire, littérature, biologie). L’affectation des enseignants débutants dans les banlieues de l’immigration rend leur recrutement de plus en plus difficile et conduit souvent au découragement de ceux qui ont choisi le métier de professeur. Cet ensemble de faits explique qu’aux tests internationaux PISA, les performances des élèves scolarisés en France déclinent davantage que dans les pays voisins. A contrario, c’est la Finlande, pays européen le plus homogène ethniquement, qui obtient les meilleurs résultats internationaux.
– Catastrophe administrative. Certains immigrés sont amenés à importer des pratiques frauduleuses souvent jugées normales dans leur pays d’origine : fausses déclarations, corruption active de fonctionnaire ou menaces. Les fonctionnaires de police, des préfectures, des services du permis de conduire, les agents des services sociaux mais aussi les enseignants sont exposés à ces comportements.
– Catastrophe pour la santé publique. Compte tenu des contraintes budgétaires qui l’encadrent et de l’allongement de la vie, le système sanitaire français est au bord de la rupture financière. L’immigration apporte des déséquilibres supplémentaires : un nombre croissant de bénéficiaires non cotisants (CMU, CMU complémentaire, Aide médicale d’Etat), du tourisme médical offrant l’accès à des lits d’hôpitaux parfois en nombre insuffisant, l’essor de maladies rares en France (tuberculose, SIDA) mais fréquentes dans les départements à forte immigration africaine (93, 95 notamment). L’organisation même des services d’urgence est perturbée par des comportements compulsifs, voire agressifs, de personnes ne suivant pas le parcours de soins habituel. Or cette augmentation de la demande médicale n’ayant été ni anticipée ni financée, les hôpitaux sont conduits à recruter des médecins étrangers sous-payés et parfois sous-qualifiés.
– Catastrophe pour l’emploi. Le chômage dépasse le seuil de 10% de la population active, 15% en prenant en compte le chômage partiel. C’est une cause majeure de malaise social et de déficit budgétaire. L’immigration n’est pas seule en cause mais amplifie le phénomène. Le taux de chômage des étrangers africains ou maghrébins est le double du taux français, selon l’INSEE. Le taux de chômage des jeunes issus de l’immigration maghrébine ou africaine est aussi le double de celui des jeunes Français d’origine européenne (1). On connaît l’antienne cent fois répétée : « Les étrangers font le travail que les Français ne veulent plus faire ». Pour être plus exact, il faudrait dire : « …ou plutôt que les étrangers déjà installés et les immigrés de la seconde génération ne veulent plus faire non plus ». Les immigrés qui entrent aujourd’hui en France maintiennent au chômage des étrangers déjà présents ; et ce sont les parents des chômeurs de demain.
– Catastrophe pour les salaires. Sous l’effet de la poursuite inconsidérée de l’immigration, les salaires baissent dans de nombreux secteurs et métiers : ouvriers du bâtiment et travaux publics, employés de la restauration ou des services d’aide à la personne, artisans mais aussi techniciens et ingénieurs, notamment dans l’informatique, sont concernés. Ce sont les jeunes actifs entrant sur le marché du travail qui sont les premières victimes de ce phénomène. L’ouverture des frontières offre un immense réservoir de main-d’œuvre aux sociétés industrielles capitalistes tandis que l’Etat-providence assure à tous un revenu minimal : d’où le développement simultané du chômage, de la baisse des salaires et de la montée des déficits. Difficile de faire pire !
– Catastrophe budgétaire. Dans un pays en sous-emploi, l’immigration est un boulet économique : toute entrée de personnes supplémentaires sur le territoire accroît les charges sociales et les frais généraux de la nation, sans recettes correspondantes. En appliquant les modes de calcul du prix Nobel Maurice Allais on peut estimer à 18 milliards d’euros, chaque année, les coûts d’investissement (logements, hôpitaux, écoles, transports, prisons) et les charges de fonctionnement (écoles, aides et prestations sociales) liés à l’entrée de plus de 200.000 étrangers supplémentaires. Ceux qui prétendent, contre tout bon sens, que l’immigration améliore les comptes français oublient deux choses : que la France est en sous-emploi et qu’il est inexact de comparer une population immigrée jeune à une population française âgée puisque celle-ci compte… de vieux immigrés naturalisés. Enfin, une partie des salaires et des aides sociales perçues repart, à hauteur de plusieurs milliards d’euros, vers les pays d’origine, ce qui creuse le déficit de la balance des paiements française.
– Catastrophe environnementale et pour l’aménagement du territoire. L’immigration de masse aboutit à déstructurer les espaces urbains ; elle provoque le white flight (2) et amplifie la crise du logement et la rurbanisation du territoire ; résultat : l’artificialisation des sols s’accélère ; tous les dix ans l’équivalent de la surface d’un département est artificialisé, ce qui détruit des paysages, fruits d’un équilibre millénaire. La gestion des déchets dans les quartiers de l’immigration et dans de nombreux campements Roms pose des problèmes environnementaux graves.
– Catastrophe dans les transports. En trente ans, la situation dans les transports publics des grandes métropoles s’est profondément dégradée : d’abord, parce que les réseaux de transport doivent déplacer davantage d’usagers sans disposer pour cela de recettes supplémentaires correspondantes ; ensuite, parce que les comportements irresponsables (blocage des fermetures de portes des trains, descente sur les voies de chemin de fer), les actes de vandalisme et les agressions, particulièrement fréquents sur les lignes desservant les banlieues de l’immigration, se répercutent sur l’ensemble des réseaux, générant des retards à répétition. Les vols de métaux, commis par des mafias souvent venues d’ailleurs, sont une cause additionnelle de perturbations.
– Catastrophe politique. Selon la Constitution, « la souveraineté appartient au peuple », et « la loi est l’expression de la volonté générale » ; or, pour qu’un groupe humain fasse peuple, il faut qu’il partage des valeurs, des coutumes et des comportements communs. Cela suppose l’assimilation. La communautarisation ethnique et religieuse s’y oppose. Les minorités monnaient leurs voix. Ce qui conduit les maires à « courtiser l’islamisme » (3) et le parti socialiste à fonder sa stratégie électorale sur le remplacement des classes populaires françaises par les minorités étrangères.
– Catastrophe pour la souveraineté française. A terme, nos options de politique étrangère risquent d’être prises au regard des réactions éventuelles de minorités arabophones ou islamisées présentes sur notre sol ; d’ores et déjà, celles-ci sont la cible de spectaculaires opérations d’influence de la part des Etats-Unis et du Qatar, sans compter le financement de mosquées par l’Arabie Saoudite, le Maroc, l’Algérie ou la Turquie.
– Catastrophe démographique. A moyen et long terme, c’est à une substitution de population que nous assistons. C’est déjà le cas en Seine-Saint-Denis où plus de la moitié de la population est noire ou maghrébine. C’est aussi le cas dans la grande majorité des 800 quartiers « sensibles ». Ce pourrait être, à terme, le cas de l’ensemble de la France menacée de « grand remplacement », selon la juste expression de l’écrivain Renaud Camus. Ce génocide lent a deux causes : l’arrivée de populations étrangères fécondes, en raison notamment de l’immigration nuptiale (entrée en France de jeunes femmes avec un taux de fécondité élevée) ; mais aussi le découragement de bien des familles de souche européenne qui se heurtent à des difficultés croissantes pour se loger, pour se déplacer et pour trouver des écoles adaptées à leurs enfants. La surnatalité ou la seule irruption étrangère est aussi une cause de la dénatalité française. Ce phénomène a été observé par le passé dans l’effondrement de nombreuses civilisations, notamment méso-américaines. La catastrophe démographique est évidemment de loin la plus grave car elle est potentiellement irréversible.
Faire face à la crise existentielle du peuple français
Certes, l’ensemble des difficultés françaises ne saurait être réduit à l’immigration. La crise existentielle du peuple français est la cause majeure de l’abaissement français. Mais il serait vain d’envisager – par aveuglement, paresse intellectuelle, lâcheté morale, opportunisme médiatique ou cynisme politique – un quelconque relèvement français (ou européen) sans que soit posée la question de l’immigration. Pour une raison simple : oser s’attaquer au problème de l’immigration, c’est la première étape du redressement, car c’est le tabou le plus fort qu’il faut briser : celui de la mauvaise conscience et de la repentance.
Polémia
30/11/2012
Polémia reviendra dans un prochain texte sur les causes profondes de l’immigration et les forces qui en portent la responsabilité.
Notes
(1) Sources INSEE : Nombre de chômeurs et taux de chômage selon la nationalité, le sexe et l'âge en 2009 : http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATnon03323 et ministère de l’Intérieur, Infos migrations, mai 2011.
(2) « White flight désigne la migration des personnes de race europoïde de zones urbaines qui ont vu un taux d'immigration de populations allogènes augmenter significativement. » « L’expression, née aux Etats-Unis, est utilisée pour l’exode des populations blanches des centres-villes américains après la fin de la ségrégation raciale. » (Sources : Wikipedia et Wiktionnaire.)
(3) Selon le titre d’un livre de Joachim Veliocas, de l’Observatoire de l’islamisation.
FPI-Le Gaulois - Ce reportage jamais diffusé par TF1 date de novembre 2009. Il a été retiré de l’émission « Combien ça coûte » sur ordre de son producteur Patrick Dechavanne. Il montre de manière flagrante le manque de volonté du gouvernement de l’époque (Sarkozy/Fillon) et son double langage en matière d’immigration. Il fait également apparaître la collusion entre certains « gros dirigeants » d’entreprises et le « monde politique ». Fort heureusement, il met aussi en évidence le courage et la ténacité de certains fonctionnaires dont la charge est de faire respecter la Loi française.
“Le Grand Remplacement” de Renaud Camus, qui était épuisé, est à nouveau disponible dans une réédition augmentée. Ce ne sont plus trois mais cinq allocutions que l’ouvrage contient, dont le discours qu’il a prononcé lors de la Convention identitaire à Orange.
Renaud Camus, privé d’éditeurs pour des raisons politiques (son soutien à Marine Le Pen aux élections présidentielles) s’auto-édite désormais via Blurb. On peut donc commander un exemplaire papier de cette nouvelle édition.
Crédit photo : Renaud Camus via Flickr (cc).
http://fr.novopress.info/
Le modèle social français, au prix où il coûte aux contribuables, fonctionne-t-il ?
[…] Pour savoir si notre modèle social français fonctionne, prenons trois indicateurs qui permettront de le juger sur des résultats concrets : le taux de pauvreté, le revenu de solidarité active (RSA) et les « Restos du Cœur ».
Premier indicateur, le taux de pauvreté pris sur 20 ans et qui fournit un constat étonnant. En 1990, 13,8% de la population française était considérée comme pauvre, soit 7,9 millions de personnes sur une population totale de 57,3 millions. En 2009, le pourcentage de pauvreté a légèrement baissé puisqu’il est de 13,5%, mais cela représente 8,7 millions de personnes sur une population de 64,7 millions. Sur 20 ans, la pauvreté n’a pas diminué. C’est un premier constat d’échec.
Deuxième indicateur, le RSA qui a repris le flambeau du RMI, les deux noms recouvrant une même aide sociale rendant ainsi possible une observation sur la longue durée. Créé en 1989, le RMI a bénéficié cette année-là à 370000 personnes. En 2009, exactement vingt ans plus tard, 1,697,357 personnes percevaient le RSA, soit une augmentation de 359 %. C’est un deuxième constat d’échec.
Troisième indicateur, les “Restos du Cœur” qui ont été créés en 1985. Durant l’hiver 85-86, ils ont distribué 8,5 millions de repas. Lors de l’hiver 2010-2011, ce sont 109 millions de repas qui ont été servis, soit une augmentation de 1282 % en 25 ans. C’est un troisième constat d’échec.
Force est de constater, sur le terrain, que le modèle social français qui a pour but d’améliorer les conditions de vie des français, ne fonctionne pas. La question qui vient à l’esprit est : pourquoi ?
Il existe une explication économique à cet état de fait. Tel qu’il est conçu, notre système social ne crée pas de richesse ; pire, il incite à ne pas créer de richesse. En dépit d’une intention qui reste en théorie généreuse – aider autrui -, le modèle social français a mis en place une trappe à pauvreté : une fois tombé dans cette ornière, il est très difficile d’en sortir. Pour vérifier cette assertion, observons un exemple concret.
Prenons une mère vivant seule avec ses deux enfants de 6 et 10 ans. Pourquoi un tel cas ? Parce que, selon l’Insee, 284,445 foyers recevant des aides étaient dans ce cas en 2010, ce qui constitue le nombre le plus important de tous les cas de figure familiaux, hormis les célibataires.
Cette mère reçoit le RSA qui, grâce à ses deux enfants, se monte à 845,88 euros. Si elle loue un appartement à 500 euros par mois, elle bénéficie d’une APL de 473,22 euros. Ses allocations familiales seront de 125,87 euros. Son allocation de rentrée scolaire, en général très attendue, sera de 575,68 euros, soit 47,97 euros si nous la lissons sur 12 mois. Cette mère pourrait sûrement bénéficier d’autres aides, mais nous ne prendrons que ces quatre-là qui sont les plus communes. Ainsi, elle touchera un total de 1501,85 euros par mois.
Maintenant imaginons que cette même mère de famille trouve un travail au smic, soit 1398,37 euros brut par mois ce qui lui fait 1096,94 euros net. Elle ne reçoit donc plus le RSA. Son APL est réduite à 354,89 euros, mais elle percevra toujours les allocations familiales – 125,87 euros – et l’allocation de rentrée scolaire – 575,68 euros. En conséquence, son revenu total sera de 1625,58 euros par mois.
Travailler, pour cette mère, ne représentera qu’un bénéfice net de 123,73 euros. En outre, ce bénéficie sera probablement perdu dans les coûts de transports ou frais de nourrice pour garder les enfants. Pire, ces deux dépenses additionnelles coûteront plus que 123 euros par mois, faisant du travail une perte de revenu.
Dans ce cas, le plus commun, travailler n’est pas motivant, voire même déconseillé. Chacun étant mu par la recherche de son intérêt personnel, le choix entre recevoir des aides et travailler est rapidement fait : les aides sont un meilleur « deal ». Lorsqu’un citoyen fait un tel choix, il tombe alors dans la trappe à pauvreté, dans l’ornière des aides sociales qui le transformera, petit à petit, sans qu’il s’en rende compte, en un assisté profitant du système de redistribution.
Un bon modèle social est celui qui soutient tout en incitant à la reprise du travail et à la production de richesse, mais ce n’est pas le cas du modèle français, nous l’avons constaté. Sortir de l’ornière des aides sociales est le défi majeur de la France actuelle : il s’agit d’une priorité non seulement pour la réduction des dépenses publiques, mais aussi pour la reprise économique de notre pays.
Lire aussi : Trop de personnes éligibles ne demandent pas les aides sociales