Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

immigration - Page 1442

  • Méridien Zéro - Combien nous coûte l'immigration ?

  • [Lu sur le Net] Immigration : cela sera bientôt humainement insupportable !

    Paris (via Boulevard Voltaire) - Pâques aux tisons… Donnant un sens plus que macabre au dicton, le week-end pascal aura enchaîné les incendies dramatiques.

    À Saint-Quentin, c’est l’horreur absolue pour un père qui perd ses cinq enfants dans l’embrasement de sa maison. À Aubervilliers (trois morts et une dizaine de blessés, dont quatre graves), on découvre malheureusement un scénario devenu habituel dans les quartiers populaires de Paris et la banlieue. Et la nuit suivante, dans le même département de Seine-Saint-Denis, le feu détruit, à Bobigny, 500 m2 de baraquements d’un campement de Roms, déjà incendié huit jours plus tôt. Et tout le monde de nous servir l’éternel couplet sur la misère, comme si la pointer du doigt là où elle crève les yeux suffisait à l’analyse et au règlement du problème.

    À Aubervilliers, les médias tentent bien d’appliquer la grille de lecture pour le prêt-à-penser, celle du méchant propriétaire qui prospère sur le dos du pauvre monde en laissant courir les rats. Mais madame Duflot, pourtant peu avare de clichés à la Daumier, ne marche plus dans ce coup-là. Ceux qui s’en sont tirés racontent : les squats, la drogue, la prostitution et ce qui les accompagne, bagarres et règlements de compte.

    (…)

    Pour le reste, pour les clandestins, pour les squats, pour les Roms et leurs cloaques, silence.

    Qui va dire aux Français et à leurs voisins européens encore prospères que ce n’est que le début ? Que fatalement, la misère et le rêve d’un mythique eldorado vont jeter sur les routes des vagues de plus en plus fournies d’immigrés qui vont venir s’écraser aux portes de nos villes ? Qui va dire que cela sera bientôt humainement insupportable ?

    (…)

    Pour lire l’article sans son intégralité

    http://fr.novopress.info

  • Yves-Marie Laulan : « Nous vivons sur un volcan démographique qui va faire éruption »

    Démographe, économiste et géopoliticien, Yves-Marie Laulan met en garde contre les risques d'une substitution de population, conséquence de l'immigration massive que subit la France depuis 30 ans.
    Monde et Vie : Une étude récente de Didier Raoult, corroborant le discours politiquement correct qui veut que la France soit traditionnellement une terre d'immigration, prétend montrer que les « Français de souche » n'existent pas. En réalité, de quand datent les grandes vagues d'immigration en France ?
    Yves-Marie Laulan : La population française est restée relativement homogène au cours des dix derniers siècles,. Il existait, certes, des populations régionales diverses, mais elles restaient homogènes, car les communications étaient plus difficiles : on épousait un conjoint issu de la même région, voire du même village.
    Au lendemain de la Première Guerre mondiale arriva une vague d'immigrants polonais et italiens qui venaient travailler dans les mines, mais ces apports restèrent encore marginaux. Une immigration espagnole s'installa à son tour en France après la Deuxième Guerre mondiale, mais il s'agissait encore d'un saupoudrage plutôt que d'une inondation.
    Tout a changé voilà 30 ans, avec l'entrée massive sur le territoire français de populations en provenance du Maghreb, de Turquie (le nombre d'immigrants issus de ce pays n'est cependant pas énorme) et d'Afrique noire, cette dernière immigration représentant environ 2,5 millions de personnes.
    Faute de statistiques, puisqu'elles ne sont pas autorisées, on peut estimer aujourd'hui l'importance de la population issue de cette immigration massive entre 7 et 8 millions de personnes, mais elle grossit à vue d'œil en raison d'une fécondité naturelle deux à trois fois plus élevée que celle des Françaises « de souche ». Quand ces dernières ont 1,6 ou 1,7 enfant par femme (chiffre très proche de celle des Britanniques), les maghrébines en ont en moyenne 2,7 et les Africaines, 4,2 enfants. (Leur fécondité est supérieure à celle de leurs sœurs restées au pays, ce qui s'explique notamment par la générosité de notre système d'allocations familiales.)
    Le bon taux de natalité de la France, dont nos politiques se félicitent volontiers, est donc gonflé par l'immigration...
    Sans doute. Selon l'Insee, sur 5 enfants naissant en France, 1,5 à 2 sont d'origine immigrée. En 2008, sur 810 000 naissances recensées en France métropolitaine, 165 000 concernaient des enfants d'origine immigrée et cette proportion a sans doute augmenté depuis. Les statistiques scolaires confirment cet impact : les enfants issus de l'immigration représentaient 12 % des effectifs voilà dix ans, 16 % voici quelques années et 18 % aujourd'hui. Par conséquent, 20 % de la population est, ou sera bientôt, d'origine immigrée. Nous assistons à un véritable phénomène de substitution de population, qui engendrera un fantastique changement, dans tous les domaines, sociaux, religieux, et politique puisque cette population voudra bien sûr être représentée. C'est un tsunami démographique, que la France ne fait rien pour endiguer. Sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le nombre des entrées a été compris entre 200 000 et 250 000 personnes par an. Sur 10 ans, cela représente une augmentation de la population immigrée de 2,5 millions d'individus, sans compter le croît naturel par les naissances, qui se situe autour de 170 000 par an! Nous vivons sur un volcan démographique qui va faire éruption.
    Comment expliquer la passivité des Français face à cette situation ?
    Les médias opposent un véritable mur invisible à ce genre d'informations et l'Insee, aux mains d'idéologues de l’immigrationisme, fournit aussi aux Français des informations fausses. Une fantastique entreprise de désinformation s'est ainsi mise en route. Par ailleurs, l'allongement de la durée de vie et le vieillissement de la population masquent encore, pour l'instant, ce phénomène de substitution de population. Les Français de souche âgés font encore nombre, mais ce nombre est naturellement appelé à se réduire...
    Seul le Front national a tiré la sonnette d'alarme, mais son message, parfois maladroit, passe mal. Les dirigeants des autres partis politiques, comme Chirac, puis Sarkozy et aujourd'hui Hollande, se contentent d'encourager le métissage. Le problème qui va rapidement se poser ne tient cependant pas à la couleur de peau, mais au niveau culturel des immigrés et à leur nombre. On trouve évidemment des gens très bien parmi les immigrés, mais c'est le nombre qui pose problème, pas les individus.
    Existe-t-il une solution ?
    Elle exigerait de limiter drastiquement l'immigration par l'instauration de quotas ajustés aux besoins de la France (50 000 à 100 000 entrées annuelles) et à faire un réel effort d'intégration des populations d'origine immigrée présentes sur notre sol.
    Ce sera d'autant plus difficile que la France entre dans une période de vaches maigres ; or l'intégration a un coût... Où les gouvernants trouveront-ils l'argent, sinon dans les poches des Français de souche? Mais chaque année, 150 000 de ces derniers s'exilent déjà...
    Ces solutions ne suffiront d'ailleurs pas à changer la donne si l'on ne parvient pas à doper la natalité des jeunes françaises de souche, notamment en réformant en profondeur notre politique familiale, qui, aujourd'hui, profite essentiellement aux Africaines ; et si, parallèlement, on ne modifie pas les conditions d'acquisition de la nationalité française par le mariage.
    Faut-il redouter, à terme, un éclatement de la France ?
    Je crois plutôt à une forme de guerre civile larvée, dont nous avons vu les prodromes en 2005 et qui se dessine aujourd'hui à Marseille, où une élue socialiste a conseillé de faire appel à l'Armée contre les trafiquants des cités. Nous risquons d'entrer ainsi dans une période de turbulences internes qui se traduiront par des assassinats, des rackets, des injustices et des passe-droits.
    Ce scénario est valable si l'on tarit le courant migratoire ; sinon, les perspectives risquent d'être encore plus sombres.
    Propos recueillis par Jean-Pierre Nomen monde & vie 8 septembre 2012

  • Se convertir ou crever


    Ce matin, sur un site nationaliste, j'ai vu une photo de musulmanes en foulards (pas le niqab ni la burka !), photo prise à la sauvette, avec le commentaire : photo prise dans un bus marseillais, comme si on avait pris en flagrant délit une bande de délinquants (quel scandale !).

    Alors je le dis pour les "modernes" qui se prétendent "traditionnels", mais qui réagissent comme des porcs consuméristes hyper modernes : QUAND J'ETAIS ENFANT, J'AI TOUJOURS VU MA MERE ET MES TANTES PORTANT DES FOULARDS.

    ET ELLES ETAIENT TOUT CE QU'IL Y A DE PLUS "desouche" et chrétiennes !!!!

    Le plus important, c'est la pudeur. Même pour les hommes. La retenue, la discrétion, sont des signes de piété et de dignité.

    C'est au moins une preuve de modestie, le contraire du narcissisme actuel. Je hais mon époque.

    Au fond, la détestation du musulman, par exemple de leur mode d'habillement, de leurs coutumes, de leurs croyance, c'est le réflexe de gens hyper modernes, qui haïssent la tradition et toute espèce de différenciation. Rien qui les sépare du Monsieur Homais, du voltairien le plus épaissement stupide. La preuve est l'invocation de cette infâme laïcité, qui n'est que la revendication à l'indifférence. "Laissez-moi consommer en paix, et ne m'emmerdez pas avec vos impératifs spirituels !' brame le marché. Soyez certes "différents", mais seulement au niveau de la casquette. Les mines de vierges farouches de certains face à l'engagement intégral de personnes croyantes (ce que nous ne sommes plus depuis belle lurette, nous, le peuple français qui avons vendu notre droit d'aînesse pour une platée de hamburger - que ça l'étouffe, le gros !) me rappelle ces petits bourgeois qui, devant leur télé, poussent des beuglements de veaux en regardant un reportage sur les kamikazes nippons. Il est sûr que ces nains dodus tiennent trop à leur petite vie minable pour comprendre qu'on puisse se sacrifier pour des principes supra-humains !

    Nous vivons une période de confusion et d'oubli des principes, même si l'on se réfère à des traditions, qui sont ce que sont les pseudos aux noms authentiques. Je ne cesse de le répéter. Canada dry à la place de l'alcool, esthétique du simulacre publicitaire par rapport à la vraie vie... beaucoup d'"identitaires" se croient ancrés dans le terreau national, mais ils sont résolument postmodernes, américains, si l'on veut. C'est désespérant. Et personne ne veut faire l'effort de réfléchir, de creuser, de peser. On se contente de formules, de slogans, et on s'agite comme des lapins au crépuscule. Une culture de petits rongeurs politiques.

    Et ils m'emmerdent, ceux qui brament obsessionnellement au "remplacement de population" et autre substitution.

    Chaque peuple n'a que ce qu'il mérite. Et il ne faudrait pas tout mettre sur le dos des pourris de politiciens, qui ne sont pas les seuls salopards dans l'affaire Certes, ils ont fait entrer des millions de migrants, pour faire éclater la société européenne, et arrondir leurs fins de mois ; mais sans vraie protestation du peuple. Ou trop tard.

    Ne s'agirait-il d'ailleurs que d'un refus de l'immigration incontrôlée ? La critique est un tout. Il faut percevoir clairement toutes les ramifications qui ont noué les lacets qui nous empiègent. Les racines seraient lointaines, mais regardons les dernières années.

    Qui a plébiscité l'avortement et la contraception ? Qui s'est rué avec ivresse vers la société de consommation avachissante, individualiste et matérialiste ?

    Qui a, avec enthousiasme voltairien, abandonné les traditions, l'Eglise, avec ou sans majuscule, en jouissant aux propos et chansonnettes anticléricales ?

    Qui a voté sans cesse pour les traîtres, les vendus et les pourris (58% aux dernières élection présidentielles pour l'UMPS, avec un fort taux de participations) ?

    Qui regarde les feuilletons les plus nuls, les émissions sous-américanisées, au lieu de faire des mômes capables d'apprendre à vivre aux Yankees ?

    En attendant, ce sont eux qui ont mené la danse. Ou plus certainement certaines opérations de protestation actuelles, qui fleurent un parfum libertarien.

    Que les manifestants « pour tous » montrent leur lucidité en virant les vendus aux yankees.

    La "manif pour tous" ne deviendra sérieusement dangereuse pour le système que quand la contestation de l'ordre libéral mondialiste (dont le mariage gay est une application), et de la servitude par rapport à l'empire américain, deviendra un mot d'ordre central.

    Vu les leaders de ce mouvement, ce n'est pas demain la veille.

    La plupart des "nationalistes" sont des héritiers de la vieille extrême droite occidentaliste et sécuritaire, anticommuniste et libérale, ce qui ne les sépare de la "droite de la droite" que d'un papier à joint. Il n'y a pas un abîme entre le moralisme le plus obtus et la corruption. Los Angeles n'est qu'à quelques dizaines de kilomètres de La Vegas !

    Si les centaines de milliers de défenseurs de la tradition qui manifestent contre la loi gay étaient conséquents, ils se rendraient en masse à la messe, ou dans la mosquée ou la synagogue, et restaureraient, dans leur comportement, leurs réflexes, leurs paroles et leurs actes, les vertus ancestrales de la spiritualité. Il n'y a pas à barguigner ! C'est plus important que de mettre un ballot de papier dans une boîte, même « républicaine » !

    Ce papier est mon dernier éditorial.

    Claude Bourrinet http://www.voxnr.com

  • Le retour des Turcs « allemands »

    [Article du journaliste Laurent Glauzy en exclusivité pour Contre-info]

    Depuis 2006, les flux migratoires entre l’Allemagne et la Turquie ne cessent de s’inverser. En 2009, pour la première fois, 40 000 immigrés d’origine turque ont quitté l’Allemagne pour rejoindre le pays du Bosphore en plein essor économique, tandis que 30 000 de leurs compatriotes entreprenaient le chemin inverse. Grâce à la formation professionnelle reçue en Allemagne, les rapatriés turcs « allemands » peuvent prétendre à de meilleurs salaires et à des postes plus attractifs.

    Nombreux sont aussi les jeunes Turcs qui, ayant le mal d’un pays connu à travers les vacances, décident aujourd’hui de boucler leurs bagages pour s’engager dans l’armée. Leurs rêves se brisent dans la dure réalité d’une caserne d’Antalaya entre les gardes, les corvées et les ordres d’un sous-officier qu’ils ne comprennent pas. Ces recrues parlant souvent mieux le bavarois que le turc sont considérées comme des étrangers sur la terre de leurs ancêtres. Alors, après quelques mois, ils retournent définitivement en Allemagne. D’autres mettent à profit leurs économies pour ouvrir un commerce. La grande majorité des immigrés turcs sont de jeunes universitaires. « Un tiers des étudiants turcs vivant en Allemagne, envisagent leur carrière en Turquie, car par rapport à l’Allemagne le pays des origines offre un meilleur profil professionnel », argumente Marc Landau, Directeur de la chambre de commerce germano-turque. D’ailleurs, en Turquie, au siège de Mercedes-Benz, 30 % des employés occupant des postes de direction sont des Turcs « allemands ».

    Istanbul constitue le lieu de la plupart de ces retours. Le marché du travail y est prometteur et le choc des cultures y demeure supportable. Emine Şahin est architecte. Bien qu’elle eût une enfance choyée dans une petite ville du Land de Hesse, des amis allemands et une bonne scolarité, elle préfère tourner la page et quitter l’Allemagne. A Izmir, sur les bords de la côte occidentale, un emploi de chef de projet lui a été confié. Elle explique que « tous n’ont pas compris le potentiel que possède les Turcs d’Allemagne, car ils vivent entre deux mondes et sont déjà préparés à la globalisation ».

    L’élite de ces rapatriés se rencontre au Teras6, un bar bien fréquenté d’Istanbul. Ses membres désirent nouer des liens et former un réseau de connaissances. Ils redoutent cependant le contact avec cette culture inconnue et notamment avec la bureaucratie locale. C’est pourquoi, beaucoup de Turcs rechignent encore à partir d’Allemagne. Ils ne viennent pas comme des Turcs mais comme des Allemands : avec des valeurs et un mode de vie allemands. En Allemagne, certains universitaires d’origine turque préfèrent retarder leur projet de retour. Ils savent que leurs compétences seront concurrencées par des rémunérations encore trop basses : le salaire minimum est de 729 lires turques (380 euros) contre 170 euros pour l’aide au chômage. En outre, les nouveaux « rapatriés » sont perçus par leur « concitoyens » comme des rustres ou des prolétaires nouveaux riches arborant avec mauvais goût de fausses chaînes en or et conduisant des BMW en location. D’éminents Turcs d’Allemagne comme le régisseur Fatih Akin, le footballer Mesut Özil ou le Président des Grünen (écologistes) Cem Özdemir, surnommé par les médias turcs l’« Obama des Turcs », témoignent de cette réalité. Ces enfants d’immigrés sont l’objet en Turquie de beaucoup de scepticisme comme l’expose la chanteuse Şebnem Kisaprmak dans « Ich bin kein Deutschländer » (Je ne suis pas d’Allemagne). Elle parle sans scrupule de ces familles qui quittent l’Allemagne pour la Turquie, achètent un terrain, un bien immobilier et tirent vers le haut le prix du marché foncier. En préambule d’une rencontre de l’équipe nationale de football, quand la chanteuse pop belgo-turque Hadise Açikgöz entonna et écorna l’hymne national, elle a déclenché l’ire des nationalistes : « Elle n’a jamais été turque ; son turc est mauvais et elle n’a aucune connaissance de la culture turque », entendait-on. En 1969, Şükriye Dönmez était une enfant quand elle s’est installée avec ses parents à Kreuzberg, quartier populaire de Berlin (ouest) où elle vécut pendant quarante ans. Devenue actrice puis régisseur, elle habite maintenant dans un quartier culturel d’Istanbul qui ressemble à Kreuzberg. Elle y prépare un film sur le retour des Turcs d’Allemagne. Le titre sera « Kültürschock ».

    Ankara n’a jamais mené de politique d’aide au retour. En février 2008, à Cologne, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan avait même reproché à ses ressortissants d’avoir abandonné « leur identité turque » et qualifiait « l’assimilation des immigrés turcs en Allemagne de crime contre l’humanité ». Jusqu’à présent l’orientation de la Sublime Porte se limitait à l’envoi de quelques imams en Allemagne, où aucun institut culturel turc n’était recensé. Cependant, Ankara a changé d’optique et entend fonder un « bureau pour les Turcs à l’étranger », une institution vers laquelle la diaspora mais aussi les rapatriés pourront se tourner. Et si les missions précises de ce bureau ne sont pas clairement définies, il y a quelques semaines, Erdogan défendait ce projet portant « l’espoir de la Turquie qui entend la voix de ses frères ouvriers travaillant en Europe et en Allemagne ».

    Laurent Glauzy http://www.contre-info.com
    Juillet 2010
    Article tiré de Atlas de géopolitique révisée, tome II

  • Trop d’insécurité, trop de chômage, trop d’immigration

    Il n’y a pas que Karim Benzema sous le maillot de l’équipe de France qui ne trouve pas le chemin des buts. Faute d’être capable de changer de modèle économique, de  penser national,  le gouvernement Ayrault  s’avère bien impuissant à  marquer des points, que ce soit dans la bataille contre l’insécurité comme dans celle contre le chômage. Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a choisi hier d’anticiper la hausse de la délinquance en indiquant, lors de son audition devant l’Assemblée nationale,  que celle-ci découle de l’introduction de nouveaux indicateurs dans le cadre de la réforme de l’outil statistique.  Bref, selon M.  Valls, si la criminalité progresse c’est donc de  la faute du thermomètre… les Français sont vraiment pris pour des crétins.  Pourtant, il a fallu pas moins de  130 policiers et gendarmes mobiles, assistés du Raid et du GIPN (groupe d’intervention de la police nationale) pour procéder à l’interpellation  hier à l’aube, dans les quartiers pluriels d’Amiens-Nord,  de neuf « jeunes ». Ils sont soupçonnés d’avoir participé aux  émeutes qui avaient occasionné  des millions d’euros de dégâts et   fait 17 blessés parmi les policiers, parfois touchés par des tirs d’armes à feu. Il a fallu aussi ce mercredi matin à Grigny (Essonne) et à Montreuil (Seine-Saint-Denis),  la mobilisation de deux cents policiers, de membres du  Raid et du GIPN,  pour effectuer  une douzaine  d’interpellations dans le cadre de  l’assaut d’un RER D,  le samedi 16 mars, par une vingtaine de « jeunes »  qui avaient mené l’attaque  et dévalisé les occupants d’une rame à Grigny.

     Espérons que  la très controversée  Sihem Souid, engagée par Christiane  Taubira dans son ministère  pour traquer les comportements discriminatoires (voir notre article en date du 26 février),   ne  verra pas dans ses opérations de la police  la marque d’un insupportable racisme.  Dans un texte publié puis retiré précipitamment  le  20 mars du site LePoint.fr, Mme Souid tirait à boulet rouge sur « Manuel Valls », « son menton prognathe »  et « sa cohorte d’islamophobes » le comparant à Nicolas Sarkozy. M. Valls a en effet des affinités communautaires sélectives et il avait  critiqué la décision de la Cour de cassation  d’annuler l’arrêt de la Cour d’appel de Versailles rendu en octobre 2011, qui avait confirmé le licenciement en 2008 de Fatima Afif, une employée de la crèche Baby-Loup située dans le quartier pluriel de Chanteloup-Les-Vignes (Yvelines), parce qu’elle refusait d’ôter son foulard islamique.

     Sur le  front de  l’emploi également,  François Hollande, comme M. Valls et ses collègues,  se  complait dans la Méthode Coué. Il   ne peut que répéter, comme il l’a fait encore mardi,  qu’il maintenait son objectif d’inverser la courbe du chômage d’ici à la fin 2013.  Le pic de 1997 a été frôlé, le nombre de chômeurs a poursuivi sa hausse, pour le 22e mois consécutif en février   avec 18 400 chômeurs de plus (+0,6%), soit un total de 3,187 millions d’inscrits en métropole . Sur un an, la hausse est de 10,8%.  

     « En incluant les personnes ayant une activité réduite (catégories B et C), précise l’Afp,  26 500 personnes sont venues grossir les rangs des demandeurs d’emploi, soit 4,7 millions d’inscrits à la fin février en métropole, un record. Parmi eux, 16% sont bénéficiaires du RSA et plus de 2 millions de personnes sont désormais au chômage depuis plus d’un an, du jamais vu. Le nombre des chômeurs de longue durée bondit de 1,4 point par rapport à janvier, et de plus de 14% en un an. Hormis un seul mois de baisse, en octobre 2010, le nombre de chômeurs avec ou sans activité (catégories A, B et C) connaît une hausse ininterrompue depuis mai 2008, précise le ministère. Avec l’outre-mer, le nombre de chômeurs dépassait 4,9 millions à la fin février. »

     La question du poids de l’immigration dans les chiffres du chômage  n’est pas politiquement correcte. Elle est pourtant centrale indique Bruno Gollnisch.  Il existe dans ce domaine également  un consensus gauche-droite pour ne pas l’évoquer  mais le Front National à l’honnêteté et le courage de la mettre sur la table .

    Sur  le site  du ministère du travail, on pouvait lire  le 31 octobre 2012, qu’ officiellement  «  en 2011, 4 millions d’immigrés âgés de 15 à 64 ans (résidaient) en France métropolitaine, représentant 10 % de la population en âge de travailler. 30 % d’entre eux sont nés dans un pays de l’Union européenne (UE), 31 % au Maghreb, 15 % en Afrique subsaharienne, et 24 % dans un pays européen hors UE ou sur un autre continent que l’Afrique. » Or, «le taux de chômage des immigrés nés hors de l’Union européenne est beaucoup plus élevé que celui des non immigrés. En 2011, il approche 23 % pour ceux originaires du Maghreb ou d’Afrique subsaharienne, contre 8,5 % pour les non immigrés. Une fois pris en compte l’âge, le sexe, le niveau de qualification et le lieu de résidence, l’écart de risque de chômage entre les immigrés extra-communautaires et les non immigrés reste important (…)».

     Sur son blog, le professeur  Yves-Marie Laulan citait des chiffres moindres,  mais   relevait en mars 2012  que « les difficultés d’insertion d’une population, peu ou pas qualifiée, sur un marché du travail déjà saturé sautent aux yeux. Avec un taux de chômage de 13,2 %, sur les trois millions d’immigrés que compte la population active, 2,6 millions d’immigrés seulement auraient un emploi, 400 000 seraient au chômage »…à la charge de la collectivité nationale.

     Il notait encore l’évidence : «ou bien les immigrés ne trouvent pas d’emplois et sont donc au chômage ;  ou ils trouvent des emplois, mais poussent les natifs vers le chômage ; ou ils trouvent bien des emplois, mais ce sont des emplois aidés, donc qui coûtent cher à l’Etat. En conséquence, en termes de coûts,  celui des immigrés au chômage serait de 3,4 milliards ». « Mais le plus important est ailleurs : le coût des natifs chassés par éviction vers le chômage peut être estimé à 22 milliards (à 700 euros par mois, soit 8 500 euros par an, pour 2,6 millions de nouveaux chômeurs natifs). » « En d’autres termes, en période de sous-emploi chronique et de quasi stagnation économique, -c’est le cas depuis 10 ans et plus-, l’immigration, quelle soit légale ou non, exerce directement ou indirectement un effet fortement négatif sur les chiffres du chômage et sur les charges budgétaires. »

     Il n’y  aura donc pas d’amélioration tangible, durable, conséquente sur le front de l’emploi comme plus largement pour l’économie française et nos comptes sociaux,   sans inversion des flux migratoires.

    http://www.gollnisch.com

  • Algériens : La France va simplifier la délivrance des visas de circulation

    La France a annoncé, ce lundi 25 mars, qu’elle va « simplifier » la délivrance des visas de circulation, valables entre six mois et cinq ans.

    Dans le même esprit, un débat sans vote aura lieu en avril prochain au Parlement sur l’immigration professionnelle et l’accueil des étudiants.

    Les ministres français de l’Intérieur et des Affaires étrangères « ont donné instruction au réseau diplomatique et consulaire d’améliorer, partout où cela est possible, le taux de délivrance des visas de court séjour, dit ‘de circulation’, ainsi que leur durée de validité », selon un communiqué conjoint.

    Les visas de circulation permettent à leurs bénéficiaires de séjourner en France et dans l’espace Schengen 90 jours par période de six mois, sans avoir à demander un nouveau visa à chaque déplacement, a précisé le communiqué. [...]

    La suite sur FdeSouche

    http://www.actionfrancaise.net

  • Islam. Robert Ménard : «Il faut chaque fois négocier, s’adapter et finalement céder. Et si on arrêtait de tout accepter ?»

    Robert Ménard appelle à ne plus faire de concessions face aux revendications communautaires musulmanes.

     

    Jusqu’où ira-t-on ? Que faudra-t-il faire pour amadouer les plus intransigeants des musulmans ? À quelles concessions, à quelles entorses, à quelles reculades serons-nous contraints pour satisfaire à l’idéologie du «vivre-ensemble» ?

     

    À la lecture d’une enquête dans Le Monde sur «la pratique religieuse au travail», je découvre, oui je l’avoue, je découvre le poids des pressions et l’ampleur des abandons.

     

    Sur la multiplication des absences les jours de fête religieuse, sur les exigences en matière de cantine (pas de porc dans les plats de viande, pas de vin dans les sauces), sur les lieux de prière, sur le port du voile… il faut chaque fois négocier, s’adapter et finalement céder. […]

     

    Qu’on ne nous réponde pas qu’il s’agit d’une «minorité» au sein des fameuses «minorités visibles». Pas du tout : selon l’Observatoire Sociovision 2010, 61 % des musulmans – puisqu’il s’agit bien d’eux et non des bouddhistes ou autres catholiques de l’Opus Dei – s’estiment «frustrés» et demandent davantage de «reconnaissance» et «d’affirmation de la religion»

     

    Et si on disait non, niet, pas question ? Et si on cessait d’avoir peur de passer pour des racistes ?

     

    Finissant ce petit papier, j’allais écrire que, bien sûr, je n’avais rien contre tel ou tel, qu’il ne s’agissait pas de pointer du doigt les uns ou les autres. Histoire de payer mon dû, mes gages à la doxa médiatique, bref de montrer patte blanche et aussi d’assurer mes arrières. Je ne le ferai pas. Ce serait, d’une certaine façon, capituler à mon tour. Et cela, je le refuse. Tout simplement.

    Boulevard Voltaire   http://www.fdesouche.com

  • Le harcèlement des femmes dans les rues « françaises »

    Un reportage, qui est édifiant quoique certainement en-dessous de la réalité (largement ethnique).

  • La grande illusion de l’intégrationnisme / assimillationnisme par André WAROCH

     Je ne veux faire ni du verbiage mondain, ni de la masturbation intellectuelle, mais mettre en garde contre ceux, à l’intérieur de la grande famille de pensée de ce que j’appellerais la droite « anti-système » (dont les membres n’ont guère en fait comme points communs que d’être interdits dans les médias et d’être foncièrement hostiles à l’immigration islamique – le deuxième étant la conséquence du premier) qui proposent des « solutions » qui n’en sont pas, qui ne peuvent pas en être, et qui pourraient même accélérer le point de non-retour, à partir duquel les autochtones auront perdu la maîtrise des derniers leviers de commande qui leur permettent de décider du destin de leur pays.

     

    Claude Reichman, qui tient une émission sur Radio-Courtoisie, affirme qu’il ne faut pas fantasmer au sujet des « Français de papier » musulmans, que nous ne les rejetterons pas à la mer. Il affirme que la solution aux maux des banlieues passe d’abord bien par une répression accrue, et ensuite une révolution libérale qui profiterait à tout le pays, et sortirait les habitants de ces quartiers de la misère dans laquelle ils se trouvent. Il prenait pour exemple les États-Unis et la minorité noire.

     

    Ce raisonnement est faux, et dangereux.

     

    Mettons une chose au point : les islamistes ne sont impliqués, ni de près ni de loin, dans les émeutes de 2005. Les émeutiers en question ne sont contrôlés par personne, il n’y a pas eu de concertation, aucun plan, aucune stratégie. Il s’agit de minables, stupides mais très dangereux face à un État qui n’ose pas exercer à leur encontre la répression qui s’imposerait.

     

    Il s’agit de l’aboutissement de la première phase de l’islamisation exponentielle de la société française à laquelle nous assistons depuis trente ans, c’est-à-dire une islamisation de peuplement, qui a préparé le terrain de la deuxième phase. L’organisation méthodique de cette islamisation, la prise en main de cette population décérébrée par les imams de France et de Navarre. Eux ont un projet global, un projet théocratique, une volonté tout à fait consciente d’éradiquer les sociétés non-musulmanes. Cette islamisation aura lieu, avec ou sans répression, avec ou sans décollage économique qui réduirait les inégalités et la paupérisation des quartiers populaires.

     

    Au moment des émeutes, Paul-Marie Coûteaux, un des principaux dirigeants du parti de Philippe de Villiers,  s’offusquait que, lors de la manifestation M.P.F. à laquelle il avait participé devant l’Assemblée nationale (votre serviteur y était également), des sympathisants lui aient affirmé vouloir qu’on enlève la nationalité française aux émeutiers d’origine étrangère. Paul-Marie Couteaux, ponte du M.P.F., a la théorie suivante : si les immigrés, musulmans ou non, ne s’assimilent pas, c’est parce que la France a honte d’elle-même, que ses élites médiatiques et politiques font l’apologie de la haine de la France, dénigrent sa culture, son histoire. Soyons de nouveau fiers de nous-mêmes, et les immigrés, y compris musulmans, n’hésiteront plus à abandonner leur identité d’origine pour se revendiquer de cette identité française redevenue la fierté du pays.

     

    Cette théorie est peut-être valide pour ce qui concerne les Portugais ou les Asiatiques, sûrement pas concernant les musulmans. Je trouve même hallucinant qu’un député européen du M.P.F., parti qui a fait  de la lutte contre l’islamisation de la France son cheval de bataille, tienne un raisonnement aussi stupide.

     

    Que chacun se mette bien ceci dans le crâne. Tout pays abritant une minorité significative de musulmans s’expose à des problèmes gravissimes, touchant à l’intégrité même de son territoire, et le degré de nationalisme n’a rien à voir là-dedans. Je vais de nouveau citer cette phrase de l’ancien président bosniaque, Alia Itzetbegobic, grand ami de B.H.L., coqueluche des médias occidentaux au moment de la guerre, présenté comme un modéré, comme un partisan du multiculturalisme : « Il n’y a pas de paix, ni de coexistence possible entre la religion islamique et les institutions politiques et sociales non-islamiques ».

     

    Si Monsieur Paul-Marie Coûteaux prenait cinq minutes de son temps pour s’intéresser aux problèmes intérieurs de la Chine ou de l’Inde, il découvrirait que ces pays ont beau être farouchement nationalistes, revendiquer haut et fort leur identité, leur histoire, la beauté (voire, pour la Chine, la supériorité) de leur culture, ils doivent faire face, tous deux, à une impitoyable guerre civile menée par les guerriers du Djihad, au Cachemire pour l’Inde, dans la province autonome du Xinjiang pour la Chine. Ces terroristes s’appuient, qu’on le veuille ou non, sur le soutien actif ou passif de la population dont ils sont issus, c’est-à-dire la minorité musulmane, majoritaire dans les régions concernées.

     

    Tant qu’il y aura en France des millions de musulmans, il y aura une menace absolument mortelle pour notre société, pour nos valeurs, et finalement pour notre droit à rester libre chez nous. À terme, il faudra bien envisager une solution qui est pour l’instant encore impensable pour beaucoup, même chez ceux qui font de la lutte contre l’islamisation leur combat principal.

     

    Cette solution, c’est le rapatriement dans leur pays d’origine de l’ensemble des populations musulmanes, avec interdiction nécessaire, au moins temporairement, de la pratique de l’islam pour le petit nombre qui sera resté, et qui aura impérativement du prouver son assimilation à la civilisation européenne, ce qui comprend par définition l’abandon de la religion islamique.

     

    André Waroch http://www.europemaxima.com