Inédite en France, la cellule d’évaluation de la minorité de la police aux frontières (PAF) intervient uniquement dans le Rhône. Son objectif : confirmer ou infirmer la minorité de suspects, arrêtés par les forces de l’ordre.
À 44 ans, le brigadier-chef Mickaël Cereijo dirige la première cellule d’évaluation de la minorité de France, née en février 2022 avec l’accord du Parquet et de la Préfecture. L’équipe de trois policiers a été saisie à 185 reprises, afin d’identifier des délinquants sans-papiers et à la minorité douteuse. « C’est notre petite fierté », se satisfait le directeur zonal de la police aux frontières (PAF), Laurent Astruc, alors que 85,5 % des cas ont pu être démêlés en un an. Et même 92 % depuis le début de l’année. « Forcément, on est mieux rodés », commente Mickaël Cereijo.