Le pape François est revenu, le 6 décembre, d’un voyage de cinq jours à Chypre et en Grèce. Avant de partir, selon nos confrères, le pape a rencontré, à la résidence Sainte-Marthe, douze réfugiés provenant de la Syrie, du Congo, de la Somalie et d’Afghanistan, et qui résident en Italie : parmi ceux-ci, certains des migrants que le pape avait ramenés lors de son voyage à Lesbos, en 2016. Il s’est de nouveau arrêté pour en rencontrer d’autres, tout juste avant de prendre son avion à Fiumicino. C’est dire si le 35e voyage du pape à l’étranger était placé sous le signe de ce qui est le plus puissant leitmotiv de son pontificat : l’accueil des migrants orientaux et africains en Europe.
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Le pape et les migrants : une vision géopolitique unilatérale teintée d’utopie
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Immigration : deux économistes dénoncent le parti pris idéologique de leurs collègues
Dans une tribune publiée cette semaine dans Les Échos, deux économistes, David Thesmar (professeur au MIT) et Augustin Landier (professeur à HEC), lancent un pavé dans la mare uniformément lisse de la doxa économique en matière d’immigration : la célèbre théorie de la « chance pour la France ». Leur angle d’attaque est certes limité et leur audace toute relative mais l’initiative mérite d’être diffusée. Certes, ils prennent bien soin de réaffirmer à plusieurs reprises leur adhésion au credo : « Comme nos collègues, nous partageons pleinement les appels au calme, la relativisation des fantasmes de grand remplacement, le goût pour les bienfaits de la diversité. »
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La dénationalisation des Français de papier
Si nous mettons en place une vaste politique de remigration des immigrés extra-européens sur le temps d'un quinquennat, nous n'aurons en fait traité que 50% du problème.
En effet, tous les présidents de la République depuis Mitterrand ont pratiqué de vastes régularisations qui ont conduit en quelques années des millions d’étrangers à la nationalité française, sans compter l’abolition du droit du sang pour le droit du sol qui fait de tout enfant né sur notre territoire un « Français » au même titre qu'un Auvergnat, un Solognot, un Bourguignon dont les racines plongent dans les millénaires de notre histoire. Elle est là l’imposture du droit du sol : toute vache qui nait dans une écurie devient un cheval. C’est la vision antiraciste et droit de l'hommiste qui anime aussi bien la gauche que la droite.
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L’islam s’impose dans les banlieues rouges : le constat de Jérôme Fourquet
Pour Le Monde du 3 novembre dernier, le « Grand Remplacement » est non seulement une « thèse », mais – horreur – une « thèse complotiste », et le drame est qu’elle « chemine avec Éric Zemmour ». Pour l’inventeur de cette appellation, Renaud Camus, c’est une réalité : « Le Grand Remplacement crève les yeux, il faut être aveugle pour ne pas le voir. » Peut-être serait-il bon, avant d’enchaîner les épithètes et les jugements – et d’agiter les peurs -, de vérifier les faits : alors, Grand Remplacement ou pas ? Que disent les chiffres ?
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Quand Valérie Pécresse signait avec Christiane Taubira un appel “pour une République multiculturelle et postraciale” lancé par Rokhaya Diallo et d’autres figures indigénistes
21/01/10
Comment ouvrir la République à tous les citoyens qui la composent ? C’est l’interpellation que lancent, en plein débat sur l’identité nationale, l’ex-footballeur Lilian Thuram, les historiens Pascal Blanchard et François Durpaire, la fondatrice de l’association Les Invisibles, Rokhaya Diallo, et le directeur de la rédaction de Respect Magazine, Marc Cheb Sun. L’appel “Pour une République multiculturelle et postraciale”, que proposent ces cinq personnalités est une invitation au changement, une invitation de la société française à s’accepter telle qu’elle est : diverse.
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L’immigration plus forte que le Covid
Rien n’arrêtera l’immigration. Pas le Covid du moins, comme l’indique un rapport publié cette semaine par l’Organisation internationale pour les migrations. Les Européens, étouffés par les restrictions, apprécieront.
Depuis plusieurs mois, les faits et gestes de millions d’Européens sont épiés via des passeports sanitaires, les non-vaccinés sont même privés de leur liberté, l’accès à de nombreux lieux publics – y compris les hôpitaux – leur étant purement et simplement interdit.
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Yann Barthès, le meilleur allié d’Éric Zemmour, par Gabrielle Cluzel
Il est là narquois, superbe, drôle, tellement sûr d’être irrésistible. Et fier, avec ça. Youpi, il est sur la video de Zemmour ! C’est un peu comme la Légion d’honneur et la valeur militaire réunies, n’est-ce pas ? Sans compter qu’il y est en bonne compagnie : Attali, Dupont-Moretti… le gratin. Il montre l’extrait à ses camarades autour du plateau, il faut être vigilant car c’est fugace : là, là ! Il est fier, donc, mais mécontent : son image, a été utilisée sans son accord et, en sus, pour dire du mal de lui. Enfin, faussement mécontent, car évidemment, il a ainsi trouvé la faille. « Trouvé » c’est un grand mot, car depuis hier, ceux qui, drapés dans leur dignité, s’alignent devant le bureau des réclamations pour le même motif sont légion. Comme le fait remarquer finalement Eugénie Bastié, sur Tweeter « [On attend] l’interview des descendants de Beethoven pas d’accord avec l’utilisation de la 7ème symphonie dans le clip de Zemmour ».
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États-Unis : L’administration Biden rétablit le plan anti-migrants de Donald Trump
L’administration Biden a annoncé jeudi le rétablissement de la politique du “Restez au Mexique”, qui avait été mise en place par Donald Trump en 2019, mais rapidement supprimée par Joe Biden lors de son arrivée au pouvoir, qualifiant cette mesure d’inhumaine.
Les demandeurs d’asile cherchant à entrer aux États-Unis par la frontière sud seront à nouveau renvoyés au Mexique le temps que leurs demandes soient constatées.
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Dans les cités de Marseille avec Stéphane Ravier
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Quand des intellectuels instrumentalisent le drame de Calais pour promouvoir l’abolition des frontières
« Migrants : ce sont bien les États qui tuent aux frontières de l’Europe » : tel est le titre d’une tribune parue le 1er décembre dans les colonnes du Monde. L’atroce noyade, le 24 novembre dernier, de 27 clandestins qui tentaient de passer en Angleterre sur des embarcations de fortune en est le prétexte. Elle est signée par 200 universitaires « spécialistes des questions migratoires », pour la plupart français, mais pas tous : on y retrouve également Judith Butler, spécialisée dans les études de genre, ou encore Alberto Toscano, sociologue britannique.